Kalemba TFC

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0. INTRODUCTION GENERALE

1. PROBLEMATIQUE
Le comportement d’un produit sur le marché change avec les mutations que
connaissent notre société. En effet, dans jadis l’offre des biens et services
influençaient la demande, c’est-à-dire l’offre, par le biais de revenu qu’il
distribue, crée sa propre demande (JB. Says, 1803). Alors qu’actuellement
l’écoulement ou l’acceptation d’un produit sur le marché dépend de sa capacité
de s’adapter aux exigences des consommateurs.
Aujourd’hui, le consommateur est devenu beaucoup plus informé et plus
exigeant, à tel point qu’il veut qu’on produit pour lui, avec lui, qu’il soit écouté
et que son avis soit pris en considération, il est devenu imprévisible, et à la
recherche d’émotions et de nouvelles expériences. Donc la communication entre
le producteur et le consommateur est devenu bilatérale.
Même si les technologies sont prometteuses du point de vue technique, rentable
de point de vue financier, elles ne sont pas toujours acceptées par les utilisateurs
(Davis et al, 1986 ; Barley, 1986). En clair, quel en soit sa performance
technologique, tout produit qui ne s’accommode aux exigences des
consommateurs n’est souvent accepté.
Ainsi, les entreprises sont appelées à innover en vue de répondre aux attentes
des consommateurs. La primauté de la satisfaction de ces derniers est à la base
de l’obtention du succès commercial et d’un avantage concurrentiel vis-à-vis de
la concurrence.
Dans sa quête de satisfaire davantage ses abonnés, la société CANAL+ a mis sur
le marché le décodeur HD. Dans ce contexte, nous estimons qu’il est opportun
d’appréhender les facteurs qui influencent les utilisateurs et les utilisateurs
potentiels dans leur décision d’accepter les décodeur HD. En étudiant les
variables qui conduisent les usagers à adopter un produit, le souci est de prévoir
les aspects sur lequel faudrait agir afin d’améliorer l’acceptation d’un produit.
D’après notre constat de terrain, cette nouvelle innovation technologie attire de
plus en plus la sympathie de ses abonnés. Et la question de recherche de notre
travail se formule de la manière suivante : quels sont les facteurs concourant à
l’acception du décodeur HD ?
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2. OBJECTIF
Notre travail vise à analyser le comportement du consommateur face à un
nouveau produit en déterminant les différents facteurs qui influence son
acceptation (son choix).
3. HYPOTHESES
L’hypothèse est une liaison anticipée entre les phénomènes ou variables d’un
concept. En d’autre terme ce sont des propositions ou des réponses anticipées
aux questions de recherche.1
Partant à la question posée à la problématique, nous envisageons les réponses
suivantes pouvant être soit affirmées, soit infirmées.
 L’acceptation du décodeur HD repose sur l’utilité perçue et la facilité
d’utilisation.
Au long de notre enquête, les données récoltées feront l’objet d’une
interprétation qui va nous élucider quant aux hypothèses formulées.
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Dans le domaine des sciences économiques, un sujet de recherche est choisi
pour rechercher la solution d’un problème économique qui se pose au sein de la
société. Cette étude est orientée sur le comportement des consommateurs face à
un nouveau produit, cas du décodeur HD CANAL+. Il s’agit de déceler les
facteurs occasionnant ou freinant l’utilisation du décodeur HD.
La motivation de la présente étude est exprimée à travers deux types d’intérêts :
 Intérêt personnel et
 La pertinence scientifique

4.1. Intérêt personnel


Cette étude va nous permettre de concilier les théories à la pratique c’est-à-dire
sur les agissements des consommateurs.
4.2. La pertinence scientifique
Tant des chercheurs dans différent domaine, notamment dans les sciences
économiques, les sciences commerciales et les sciences sociaux, se sont
intéressés sur le comportement des consommateurs. Toute entreprise qui se voit
efficace et efficiente doit y veiller. Raison pour laquelle nous apportons notre
contribution en la matière, à l’occurrence du décodeur HD.
1
Professeur Jean-Papy MANIKA, cours, méthodes de recherche scientifique, G2 Faseg, UK, 2020-2021.
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Ce document servira comme outil de référence à tout chercheur qui souhaiterait


s’orienter dans ce domaine.
5. METHODOLOGIE
La méthodologie peut être comprise comme une démarche à suivre pour
atteindre les objectifs de l’étude une fois que ces derniers ont été formulés. D’où
l’on distingue les techniques aux méthodes.
5.1. Techniques de recherche
Les techniques sont des outils utilisés dans la collecte des informations
(chiffrées ou non) qui devront plus tard être soumises à l’interprétation et à
l’explication grâce aux méthodes2. Ainsi, les techniques suivantes seront
utilisées pour la collecte des données :
 Techniques documentaires : consiste à consulter toute source
d’information déjà existante. Cette dernière peut être écrite, audio-
visuelle, audio.
 Questionnaire d’enquête : consiste à élaborer un guide d’entretien afin
de nous permettre une récolte de qualité des données.
 Technique d’interview : l’interview est un entretien au cours duquel un
enquêteur interroge une personne sur ses opinions, ses expériences et
ses perceptions afin de récolter les informations recherchées. Le
chercheur oriente l’entretien pour éviter que l’interlocuteur s’éloigne
des objectifs de la recherche.

5.2. Méthodes de recherche


La méthode peut être définit comme une opération intellectuelle de traitement
des données relatives à une réalité sociale et de l’objectif poursuivi. Dans le
cadre de notre d’étude, on va utiliser les méthodes suivantes :
 La méthode statistique : elle nous permettra de chiffrer les résultats de
notre recherche et les présenter sous forme des tableaux ou graphiques.
Cette présentation donne au lecteur une vision agréable et synthétique du
travail.
 La méthode analytique : consiste à comparer les faits, de découvrir des
liens des corrélations générales. Elle nous permettra d’analyser
systématiquement toutes les données récoltées.

2
Professeur Sylvain SHOMBA KINYAMBA, cours, initiation à la recherche scientifique, G1 faseg, UK, 2019-
2020.
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6. DELIMITATION
Toute démarche scientifique procède fatalement par un découpage de la réalité.
Il n’est pas possible d’étudier, de parcourir tous les éléments influents jusqu’aux
extrêmes limites de la terre et jusqu’au début des temps.3
Ainsi, notre travail se limitera dans l’espace et dans le temps.
6.1. Délimitation spatiale
Ici le travail est délimité à la situation géographique où s’effectuent les enquêtes.
En nous concernant, l’affermissement de notre étude est centré dans la ville de
Mbanza-Ngungu.
6.2. Délimitation temporelle
Pour raison d’efficacité des données, dans le temps, nous parcourons de l’année
2019 à l’année 2022.
7. OSSATURE DU TRAVAIL
En outre de l’introduction générale et de la conclusion, nous allons parcelliser
notre travail comme suit :
 Cadre théorique, chapitre premier ;
 Cadre de l’étude, chapitre deuxième ;
 Cadre empirique, chapitre troisième.

CHAPITRE 1. CADRE THEORIQUE


L’objectif de ce chapitre est de faire une présentation sur le produit et sur les
facteurs qui peuvent influencer l’acceptation d’une technologie, spécifiquement
le modèle d’acceptation des nouvelles technologies.
3
Professeur Sylvain SHOMBA KINYAMBA, op.cit.
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1.1. Généralités sur le produit


1.1.1. Définition
La notion du produit est beaucoup plus complexe à tel point qu’il y a tant de
définitions qu’il y a des auteurs. Dans notre cas, nous allons en retenir les
suivantes :
 Le produit est un ensemble de valeurs qu’il transmet au consommateur :
- Valeur d’usage (ce qu’il permet)
- Valeur imaginaire (un statut social, du rêve).
 « Le produit est un bien ou un service offert sur le marché de façon à y
être remarqué, acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoin »
(Kotler, Dubois 1997).
 Selon PETTYGREW, le produit est un ensemble de caractéristiques
tangibles et symboliques incluant le service après-vente et la garantie. Il
est la promesse faite par l’entreprise de satisfaire un ou plusieurs besoins
(psychologiques ou physiologiques) du marché à un moment donné.

1.1.2. Les caractéristiques du produit.


Divers éléments permettent d'identifier le produit :
- Le nom générique du produit : c’est le nom que porte un produit.
- Les spécificités techniques : performances, composants utilisés, qualité
de fabrication, matériaux..., l'ensemble des informations essentielles sur le
produit.
- La marque : un sigle, un symbole (le crocodile Lacoste), un nom
(Chanel)..., qui permettent de reconnaître le produit, de le différencier.
Véritable signature, elle rassemble les valeurs sous-jacentes portées par le
produit et par l’entreprise. On peut aussi décliner la marque comme le fait
Nestlé avec Nescafé (café soluble), Nesquick (chocolat soluble), Nestea
(boisson au thé) … La marque établit une communication avec le client et
véhicule l’image de marque.
- Le conditionnement : contenant du produit et unité de vente au détail, le
conditionnement avait essentiellement 3 fonctions : la protection du
contenu, la facilité d’emploi pour le consommateur et la reconnaissance
du produit.

