Opération Cheval de Troie

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OPERATION

«CHEVAL DE TROIE»
Louise Courteau, éditrice
C.P. 481 Lac Saint-Louis, Est
Saint-Zénon, Qc.
JOK 3N0

Orandia inc.
C.P. 187
Belœil, Qc., Canada
J3G 5S9
Tél. : (514) 467-5606
(répondeur informant des conférences de Richard Glenn)

Traduction : André Léonard Glen

Typographie : Tapal'oeil inc.

Dépôt légal : premier trimestre 1995


Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
Bibliothèque nationale de France
Library of Congress, Washington, D.C.

ISBN: 2-89239-110-5

Toute reproduction même partielle de ce document est


formellement et rigoureusement interdite, par quelque procédé
que ce soit, sous peine de poursuites légales.
TABLE DES MATIÈRES

PRÉSENTATION 6

AVANT-PROPOS 9

DEUX MESSAGES DE RONALD REAGAN 12

TAXINOMIE GÉNÉRALE DES ALIÉNIGÈNES 14

MUTILATIONS D’ANIMAUX 26

Chronologie générale
De mystérieux hélicoptères
Hélicoptères et ovnis
Déviations géomagnétiques et cycles lunaires
Un appareil antigravitationnel

L’INVASION 48

Point de vue d’un Grand Blond sur les Gris


Début de la saga
L’Agence de sécurité nationale (N.S.A.)
L’Agence centrale de renseignements (C.I.A.)
Un incident à la station KNBC
Les contactés
L’OCCUPATION 66

La conspiration
Les bases souterraines
Le dossier Dulce
Un Centre de technologie extranéenne

GRANDS BLONDS, GRIS ET HOMMES EN NOIR 83

Shamballa et l’Oeil d’Horus


État psychologique actuel des Petits Gris

UN MONDE PARALLÈLE 89

Un phénomène de réflectivité
Une démonstration de Fatima
L’opération «Cheval de Troie»

CONCLUSION 104
PRÉSENTATION

Ce deuxième document d’une série portant sur le


phénomène ovni fait suite au Gouvernement secret de
William Milton Cooper paru en décembre 1989. Ces deux
rapports constituent une traduction des feuillets
dactylographiés qui nous étaient parvenus des États-Unis
au début de l’automne. En collaboration avec Louise
Courteau, éditrice, j’ai jugé bon de vous les faire
connaître parce que la situation actuelle y est décrite en
termes directs, à la manière non équivoque dont j’ai eu
moi- même la persévérante audace de vous la dépeindre,
depuis une quinzaine d’années, souvent au risque d’être,
à tort, taxé d’alarmiste.

Ceux d’entre vous qui ont déjà lu le premier document


auront l’avantage de pouvoir établir des recoupements
significatifs sans pour autant être ennuyés par
d’importunes répétitions. Ces deux auteurs, au contraire,
se complètent à merveille, car le second développe des
éléments occultes auxquels le premier s’était contenté de
faire allusion en se concentrant surtout sur les aspects
«officiels» du problème extranéen.

Ainsi, la cohérence même de ces deux documents tend à


conférer à chacun pris séparément une crédibilité

6
d’autant plus grande qu’ils sont le fruit de recherches
indépendantes.

L’auteur du présent rapport — qui a préféré conserver


l’anonymat — ne développe pas ici un thème unique. Il
cherche plutôt à couvrir l’ensemble de la question, allant
jusqu’à ébaucher des hypothèses d’explication et
débordant même souvent du sujet pour relater des
expériences connexes. Pour pallier l’aspect forcément
décousu de cet exposé, nous n’avons pas hésité à
désigner ces nombreuses digressions par des titres et des
sous-titres qui vous serviront de points de repère en
consultant la table des matières.

Quant aux nombreuses interrogations que ce dossier ne


manquera sûrement pas de faire surgir dans votre esprit,
je me réserve l’agréable privilège d’y répondre dans mes
futures conférences et émissions ainsi que dans le
prochain document de cette série.

En terminant, permettez-moi de vous rappeler les deux


néologismes que nous avions utilisés dans le premier
document pour traduire le vocable anglais «alien»:

Extranéen (n. et adj.) — Néologisme créé à partir du latin


extraneus («étranger») et désignant tout être ou toute
réalité qui n’appartient pas à la culture humaine.

Aliénigène (n. et adj.) — Néologisme créé à partir du


latin alienigenus («qui appartient à une autre race») et

7
désignant tout être dont l’origine et le développement ne
correspondent pas à ceux des races évolutionnaires de
l’humanité terrestre.

Richard Glenn

8
AVANT-PROPOS

Notre civilisation s’intéresse activement au phénomène


ovni depuis une quarantaine d’années et, tout au long de
cette période, une foule d’observations ont été recueillies.
Cependant, un grand nombre de données relatives à
certains aspects du phénomène ont souvent été
supprimées. Ce clivage de l’information a eu pour effet
de fragmenter notre culture en plusieurs niveaux de
«réalité» qui, tout en coexistant, s’opposent néanmoins
les uns aux autres. C’est ainsi qu’une partie de notre
culture ne croit pas ou ne veut pas croire à l’existence
d’autres espèces, alors qu’une autre partie reconnaît leur
existence ou tout au moins en admet la probabilité, tandis
qu’une troisième partie va même jusqu’à entretenir des
liens réels avec ces autres espèces. Or, le fait que ces
divers points de vue existent simultanément contribue à
provoquer la situation d’extrême confusion dans laquelle
nous nous trouvons actuellement.

Les ufologues suivent évidemment la même tendance.


Les uns abordent le sujet d’un point de vue purement
empirique; les autres cherchent à établir des modèles et
des rapports fonctionnels à partir des événements;
d’autres encore se risquent à poser les bonnes questions
au bon moment, et ceux-là obtiennent des réponses,

9
parmi lesquelles il en est de fort troublantes qui semblent
tenir du conte de fées.

En définitive, tant sur le plan de la psychologie que de la


physique, nous avons affaire à de tout nouveaux
concepts. Nous sommes de plus en plus conscients non
seulement de ne pas être seuls ici-bas, mais de ne l’avoir
jamais été. Et, comme si cette révélation ne nous suffisait
pas, nous découvrons du même coup que des factions de
notre société le savaient déjà. Apparemment, elles
entretiennent des rapports avec ces espèces aliénigènes
depuis fort longtemps.

La conclusion de ceci est que depuis toujours l’humanité


a été orientée dans une fausse direction et conduite sur
une voie tortueuse jonchée d’un agrégat de conspirations
et entravée par un amoncellement d’informations
biaisées. Du côté humain, le motif en est le savoir
technologique et le pouvoir absolu. Du côté extranéen, le
mobile semble être la survie, du moins pour ce qui
concerne une certaine race de spationautes.

Le propos du présent document est d’exposer au grand


jour les détails de cette conspiration. Il ne vous est pas
demandé d’y croire, mais simplement d’en observer la
manifestation à la lumière de ce qui s’est produit dans le
passé, de ce qui arrive actuellement et de ce qui est en
train de se tramer juste sous votre nez. Par contre, si vous
n’estimez pas avoir l’estomac assez solide pour assimiler

10
ces notions ou si vous ne pensez pas pouvoir en
supporter les conséquences, n’allez pas plus loin.

11
DEUX MESSAGES
DE RONALD REAGAN

Pour ceux d’entre vous qui ont appris à décrypter les


messages des hommes politiques, voici un extrait
particulièrement intéressant d’une allocution que le
président Reagan a livrée aux étudiants de l’école
secondaire de Fallston, au Maryland, le 4 décembre 1985:

«Un jour que je m’entretenais en privé avec le secrétaire


général d’U.R.S.S., monsieur Gorbatchev, je n’ai pu
m’empêcher de lui dire — songeant tout à coup que nous
sommes tous des enfants de Dieu, peu importe où nous
sommes nés et où nous vivons — combien faciles seraient sa
tâche et la mienne lors d’une rencontre comme celle-là si notre
monde se trouvait subitement menacé par quelque espèce
provenant d’une autre planète de l’univers. Nous ferions
aussitôt fi des petits différends locaux qui opposent nos pays et
nous comprendrions enfin une fois pour toutes que nous
appartenons vraiment tous ensemble, ici- bas sur terre, à une
seule et même humanité! Or, je ne crois pas qu’il nous faille
attendre l’arrivée d’aliénigènes menaçants...»

Que dire, maintenant, de cet autre passage tiré de son


discours à la 42e Assemblée générale des Nations unies le
21 septembre 1987:

12
«Nous sommes tellement obsédés par nos antagonismes du
moment que nous ne songeons presque jamais aux puissants
liens qui unissent tous les membres de l’humanité. Peut-être y
penserions-nous davantage si nous étions exposés à une
menace extra-terrestre. Il m’arrive, à l’occasion, de méditer là-
dessus et de contempler avec quelle promptitude nous
mettrions fin à nos conflits internationaux pour défendre notre
existence face à un ennemi commun. Or, je vous demande un
peu, cette force étrangère n’est-elle pas déjà infiltrée parmi
nous? Y a-t-il rien de plus étranger, en effet, aux aspirations
universelles de nos peuples que la guerre et la menace qu’elle
représente pour la survie même de l’humanité?...»

Ronald Reagan aurait-il eu vent de ce qui se prépare d’ici


les cinq prochaines années?

13
TAXINOMIE GÉNÉRALE DES
ALIÉNIGÈNES

Il a été dénombré à ce jour une quarantaine de races


d’aliénigènes. La nomenclature qui suit décrit celles qui
fréquentent le plus souvent notre planète.

Les Grands Blonds

Semblables aux êtres humains, ils ont les cheveux blonds


et les yeux bleus. Ils ne briseront pas la loi de non-
ingérence pour nous venir en aide; ils interviendront
seulement si les activités des Petits Gris risquent
d’affecter d’autres parties de l’univers.

Les Grands Blonds se répartissent en deux types selon le


mode de transmission de leur pensée. Les uns, comme
nous, font usage de la parole pour s’exprimer tandis que
les autres peuvent communiquer directement entre eux
par télépathie. S’ils sont attaqués ou menacés, les
premiers riposteront avec violence, mais les seconds
réagiront pacifiquement.

Les Grands Blonds ne semblent jamais vieillir. Ils


conservent perpétuellement l’apparence d’un homme ou

14
d’une femme de 27 à 35 ans. Dans les siècles anciens, ils
ont quelquefois été confondus avec les anges.

Les géants

Alliés aux Grands Blonds, ils ont aussi la même


apparence que nous mais peuvent mesurer jusqu’à 3 m.

Les êtres interdimensionnels

Foncièrement pacifiques, ils peuvent revêtir une grande


variété de formes.

Les nains velus

Leur taille s’élève à 1,20 m et leur poids à 15 kg environ.


Neutres, ils respectent les formes de vie intelligentes.

Les mini-androïdes

Mesurant de 45 à 75 cm et ayant le teint bleuté, ils ont été


fréquemment aperçus près de Chihuahua au Mexique.

Les clones de type aryen

Créés par les Petits Gris, ils nous ressemblent mais ont la
peau grisâtre et le niveau mental d’un mongolien.

15
Les Petits Gris

La physiologie de cette race est la mieux connue parce


que de nombreux spécimens ont pu être étudiés au début
des années cinquante par suite de l’écrasement de
plusieurs de leurs astronefs. Ils constituent ces «entités
biologiques extra-terrestres» dont l’abréviation est E.B.E.

La taille moyenne de la plupart des individus observés se


situait entre 90 et 115 cm. Selon les standards humains, la
tête était proportionnellement plus grosse par rapport au
corps et les yeux étaient plus éloignés l’un de l’autre, plus
grands, plus creux, plus allongés et légèrement inclinés
vers le haut, de type mongoloïde. On n’a remarqué ni
orifices ni pavillons d’oreilles sur les côtés de la tête. Le
nez était indéfini, laissant à peine voir un ou deux trous
en guise de narines. La bouche se résumait le plus
souvent à une mince fente, et parfois même il n’y en avait
pas du tout, ce qui porte à croire qu’elle ne sert ni à la
communication ni à la manducation.

Le cou était si frêle qu’il était à peine visible lorsque, dans


certains cas, les vêtements étaient très ajustés au col. La
plupart des aliénigènes récupérés étaient chauves,
quoique certains présentaient une petite touffe sur le
sommet du crâne alors que d’autres semblaient avoir une
calotte crânienne en argent. L’absence de canal
respiratoire et d’appareil phonateur laisse supposer chez
eux l’apanage d’une intelligence supérieure et l’exercice
de facultés télépathiques. Cette hypothèse s’est trouvée

16
renforcée par la découverte, dans le lobe frontal droit de
l’un des sujets, d’une ouverture qui recelait un délicat
réseau cristallin suggérant le développement d’un
troisième cerveau.

Les bras étaient minces et longs, s’étendant jusqu’au


niveau des genoux. Les mains ressemblaient à des serres
d’oiseau rapace et étaient dépourvues de pouce. Chacune
était munie de quatre doigts mais, au total des deux
mains, trois doigts étaient nettement plus longs que les
cinq autres, même très longs chez certains individus et
beaucoup plus courts chez d’autres.

Il n’a été fourni aucune description détaillée des jambes


et des pieds, si ce n’est qu’ils étaient très peu développés.
Les pathologistes ont indiqué que cette atrophie des
membres inférieurs, liée à l’existence de palmures
interdigitales dans la majorité des cas, était le propre des
espèces adaptées à la vie aquatique.

La plupart des observateurs ont noté que la peau était


grise, parfois teintée d’une nuance beige, ocre ou rosée.
L’absence de phallus et d’utérus confirmerait la thèse que
cette espèce, n’ayant pas la faculté de se reproduire
génitalement, doive recourir au clonage pour se
perpétuer, comme certains informateurs l’ont mentionné.
Ceci expliquerait donc le fait que ces aliénigènes
présentaient tous des caractéristiques raciales et
biologiques identiques, comme s’ils étaient formés dans

17
un même moule. En outre, ce n’est pas du sang qui
circulait en eux, mais un liquide grisâtre.

Les Petits Gris se divisent en trois types:

Type 1:
Ils vénèrent la technologie et ne nous respectent guère.
Ce type d’êtres a été popularisé par Whitley Streiber dans
son récit Communion.

Type 2:
Ils ont une allure générale qui s’apparente au type 1,
quoique leur visage soit légèrement différent, de même
que la disposition de leurs doigts. Plus raffinés que les
Petits Gris de type 1, ils font preuve d’un certain degré de
bon sens et sont quelque peu passifs. Nous ne savons pas
s’ils ont besoin de se nourrir des mêmes sécrétions que
ceux du type 1.

Type 3:
Ils présentent les mêmes caractéristiques fondamentales
mais occupent une position subalterne face aux deux
autres types.

Les Hommes en noir

Tout bien considéré, le phénomène ovni a plutôt pris des


allures de cirque depuis quelque temps, et Tune des
attractions les plus intrigantes et les plus controversées

18
nous en est certainement fournie par ces acteurs de
coulisse que sont les mystifiants Hommes en noir. Les
témoignages de leurs visites attisent fortement la
suggestibilité de l’imaginaire collectif. On se représente
de mystérieux personnages aux vêtements sombres qui
cherchent à réduire au silence les témoins d’ovnis. Or, je
puis confirmer ce fait puisqu’ils m’ont effectivement
rendu visite, et pas seulement à moi mais aussi à d’autres
personnes que je connais.

Le scénario habituel est le suivant. Quelqu’un voit un


ovni ou vit une expérience associée au phénomène. Peu
après, il reçoit la visite d’un ou de plusieurs hommes à
l’apparence insolite qui lui relatent son expérience dans
le menu détail, alors même qu’il n’en a glissé mot à
personne par crainte du ridicule ou pour toute autre
raison. Ils le mettent en garde de ne pas raconter son
histoire à la volée, allant même parfois jusqu’à le
menacer personnellement, tantôt à mots couverts, tantôt
sans détour. Par un moyen ou un autre, ils effectuent, s’il
y a lieu, la saisie de toutes les preuves. Quelquefois, ils se
présentent sans motif valable et font à peine allusion aux
ovnis, si tant est qu’ils en parlent. Mais, dans tous les cas,
ils restent fidèles à leur image.

