0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
284 vues

DS 1

Transféré par

Houssam Benkerroum
Copyright
© © All Rights Reserved
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
284 vues

DS 1

Transféré par

Houssam Benkerroum
Copyright
© © All Rights Reserved
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 6

DS 1 :

Electrocinétique dans le cadre


de l’ARQS

Durée : 2 heures

Consignes :
 L’épreuve contient trois grandes parties largement indépendantes.
 On veillera à une présentation et une rédaction claire et soignée des copies. Il
convient en particulier de rappeler avec précision les références des questions
abordées.
 Si, au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur
d’énoncé, il le signale sur sa copie et poursuit sa composition en indiquant
clairement les raisons des initiatives qu’il est amené à prendre.
 Toutes les réponses devront être très soigneusement justifiées.
 Si un résultat donné par l'énoncé est non démontré, il peut néanmoins être
admis pour les questions suivantes. Ainsi, les diverses parties du problème
sont relativement indépendantes entre elles.
 Chaque partie doit être rédigée séparément.
CPGE Moulay Youssef Rabat DS de physique - chimie
Classe MPSI 2 DS 1 : Electroncinétique dans le cadre de l'ARQS

L'électronique est une branche de la physique appliquée, qui


s'intéresse aux phénomènes de conduction électrique et aux
équipements associés. Elle traite le mouvement des porteurs
de charge dans le vide, les gaz et les semiconducteurs, les
phénomènes de conduction électrique qui en résultent, et de
leurs applications. On parle d'électronique surtout quand les
circuits électriques comportent des éléments amplificateurs et
notamment des semi-conducteurs
Les métiers de l'électronique se répartissent en domaines assez
spécialisés, qui constituent chacun un domaine d'étude :
électronique numérique, électronique de puissance……

Cette épreuve contient trois parties largement indépendantes que vous pouvez rédiger dans l’ordre que
vous voulez.
➢ Partie I : Alimentation d’un tramway.
➢ Partie II : Le régime transitoire.
➢ Partie III : Circuits linéaire en régime sinusoïdal forcé

Partie I : Alimentation d’un tramway


Le tramway est un moyen de transport en commun urbain ou interurbain à roues en acier circulant sur des
voies ferrées équipées de rails plats, et qui est soit implanté en site propre, soit encastré à l'aide de rails à gorge
dans la voirie routière. On s’intéresse dans cette partie à l’étude de l’alimentation d’un tramway.
1. Alimentation simple :
Un tramway est alimenté entre les rails et la ligne d’alimentation par un générateur de tension à vide
𝐸𝐺 = 600𝑉 et de résistance interne 𝑅𝐺 = 60𝑚Ω Les rails et la ligne d’alimentation présentent une résistance
linéique respectivement 𝜌𝑅 = 3Ω. 𝑘𝑚−1 et 𝜌𝐴 = 500𝑚Ω. 𝑘𝑚−1 . On note 𝑂 le début de la ligne et 𝐹 sa fin. Pour
les applications numériques, on prendra 𝑂𝐹 = 𝐷 = 3,00𝑘𝑚. La position du tramway 𝑇 est repérée par 𝑥 = 𝑂𝑇.

On suppose que la motrice du tramway est parcourue par un courant constant 𝐼 = 50𝐴. D’un point de vue
électrique, cela revient à modéliser le tramway par une source idéale de courant dont l’intensité de court-circuit
est 𝐼. On notera 𝐼1 et 𝐼2 les courants parcourant respectivement la ligne d’alimentation et la ligne de retour.
(a) Calculer la résistance totale des rails et de la ligne d’alimentation pour la longueur de ligne considérée
(𝐷 = 3𝑘𝑚).
(b) Déterminer les expressions des résistances 𝑅1 , 𝑅2 , 𝑅1′ et 𝑅2′ en fonction de 𝑥, 𝜌𝑅 et 𝜌𝐴 .
(c) Déterminer l’expression littérale de la tension 𝑈 aux bornes du tramway en fonction de 𝐸𝐺 , 𝐼, 𝑅𝐺 , 𝑥, 𝜌𝑅
et 𝜌𝐴 .
(d) En déduire la chute de tension 𝛥𝑈 entre le début de la ligne 𝑂 et le tramway 𝑇.
(e) Déterminer les distances pour lesquelles la chute de tension est inférieure à 3,00% de la tension en début
de ligne.
2. Alimentation avec une chaine de retour :
On pallie la difficulté en faisant en sorte qu’outre le dispositif déjà décrit, la ligne d’alimentation appartienne
à une maille comprenant une ligne retour de résistance linéique 𝜌𝑟 = 800𝑚Ω. 𝑘𝑚−1 un interrupteur et un
générateur de tension à vide 𝐸𝑟 et de résistance interne 𝑅𝑟 = 10𝑚Ω.
Benkerroum Houssam 1 sur 5 Année scolaire: 2023 - 2024
CPGE Moulay Youssef Rabat DS de physique - chimie
Classe MPSI 2 DS 1 : Electroncinétique dans le cadre de l'ARQS

