Le Cunff Florian - Rapport de Stage 16 - 17

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Licence Professionnelle

INSTRUMENTATION et MAINTENANCE BIOMEDICALES

IUT de Lorient

IUT de Lorient

Rapport de stage – Polyclinique Saint Laurent

Du 22 mai au 25 août 2017

LE CUNFF Florian

Sujet
Maintenance préventive et curative

Tuteur pédagogique : Mme Catherine MINOU

Tuteur professionnel : M. Didier DUBOT

1
Remerciements
Je souhaite tout d’abord remercier M. Didier DUBOT, responsable biomédical à la polyclinique
Saint Laurent, qui m’a accompagné tout au long de ce stage. Je le remercie pour sa
disponibilité ainsi que pour ces précieux conseils dans la réalisation de ce thème de stage.

Je remercie également ma tutrice enseignante à l’IUT de Lorient, Mme Catherine MINOU, de


m’avoir accompagné tout au long de mon stage.

Et enfin, merci à M. Jean-Paul PERRIN et M. Xavier BERNARD, techniciens au service


technique de la polyclinique Saint Laurent pour leur accueil et convivialité.

2
Table des matières

Remerciements ..................................................................................................................... 2
Introduction ........................................................................................................................... 4
I - Présentation de la polyclinique .......................................................................................... 5
II - Présentation du service biomédical .................................................................................. 8
III - Présentation du thème de stage ...................................................................................... 9
IV - Schéma « type » pour les appareils ...............................................................................19
1. Oxymètre de pouls ........................................................................................................20
2. Electrocardiographe ......................................................................................................23
3. Tensiomètre PNI ...........................................................................................................28
4. Moniteur multi paramètres ............................................................................................31
5. Défibrillateur..................................................................................................................34
6. Réchauffeur patient.......................................................................................................37
7. Pousse-seringue et pompe à perfusion .........................................................................40
8. Bistouri électrique .........................................................................................................55
V - Bilan du thème ................................................................................................................60
VI - Description des autres travaux effectués .......................................................................61
VII – Bilan du stage ..............................................................................................................62
VIII - Table des illustrations ..................................................................................................63
IX - Annexes .........................................................................................................................64
Contrôles qualité ...............................................................................................................65
Oxymètre.......................................................................................................................65
Electrocardiographe ......................................................................................................67
Tensiomètre ..................................................................................................................69
Moniteur multi paramètres .............................................................................................72
Défibrillateur ..................................................................................................................75
Réchauffeur patient .......................................................................................................77
Pousse-seringue ...........................................................................................................80
Pompe à perfusion ........................................................................................................83
Bistouri électrique ..........................................................................................................87
Test sécurité électrique .................................................................................................96

3
Introduction
Dans le cadre de la Licence Professionnelle IMB « Instrumentation et Maintenance
Biomédicales », il est demandé d’effectuer un stage de fin d’année d’une durée de 14
semaines du 22 mai au 25 août 2017. Ce dernier stage a pour but de mettre en pratique les
connaissances acquises et d’acquérir une première expérience professionnelle avant de
rentrer dans le monde du travail.

Lors de ce stage, je vais réaliser la maintenance préventive et curative sur une partie des
dispositifs médicaux de la polyclinique. Certains équipements sont en effet entretenus en
externe par leurs fournisseurs.

Ces missions sont des tâches quotidiennement réalisées par Didier DUBOT. Etant seul à gérer
le service biomédical, il lui est difficile de réaliser toutes les maintenances préventives et
contrôles qualités des dispositifs. La polyclinique Saint Laurent compte environ 1700
dispositifs médicaux pris en charge par la maintenance. Ma mission sera donc de réaliser ces
maintenances.

Le sujet est structuré en plusieurs parties, une première partie sur la présentation de la
polyclinique et du service biomédical, en deuxième partie la présentation du thème de stage
et le travail réalisé et enfin une dernière partie bilan.

4
I - Présentation de la polyclinique
La Polyclinique Saint Laurent est un établissement de santé privé à but non lucratif situé à
Rennes et géré par l’Hospitalité Saint Thomas de Villeneuve (HSTV) dont le siège social est
localisé à Lamballe.

Elle dispose d’une capacité de 361 lits et places avec des activités de soins multiples que sont
la médecine (addictologie, cardiologie, pneumologie, polyspécialités…), la santé mentale et
les soins de suite et de réadaptation et la chirurgie.

HOSPITALITE SAINT-THOMAS DE VILLENEUVE

HSTV est un groupe d’établissements sanitaires et médico-sociaux à but non lucratif de 9


établissements, créé par la Congrégation des sœurs hospitalières de Saint Thomas de
Villeneuve en 2010 et dont le siège est à Lamballe. Les établissements sont répartis en
Bretagne (7) et en Provence (2).
Le Groupe HSTV compte plus de 2 300 salariés (pour 2 000 Equivalent Temps Plein) et gère
157 000 000 € de budget.