La conception classique des Hommes en noir est celle


d’individus sans âge et de taille moyenne, entièrement de
noir vêtus, toujours coiffés d’un chapeau et portant
fréquemment un chandail à col roulé. Leur apparence est
surtout décrite comme «étrange» ou «insolite». Ils parlent

19
d’une voix monotone et sans âme, «comme des
machines». Ils ont le teint foncé, les pommettes saillantes,
les lèvres minces, le menton pointu et les yeux
légèrement inclinés vers le haut, avec des pupilles
verticales, comme les chats. Il faut toutefois préciser que
quelques-uns ont été rapportés avec le teint pâle et la
peau grisâtre, et certains avec les cheveux blonds. Quant
aux autres caractéristiques, elles demeurent les mêmes.
Leur comportement généralement mécanique leur a valu
d’être quelquefois comparés à des robots ou à des
androïdes.

Les prétextes qu’ils invoquent pour justifier leurs


intrusions sont souvent absurdes. Ils s’introduisent à titre
de vendeurs itinérants, de techniciens pour la compagnie
de téléphone ou de représentants pour des organismes
quelconques, officiels ou non. Ils se déplacent
habituellement dans de grosses voitures de luxe — des
Buick, des Lincoln, parfois des Cadillac — toujours
noires, évidemment. La nuit, ils circulent tous feux
éteints, à l’exception d’une lueur blafarde de teinte
pourpre ou verdâtre qui éclaire l’intérieur de ces
automobiles dont les portières affichent parfois des
insignes inconnus et dont les plaques portent une
immatriculation impossible à identifier ou à retracer.

Certains de ces «bonshommes» ont maintes fois révélé


des aspects d’eux-mêmes fort curieux, tel ce visiteur à la
carrure exceptionnelle qui s’était rendu au domicile d’un
homme d’affaires de Wildwood au New Jersey. Quand il

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s’était assis, la jambe de son pantalon s’était relevée en
laissant apparaître un fil vert greffé à la peau et courant
le long de la jambe. Dans un autre cas, des Hommes en
noir se tenaient aux abords d’un champ couvert de boue
à la suite d’une averse; leurs souliers luisants étaient
pourtant exempts de toute trace de saleté. Ailleurs
encore, par des froids mordants, ils surgissaient de nulle
part, vêtus seulement d’un paletot léger.

Leurs chaussures et leurs mallettes semblent toujours


neuves, comme si elles n’avaient jamais servi. Leurs
vêtements seraient confectionnés, semble-t-il, dans un
tissu d’un nouveau genre, étrangement luisant et mince
sans être soyeux.

Il est évident qu’ils n’agissent pas seuls. Ils auraient


apparemment des complices au sein des grandes sociétés
nationales comme la poste et le téléphone. Les chercheurs
et les témoins remarquent qu’une quantité anormale de
leur courrier est égarée et qu’ils sont souvent
incommodés par des appels importuns dont les auteurs
sont plutôt bizarres, avec des voix inhumaines, à la
sonorité métallique. À force de percevoir des bruits
inhabituels, chaque fois qu’ils font référence aux ovnis, et
d’entendre des voix qui interfèrent au beau milieu de
leurs conversations téléphoniques, ils en sont venus à
soupçonner que leurs lignes étaient placées sur table
d’écoute.

21
Selon toute vraisemblance, nous avons affaire à des
individus dont le rôle est indéniablement lié, d’une
manière directe et définie, aux ovnis eux-mêmes ou à la
source de ces objets. Néanmoins, ces mêmes hommes
semblent parvenir à se fondre avec discrétion dans le
cadre même de nos existences quotidiennes.

La première fois où Ton a fait mention des Hommes en


noir remonte à l’incident de l’île Maury en 1947. Ils
avaient été aperçus près d’un endroit où des débris
avaient été éjectés d’un appareil en forme de disque. Peu
après, des fonctionnaires avaient donné ordre de charger
ces débris à bord d’un bombardier. Or, celui-ci s’écrasa
au décollage!

J’ai rassemblé quelques éléments qui illustrent un peu


l’aspect insolite de certains incidents où entrent en scène
les Hommes en noir:

— un vétéran de l’Armée de l’air est interrogé par


des Hommes en noir après avoir appris le contenu de
documents classés secrets par la N.A.S.A.;
— un adolescent se voit saisir des photographies
d’ovnis prises au téléobjectif et subit d’âpres menaces de
la part des Hommes en noir;
— des gens voient des Hommes en noir quitter le hall
du Département d’État américain en y laissant un objet
de fabrication mystérieuse;
— des Hommes en noir réduisent des témoins au
silence en tant qu’officiers de l’aviation militaire;

22
— un Homme en noir essaie d’acheter du Coca-Cola
avant les heures d’ouverture et chante aux oiseaux
perchés dans les arbres;
— un Homme en noir désintègre une pièce de
monnaie placée dans la main d’un témoin et le menace
d’en faire autant avec son coeur s’il raconte ce qu’il a vu.

On ne saurait parler des Hommes en noir sans


mentionner le nom de John Keel, sans doute l’écrivain le
plus prolifique sur le sujet. Il avance l’hypothèse que les
ovnis feraient partie intégrante de notre propre
environnement mais surgiraient d’un autre continuum
espace-temps. La plupart de ces phénomènes seraient
d’ordre psychique ou psychologique plutôt que
physique. Quant à moi, je ne définirais pas la question
tout à fait de cette manière, mais il est certain que ces
deux composantes y tiennent un rôle important.

Des aliénigènes miniatures

Dans l’innombrable lot d’informations qui s’est amoncelé


relativement au phénomène ovni, une grande quantité a
été négligée ou simplement ignorée, et les publications
spécialisées y font rarement référence, sans doute parce
qu’elles ne veulent pas mettre leur crédibilité en cause,
car ces descriptions semblent sortir tout droit des contes
de fées. Dans ce lot, néanmoins, apparaissent des
centaines de témoignages concernant tous un même type

23
d’aliénigènes. Il s’agit de personnages minuscules qui
font penser aux farfadets et aux lutins.

En plus des effets secondaires habituellement décelés


dans la plupart des cas «conventionnels», les témoins de
ce genre particulier de visites subissent d’autres
désagréments, parmi lesquels des conjonctivites, une
paralysie temporaire et de l’amnésie. J. Russell Jenkins a
étudié, entre autres, un cas survenu à la fin du mois
d’août 1965, dans lequel une citoyenne de Seattle, dans
l’État de Washington, après s’être réveillée vers deux
heures de la nuit, s’était rendu compte qu’elle ne pouvait
plus bouger ni émettre un son.

Aussitôt après, par la fenêtre ouverte était entré un objet


gris terne de la grosseur d’un ballon de rugby. Cet
astronef miniature flotta doucement vers la descente de
lit, puis déploya trois pieds et se posa délicatement sur le
sol de la chambre. Il déroula ensuite un petit escalier, que
descendirent bientôt cinq ou six êtres minuscules vêtus
d’une combinaison moulante. Ils s’affairèrent quelque
temps à de menus ajustements sur leur appareil avant de
remonter à bord et de s’envoler par où ils étaient arrivés.
C’est alors seulement que la dame put retrouver l’usage
de ses membres et de la parole.

Vous comprenez sans doute, maintenant, pourquoi de


tels récits sont très rarement publiés ailleurs que dans les
ouvrages occultes. Néanmoins, si nous tenons à faire
toute la lumière sur la question extranéenne, nous ne

24
pouvons pas nous permettre de négliger l’un ou l’autre
aspect sous prétexte qu’il nous semble invraisemblable,
et nous ne pourrons jamais connaître la vérité en nous
limitant aux seuls phénomènes que notre raison peut
accepter ou que nos émotions peuvent supporter.

25
MUTILATIONS D’ANIMAUX

Chronologie générale

Au milieu de Tannée 1963, une série d’attaques contre du


bétail a été signalée dans le comté de Haskell au Texas.
Un cas typique fut ce boeuf Angus que Ton retrouva avec
la gorge tranchée et une blessure circulaire à l’estomac,
d’environ 15 cm de diamètre. Les citoyens attribuèrent
ces assauts à une quelconque bête sauvage, une sorte de
«loup-garou», et, comme celle-ci réitéra ses razzias un
peu partout dans le comté, la créature assoiffée de sang
prit bientôt des proportions quelque peu mythiques et se
vit affublée d’un sobriquet destiné à lui rester: le Haskell
Rascal (le «gredin de Haskell»).

Des assauts du même genre furent sporadiquement


rapportés durant une dizaine d’années. Le plus célèbre
des rares comptes rendus de ce que l’on décrivait parfois
en termes de «mutilations» concerna Snippy, un cheval
du sud du Colorado qui fut ainsi abattu en 1967. La
presse mondiale couvrit l’événement et la commission
Condon institua une enquête parce que des témoins
avaient signalé la présence d’un ovni dans la même
région au moment du massacre.

26
C’est en 1973 que l’actuelle vague de mutilations
d’animaux a véritablement commencé à déferler. Cette
année correspond à la période qu’il est généralement
convenu de considérer comme la dernière attaque
concertée de la part des ovnis, quoiqu’il soit justifié de
mettre en doute cette affirmation si l’on tient compte des
événements qui surviendront deux ans plus tard.

En 1973 et 1974, la majorité des cas classiques de


mutilations sont réputés provenir de la région centrale
des États-Unis.

En 1975, un massacre sans précédent s’étend aux deux


tiers de l’Ouest américain. Les comptes rendus, qui
atteignent alors un sommet, mentionnent aussi la
présence d’ovnis et d’hélicoptères banalisés.

En 1978, les assauts augmentent.

En 1979, de nombreuses mutilations de bétail sont


rapportées sur le territoire canadien, particulièrement en
Alberta et en Saskatchewan, et continuent de survenir
aux États-Unis.

En 1980, leur nombre s’accroît aux États-Unis. Depuis


cette date, les mutilations semblent moins fréquentes,
mais cette baisse apparente s’explique en partie par la
répugnance de plus en plus marquée des fermiers et des
éleveurs à les signaler. Ces massacres n’ont toutefois pas
cessé. Plus de dix mille bêtes ont été tuées aux États-Unis

27
seulement, et le même scénario se répète partout dans le
monde.

Si l’on veut démontrer que ces mutilations résultent


d’une opération systématique, il nous faut d’abord établir
que certains facteurs liés aux actes eux-mêmes ont été
dirigés intentionnellement. Or, l’ablation d’organes
externes et internes et leur subtilisation ont été
méthodiquement pratiquées sur des milliers d’animaux
depuis 1960, et ce principalement sur du gros bétail.
L’inquiétante précision de ces résections laisse supposer
le recours à des techniques et à des équipements
hautement sophistiqués. S’ajoutant à la quantité et à la
constance des interventions, l’apparente désinvolture
avec laquelle les carcasses sont abandonnées témoigne de
l’outrecuidance, voire de l’arrogance, des mutilateurs,
comme si ces derniers jouissaient d’une pleine liberté
d’action dont ils pouvaient se prévaloir impunément
dans la poursuite de leurs opérations.

De mystérieux hélicoptères

En étudiant minutieusement la question, j’ai découvert


un détail des plus intéressants concernant un phénomène
dont la persistance permet d’écarter l’hypothèse d’une
simple coïncidence. Il s’agit de mystérieux hélicoptères
ayant été aperçus en train de survoler la région des
mutilations au moment même où celles-ci étaient
constatées. Le plus souvent, ces appareils ne portent

28
aucun signe d’identification ou parfois les inscriptions
ont été repeintes. On signale les voir fréquemment voler
à des altitudes inhabituelles sans respecter les normes
réglementaires de sécurité. On remarque aussi qu’ils
s’esquivent dès qu’ils se savent repérés tant par un civil
que par un agent de la paix. Certains témoins oculaires
relatent même avoir été victimes d’une attitude agressive
de la part de ces équipages qui les prenaient en chasse en
planant au-dessus d’eux avant de les «engourdir» ou, pis
encore, d’ouvrir le feu.

Quelques hélicoptères ont été surpris alors qu’ils


effectuaient des vols stationnaires au-dessus des
troupeaux. Ils prenaient la fuite en laissant derrière eux le
cadavre mutilé d’une bête. Il est généralement possible
de les apercevoir dans les jours qui précèdent ou qui
suivent une mutilation.

Cet exposé sur les mystérieux hélicoptères a simplement


pour but de démontrer que cet aspect du problème
mérite examen. Depuis déjà de nombreuses années, on
rapporte l’existence de ces hélicoptères banalisés aux
caractéristiques étranges. Ils volent à très basse altitude et
le bourdonnement des hélices est imperceptible de loin.
En outre, lorsqu’ils se rapprochent, ce bruit paraît
artificiel.

Ce n’est toutefois pas en liaison avec les mutilations


d’animaux qu’ils ont d’abord été mis en lumière. Ils
étaient alors associés à un phénomène encore plus

29
répandu, celui des «avions fantômes» à ailes fixes. Ils
avaient même été vus, dans plusieurs pays, à l’intérieur
de zones parcourues par les ovnis. Selon certains
comptes rendus parmi les plus intéressants, ces
mystérieux hélicoptères apparaissaient en même temps
que les ovnis ou aussitôt après leur passage.

Le cas le plus pertinent qui me vient à l’esprit — et ce


n’est certainement pas un cas isolé — est celui que Virgil
Armstrong décrit dans sa conférence sur «ce que la
N.A.S.A. ne nous a pas dit à propos de la Lune», dans
laquelle il effleure la question des hélicoptères et des
ovnis.

Armstrong relate une mésaventure qu’il a vécue avec des


amis. L’un d’eux avait mis au point un appareil spécial
en vue d’obtenir de meilleures photographies d’ovnis.
L’appareil était monté sur un canon à laser. Le principe
consistait à émettre le rayon en direction d’un éventuel
ovni dans l’espoir que le jet de lumière l’amènerait à
s’immobiliser. C’est alors qu’il pourrait prendre, tout à
son aise, des photos de qualité.

Peu après ils se rendirent dans le désert et y aperçurent


effectivement un ovni. Le laser ayant produit l’effet
escompté, le disque s’arrêta en flottant au-dessus du sol.
Ils eurent ainsi le loisir de prendre quantité de bonnes
photos avant que l’astronef ne s’éloigne.

30
À peine quelques minutes plus tard, ils entendirent le
roulement typique d’une escadrille d’hélicoptères qui se
rapprochait. Ces derniers atterrirent en formation
stratégique autour du groupe de chercheurs. Il en surgit
aussitôt un peloton de Bérets noirs, ce corps de l’Armée
de l’air chargé d’assurer la sécurité stratégique. Le
capitaine en chef s’avança en leur demandant la raison de
leur présence à cet endroit. Le responsable du groupe
répondit sur un ton ironique: «Nous sommes ici pour
photographier des objets volants. D’ailleurs, nous venons
tout juste de prendre de très bonnes photos d’une
soucoupe volante.» Le commandant lui demanda alors
s’il connaissait cette région et, devant sa réponse
négative, ajouta: «Je vous conseille de déguerpir tout de
suite!» Le chef du groupe rétorqua: «De quel droit nous
ordonnez-vous de partir d’ici ? S’agit-il d’une zone
gouvernementale?» Le capitaine des Bérets noirs
répliqua: «C’est en effet la base militaire d’Andrews de la
Défense aérienne et, si vous n’êtes pas partis dans dix
minutes, vous serez mis aux arrêts.» Tout en parlant, le
commandant avait ouvert l’appareil- photo et en avait
retiré la pellicule. Le groupe n’eut d’autre choix que
d’obtempérer.

Cette anecdote n’illustre pas seulement la relation entre


hélicoptères et ovnis; elle nous révèle aussi deux
possibilités inquiétantes: ou bien ces disques nous
appartiennent, ou bien nous entretenons des rapports
militaires et gouvernementaux avec ceux qui les pilotent.
(Les hélicoptères dont il est question ici ne correspondent

31
toutefois pas aux énigmatiques appareils mentionnés
plus haut; ils font partie du matériel régulier de l’armée
américaine.)

Un autre cas d’association entre les hélicoptères militaires


et ce genre de disques nous est donné par Wendelle
Stevens dans son livre intitulé UFO Crash at Aztec
(«Écrasement d’un ovni à Aztec»). Il relate un incident
qui s’est produit à proximité de la zone 51, au lac Groom,
sur la base militaire de Nellis de la Défense aérienne,
située au nord de Las Vegas.

Un Amérindien y faisait une excursion en montagne


lorsqu’il perçut un bruit d’hélicoptères. Ceux-ci
diffusaient un avertissement public à tous les citoyens de
la région à l’effet qu’un «dangereux exercice militaire»
était sur le point d’avoir lieu. En retournant à leurs
installations du lac Groom, ils survolèrent, sans le voir,
l’Amérindien qui s’était tapi dans les rochers. Après
quelques instants, celui-ci vit remonter du canyon deux
hélicoptères qui encadraient un disque noir s’élevant
légèrement au-dessus d’eux. Tous trois survolèrent la
montagne, puis les deux appareils militaires firent demi-
tour vers leur base, suivis peu après par le disque.

