Cir 43531
Cir 43531
Cir 43531
Ministère de l’action
et des comptes publics
NOR : CPAD1809738C
La présente circulaire a pour objet de présenter les modalités pratiques d’enregistrement et de suivi
des représentants en douane enregistrés (RDE).
Elle tient compte des évolutions de la réglementation douanière de l’Union applicable en matière de
représentation en douane suite à l’entrée en application du code des douanes de l’Union (Règlement
(UE) n°952/2013 du Parlement européen et du Conseil du 9 octobre 2013 paru au JOUE L269 du 10
octobre 2013) et de l’arrêté du 13 avril 2016 (publié au JORF le 3 mai 2016). Cet arrêté instaure
l’obligation d’enregistrement auprès des services douaniers pour toute personne souhaitant agir en
représentation en douane directe ou indirecte.
La représentation en douane recouvre un périmètre plus large que le seul dépôt de la déclaration en
détail. Un représentant en douane peut accomplir pour le compte d’autrui :
- toute déclaration en douane, toute déclaration de dépôt temporaire, toute déclaration sommaire
d’entrée ou de sortie, toute déclaration ou notification de réexportation, et tout document
d'accompagnement nécessaire pour permettre l'application de la législation douanière ;
1
- tout agrément, toute autorisation, toute convention ou tout document similaire délivré(e) par les
services de la DGDDI pour permettre l'application de la législation douanière ;
Les 5 fiches thématiques qui suivent présentent les modalités pratiques de mise en œuvre.
Toute difficulté d'application devra être signalée sans délai à la boîte fonctionnelle dédiée :
[email protected]
Le directeur général
Signé
Rodolphe GINTZ
2
TABLEAU RECAPITULATIF DES 5 FICHES JOINTES
3
FICHE 1 – REGLES DE DEPOT ET DE TRAITEMENT D’UNE DEMANDE DE
REPRESENTANT EN DOUANE ENREGISTRE
Toute personne établie sur le territoire douanier de l’Union peut déposer une demande de
représentant en douane enregistré :
- Toute personne physique ou morale établie en France peut solliciter l’enregistrement en tant que
représentant en douane auprès de la direction interrégionale des douanes sur le territoire de laquelle
cette personne a établi son siège social.
- Spécificité Outre-Mer : la demande d’une personne physique ou morale établie en France est
déposée auprès de la direction régionale concernée, soit : la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique,
Mayotte, la Réunion.
Si le demandeur relève du portefeuille des « grands comptes », la demande doit être déposée auprès
de la structure centrale du service grands comptes (SGC).
- En application de l’article 6, dernier alinéa de l’arrêté du 13 avril 2016, une personne physique ou
morale non établie en France peut solliciter l’enregistrement auprès de la direction interrégionale
d’Ile de France (y compris lorsque le demandeur souhaite exercer dans un DROM).
Dans l’attente de la mise en place de SOPRANO pour les demandes de représentants en douane
enregistrés, la demande peut être réalisée au moyen du formulaire prévu à l’annexe 1 reprenant les
informations requises par l’arrêté du 13 avril 2016. Pour les opérateurs non certifiés opérateurs
économiques agréés (OEA) simplifications douanières, la demande doit être accompagnée des
documents prévus à l’annexe II de l’arrêté du 13 avril 2016.
Conformément à l’article 3 de l’arrêté du 13 avril 2016, l’enregistrement n’est pas requis dans les
cas suivants :
- les personnes non établies dans le territoire douanier de l’Union européenne qui effectuent des
déclarations en douane d’admission temporaire, de transit ou à titre occasionnel ;
- les personnes établies dans le territoire de l’Union européenne qui effectuent des déclarations en
douane : d’admission temporaire ou à titre occasionnel.
Il est permis de déposer des déclarations à titre occasionnel dans la limite de 3 déclarations par an
sans que cela nécessite un enregistrement de la part du déclarant.
La procédure d’instruction d’une demande de RDE est régie par les dispositions du code des
relations du public avec l’administration (CRPA) et non pas par les règles prévues par le CDU, dans
la mesure où il s’agit d’une décision administrative individuelle nationale.
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Dès réception de la demande, le service destinataire s’assure qu’il est compétent pour traiter la
demande.
2- le formulaire de la demande prévu à l’annexe 1 est dûment complété et signé par la personne
physique ou la personne habilitée à représenter la personne morale ;
3- la demande est accompagnée des documents prévus par l’annexe II de l’arrêté du 13 avril 2016.