1.1.3. Classifications des produits


La classification offre la possibilité au décideur marketing d’orienter ses actions.
Il y a plusieurs classifications possibles pour les produits.
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a. Classification selon la durée de vie des produits


- Les biens durables ;
- Les périssables ;
- Les services.
b. Classification selon le comportement d’achat
- Produits d’achat courant ;
- Produits d’achat réfléchi ;
- Produits de spécialité ;
- Produits non recherchés.
c. Classification selon la place dans le processus de production
- Les matières premières et composantes ;
- Les biens d’équipements ;
- Les fournitures et services.
d. Classification par fréquence d’achat
- Biens banals ;
- Biens anomaux.
e. Classification par degré de nouveauté
- Produits nouveaux ;
- Produits anciens.
1.1.4. La gamme et la ligne de produits.
La gamme se compose de l’ensemble des produits d’une même famille qui
permettent à une entreprise de couvrir la totalité ou une partie d’un marché (la
gamme est en fait le corollaire de la stratégie de segmentation).
A l'intérieur d'une gamme, on peut trouver plusieurs types de produits ou lignes
de produits. Une ligne de produits est constituée de l'ensemble des produits qui
remplissent une même fonction en offrant des services différents ; ce sont des
variantes ou versions d’un même produit de base.
L’étendue d’une gamme s’apprécie par le nombre de produits différents qu’elle
contient. On la mesure en utilisant les concepts de largeur, profondeur et
longueur.
- La largeur se mesure par le nombre de lignes de produits de la gamme.
- La profondeur est le nombre de produits distincts d’une même ligne (les
différents modèles, versions, options).
- La longueur représente le nombre total de produits.
1.1.5. Le cycle de vie du produit.
Tout produit, bien de consommation finale ou produit industriel, a un cycle de
vie qui se décompose en quatre étapes d’une durée et d’une ampleur qui varient
selon les produits :
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 la phase de lancement : le nouveau produit est mis sur le marché, les


ventes sont encore faibles, mais les dépenses sont élevées, car il faut
promouvoir le produit pour asseoir sa notoriété.
 La phase de croissance : le produit est accepté par le marché, les ventes
sont devenues plus importantes et se développent à un taux à peu près
constant.
 La phase de maturité : le taux de progression des ventes fléchit, le produit
a atteint son niveau maximum de pénétration du marché et le marché se
rapproche du marché potentiel.
 La phase de déclin : le produit est progressivement abandonné par les
consommateurs pour des produits qui correspondent mieux à ses besoins
et les ventes régressent.
Certains ajoutent à ces quatre phases, une phase 0 qui est la phase de
recherche et de conception du produit nouveau destiné à satisfaire le
besoin non satisfait.

1.2. Produits tangibles et intangibles


La notion du produit est intrinsèquement liée à la notion du service à tel point la
distinction entre les deux se fait comme un continuum :
- D’une part, il y a de plus en plus de services associés à la vente et à la
consommation des produits (service d’informations, service après-vente,
etc.).
- D’autre part, de nombreux services ne peuvent être fournis sans un
support matériel déterminant.
Cependant, un produit peut être tangible ou intangible.
1.2.1. Produits tangibles
On entend par produit tangible, la partie visible et physique de l’offre de ce
produit. Donc un produit tangible est un bien qui peut faire d’office l’objet d’une
vente sur un marché.

1.2.2. Produits intangibles


Le produit intangible représente l’ensemble des prestations autour de l’offre,
donc un service.
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 Les spécificités du service


Sans prétendre à l’exhaustivité, nous pouvons citer :
- Exploitation d’un savoir-faire ;
- Il n’est pas stockable et ne se produit pas à l’avance ;
- Le résultat est fortement dépendant de l’interaction client/prestataire ;
- Etc.
1.3. Produits nouveaux
1.3.1. Définition
Un produit peut être nouveau. D’où on peut définir un produit nouveau comme
un produit qui n’existait pas encore sur le marché.
Cependant les produits vraiment nouveaux se font rares.
Très souvent, les entreprises ont tendance à améliorer les produits, à les
reformuler ou à créer une nouvelle marque ou un nouveau positionnement. C’est
ainsi qu’on parle d’un nouveau produit.
1.3.2. Typologie
Il existe six types de nouveaux produits dans une stratégie de gamme :
 Les produits entièrement nouveaux ;
 Les extensions de gamme ;
 Les améliorations de produits ;
 Les nouvelles marques ;
 Les repositionnements ;
 Les nouveaux produits moins chers.

1.3.3. Importance du nouveau produit


La nouveauté renvoie à la notion de l’innovation.
Cependant, l’innovation a pour finalité :
- La créativité (création de nouveautés), ici la créativité renvoie à toute
solution nouvelle trouvée quant aux problèmes rencontrés.
- La valeur, l’innovation vise la création de la valeur (ratio entre la
satisfaction et les ressources)
- La socialisation (maîtrise de la conduite du changement).
Une entreprise novatrice, n’ont pas seulement qu’elle va étendre sa gamme,
mais elle disposera aussi d’un avantage concurrentiel au détriment de la
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concurrence. Et cet avantage peut se manifester par le surcroît au sein du chiffre


d’affaires.
1.4. Utilité d’un produit
Par utilité d’un produit, on voit le degré de la satisfaction qu’un produit peut
procurer à un consommateur.
Toute entreprise se crée sur l’idée d’un produit ou d’un service. Elle assure sa
pérennité en innovant et/ou en s’adaptant aux progrès technologiques.
Le produit est l’essence même des entreprises. Une entreprise qui ne produit pas,
est condamnée à disparaitre. Car elle ne peut subsister que dans la mesure où
elle offre des produits répondant aux besoins définis sur un marché. On voit
clairement que le produit conditionne le marché et ce, vice-versa.
1.5. Théorie de l’acceptation des nouvelles technologiques
Le modèle d'acceptation des technologies a été introduit par Davis en 1986,
comme une adaptation de la théorie de l'action raisonnée pour modéliser
l'acceptation par les utilisateurs des systèmes d'information.
Ce modèle a été formulé pour retracer l'impact des facteurs extérieurs sur les
croyances, les attitudes et les intentions par l'identification d'un nombre restreint
de variables suggérées ayant trait aux déterminants de nature cognitive et
affective de l'acceptation.
TAM repose sur le fait que deux croyances en particulier, l'utilité perçue
(perceived usefulness) et la perception de la facilité d'utilisation (perceived ease
of use) sont d'une importance primordiale pour les comportements d'acceptation
de l'utilisation d’une nouvelle technologique.
 L'utilité perçue (U)
Davis (1986) la définit comme l'évaluation de la probabilité subjective de
l'utilisateur que l'utilisation d'une application (ou système informatique)
augmente sa performance dans la réalisation des tâches dans l'organisation dont
cette personne fait partie4.
Influencée par EOU, elle agit à son tour sur l’attitude vis-à-vis de l’utilisation et
sur l’intention comportementale.
 La facilité d'utilisation (EOU)

4
GABRIELA IBANESCU (2011) « Facteurs d'acceptation et d'utilisation des technologies d'information »,
Université du Québec à Montréal, pg 22-
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Quant à la variable « facilité d’utilisation perçue », Davis (1989 :320) la définie


comme le degré auquel un individu croit que l’utilisation d’un système ne
nécessite pas d’efforts5. En ce qui nous concerne cette variable permet de saisir
les perceptions des usagers quant à la facilité associée à l’utilisation du décodeur
HD.
Figure n°01 : Facteurs d’acceptation des technologies du décodeur HD

Utilité perçue

Variables Attitude envers Intention d’usage Utilisation du


extérieurs l’usage du décodeur du décodeur HD décodeur HD

Facilité d’utilisation
perçue

Source : Adapté à partir des travaux de DAVIS et al, 1989.