Ses objectifs sont de développer la démarche "hospitalité" dans l'ensemble de ses


établissements, de répondre de manière coordonnée avec les établissements de service
public aux besoins des populations concernées et de proposer des projets de qualité
harmonisés au service des usagers, tout cela dans le respect des valeurs portées par la
Congrégation depuis 350 ans.

Figure 1 : Polyclinique Saint Laurent

5
La polyclinique Saint Laurent dispose de plusieurs services et spécialités :

• ASNP (Accueil de Soins Non Programmés)


• Addictologie
➢ Aide aux joueurs excessifs et pathologiques
➢ UFA (L'unité Fonctionnelle d'Alcoologie)
➢ CAAT (Le Centre d'Aide à l'Arrêt du Tabac)
• Cardiologie
➢ Urgences cardiologiques
➢ Soins Intensifs cardiologiques
➢ DENI (Le département d'explorations non invasives)
➢ Cardiologie interventionnelle
➢ Unité d’électrophysiologie
➢ Hospitalisation
• Centre du sommeil
• Chirurgie
➢ La chirurgie plastique reconstructrice et esthétique
➢ La chirurgie orthopédique
➢ La stomatologie, la chirurgie buccale et maxiliaire
➢ La chirurgie thoracique
➢ La chirurgie vasculaire
➢ L'endoscopie digestive
➢ L'anesthésie
➢ Le bloc opératoire
➢ L'hospitalisation
• Médecine polyspécialités
• Gériatrie
• Imagerie médicale
• Laboratoire d’analyses médicales
• Ophtalmologie
➢ La chirurgie oculaire
➢ Le plateau d'explorations ophtalmologiques
• Pneumologie et oncologie thoracique
➢ Les explorations fonctionnelles
➢ Le service d'endoscopie bronchique
➢ L'unité d'oncologie thoracique et chimiothérapie
➢ La réhabilitation respiratoire
➢ L'hospitalisation
• Psychiatrie
➢ La prise en charge médicale
➢ Les activités thérapeutiques
➢ L'hospitalisation
• Scanner – IRM
• USSR (Unité de Soins de Suite et Réadaptation)
➢ La prise en charge médicale
➢ Le plateau de kinésithérapie
➢ La réhabilitation respiratoire
➢ L'accompagnement en soins palliatifs
➢ L'hospitalisation
• Soins palliatifs
➢ L'accompagnement
➢ L'hospitalisation
• UARD (Unité d’Appareillage Respiratoire de Domicile)

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Evolution du nombre de séjours sur 5 ans, toutes activités

• Entre 2011 et 2015, 20 % de séjours en plus.


• Près de la moitié de la hausse est due à la seule année 2015 (+10%)
• Un développement plus soutenu en MCO (Médecine Chirurgie Obstétrique).
• Doublement du nombre de séjours en médecine ambulatoire sur la période
(Addictologie, Insuffisance cardiaque, UARD)
• Progression de la chirurgie (liée à l’arrivée de l’orthopédie fin 2014)
• Forte progression du nombre de séjours en soins de suite

Figure 2 : Evolution du nombre de séjours sur 5 ans

Répartition des séjours 2015 par spécialités médicales

Figure 3 : Répartition des séjours 2015

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II - Présentation du service biomédical
Le service biomédical est géré depuis 5 ans par Didier DUBOT, responsable biomédical.

Il possède une double casquette et remplit donc les missions de technicien biomédical et aussi
celles d’ingénieur biomédical.

Horaires d’ouverture :

8h30-12h et 13h-16h30

GMAO :

La GMAO (Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur) utilisée à la polyclinique est


Optim 5. Ce logiciel permet de traiter, archiver et solder au quotidien. La personne soignante
crée une demande d’intervention par le biais d’intranet en renseignant les coordonnées du
dispositif ainsi que la défaillance. Le dispositif sera ensuite envoyé à l’atelier biomédical et
sera pris en charge. Une fois la maintenance terminée, le technicien recherche sur la GMAO
le numéro d’intervention créé par le demandeur et saisit son rapport d’intervention (heures,
pièces détachées). A chaque intervention préventive est aussi associé le chemin d’accès vers
le contrôle qualité au format Pdf.

Quelques chiffres :

• Plus de 1700 dispositifs médicaux gérés


• Plus de 7800 interventions effectuées depuis la création du service biomédical
• 915 pièces détachées référencées dans la GMAO

Figure 4 : Service biomédical

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III - Présentation du thème de stage
Objectif :
L’objectif de ce stage est la maintenance préventive et curative des dispositifs médicaux
présents à la polyclinique. C’est la maîtrise de l’utilisation des équipements médicaux.

Achat

Réforme Réception

Mise en service
Utilisation
et formation des
utilisateurs

Figure 5 : Schéma vie d'un dispositif médical

La maintenance en milieu hospitalier est primordiale.

Les principaux enjeux sont :

• Garantir une sécurité pour le patient


• Economique
• Améliorer la qualité de soin

Au début du stage, Didier DUBOT m’a fourni une liste d’équipements à contrôler.

