Cours Du Droit de La Sécurité Sociale
Cours Du Droit de La Sécurité Sociale
Cours Du Droit de La Sécurité Sociale
BIBLIOGRAPHIE :
INTRODUCTION :
C’est ce système de sécurité sociale qui fut étendu à toutes les Nations
qui essaie néanmoins tant bien que mal à formuler des politiques de
2
Cabinet du Premier ministre, Rapport de synthèse du forum national sur la protection
sociale, Niamey, du 12-15 novembre 2013.
7
- L’assistance sociale ;
- La communication ;
- L’éducation ;
- Le logement ;
- Le transport ;
- Les chômeurs ;
- Les enfants ;
- Les femmes ;
- Les jeunes ;
- les sinistrés ;
Ces techniques furent les suivantes : l'épargne, qui est une technique
individuelle, la responsabilité de l'employeur, la mutualité, le
sursalaire familial.
- L’épargne
L’économie d’un pays repose sur plusieurs piliers dont un des plus
importants est sans conteste la formation du capital. C'est, en effet, le
capital qui détermine le niveau de développement d'un pays. Mais
d’où vient le capital dont on parle ?
convient par ailleurs de ne pas oublier le rôle social qui peut être celui
des institutions d'épargne dans le placement et l'investissement des
sommes qui leur sont confiées.
- Responsabilité de l'employeur
La mutualité.
Le Sursalaire familial
Toutes ces techniques ont été remplacées par des formes les plus
précoces de sécurité sociale moderne qui se situent en Allemagne sous
BISMARCK et en France à la fin du XIXe siècle, notamment dans le
milieu des Mines. En 1945, le monopole de de la sécurité sociale a été
instauré dans presque toute l'Europe.
Dans tous les pays qui ont adopté le modèle bismarckien, le principe
d'assurance s'est peu à peu généralisé par l'extension à des catégories
de population initialement non protégées (employés, étudiants,
travailleurs indépendants...) et à des " risques " non pris en compte à
l'origine.
Les civils étaient parfois plus exposés que les militaires eux-mêmes.
20
Dans son rapport de 1942 " Social Insurance and Allied services ", il
pose les bases théoriques d'une nouvelle doctrine.
- Le mode de financement :
La première loi sociale est donc celle qui garantit à tous les membres
de la société les moyens d'exister ; toutes les autres sont subordonnées
à celle-là ; la propriété n’a été instituée que pour la cimenter ».
25
Le CNR entend aller vers une « Sécurité sociale » pour tous, fondée
sur le travail, cogérée par les travailleurs et l'Etat. Pierre Laroque
(1907-1997).
27
Elle est apparue dans les pays africains, exportée par les anciens pays
colonisateurs. Trois grandes étapes ont guidé les organismes africains
31
1- De la colonisation à 1952
2- De 1952 à l'indépendance
Cette seconde période est marquée par l'éclosion des textes en matière
de sécurité sociale. Elle peut être considérée comme étant celle du
début de la mise en place des systèmes de sécurité sociale tels qu'ils
existent dans les anciens territoires d'Afrique Occidentale et
Équatoriale Francophone.
sécurité sociale qui, pour réaliser leurs buts, se concrétisent dans des
systèmes de sécurité sociale juridiquement structurés.
Travail fait le point sur tout ce qui touche aux questions sociales et au
monde du travail.
L’AISS tient ses membres informés des événements récents par une
série de publications périodiques, paraissant en plusieurs langues pour
la plupart. Ce sont la Revue internationale de sécurité sociale, les
Recherches en sécurité sociale et le Bulletin d'information sur le
traitement des données.
A - LE CONSEIL D’ADMINISTRATION.
B - COMMISSIONS SPECIALISEES
La Commission de contrôle
Elles se composent de :
les césariennes,
la contraception,
- emprunts ;
- dons et legs ;
- produits divers.
Ainsi, tout employeur qui emploie des travailleurs salariés est soumis
à cette obligation d’affiliation à la caisse nationale de sécurité sociale.
Il s’agit :
▪ des apprentis
▪ des stagiaires
Les prestations sociales servies par la CNSS sont financées par les
cotisations sociales mises à la charge des employeurs et des salariés.