Le modèle du TAM présente l’avantage d’être particulièrement parcimonieux


puisque grâce à deux facteurs, il permet d’expliquer et de prédire l’intention des
individus à utiliser un produit.
Davis justifie cette absence par le fait que les effets des normes subjectives sur
l'intention de se comporter représentent un des aspects le moins bien compris de
la TRA et son effet sur l'intention peut se manifester indirectement, à travers
l'attitude, par des processus d'internalisation et d'identification. C'est donc pour
des raisons d'incertitude théorique et de statut psychométrique que Davis
renonce à inclure les normes subjectives dans son modèle.
Une autre différence importante est que l'intention d'avoir un comportement (BI)
est influencée non pas seulement par l'attitude envers l'utilisation (A), mais aussi
directement par l'utilité perçue (U), leurs degrés d'influence devant être
déterminés par des régressions:
BI =A + U

5
BATOTELE SELEMANI P. & DZAKA-KIKOUTA T. (2022) «Concurrence ou complémentarité entre
Multinationales de télécommunication et sociétés de transfert d’argent en contexte de la République
Démocratique du Congo», Revue Internationale du Chercheur «Volume 3 : Numéro 3», pg 258.
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L'attitude est déterminée dans le modèle TAM par j'influence directe de l'utilité
perçue et de la facilite d'utilisation, avec des poids relatifs déterminables par
régression:
A =U + EOU
Les deux déterminants ont des effets directs, positifs, Davis s'appuyant sur les
recherches passées qui ont confirmé empiriquement l'existence et le sens de ces
deux relations6.
Le TAM se diffère de la théorie de la raison actionnée premièrement par
l'absence des normes subjectives comme antécédent de l'attitude. Et
deuxièmement sur sa difficulté d’expliquer l’utilité d’un produit à l’aide d’un
nombre limité d’item. Ces différenciations expliquent la limite du TAM.
Le modèle du TAM 2 propose de répondre à ces limites en intégrant cinq
facteurs qui vont permettre de mieux expliquer l’utilité perçue d’un produit : la
norme subjective, l’image du produit, sa pertinence dans la tâche à réaliser, la
qualité du résultat et la démonstration du résultat (Venkatesh et Davis, 2000). De
même, le TAM a été l’objet d’un troisième approfondissement théorique dans
lequel six facteurs ont été ajoutés comme prédicteurs de la facilité d’utilisation
perçue : l’auto-efficacité du système, la perception d’un contrôle externe du
système, l’anxiété ressentie vis-à-vis du système, l’amusement qu’il suscite, la
joie ressentie et l’utilisabilité objective du produit (Venkatesh et Bala, 2008).
Grâce à ces deux améliorations, le pouvoir prédictif du TAM 2 atteint les 40%
de variance de l’intention d’usage (Legris et al., 2003) et les 56% pour le TAM
3 (Venkatesh et Bala, 2008).
Malgré ces améliorations, le modèle du TAM et ses dérivés ont un problème
quant aux résultats qu’ils affichent7.

6
GABRIELA IBANESCU (2011), op.cit.
7
Damien Dupré. L’influence de produits innovants sur l’émotion des utilisateurs : une approche multi-
componentielle. Psychologie. Université Grenoble Alpes, 2016. Français.
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CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE


Dans ce chapitre nous allons présenter la ville qui nous sert de cadre d’étude, en
l’occurrence de la ville de Mbanza-Ngungu.
1. PRÉSENTATION DE LA VILLE DE MBANZA-NGUNGU
Dans cette section nous présentons la ville de Mbanza-Ngungu sur le plan
administrative, démographique et socio-économique.

1.1. Historique

La ville de Mbanza-Ngungu jadis appelée Thysville, était considérée comme un


centre extra-coutumier et elle fut créée le 25 Juillet 1934 par l’arrêté AIMO
N°107 par Monsieur le gouverneur de la colonie.

L’idée de créer une ville en ce lieu a été initié par le colonel Albert Thys, car le
climat est favorable aux européens, et une eau de source d’une bonne qualité.
Cet espace portait le nom de NSONA-NGONGO en 1904, et en 1934 elle prend
le nom de Thysville en mémoire de l’initiateur du projet. Après les années 34
cette entité porta de nouveau le nom de Mbanza-Ngungu, qui est aujourd’hui
une ville du Kongo Central sur le plan administratif. Elle est située le long de
ligne de chemin de fer (Matadi-Kinshasa). Cette cité compte environ plus de
100.000 habitants et elle est la troisième ville du Kongo-Central après la ville de
Matadi et de Boma.

Compte tenu de la politique de recours à l’authenticité décrétée par l’autorité


Zaïroise de l’époque, elle a été débaptisée Mbanza-Ngungu.

Conformément aux prescrits du décret-loi n° 081 du 02 Juillet 1998 portant


organisation du territoire et administrative de la République Démocratique du
Congo, la ville de Mbanza-Ngungu est une entité administrative du territoire
décentralisée et dépourvue de personnalité juridique et, par conséquent,
dépourvue de l’autorité financière.

1.2. Subdivision administrative

Placée sous la tutelle administrative du territoire de Mbanza-Ngungu, la ville de


Mbanza-Ngungu est subdivisée en six quartiers à savoir :
 Le quartier Ngungu
 Le quartier Révolution
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 Le quartier LOMA
 Le quartier Disengomoka
 Le quartier NOKI
 Le quartier Colonel Ebeya

A. Quartier Ngungu
Ce quartier se trouve au centre de la ville de Mbanza-Ngungu. Il comporte 24
avenues quadrillées en cellules. Il comprend cinq écoles secondaires, quatre
écoles primaires, une école d’enseignement médical, l’hôpital général de
référence de NSONA-NKULU, le camp militaire lieutenant-colonel Bilolo et le
camp policier, ainsi que la prison centrale. On retrouve aussi le premier stade de
football de la ville de Mbanza-Ngungu.
Ce quartier est limité au Nord par le groupement de LUVAKA, à l’Est par le
quartier LOMA, au Sud par le quartier Disengomoka et à l’Ouest par le quartier
NOKI.

B. Quartier Révolution
C’est la juridiction la plus peuplée de la ville de Mbanza-Ngungu et la plus
étendue par rapport aux autres. Elle est limitée au Nord et au Sud par le quartier
Ngungu.
Il est constitué de sept cellules et de Septante-cinq avenues. Ce quartier est
menacé par des érosions de grande envergure.

C. Quartier Disengomoka

C’est un plateau érodé, borné au Nord par le quartier Ngungu, à l’Ouest par
celui de NOKI et à l’Est par le secteur BOKO. Le quartier est composé de 5
cellules et 66 avenues, il est le deuxième le plus peuplé après le quartier
Révolution.

Ce quartier est également menacé par des érosions de grande envergure. Il est
traversé par la voie ferrée de la SCPT (ex ONATRA) et on y trouve quelques
institutions telles que l’ancienne caisse d’épargne (LUYMAS), une organisation
non gouvernementale (APRODEC) … il y a aussi la présence des écoles comme
le complexe scolaire de la CBFC (ville haute), ITC BADIKA etc. et la
polyclinique Maman MPAMBA.
P a g e | 14

Ce quartier héberge un vieux temple protestant est ainsi appelé en souvenir du


premier noir congolais grand enseignant, qui a fait des études littéraires en
Belgique (1950-1953) et bien d’autres infrastructures.

D. Camp lieutenant-colonel Ebeya

C’est un camp militaire situé à l’Est de la ville de Mbanza-Ngungu. Chaque


quartier de la ville de Mbanza-Ngungu est subdivisé en cellules qui sont en
réalité des groupements de cinq à dix avenues, c’est un camp qui renferme en
son sein la 15è brigade de la garde Républicaine en cantonnement et le bataillon
des troupes blindées.

E. Quartier Noki
Le quartier NOKI est composé de six cellules et de plus de 38 avenues. Situé à
l’Est de la ville. Il est le siège des institutions du District des Cataractes et du
Territoire de Mbanza-Ngungu notamment le bureau de district, le bureau du
Territoire ainsi que le Tribunal de Grande Instance et autres.

Il comprend le campus de l’Université Kongo (U.K), l’Institut Supérieur


Pédagogique (I.S.P) de Mbanza-Ngungu, une école Secondaire protestante,
l’IUEFD, écoles primaires catholiques et officielles, l’hôtel Cosmopolite et
Makani qui ont été malheureusement pillés en Octobre 1991. Le dernier a été
restauré (qu’on tente de réfectionner actuellement aussi) tandis que l’autre est
encore en ruine.

Il y avait également dans ce quartier une entreprise chinoise dénommée Société


Groupe Congo Service (SGCS) qui fabriquait des chaussures en plastiques mais
ne fonctionne plus dommage.

Il y a aussi la présence de quelques institutions financières telles que la FBN (ex


BIC), la DGM, la DGRAD, l’INPP, la SONAS.

Ce quartier est borné au Nord par les quartiers Ngungu et Disengomoka, à l’Est
par là le village Mbamba, à l’Ouest par le quartier Ngungu et au Sud par le
village KIDIAKI.
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F. Quartier Loma

Le quartier LOMA est composé de sept cellules et plus de septante-cinq avenues


et aussi d’autres lotissements qui ne sont pas débaptisés en avenues.

C’est un quartier fort accidenté et déchiqueté par des érosions, une partie est
dans la vallée, il est fortement menacé par le ravin de KITOKO NSUNGA après
l’armée du salut. Dans sa partie basse se trouvait le projet de vulgarisation des
techniques rizicoles (PVTR) par le chinois ; mais ce projet avait été abandonné
depuis le dernier pillage.

