Nada El Farkouchi 1ère Anée ISACQ
Nada El Farkouchi 1ère Anée ISACQ
Nada El Farkouchi 1ère Anée ISACQ
I. Réalisation de la chromatographie :
1. Préparation de la cuve
On prépare le mélange de solvants qui constituera l’éluant (si la phase mobile est solide on procède à une dilution ; c’est
mieux d’utiliser un solvant volatile pour une bonne évaporation) , puis on verse dans la cuve à chromatographie un
volume de 10 ml (selon la nature du bocal) de l’éluant. On a préparé sept mélanges contenant des proportions inégales
des constituants de la phase mobile (=10ml) avec 3 types de cette phase « ETH/NH3 et BUT/NH3 dans des
propositions respectivement d’éthanol (ou butanol) et NH3 égale à 8/2, 7/3 et 6/4 et PROP/NH3 dans 7 ml de
propanol et 3 ml d’ammoniac »
On bouche la cuve afin d'éviter l'évaporation des solvants et d’améliorer la saturation de l’atmosphère de la cuve (pour
améliorer la saturation de l’atmosphère de la cuve on tapisse l’intérieur de la cuve par des papiers filtre)
2. Préparation de la plaque
Une plaque de silice est très fragile. Éviter de la toucher avec les doigts, on la prend à partir des
extrémités. La plaque doit être souple et facile au découpage pour une utilisation personnalisée.
L’épaisseur de la phase stationnaire est de l’ordre de 1 mm d’épaisseur si non inferieure.
On trace au crayon, à environ 1 cm (selon le volume de l’éluant et l’épaisseur de la cuve) du bord inférieur de la plaque,
un trait qui constitue la ligne de départ(ne doit pas toucher la phase mobile)
On trace au crayon, à environ 0,5 cm par rapport au front supérieure le front d’arrivé
Placer sur cette ligne des marques, régulièrement espacées, dont le nombre est égal à celui des échantillons à déposer (les
substances à l'extrémité à une distances de 0,5 cm par rapport au coté de la cuve et les autres au milieu sont
équidistances entre eux
3. Dépôt des échantillons
À l'aide d'un capillaire, on dépose le mélange qui est constitue de « proline, acide aspartique, arginine et phénylalanine »
et les quatre produit « proline, acide aspartique, arginine et tryptophane » sur leurs marques respectives dans la ligne de
départ. il faut changer le capillaire pour chaque échantillon.
La structure des acides aminés utilisés :
Proline Acide Arginine Tryptophane Phénylalanine
aspartique
4. Élution
La plaque est disposée en position inclinée : la ligne de dépôt doit être au-dessus du niveau du solvant.
Pendant l’élution, la cuve est fermée et demeure immobile .
Lorsque le front de l’éluant arrive à environ 0,5 cm du haut de la plaque on retire la plaque de la cuve et on repère ce
niveau par un trait fin, puis on sèche la plaque au sèche-cheveux.
5. Révélation
Pour les composés incolores, il est nécessaire de faire apparaître les taches puis les encercler au crayon. Dans ce TP
on a utilisé 2 révélateurs spécifique sont :
UV : c’est un révélateur photochimique spécifique pour les doubles liaisons conjugués (au minimum 2DL
conjugués)
La ninhydrine : hydrate de tricétohydrindène est le réactif colorée de détection des acides aminés et des
peptides le plus couramment utilisé qui donne un produit ayant une couleur bleue-violette(pourpre de ruheman).
Cette réaction se fait en deux étapes :
Réaction 1 réaction 2
1/ Aldéhydes et cétones
2-4 N.D.P.H : La solution de N.D.P.H (2,4-dinitrophénylhydrazin) avec le composé à tester fait apparaître un
précipité jaune-orangé, alors le composé testé est bien soit un aldéhyde, soit une cétone.
Cette réaction se fait en plusieurs étapes :
2/ sucres
α-naphtol : c’est la de réaction molish ; se fait en milieu sulfurique et donne une coloration violette
=>REACTION GENERALE DES GLUCIDES , Cette réaction se fait en plusieurs étapes :
2/ R-X
le nitrate d’argent : révèle les halogénoalcanes par des tâches brunes. Selon la réaction suivante :