Lorsque le demandeur n’est pas OEA, le service vérifie :
• que les pièces jointes à la demande correspondent à celles indiquées dans le cadre 5 du
formulaire.
• la validité des documents présentés.
5- L’opérateur souhaitant être représentant en douane enregistré dans un DROM doit justifier y avoir
un établissement :
• s’il dispose d’un établissement principal : celui-ci figurera sur son extrait Kbis ;
• s’il s’agit d’un établissement secondaire : l’opérateur devra apporter un justificatif de
son implantation dans le DROM concerné par un extrait Lbis.
6- Lorsque le demandeur est établi dans un autre Etat-membre, il peut fournir une attestation ou tout
document officiel (et sa traduction) justifiant qu’il remplit les critères repris à l’article 18 du CDU.
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Attention appelée : si la demande est adressée par erreur à auprès des services d’une direction
interrégionale des douanes non compétente pour la traiter, celle-ci la retransmet à la direction
interrégionale compétente et en informe l'opérateur, conformément à l’article L114-2 CRPA.
Dans ce cas, l’accusé de réception est toujours adressé au demandeur par les services de la direction
interrégionale compétente (article L114-4 du CRPA).
L’accusé de réception comportera les mentions prévues par l’article R112-5 du CRPA :
- la date de réception de la demande ;
- la désignation, l’adresse postale et mél, le numéro de téléphone du service compétent ;
- le cas échéant, la demande de transmission des informations et documents lorsque la demande est
incomplète (cf. infra), le délai dans lequel l’intéressé doit les produire, ainsi que la liste des
documents et informations ;
- le délai de 2 mois à compter duquel la demande est susceptible de donner lieu à une décision
implicite d’acceptation et le fait que ce délai débute, soit à la réception de la demande, soit à la
réception des pièces manquantes ;
- la possibilité pour le demandeur de se voir délivrer l’attestation prévue à l’article L232-3 du
CRPA1.
La date de réception est apposée dans le cadre « Réservé au service des douanes » du formulaire. Le
service notifie la réception de la demande à l’opérateur.
Lorsque la demande n’est pas accompagnée des documents et informations nécessaires (cf. annexe
I), elle est incomplète au sens de l’article L114-5 du CRPA. A ce titre, elle n’est pas recevable.
L’absence de recevabilité de la demande ne préjuge en rien de la décision finale qui est susceptible
d’intervenir.
Cas d’irrecevabilité :
– la demande ne contient pas tous les éléments repris dans le formulaire de l’annexe 1 ;
– la demande ne contient pas toutes les informations nécessaires au traitement de la demande
(exemple : absence d’extrait Kbis ou de casier judiciaire) ;
– le formulaire n’est pas dûment signé.
Le délai de deux mois imparti à l’administration pour adresser sa décision définitive à l’opérateur ne
court qu’à compter de la réception des documents et informations demandées (article L114-5 alinéa
2 du CRPA).
1 Il s’agit de l’attestation selon laquelle le demandeur dispose d’une décision d’acceptation implicite. Cette attestation
n’est délivrée que dans l’hypothèse où l’administration n’a pas transmis sa décision définitive dans le délai imparti.
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3.2.1. La règle :
En application de l’article L231-1 du CRPA, le délai d’instruction est de deux mois. Le silence du
service au terme de ce délai vaut acceptation.
Ce délai court :
- soit à compter de la date de réception par l’administration, de la demande (article L114-3 alinéa 2
du CRPA) ;
- soit à compter de la date de réception des documents et informations demandés par le service, en
cas de demande incomplète (article L114-5 alinéa 2 du CRPA).
Le délai de deux mois est un délai franc. Il débute le lendemain de la date de la réception, soit de
la demande, soit des pièces manquantes et se termine le lendemain du délai de deux mois.
Exemple : pour une demande reçue le 10 janvier 2017 le délai débute le 11 janvier 2017 et se
termine le lendemain du 11 mars 2017, soit le 12 mars. Dans la mesure où le 12 mars 2017 est un
dimanche, le délai sera prolongé jusqu’à la fin du premier jour ouvrable suivant comme l'indique
l'article 642 du Nouveau Code de procédure civile, soit, dans l’exemple, le 13 mars 2017.