On y trouve la présence des écoles telles que : l’ITAVE BOLINGO, le complexe


scolaire KOLA, MUENZE A VELELA et une institution médicale la plus
importante du quartier qui est la maternité de LOMA. Ce quartier est limité au
Nord et à l’Est par le secteur BOKO, à l’Ouest par le quartier Révolution et au
Sud par le quartier Disengomoka. La population de ce quartier s’adonne
principalement à l’agriculture.

1.3. Situation démographique


La ville de Mbanza-Ngungu compte 173.509 habitants, on retrouve en outre de
la population Congolaise de la RDC la population étrangère telle que : les
Angolais, les Congolais du Congo Brazza, les Chinois, les Libanais, les Indiens,
…, habitant sur une superficie de 93 km².
1.3.1. Population
Le tableau ci-dessous donne la représentation de la population de la cité de
Mbanza-Ngungu par quartier.
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Tableau 01 : La représentation de la population de la ville de Mbanza-Ngungu par quartier.

N QUARTIER POPULATION CONGOLAISE POPULATION ETRANGERE TOTAL


° GENERAL
H F G F TOTAL H F G F TOTAL

1 DISENGOMO 10450 8205 9100 9200 36958 817 1160 600 620 3197 40155
KA
2 NGUNGU 3213 3080 3767 3767 13592 182 288 330 597 1397 14989

3 NOKI 2875 3174 3531 3203 13083 308 397 361 398 1494 14577

4 REVOLUTIO 10014 12637 17199 21002 60852 915 1320 1526 1495 5256 66108
N
5 LOMA 6091 6924 8591 8271 28588 253 410 255 445 1369 32284

6 EBEYA 1330 1263 1453 1350 5396 - - - - - 5396

TOTAL 33973 35286 43406 48137 160802 2475 3605 3072 3555 12707 173509

Source : Bureau du territoire de Mbanza-Ngungu, rapport annuel 2021.


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Figure 03 : La représentation de la population de la ville de Mbanza-Ngungu par quartier.

Répartion de la population par quartier


3.81
4
3.5
3
2.5 2.31
2 1.86 Répartion de la population par quartier
1.5
1
0.5 0.86
0.84
0
Révolution 0.32
Disengomoka
Loma
Ngungu
Noki
Ebeya

Source : Nous-même, adapté à partir des données recueillies au bureau du territoire

Le graphique ci-dessus nous montre que cette population est inégalement répartie dans la ville. En effet, il ressort de ce
graphique que le quartier Révolution est plus peuplé de la population totale de la ville, suivis du quartier Disengomoka,
Loma, Ngungu, noki et en fin Ebeya. Cette inégalité est due à la différence d’étendue qu’on les différents quartiers.
P a g e | 18

1.4. Situation socio-économique

1.4.1. Situation sociale


Les infrastructures sociales de la cité de Mbanza-Ngungu ne répondent pas à
l’accroissement de la population. La ville compte un hôpital général de référence
« l’hôpital NSONA-NKULU », des polycliniques, centres de santé, des
dispensaires et un service d’hygiène de l’Etat. Elle renferme plusieurs
établissements scolaires dont la grande partie est sous la gestion des confessions
religieuses susdites, des institutions supérieures et universitaires telles que :
l’Université Kongo, l’ISP, l’IUEFD, l’ISTAC (institut Supérieur de Technique
Commerciale), etc.
La ville de Mbanza-ngungu dispose également des chaînes de radios et
télévisions dont :
 Radio télé communautaire de Mbanza-Ngungu (RTCMB)
 Kongo Central Télévision (KC TV)
 Global Kongo Vision (GKV TV)
 Radiotélévision kimbanguiste (RATELKI)
 Santé Radiotélévision (SARA TV)
 Radio NTEMO

1.4.2. Situation économique

La ville n’a aucune grande entreprise capable d’embaucher un grand nombre des
travailleurs et pouvant distribuer des salaires élevés. C’est ce qui explique en
partie la faiblesse des revenus de la population de cette ville. Il y a l’absence
d’un pôle de croissance capable d’exercer des effets d’entrainement sur d’autres
secteurs de l’économie. Les grandes activités sont :
 L’activité d’entretien et réparation des locomotives de la SCTP (ex
ONATRA) ;
 L’agence de la REGIDESO qui distribue de l’eau à travers la cité de
Mbanza-Ngungu, dont l’administration est située sur l’avenue Sainte-
Thérèse dans le quartier Ngungu. Station d’exploitation se situe à
LOMA ;
P a g e | 19

 L’agence de la SNEL : la société nationale d’électricité centre de Mbanza-


Ngungu à caractère commercial, qui s’occupe de la desserte du courant
électrique ;
 En plus de cela, il y a la société nationale d’assurance (SONAS SARL)
qui offre plusieurs services à la population : assurance vie, assurance
maladie etc.…
 Les agences de télécommunication qui depuis lors marquent leur présence
à savoir : Vodacom, Airtel, Orange ; qui ont une influence sur l’économie
de la cité de Mbanza-Ngungu en favorisant la communication ainsi que
l’installation de plusieurs cabines téléphoniques.

Au-delà de ces activités-là plus grande partie de la population de Mbanza-


Ngungu vit de l’agriculture, qui joue le rôle d’autoconsommation et leur permet
d’acquérir un revenu en vendant leurs production au sein de la ville ou à
Kinshasa.

1.4.2.1. L’Agriculture de la ville de Mbanza-Ngungu


La ville de Mbanza-Ngungu possède un sol arable et un climat favorisant la
culture de plusieurs cultures, notamment la culture maraîchère et la culture
vivirière.
a. La culture maraîchère
La culture maraîchère est consacrée à la production des légumes selon les
méthodes intensives de culture. A cela, nous retrouvons dans cette cité la culture
de différentes formes des légumes telles que : les légumes feuilles (amarantes,
choux, ciboules…), légumes racines (carottes, navet), les légumes bulbes
(oignons), et les légumes fruits (tomates, poivrons, piments).

b. La culture vivrière
Cette culture fournit des produits alimentaires destinés principalement à la
population locale. Les principales cultures vivrières sont : le manioc (aliment de
base de la plus grande partie de la population), le maïs, l’arachide, le sésame, la
feuille de gazelle

1.4.2.2. Les institutions financières


P a g e | 20

La ville de Mbanza-Ngungu est juste pourvue d’une seule banque, allusion faite
à FBN Bank (ex BIC) cette institution s’affirme aujourd’hui comme le
partenaire privilégié de la banque centrale de la RDC qui lui confie la
responsabilité de caissier de l’Etat jadis, la plupart des opérations bancaires
passaient à la banque congolaise du commerce extérieur, une institution
publique mais qui par la suite a été liquidée.

La ville de Mbanza-Ngungu dispose également de quelques caisses d’épargne


qui jouent un rôle très important dans l’économie locale par la collecte de
l’épargne des membres et consentent du crédit. De nos jours, nous pouvons citer
les institutions ci-après :

 La CAMEC : la caisse d’action mutuelle d’épargne et de crédit ;


 La CADECO : la caisse générale d’épargne du Congo ;
 La (CADEKI) : la caisse générale d’épargne kimbanguiste ;
 La CECPKI : la caisse d’épargne de crédit et de production
kimbanguiste ;
 La CPCL : la caisse populaire de crédit LUYMAS.

En outre, on retrouve aussi les agences de transfert d’argent notamment


SOFICOM.

1.4.2.3. Les Marchés

Les marchés de la ville de Mbanza-Ngungu sont tous supervisés par un


administrateur du marché, en la personne de Madame Véronique BIANESO
KAVUNA.

Le marché de Mbanza-Ngungu fut depuis l’époque coloniale jusqu’à la triste


période de la Zaïrianisation un important centre commercial où les portugais
avaient installé des grands magasins et des dépôts relais pour le ravitaillement de
tous les coins et recoins de la province. Voici quelques-uns :

 SERAÖ ; - CRUZ ;
 MENDES ; - MAWOMBO ;
 FERNANDES ; - PEK.
 LOPES ;
P a g e | 21

 MARQUES ;
 BRAVO ;
 VELO ZO ;
 DOUARTE ;
 CARDOSO ;
 SOCOPO ;
 JVL ;

En guise de cela, nous disons que ces derniers resteront toujours dans la
mémoire de ceux qui avaient connu cette belle époque, caractérisée par
l’abondance des biens et services.

Plus tard, une nouvelle génération des compatriotes et originaires, conduite par
le trio de choc constitué de :

 DOMBAZI ZIKUMVALA ;
 DOKOLO SANU et
 KISOMBE KIAKU MUISI

Ils ont pris la relève pour apporter un nouveau souffle aux activités socio-
économique dans cette ville de Mbanza-Ngungu.

La ville Mbanza-Ngungu dispose de quelques marchés publics, lieu d’attraction


de toutes les marchandises où s’effectuent diverses opérations commerciales des
habitants de cette entité et ceux des villages environnants. Les jours de jeudi et
dimanche où il y a un attrait remarquable des personnes des autres entités.