Les situations qui impliquent des hélicoptères banalisés


semblent plus pernicieuses. À preuve cet événement qui
s’est produit dans le comté de Madison, au Montana,
entre juin et octobre 1976, période durant laquelle on a
dénombré vingt-deux cas de mutilations de bétail. Des

32
rapports provenant de tous les coins du comté faisaient
état de silencieux hélicoptères noirs dépourvus de tout
signe d’identification. À cela s’ajoutait la description de
lumières insolites aperçues dans les airs ou au sol, des
sortes de clignotants ou de balises lumineuses. Il était
aussi question d’avions banalisés, à ailes fixes, ainsi que
de fourgons blancs se trouvant dans des lieux éloignés et
jusque-là inaccessibles.

Un jour, vers la fin de cette période au début de


l’automne, un chasseur venant de Bozeman, au Montana,
se promenait seul dans la région des Red Mountains près
de Norris, aux environs de 15 heures, quand il aperçut un
hélicoptère noir non identifié qui alla se poser derrière
une colline avoisinante. Piqué de curiosité, le chasseur ne
put s’empêcher de gravir le coteau. L’appareil était au sol
depuis un moment déjà et pourtant le moteur roulait
toujours. Notre observateur crut qu’il s’agissait d’un Jet
Ranger Bell. Sept hommes en étaient vraisemblablement
descendus et marchaient maintenant dans sa direction.
Le chasseur s’avança vers eux en les saluant du geste et
de la voix. C’est alors qu’il se rendit compte que tous ces
hommes s’apparentaient au type oriental, avec les yeux
en amande et le teint olivâtre. De plus, ils se mirent à
baragouiner entre eux dans un dialecte étranger. Ils ne
portaient pas d’uniformes mais des vêtements «de tous
les jours». Soudain ils firent volte-face et s’éloignèrent. Le
chasseur se lança à leur poursuite en gesticulant et en
vociférant. Les «Orientaux» pressèrent le pas. Quand il
les eut rejoints à moins de deux mètres, ils se

33
précipitèrent à perdre haleine et s’engouffrèrent dans
l’hélicoptère qui décolla aussitôt.

Lors d’une vague d’observations en Angleterre, il est fait


mention de passagers à l’apparence orientale aperçus
dans un hélicoptère non identifié. Depuis des années ces
personnages aux yeux bridés et à la peau olivâtre sont au
coeur du phénomène ovni. En outre, un nombre
significatif de ces individus mal famés que sont les
«Hommes en noir» ont la même apparence, cependant
qu’ils sont très souvent décrits comme étant maigres,
ayant le teint pâle et portant des verres fumés en raison
de la sensibilité de leurs yeux à la lumière.

Le 8 avril 1983, un journal de Denver, au Colorado,


publia une lettre anonyme dans laquelle l’auteur
prétendait que les mutilations étaient l’oeuvre d’une
section gouvernementale secrète appelée DELTA. Selon
ce correspondant, les animaux servaient à expérimenter
des substances toxiques telles que le cyanure et la dioxine
en vue de mettre au point des armes bactériologiques
contre les citoyens américains. Les hélicoptères noirs
attachés à ce programme serviraient, entre autres, à
transporter de l’héroïne et de la cocaïne. Les bases Delta
consisteraient en installations souterraines aménagées
dans les réserves indiennes. La majeure partie de la flotte
serait stationnée au quartier général des opérations,
lequel serait situé sur la réserve Laguna à une soixantaine
de kilomètres au nord-est d’Albuquerque au Nouveau-
Mexique.

34
Quand l’agent Rommel du F.B.I. institua une enquête au
coût de 50 000 $ relativement aux mutilations
fréquemment rapportées dans une certaine région du
Nouveau-Mexique, celles-ci cessèrent aussitôt.

Hélicoptères et ovnis

À 4 h 30 le matin du 21 août 1975, un shérif pilotait son


avion dans le sud-ouest du Nebraska quand il aperçut un
hélicoptère banalisé. Il le prit en chasse, mais
l’hélicoptère éteignit aussitôt ses feux et disparut. Le
shérif fut intrigué de constater qu’il survolait alors une
base de missiles.

Il n’est pas rare que des ovnis soient signalés dans le


voisinage des sites de lancement de missiles nucléaires.
De plus, après leur passage, on a remarqué que
l’orientation des rampes est souvent modifiée de sorte
que les missiles ne visent plus les mêmes cibles. Parfois
même, ces changements nécessitent le remplacement des
ogives.

Les ovnis semblent avoir la propriété de se rendre


visibles et invisibles à volonté. Ils sont vraisem-
blablement capables de passer d’une dimension à une
autre en se matérialisant et en se dématérialisant. En
outre, ils peuvent «se transformer» au sein d’une même
dimension, comme cet autre hélicoptère qu’un éleveur a
vu se changer en soucoupe volante avant de s’introduire

35
dans un immense vaisseau spatial de plus de cent mètres
de long sur vingt mètres de haut.

Dans le N° 5 de Stigmata (automne-hiver 1978), Tom


Adams propose une série d’hypothèses pour expliquer la
relation entre les mutilations et les hélicoptères. Sur ces
derniers il retient, entre autres, les suivantes:

1) ce sont des ovnis trafiqués de telle sorte qu’ils


soient pris pour des appareils terrestres; ou
2) ce sont des propriétés du gouvernement américain
opérant pour le compte de la Défense nationale, et
a) ils sont directement impliqués dans l’affaire des
mutilations, ou
b) ils ne sont pas impliqués dans cette affaire mais
font enquête à son sujet, ou
c) ils connaissent l’identité et les motifs des
mutilateurs, et cherchent, par leur présence, à détourner
l’attention du public sur la possibilité d’une implication
militaire.

Selon Tom Adams, la réponse pourrait bien résider dans


une combinaison de ces différentes hypothèses. D’autres
ont avancé que ces opérations pourraient faire partie
d’un programme expérimental sur les armes bio-
chimiques ou d’un projet de prospection géophysique
sur les dépôts de pétrole et de minerai, mais j’en doute.

On a un jour trouvé, sur le site d’une mutilation, un


bistouri d’un modèle courant dans l’armée. Étant donné

36
que les disques ont été largement impliqués dans cette
affaire, je suis porté à croire qu’il s’agit là d’une
manoeuvre de diversion.

Certains ovnis peuvent quelquefois atteindre des


proportions gigantesques. Le 22 juin 1980, un appareil de
plus de 15 km de diamètre fut aperçu au-dessus des
gisements pétrolifères du Kuweit. Le 30 juillet 1985, un
ovni semblable volant vers le sud fut signalé par le pilote
d’un chasseur chinois au-dessus de la Mongolie.
L’édition japonaise du Times mentionna l’incident mais
les États-Unis n’y accordèrent aucun intérêt.

Le 14 septembre 1978, un astronef aussi gros qu’un


paquebot transatlantique survola l’Italie et plus
précisément la ville de Rome au cours des deux nuits
suivantes, coïncidence pour le moins insolite si l’on songe
que le pape Jean-Paul I s’est éteint deux semaines plus
tard dans des circonstances plutôt douteuses. Le fait que
les autorités aient refusé l’autopsie tend à confirmer
l’hypothèse voulant que Jean-Paul I ait été assassiné pour
faire échec à son intention de dévoiler le message de
Fatima.

D’autre part, les études de Trevor James Constable ont


démontré que les ovnis présentaient parfois la forme de
cellules vivantes, telles des amibes qui voyageraient dans
l’atmosphère comme les globules se déplacent dans le
sang. Dès lors, n’est-il pas logique de se demander si
certains virus ne seraient pas simplement la

37
matérialisation microdimensionnelle d’organismes
unicellulaires que l’on perçoit macrodimensionnellement
comme étant des ovnis protoplasmiques? Il ne faut pas
oublier que la propension humaine à éviter de faire
franchement face aux faits lorsque ceux-ci s’avèrent
déplaisants constitue peut-être la meilleure façon de
permettre à toutes sortes d’entités parasitaires d’avoir
prise sur nous.

Dans les régions rurales, les apparitions d’ovnis semblent


commencer vers 22 h tandis que, dans les zones
populeuses, elles débutent plus tard, soit entre 2 h et 4 h.
Pour une raison quelconque, le mercredi est le jour de la
semaine où, avec un taux de 20,5%, les vagues d’ovnis se
produisent le plus fréquemment. Or, si ce phénomène
était purement psychologique, je pense bien que la
majorité des cas se rapporterait au samedi plutôt qu’au
mercredi, alors que les gens ont statistiquement tendance
à être davantage sur la route tard le soir. Il y aura
toujours, bien sûr, quelques exceptions pour confirmer la
règle, telle cette vague du mardi 16 août 1966.

Si l’apparition d’ovnis constituait un phénomène fortuit,


n’aurait-on pas réussi depuis longtemps déjà à les filmer
ou à les photographier? Je ne vois qu’une seule
explication plausible au fait qu’ils soient toujours
parvenus à préserver le mystère de leur présence: pour
maîtriser aussi complètement la situation, il faut que ces
entités connaissent parfaitement d’avance tous les
facteurs qui interviendront dans ces incidents.

38
S’il s’agit de phénomènes naturels inconnus, comme
d’aucuns le soutiennent, comment alors expliquer que
ces passages se confinent à l’intérieur de frontières
géopolitiques déterminées?

Les statistiques à cet égard tendraient plutôt à corroborer


les dires de certains contactés à l’effet que les aliénigènes
ont convenu entre eux — et peut-être de concert avec les
gouvernements terrestres — de se partager l’exploitation
de notre planète selon notre propre découpage politique
de la carte mondiale. Voilà qui expliquerait que leur
mode d’exploration soit aussi méthodique. Leur
itinéraire présente le plus souvent la forme d’un triangle
isocèle, mais des milliers d’observations faites le long de
trajectoires apparemment circulaires se suivent
chronologiquement, ce qui donne à penser que les ovnis
procèdent systématiquement de point en point.

Chaque État américain semble compter de deux à dix


«fenêtres», des zones où les ovnis apparaissent
régulièrement année après année et autour desquelles ils
se déploient dans un rayon de deux à trois cents
kilomètres. Des centaines de ces fenêtres sont
disséminées à l’intérieur d’un immense cercle qui s’étend
des Territoires du Nord-Ouest jusqu’au centre des États-
Unis. Un autre cercle est focalisé dans le golfe du
Mexique et englobe le Mexique, le Texas et les États du
centre sud. Il est bon de noter que plusieurs fenêtres
correspondent à des zones de déviation magnétique et
que le plus haut promontoire y sert de point de

39
ralliement des ovnis1. C’est habituellement là qu’ils se
rendent visibles avant d’entreprendre leur ronde
d’exploration, au bout de laquelle ils disparaissent à
nouveau.

Nous savons que les ondes visibles à l’oeil nu n’occupent


qu’une étroite bande dans le spectre électromagnétique.
Il est tout à fait probable que les ovnis se manifestent à
des fréquences supérieures à l’ultraviolet et inférieures à
l’infrarouge. Cependant, lorsqu’ils se stabilisent dans le
champ visible de notre dimension, ils semblent briller
d’un éclat blanc, car ils intègrent alors les fréquences de
toutes les couleurs prismatiques, dont la composition
résulte en lumière blanche. Par contre, dès qu’ils veulent
effectuer des changements de direction, par exemple, ils
doivent opérer une modification de fréquence qui se
répercute aussitôt en une variété de couleurs.

Ce n’est sûrement pas sans raison si, dans le rapport XIV


du projet Blue Book («Livre bleu»), le terme
«électromagnétique» a été remplacé par l’épithète
«inconnu» pour décrire la majorité des cas où il était fait
allusion à ce phénomène. Cette précaution tend à
confirmer l’hypothèse d’une réalité à plusieurs niveaux

-------
1. Ce commentaire n’est pas sans nous rappeler notre Mont St
Hilaire, qui domine la vallée du Richelieu à quelques kilomètres au
Sud de Montréal.

40
et, chose certaine, nous n’avons pas affaire à des visiteurs
de hasard mais à des êtres qui agissent, au contraire, avec
des intentions fort précises. Dans cet ordre d’idées, les
mutilations d’animaux représentent bien l’une des
constantes matérielles dont le cadre de référence a été le
plus stable depuis la première fois, en avril 1897, alors
que plusieurs témoins avaient assisté à l’enlèvement d’un
veau appartenant à Alexander Hamilton.

Déviations géomagnétiques et cycles lunaires

Un certain Lew Tery s’est penché sur la relation entre le


phénomène ovni et les anomalies géomagnétiques. L’idée
n’est pas neuve, mais ses découvertes valent d’être
mentionnées ici. Quoi qu’il en soit, je vous en laisse juge.

Monsieur Tery se procura, au Bureau des relevés


géologiques des États-Unis, des cartes illustrant les
déviations géomagnétiques et gravitationnelles.
L’examen lui révéla aussitôt une relation évidente entre
les ovnis et certaines régions. Après avoir donné une
conférence sur le sujet en Arizona, il fut harcelé par des
agents du F.B.I. parce que, selon eux, il s’aventurait dans
un domaine «très délicat». Monsieur Tery comprit
l’allusion et évita dorénavant d’en parler publiquement
en détail.

Les deux types de cartes indiquent les champs de force


fondamentaux ainsi que le degré de chacun selon les

41
régions. Il est intéressant de noter que les zones
correspondant à des maximums et des minimums
présentent les caractéristiques suivantes:

a) toutes sont fréquemment visitées par les ovnis;


b) toutes sont situées soit sur des réserves indiennes,
soit sur des terrains du gouvernement, soit sur des
emplacements que celui-ci est en voie d’acquérir;
c) la plupart, et surtout là où plusieurs sont
regroupées, sont susceptibles d’être des bases ou
sont historiquement considérées comme des zones
de mutilations et d’enlèvements.

Non satisfait de ces premières conclusions, qui ne


manquent déjà pas d’intérêt, monsieur Tery poussa plus
avant ses observations. Une recherche assidue le
conduisit à établir des paramètres spatio-temporels des
apparitions d’ovnis, ainsi que des mutilations et des
enlèvements signalés dans ces zones, au regard des
cycles lunaires. C’est ainsi qu’il parvint à conclure que
ces phénomènes surviennent plus fréquemment:

a) à la nouvelle lune ou dans les deux jours qui la


précèdent;
b) à la pleine lune ou dans les deux jours qui la
précèdent;
c) au périgée de la Lune — son point le plus près de
la Terre — ou dans les deux jours qui le précèdent.

42
Aucune raison concrète ne semble avoir été trouvée pour
expliquer la coïncidence de ces événements dans le
temps, mais le fait n’en est pas moins véridique. Aussi
sommes-nous en droit de prétendre sérieusement à la
théorie des bases lunaires dont certains chercheurs nous
ont certifié l’existence.

Un appareil antigravitationnel

Quand je songe, d’autre part, aux prodigieuses


possibilités que représenterait l’étude des phénomènes
électromagnétiques pour l’avancement de la
connaissance humaine, je suis stupéfié de voir qu’on ne
s’intéresse pas davantage à certaines découvertes dans
les milieux scientifiques officiels. Car, enfin, comment ne
pas être impressionné par l’éclatant résultat d’une
expérience comme celle qui suit, alors qu’un simple
amateur a réussi avec brio à mettre en application les
principes apparemment complexes de théories aussi
hermétiques que celle de la relativité d’Albert Einstein ou
celle de la réalité des mondes suprasensibles de Rudolf
Steiner, et est parvenu à en donner une preuve concrète
en démontrant qu’il suffit de provoquer une tension
infinitésimale dans les forces «éthériques» de l’espace
pour que celles-ci produisent en retour, sur le plan
physique, des effets littéralement incommensurables?

Monsieur J.R. Searl, que j’ai le bonheur de compter parmi


mes amis, habite en Angleterre. En 1949, pendant qu’il

43
travaillait pour la Commission des Midlands comme
simple assembleur d’appareils électroniques, il
développa une véritable passion pour l’étude des
phénomènes électriques. N’ayant pour toute formation
officielle que les aptitudes requises pour exercer son
métier, il aborda la question avec la liberté des
autodidactes, dont la vision n’est pas limitée par les
oeillères qu’une éducation spécialisée finit trop souvent
par imposer.