L’administration prend une décision dans le délai de deux mois qui suivent la date d’acceptation
de la demande.
La notification de l’enregistrement à l’opérateur prend la forme d’un courrier reprenant les éléments
suivants :
- le numéro d’enregistrement,
- la date de l’enregistrement,
- le ou les DROM dans lequel le demandeur est établi (le cas échéant),
- les considérations de droit et de fait qui permettent l’adoption de la décision (article L211-5 du
CRPA),
- la signature par l’autorité compétente (directeur interrégional ou fonctionnaire titulaire d’une
délégation de signature).
Conformément à l’article 10 de l’arrêté du 13 avril 2016, l’enregistrement est accordé pour une
durée indéterminée.
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Le service qui procède à un enregistrement de représentant en douane informe le (ou les)
comptable(s) des douanes auprès duquel (ou desquels) le demandeur a ses crédits enregistrés, pour
une mise à jour éventuelle des procurations et mandats.
Le CRPA ne prévoit aucune suspension du délai de 2 mois imparti à l’administration pour notifier sa
décision définitive. Dès lors, lorsque le service envisage de refuser l’enregistrement, il convient
d’adresser le plus rapidement possible un courrier au demandeur l’informant des motifs de droit et
de faits qui conduisent le service à envisager ce refus. Ce courrier devra laisser un délai à l’intéressé
pour faire valoir ses observations écrites ou orales. Ce délai ne devra pas dépasser 15 jours.
En vue de présenter ses observations orales, l’intéressé pourra demander une entrevue avec le
service compétent, qui devra avoir lieu dans le délai imparti. Toutefois, le service pourra, en
application du dernier alinéa de l’article L122-1 du CRPA, refuser les demandes d’audition
abusives, « en raison de leur nombre ou de leur caractère répétitif ou systématique ».
En application des articles L211-2 et L211-5 du CRPA toute décision défavorable doit être motivée
par des considérations de droit et de fait. Ainsi, lorsque la décision définitive est défavorable à
l’opérateur, elle doit contenir les motifs de droit et de fait qui la justifient. A défaut, en cas de
recours, la décision est susceptible d’être considérée comme nulle pour défaut de motivation.
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La demande doit être adressée à la direction interrégionale des douanes et droits indirects d’Ile-de-
France.
L’opérateur justifiera du principe de réciprocité. Ce principe, repris à l’article 15 de l’arrêté du
13 avril 2016, implique qu’un ressortissant français ou une personne morale de droit privé français
doit pouvoir exercer la représentation en douane dans le pays tiers dont est originaire le demandeur
de RDE.
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ANNEXE FICHE 1 REGLES DE DEPOT ET DE TRAITEMENT D’UNE DEMANDE DE
REPRESENTANT EN DOUANE ENREGISTRE
- PERSONNES PHYSIQUES
- majeure
- capable
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FICHE 2 – SUIVI DE L’ENREGISTREMENT DE REPRESENTANT EN DOUANE
En application des articles L211-5 et L211-2 du CRPA toute décision défavorable doit être motivée
par des considérations de droit et de fait. Ainsi, lorsque les décisions ci-dessus visées sont
défavorables à l’opérateur (c’est-à-dire lorsqu’elles n’interviennent pas à sa demande), elles doivent
contenir les motifs de droit et de fait qui la justifient. A défaut, en cas de recours, la décision est
susceptible d’être considérée comme nulle pour défaut de motivation.
1. En cas de modifications
RAPPEL : tous les opérateurs titulaires d’un agrément de commissionnaire en douane dont
l’agrément bascule en RDE doivent être réexaminés avant le 1 er mai 2019, afin de vérifier qu’ils
remplissent les critères de l’article 7 de l’arrêté.
Il conviendra de privilégier la vérification concomitante des critères RDE et OEA si l’opérateur a
fait une demande d’OEA simplifications douanières.
Conformément à l’article 16 de l’arrêté du 13 avril 2016, l’opérateur doit informer les services de
tout changement qui pourrait avoir une conséquence sur la façon dont les critères de l’article 7 de
l’arrêté sont remplis. Par exemple, en cas de déménagement, si la personne habilitée à représenter la
personne morale a changé et l’obligation d’information, reprise à l’article 16 de l’arrêté, n’a pas été
respectée, son enregistrement pourra être suspendu.