Quant au dénombrement, nous pouvons citer le marché central, le marché


OFITRA, le marché LOMA, le marché Athénée et celui du Christ-roi.

Le centre commercial de Mbanza-Ngungu a été mis ébranler lors des pillages


de Novembre 1991 de Décembre 1993. Les maisons commerciales importantes
qui ont existés avant ces événements ont presque toutes fermées leurs portes et
d’autres, en continuant les activités sont tombées en faillites.
P a g e | 22

CHAPITRE 3. CADRE EMPIRIQUE

Ce chapitre présente et analyse les facteurs qui influencent l’acceptation du


décodeur HD par les consommateurs du CANAL PLUS. Il comprend deux
grands points, le premier présente la méthodologique et les tableaux de
fréquence, et le deuxième se charge des analyses bi-variées.

3.1. RAPPEL METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DES


TABLEAUX DE FREQUENCE
Dans ce point nous allons parler de la méthodologie et la présentation des
tableaux de fréquence.
3.1.1. RAPPEL METHODOLOGIQUE
3.1.1.1. Echantillon et questionnaire
Le questionnaire nous a permis de récolter les données nécessaires pour la
réalisation de notre travail. Il comprend deux parties : la première partie est
consacré sur l’identité de l’enquêté et la seconde sur l’utilisation du décodeur
HD.
Pour ce faire, nous avons fait des enquêtes auprès 100 personnes prisent de
manière aléatoire.

3.1.1.1. Méthodes d’analyses

Les données récoltées ont fait l’objet d’un dépouillement et nous avons procédé
par la suite d’une analyse statistique descriptive qui nous a permis de chiffrer
ces données et de les présenter sous forme des tableaux, et d’une analyse
inférentielle en utilisant notamment le test de khi-carré.

En effet, le test de khi-carré permet de vérifier l’existence des relations entre les
variables et les profils de l’enquête. Les hypothèses de ce test se présentent
comme suit :
 L’hypothèse nulle H0 : les deux variables ne sont pas en relation.
 L’hypothèse alternative notée H1 : les deux variables sont en relation.
(O−E)²
Pour ce faire, on calcule la statistique suivante : khi-carré = ∑ avec O la
E
fréquence observée et E la fréquence espérée.
P a g e | 23

Lorsque le khi-carré est supérieur à sa valeur théorique, c’est-à-dire, s’il est


statistiquement significatif au seuil de 5% dans certains cas la significative à
10% est acceptable. On accepte H1 et on rejette H0 : dans le cas contraire on
accepte H0.

3.1.2. ANALYSES UNIVARIEES


Tableau n°02 : répartition des enquêtés selon leur âge
AGE Fréquenc Pourcentag
e e
Valid moins de 20 20 20,0
e ans
21-30 ans 48 48,0
31-40 ans 22 22,0
41-50 ans 7 7,0
51 ans et plus 3 3,0
Total 100 100,0
Source : notre enquête
Ce tableau nous montre que sur les 100% des ménages enquêtés, 20% ont moins
de 20 ans, 48% ont un âge compris entre 21 et 30 ans, 22 % ont un âge compris
entre 31 et 40 ans, 7 % en ont entre 41 et 50 ans et 3% ont plus de 50 ans.

Tableau n°02 : répartition des enquêtés selon leur sexe


SEXE Fréquenc Pourcentag
e e
Valid Masculi 64 64,0
e n
Fémini 36 36,0
n
Total 100 100,0
Source : notre enquête
Il ressort de ce tableau que sur les 100% des ménages enquêtés, 64% sont de
sexe masculin et que 36 % sont de sexe féminin.

Tableau n°03 : répartition des enquêtés selon leur catégorie socio-


professionnelle
Catégorie Fréquenc Pourcentag
professionnelle e e
Valid Sans 31 31,0
e emploi
Indépenda 38 38,0
nt
P a g e | 24

Salarié 26 26,0
Etudiant 5 5,0
Total 100 100,0
Source : notre enquête
Ce tableau nous montre que sur les 100 ménages enquêtés, 31% sont au
chômage, 38% sont indépendant, 26% sont des salariés et 5% sont des étudiants.

Tableau n°04 : répartition des enquêtés selon leur niveau d’instruction


Niveau d’étude Fréquenc Pourcentag
e e
Valid sans instruction 5 5,0
e Primaire 7 7,0
Secondaire 52 52,0
supérieur et 36 36,0
universitaire
Total 100 100,0
Source : notre enquête
Il ressort de ce tableau que sur les 100% des ménages enquêtés, 5% n’ont pas
fait des études, 7% ont fait les études primaires, 52% ont fait les études
secondaire et humanitaire et 36% ont fait des études supérieur et universitaire.

Tableau n°05 : répartition des enquêtés selon leur état-civil


Etat civil Fréquenc Pourcenta
e ge
Valid Célibatai 79 79,0
e re
Marié 16 16,0
Divorcé 4 4,0
Veuf (ve) 1 1,0
Total 100 100,0
Source : notre enquête
Ce tableau nous montre que sur les 100% des ménages enquêtés, 79% sont des
célibataires, 16% sont mariés, 4% sont divorcés et 1% est veuve.

Tableau n°06 : répartition des enquêtés selon leur revenu mensuel


Revenu mensuel en francs Fréquenc Pourcentage
congolais e valide
Valide moins de 47 47,5
100000
P a g e | 25

100000-200000 35 35,4
200000-300000 10 10,1
300000-400000 5 5,1
500000 et plus 2 2,0
Total 99 100,0
Source : notre enquête
Il ressort de ce tableau que sur les 100% des ménages enquêtés, 47% ont un
revenu inférieur à 100000, 35,4 ont un revenu compris entre 100000-200000,
10,1 ont un revenu copris entre 200000-300000, 5,1% ont un revenu compris
entre 300000-400000 et 2% ont un revenu de 500000 et plus.

Tableau n°07 : répartition des enquêtés selon leur Dépense moyenne


Dépenses mensuelles Fréquenc Pourcentag
e e
Valid moins de 72 72,0
e 100000
100000-200000 20 20,0
200000-300000 7 7,0
500000 et plus 1 1,0
Total 100 100,0
Source : notre enquête
Il ressort de ce tableau que sur les 100% des ménages enquêtés, 72% dépensent
moins de 100000, 20% dépensent entre 100000-200000, 7% dépensent entre
200000-300000 et 1% dépense 500000 ou plus.

Tableau n°08 : répartition des enquêtés selon l’utilisation du décodeur HD


Utilisation du Fréquenc Pourcentag
décodeur HD e e
Valid oui 54 53,0
e non 46 47,0
Tota 100 100,0
l
Source : notre enquête
Ce tableau nous montre que sur les 100% des ménages enquêtés, 53% utilisent
le décodeur HD et que 47% ne l’utilisent pas.

Tableau n°09 : répartition des enquêtés selon leur année d’utilisation


Depuis quand Fréque Pourcenta
utilisez-vous le nce ge valide
décodeur HD
P a g e | 26

Valide 2019 à 22 40,7


2020
2021 et 32 59,3
plus
Total 54 100,0
Source : notre enquête
Ce tableau nous montre que sur les 100% des ménages qui utilisent le décodeur
HD, 40,7% l’ont acquis au cours de la période 2019-2020, et que 59,3% l’ont
acquis au cours de la période 2021-2022.

Tableau n°10 : répartition des enquêtés selon la qualité d’image


J’ai adopté le décodeur HD en Fréquenc Pourcentage
vue de capter une belle image e valide
Valide Absolument 20 37,0
d'accord
D'accord 28 51,9
Plutôt d'accord 6 11,1
Total 54 100,0
Source : notre enquête
Ce tableau nous montre que sur les 100% des ménages qui utilisent le décodeur
HD, 37% sont absolument d’accord de l’avoir acquis en vue d’une belle image,
51,9% sont d’accord et 11,1% sont plutôt d’accord.