Il assura donc son propre apprentissage en étudiant le


mécanisme des génératrices et des moteurs électriques, et
constata bientôt que le mouvement rotatif des pièces de
métal engendrait une faible force électromotrice dont la
polarité négative tendait à s’éloigner de l’axe de rotation
tandis que la polarité positive cherchait à s’en approcher.
En 1950, il poursuivit ses recherches en se servant d’une
dynamo rotative composée de bagues collectrices et, à
l’aide d’un conventionnel appareil de mesure électrique,
il enregistra la force électromotrice de faible intensité
qu’elle générait. Ayant remarqué que ses cheveux avaient
tendance à se hérisser lorsqu’il se tenait à proximité de la
dynamo en mouvement, il en déduisit que des électrons
libres, de charge négative, produisait un champ de force
centrifuge alors que l’électricité statique du métal
engendrait un champ de force centripète. Il décida alors
de construire une génératrice fonctionnant sur ce
principe.

44
Il acheva, dès 1952, la fabrication de sa première
magnéto, d’un diamètre de un mètre. Le rotor était
constitué d’un disque segmenté qui, en tournant,
transmettait l’énergie à un stator périphérique formé
d’électroaimants, lesquels contribuaient à produire la
force électromotrice. Avec l’aide d’un ami, monsieur
Searl transporta son appareil dans un champ et le mit en
marche au moyen d’un petit moteur. Comme prévu, sa
génératrice produisit de l’électricité, mais à un taux qui
dépassa largement ses attentes. À une vitesse
relativement basse, l’énergie potentielle était de l’ordre
de 100 000 volts, valeur estimée d’après l’électrisation des
objets environnants.

C’est alors qu’il se produisit un phénomène tout à fait


inattendu. Le rotor se mit à accélérer, puis l’appareil
commença à s’élever de terre, rompit le cordon
d’alimentation qui le rattachait au moteur et continua de
grimper jusqu’à une altitude de quinze à vingt mètres, à
laquelle il se stabilisa quelque temps. L’effluve rosé de
l’effet couronne indiquait que l’air ambiant se trouvait
ionisé à une pression atmosphérique réduite à moins de
0,1 Pa . Mais l’effet secondaire le plus étonnant concernait
les récepteurs radiophoniques de la localité, qui se mirent
tous en marche automatiquement. Finalement, le rotor de
la génératrice s’emballa à une vitesse fantastique et
l’appareil «tomba» dans l’espace comme si la gravitation
terrestre était inversée.

45
Depuis lors, monsieur Searl en a fabriqué une dizaine
d’autres, mais il en a perdu plusieurs de la même
manière avant d’arriver à en contrôler quelques-uns.
Certains mesuraient près de quatre mètres de diamètre,
et il en a construit deux d’environ dix mètres.

Aussitôt que la génératrice franchit un certain seuil


d’énergie potentielle, estimé ici à quelque dix billions de
volts (1012 V), la puissance fournie se met à dépasser
celle qui est absorbée et continue de monter vers un
niveau virtuellement illimité. Les mesures que nous en
avons prises la situaient aux alentours de dix à dix mille
billions de watts (1012 à 1015 W). À ce niveau de
puissance, la génératrice et toutes ses composantes
paraissent s’affranchir de la force d’inertie; mais, en se
libérant de l’attraction terrestre, elles semblent aussi
attirer à elles des morceaux de matière puisqu’elles ont
tendance, en s’élevant, à arracher des mottes de gazon.

En dernière analyse, il y a tout lieu de croire que la


génératrice provoque une tension dans l’espace qui
l’entoure. L’effort fourni par l’espace pour abaisser cette
tension se manifeste sous la forme d’un champ
magnétique dont l’énergie est absorbée à nouveau par la
génératrice qui, ainsi alimentée, fournit encore plus de
tension à l’espace environnant, lequel réagit par un
accroissement du champ magnétique qui, à son tour,
relance la génératrice dans une interaction sans fin,
créant par le fait même une sorte de mouvement
perpétuel. Ce processus démontre à l’évidence que, de la

46
quantité déjà très minime de tissu spatial qui traverse
l’appareil, seule une infime proportion est convertie en
énergie.

Plus récemment, en 1987, mon ami monsieur Searl a eu


maille à partir avec la Commission des services publics
parce qu’il avait réussi à mettre au point sa propre
génératrice autonome. Les autorités craignaient
évidemment que la nouvelle de son invention ne fasse
boule de neige et finisse par constituer une menace à leur
monopole, quand bien même il ne possédait qu’une
modeste maison. Pour éviter leurs tracasseries, il
déménagea, tout simplement, et s’installa à Birmingham
où il vit depuis... sous un nom d’emprunt.

47
L’INVASION

La narration de ces événements n’a été jusqu’ici qu’une


entrée en matière. Nous pouvons maintenant passer à la
révélation des véritables mobiles dans l’affaire des
mutilations, c’est-à-dire l’acquisition, par des «entités
biologiques extra-terrestres» (E.B.E.), de tissus vivants
destinés à leur usage personnel. Pour faire la lumière sur
ces interventions, il nous faut d’abord établir une
séquence logique au regard de ce que nous savons
aujourd’hui et mettre au jour une réalité qui n’a pourtant
cessé de se manifester juste sous nos yeux, à savoir que
des êtres humains et extranéens entretiennent d’étroites
relations réciproques.

Point de vue d’un Grand Blond


sur l’invasion des Petits Gris

En octobre 1987, l’ufologue George Andrews réussit, par


l’entremise d’une Californienne dotée de pouvoirs
psychiques, à entrer en communication avec un Grand
Blond qui avait réussi à échapper à l’emprise des Petits
Gris et, ce faisant, à préserver son pouvoir de voyager

48
dans l’espace-temps. Voici quelques-uns de ses
commentaires:

«Si vous vous apprêtiez à envahir une civilisation


étrangère, vous ne le feriez sans doute pas en déployant
une armada d’aéronefs qui sillonneraient le ciel au
risque d’être abattus — ce sont les êtres moins évolués
qui ont recours à ce genre de tactique. Au contraire,
vous ne feriez que suggérer votre présence et, en semant
ainsi le doute, vous produiriez une telle confusion
parmi les assiégés que chacun finirait par ne plus croire
en personne ni en rien.

«Les Petits Gris sont d’insidieux faux frères. Ils ont


déjà fait (envers nous) exactement la même chose qu’ils
font ici (envers vous). Vous n’êtes pas sur le point
d’être envahis ni même en train de l’être; l’invasion a
déjà eu lieu, et elle en est au stade final.

«Comment procéderiez-vous? [Il décrit ici le plan de


nettoyage des Petits Gris depuis les débuts,] Vous iriez
d’abord dans les organismes secrets. Aux États-Unis,
par exemple, vous infiltreriez la C.I.A. et, en U.R.S.S.,
le K.G.B. Vous feriez en sorte de diriger des agences en
partie ou en totalité.

«Vous créeriez une dissension au sein de la population


en général, les uns s’accrochant à leur certitude d’avoir
vu des ovnis, les autres s’enfonçant obstinément dans
leur incrédulité.

49
«Vous provoqueriez une ridicule et continuelle
mésentente idéologique entre deux superpuissances
comme l’Union soviétique et les États-Unis et, pendant
que ces deux pays se disputeraient constamment le
partage des territoires en envahissant qui l’Iran, qui
l’Afghanistan, et quoi encore... et pendant qu’ils se
perdraient en palabres à savoir qui devrait désamorcer
telle ogive nucléaire et qui telle autre... eh bien! pendant
tout ce temps — mais encore faut-il que vous soyez
dotés de cette faculté! — vous éclateriez de rire.

«Vous vous présenteriez à quelques membres de


groupes adverses (C.I.A. ou MJ-12, par exemple, et
K.G.B.) qui dissimuleraient volontiers votre présence
en se croyant les seuls sur terre à qui vous ayez offert le
privilège d’être dans le secret. Et, comme ces gens vous
convoiteraient, vous pourriez vous appuyer sur leur
propre convoitise pour les piéger dans les deux camps,
tout en comptant sur la bêtise des masses pour les voir
se déchirer mutuellement.

«Pour ce faire, vous apparaîtriez à quelques citoyens de


façon à inciter des factions gouvernementales à les faire
taire. Pendant que vous garderiez ainsi les dirigeants
occupés à les rappeler à Tordre, les masses populaires
en viendraient à se désaffilier d’un gouvernement qui
ne cherche qu’à «leur dissimuler toute information sur
les ovnis». Vous commenceriez à entendre des clameurs
telles que: «Pourquoi refusent-ils de nous croire?... Ne
comprennent-ils pas que ces phénomènes se produisent
réellement?... Nous ne sommes pourtant pas fous!...»

50
«Vous verriez les gouvernants et les citoyens se
quereller sans cesse sur l’existence des ovnis. Vous
sèmeriez des germes d’insatisfaction généralisée en
excitant partout les haines, d’une part entre deux
superpuissances et, d’autre part, entre les gagne-petit et
les nantis — dont la fortune s’accommoderait fort bien
de l’état de crise.

«Vous — sous-entendu les Petits Gris — pourriez


offrir le spectacle d’un ou deux atterrissages de votre
flotte avant la fin du siècle, au moment où vous seriez
assurés de posséder déjà le plein contrôle de la situation.
Vous commenceriez à effectuer des croisements
génétiques dont le rythme augmenterait progres-
sivement au fil des générations.

«Vous appâteriez le gouvernement avec un gros


hameçon — tel le programme de la Guerre des Étoiles
— et taquineriez les chercheurs soviétiques avec un
dispositif au laser mille fois plus raffiné que tous ceux
qu’ils auraient pu inventer. Et ce, toujours avec la
même subtilité, à la lisière de la conscience, de sorte que
les ovnis ne paraissent pas tout à fait invraisemblables
mais défiant tout de même le bon sens. Vous vous
arrangeriez pour qu’on en parle timidement et qu’à la
rigueur le phénomène semble suffisamment insensé
pour que personne ne veuille y croire. À la limite, vous
— les envahisseurs — déchaîneriez un tel fanatisme
que la vie même des contactés serait mise à prix par la
C.I.A. de peur que ne soient divulguées les transactions

51
que celle-ci effectue déjà avec les mêmes forces occultes
dont les sujets sont précisément victimes.

«D’ici cent ou deux cents ans peut-être, par suite des


mélanges raciaux que les Petits Gris auront réalisés,
vous verrez déambuler parmi vous des créatures
hybrides formées à partir de votre propre race mêlée à la
leur. Pour l’instant, tout ce qui bouge autour de vous
est revêtu de votre apparence pour éviter de causer une
panique générale. C’est tellement plus simple!

«Tout individu qui vit des expériences avec les Petits


Gris sera en brouille avec le gouvernement et, qui plus
est, la planète subira des bouleversements complets. Les
tremblements de terre et les soulèvements de la croûte
terrestre se succéderont sans relâche.

«Les Petits Gris se sont infiltrés jusqu’au coeur même


de la C.I.A., laquelle perçoit son interaction avec eux
comme un moyen de conforter son avance
technologique. En outre, ils ont noyauté non seulement
les agences de renseignements, mais aussi les groupes
que ces agences traitent de «bandes de cinglés».

«Une des raisons pour lesquelles vous êtes actuellement


témoins d’une telle quantité et d’une telle variété
d’ovnis est l’arrivée massive de nombreux observateurs
scientifiques provenant d’autres cultures, aux yeux
desquelles la vôtre est d’un extrême intérêt.

52
«Le mal suprême consiste en cette forme masquée de
suffisance psychologique qui conduit un être à adhérer
à un groupement idéologique plutôt qu’à élargir ses
horizons par lui-même. Une fois que vous avez acquis
la croyance d’appartenir à un «groupe spécialement
choisi», vous êtes en voie de perdition. Ces associations,
qui renferment le germe de la destruction de toute
société, minent votre culture et la rendent vulnérable.
Aussi entraîneront-elles du même coup la chute future
des Petits Gris, qui ne voient pas leur erreur, car cette
faiblesse chez vous dont ils tirent avantage constitue
leur propre faiblesse par inhérence. Il est futile d’essayer
de changer un être qui prétend venir des étoiles et qui
s’érige en objet de culte, peu importe qu’il s’agisse d’un
Petit Gris ou d’un membre de la C.I.A. Le changement
devra se faire, mais seulement quand le moment sera
venu, car c’est à l’Esprit d’aider quiconque à se tenir
debout pour dénoncer le mensonge et la fausseté, ce
même Esprit de Vérité qui constituera une épine dans le
pied des Petits Gris et de leurs complices.»

Début de la saga

Cette épopée a vraisemblablement commencé il y a des


milliers d’années mais, pour les besoins de notre exposé,
nous nous en tiendrons ici à des événements plus récents.
En 1947, deux ans après la première explosion nucléaire
réalisée au cours de notre civilisation, survint l’incident
de Mantell, le premier conflit armé entre forces terrestres
et extranéennes à avoir jamais été consigné.

53
L’escarmouche se solda par la perte d’un de nos pilotes.
Il est aujourd’hui évident que notre gouvernement
d’alors ne savait absolument pas comment faire face à la
situation. En 1952, la capitale nationale fut survolée par
des objets en forme de disques. C’est alors que les forces
de sécurité des États-Unis — C.I.A., N.S.A., D.I.A., F.B.I.
— décidèrent d’intervenir en essayant de contrôler la
situation jusqu’à ce qu’ils en connaissent les tenants et les
aboutissants.

C’est à cette époque que le gouvernement institua un


premier groupe de coordination qui allait donner
naissance à MJ-12 (Majority 12 ou Majestic 12) lequel
existe encore de nos jours. Les membres en sont
remplacés «quand ils meurent», à l’exemple du secrétaire
d’État James Forrestal qui, pour s’être indigné de voir de
quelle manière on avait «vendu» les États-Unis durant la
Seconde Guerre mondiale, «fut suicidé» en «se jetant par
la fenêtre de sa chambre d’hôpital» avant même que des
membres de sa parenté aient pu communiquer avec lui.
La plupart de ses proches sont convaincus que son
prétendu suicide est une machination. Il fut remplacé par
le général Walter B. Smith.

En décembre 1947, le projet Sign («Signe») fut mis en


place dans le but de recueillir le plus d’informations
possible sur les ovnis quant à leurs caractéristiques
techniques et leur mission. Par mesure de sécurité, la
liaison entre le projet Sign et le groupe de coordination
fut limitée à deux agents du service des renseignements

54
au Commandement du matériel aérien. Leur rôle
consistait à transmettre certains types d’informations par
l’intermédiaire de filières organisées.

Le projet Sign se métamorphosa pour devenir le projet


Grudge («Rancune») en décembre 1948. Celui-ci donna
naissance à sa contrepartie civile qui porte le nom de
projet Blue Book («Livre bleu»), lequel nous est
forcément plus familier puisqu’il n’est pas caché à la
population. D’ailleurs, seuls les rapports «sans danger»
sont transmis au Blue Book. En 1949, on commença à
élaborer un plan d’urgence qui prévoyait, le cas échéant,
la divulgation de certains secrets au grand public.

Le général George C. Marshall fut chargé d’enquêter sur


l’écrasement d’ovnis à Roswell et à Magdalena en juillet
1947 en vue d’en récupérer les débris. Directeur de la
C.I.A. de mai 1947 à septembre 1950, l’amiral Roscoe H.
Hillenkoetter anima le «Jury de Robertson», dont la
consigne était de diriger les groupes civils de recherche
en ufologie qui commençaient à éclore un peu partout au
pays. Il entra à la N.I.C.A.P. en 1956 et fut élu membre du
conseil. De la position qu’il occupait, il lui était loisible de
tenir lieu de «taupe» pour le compte de MJ-12. De concert
avec son équipe d’experts dissimulés, il put orienter la
N.I.C.A.P. dans la direction qu’il voulait. En réservant à
MJ-12 le contrôle complet sur le «Programme des
soucoupes volantes» et en jetant le voile sur les évidences
physiques, le général Marshall pouvait confortablement
savourer les avantages d’une situation aussi bizarre.

55
C’est ainsi qu’eux-mêmes et leurs successeurs ont pu
berner la majeure partie de l’Occident pendant une
quarantaine d’années. Il leur a suffi de former des
prétendus spécialistes et de les appuyer de leur influence
pour assurer le succès de leur plan jusqu’à maintenant.

Le 3 avril 1947, au lendemain de l’écrasement d’un ovni à


Roswell, on découvrit les débris d’un autre appareil du
même type dans les plaines de Saint Augustine près de
Magdalena, au Nouveau-Mexique. Les six mois suivants
donnèrent lieu à une importante réorganisation des
agences et à une considérable réaffectation de leur
personnel, le tout dans le but d’assurer la discrétion la
plus absolue. La première et véritable raison de telles
mesures de sécurité était l’examen minutieux de ces
astronefs en forme de disques biconvexes en vue de s’en
approprier la technologie.

