Pro Negociation
Pro Negociation
Pro Negociation
Vous
être
libre
de
le
publier
où
bon
vous
semble
(par
email,
sur
les
réseaux
sociaux,
aux
abonnés
de
votre
newsletter,
sur
votre
blog,
etc.)
Amicalement,
Johann
Nous
négocions
sans
cesse
dans
la
vie
de
tous
les
jours:
sur
le
lieu
de
travail
avec
les
supérieurs
et
les
collègues,
dans
les
commerces
avec
les
vendeurs
et
les
clients,
chez
nous
avec
nos
proches,
amis,
familles,
enfants,
compagnons/compagnes...
Combien
de
fois
vous
êtes
vous
déjà
dit:
"Mince
!
J’aurai
pu
obtenir
bien
plus
!"
ou
encore
"Je
me
suis
encore
fait
avoir
!"
?
Quoi
de
plus
frustrant
que
d'avoir
l'impression
de
s'être
fait
avoir.
Et
combien
de
fois
avez
vous
subi
des
abus
d'autorité
ou
abus
de
pouvoir
sur
votre
lieu
de
travail
dans
une
guerre
des
nerfs
?
Sans
parler
des
nombreux
coups
de
bluff
qu'on
a
pu
vous
faire
et
toutes
autres
manœuvres
de
manipulation
!
Dans
ces
situations,
nous
gardons
un
goût
amer
en
jurant
de
ne
plus
jamais
se
faire
prendre.
Petit
à
petit,
nous
:inissons
par
avoir
une
vision
conBlictuelle
de
la
négociation.
Nous
nous
focalisons
sur
nos
propres
intérêts,
faisons
preuve
d’égoïsme
et
de
méBiance.
La
négociation
devient
un
rapport
de
force,
un
bras
de
fer,
où
nous
partons
dans
le
but
de
Certainement pas !
L’égocentrisme:
La
plus
grande
erreur
faite
lors
de
négociations
est
de
focaliser
sur
nos
intérêts
personnels
en
priorité.
Cette
erreur
a
fait
perdre
plusieurs
millions
de
dollars
à
de
grosses
sociétés
et
engendre
très
souvent
des
résultats
perdant-‐perdant.
Les
pré-‐suppositions:
C’est
la
tendance
à
se
limiter
à
ses
croyances
et
croire
que
nos
suppositions
sont
vraies.
Nous
n’avons
pas
toujours
toutes
les
cartes
en
main
:
les
informations
que
nous
possédons
ne
sont
pas
forcément
les
bonnes,
ce
qui
peut
fausser
la
préparation
de
la
négociation.
L’auto-‐satisfaction:
Nous
pouvons
obtenir
beaucoup
plus
que
nous
le
pensons
des
négociations.
Lors
d’une
négociation,
il
est
important
d’optimiser
une
stratégie
avec
des
aspirations
très
optimistes
en
visant
très
haut.
Cependant,
beaucoup
de
gens
se
limitent
à
des
objectifs
beaucoup
plus
bas
que
ce
qu’ils
peuvent
réellement
avoir.
La
vérité
est
que
les
résultats
des
négociations
sont
totalement
variables.
Si
les
deux
partis
travaillent
ensemble,
ils
peuvent
créer
plus
de
valeur
que
ce
qu’ils
auraient
pu
imaginer
et
atteindre
la
fameuse
situation:
gagnant-‐
gagnant.
Un
bon
négociateur
se
doit
au
contraire
d’être
équilibré
et
de
s’adapter.
Un
négociateur
ef:icace
sait
qu’il
doit
travailler
intelligemment
avec
l’autre
partie
pour
obtenir
ce
qu’il
désire.
Certes
certains
individus
auront
plus
de
facilités
que
les
autres,
mais
ces
derniers
sont
rares.
La
plupart
des
grands
négociateurs
se
sont
formés.
Les
meilleurs
négociateurs
sont
les
personnes
à
l’aise
socialement,
celles
qui
négocient
au
quotidien,
au
contact
de
leurs
collègues,
de
leur
boss,
de
leurs
proches,
etc.
À
court
terme,
la
négociation
nécessite
de
l’entrainement
et
des
«feedbacks».
Le
problème
est
que
beaucoup
d’entre
nous
n’ont
pas
l’opportunité
de
développer
des
techniques
de
négociation
de
façon
efBicace.
L’expérience
est
utile,
mais
pas
sufBisante.
Négocier
fait
appel
à
de
la
préparation,
de
l'improvisation
et
de
la
créativité
comme
en
art.
Cette
compétence,
chacun
peut
l'acquérir
et
la
développer.
Cela
passe
par
trois
étapes
:
Deux
sœurs
désiraient
se
partager
la
dernière
orange
de
l’oranger
de
leur
jardin.
Ne
sachant
pas
quoi
faire,
elles
décidèrent
de
couper
l’orange
en
deux.
Au
:inal,
la
première
sœur
pris
le
jus
et
la
pulpe
et
jeta
la
peau,
la
seconde
garda
la
peau
et
jeta
le
jus
et
la
pulpe.
Chacune
s’est
donc
retrouvée
à
moitié
satisfaite
et
la
moitié
de
ce
qu’elle
convoitait
a
été
perdue.