Tableau n°11 : répartition des enquêtés selon la gamme de chaines


L’utilisation du nouveau Fréquence Pourcent
décodeur me donne plus age
d’accès à chaines télévisées valide
Valide absolument 28 51,9
d'accord
D'accord 23 42,6
plutot d'accord 2 3,7
Aucune opinion 1 1,9
Total 54 100,0
Source : notre enquête
Ce tableau nous montre que sur les 100% des ménages qui utilisent le décodeur
HD, 51,9% sont absolument d’accord que le décodeur offre plus de chaines
télés, 42,6% sont d’accord, 3,7% sont plutôt d’accord et 1,9% n’ont pas
d’opinion.
P a g e | 27

Tableau n°12 : répartition des enquêtés selon la variable suivre les programmes
en différés
L’utilisation du nouveau Fréquence Pourcent
décodeur me permet de age
suivre les programmes valide
différés
Valide absolument 17 31,5
d'accord
D'accord 13 24,1
plutôt d'accord 11 20,4
Aucune opinion 12 22,2
Plutôt en 1 1,9
désaccord
Total 54 100,0
Source : notre enquête
Ce tableau nous montre que sur les 100% des ménages qui utilisent le décodeur
HD, 31,5% sont absolument d’accord de suivre leurs programmes en différé,
24,1% sont d’accord, 20,4% sont plutôt d’accord, 22,2% n’ont pas d’opinion et
1,9% sont plutôt en désaccord

Tableau n°13 : répartition des enquêtés selon la variable localisation de mes


programmes
Le décodeur de trouver Fréquence Pourcentag
facilement les e valide
caractéristiques dont j’ai
besoin
Valide absolument 16 29,6
d'accord
D'accord 33 61,1
plutot d'accord 4 7,4
Aucune opinion 1 1,9
Total 54 100,0
Source : notre enquête
Ce tableau nous montre que sur les 100% des ménages qui utilisent le décodeur
HD, 29,6% sont absolument d’accord que le décodeur HD leur permet de
trouver facilement les programmes, 61,1% sont d’accord, 7,4% sont plutôt
d’accord et 1,9% n’ont pas d’opinion.
P a g e | 28

Tableau n°14 : répartition des enquêtés selon la variable facilité d’utilisation


Dans l’ensemble le Fréquenc Pourcentage
décodeur HD est facile à e valide
utiliser
Valide absolument 27 50,0
d'accord
D'accord 22 40,7
plutot d'accord 4 7,4
Aucune 1 1,9
opinion
Total 54 100,0
Source : notre enquête
Ce tableau nous montre que sur les 100% des ménages qui utilisent le décodeur
HD, 50% sont absolument d’accord que le décodeur est facile à utiliser, 40,7
sont d’accord, 7,4% sont plutôt d’accord et 1% n’ont pas d’opinion.

Tableau n°15 : répartition des enquêtés selon la variable facilité d’apprendre


l’utilisation du décodeur HD
C’est facile d’apprendre Fréquence Pourcentage
l’utilisation du décodeur valide
HD
Valide absolument 27 50,0
d'accord
D'accord 21 38,9
plutot 6 11,1
d'accord
Total 54 100,0
Source : notre enquête
Ce tableau nous montre que sur les 100% des ménages qui utilisent le décodeur
HD, 50% sont absolument d’accord que c’est facile d’apprendre l’utilisation du
décodeur HD, 38,9% sont d’accord et 11,1% sont plutôt d’accord.
P a g e | 29

Tableau n°16 : répartition des enquêtés selon la variable assistance du service


client
L’ass au service m’aide à Fréquence Pourcentage
appendre le decodeur HD valide
Valide absolument 9 16,7
d'accord
D'accord 22 40,7
plutot d'accord 12 22,2
Aucune 7 13,0
opinion
Plutot en 4 7,4
désaccord
Total 54 100,0
Source : notre enquête
Ce tableau nous montre que sur les 100% des ménages qui utilisent le décodeur
HD, 16,7% sont absolument d’accord sur l’aide du service client, 40,7% sont
d’accord, 22,2% sont plutôt d’accord, 13% n’ont pas d’opinion et 7,4% sont
plutôt en désaccord.

Tableau n°17 : répartition des enquêtés selon la variable avoir toutes les
conditions
J’ai toutes les conditions Fréquence Pourcentage
nécessaires valide
Valide absolument 20 37,0
d'accord
D'accord 30 55,6
plutot d'accord 4 7,4
Total 54 100,0
Source : notre enquête
Ce tableau nous montre que sur les 100% des ménages qui utilisent le décodeur
HD, 37% sont absolument d’accord d’avoir toutes les conditions nécessaires
pour l’utilisation du décodeur, 55,6% sont d’accord et 7,4% sont plutôt d’accord

Tableau n°18 : répartition des enquêtés selon la variable prestige social


L’utilisation du décodeur HD Fréquence Pourcent
me procure un prestige social age
valide
P a g e | 30

Valide absolument 16 29,6


d'accord
D'accord 13 24,1
plutot d'accord 13 24,1
Aucune opinion 7 13,0
Plutot en 1 1,9
désaccord
En désaccord 2 3,7
Absolument en 2 3,7
désaccord
Total 54 100,0
Source : notre enquête
Ce tableau nous montre que sur les 100% des ménages qui utilisent le décodeur
HD, 29,6% sont absolument d’accord que l’utilisation du décodeur HD leur
offre un prestige social, 24,1% sont d’accord, 24,1% sont plutôt d’accord, 13%
n’ont pas d’opinion, 1,9% sont plutôt en désaccord, 3,7% sont en désaccord et
3,7% sont absolument en désaccord.
P a g e | 31

3.2. ANALYSES BIVARIEES

Tableau n°19 : relation entre utilisation du décodeur HD et âge


Utilisation AGE Tot
du décodeur moins 21- 31- '41- 51 ans al
HD de 20 30 40 50 et plus
ans ans ans ans
oui 9 26 13 4 1 53
non 11 22 9 3 2 47
Total 20 48 22 7 3 100
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 1,382, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
existe une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la variable âge
car la probabilité rattachée au test de khi carrée est inférieur à 5%.

Tests du khi-carré
Valeur ddl Significatio
n
asymptotiqu
e
(bilatérale)
khi-carré de Pearson 1,382a 4 ,047
Rapport de 1,388 4 ,846
vraisemblance
Association linéaire ,134 1 ,714
par linéaire
N d'observations 100
valides
a. 4 cellules (40,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de 1,41.
P a g e | 32

Tableau n°20 : relation entre utilisation du décodeur HD et sexe


Utilisation du SEXE Total
décodeur HD Masculi Fémini
n n
Oui 33 20 53
non 31 16 47
Total 64 36 100
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 0,147, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
n’existe pas une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la
variable sexe car la probabilité rattachée au test du khi-carré est supérieur à 5%
et 10%.

Tests du khi-carré
Valeur ddl Significatio
n
asymptotiq
ue
(bilatérale)
khi-carré de Pearson ,147a 1 ,701
Correction pour ,031 1 ,861
b
continuité
Rapport de ,148 1 ,701
vraisemblance
Test exact de Fisher
Association linéaire ,146 1 ,702
par linéaire
N d'observations 100
valides
a. 0 cellules (0,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de 16,92.
b. Calculée uniquement pour une table 2x2
P a g e | 33

Tableau n°21 : relation entre utilisation du décodeur HD et catégorie socio-


professionnelle
Utilisation du CATGORIE Total
décodeur HD SOCIOPROFESSIONELLE
sans indépen salari etudi
emploi dant é ant
Oui 12 21 16 4 53
Non 19 17 10 1 47
Total 31 38 26 5 100
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 4,844, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
existe une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la variable
socio-professionnel car la probabilité rattachée au test du khi-carré est comprise
entre 5% et 10%.

Tests du khi-carré
Valeur ddl Significatio
n
asymptotiqu
e
(bilatérale)
khi-carré de Pearson 4,844a 3 ,084
Rapport de 4,981 3 ,173
vraisemblance
Association linéaire 4,527 1 ,033
par linéaire
N d'observations 100
valides
a. 2 cellules (25,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de 2,35.
P a g e | 34

Tableau n°22 : relation entre utilisation du décodeur HD et niveau d’instruction


Utilisation du NIVEAU D’INSTRUCTION Total
décodeur HD sans prim second supérieur
instructio aire aire et
n universit
aire
Ou 2 3 24 24 53
i
No 3 4 28 12 47
n
Total 5 7 52 36 100
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 4,306, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
n’existe pas une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la
variable niveau d’instruction car la probabilité rattachée au test du khi-carré est
supérieure à 10%.

Tests du khi-carré
Valeur ddl Significatio
n
asymptotiqu
e
(bilatérale)
khi-carré de Pearson 4,306a 3 ,230
Rapport de 4,370 3 ,224
vraisemblance
Association linéaire 3,214 1 ,073
par linéaire
N d'observations 100
valides
a. 4 cellules (50,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de 2,35.
P a g e | 35

Tableau n°23 : relation entre utilisation du décodeur HD et état-civil


Utilisation du ETAT CIVIL Total
décodeur HD etat marié divorc veuf
civil é ve
oui 38 14 1 0 53
non 41 2 3 1 47
Total 79 16 4 1 100
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 10,793, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
existe une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la variable
état-civil car la probabilité rattachée au test du khi-carré est inférieure à 5%.

Tests du khi-carré
Valeur ddl Significatio
n
asymptotiqu
e
(bilatérale)
khi-carré de Pearson 10,793a 3 ,013
Rapport de 12,311 3 ,006
vraisemblance
Association linéaire ,337 1 ,562
par linéaire
N d'observations 100
valides
a. 4 cellules (50,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique
minimum est de ,47.
P a g e | 36

Tableau n°24 : relation entre utilisation du décodeur HD et revenu mensuel


Utilisation REVENU MENSUEL Tot
du moins 10000 20000 30000 50000 al
décodeur de 0- 0- 0- 0 et
HD 10000 20000 30000 40000 plus
0 0 0 0
oui 20 18 8 4 2 52
non 27 17 2 1 0 47
Total 47 35 10 5 2 99
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 8,240, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
existe une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la variable
revenu mensuel car la probabilité rattachée au test du khi-carré est comprise
entre 5% et 10%.