Les recherches étaient chapeautées par les organismes


suivants:

— le Conseil de recherche et de développement


(R.D.B.);
— Recherche et Développement de la Défense
aérienne (A.F.R.D.);
— le Bureau de recherche de la Marine (C.N.R.);
— le Bureau des renseignements scientifiques de la
C.I.A. (C.I.A.-O.S.I.);
— le Bureau des renseignements scientifiques de la
N.S.A. (N.S.A.-O.S.I.).

56
Pris isolément, aucun de ces organismes n’était censé être
au courant de l’ensemble du programme. Chacun ne
devait en connaître que des aspects, ceux que MJ-12
voulait bien lui laisser savoir. MJ-12 a aussi toujours
exercé son action au sein des diverses associations civiles
de recherche et de renseignements. La C.I.A. et le F.B.I.
sont tous deux manipulés par MJ-12 pour servir les fins
de ce dernier.

L’Agence de sécurité nationale (N.S.A.)

La N.S.A. fut mise sur pied dans le but premier de


protéger le secret entourant la récupération des ovnis;
elle acquit éventuellement le contrôle complet de tous les
services de communications et de renseignements. Ce
contrôle permet aujourd’hui à la N.S.A. d’épier à loisir les
communications privées de tous les citoyens au moyen
de la poste, du téléphone, du télex, du télégramme et,
depuis peu, de la téléinformatique. En fait, la N.S.A. est
actuellement le principal organe de MJ-12 en ce qui a trait
au «Programme des soucoupes volantes», et la
«désinformation» bat son plein dans le domaine de la
recherche ufologique.

Tous les candidats assignés à l’un ou l’autre aspect du


programme sont assermentés. Du moment qu’ils ont
signé leur promesse de respecter les critères de sécurité,
ils sont soumis à une surveillance de tous les instants. Si

57
l’un d’eux, tant militaire que civil, déroge à son serment,
il s’expose aux conséquences suivantes:

1) Recevoir un avertissement verbal accompagné


d’un rappel des clauses de son contrat.
2) Essuyer une réprimande plus sévère, parfois
renforcée de mesures disciplinaires destinées à
l’intimider.
3) Subir des manoeuvres psychologiques dans le but
de provoquer une dépression et, à la rigueur, son
suicide. Le plus souvent, il sera victime d’un
assassinat déguisé en suicide ou en accident.
4) Être «enfermé à l’asile» pour y être «traité» par des
techniques de «déprogrammation» mentale. Il en
sera relâché avec une nouvelle identité et une
personnalité altérée, et ses souvenirs seront confus.
5) Être incarcéré dans des «centres de détention» ad
hoc.
6) Mourir dans des circonstances étranges et
imprévisibles.
7) Être emmené «à l’intérieur» pour y travailler à
«leur» service sous étroite surveillance. Il s’agit le
plus souvent d’installations souterraines fermées
au monde extérieur.

Le même traitement attend tout individu qu’ils jugent


«trop près de la vérité». Les membres de MJ-12, en effet,
sont prêts à tout pour préserver le secret de leur complot.
Mais, comme nous le verrons plus loin, la nature même
de leur pacte se trouvera radicalement remise en

58
question lorsque surviendra un événement que même les
conjurés n’avaient pas prévu: la divulgation de leur
conspiration à un chercheur civil par les aliénigènes eux-
mêmes.

L’Agence centrale de renseignements (C.I.A.)

La C.I.A. joue aussi un rôle prédominant dans cette


affaire, et son action est d’autant facilitée que cette agence
bénéficie de la pleine couverture de l’État pour mener ses
activités clandestines. À cet égard, il est effarant de voir
que l’Acte de protection sur l’identité des services de
renseignements, promulgué en 1981, accorde à tout
citoyen la liberté d’exprimer ouvertement ses opinions
sur n’importe quel sujet, SAUF sur la C.I.A.

Il ne faut pas oublier que l’origine de celle-ci remonte à


l’époque qui suivit immédiatement la Seconde Guerre
mondiale. Son premier directeur, Allan Dulles, de
connivence avec Reinhard Gehlen, en a établi les
fondements en 1947 à partir de la structure même de la
Gestapo nazie, qu’il a transplantée telle quelle aux États-
Unis à l’insu des citoyens américains. Peut-être
comprendrez-vous mieux, maintenant, la raison de
certains gestes symboliques posés par nos chefs d’État.
Vous souvenez-vous, par exemple, de Ronald Reagan
quand, à l’occasion du quarantième anniversaire de la
Seconde Guerre mondiale, il a déposé une couronne
funéraire au pied du cénotaphe érigé à la mémoire des

59
combattants allemands enrôlés dans les sections
d’assaut?

Dans un autre ordre d’idées, il est de plus en plus évident


que John F. Kennedy est tombé sous les feux croisés des
sbires de la C.I.A. et des tueurs à gages de la maffia. Il y a
tout lieu de croire, d’ailleurs, que ces derniers ont préféré
être payés en héroïne plutôt qu’en argent. Or, l’un des
objectifs majeurs des opérations clandestines de la C.I.A.
consiste justement à approvisionner les stocks de
stupéfiants de la maffia, et la prétendue lutte aux
trafiquants de drogue se résume en fait à neutraliser les
barons indépendants — tel Manuel Norriega — dont les
activités représentent une menace au monopole de la
maffia et de la C.I.A.

Le meurtre déguisé en suicide est sans doute la


procédure expéditive la plus exploitée par la C.I.A.
Faisant référence à la panne générale qui avait paralysé la
ville de New York le 13 juillet 1965, le professeur James
E. McDonald reprocha à la Commission fédérale de
l’électricité d’éluder le rôle évident que les ovnis y
avaient tenu, et il osa l’en accuser devant un comité du
Congrès. Le 13 juin 1971, il fut retrouvé mort d’une balle
dans la tête, avec le pistolet à ses côtés.

Dans le cas de Karen Silkwoods, c’est en accident


d’automobile que son meurtre fut camouflé. Morris K.
Jessup mourut aussi dans des circonstances mystérieuses
après avoir fait parvenir un exemplaire de son livre

60
intitulé Case for îhe UFO («Arguments à l’appui du
phénomène ovni») au directeur du Bureau de recherche
navale (O.N.R.) à Washington.

Un incident à la station KNBC

En octobre 1987, il se produisit un incident quelque peu


inusité à la station de télévision KNBC de Los Angeles.
Un certain Gary Stollman surgit dans un studio en
braquant une carabine à air comprimé sur David
Horwitz. De toute évidence, il se croyait seul à détenir
certains renseignements et avait désespérément résolu de
les faire connaître au public. Examinons brièvement
l’essentiel de ses allégations et de ses revendications.

— Son père biologique est en réalité un clone créé par


les aliénigènes avec le concours de la C.I.A.
— La C.I.A. maintient des cliniques de réhabilitation
mentale.
— Les lignes téléphoniques furent coupées durant les
deux jours qui ont suivi son admission à l’hôpital
psychiatrique Rohlman à Cincinnati.
— Un ancien agent de la C.I.A., lors d’une interview
qu’il accorda à la station radiophonique KPFK
devant un auditoire d’étudiants de niveau
collégial, déclara que la C.I.A. avait fait haler dans
le port de New York des chalands infestés de
microbes.

61
— La C.I.A. pourrait bien avoir créé le virus du sida
en vue de décimer la population gay.
— La C.I.A. se méfie des adeptes de l’informatique.
— La C.I.A. a ourdi l’assassinat de John F. Kennedy
et, dans les deux années qui suivirent, a fait
disparaître quelque vingt-deux témoins oculaires.
— L’Armée de l’air devrait rendre publique toute
information relative aux ovnis en général et au
hangar 18, à Wright Patterson, en particulier.
— Une étudiante de Floride soutient que sept de ses
amis ont été «remplacés».
— Des garçons de l’école Optimiste de Pasadena, en
Californie, ont été recrutés par des individus qui
leur ont fourni de fausses cartes d’identité et de
faux certificats de naissance.
— Le Cabinet présidentiel dirige un groupe secret.
— Il existe des êtres dotés du pouvoir de se déplacer
instantanément, de téléporter les personnes et les
objets, de lire dans les pensées et de les diriger, de
transmuter la matière en d’autres formes d’énergie
et, partant, de la manipuler à volonté.

Il termina en réclamant du Congrès qu’il institue une


enquête fédérale et ajouta qu’il n’avait certes pas
l’intention de blesser qui que ce soit puisque sa carabine
n’était même pas chargée.

Un ufologue connu sous le nom de code de MUFON


communiqua avec l’avocat de ce monsieur Stollman en
décembre 1987 pour lui confirmer que son client avait dit

62
vrai dans une large mesure. L’avocat s’est aussitôt
éclipsé.

Les contactés

Les statistiques révèlent que, parmi les victimes


d’enlèvements, deux sur trois se trouvent seules au
moment du rapt, et une sur trois arrive à reconstituer les
événements sans avoir besoin d’être placée en état
d’hypnose.

Par contre, plusieurs individus ont disparu à tout jamais


après avoir établi un contact avec certains types
d’aliénigènes, ou ont été retrouvés sans vie.
Apparemment pour des raisons de protection civile, le 5
octobre 1982, le professeur Brian T. Clifford, du
Pentagone, annonçait qu’il est illégal pour tout citoyen
américain d’avoir des contacts avec des aliénigènes ou
même de s’approcher de leurs véhicules.

À la clause 14 de l’article 1211 du Code de


réglementation fédérale adopté le 16 juillet 1969, quatre
jours avant le premier atterrissage lunaire de la mission
Apollo 11, il est stipulé que tout citoyen contacté est
automatiquement coupable et que son geste constitue un
acte criminel passible d’un an de prison et de 5000 $
d’amende. L’administration de la N.A.S.A. a plein
pouvoir de déterminer, avec ou sans audience, si une
personne a été «exposée» au phénomène et peut lui

63
ordonner une quarantaine indéfinie, sous surveillance
armée, qu’aucune cour de cassation ne peut abroger.

En outre, l’article de loi JANAP-146 prévoit une peine


d’emprisonnement de dix ans et une amende de 10 000 $
dans le cas où un employé gouvernemental ferait, sans
autorisation, des déclarations publiques sur le
phénomène ovni. L’Acte britannique sur les secrets
officiels prescrit une sanction équivalente.

En général, les personnes qui ont déjà été contactées le


sont encore une ou plusieurs fois par la suite, et il n’est
pas rare que leur état de santé soit affecté après de tels
contacts avec certaines entités extranéennes.

En 1979, une dame âgée vivant en Arkansas s’était infligé


des coupures en tombant. Elle a raconté qu’elle avait été
aussitôt guérie par deux aliénigènes qui lui avaient remis
un objet en métal serti de pyramides et d’étoiles à six
pointes. Ces êtres lui avaient confié qu’ils «consommaient
une potion» que nous, les êtres humains, ne buvons pas.

Un mois et demi plus tard, alors qu’elle était sortie


chercher son chien, elle aperçut dans un champ voisin un
cheval allongé sur le côté. Deux hommes portant une
blouse blanche de chirurgien semblaient prodiguer des
soins à la bête immobile. Deux hélicoptères de l’Armée
de l’air étaient stationnés un peu plus loin. Ils étaient
gardés par deux militaires en uniforme et par les deux
mêmes aliénigènes qui lui avaient prêté secours.

64
Elle continua à marcher en direction du groupe mais, dès
que celui-ci se rendit compte de sa présence, elle fut
frappée par un éclair bleu jaillissant de l’un des
hélicoptères. Après le départ des intrus, elle dut être
transportée à l’hôpital pour cause de lésions par brûlure.
Pendant toute la durée de son séjour, une foule de
visiteurs impromptus ne cessèrent de la harceler. Même
après son retour à la maison, elle fut importunée sans
arrêt par des inconnus qui lui posaient toujours les
mêmes questions. Elle eut beau déménager dans un autre
État, le manège se poursuivit malgré tout. Depuis 1980,
MUFON fait enquête sur ce cas mais n’a toujours pas
publié ses conclusions.

L’OCCUPATION

65
Les méthodes conduisant au premier contact entre le
gouvernement d’alors et les aliénigènes nous sont
inconnus. Par contre, nous savons que nos dirigeants
actuels ont été mis au courant, par le professeur Paul
Bennewitz, de la possibilité d’y parvenir à l’aide d’un
équipement adéquat, car l’homme de sciences les a
informés qu’il y était lui-même arrivé en se servant d’un
ordinateur. Mais ce civil ignorait alors — en 1983 — que
le gouvernement était depuis longtemps déjà en relation
étroite avec les aliénigènes, et ce sont justement ses
propres communications avec eux qui le lui ont révélé.

Le professeur Bennewitz habitait à Albuquerque, au


Nouveau-Mexique, près de la zone de Manzano où sont
entreposées des armes. Il eut l’idée de mettre au point un
système codé pour communiquer avec les pilotes des
ovnis parce qu’il estimait que leurs constantes allées et
venues à proximité des entrepôts constituaient une
menace à la sécurité du secteur, et sa tentative réussit. Il
apprit bientôt que, lors de premiers contacts plusieurs
années auparavant, nous avions convenu de leur
aménager des bases souterraines aux États-Unis en
échange de certains secrets technologiques qu’ils nous
révéleraient, et qu’il leur serait permis de procéder sans
tracas à diverses opérations, tels des enlèvements et des
mutilations.

66
Il apprit vaguement que ces premiers contacts entre le
gouvernement et les «entités biologiques extra-terrestres»
(E.B.E.) avaient eu lieu entre 1947 et 1971. Certains
gouvernants savaient donc déjà que les Petits Gris
jouaient un rôle dans les mutilations d’animaux — et
parfois dans celles d’êtres humains — et qu’ils faisaient
usage des substances sécrétées par les organes qu’ils
avaient prélevés, soit pour se nourrir — en les absorbant
à travers la peau —, soit pour reproduire, par clonage,
d’autres entités semblables à eux-mêmes dans leurs
laboratoires souterrains. On savait donc aussi que les
Petits Gris se procuraient du matériel génétique en
commettant des rapts. Le Conseil de sécurité nationale
(N.S.C.) aurait toutefois exigé d’eux qu’ils lui en
fournissent l’inventaire aux fins de vérification. Dans tout
ceci, le gouvernement aurait jugé que, malgré une allure
un peu déplaisante, ces créatures étaient néanmoins
supportables et que le public finirait par s’habituer à leur
présence.

Vers la fin des années soixante, on aurait formulé le


projet de libérer graduellement de l’information sur le
sujet pendant une vingtaine d’années au cours desquelles
une série documentaire nous aurait livré l’historique et
les intentions des Petits Gris. Mais, lorsque ceux-ci nous
certifièrent que les enlèvements avaient pour but réel la
surveillance de notre civilisation, et quand ces rapts
s’avérèrent beaucoup plus fréquents et insidieux qu’on
avait voulu nous le laisser croire, alors le gouvernement
commença à s’alarmer. Son inquiétude reposait en outre

67
sur un supplément d’information à l’égard des sujets
enlevés, à savoir que:

— un moniteur cérébral était inséré dans leur boîte


crânienne par les cavités nasales;
— des suggestions subliminales leur avaient été
induites par hypnose de façon qu’ils soient
«programmés» à poser un geste déterminé à un
moment donné entre deux et cinq ans plus tard;
— des implants en forme de disques ou d’aiguilles
leur étaient greffés dans les tissus musculaires (ce
qui fut confirmé par l’analyse radio- graphique);
— des croisements génétiques étaient opérés entre les
Petits Gris et des êtres humains.

Les Petits Gris n’avaient d’autre intention que de rester


sur notre monde et d’en prendre le contrôle; mais, avant
que nous ayons pu découvrir leurs desseins, il était trop
tard. Nous avions déjà «vendu» l’humanité. (Peu
importe, en réalité, puisqu’ils étaient ici pour faire ce
qu’ils ont fait et qu’ils l’auraient fait de toute manière.)

En 1983, un historique de notre évolution biologique


nous fut relaté, dans les grandes lignes, dans un
communiqué de source gouvernementale. Il semblerait
que les Petits Gris aient manipulé la chaîne d’A.D.N. des
primates qui peuplaient déjà notre planète il y a fort
longtemps et qu’ils aient modifié notre code génétique à
des intervalles de plus en plus rapprochés ayant eu lieu,
selon ce rapport, il y a 25 000, 15 000, 5 000 et 2 500 ans. À

68
l’origine, le gouvernement croyait que les Petits Gris ne
nous voulaient aucun mal, mais le tableau a commencé
en 1987-1988 à révéler une image entièrement différente,
celle d’une gigantesque conspiration destinée à nous
duper sur plusieurs fronts à la fois.

