ATOLE2018 Tableau CONCEPTS OUTILS RITUELS
ATOLE2018 Tableau CONCEPTS OUTILS RITUELS
ATOLE2018 Tableau CONCEPTS OUTILS RITUELS
2 L’ÉQUILIBRE ATTENTIONNEL : Les élèves découvrent la similitude entre la maitrise de leur POUTRE
attention et le sens de l’équilibre, à travers la métaphore de la poutre.
LA POUTRE : les élèves sont incités à représenter les différents niveaux d’attention requis ÉQUILIBRE
pour effectuer une tâche (intensité, durée prévisionnelle et conséquences de la perte ATTENTIONNEL
d’équilibre)
• Niveau d’attention/ intensité de l’attention nécessaire * :
Forte sollicitation, intensité élevée, exercice « difficile » = poutre étroite, AAA
Moyenne sollicitation, intensité intermédiaire = poutre de largeur moyenne,
Peu de sollicitation, intensité faible, exercice « facile » = poutre large ;
• Durée de concentration / durée de maintien de l’attention nécessaire * :
Attention longue = poutre longue,
Attention de durée moyenne = poutre de longueur moyenne,
Attention courte = poutre courte ;
• Conséquences de la perte d’équilibre / de la perte d’attention * :
Impact élevé de la perte d’équilibre = poutre haute (« danger » à tomber, répercussions
importantes),
Répercussions de moyenne importance quand perte d’équilibre = poutre moyennement
haute,
Peu d’impact de la perte d’équilibre attentionnel = poutre basse.
Code AAA : les élèves sont incités à anticiper le niveau de difficulté de la tâche à effectuer
et à exprimer leur niveau de confiance personnelle face à cette tâche
• Niveau de confiance devant la tâche * :
À À rouge : je dois fortement me concentrer, je trouve que c’est difficile,
À À orange : je dois bien me concentrer, je trouve que c’est un peu difficile,
A À vert : je n’ai pas besoin de beaucoup de concentration, je trouve que c’est facile.
*Les formulations sont indicatives, elles seront modifiées selon les choix des élèves de la
classe (individuellement et/ou collectivement).
3 LE CERVEAU ET LES NEURONES : Les élèves acquièrent des connaissances de base sur les CERVEAU
mécanismes neurobiologiques qui sont à l’origine des différentes formes de distraction et NEURONES
de concentration.
4 LES NEURONES ET LA DISTRACTION : Les élèves apprennent à identifier parmi leurs NEURONES
distractions celles qui sont dues à des habitudes inadaptées (orientation réflexe de AIMANTS
l’attention) ou à l’action de leurs « neurones aimants » (circuit de récompense du
cerveau). Ils en comprennent l’origine et savent y réagir en freinant leur impulsivité et en MODE
décidant de leur façon d’agir. MARIONNETTE
6 MAXIMOI ET MINIMOI : Les élèves apprennent à alterner concrètement entre deux MAXIMOI
attitudes (planification et exécution) représentées par deux personnages (Maximoi et MINIMOI
minimoi), pour découper les tâches complexes qu’ils réalisent en petites missions Courtes,
Claires et Concrètes (CCC), qu’ils savent faire. STOP / PAUSE
Idées de mie en œuvre via l’affiche et la création d’une carte individuelle RAPPEL (Regard, RAPPEL
Attention, Postures, Pensées, Extensions du corps, Lâcher-prise).
PAM : l’enseignant peut utiliser une carte collective (PAM, sur fond rouge pour la référence
sportive) pour signaler qu’il ressent l’inattention de la classe … qui passe à « quelque chose
de mieux » … pendant qu’il s’adresse à elle (au recto figurera le PIM, voir séquence
suivante).
9 LES PIM DU CORPS : Les élèves apprennent un mode d’emploi pour bien se concentrer, PIM
dans le cadre des activités physiques et corporelles. (Perception,
La Perception permet d’orienter le regard vers ce qui est indispensable, l’Intention permet Intention,
d’anticiper sur la tâche à accomplir, la Manière d’agir prévoit le geste (physique) Manière
nécessaire à la réussite de la tâche (PIM). d’agir)
Idées de mise en œuvre via l’affiche et via une carte PIM : carte sur laquelle est
représentée la main montrant le nombre 3, respectivement sur chaque doigt est inscrit le
code mnémotechnique P, I, M (Pouce/Perception – Index/Intention – Majeur/Manière
d’agir). Les élèves seront incités à placer cette carte sur le coin de leur bureau chaque
fois que leur capacité de concentration a besoin d’être remobilisée, afin de les aider à
utiliser le mode d’emploi pour se concentrer spécifique à la tâche en cours (défini
préalablement).