Le calcul de ces cotisations tient compte de l’assiette des cotisations et
des taux de cotisations applicables.
Elle est constituée par l’ensemble des gains ou salaires perçus par le
travailleur salarié, qu’il remplisse ou non les conditions d’ouverture
ou de maintien des prestations sociales. Mais tous les éléments de
salaires n’entrent pas dans l’assiette des cotisations.
Le plafond annuel considéré dans le calcul des cotisations est fixé par
le décret n° 281-2013/PRN/MFP/T du 24 juillet 2013 à 6.000.000
Francs cfa par an soit 1.500.000 Francs cfa par trimestre et 500.000
Francs cfa par mois (depuis le 1er janvier 2014 par an et par salarié au
taux global de 21.65%).
La partie des salaires qui dépasse ce plafond annuel n’est pas prise en
compte. Afin de ne pas pénaliser certains travailleurs qui, par le jeu
des différents avantages, peuvent atteindre ce plafond, l’art. 32 du
décret n °2005-64 du 11 Mars 2005 portant approbation des statuts de
la CNSS dispose que : « Les éléments de rémunération versés
occasionnellement à des intervalles différents de la périodicité des
paies sont, pour le calcul des cotisations, lorsqu’ils sont versés dans
l’intervalle de deux paies, ajoutés à la paie suivante, sans qu’il soit
tenu compte de la période de travail à laquelle ils se rapportent.
Cas particuliers :
68
b) - La périodicité.
Délai d’exigibilité :
Pour le paiement mensuel : dans les 30 jours qui suivent la fin du mois
échu ;
- le certificat de travail.
2 – Sanctions
Elles sont prévues par l’art.15 de la loi 2003-34 du 5 août 2003 portant
création de la CNSS qui dispose que : « l’employeur qui a contrevenu
aux dispositions légales et réglementaires relatives à l’affiliation à la
CNSS et au paiement des cotisations est passible d’une amende de
cinq mille (5 000) francs à cinq cent mille (500 000) francs sans
préjudice de la condamnation au paiement de la somme représentant
75
Toutes ces pénalités sont recouvrées dans les mêmes conditions que
les cotisations.
76
celle-ci aux indemnités journalières qui lui sont dues par la CNSS
sous les conditions suivantes :
Dans tous les cas, les droits sont liquidés et payés directement par la
CNSS sans aucune possibilité pour l’employeur de procéder à une
quelconque compensation sur les cotisations sociales dues.
de l’indemnité journalière est porté aux deux tiers (2/3) dudit salaire à
compter du 30ème jour de l’accident.
c) Recours juridictionnels
Tout employeur non satisfait d’une décision de la CNSS peut saisir les
juridictions compétentes en particulier le tribunal de travail ; et le cas
échéant la cour d’appel et la cour de cassation.
82
encore les contrats d'assurance que l'on peut souscrire, et qui pourront
compléter la retraite.
Ces diverses prestations sociales qui sont prévues par la loi sont celles
qui découlent de la gestion de trois branches d’activités sociales à
savoir :
En revanche, une tutelle pouvait être mise en place par la CAF lorsque
l’argent des prestations n’avait pas été utilisé dans l’intérêt de l’enfant.
Désormais, les prestations ne sont pas utilisées pour les besoins liés au
logement, à l’entretien, à la santé de l’enfant ou à son à éducation.