La conspiration

D’une part, nous avons été bernés par les supercheries de


MJ-12 depuis que celui-ci a combiné ses forces aux leurs,
il y a quatre décennies, en se faisant leur cheval de Troie.
D’autre part, nous avons été trompés au sujet des ovnis
par la propagande mensongère d’un gouvernement qui
cherchait à tenir le grand public à l’écart de ses
tractations avec les Petits Gris. De plus, ceux-ci ont menti
aux personnes mêmes qu’ils kidnappaient alors que, de
manière continue, ils s’adonnaient à des enlèvements
d’individus et à des mutilations d’animaux aux seules
fins d’en récolter des enzymes, du sang et d’autres tissus
pour leurs besoins personnels de survie, sans parler des
croisements génétiques qu’ils avaient opérés entre leur
race et celle des Grands Blonds pour faciliter leur future
fusion avec l’espèce humaine... par le biais de la race
aryenne! (Voilà le véritable motif caché derrière la thèse
nazie de la soi-disant supériorité des blonds aux yeux
bleus.)
Selon une source d’information émergeant d’une base
militaire située dans le Sud-Ouest américain, cette
conspiration du mensonge existe réellement. En fait, le

69
programme de la Guerre des Étoiles prévoit l’éventualité
d’une offensive qui serait menée, à l’instigation des Petits
Gris, contre les Grands Blonds au moment où, d’ici 1992,
ceux-ci effectueront un débarquement massif. Ce
calendrier correspond, du reste, à la programmation
post-hypnotique des sujets préparés pour agir entre 1989
et 1992 — dont nous avons parlé plus haut.

Cette même source décrit la suprématie des Petits Gris et


leur empire sur le monde en termes très semblables à
ceux de la série télévisée «V». Ces êtres ne s’intéressent
qu’à leur survie; aussi dérobent-ils sans vergogne aux
autres formes de vie de notre planète les substances
biologiques dont ils ont besoin pour assurer leur propre
survivance.

Leurs agissements sont apparemment imputables au fait


que, n’ayant pas de tube digestif, ils doivent absorber les
aliments et rejeter les déchets directement à travers la
peau. Ils assimilent les éléments nutritifs essentiels en
mélangeant d’abord avec du peroxyde d’hydrogène les
substances qu’ils se sont procurées, puis en
«badigeonnant» de cette mixture certaines parties de leur
corps. Leur inquiétude s’explique donc si l’on songe au
parti que leurs ennemis pourraient tirer de cette lacune.

Les autopsies pratiquées sur plusieurs E.B.E. ont


démontré que les «entités biologiques extra-terrestres» ne
comportaient ni tube digestif ni glandes. Le 2 février
1984, un article transmis par l’agence U.P.I. annonçait la

70
découverte du professeur James Womack de l’Université
A & M du Texas. Ce généticien avait réussi à isoler le
chromosome surnuméraire de la vingt et unième paire,
correspondant à la trisomie 21 responsable du syndrome
de Down, ou mongolisme, caractérisé par l’arriération
mentale. Ce faisant, il avait constaté la «parfaite
similitude» de ce chromosome à la fois chez l’homme et
chez le boeuf. Cette ressemblance lui fit dire que «nous
partagions avec les bovins beaucoup plus de
caractéristiques que nous ne l’avions d’abord cru».

C’est ainsi que, depuis quelques années, le domaine


paramédical des suppléments alimentaires en est venu à
s’intéresser de plus en plus à l’hormonothérapie.
Certaines glandes de bovins nous fournissent des
sécrétions hormonales, ou protomorphogènes, qui sont
aussi efficaces dans le traitement du cancer que les
hormones sécrétées par les glandes des foetus humains.
Ces hormones s’apparentent tellement à celles de
l’homme que leur absorption finit par créer un
phénomène de dépendance chez les sujets qui en
consomment régulièrement, en ce sens que leur propre
organisme, à la longue, cesse d’en sécréter.

Cette découverte du professeur Womack semble éclairer


d’un jour nouveau le phénomène des mutilations.
D’après Gabe Valdez, celles-ci ne peuvent être perpétrées
que par des individus «hautement organisés qui
bénéficient de ressources quasi illimitées». Par exemple,
une vache Heifer, âgée de sept ans, était sur le point de

71
mettre bas quand elle fut trouvée morte, mais son veau
avait été subtilisé sans même que l’enveloppe placentaire
n’ait été endommagée. L’analyse des échantillons de
tissus prélevés sur certaines carcasses d’animaux mutilés
a en outre révélé la présence de chlorpromazine, un
neuroleptique.

Les bases souterraines

Au cours de leur occupation, les Petits Gris ont établi un


nombre impressionnant de bases souterraines dans le
monde entier et spécialement aux États-Unis. Une des
quelques installations situées au Nouveau- Mexique se
trouve sous la mésa d’Archuleta, à 4 km environ au nord-
ouest de Dulce. Des détails sur cette base nous sont
provenus de deux sources. La première est constituée par
le témoignage d’une femme et de son fils qui assistèrent à
l’enlèvement d’un veau qui avait été capturé sous leurs
yeux dans le but d’en extraire des substances
biologiques.

«Ce cas eut lieu en mai 1980 dans le nord du Nouveau-


Mexique. La mère et le fils roulaient sur une route de
campagne non loin de Cimarron quand leur regard fut attiré
par deux aéronefs dont les membres d’équipage étaient en train
de procéder à l’enlèvement d’un veau. S’étant arrêtés, ils
furent eux-mêmes emmenés, chacun séparément dans l’un et
l’autre aéronef, vers une installation souterraine où la mère
assista à la mutilation du veau. Il lui fut aussi donné de voir

72
des cuves remplies d’un liquide dans lequel baignaient des
parties de bovins, et même un bassin où flottait le corps d’un
homme. Après examen, il fut démontré que cette femme et son
fils avaient subi l’implantation d’un petit objet métallique.
Plus d’une source nous a informés que la présence de ces
implants avait été confirmée par des radiographies.»

Cette citation est extraite de la transcription d’une


conversation entre monsieur Jim McCampbell et le
professeur Paul Bennewitz datant du 13 juillet 1984.
Celui-ci rapporte qu’il a soumis la mère et l’enfant à une
régression hypnotique — laquelle n’est requise que dans
30% des cas d’enlèvement environ — et qu’il a poursuivi
sa propre enquête par le biais, entre autres, de son
système informatique qui lui a fourni des renseignements
de première main. C’est ainsi qu’il réussit à localiser les
installations, enfouies à un kilomètre de profondeur, sous
le site de la mésa d’Archuleta sur la réserve indienne des
Apaches de Jicarilla près de Dulce au Nouveau-Mexique.
Cette zone représente, depuis 1976, une des régions des
États-Unis les plus durement touchées par les
mutilations. Le professeur Bennewitz en est venu à la
conclusion qu’il s’agit là d’une entreprise conjointe
faisant partie d’un programme de coopération continue
entre l'État et les aliénigènes.
(Des installations souterraines existent aussi sous les
bases militaires de Kirtland et de Holloman, de même
que sous des dizaines d’autres à travers le monde, dont
celle de Bentwaters, en Angleterre.)

73
Après avoir confié ses trouvailles à des représentants
officiels de l’Armée de l’air, le professeur Bennewitz fut
invité à visiter la base. Située à 4 km au nord-ouest de la
ville de Dulce, qu’elle surplombe légèrement, elle est
accessible par une autoroute gouvernementale large
d’une dizaine de mètres et construite à la surface du sol.
On peut y voir des caravanes pourvues d’équipements
télémétriques ainsi que des immeubles pentagonaux
surmontés d’une coupole près desquels sont postés des
limousines noires — des véhicules de la C.I.A. — qui
vous prendront en chasse si vous essayez de pénétrer
cette zone. Plus au nord s’étend une aire de lancement où
sont rivées au sol les épaves de deux aéronefs longs de
dix à onze mètres et mus à l’énergie nucléaire à partir de
grains de plutonium dont le ravitaillement était effectué à
Los Alamos. Ils comportent des ailes ainsi que des
réservoirs d’oxygène et d’hydrogène. (Certains appareils
en forme de disques seraient pilotés par des membres la
N.S.A.!)

La base, longue de 1,2 km, existe depuis 1948. Des


hélicoptères y vont et viennent sans interruption. Le jour
où l’on apprit que le professeur Bennewitz était au
courant de leurs activités, les mutilations cessèrent dans
la région.
Le dossier Dulce

Un jour, la base fut temporairement fermée à la suite


d’un différend que les aliénigènes avaient réglé par les
armes, tuant soixante-six de nos gens. Parmi les

74
quarante-quatre autres qui en avaient réchappé se
trouvait un agent de la C.I.A. ayant réussi à emporter
dans sa fuite des notes, des photographies et des films. Il
se terre depuis lors et, à tous les six mois, donne signe de
vie à cinq personnes de confiance qui conservent par-
devers elles un exemplaire de ces documents. Suivant ses
directives, s’il devait lui arriver de sauter quatre
rencontres consécutives, ces personnes pourraient
disposer de ces preuves comme bon leur semblerait.

Après que cet agent eut contacté MUFON, une


description du dossier Dulce fut mise en circulation et,
pour une raison ou une autre, envoyée à plusieurs
chercheurs en décembre 1987. Le dossier est composé de
vingt-cinq photos en noir et blanc, d’un film sans
narration et d’un ensemble de documents comportant de
l’information technique relativement aux installations
occupées conjointement par le gouvernement américain
et les aliénigènes sous la mésa d’Archuleta. Cette base est
toujours opérationnelle. On croit qu’il en existe quatre
autres du même type, dont l’une à quelques kilomètres
au sud-est du lac Groom, au Névada.

«Sommairement, le dossier Dulce contient de la


documentation surtout sur le cuivre, mais aussi sur le
molybdène, le magnésium et le potassium. Il renferme en
outre des feuilles illustrant des tableaux et d’étranges
diagrammes, et des sections traitant de lumière
ultraviolette et de rayons gamma.

75
«Certains documents exposent les objectifs des
aliénigènes et l’usage qu’ils font de leurs captures. D’une
part, ils se servent du sang des bovins pour se nourrir. Ils
en absorbent les particules en y trempant les mains,
comme à l’aide d’éponges. D’autre part, ils créent des
spécimens de laboratoire en modifiant la chaîne d’A.D.N.
des animaux ou des hommes capturés. Ils réussissent, en
transformant les liaisons chromosomiques, à créer des
«êtres presque humains». Les créatures de «type 1» sont
des clones lents et malhabiles, faits de tissus animaux et
conditionnés par une mémoire informatisée à partir de
véritables êtres humains, lesquels sont utilisés pour
l’apprentissage de ces clones ainsi que pour la réalisation
d’expériences et de croisements avec ceux-ci. Quelques-
uns des êtres humains sont entièrement mobilisés alors
que d’autres sont conservés vivants dans un liquide
ambré à l’intérieur de larges cylindres. D’autres encore
sont soumis à un lavage de cerveau avant d’être relâchés
pour aller diffuser une information non conforme à la
vérité.

«Les individus de sexe masculin considérés comme de


bons reproducteurs sont maintenus en vie, et leur
semence est employée pour engendrer des êtres asexués
de «type 2» à partir d’une modification de la chaîne
d’A.D.N. Après maturation selon un certain procédé, ce
sperme subit une nouvelle transformation avant d’être
déposé dans des utérus.

76
«Les spécimens ainsi engendrés ne mettent que trois
mois à croître du stade foetal à la pleine maturité. Aux
premiers temps de leur croissance, ils sont littéralement
hideux comme des avortons mais, devenus adultes, ils
ressemblent à un être humain normal. Leur longévité est
inférieure à une année. D’innombrables femmes ayant
servi à leur reproduction ont été mises enceintes à leur
insu. Quelques-unes, toutefois, ont un vague souvenir
d’un certain contact. L’organisation cellulaire des foetus
n’étant qu’à demi humaine, ceux-ci ne pourraient
survivre dans le sein de ces mères porteuses. Aussi les
grossesses sont-elles interrompues au bout de trois mois
et les foetus emportés ailleurs pour terminer leur
développement et subir les modifications génétiques
nécessaires à la création des deux types de créatures.
Certaines femmes sont mises enceintes à bord des
vaisseaux, d’autres chez elles pendant leur sommeil, et
les géniteurs extranéens peuvent les inséminer sans avoir
à prendre une forme visible.»

Voilà, en résumé, le sujet du dossier Dulce. Les


exemplaires comprennent aussi des reproductions à
l’encre de quelques-unes des photos prises dans les
laboratoires, une illustration (5 cm x 10 cm) de l’un des
utérus, une autre de l’un des incubateurs dans lesquels se
développent les «êtres presque humains», une page
montrant une esquisse d’un métal cristallin fait d’or pur,
et une autre page ayant l’apparence d’un diagramme
génétique ou d’un tableau des métaux. Une annexe fait
voir un tracé de ce qui semble être la diffraction des

77
rayons X ainsi qu’un graphique de cristaux hexagonaux
accompagné d’une annotation signalant leur
exceptionnelle conductibilité électrique.

Il semblerait que la seconde partie de ces exemplaires


concerne le métal supercristallin qui compose la structure
de la coque des astronefs, ou quelque chose du même
genre.

Cette thèse, évidemment, peut sembler saugrenue à un


certain point de vue — à tout point de vue, à vrai dire —
et, pourtant, elle est corroborée par une multitude de
témoignages étalés sur de nombreuses années et — fait
encore plus significatif — confirmée par le déroulement
actuel des événements. En effet, aux multiples bases et
réseaux de corridors souterrains existant déjà s’ajoutent
les nombreux autres qui sont jour après jour en voie de
construction. Des histoires comme le Voyage au centre de
la Terre et des légendes comme celle des kobolds —
gardiens des métaux précieux —, pour fictives qu’elles
soient, ne sont toutefois pas dénuées d’un fond de vérité,
car il est absolument vrai que des cités complètes ont été
érigées sous terre il y a fort longtemps (mais celles-ci
n’ont cependant aucun rapport avec les bases
souterraines mentionnées dans le présent exposé).
Déjà plus de mille individus, et ce aux États-Unis
seulement, sont les rejetons de parents extranéens et
humains — MUFON connaît une personne dont le fils en
est un. Depuis les temps préhistoriques, l’humanité a
constamment subi des manipulations génétiques et des

78
croisements raciaux qui lui ont permis d’évoluer par
mutations progressives en se débarrassant peu à peu de
ses traits simiens originels. Les Grands Blonds ont aussi,
de tout temps, joué un rôle dans notre évolution. Il n’est
donc pas surprenant de constater aujourd’hui qu’une
partie de leur sang coule dans nos veines.

Un Centre de technologie extranéenne

Le populaire magazine militaire Gung-Ho faisait


paraître, dans le numéro de février 1987, un article sur le
développement d’une mystérieuse technologie.

«Il s’agit de projets d’un niveau tellement avancé qu’un


officier de l’Armée de l’air, naguère engagé dans le
développement du SR-71, l’avion le plus perfectionné à
l’heure actuelle, en a parlé dans les termes suivants:
«Nous effectuons présentement des vols d’essai sur des
appareils qui défient toute description et dont le concept
est aussi éloigné de celui du SR-71 que le principe de la
navette spatiale peut l’être de celui du parachute de
Léonard de Vinci.»

«De nombreux autres officiers ne se gênent pas pour faire


l’éloge de ce nouveau programme avec tout autant
d’emphase, comme en témoignent ces propos d’un
colonel à la retraite: «Nous possédons des appareils et
des instruments dont la plupart des officiers d’état-major
ne seraient même pas en mesure de comprendre le mode

79
de fonctionnement, tellement ces principes sont
«étrangers» à notre logique habituelle.»

«Des rumeurs laissent entendre que cette technologie


s’appuie sur l’étude des champs de force et des systèmes
gravitationnels, et sur la morphologie des «soucoupes
volantes». On ajoute que cette technologie n’est pas
nécessairement d’origine humaine et terrestre, mais tout
le monde se fait discret quand il est question de révéler
d’où elle provient.

«Un ancien ingénieur de la société Lockheed a une façon


bien originale d’en parler. «Nous faisons actuellement
voler des appareils, dans le désert du Névada, devant
lesquels George Lucas lui-même serait béat
d’admiration.»