Création en classe d’un répertoire de PIM pour ritualiser des actions de la vie quotidienne
et de la vie scolaire (lacer ses chaussures, fermer son vêtement, préparer son cartable,
ranger son bureau, organiser son classeur, tracer un tableau, poser une opération,
présenter la page du cahier…) et pour les activités physiques en EPS (voir catalogue de
PIM si besoin).
10 LES PIM POUR LES ACTIVITÉS INTELLECTUELLES : Les élèves apprennent à comprendre, PIM Mental
utiliser et créer des PIM pour se concentrer sur des activités intellectuelles. Le perception
peut être un « objet mental » et la manière d’agir peut être un processus cognitif. Ils ECRAN
apprennent à se servir d’un répertoire de PIM de manière régulière. Mental
Création en classe d’un répertoire de PIM pour ritualiser des actions mentales en réponse
aux consignes scolaires ou de la vie quotidienne.
RÉCAPITULATIF - RITUELS
ATOLE AU QUOTIDIEN
Les rituels ATOLE ont pour but de reprendre au quotidien les éléments-clefs du
programme ATOLE, pour permettre aux élèves de les intégrer véritablement dans leur vie scolaire,
au quotidien (et au-dehors).
Certains de ces rituels sont à utiliser au fil de la classe, en fonction du ressenti et des
besoins de l’enseignant ; d’autres peuvent être utilisés systématiquement en début ou en fin de
classe et/ou de cours.
Cette liste de rituels proposés dans le programme ATOLE n’est pas exhaustive : chacun
sera bien sûr libre d’en inventer d’autres, selon ses besoins en tant qu’enseignants et les besoins de
chaque classe. Pour inventer ses propres rituels ATOLE, il est par exemple possible de reprendre les
différents « codes » ATOLE (OUIIN, etc.).
À noter : l’intégralité de ces propositions de rituels se retrouve au sein de chacune des dix
fiches de séquences du programme ATOLE.
Le mot ‘CONTACT’
Au fil de la classe : utiliser un mot systématique à chaque fois qu’il est nécessaire que les élèves se
« connectent » à l’enseignant, à ce qu’il dit ou bien leur montre. Ce mot, qui peut être « Contact », « Connexion » ou
« Concentration » (mais toujours le même mot), leur indiquera qu’il est nécessaire d’établir, pendant quelques instants,
une connexion directe entre l’enseignant et les régions les plus « intelligentes » de leur cerveau, par le biais de leur
attention.
Le Perroquet
Au fil de la classe : À chaque fois qu’une consigne orale ou écrite est énoncée (par exemple lorsque les
devoirs sont donnés), proposer aux élèves qu’ils répètent consciemment et silencieusement dans leur tête la consigne
(par exemple, « exercice 1 page 20 ») jusqu’à ce qu’ils aient fini de la noter. Leur laisser le temps de terminer, sans
répéter la consigne. Cela permet aux élèves de ritualiser l’utilisation de leur petite voix et de prendre conscience de son
intérêt dans la mémorisation.
L’Appareil photo
Au fil de la classe : Lorsque les élèves doivent ranger le bureau, leur demander de fermer les yeux et de
poser les mains sur leur bureau, pendant qu’ils entendent la description orale des éléments à laisser sur le bureau (la
trousse + la règle + l’agenda par exemple). Proposer aux élèves d’imaginer dans leur tête à quoi va ressembler leur
bureau après le rangement, sous forme d’une image mentale (leur demander de « prendre une photographie dans leur
tête du bureau rangé », pour qu’ils visualisent à quoi va ressembler leur bureau une fois rangé). Ensuite, laisser les
élèves agir pour que le bureau ressemble à l’image mentale qu’ils se sont créée pendant la description. Cela permet de
ritualiser l’utilisation des images mentales avant de passer à l’action.