L’article 16 précise le délai de 2 mois à compter de tout changement ou événement à respecter par
l’opérateur. Si les 2 mois n’ont pas été respectés, il faudra tenir compte des circonstances évoquées
par l’opérateur pour justifier le retard pris afin de tenir compte de la bonne ou de la mauvaise foi de
l’opérateur.
11
- à la demande d’une autorité douanière ou administrative étrangère ;
- à son initiative, lorsque la réévaluation mentionnée à l’article 11 de l’arrêté du 13 avril 2016
conclut à ce que l’un ou plusieurs critères ne sont plus remplis.
La suspension est valable pour une période de 30 jours, qui peut être renouvelée pour une durée
déterminée. Les situations qui peuvent aboutir à une suspension sont les suivantes :
- à la demande de l’opérateur :
Si l’opérateur souhaite suspendre son enregistrement, il en informe les services douaniers par tout
moyen. Le service qui a procédé à l’enregistrement procède à la suspension et notifie cette décision
à l’opérateur par tout moyen écrit. La prolongation du délai initial de 30 jours s’effectue selon les
mêmes modalités.
La décision de suspension entre en vigueur à la date de sa réception par l’intéressé (article L221-8
du CRPA).
L’abrogation de l’enregistrement ne vaut que pour l’avenir (article L240-1 du CRPA). Dans ces
conditions, cette abrogation ne prendra effet qu’à la date de la notification de la décision à
l’intéressé, c’est-à-dire à compter de la réception de la décision de l’administration par le titulaire de
l’enregistrement abrogé. La procédure d'abrogation doit respecter le principe du contradictoire prévu
par l’article L.122-1 du CRPA, sauf lorsqu’elle est décidée à la demande de l’opérateur. Cf point
3.4. de la fiche précitée.
La décision d’abrogation entre en vigueur à la date de sa réception par l’intéressé (article L221-8 du
CRPA).
12
- à son initiative ou à la demande d’une autorité douanière étrangère, lorsque des éléments
permettant raisonnablement de penser que le représentant en douane enregistré ne remplit plus les
critères requis.
Le retrait est envisagé dans le cas où la personne physique ou la personne morale a contrevenu
gravement à l’une des législations que le service des douanes est chargé d’appliquer.
Il entraîne la disparition de l’enregistrement avec un effet rétroactif.
5- Attestation pour permettre aux RDE d'offrir leurs services dans d'autres Etats-membres
Un RDE établi en France qui n’est pas titulaire d’une autorisation OEA simplifications douanières
et qui souhaite être représentant en douane dans un autre État-membre pourra demander par écrit
une attestation à l’administration des douanes.
L’administration des douanes confirmera sur cette attestation que cet opérateur remplit uniquement
les critères repris à l’article 7 de l’arrêté du 13 avril 2016 qui auront été vérifiés par son ou ses
services.
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FICHE 3– PÉRIODE TRANSITOIRE
Les critères d’enregistrement prévus à l’article 7 de l’arrêté du 13 avril 2016 seront réévalués dans
un délai de 3 ans à compter du 1er mai 2016. Pour cette réévaluation, les commissionnaires en
douane non OEA présenteront les documents repris en annexe II de l’arrêté du 13 avril 2016, à
l’appui de leur formulaire de demande rempli.
La vérification de la conformité aux critères de l’arrêté du 13 avril 2016 se fera dans le cadre du
réexamen des critères OEA (lors de l’audit de suivi-réexamen des critères CDU).
Les commissionnaires en douane agréés, titulaires d’une autorisation OEA sécurité-sûreté ne sont
pas réputés remplir le critère de compétence professionnelle. Ce critère doit être réévalué dans un
délai de 3 ans à compter du 1er mai 2016.
Depuis le 1er janvier 2018, l’enregistrement est obligatoire et s’effectue selon les modalités prévues
par l'arrêté du 13 avril 2016.
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Aucune liste ou aucune publication répertoriant les RDE ne sera établie.
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FICHE 4- OBLIGATIONS DU REPRESENTANT EN DOUANE ENREGISTRE
Conformément à l’article 16 de l’arrêté du 13 avril 2016, le RDE doit informer l’autorité douanière
ayant accordé l’agrément de tout changement ou événement le concernant susceptible d’avoir une
incidence sur le maintien ou sur la teneur de son enregistrement. Cette information doit s’effectuer
dans un délai de deux mois au plus tard à compter du changement ou événement en question.