Conformément aux dispositions des articles 77 à 80 de la loi 68-23 du
15 mai 1965 portant contentieux de la Sécurité sociale, dans le cas où
l’enfant donnant droit aux allocations familiales est élevés dans des
conditions d'alimentation, de logement et d'hygiène manifestement
défectueuses, ou lorsque le montant des allocations n'est pas employé
dans son intérêt, le versement des allocations peut, en tout ou en
partie, être effectué, non à l'allocataire mais à une personne physique
ou morale qualifiée de « tuteur aux allocations familiales ». C’est le
procureur de la République, le directeur de la sécurité sociale ou son
représentant, le directeur de la Caisse nationale de sécurité sociale, le
chef de la circonscription administrative et le maire qui sont habilités à
saisir le juge de paix par requête. Le juge de paix, après avoir recueilli
toutes informations utiles, statue dans le mois de la requête, par
ordonnance motivée et exécutoire par provision. Il peut ordonner que,
pendant une durée qu'il précisera, les allocations familiales ne seront
plus versées, en tout ou en partie, à l'allocataire mais à une personne
physique ou morale dite « tuteur aux allocations familiales ». Celle-ci
devra les affecter aux besoins exclusifs des enfants et aux dépenses du
foyer les concernant. Une copie de l'ordonnance est adressée dans les
cinq jours par le juge de paix à la Caisse nationale de sécurité sociale
qui s'y conforme aussitôt, et au tuteur aux allocations familiales. Le
89
100.000/2=50.000
Le dossier des prestations outre la demande est constitué des pièces ci-
après : la photocopie des deux premières pages du livret d’assurance
; une copie certifiée conforme de l’acte de naissance du travailleur ;
une copie conforme de l’acte de mariage ; en cas de polygamie, le
demandeur doit joindre autant de copie d’acte de mariage que
d’épouses ;
Attention, les enfants nés après la retraite ne seront pris en charge que
lorsque la grossesse a été contractée avant la cessation d’activité
102
Ces tableaux, qui sont les plus nombreux, comportent à titre indicatif
la liste des principaux travaux susceptibles de provoquer les affections
citées ;
Il est tenu :
113
Dans les deux cas, il est prévu ce que l’on appelle la procédure
d’expertise médicale. Elle peut être formulée, soit par l’assuré, soit
par la Caisse, soit par le médecin traitant de la victime. Il s’agit, ici,
d’un arbitrage dans un domaine où les éléments ne peuvent être
appréciés que par un homme de l’art : le médecin faisant office
d’expert désigné d’un commun accord entre le médecin traitant et le
médecin conseil ou, à défaut d’accord, par le tribunal compétent saisi.
L’expert qui est un juge sur le plan technique émet un avis qui
s’impose aux deux parties sans possibilité de recours s’il est clair,
précis et dénué d’ambiguïté.
13.636/2 = 6.818
272.940 x 6 = 1.637.640.
La rente est calculée sur un salaire annuel indexé (en raison de 1,4
du montant annuel du SMIG) si le taux d’incapacité fixé est supérieur
ou égal à 10% (soit 30.047 F x 1,4 x12 = 504.789 F).
Ainsi la rente d’une victime ayant 12 619 725 F de salaire annuel sera
calculée sur le salaire indexé suivant : 3.028.734 + (12.619.725 -
3.028.734/3) = 4.206.575 F
-15 % pour chacun des 2 premiers enfants et 10% pour les autres
orphelins de père ou de mère.
124
rachat total s’il s’agit d’une rente d’un taux inférieur ou égal à 10 %
après perception d’au moins une échéance annuelle ;
La victime d’un accident de travail, ainsi que les ayants droit en cas
de décès disposent d’un délai de 2 ans à compter de la date de
l’accident ou de la maladie pour réclamer leurs droits ; dans le cas
contraire, ces droits sont prescrits ; sauf recours introduit auprès de la
Commission de Recours Gracieux (CRG).
CONCLUSION
Les employeurs qui doivent prendre toutes les mesures pour assurer
la sécurité et protéger la santé des travailleurs de l’établissement ; ils
financent l’assurance Accident du Travail et Maladies
Professionnelles (AT/MP).
126
la retraite de base ;
la retraite complémentaire ;
la retraite supplémentaire.
Toute personne qui, ayant été affiliée au régime des retraites pendant
six mois consécutifs au moins, cesse de remplir les conditions
d'assujettissement, a la faculté de demeurer volontairement affiliée à
ce régime, à condition d'en faire 1a demande dans 1es six semaines
qui suivent la date à laquelle son affiliation obligatoire a pris fin. Un
arrêté du Ministre du Travail pris après avis de la Commission
Consultative du Travail déterminera les modalités d'application à
l'assurance volontaire prévue au présent article.
La durée d’assurance.