La poutre
Au fil de la classe : L’image de la poutre pourra être utilisée pour évaluer avec les élèves le niveau et la durée
de concentration dont ils vont avoir besoin, et l’importance d’être bien concentré : « A votre avis, la poutre est-elle
étroite ou large ? Courte ou longue ? Haute ou basse ? » Cette image a aussi pour but de les ramener dans une attitude
de vigilance et de réaction légère face aux distractions : « Quand vous serez prêts, montez sur la poutre et préparez-
vous à rester bien stables, même si vous êtes distraits par des choses autour de vous ».
Au fil de la classe : En alternance avec la poutre, prendre l’habitude de demander de temps en temps aux
élèves d’évaluer en quelques secondes avant une activité scolaire le niveau d’attention dont ils pensent avoir besoin,
en utilisant le système des trois ‘A’ de couleur. On pourra aussi y faire référence de manière plus directe : « Attention,
A rouge pendant trois minutes ! », et afficher au tableau un grand A de couleur rouge, pendant les trois minutes (bien
penser à enlever l’affiche « A rouge » du tableau dès qu’il n’y en a plus besoin).
Pour la poutre comme pour les trois ‘A’, les élèves peuvent avoir des impressions différentes quant au niveau d’attention
requis, en fonction de leur habitude de la tâche à réaliser.
Au fil de la classe. Régulièrement, quand un élève se laisse distraire, faire référence aux images de la
Marionnette ou des neurones aimants pour lui rappeler la raison précise de sa distraction. « J’ai l’impression que là, tes
neurones aimants viennent de décider pour toi de prendre ton bâton de colle pour jouer avec. Qu’est-ce que tu en
penses ? N’oublie pas qu’ils ne doivent pas décider de tout dans ton cerveau ». Le but de ces rappels réguliers est
d’amener les élèves à identifier et à reconnaitre de plus en plus clairement et systématiquement l’action de ces deux
systèmes (automatismes et circuit de récompense) sur leur attention au moment même où celle-ci survient.
Cette action s’accompagne de sensations très claires et facilement identifiables (par exemple, « l’envie pressante de
regarder son téléphone ») à condition d’avoir pris l’habitude de reconnaitre et de nommer ces ressentis. L’objectif est
qu’au fil du temps, les élèves apprennent à reconnaitre ces sensations si caractéristiques et qu’elles lui servent de signal
d’alarme : « Suis-je vraiment d’accord de me laisser emporter par l’action de ces neurones ? »
Au fil de la classe : Régulièrement, demander à un élève qui se jette tête baissée dans une activité de faire
une petite pause pour expliquer le plus précisément possible ce qu’il cherche à faire. Pour vérifier qu’il est assez clair
dans sa description, on pourra poser les questions suivantes : « Si je répète à ton voisin ce que tu viens de m’expliquer,
penses-tu que cela lui suffira pour qu’il puisse prendre le relai et finir à ta place ? » ou bien « Tu vois bien comment faire
? de combien de temps as-tu besoin ? », ou bien encore « Dans cinq minutes, quand tu auras fini, qu’est-ce que tu verras
devant toi sous tes yeux ? » (Par exemple : « La feuille sur laquelle est dessiné un cercle contenant un triangle », ou bien
« Le dessin d’un chat, à peu près de cette taille et regardant par-là »).
L’objectif est ici d’amener les élèves, par la répétition, à toujours agir avec une intention claire et unique qui guidera
d’autant plus facilement leur attention. On pourra combiner ces questions avec le rituel des trois A ou de la poutre.
Il est possible également de ritualiser l’utilisation des cartes Intention (recto) / OUIN (verso) construites dans l’activité
3.
Au fil de la classe. À utiliser régulièrement pour calmer l’attention des élèves avec la "petite voix ».
Commencer à prononcer à voix haute une séquence de quatre lettres de l’alphabet - « a ... b … c … » à un rythme lent
et bien cadencé avant de continuer mentalement en suivant l'alphabet. Les élèves doivent poursuivre également dans
leur tête au même rythme jusqu’à un signal « stop » donné par l’enseignant. Demander ensuite : « Qui en est à la lettre
… g ? Qui en est à la lettre … h ? etc. ». Le but du jeu est d’arriver évidemment à la même lettre que l’enseignant. Cet
exercice donne aux élèves l’habitude de garder en tête une Intention, sans se laisser distraire.