L’auteur de l’article conclut sur ces paroles ahurissantes:

«Depuis plusieurs années déjà, l’Armée de l’air maintient


à Nellis une unité spéciale dont le nom est très
révélateur: Alien Technology Centre («Centre de
technologie extranéenne»). Il semblerait qu’on y ait
obtenu de l’équipement et parfois même de l’aide de la
part d’aliénigènes qui auraient ainsi contribué au
développement stratégique du programme aérospatial de
la Guerre des Étoiles. Je sais que tout cela peut vous
paraître insensé, mais je puis vous affirmer que ces
rumeurs sont tout à fait fondées. Ce Centre de
technologie extranéenne n’est absolument pas de la

80
fiction; il existe réellement. Pour ma part, je crois qu’il y
est pour beaucoup dans le revirement subit de la
politique soviétique à notre égard. Comment s’en étonner
quand on sait que le SR-71, le meilleur avion au monde à
l’heure actuelle, accomplissait déjà des vols
expérimentaux secrets en 1963? Croyez-vous donc
vraiment que, quelque vingt- cinq années plus tard, le F-
16 soit devenu le plus perfectionné de nos chasseurs?»

Je ne vous ai donné ici qu’un tout petit aperçu de cet


article, car il nous livre une foule d’autres révélations. En
fait, les informations à l’appui de cette thèse nous
parviennent maintenant avec une telle fréquence que je
ne serais pratiquement pas étonné de croiser des
aliénigènes dans la rue d’ici peu. De toute façon, je
suppose qu’il en va de même pour vous. À tout le moins,
nous sommes certains qu’il se trame présentement
quelque chose, et peut-être pas dans notre meilleur
intérêt.

Quoi qu’il en soit, la solution de notre avenir ne réside


sans doute pas dans les réponses que nous souhaitons. Il
vaudrait mieux commencer par réviser notre conception
unidimensionnelle de la réalité, car comment peut-on
espérer parvenir à une solution juste quand les données
du problème ne sont que partielles?

81
RAPPORTS ENTRE GRANDS BLONDS,
PETITS GRIS ET HOMMES EN NOIR

82
Voici quelques observations complémentaires
rapportées, encore une fois, par George Andrews dans
son «Étude taxinomique des aliénigènes».

À partir des directives qu’ils ont reçues des aliénigènes


de Rigel — les Petits Gris —, d’anciens hommes de
sciences nazis ont réussi, de concert avec la C.I.A., à
développer des formes malignes de bactéries et de virus,
dont celui du sida, en vue d’éliminer les éléments
indésirables de la population humaine.

Les aliénigènes ne ressentent par eux-mêmes


pratiquement aucune émotion. Par contre, ils
parviennent à obtenir un paroxysme d’excitation en
syntonisant télépathiquement nos émotions les plus
intenses, par exemple dans nos moments de grande
euphorie et d’extase, voire par le biais de nos sensations
érotiques, ainsi que dans nos périodes de profonde
détresse et d’angoisse. Peut-être est-ce là la raison pour
laquelle la présence d’ovnis a constamment été signalée
dans les régions où sévissent des guerres et des conflits.
Si les Petits Gris ont la faculté de se projeter mentalement
sous la forme de Grands Blonds, ceux-ci, par contre, ne se
manifestent jamais sous l’apparence de Petits Gris. D’un
autre côté, quelques-uns des Grands Blonds aperçus dans
l’entourage des Petits Gris étaient bel et bien réels.

83
Ces derniers étaient prisonniers des Petits Gris qui les
avaient pour ainsi dire neutralisés en détruisant leur
pouvoir de se téléporter à travers le temps et d’autres
dimensions.

Les Petits Gris et les Grands Blonds sont tous deux


capables de désintégrer la matière en énergie, puis de
réintégrer l’énergie en matière. C’est pourquoi ils
peuvent passer à travers les murs et kidnapper des
automobilistes sans même avoir besoin d’ouvrir les
portières.

Les Grands Blonds sont les premiers habitants du


système de Rigel, l’étoile bêta de la constellation
équatoriale d’Orion, dont Bételgeuse est l’étoile alpha. Ce
sont eux qui ont ensemencé la Terre à ses débuts. Par la
suite, ils ont été envahis par la race parasitaire des Petits
Gris qui s’est mêlée à la leur. C’est en raison de cette
origine commune que l’humanité terrestre représente un
tel intérêt à la fois pour les Grands Blonds et les Petits
Gris.

Les Grands Blonds habitent maintenant le système de


Procyon, l’étoile alpha de la constellation boréale du Petit
Chien. Le conflit qui les oppose aux Petits Gris connaît
actuellement une période de trêve, alors que de vifs
combats font présentement rage entre les Rigéliens et les
habitants du système de Sirius, l’étoile alpha de la
constellation australe du Grand Chien.

84
Shamballa et l’Oeil d’Horus

Selon John Keel, les Hommes en noir ont souvent affirmé


être des représentants de la «Nation du Troisième Oeil».
Il semble évident, d’autre part, que Sirius joue depuis
longtemps un rôle capital dans la destinée humaine.
Dans son livre intitulé Other Tongues, Oîher Flesh
(«Autres langues, autres chairs»), George Hunt
Williamson, un des premiers contactés, écrit que les alliés
terrestres de Sirius, c’est-à-dire les sociétés secrètes, ont
adopté pour emblème l’Oeil d’Horus. Par ailleurs, ce
symbole a déjà été aperçu en liaison avec les Hommes en
noir, et les sociétés secrètes croient en l’existence d’une
Grande Loge Blanche sur terre, qu’elles désignent sous le
nom de Shamballa et qu’elles considèrent comme le pôle
spirituel de la planète.

Or, les théosophes — Alice Bailey, entre autres — situent


la Grande Loge Blanche dans le système de Sirius. Si,
donc, cet «oeil qui voit tout» est le symbole des alliés de
Sirius sur terre, si les Hommes en noir portent cet insigne
et si Shamballa représente la Grande Loge Blanche ici-
bas, ainsi les Hommes en noir seraient des émissaires de
Shamballa. Sirius et Shamballa seraient les deux faces de
la même médaille.

Par contre, dans son ouvrage intitulé The Undiscovered


Country («Le Pays inconnu»), Stephen Jenkins rapporte
que les prêtres bouddhistes situent Shamballa dans la

85
constellation d’Orion. Cette croyance entre donc en
contradiction avec celle des théosophes, puisque Rigel
(Orion) est en guerre contre Sirius. Voilà qui complique
le tableau... à moins que les Petits Gris soient là-dessous
pour nous induire en erreur avec le concours des
Hommes en noir.

Certains affirment que l’entrée de Shamballa se trouve au


coeur du désert de Gobi dans le sud-est de la Mongolie.
On y a rapporté de nombreux écrasements d’astronefs et
l’existence de plusieurs bases. Néanmoins, c’est
habituellement dans la chaîne hymâlayenne qu’on la
situe. L’explorateur Nicolas Roerich a découvert, au pied
de ces montagnes, des cavernes et des passages
souterrains, dont l’un est bloqué par une porte en pierre
qui n’a jamais été ouverte parce que «le temps n’est pas
encore venu». Doreal, qui fonda en 1930 la Fraternité du
Temple Blanc, prétend que cette entrée est enfouie
profondément sous terre. Il ajoute que l’espace se replie
autour de Shamballa et que cette courbure donne
immédiatement accès à un autre univers.

État psychologique actuel des Petits Gris

Dans son rapport original présenté au gouvernement et


intitulé Projet Bêta, le professeur Paul Bennewitz a
analysé le comportement des Petits Gris.

86
Peut-être est-ce un trait de leur évolution ou parce que
les types humanoïdes sont «fabriqués», toujours est-il
que les Petits Gris manifestent des déficiences au niveau
de la logique et sont plus fragiles, à cet égard, que
l'Homo sapiens normal. Ils ne sont pas dignes de
confiance. En raison de leur mode particulier de
fonctionnement mental, ils sont incapables de prendre
une décision importante sans en référer à plus haut. Ils
s’en remettent tous à ce qu’ils appellent «le Gardien»,
mais cet arbitre ne représenterait toutefois pas la plus
haute autorité. Une décision peut parfois subir ainsi un
délai de douze à quinze heures avant d’être prise. Cette
domination semble aussi limiter leur aptitude à prendre
une décision personnelle spontanée. La moindre
anicroche, le moindre incident à survenir dans
l’exécution d’un plan, les affole au point de perdre
complètement le contrôle. Le cas échéant, les androïdes
seraient les premiers à s’enfuir.

Ils respectent entièrement toute force qui les domine. Ils


se sont toujours servis de la pensée en croyant que leur
supériorité résidait dans sa manipulation et son contrôle.
Or, nous avons découvert qu’il s’agissait précisément de
leur point le plus faible. Après les avoir bien observés et
mis à l’épreuve, nous avons pu en effet démontrer qu’il
suffisait de renverser le processus psychologique pour
qu’ils se retrouvent aussitôt confrontés à une situation
devant laquelle ils faisaient preuve d’une très grande
vulnérabilité.

87
Les Petits Gris semblent consacrer la totalité de leurs
énergies à s’occuper de la mort, au point qu’ils sont
devenus entièrement obsédés par la peur de mourir. Ce
facteur constitue aussi pour nous un net avantage
psychologique. Leur propre faiblesse inhérente résultant
de cette vulnérabilité psychologique les pousse à une
excessive méfiance les uns envers les autres. Le moral de
leurs troupes est sur le point d’éclater. De profondes
dissensions se manifestent déjà dans leurs rangs, même
envers les androïdes.

UN MONDE PARALLÈLE

88
Ivant T. Sanderson a dressé une liste exhaustive de toutes
sortes d’objets qui nous sont tombés du ciel depuis des
millénaires, des objets aussi hétéroclites que de
gigantesques colonnes en pierre ou de lourdes roues en
métal à l’époque romaine. Dans la majorité des cas,
cependant, il s’agit de substances terrestres ordinaires
telles que du magnésium, de l’aluminium, du chrome et
même de la vulgaire tôle.

Une grande quantité de mystérieuses sphères provenant


de l’espace se seraient écrasées un peu partout à la
surface du globe, dont trois dans un désert d’Australie où
elles furent découvertes en 1963. D’un diamètre
d’environ 35 cm, elles étaient constituées d’un métal poli
et brillant qu’il fut impossible de transpercer. Elles sont
actuellement conservées par l’Armée de l’air américaine.
En 1967, deux autres tombèrent du ciel, une au Mexique
et l’autre à Conway, en Arkansas. Les analyses révélèrent
que la première était en titane et la seconde en acier
inoxydable. En 1966 et 1967, il s’abattit une véritable
pluie de plus petites boules de différentes couleurs sur la
campagne française.

Un autre manège auquel les aliénigènes semblent


s’adonner avec un malin plaisir concerne un scénario
apparemment anodin mais qui se déroule avec une telle
régularité qu’il est impossible de ne pas conclure à un
coup monté. À partir de 1897, en effet, des centaines de
témoins —dont, très souvent, des personnes tout à fait
dignes de confiance — ont rapporté avoir vu des

89
ufonautes occupés à quelque réparation sur leur ovni
amarré au sol. Or, les descriptions concordent toutes
jusque dans le moindre détail, comme si ces aliénigènes
exécutaient des manoeuvres réglées d’avance selon un
plan soigneusement répété.

L’ensemble de ces témoignages se résume généralement


à trois races d’aliénigènes:

1) des êtres d’apparence humaine, y compris des


femmes;
2) des individus de type oriental avec le teint foncé;
3) des créatures impossibles à identifier parce que, de
toute évidence, elles cherchaient à tout prix à
esquiver les regards.

Le plus cocasse dans cette affaire, c’est que, d’un point de


vue statistique, malgré une surabondance de données,
ces comptes rendus sont tenus pour irrecevables car,
paradoxalement, leur analyse révèle que, dans la plupart
des cas, les soucoupes volantes correspondent à des
appareils trop peu définis. On n’en connaît même pas le
mode de fonctionnement et on ne sait même pas, par
exemple, si celles-ci ont besoin de carburant pour voler.
Selon toute vraisemblance, elles n’existent pas de la
même manière que les pages de ce livre et il n’est pas
impossible qu’elles soient le produit d’une transmutation
interdimensionnelle de l’énergie.

90
Dans une large mesure, le phénomène ovni semble faire
appel à l’élément subjectif de la perception humaine. S’il
est indéniable que nos sens peuvent subir toutes sortes
d’impressions déformées de la réalité objective quand ils
sont soumis aux pouvoirs de suggestion d’un simple
magnétiseur, il est d’autant plus certain que des
illusionnistes comme les aliénigènes, dotés d’un savoir
encore plus avancé, peuvent se jouer de nous en
manipulant le substrat énergétique d’une matière dont
nous ne connaissons pratiquement rien. Aussi aurions-
nous intérêt à essayer de comprendre la nature de la
réalité elle-même davantage que le phénomène observé,
sans quoi celui-ci ne fera que nous embrouiller toujours
plus. À preuve, des milliers de photographies d’ovnis ont
été prises depuis 1882 et pourtant, sauf de rares
exceptions, elles n’en montrent pas deux qui soient
identiques. Les témoignages nous confrontent donc à une
alternative insoutenable:

— ou bien tous les témoins sont soit naïfs soit


menteurs;
— ou bien quelque civilisation inconnue déploie des
efforts prodigieux pour nous impressionner en
fabriquant des milliers d’appareils de types
différents et en les envoyant tous en exhibition sur
notre planète.

À quelques variantes près, tous les gouvernements du


monde, bien sûr, donnent ouvertement crédit à la
première proposition alors que les adeptes de la réalité

91
extra-terrestre, quant à eux, appuient la seconde.
Toutefois, le langage informatique pourrait bien nous en
fournir une troisième — fort raisonnable pour peu qu’on
soit rationnel — se fondant sur la dyade
«matériel/logiciel» («hardware/software»).

Il n’est plus question, aujourd’hui, de mettre en doute


l’existence matérielle des ovnis. Les traces qu’ils ont
laissées sur le sol à plusieurs endroits en constituent une
preuve irréfutable, sans compter que plusieurs témoins
crédibles leur ont touché et que certains sont même
montés à bord. Ces appareils auraient beau n’être que
des matérialisations éphémères à partir d’une autre
dimension, ce sont néanmoins des objets bel et bien
tangibles, concrets, «matériels».

Par contre, cette concrétion sur notre «imprimante»


planétaire sous-tend une myriade de données dont le
traitement a été minutieusement planifié par de savants
programmeurs et habilement conçu en fonction d’une
application précise par les candides utilisateurs que nous
sommes. C’est donc au niveau plus subtil du logiciel que
réside la clé du mystère, dont il nous est donné un léger
aperçu dans les nombreux témoignages qui font état de
la propriété polymorphe des ovnis. Plusieurs témoins, en
effet, ont été abasourdis de voir des appareils se
transformer subitement devant eux, changer de forme et
de dimension et se comporter avec la motilité d’un être
vivant plutôt qu’à la façon statique d’une machine.

92
Un phénomène de réflectivité

Il est hors de doute que, dans notre étang terrestre, nous


ne soyons que du menu fretin pris au filet de malicieux
pêcheurs extranéens qui cherchent simplement à nous
taquiner en faisant flotter dans notre atmosphère fluide
des appâts d’une autre dimension.

De toute évidence, on se paie notre tête quelque part en


nous narguant à partir de nos propres systèmes de
référence. Les fidèles suppôts de Satan ont maintenant
fait place aux mystérieux Hommes en noir. Je crois que
nous avons tort de négliger les aspects philosophique et
théologique du phénomène ovni au profit du seul point
de vue matérialiste de la science moderne. Il est certain
que ce problème déborde le domaine de la pure physique
et nous renvoie tout droit aux enseignements de la
Tradition.

Les annales de l’Histoire humaine rapportent que, lors


d’une bataille entre les Assyriens et les Hébreux en 687
av. J.-C., «un éclair jaillit du ciel» et réduisit en cendres
les corps de 185 000 Assyriens tout en laissant leurs
vêtements intacts.

Il semble qu’à notre insu la planète Terre soit la résidence


de deux races d’aliénigènes qui, loin d’être des visiteurs,
seraient ici depuis plus longtemps que nous et auraient
élu domicile dans les océans. L’une des deux races aurait

93
été pratiquement exterminée par celle des Serpents, dont
le sigle est simplement un S. Ces derniers se repaissent de
viande rouge et sont extrêmement matérialistes et avides
de pouvoir.

