Notes de Cours Droit International Du Travail Patty Kalay Ibidem Ibidem Ibidem
Notes de Cours Droit International Du Travail Patty Kalay Ibidem Ibidem Ibidem
Notes de Cours Droit International Du Travail Patty Kalay Ibidem Ibidem Ibidem
1
Notes de cours droit international du travail Patty kalay
2
Ibidem
3
Ibidem
4
Ibidem
Les conventions de l’OIT ci-dessous ont été reconnues fondamentales, et sont
parfois appelées «normes fondamentales du travail» :
La convention (nº 87) sur la liberté syndicale et la protection du
droit syndical, 1948 ; garantie aux travailleurs et aux employeurs le
droit de former des organisations syndicales et de s’affilier à celles
de leur choix , sans ingérence indue de l’État ou des employeurs .
Elle protège également les représentants syndicaux contre toute
discrimination liée à leur activité syndicale.
La convention (nº 98) sur le droit d’organisation et de négociation
collective, 1949 ; elle complète la convention n°87 en garantissant
aux travailleurs le droit de négocier collectivement avec les
employeurs et en fixant des règles pour la mise en place de
procédures de conciliation en cas de conflits collectifs.
La convention (nº 29) sur le travail forcé, 1930 ; elle vise à
éliminer le travail forcé où obligatoire sous toutes ses formes. Cette
convention interdit le recours au travail forcé où obligatoire
comme méthode de coercition ou de punition. Elle définit
clairement ce qu’est le travail forcé et établit des mesures pour son
élimination progressive.
La convention (nº 105) sur l’abolition du travail forcé, 1957 ; Cette
convention vise à abolir toute forme de travail forcé où obligatoire
comme moyen de coercition ou d’exploitation. Elle prévoit des
mesures pour identifier et éliminer le recours au travail forcé, ainsi
que pour protéger les personnes vulnérables contre cette pratique.
La convention (nº 138) sur l’âge minimum d’admission à l’emploi
adoptée en 1973 fixé l’âge minimum auquel un enfant peut être
légèrement employé. Elle vise à protéger les enfants contre
l’exploitation économique en garantissant qu’il ne soient pas
contraints de travailler avant un âge approprié qui permet leur
développement physique et mental.
La convention (nº 182) sur les pires formes de travail des enfants,
adoptée en 1999 ; elle vise à éliminer et interdire des pratiques telle
que l’esclavage, le travail forcé, la traite des enfants, l’utilisation
d’enfants à des fins de prostitution, de pornographie ou dans des
activités illicites dangereuses. Cette convention souligne
l’importance de protéger les enfants contre toute forme
d’exploitation et de violence au travail, garantissant ainsi leur droit
à une enfance sure et éducative.
La convention (nº 100) sur l’égalité de rémunération, 1951 ;Cette
convention vise à promouvoir l’égalité de rémunération entre les
travailleurs et les travailleuses pour un travail de valeur égale. Elle
encourage l’élimination des discriminations salariales fondées sur
le sexe, la race, l’origine sociale ou d’autres critères.
La convention (nº 111) concernant la discrimination (emploi et
profession), 1958 ; elle interdit toute forme de discrimination en
matière d’emploi et de profession. Elle appelle les États membres à
promouvoir l’égalité des chances et de traitement en matière
d’emploi,et à prendre des mesures pour éliminer toute
discrimination fondée sur la race, le sexe, la religion, l’opinion
politique, l’origine nationale ou sociale ou tout autre critère.
Convention sur la liberté syndicale et la protection du droit
syndical (nº 87) adoptée 9 juillet 1948 et entrée en vigueur le 4
juillet 1950.
6
Lire à ce propos la convention sur l’organisation internationale du travail
7
MASANGA PHOBA ( J ) , notes de cours droit international du travail, 2016
8
Ibidem
9
Tim de Meyer, le droit international du travail et le droit humains, Bruxelles, éd. Gallimard, p.23
Après la Déclaration universelle des droits de l’homme, les normes
internationales du travail ont continué d’influencer la formulation des droits de
l’homme au sein de deux Pactes internationaux, l’un relatif aux droits civiques
et politiques et l’autre relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.
A présent, les normes internationales du travail définissent les droits de
l’homme au travail, notamment le droit au travail ; le droit à la sécurité sociale ;
le droit à des conditions de travail sûres et salubres ; le droit à des salaires
équitables et à une rémunération égale pour un travail égal ; le droit au repos,
aux loisirs et à une limitation raisonnable des heures de travail ainsi que le droit
aux congés payés périodiques ; et le droit à la protection de la maternité.10
Les normes internationales du travail sont-elles toutes considérées
comme faisant partie des droits de l’homme ?
Les normes internationales du travail font partie du droit international et
forment une partie de l’environnement constitué par les normes et les
standards en matière de droits de l’homme au niveau international.
Les normes internationales du travail donnent des précisions sur la mise
en œuvre pratique des obligations en matière de droits de l’homme au sein
du monde du travail. Par exemple, les Pactes internationaux de l’ONU
proclament le droit à la liberté d’association, alors que les conventions (n°
87) et (n° 98) de l’OIT et la compilation des décisions du Comité de la
liberté syndicale fournissent le détail des droits émanant de cette liberté
fondamentale en ce qui concerne la liberté de se syndiquer pour les
travailleurs et pour les employeurs.11
Les organes de l’OIT et de l’ONU chargés du contrôle de l’application des
droits qui se renforcent mutuellement se citent régulièrement dans
l’énoncé de leurs décisions respectives.
10
Ibidem
11
Idem, p. 45
du marché du travail qu’il est nécessaire d’observer pour respecter les
droits de l’homme au travail.12
Bibliographie
I. Ouvrages
Castagne Timothée ( M) , le droit international du travail et les
droits humains, Bruxelles ,éd. Gallimard , 120p.
Notes de cours droit international du travail Patty kalay
MASANGA PHOBA( J ) , droit international du travail, Kinshasa,
80p.
Pages web
II. https://www.droitcongolais.info
12
Idem, p. 46