Cette information sera effectuée par écrit, accompagnée des justificatifs requis si nécessaire.
Par exemple :
- déménagement du siège social ;
- changement de la personne habilitée à représenter légalement le RDE ;
- départ du salarié sur lequel repose le critère de compétence professionnelle.
Conformément aux dispositions de l’article 15 CDU, toute personne concernée par le dépôt d’une
déclaration, dont le représentant en douane, est responsable :
- de l’exactitude et de l’exhaustivité des renseignements fournis ;
- de l’authenticité, de l’exactitude et de la validité des documents d’accompagnement ;
- de la conformité à l’ensemble des obligations se rapportant au placement des marchandises sous le
régime douanier ;
- de la conformité à l’ensemble des obligations se rapportant à l’exécution des opérations autorisées.
Ces obligations s’appliquent soit lors du dépôt d’une déclaration en douane, soit lors d’une
notification ou d’une demande d’une autorisation ou d’un agrément.
Les procurations sont déposées auprès de la recette régionale ou interrégionale dans le ressort
territorial de laquelle la procuration est valable, y compris lorsque le représentant délègue à son tour
le pouvoir à un ou plusieurs de ses salariés, ou à un autre mandataire.
L’opérateur doit mettre à jour ses procurations en douane, qui sont enregistrées auprès de la Recette
Régionale /Interrégionale, notamment celles concernant ses salariés.
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Dans le cas d’établissement de déclarations en douane pour des opérations non commerciales ou
effectuées à titre occasionnel, la procuration en douane peut être établie sous une forme simplifiée.
L’original de cette procuration doit être joint à la déclaration en douane et y demeurer annexé.
L’opérateur doit mettre à jour ses mandats commerciaux avec ses clients.
Si les mandats commerciaux qui ont été rédigés avant le 1er mai 2016 entre un commissionnaire en
douane et son client prévoyaient une délégation du mandat reçu du client pour des opérations
douanières régulières, ces mandats devront être modifiés.
Une période transitoire pour permettre la mise à jour des mandats signés entre les représentants en
douane et leurs clients a été décidée afin de tenir compte des dossiers en cours et des échéances de
renouvellements de contrat entre ces deux parties.
La durée de cette période transitoire est fixée au 1er mai 2019, ou au plus tard à la fin du contrat en
cours ou la date anniversaire du contrat pour son renouvellement, afin de permettre la mise à jour de
tous les contrats.
Aux termes de l’article 19 du CDU « les personnes qui ne déclarent pas qu’elles agissent en tant
que représentant en douane ou qui déclarent agir en tant que représentant en douane sans y être
habilitées sont réputées agir en leur nom propre et pour leur propre compte ».
Il résulte de la lecture combinée des dispositions des articles 19 et 77 du CDU que, dans le cadre du
passage des déclarations en douane, l’absence d’habilitation de la personne représentée au profit du
représentant, rend ce dernier débiteur de la dette douanière.
Dans des cas spécifiques, les autorités douanières n'exigent pas une telle preuve.
3. Les autorités douanières n'exigent pas d'une personne agissant en tant que représentant en
douane qui accomplit des actes ou des formalités régulièrement qu'elle fournisse à chaque occasion
la preuve de son habilitation, pour autant que cette personne soit en mesure de fournir une telle
preuve à la demande des autorités douanières. »
17
Cette preuve n’a pas à être fournie avant chaque dépôt de déclaration en douane.
En effet, l’absence d’habilitation du représentant n’ayant pas comme conséquence d’entraîner la
nullité de la déclaration, la sollicitation de la preuve écrite de cette habilitation ne devra être
demandée qu’en cas de doute sérieux.
18
FICHE 5- DEFINITIONS / GLOSSAIRE
« Accessibilité aux écritures » : l'accès physique et/ou électronique de l'autorité douanière aux
écritures douanières et à tout document d’accompagnement dans un lieu indiqué par l’opérateur
économique dans la demande d’autorisation.
« Actes et formalités douaniers » : l’ensemble des opérations réalisées par une personne en langue
française afin de se conformer à la législation douanière que l’administration des douanes est tenue
d’appliquer.
« Déclaration en douane » : acte par lequel une personne manifeste en langue française, dans les
formes et selon les modalités prescrites, la volonté d'assigner un régime douanier déterminé à une
marchandise.