(a) Que peut-on dire de la situation où l’interrupteur est ouvert ? Dans la suite, on s’intéresse au cas où
l’interrupteur est fermé.
(b) Déterminer la nouvelle expression de la tension 𝑈 aux bornes du tramway en fonction de 𝐸𝐺 ,
𝐸𝑟 , 𝐼, 𝑅𝐺 , 𝑅𝑟 , 𝑥, 𝐷, 𝜌𝑅 , 𝜌𝑟 et 𝜌𝐴 .
(c) En déduire la chute de tension 𝛥𝑈 entre le début de la ligne 𝑂 et le tramway 𝑇.
(d) Déterminer les distances pour lesquelles la chute de tension est inférieure à 3,00% de la tension en début
de ligne. On utilisera 𝐸𝑟 = 300𝑉 pour les applications numériques.
(e) Conclure sur l’intérêt de la chaine de retour.
3. Régulation de la chaine de retour :
On cherche maintenant à optimiser la tension du générateur de la chaine de retour 𝐸𝑟 .
(a) Quelle doit être la valeur de 𝐸𝑟 pour que la chute de tension U soit minimale en un point 𝑥0 de la
ligne ? On donnera le résultat en fonction de 𝐼, 𝑅𝑟 , 𝑥0 , 𝐷, 𝜌𝑅 , 𝜌𝑟 et 𝜌𝐴 .
(b) Quel peut être l’intérêt d’une tension variable 𝐸𝑟 ?

Partie II : Le régime transitoire :


Problème 1 : Capacité commutée :
On considère le dispositif représenté ci-dessous. Un commutateur électronique K, commandé par un signal
d’horloge de période 𝑇ℎ bascule d’une position à l’autre périodiquement selon la séquence suivante :
1
➢ Etape a : 𝑛𝑇ℎ < 𝑡 ≤ (𝑛 + ) 𝑇ℎ K est en position A.
2
1
➢ Etape b : (𝑛 + 2) 𝑇ℎ < 𝑡 ≤ (𝑛 + 1)𝑇ℎ K est en position B.