Selon Max H. Flindt, il est évident que l'Homo sapiens


n’est pas la seule créature intelligente de l’univers. Il
soutient que le cerveau humain n’a pu se développer
qu’à la suite de croisements génétiques entre l’Homme
évolutionnaire préhistorique et des aliénigènes plus
évolués. D’après lui, la tendance schizoïde de certains
individus serait causée, en partie, par le souvenir
inconscient de leur origine raciale extranéenne dont ils
auraient, pour ainsi dire, la nostalgie. Il existe une
différence considérable entre le système neuro-
glandulaire de nos ancêtres évolutionnaires et celui de
nos ancêtres extranéens. C’est ce qui expliquerait la
tension traumatisante que les sujets éprouvent lors des
expériences de régression hypnotique. Notre civilisation
a perdu le contact avec les autres formes d’intelligence de
l’univers, à tel point qu’elle a même oublié jusqu’à leur
existence.

Bien avant l’apparition de l'Homo sapiens, la Terre était


occupée par des êtres paraphysiques capables de
transmuter la matière. Il convient de souligner ici que,
depuis longtemps déjà, les parapsychologues voient dans
ce pouvoir la cause du phénomène de paralysie que les
contactés subissent lors de certaines rencontres. Dans une
large mesure, c’est l’énergie même des contactés qui

94
permettrait à leurs visiteurs inter- dimensionnels de se
manifester physiquement à eux.

John Keel a étudié des centaines de cas qu’il a soumis à


des psychiatres qualifiés. Selon ces derniers, les jeunes
gens qui nourrissent une véritable obsession à l’égard des
phénomènes paranormaux finissent par accumuler un
potentiel d’énergie psychique que les entités invisibles
ont beau jeu d’utiliser à leur guise pour les effrayer,
allant même jusqu’à les suivre dans de mystérieuses
Cadillac noires qui apparaissent puis disparaissent
subitement. Ce phénomène en est un de «réflectivité»:
plus la victime est terrifiée, plus les apparitions sont
fréquentes.

Une intelligence supérieure qui voudrait établir un


contact avec une forme inférieure est forcément
confrontée au fait de devoir «s’ajuster» au système de
référence de cette dernière pour parvenir à lui
communiquer des données qui lui soient
compréhensibles. C’est pourquoi le phénomène ovni
semble si souvent compter avec la réflectivité en
s’adaptant délibérément aux croyances et aux processus
mentaux des témoins. Il suffit qu’un ufologue se
concentre sur un aspect du phénomène et qu’il en élabore
une théorie particulière pour qu’une foule de
témoignages vienne aussitôt corroborer ses hypothèses.

Pour démontrer ce principe de réflectivité, John Keel a


mené des expériences inusitées qui ont confirmé le fait

95
que, dans une large mesure, il est facile de duper les gens
et de leur faire prendre des vessies pour des lanternes.
Alors même qu’ils sont de bonne foi dans leur recherche
de la vérité, les témoins provoquent à leur insu l’erreur
dont ils sont victimes, tout simplement parce que leur
point de vue est faussé dès le départ. C’est ainsi que
l’humanité a progressé en transportant allègrement, de
génération en génération, des croyances erronées qui lui
ont servi de marchepied pour s’élever inconsciemment
vers une vérité de plus en plus complexe. Par contre, une
grande partie de ces faussetés aura malheureusement
permis de faire plus de mal que de bien en créant
toujours plus de confusion. Mais, selon toute
vraisemblance, il faut croire que ce plan a été dicté par la
sagesse puisque l’humanité ne semble pas avoir les reins
suffisamment solides pour ne pas crouler sous le poids
de la vérité. Aussi a-t-il toujours fallu la lui instiller à
petites doses.

De la même manière, aujourd’hui, le phénomène ovni


nous livre peu à peu certains aspects des mondes
parallèles, des mondes dont les grands initiés nous ont
pourtant révélé l’existence depuis des temps
immémoriaux. La Terre est couverte de fenêtres qui
donnent accès à ces mondes. Si nous disposions
d’instruments capables de les détecter, nous
découvririons que ces fenêtres sont traversées par des
ondes à très haute fréquence qui correspondent aux
fameux «rayons» de la Tradition initiatique, censés
provenir d’Orion ou des Pléiades.

96
On sait que les lois naturelles répondent à un principe
d’équilibre. Or, il semble que l’on retrouve le même
rapport de forces en ce qui a trait au phénomène ovni. Si
certaines personnes sont décédées à la suite d’une
exposition trop forte aux rayons gamma et ultraviolets
émis par les astronefs, de nombreuses autres, par contre,
ont été guéries de leurs maux en étant pourtant exposées
aux mêmes rayons.

Exception faite des entités maléfiques spécialement


conçues pour exécuter des activités sordides à titre
d’incubes et de succubes, la plupart de nos visiteurs de
l’espace paraissent plutôt bienveillants à notre égard. Ces
êtres «célestes», dans la majorité des cas, sont pour ainsi
dire asexués et indépendants de toute forme structurée
d’organisation sociale. Néanmoins, ils reflètent une
profonde paix intérieure et semblent vivre en parfaite
harmonie, comme si chaque individu constituait une
unité qui s’insérerait instinctivement dans l’ensemble en
se soumettant volontiers à un principe immanent
d’intelligence collective. Des êtres ainsi asservis à un
ordre supérieur font figure, à nos yeux, d’esclaves privés
de libre arbitre, d’autant plus que, dans leurs
communications, ils font souvent allusion à leur
condition en disant qu’ils «font un» ou qu’ils «sont
captifs».

Une démonstration à Fatima

97
Le 13 mai 1917, alors qu’ils s’amusaient dans les prés
connus sous le nom de Cova di Iria («Fosse d’Irène») non
loin de Fatima au Portugal, trois jeunes bergers
aperçurent un éclat lumineux dans le ciel pourtant clair
du printemps. Croyant néanmoins qu’il s’agissait d’un
éclair, ils coururent se réfugier à l’abri d’un arbre mais,
aussitôt arrivés sous le feuillage, ils restèrent paralysés
d’étonnement à la vue d’un brillant globe de lumière qui
flottait au-dessus d’un arbuste voisin dont la cime
atteignait à peine un mètre de hauteur.
Au centre du halo se tenait un être qui semblait drapé
dans une scintillante robe blanche. Son visage rayonnait
d’un éclat aveuglant. Ce personnage, qui affirmait venir
du ciel, demanda aux enfants de revenir au même
endroit le 13 de chaque mois pendant les cinq mois
suivants.

Lors de la dernière rencontre, le 13 octobre, devant une


foule estimée à 70 000 personnes, un immense disque en
argent surgit tout à coup des nuages et descendit vers ces
gens jusqu’à une certaine altitude qu’il conserva pendant
une dizaine de minutes, sans cesser un seul instant
d’exécuter un mouvement giratoire qui le faisait
apparaître tour à tour «de toutes les couleurs de l’arc-en-
ciel». Des témoins ont aussi rapporté qu’ils le voyaient
nettement depuis des endroits situés à des kilomètres de
là.

98
De toute évidence, l’incident de Fatima représente la
démonstration d’un plan soigneusement orchestré et
délibérément exécuté. Les messages ultra-secrets qui y
ont été communiqués sous forme de prophéties ont été
minutieusement retranscrits et sont présentement
conservés sous scellé dans les voûtes du Vatican. S’il
s’agit d’une mission extranéenne concernant la fin du
monde, on ne peut pas dire qu’elle ait particulièrement
réussi puisque le monde n’a toujours pas été mis au
courant de ces fameuses prédictions qui étaient censées
lui être révélées en 1960. Il semblerait que ce genre de
démonstration remportait plus de succès à l’époque
biblique que de nos jours. Quand un pape ne règne que
trente jours parce qu’il menace de lever les scellés, il
devient évident que les temps ont bien changé et que le
monde est régi sur un tout autre mode.

Le 2 juillet 1961, un événement analogue est survenu à


Garabandal. Cette fois-ci, cependant, les témoins ont
relaté un détail qui ne manquera certes pas de vous
étonner, à la lumière de ce que vous savez maintenant. Il
est dit, en effet, que «les visiteurs arboraient au côté droit
un carré rouge feu encadrant un triangle au milieu
duquel apparaissaient un oeil et des mots dont la graphie
correspondait à une antique écriture orientale»!
N’y aurait-il pas lieu de faire un lien entre cet emblème,
l’insigne trilatéral, la Nation du Troisième Oeil — l’Oeil
d’Horus — et les Hommes en noir?

99
L’Opération «Cheval de Troie»

Au fur et à mesure que nous décortiquons une à une les


données pour le moins fantaisistes du problème de la
présence extranéenne et que nous analysons chacune le
plus objectivement possible sans en négliger aucune,
nous sommes peu à peu confrontés à un ensemble de
coïncidences bizarres et de paradoxes inquiétants qui ne
font que compliquer encore davantage cette énigmatique
réalité. Devant les faits qui ont été rapportés tout au long
de l’Histoire, il ne nous faudrait surtout pas être dupes
de la ruse de ces visiteurs soi-disant amicaux, car le
séduisant «cheval de Troie» grâce auquel ils ont réussi à
s’immiscer parmi nous ne semble guère camoufler des
intentions moins hostiles que celui de l’Antiquité, si l’on
tient compte des facteurs suivants:

— Les aliénigènes ont toujours manifesté une


préférence marquée pour les manoeuvres
clandestines, choisissant les heures sombres de la
nuit et les régions moins peuplées pour exercer
leurs furtives et mystérieuses activités tout en
étant le moins possible susceptibles d’être
dénoncés.
— La plupart du temps, ils confèrent à leurs objets
volants une apparence qui ne ijsque pas d’attirer
notre attention ou pour laquelle, à tout le moins,
nous pouvons trouver une explication satisfaisante
en croyant qu’il s’agit, par exemple, d’un

100
dirigeable, d’un météore ou même, tout
simplement, d’un avion conventionnel.
— Les appareils présentant un aspect inusité
constituent à coup sûr une infime minorité dans
l’ensemble des fallacieux objets paraphysiques qui
sillonnent notre atmosphère.

En somme, les soucoupes volantes ne sont pas du tout ce


à quoi nous nous attendions. Elles font partie d’un plan
d’intervention que nous ignorons et que John Keel a
baptisé «Opération Cheval de Troie».

À force d’éplucher les travaux des ufologues, on finit par


se demander si les aliénigènes n’ont pas tout bonnement
recours aux schèmes de référence en usage à une époque
donnée pour produire délibérément sur ses
contemporains des impressions qui leur sont adaptées.
C’est ainsi que le phénomène ovni a revêtu une
connotation religieuse jusqu’au milieu du siècle dernier,
après quoi il a dû emboîter le pas à l’ère industrielle pour
correspondre aux tendances de la technologie moderne
qui, avec ses concepts matérialistes, allait balayer les
anciennes croyances.
Les témoignages n’étaient pas plus nombreux en 1947
qu’en 1847; ils étaient simplement différents. Notre point
de vue ayant changé, nous croyons voir autre chose. Les
théâtres de marionnettes à ficelles ont fait place aux
arcades de jeux électroniques; les artifices sont d’une
autre nature, mais ils découlent dans un cas comme dans
l’autre du même principe illusionniste.

101
C’est à croire que ce phénomène ne sert qu’à nous piéger
dans nos propres illusions en se moulant à nos croyances.
Les ufologues sont ainsi perpétuellement relancés de
Charybde en Scylla comme si aucune piste, malgré des
évidences flagrantes, ne conduisait ailleurs qu’à des non-
sens.

Force nous est d’admettre que les prétendues preuves


d’atterrissages d’ovnis ne serviront tout au plus qu’à
nous enliser davantage dans notre système de référence
matérialiste tant et aussi longtemps que nous n’aurons
pas accédé à une autre conception de la réalité objective,
car il est temps de comprendre que ces manifestations
«paranormales», tout en s’appuyant sur notre définition
de la réalité, ne contribuent en rien à ratifier l’authenticité
de cette définition. Il nous aurait fallu, au contraire, nous
en servir depuis déjà fort longtemps pour remettre en
question notre mode de perception de la vie, de l’univers
et de nous-mêmes. Tant que nous ne changerons pas
notre vision des choses, celles que nous jugeons
inexplicables resteront effectivement inexpliquées.
Nous avons encore le loisir, pendant que le soleil brille,
de profiter du sable pour faire l’autruche tout en
bronzant. Mais il ne faut pas oublier que, même s’il fait
bon chanter «aux temps chauds», nous n’aurons guère le
coeur à danser «quand la bise sera venue».

102
CONCLUSION

Si je me suis permis de publier ce rapport, c’est d’abord


et avant tout parce que je suis profondément indigné de

103
voir tant de mes semblables souffrir inutilement depuis
tant d’années sous la domination outrageante d’une
poignée d’individus qui ont osé transiger notre destinée
en échange d’une puissance technologique qui leur
assurait ainsi encore plus de pouvoir. Les gens font
toujours ce qu’il leur semble bon de faire et, bien
entendu, ceux qui ont pactisé avec les aliénigènes
croyaient sans doute agir pour le mieux; mais cela ne les
justifie pas pour autant, car la plus grande injustice n’est-
elle pas celle qui consiste à faire payer aux autres le prix
de ses propres dettes?

S’il est un domaine où l’oppression triomphe, c’est bien


celui de l’étude des énergies vitales, parce que la clé de la
liberté humaine réside dans la CONNAISSANCE de soi
et des autres. Or, rien ne favorise autant l’exercice du
pouvoir que l’IGNORANCE et son corollaire la PEUR!
Combien de valeureux chercheurs ont été persécutés
pour avoir voulu soulager l’humanité de ses maux en
s’efforçant simplement de comprendre la nature
fondamentale de l’être humain et de l’univers?
Le véritable Temple de la renommée abrite des Wilhelm
Reich, des Ruth Drown, des John Moray et une foule
d’autres pionniers du même genre qui ont dû plus
souvent qu’autrement se battre seuls contre
l’inébranlable apathie d’une masse endormie par un
système dont le seul but est de maintenir le statu quo.
Ceux qui sont au pouvoir n’ont d’autre intérêt que de
préserver cette fabuleuse force d’inertie culturelle qui
leur permet d’exercer impunément leur despotisme sur

104
l’ensemble de la société et d’assouvir pleinement leur
convoitise.

Il est urgent de comprendre que la conspiration fomentée


par les aliénigènes n’a d’autre but que de nous ravir
l’héritage spirituel de notre planète, «le trésor où se
trouve notre coeur». Ce bien suprême fait l’envie de
certaines races de l’univers qui savent ce qu’il en coûte
d’en être privé. Ces aliénigènes cherchent par tous les
moyens à nous dérober notre patrimoine planétaire.
Aussi est-il de toute première instance que nous prenions
conscience de la valeur inestimable de notre richesse
unique.
Je trouve intolérable que des individus sans scrupules
s’arrogent le privilège de s’ingérer dans le destin d’une
nation en lui subtilisant un gouvernement fantoche qui
va jusqu’à endosser qu’on en supprime les meilleurs
éléments. Je me dresse de toutes mes forces contre cette
situation et je fais appel à votre solidarité morale,
planétaire, voire cosmique, pour que le fruit de
l’évolution humaine ne consiste pas en une condition de
survie, mais plutôt dans la conquête et l’expression
vivante du sens véritable de notre LIBERTÉ.

105
OPÉRATION «CHEVAL DE TROIE»

Notre civilisation s'intéresse activement au phénomène OVNI depuis


une quarantaine d'années et, tout au long de cette période, une foule
d'observations ont été recueillies. Cependant, un grand nombre de
données relatives à certains aspects du phénomène extraterrestre ont
souvent été supprimées. Ce clivage de l'information a eu pour effet
de fragmenter notre culture en plusieurs niveaux de réalité qui, tout
en coexistant, s'opposent néanmoins les uns aux autres. C'est ainsi
qu'une partie de notre culture ne croit pas ou ne veut pas croire à

106
l'existence d'autres êtres venus d'ailleurs (extranéens), alors qu'une
autre partie reconnaît leur existence ou tout au moins en admet la
probabilité, tandis qu'une troisième partie va même jusqu'à
entretenir des liens réels avec ces autres espèces. Or, le fait que ces
divers points de vue existent simultanément contribue à provoquer
la situation d'extrême confusion dans laquelle nous nous trouvons
actuellement.
Le propos du présent document est d'exposer au grand jour les
détails de la conspiration extranéenne. Il ne vous est pas demandé
d'y croire, mais simplement d'en observer la manifestation à la
lumière de ce qui s'est produit dans le passé, de ce qui arrive
actuellement et de ce qui est en train de se tramer juste sous votre
nez. Par contre, si vous n'estimez pas avoir l'estomac assez solide
pour assimiler ces notions ou si vous ne pensez pas pouvoir en
supporter les conséquences, n'allez pas plus loin.

ISBN: 2-89239-110-5

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