Exemple :
135
720.000/4 = 180.144
1.080.000 x 2% = 21.600
729.576/4 = 182.394
136
753.870/4 = 188.468
3.2. Service des Prestations Les pensions sont servies selon une
périodicité et sous réserve de l’accomplissement de certaines
formalités. Elles peuvent aussi être suspendues ou même, dans
certains cas, supprimées.
leurs dossiers de retraite soient introduits dans les délais requis afin
de jouir de leurs droits à temps.
Art. 16. - Dans les cas urgents, le président du tribunal, abrégeant les
délais, peut convoquer les parties pour jugement, même dans le jour et
à l'heure indiqués. Art. 17. - Les parties sont tenues de s'expliquer
avec modération devant le tribunal et de garder en tout le respect qui
est dû à la justice. Si elles y manquent, le président du tribunal les
rappellera d'abord par un avertissement ; en cas de récidive, elles
peuvent être condamnées sans recours à une amende n'excédant pas la
somme de 5.000 francs. Dans le cas d'insulte ou d'irrévérence grave
envers le tribunal ou l'un des membres, le président du tribunal en
dresse procès-verbal, qu'il transmet au procureur de la République.
Les sanctions prévues à l’article 390 alinéa 2 du Code de procédure
pénale ne peuvent être prononcées que par le tribunal correctionnel
saisi par le ministère public, au vu du procès-verbal dressé par le
président du tribunal du travail relatant l'incident.
Art. 31. - Le délai pour interjeter appel est de deux mois sans
augmentation des délais de distance pour le territoire de la
République. Pour ceux qui sont domiciliés en dehors de ce territoire,
le délai est augmenté des délais impartis à l’article 15. Art. 32. - Le
délai d'appel emporte déchéance. Il court du jour du prononcé du
jugement s'il est contradictoire et de sa notification s'il est par défaut.
Art. 33. - L'appel est interjeté par déclaration au secrétariat du tribunal
qui a prononcé le jugement. La déclaration d'appel doit être faite par
l'appelant. Si l'appel est relevé par un avocat défenseur, il est valable
sans qu'un mandat spécial soit nécessaire. A tout autre mandataire, il
faut un pouvoir spécial qui est annexé à l'acte d'appel. Art. 34. - Le
directeur de la sécurité sociale ou son représentant peut interjeter
appel des jugements rendus par le tribunal du travail. Le délai d'appel
court, en ce qui le concerne, à compter de la réception de l'exemplaire
du jugement visé à l’article 28. Art. 35. - Le secrétaire du tribunal
inscrit la déclaration d'appel sur un registre à ce destiné et en fait
152
Art. 41. - Sous réserve des exceptions prévues aux articles 42, 43, et
44, les dispositions de la loi n° 61-28 du 15 juillet 1961 déterminant la
composition, l'organisation, les attributions et le fonctionnement de la
Cour Suprême, sont applicables aux pourvois en cassation formés
contre les arrêts de la Cour d'appel statuant en matière de contentieux
général de la sécurité sociale. Art. 42. - Le délai pour former le
pourvoi court à compter du jour de la notification de la décision par le
greffier en chef de la Cour d'appel, lorsque cette notification a été faite
à personne ou à domicile. Art. 43. - Le délai ci-dessus court du jour où
l'opposition n'est plus recevable lorsqu'il s'agit d'un arrêt par défaut.
Art. 44. - La requête du demandeur au pourvoi est notifiée au
défendeur par les soins du greffier en chef de la Cour suprême. Art.
45. - Outre les parties, le directeur de la sécurité sociale ou son
représentant peut former un pourvoi en cassation. Art. 46. - Le
directeur de la sécurité sociale ou son représentant peut présenter des
observations écrites devant la Cour.
Les frais. Art. 47. - La procédure est gratuite et sans frais. Art. 48. -
Les dépenses résultant des enquêtes et expertises sont à la charge de la
Caisse nationale de sécurité sociale. Il en est de même pour les frais
d'envoi de lettres recommandées dans les cas prévus par la loi. Art. 49.
- Les procès-verbaux, notifications, actes de notoriété, significations,
154