Les commutations seront supposées instantanées. 𝐸1 et 𝐸2 sont des tensions constantes. Le but de cette étude
est de montrer que ce dispositif électronique commandé permet de simuler une résistance dont la valeur est
proportionnelle à la période 𝑇ℎ du signal de commande. Ce principe est à la base d’un très grand nombre de
montages électroniques utilisés notamment en télécommunications.
On suppose le phénomène établi depuis un temps suffisamment long pour que 𝑢(𝑡), 𝑖1 (𝑡) et 𝑖2 (𝑡) soient des
fonctions périodiques du temps de période 𝑇ℎ (mais non sinusoïdales).
On choisit de prendre comme origine des temps 𝑡0 = 0 l’instant correspondant au début d’une séquence, par
conséquent, on aura :
Benkerroum Houssam 2 sur 5 Année scolaire: 2023 - 2024
CPGE Moulay Youssef Rabat DS de physique - chimie
Classe MPSI 2 DS 1 : Electroncinétique dans le cadre de l'ARQS
𝑇ℎ
➢ Entre 0 et 2
: l’interrupteur K est en position A.
𝑇ℎ
➢ Entre 2
et 𝑇ℎ : l’interrupteur K est en position B.
A. Étude d’une période :
On note 𝑈0 la tension aux bornes du condensateur à 𝑡 = 0− .
1. Donner l’équation différentielle satisfaite par 𝑢(𝑡) durant l’étape a.
𝑇
2. En déduire l’expression de 𝑢(𝑡) entre 0 et ℎ .
2
𝑇ℎ 𝑇ℎ
3. Exprimer alors 𝑈0′ la tension aux bornes du condensateur en , en fonction de 𝑈0 , 𝐸1 et 𝛼 = .
2 2𝑟𝐶
𝑇ℎ
4. Déterminer de façon similaire, l’expression de 𝑢(𝑡) entre 2
et 𝑇ℎ (étape b).
5. Exprimer 𝑢(𝑇ℎ ) en fonction de 𝑈0′ , 𝐸2 et 𝛼.
B. Modélisation du commutateur :
6. Compte tenu de la périodicité de 𝑢(𝑡), exprimer 𝑈0 et 𝑈0′ en fonction de 𝐸1 , 𝐸2 et 𝛼.
7. Application numérique : Donner les valeurs numériques de 𝑈0 et 𝑈0′ avec une précision au 𝑚𝑉. Justifier
par un raisonnement qualitatif les résultats obtenus.
On donne : 𝑟 = 100Ω, 𝑓ℎ = 50𝑘𝐻𝑧, 𝐶 = 10𝑛𝐹, 𝐸1 = 5𝑉, 𝐸2 = 1𝑉.
8. Représenter soigneusement l’allure de 𝑢(𝑡) en fonction de 𝑡 sur une période.
9. Compte-tenu des valeurs numériques obtenues, démontrer que les valeurs moyennes des courants sur
une période vérifient :
𝐶(𝐸1 − 𝐸2 )
〈𝑖1 〉 = 〈𝑖2 〉 =
𝑇
10. En déduire la valeur de la résistance équivalente 𝑅𝑒𝑞 qui, branchée entre les sources 𝐸1 et 𝐸2 serait
traversée par le courant continu d’intensité : 𝐼 = 〈𝑖1 〉 = 〈𝑖2 〉
Problème 2 : Equations différentielles couplées :
Le circuit ci-dessous renferme un générateur continu de f.é.m. 𝐸 = 10𝑉, deux résistors identiques de résistance
𝑅 = 200Ω, deux condensateurs identiques de capacité 𝐶 = 1,0µ𝐹 et une bobine idéale d’inductance 𝐿 = 5,0𝑚𝐻.
Initialement les deux interrupteurs sont ouverts, les condensateurs sont déchargés.

A. Fermeture de 𝑲𝟏 :
On ferme l’interrupteur 𝐾1 et on attend l’installation d’un régime permanent stationnaire.
1. Justifier que les deux condensateurs portent à tout instant la même charge.
2. En déduire la valeur des deux tensions 𝑢1 et 𝑢2 en régime permanent.
B. Fermeture de 𝑲𝟐 :
Une fois le régime permanent atteint, on ferme l’interrupteur 𝐾2 à un instant noté 𝑡 = 0.
3. Quelles sont les valeurs de 𝑢1 et 𝑢2 et du courant 𝑖 juste après la fermeture de l’interrupteur à 𝑡 = 0+ ?
4. Obtenir les deux équations différentielles couplées vérifiées par les tensions 𝑢1 (𝑡) et 𝑢2 (𝑡) pour 𝑡 > 0.
Remarque : ces équations sont dites couplées car elles font intervenir simultanément les deux tensions.
5. On découple ces équations en posant 𝑢 = 𝑢1 − 𝑢2 et 𝑈 = 𝑢1 + 𝑢2 Montrer que les tensions 𝑢(𝑡) et 𝑈(𝑡)
vérifient les équations différentielles suivantes :
𝑑𝑈 𝑑²𝑢 𝑑𝑢
𝑅𝐶 +𝑈 =𝐸 2𝐿𝐶 + 𝑅𝐶 +𝑢 =𝐸
𝑑𝑡 𝑑𝑡² 𝑑𝑡
Benkerroum Houssam 3 sur 5 Année scolaire: 2023 - 2024
CPGE Moulay Youssef Rabat DS de physique - chimie
Classe MPSI 2 DS 1 : Electroncinétique dans le cadre de l'ARQS
6. Déterminer la solution 𝑈(𝑡) de la première équation différentielle.
7. Pour 𝑢(𝑡), calculer la valeur numérique du facteur de qualité. Dans quel type de régime se trouve-t-
on ?
8. Déterminer la solution 𝑢(𝑡) de la deuxième équation différentielle. En déduire l’expression de 𝑖(𝑡).
9. Donner les expressions des tensions 𝑢1 (𝑡) et 𝑢2 (𝑡). Représenter leur allure dans un même graphe.