Tests du khi-carré
Valeur ddl Significatio
n
asymptotiqu
e
(bilatérale)
khi-carré de Pearson 8,240a 4 ,083
Rapport de 9,377 4 ,052
vraisemblance
Association linéaire 7,364 1 ,007
par linéaire
N d'observations 99
valides
a. 5 cellules (50,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de ,95.
P a g e | 37

Tableau n°25 : relation entre utilisation du décodeur HD et dépenses moyennes


Utilisation DPENSES MOYENNES Tot
du décodeur moins 10000 20000 50000 al
HD de 0- 0- 0 et
10000 20000 30000 plus
0 0 0
oui 31 16 5 1 53
non 41 4 2 0 47
Total 72 20 7 1 100
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 10,553, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
existe une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la variable
dépenses moyennes car la probabilité rattachée au test du khi-carré est inférieure
à 5%.

Tests du khi-carré
Valeur ddl Significatio
n
asymptotiqu
e
(bilatérale)
khi-carré de Pearson 10,553a 3 ,014
Rapport de 11,458 3 ,009
vraisemblance
Association linéaire 7,339 1 ,007
par linéaire
N d'observations 100
valides
a. 4 cellules (50,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de ,47.
P a g e | 38

Tableau n°26 : relation entre utilisation du décodeur HD et année d’utilisation


Utilisation du Année d’utilisation Total
décodeur HD du décodeur HD
2019 à 2021 et
2020 plus
oui 21 32 53
no 1 0 1
n
Total 22 32 54
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 1,482, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
n’existe pas une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la
variable année d’utilisation du décodeur HD car la probabilité rattachée au test
de khi-carré est supérieure à 10%.

Tests du khi-carré
Valeu ddl Significat
r ion
asymptot
ique
(bilatéral
e)
khi-carré de 1,482 1 ,223
a
Pearson
Correction pour ,036 1 ,849
b
continuité
Rapport de 1,823 1 ,177
vraisemblance
Test exact de
Fisher
Association 1,455 1 ,228
linéaire par
linéaire
N d'observations 54
valides
a. 2 cellules (50,0%) ont un effectif théorique
inférieur à 5. L'effectif théorique minimum est
P a g e | 39

de ,41.
b. Calculée uniquement pour une table 2x2

Tableau n°27 : relation entre utilisation du décodeur HD et la qualité d’image


Utilisation du J’ai adopte le décodeur HD en vue de Total
décodeur HD capter une belle image
absolument D'accor plutôt
d'accord d d'accord
oui 19 28 6 53
non 1 0 0 1
Total 20 28 6 54
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 1,732, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
n’existe pas une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la
variable adoption pour la qualité de l’image car la probabilité rattachée au test
du khi-carré est supérieure à 10%.

Tests du khi-carré
Valeur ddl Significatio
n
asymptotiqu
e
(bilatérale)
khi-carré de Pearson 1,732a 2 ,421
Rapport de 2,019 2 ,364
vraisemblance
Association linéaire 1,325 1 ,250
par linéaire
N d'observations 54
valides
a. 3 cellules (50,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de ,11.
P a g e | 40

Tableau n°28 : relation entre utilisation du décodeur HD et gamme de chaines


Utilisation du L’utilisation du nouveau décodeur Total
décodeur HD me donne plus d’accès aux chaines
télévisées
absolu D'acco plutot Aucun
ment rd d'accor e
d'accor d opinio
d n
oui 27 23 2 1 53
non 1 0 0 0 1
Total 28 23 2 1 54
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 0,946, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
n’existe pas une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la
variable gamme de chaines car la probabilité rattachée au test du khi-carré est
supérieure à 10%.

Tests du khi-carré
Valeur ddl Significatio
n
asymptotiqu
e
(bilatérale)
khi-carré de Pearson ,946a 3 ,814
Rapport de 1,331 3 ,722
vraisemblance
Association linéaire ,714 1 ,398
par linéaire
N d'observations 54
valides
a. 6 cellules (75,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de ,02.
P a g e | 41

Tableau n°29 : relation entre utilisation du décodeur HD et suivre les


programmes en différé
Utilisation du L’utilisation du nouveau décodeur me Total
décodeur HD permet de suivre les programmes télévisés
absolu D'acc plutôt Aucu Plutôt
ment ord d'acco ne en
d'acco rd opinio désac
rd n cord
oui 17 12 11 12 1 53
non 0 1 0 0 0 1
Total 17 13 11 12 1 54
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 3,213, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
n’existe pas une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la
variable suivre les programmes en différé car la probabilité rattachée au test du
khi-carré est supérieure à 10%.

Tests du khi-carré
Valeur ddl Significatio
n
asymptotiqu
e
(bilatérale)
khi-carré de Pearson 3,213a 4 ,523
Rapport de 2,908 4 ,573
vraisemblance
Association linéaire ,106 1 ,744
par linéaire
N d'observations 54
valides
a. 6 cellules (60,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de ,02.
P a g e | 42

Tableau n°30 : relation entre utilisation du décodeur HD et facilité de trouver les


programmes
Utilisation du Le décodeur de trouver facilement la Total
décodeur HD caractéristique dont j’ai besoin
absolu D'accor plutot Aucune
ment d d'accor opinion
d'accor d
d
oui 15 33 4 1 53
non 1 0 0 0 1
Total 16 33 4 1 54
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 2,420, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
n’existe pas une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la
variable facilité de trouver les programmes car la probabilité rattachée au test du
khi-carré est supérieure à 10%.

Tests du khi-carré
Valeur ddl Significatio
n
asymptotiqu
e
(bilatérale)
khi-carré de Pearson 2,420a 3 ,490
Rapport de 2,478 3 ,479
vraisemblance
Association linéaire 1,619 1 ,203
par linéaire
N d'observations 54
valides
a. 6 cellules (75,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de ,02.
P a g e | 43

Tableau n°31 : relation entre utilisation du décodeur HD et facilité d’utilisation


Utilisation du Dans l’ensemble, le décodeur HD est Total
décodeur HD facile à utiliser
absolu D'accor plutot Aucune
ment d d'accor opinion
d'accor d
d
oui 26 22 4 1 53
non 1 0 0 0 1
Total 27 22 4 1 54
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 1,019, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
existe une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la variable
facilité d’utilisation car la probabilité rattachée au test du khi-carré est comprise
entre 5% et 10%.

Tests du khi-carré
Valeur ddl Significatio
n
asymptotiqu
e
(bilatérale)
khi-carré de Pearson 1,019a 3 ,097
Rapport de 1,405 3 ,704
vraisemblance
Association linéaire ,752 1 ,386
par linéaire
N d'observations 54
valides
a. 6 cellules (75,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de ,02.
P a g e | 44

Tableau n°32 : relation entre utilisation du décodeur HD et facilité d’apprendre


l’utilisation du décodeur HD
Utilisation du C’est facile d’apprendre Total
décodeur HD l’utilisation du décodeur HD
absolu D'accor plutot
ment d d'accor
d'accor d
d
oui 27 20 6 53
non 0 1 0 1
Total 27 21 6 54
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 1,601, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
n’existe pas une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la
variable facilité d’apprendre l’utilisation du décodeur HD car la probabilité
rattachée au test du khi-carré est supérieure à 10%.

Tests du khi-carré
Valeur ddl Significatio
n
asymptotiqu
e
(bilatérale)
khi-carré de Pearson 1,601a 2 ,449
Rapport de 1,919 2 ,383
vraisemblance
Association linéaire ,329 1 ,566
par linéaire
N d'observations 54
valides
a. 3 cellules (50,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de ,11.
P a g e | 45

Tableau n°33 : relation entre utilisation du décodeur HD et assistance du service


client
Utilisation du L’assistance du service client m’aide à Total
décodeur HD mieux appréhender l’utilisation du
décodeur HD
absol D'acc plutot Aucu Plutôt
ument ord d'acco ne en
d'acco rd opinio désac
rd n cord
oui 8 22 12 7 4 53
no 1 0 0 0 0 1
n
Total 9 22 12 7 4 54
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 5,094, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
n’existe pas une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la
variable assistance du service client car la probabilité rattachée au test du khi-
carré est supérieure à 10%.