Au fil de la classe : En fonction des besoins, demander aux élèves de jouer (éventuellement collectivement)
le rôle de Maximoi pour faire la liste des petites missions précises à réaliser pour résoudre un problème, pour arriver à
un objectif particulier, etc., en précisant si possible pour chacune le temps qu’elle prendra (« Au bout de la première
mission de cinq minutes, toutes les chaises seront retournées sur les tables »). Cela peut concerner des activités de
classe, mais pas seulement (ranger la classe, préparer des affaires). Le but est d’amener progressivement les élèves à
prendre le réflexe de visualiser rapidement le « chemin », de petites poutres en petites poutres, qui les amènera vers
l’objectif visé. Nul besoin d’ailleurs de réaliser vraiment les minimissions à chaque fois, il peut être intéressant de
s’arrêter après la phase de découpage pour permettre aux élèves de multiplier ce type de décompositions.
Pour mettre en place ce rituel, il est possible d’utiliser le SmmoP (cf. annexe 2) ainsi que le système de check-list (cf.
annexe 3).
Au fil de la classe : Avant de réaliser une minimission, l’élève prend l’habitude de lâcher ce qu’il tient dans
la main (si possible !) pour poser doucement son pouce au contact de son majeur (éventuellement avec chaque main,
de manière à former deux petits cercles) le temps de visualiser précisément comment va se dérouler sa minimission (et
« voir » ce qu’il va devoir faire). La position précise des doigts n’a évidemment pas d’importance, il s’agit simplement
d’empêcher l’élève de se lancer tout de suite sans réfléchir dans l’action (dessiner, saisir, écrire…) sans prévoir vraiment
où celle-ci va le mener. Cette petite gestuelle indique également à l’enseignant que l’élève se prépare à agir.
Au fil de la classe : Amener l’élève à systématiquement mesurer, de lui-même, le temps qu’il pense avoir
besoin pour chaque minimission (à savoir lors de la réalisation d’un maximum d’exercices scolaires, au quotidien). Si
l’heure est indiquée dans la classe d’une manière visible par tous, inciter les élèves à noter sur leur cahier, avant un
exercice simple, le temps dont ils estiment avoir besoin pour le réaliser, en indiquant à côté de l’énoncé l’heure à
laquelle ils débutent (’11:05 - 5 minutes’), puis à la fin l’heure à laquelle ils terminent (’11:12’). Échanger de temps en
temps avec l’élève sur la différence entre leurs estimations et les durées réelles.
En début de classe ou au fil de la classe. Le rituel consiste ici à dessiner trois petits cercles concentriques au
tableau, comme une cible, et à demander aux élèves d’y maintenir leur regard - leur « abeille » - pendant une minute
(ne pas hésiter à adapter la durée, éventuellement plus longue au fil de l'année). Rappeler aux élèves que leur abeille
va avoir tendance à s’envoler sous l’action des systèmes qui distraient l’attention (automatismes et neurones aimants)
et qu’ils doivent simplement remarquer ces forces, en laissant leurs neurones-chefs y résister doucement comme un
funambule sur un fil.
On pourra poser comme consigne supplémentaire de lever la main dès que le regard quitte les cercles et le jeu
sera alors d’être le dernier à lever la main … en systématisant cet exercice de contrôle doux du regard, l’objectif est de
pouvoir faire appel de plus en plus souvent à cette capacité pour ramener le regard et l’attention des élèves sur ce qui
a été montré pendant le cours (texte ou image au tableau ou sur le cahier …)
RAP
Au fil de la classe. Quand l’action des neurones aimants ou du mode marionnette se fait sentir chez un
élève, lui demander d’indiquer quelles lettres du mot RAP ont permis de savoir qu’il était tombé de la poutre. Lui
demander s’il s’est rendu compte qu’il était en train de tomber et s’il a vraiment choisi de le faire. Le but est évidemment
de rendre les élèves de plus en plus sensibles aux signes précurseurs de la distraction par des éléments externes. Ce
rituel se combine bien avec celui de l’abeille (« Où est partie ton abeille ? Pourquoi faire ? ») et celui de la marionnette
et des neurones aimants.
RITUEL : Le Pensoscope
Au fil de la classe (ou en début de classe comme alternative à l’abeille) : Selon le principe du « Pensoscope »,
demander aux élèves de parcourir un cercle avec le doigt en une trentaine de secondes et de simplement prendre
conscience des pensées qu’ils peuvent avoir au fil du parcours (« petite voix », images mentales, « PAM » ...), et de
l’influence de ces pensées sur leur corps (« envie de ranger ses affaires et sortir ». Ce sont les lettres E et L de
« RAPPEL ».