Partie III : Circuits linéaire en régime sinusoïdal forcé


A. Détermination graphique d’une inductance
On considère le circuit suivant alimenté par une entrée de pulsation 𝜔 telle que 𝑒(𝑡) = 𝐸𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑0 ). La
résistance R vaut 4,0𝑘Ω.

1. Représenter les branchements de l’oscilloscope permettant les mesures de 𝑒(𝑡) et de 𝑠(𝑡).


2. En utilisant la notation complexe, exprimer 𝑠 en fonction de 𝑒,𝑅, 𝐿 et 𝜔.
1 1 𝜔
3. Montrer que l’on peut écrire 𝑠 = 𝑒 avec 𝑥 = Préciser les expressions de 𝜔0 en fonction de 𝑅 et 𝐿.
2 1− 𝑗 𝜔0
𝑥
4. Le graphe des tensions 𝑒(𝑡) et 𝑠(𝑡) = 𝑆𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑0 + 𝜑) est le suivant :

(a) Affecter les courbes à leur tension correspondante. Justifier.


(b) Déterminer graphiquement 𝑓,𝐸𝑚 et 𝑆𝑚 en expliquant votre démarche.
(c) Déduire des valeurs de 𝐸𝑚 et 𝑆𝑚 la valeur de 𝑥 pour la courbe ci-dessus. En déduire la valeur
de 𝐿.
B. Association en parallèle d’un condensateur et d’une bobine réelle :
Un circuit formé de l’association en parallèle de deux branches, l’un comportant un condensateur de capacité
C et l’autre comportant l’association en série d’un résistor de résistance 𝑅 et d’une bobine parfaite d’inductance
𝐿 est alimenté par une tension sinusoïdale de fréquence variable.

Benkerroum Houssam 4 sur 5 Année scolaire: 2023 - 2024


CPGE Moulay Youssef Rabat DS de physique - chimie
Classe MPSI 2 DS 1 : Electroncinétique dans le cadre de l'ARQS

𝜔 𝜔0
1. Montrer que l’impédance d’un circuit R, L, C série s’écrit : 𝑍𝑅𝐿𝐶 = 𝑅 (1 + 𝑗𝑄 (𝜔 − 𝜔
)) en explicitant
0

l’expression de 𝑄 et 𝜔0 .
2. Exprimer l’impédance du circuit ci-dessus.
1
3. Montrer que le circuit est équivalent à un résistor pour la pulsation suivante : 𝜔 = 𝜔0 √1 − 𝑄2 .
4. Démontrer que, pour cette pulsation, on a 𝑍 = 𝑅𝑄², 𝑍 étant l’impédance du circuit. La pulsation du
1
courant d’alimentation est fixée à une valeur quelconque 𝜔 alors que la capacité 𝐶 varie. Soient 𝐶0 = 𝐿𝜔²
la capacité qui correspond à la pulsation choisie et 𝑄0 le facteur de qualité pour cette même pulsation
de forme analogue à celui trouvé à la première question (en remplaçant 𝐶 par 𝐶0 ). Montrer que
l’impédance du circuit est maximale pour la valeur suivante de 𝐶 :
𝐶0
𝐶2 =
1
1+ 2
𝑄0
5. Démontrer que, pour cette valeur de 𝐶, l’impédance est réelle et qu’elle a pour valeur : 𝑍 = 𝑅(𝑄02 + 1)

Benkerroum Houssam 5 sur 5 Année scolaire: 2023 - 2024

Vous aimerez peut-être aussi