Tests du khi-carré
Valeur ddl Significatio
n
asymptotiqu
e
(bilatérale)
khi-carré de Pearson 5,094a 4 ,278
Rapport de 3,680 4 ,451
vraisemblance
Association linéaire 1,838 1 ,175
par linéaire
N d'observations 54
valides
a. 6 cellules (60,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de ,07.
P a g e | 46

Tableau n°34 : relation entre utilisation du décodeur HD et avoir toutes les


conditions
Utilisation du J’ai toutes les conditions Total
décodeur HD pour utiliser le décodeur HD
absolu D'accor plutot
ment d d'accor
d'accor d
d
oui 19 30 4 53
non 1 0 0 1
Total 20 30 4 54
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 1,732, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
n’existe pas une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la
variable avoir toutes les conditions pour utiliser le décodeur HD car la
probabilité rattachée au test du khi-carré est supérieure à 10%.

Tests du khi-carré
Valeur ddl Significatio
n
asymptotiqu
e
(bilatérale)
khi-carré de Pearson 1,732a 2 ,421
Rapport de 2,019 2 ,364
vraisemblance
Association linéaire 1,388 1 ,239
par linéaire
N d'observations 54
valides
a. 4 cellules (66,7%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de ,07.
P a g e | 47

Tableau n°35 : relation entre utilisation du décodeur HD et prestige social


Utilisation du L’utilisation du décodeur HD me procure un prestige social Total
décodeur HD absol D'acc plutot Aucu Plutôt En Absol
ument ord d'acc ne en désac ument
d'acc ord opini désac cord en
ord on cord désac
cord
oui 15 13 13 7 1 2 2 53
non 1 0 0 0 0 0 0 1
Total 16 13 13 7 1 2 2 54
Source : notre enquête
Avec un khi carré de Pearson de 2,420, le tableau ci-dessus nous montre qu’il
n’existe pas une relation entre la variable utilisation du décodeur HD et la
variable prestige social car la probabilité rattachée au test du khi-carré est
supérieure à 10%.

Tests du khi-carré
Valeur ddl Significatio
n
asymptotiqu
e
(bilatérale)
khi-carré de Pearson 2,420a 6 ,877
Rapport de 2,478 6 ,871
vraisemblance
Association linéaire 1,061 1 ,303
par linéaire
N d'observations 54
valides
a. 10 cellules (71,4%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de ,02.
P a g e | 48

CONCLUSION
La mondialisation des marchés, la concurrence, l’évolution et le progrès
technologique expliquent l’importance que l’on accorde sur le comportement
des consommateurs. Nous avons essayé à travers ce travail dont l’intitulé est
« le comportement du consommateur face à un nouveau produit : cas du
décodeur HD », d’analyser les facteurs concourant à l’acceptation de ce
décodeur.
Nous avons eu recourt à la technique documentaire et celle du questionnaire
d’enquête, qui nous a permis la collecte des informations afin d’atteindre les
objectifs fixés.
Au cours de notre enquête, les données recueillies ont fait l’objet d’une analyse
uni-variée qui nous a permis d’élaborer les tableaux de fréquence et d’une
analyse bi-variée qui nous a permis de vérifier la dépendance entre les variables
à travers le test du Khi-carré.
Ainsi, ces données nous a permis aussi de répondre à notre question de
recherche qui est de savoir les facteurs qui concourent à l’acceptation du
décodeur HD, en affirmant ou en infirmant notre hypothèse soulevé.
Les résultats de nos analyses nous montrent que :
 53% sur les 100% des ménages enquêtés utilisent le décodeur HD.
 La facilité d’utilisation influence l’acceptation du décodeur HD au seuil
de 10%.
En outre, nous avons constaté que l’acceptation du décodeur HD est aussi
influencée par :
- la variable âge au seuil de 5% ;
- la variable catégorie socio-professionnel au seuil de 10% ;
- la variable état-civil au seuil de 5% ;
- la variable revenu mensuel au seuil de 10% ;
- la variable dépenses moyennes au seuil de 5%.
De ce qui précède, nous confirmons que l’acceptation d’un nouveau produit sur
le marché repose avant tout sur l’utilité perçue de la clientèle vis-à-vis de ce
produit et de la facilité d’utilisation.
P a g e | 49

Bibliographie

- BATOTELE SELEMANI P. & DZAKA-KIKOUTA T. (2022)


«Concurrence ou complémentarité entre Multinationales de
télécommunication et sociétés de transfert d’argent en contexte de la
République Démocratique du Congo», Revue Internationale du Chercheur
«Volume 3 : Numéro 3».
- Berrada, A., & Boutayba, A. (2020), « Les déterminants de l’acceptation
des technologies de l’information de l’auditeur financier dans la
productivité décisionnelle ». International Journal of Accounting,
Finance, Auditing, Management and Economics.
- Bouamra-Mechemache Z. , Réquillart V. , Sirugue L. , « Adoption par les
consommateurs de produits innovants : le cas des « yaourts » au soja ».
Toulouse School of Economics, INRA, 2019.
- Caroline Bayart, Agnes Lancini, Catherine Viot, « L’intention d’adopter
des objets connectés chez les jeunes de la génération Y et Z ».
COLLOQUE OBJETS CONNECTES PERSPECTIVES POUR UN
DEVELOPPEMENT DURABLE - Chaire UNESCO, Mar 2017,
Bordeaux, France.
- Damien Dupre, « ’influence de produits innovants sur l’émotion des
utilisateurs : une approche multi-componentielle ». Psychologie.
Université Grenoble Alpes, 2016.
- Eric Boehler, « Etude de l’impact de l’attribut du produit connectésur la
valeur perçue », mémoire de Master, Université de Strasbourg, 2019-
2020.
- Gabriela Ibanescu (2011) « Facteurs d'acceptation et d'utilisation des
technologies d'information », Université du Québec à Montréal.
- Marc-Eric Bobillier-Chaumon, « Conditions d’usage et facteurs
d’acceptation des technologies de l’activité : Questions et perspectives
pour la psychologie du travail ». Psychologie. Ecole doctorale Sciences de
l’Homme, du Politique, et du Territoire, 2013.
- Professeur Jean-Papy MANIKA, cours, méthodes de recherche
scientifique, G2 Faseg, UK, 2020-2021.
- Professeur Sylvain SHOMBA KINYAMBA, cours, initiation à la
recherche scientifique, G1 faseg, UK, 2019-2020.
P a g e | 50

Table des matières


Epigraphie……………………………………………………………………....i
Dédicace……………………………………………………………………......ii
Remerciements………………………………………………………………..iii
0. INTRODUCTION…………………………………………………….....1
CHAPITRE 1. CADRE THEORIQUE 4
1.1. Généralités sur le produit………………..………………………………4
1.1.1. Définition………………………………………………………….….4
1.1.2. Les caractéristiques du produit…………………………………….…4
1.1.3. Classifications des produits………………………………….………..4
1.1.4. La gamme et la ligne de produits…………………………….……….5
1.1.5. Le cycle de vie du produit………………………………….………....5
1.2. Produits tangibles et intangibles…………………………….…………...6
1.2.1. Produits tangibles……………………………………….………….…6
1.2.2. Produits intangibles…………………………………….……….…….6
1.3. Produits nouveaux……………………………………….…….………...6
1.3.1. Définition…………………………………………….……………….6
1.3.2. Typologie…………………………………………….……………….6
1.3.3. Importance du nouveau produit…………………….………………...7
1.4. Utilité d’un produit……………………………….….…………………..7
1.5. Théorie de l’acceptation des nouvelles technologiques 7
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE
10
1. PRÉSENTATION DE LA VILLE DE MBANZA-NGUNGU………....10
1.1. Historique…………………………………………...…………...10
1.2. Subdivision administrative…………………………...…………...10
a. Quartier Ngungu………………………………………….……………...10
b. Quartier Révolution…………….………………………………………..11
c. Quartier Disengomoka…………………………………………………..11
d. Camp lieutenant-colonel Ebeya…………………………………………11
e. Quartier Noki……....……………………………………………………11
P a g e | 51

f. Quartier Loma…………………………………………………………...12
1.3. Situation démographique…...……………………………………12
1.3.1. Population………….……………………………………………...…12
1.4. Situation socio-économique……..………………………………15
1.4.1. Situation sociale……………………….……………………………..15
1.4.2. Situation économique……………..………………………………….15
1.4.2.1. L’Agriculture de la ville de Mbanza-Ngungu…….........................16
a. La culture maraîchère………………………………………….………...16
b. La culture vivrière………….……………………………………………16
1.4.2.2. Les institutions financières……………….……………………….16
1.4.2.3. Les Marchés………………………………………………………17
CHAPITRE 3. CADRE EMPIRIQUE………………………..………………..18
3.1. RAPPEL METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DES
TABLEAUX DE FREQUENCE………………...………………………....18
3.1.1. RAPPEL METHODOLOGIQUE ……………………………..……18
3.1.1.1. Echantillon et questionnaire………………………………….…...18
3.1.1.2. Méthodes d’analyses…………………...………………...………..18
3.1.2. ANALYSES UNIVARIEES…………………..…………..………...19
3.2. ANALYSES BIVARIEES.……………….......………………….........27
CONCLUSION………………………..………………………………………44
BIBLIOGRAPHIE……......…………………………………………………..45

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