Si
elle
avait
pris
le
temps
de
savoir
quels
était
les
intérêts
de
chacune,
elles
auraient
pu
avoir
l’intégralité
de
ce
qu’elles
attendaient.
La
première
aurait
donc
pris
la
totalité
du
jus
et
de
la
pulpe,
la
seconde
l’intégralité
de
la
peau.
Cet
exemple
illustre
parfaitement
dans
quel
état
d’esprit
il
est
nécessaire
d’engager
une
négociation
pour
sortir
dans
une
situation
gagnant-‐gagnant.
Plutôt
que
de
partager
le
gâteau
(ici
l’orange),
il
est
possible
d’étendre
le
gâteau.
Pour
cela
il
est
nécessaire
de:
De
s’interroger
sur
les
intérêts
de
l’autre.
Si
chaque
sœur
avait
demandé
à
l’autre
ce
qu’elle
désirait,
elles
auraient
chacune
obtenu
ce
qu’elles
voulaient.
Savoir
se
Bixer
des
objectifs,
des
limites
et
des
alternatives
On
ne
peut
pas
partir
négocier
sans
avoir
un
objectif
en
tête.
De
même,
vous
devez
certainement
avoir
une
limite
d’acceptabilité
au
deal
:inal
et
une
alternative
si
la
négociation
n’aboutie
pas.
Ces
trois
éléments
sont
les
plus
importants
de
votre
négociation
et
constituent
également
vos
points
de
repère.
Être
empathique
Nous
avons
vu
que
pour
mener
à
bien
une
négociation,
il
faut
savoir
interroger
et
écouter
l’autre.
L’écoute
doit
être
active
(donc
interactive),
c'est-‐à-‐dire
que
vous
devez
vraiment
montrer
de
l’intérêt
pour
l’autre.
Cet
intérêt
consiste
à
prendre
en
compte
les
intérêts
de
l’autre
et
à
poser
des
questions
a:in
d’af:iner
les
informations.
L’empathie
passe
par
le
respect
de
soi-‐même
et
de
l’autre.
Il
est
important
d’être
en
accord
avec
ses
limites
et
ses
valeurs
et
des
respecter
également
celles
de
l’autre.
Regarder
l’autre
dans
les
yeux,
l’écouter
et
af:irmer
que
ça
a
du
sens,
respecter
son
point
de
vue
et
chercher
à
le
comprendre,
tout
cela
constitue
des
éléments
clés
pour
mener
à
bien
une
négociation
dans
de
bonnes
conditions
et
trouver
une
situation
gagnant-‐gagnant.
Savoir
faire
des
pauses
permet
d’éviter
de
dire
des
choses
que
nous
pourrions
regretter.
Savoir
prendre
son
temps
et
ré:léchir
avant
de
répondre
permet
de
ne
pas
laisser
l’émotion
guider
une
décision
ou
une
action.
Un
silence
peut
également
mener
l’autre
partie
à
s’inquiéter
et
agir
trop
vite,
justement
sous
l’émotion.
Le
négociateur
utilise
donc
les
pauses
intelligemment
et
surtout
ne
réagit
pas
trop
vite
aux
pauses
de
son
interlocuteur.
Dans
ce
genre
de
situations,
on
ne
sait
plus
trop
quoi
faire
ni
comment
faire
évoluer
les
choses
pour
parvenir
à
un
accord.
C’est
dans
ces
cas
de
:igure
qu’un
bon
négociateur
sait
comment
faire
évoluer
la
situation
(par
exemple
en
embrayant
sur
d’autres
points
ou
en
faisant
preuve
d’innovation).
Il
n’est
jamais
trop
tôt
pour
clôturer
une
négociation,
à
condition
bien
sûr
que
l’accord
soit
proche
de
nos
objectifs.
L’important
est
que
la
négociation
avance
et
arrive
à
un
aboutissement
ou
à
une
pause
comme
nous
l’avons
vu
précédemment.
Être
patient
Les
négociateurs
doivent
être
patients,
principalement
parce
qu’une
approche
mécanique
tranchante
n’a
qu’un
effet
limité
et
de
courte
durée.
Pousser
ou
forcer
l’autre
négociateur
vers
une
solution
peut
le
conduire
à
s’entêter
ou
à
ne
pas
bouger.
L’attirer
vers
une
solution
risque
de
prendre
du
temps,
demande
plus
de
tolérance
et
de
persistance,
mais
offre
plus
de
chances
d’atteindre
un
résultat
satisfaisant
et
durable.
Cependant,
le
négociateur
doit
savoir
aussi
étendre
la
part
du
gâteau
donc
voir
au-‐delà
des
limites.
La
:lexibilité
permet
de
naviguer
dans
la
zone
d’accord
a:in
de
trouver
une
situation
idéale
pour
les
deux
parties.
Être
intègre
Intégrité
signi:ie
honnêteté
et
loyauté.
Les
relations,
la
con:iance
et
la
réputation
ont
une
place
très
importante
dans
les
négociations.
Si
vous
avez
une
réputation
d’arnaqueur
ou
de
quelqu’un
de
pas
:iable,
vous
êtes
sur
que
personne
ne
voudra
négocier
avec
vous.
Développer
votre
intégrité
vous
permettra
de
gagner
la
con:iance
de
vos
interlocuteurs
et
ainsi
d’obtenir
de
biens
meilleurs
résultats.