« Dépôt de déclaration en douane à titre occasionnel » : pas plus de 3 déclarations par an.
« Écritures douanières » : les écritures à des fins douanières retraçant les opérations et permettant
à la douane de réaliser les contrôles douaniers appropriés. Elles comprennent les informations
relatives aux opérations de dédouanement, aux documents d’accompagnement et aux autorisations
et agréments utilisés.
« Opérateur économique » : en référence à l’article 5 du CDU est une personne assurant, dans le
cadre de ses activités professionnelles, des activités couvertes par la législation douanière.
19
« Personne » : en référence à l’article 5 du CDU, une personne physique majeure, une personne
morale ou une association de personnes reconnue, en droit de l'Union européenne ou en droit
national, comme ayant la capacité d'accomplir des actes juridiques sans avoir le statut de personne
morale.
« Procuration ou mandat » : au sens de l’article 1984 du code civil, un acte par lequel une
personne donne à une autre le pouvoir de faire quelque chose, pour le mandant et en son nom. Le
contrat ne se forme que par l'acceptation du mandataire.
« Procuration en douane » : la procuration en douane doit être comprise comme le pouvoir donné
par le dirigeant d’une personne morale à ses salariés agissant au service exclusif de l’entreprise,
ainsi que la faculté de subdéléguer ce pouvoir. C’est aussi le pouvoir donné pour utiliser le crédit
d’enlèvement et la garantie opérations diverses de la personne représentée en représentation directe
et/ou indirecte.
« Représentant en douane » : toute personne désignée par une autre personne pour accomplir
auprès des autorités douanières des actes ou des formalités prévus par la législation douanière.
« Représentant en douane direct » : toute personne habilitée qui agit au nom et pour le compte
d'autrui.
« Représentant en douane indirect » : toute personne habilitée qui agit en son nom propre, mais
pour le compte d'autrui.
« Service compétent » : le service douanier désigné par le décret 97/1195 portant sur les décisions
administratives individuelles dont dépend :
− le siège social lorsque le demandeur est une personne morale,
− la résidence principale lorsque le demandeur est une personne physique.
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Annexe 1 – Formulaire de demande RDE
Adresse
3. Comptabilité principale
3.a Lieu de tenue de la comptabilité principale (si différente de l'adresse mentionnée en case 1)
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3.b Type de comptabilité
4. Registres douaniers
4.a Lieu de tenue des registres (si différente de l'adresse mentionnée en case 1)
1. Indiquer la raison sociale (personne morale) ou le nom complet (personne physique), ainsi que
l’adresse complète du demandeur.
[rubrique obligatoire]
1.b. Indiquer le numéro de référence : il s’agit du numéro interne de référence de la demande dans les
registres internes du demandeur.
[rubrique facultative]
1.c. Indiquer toutes les coordonnées utiles du point de contact de la société (nom, prénom, adresse,
numéro de téléphone, adresse électronique).
[rubrique obligatoire]
2. Indiquer si le demandeur dispose d’une autorisation OEA. Dans l’affirmative, indiquer le numéro de
l’autorisation OEA correspondant.
[rubrique obligatoire]
3a. Indiquer le lieu où la comptabilité principale est tenue. Il s’agit du lieu où sont tenues les données
commerciales, fiscales ou les autres données comptables du demandeur.
[rubrique obligatoire si l’adresse est différente de l’adresse mentionnée en case 1]
3b. indiquer le type de comptabilité (électronique ou papier) ainsi que le type de système et le logiciel
utilisé.
[rubrique obligatoire]
4a. Indiquer l’adresse complète du lieu où les écritures douanières du demandeur sont tenues.
Il s’agit des écritures à des fins douanières retraçant les opérations et permettant à la douane de réaliser
les contrôles douaniers appropriés. Elles comprennent les informations relatives aux opérations de
dédouanement, aux documents d’accompagnement et aux autorisations et agréments utilisés.
[rubrique obligatoire]
4b. Indiquer le type de registres (électronique ou papier) ainsi que le type de système et le logiciel utilisé.
[rubrique obligatoire]
5. Préciser les pièces et documents joints à la demande. Les documents à joindre dépendent de la nature
de la personne (physique, morale de droit privé ou morale de droit public). La liste des document requis
figure en page 3 du formulaire de demande.
[rubrique obligatoire sauf si le demandeur est titulaire d’une autorisation d’OEA pour les
simplifications douanières ou complet