Rappeler qu’il ne s’agit pas forcément de distractions et qu’il n’est pas nécessaire de chercher à les éliminer,
mais simplement de rester maître de son attention. Faire remarquer aux élèves que s’ils sont arrivés au bout du cercle,
c’est qu’ils savent prendre conscience de toute cette petite vie mentale sans pour autant décrocher de l’exercice qu’ils
sont en train de faire : leur attention ne se laisse donc pas forcément aspirer. Ils sont restés sur cette petite poutre
circulaire sans tomber. Cette même capacité pourra les aider dans toutes leurs activités quand ils en auront besoin.
Au fil de la classe : Faire régulièrement remarquer aux élèves, avec bienveillance, qu’ils se sont parfois
laissés distraire suite à des PAM de leur cerveau (lorsque vous vous en apercevez !). De même, lors d’exercices répétitifs,
longs ou complexes, leur rappeler qu’ils vont très certainement être « victimes » de PAM, et que lorsque c’est le cas, ils
peuvent dire « STOP » pour choisir ou non de Passer à Autre chose de Mieux.
Les PIM
Au fil de la classe. Dès que les élèves s’apprêtent à réaliser une activité corporelle (ou intellectuelle après la
séquence 10) qui demande d’être bien concentré, leur demander d’indiquer avec leurs doigts (Pouce, Index, Majeur) la
Perception, l’Intention et le Mode d’action qu’ils doivent privilégier pour être bien concentré. Pour cela, faire référence
à l’affiche PIM affichée en classe ou bien aux cartes individuelles fabriquées par les élèves. En répétant ce rituel, les
élèves constateront que les PIM à utiliser pour les petites actions délicates de la vie quotidienne sont souvent un peu
les mêmes ; ils prendront l’habitude de les utiliser pour se connecter rapidement à ce qu’ils font.
Au fil de la classe (rituel pouvant être utilisé dès la séquence 5 « Les neurones-chefs »). À utiliser
régulièrement pour calmer l’attention des élèves avec la "petite voix ». Commencer à prononcer à voix haute une
séquence de quatre lettres de l’alphabet - « a ... b … c … » à un rythme lent et bien cadencé avant de continuer
mentalement en suivant l'alphabet. Les élèves doivent poursuivre également dans leur tête au même rythme jusqu’à
un signal « stop » donné par l’enseignant. Demander ensuite : « qui en est à la lettre … g ? Qui en est à la lettre … h ? ….
». Le but du jeu est d’arriver évidemment à la même lettre que l’enseignant. Cet exercice donne aux élèves l’habitude de
garder en tête une intention, sans se laisser distraire. Il est possible de faire ce rituel dès la séquence 5.
Les PIM
Au fil de la classe. Dès que les élèves s’apprêtent à réaliser une activité corporelle (ou intellectuelle après la
fiche 10) qui demande d’être bien concentré, leur demander d’indiquer avec leurs doigts (Pouce, Index, Majeur) la
Perception, l’Intention et le Mode d’action qu’ils doivent privilégier pour être bien concentré.
En répétant ce rituel, les élèves constateront que les PIM à utiliser pour les petites actions délicates de la
vie quotidienne sont souvent un peu les mêmes ; ils prendront l’habitude de les utiliser pour se connecter rapidement
à ce qu’ils font.
Au fil de la classe (rituel pouvant être utilisé dès la séquence 5 « Les neurones-chefs »). À utiliser
régulièrement pour calmer l’attention des élèves avec la "petite voix ». Commencer à prononcer à voix haute une
séquence de quatre lettres de l’alphabet - « a ... b … c … » à un rythme lent et bien cadencé avant de continuer
mentalement en suivant l'alphabet. Les élèves doivent poursuivre également dans leur tête au même rythme jusqu’à
un signal « stop » donné par l’enseignant. Demander ensuite : « Qui en est à la lettre … g ? Qui en est à la lettre … h ?
etc. ». Le but du jeu est d’arriver évidemment à la même lettre que l’enseignant. Cet exercice donne aux élèves
l’habitude de garder en tête une Intention, sans se laisser distraire. Il est possible de faire ce rituel dès la séquence 5.