Cette liste comprend :

• Oxymètre de pouls
• Electrocardiographe
• Tensiomètre PNI
• Moniteur multi paramètres
• Défibrillateur
• Réchauffeur patient
• Pousse-seringue et pompe à perfusion
• Bistouri électrique

Pour effectuer les contrôles qualité de chaque type d’équipement j’envisage de les faire par
créneaux, c’est-à-dire une semaine « pousse-seringue », une semaine « défibrillateur » etc

9
Répartition du travail à effectuer :

Figure 6 : Planning de tâche

10
Réglementation :
En France il existe plusieurs législations concernant la maintenance des dispositifs
médicaux; tous ces textes sont soumis à la règlementation européenne qui vise à
harmoniser les différentes législations nationales en Europe.

Ainsi la directive européenne 93/42/CEE harmonise les législations nationales relatives aux
dispositifs médicaux. Elle garantit des normes de sécurité élevées et universelles pour les
patients et les dispositifs conformes aux exigences portent le marquage «CE» et peuvent être
utilisés partout dans l’UE. Les dispositifs médicaux se rangent en différentes catégories en
fonction de l'utilisation à laquelle ils sont destinés :

• Classe I : dispositifs ayant un faible degré de vulnérabilité (pinces, ciseaux, objets de


pansements 1er degré, etc.).

• Classe IIa : dispositifs à risques potentiels modérés (classe I stérile ou ayant une
fonction de mesurage, lentilles de contact, implants dentaires, instruments chirurgicaux
à usage unique, etc.).

• Classe IIb : dispositifs dont le risque est élevé en cas de dysfonctionnement


(instruments chirurgicaux implantables, dispositifs anti-MST, anticonceptionnels,
objets de pansement brûlure 3ème degré, etc.).

• Classe III : dispositifs les plus critiques (dispositif invasif ou implantable en contact
avec le système nerveux ou circulatoire, dispositif incorporant un médicament,
dispositif implantable délivrant de l'énergie, etc.).

Le décret n°2001-1154 du 5 décembre 2001 fixe les modalités de l’obligation de


maintenance et du contrôle de qualité :

• l’exploitant doit définir une politique de maintenance

• l’exploitant doit mettre en œuvre les opérations de contrôle de qualité

• et mettre en place une organisation destinée à s’assurer de l’exécution de la


maintenance et du contrôle de qualité

L’arrêté du 3 mars 2003 fixe la liste des dispositifs médicaux soumis à cette obligation de
maintenance. L’obligation de maintenance porte sur les dispositifs de classes IIb et III, qu’ils
soient marqués CE ou pas. Pour les dispositifs marqués CE, la classe est généralement
indiquée dans la documentation technique fournie par le fabricant. Sinon, il appartient à
l’exploitant de déterminer la classe des dispositifs qu’il exploite.

Il n’existe pas de liste qui associe la classe à un type de dispositif médical. En effet, la
classe dépend de la destination assignée par le fabricant à son dispositif. Dans la plupart
des cas, la classe se détermine aisément.

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Classe électrique
Cette classification concerne uniquement les dispositifs électromédicaux, elle est définie dans
la norme 60601-1 relative à la sécurité électrique.

Elle caractérise le niveau de protection vis-à-vis des chocs électriques :

Figure 7 : Tableau classes électriques

Types de parties appliquées


Une partie appliquée est une partie du dispositif nécessairement en contact avec le patient
en conditions normales d’utilisation :

Symbole (source CEI 60417) Partie Appliquée de Type Description


Partie appliquée conforme aux
B exigences de la CEI 60601-1
(2° symbole indique qu’elle est pour assurer une protection
protégée contre les chocs de contre les chocs électriques
défibrillation) (courant de fuite patient et
courant auxiliaire) admissible.
Partie appliquée Flottante
BF conforme aux exigences de la
(2° symbole indique qu’elle est CEI 60601-1 pour assurer une
protégée contre les chocs de protection contre les chocs
défibrillation) électriques de degré plus
élevé que celui de procuré du
Type B.
Partie appliquée Flottante
CF conforme aux exigences de la
(2° symbole indique qu’elle est CEI 60601-1 pour assurer une
protégée contre les chocs de protection contre les chocs
défibrillation) électriques de degré plus
élevé que celui de procuré du
Type BF.

Figure 8 : Tableau types de parties appliquées

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Le test de sécurité électrique
La norme IEC 60601-1 fait partie des normes couramment appliquées dans le domaine des
dispositifs médicaux. Elle définit les exigences en matière de sécurité et de performances
essentielles applicables aux appareils électromédicaux.

Le test de sécurité électrique est préconisé par le fabricant et doit être effectué après chaque
intervention sur un dispositif. Lors d’une intervention, un défaut d’isolement ou une coupure
du câble de terre peuvent se produire. C’est pourquoi les dispositifs médicaux passent un test
de sécurité électrique lors de la maintenance préventive et du contrôle qualité.
Le testeur utilisé est l’ESA620 présenté par la suite.

Etapes de ce test :

Étape 1 : Mettre l’appareil et le testeur sous tension,

Étape 2 : Sur le testeur, choisir la classe de l’appareil (classe 1, 2 ou 3, type B, BF ou CF),


- Lancer le test d’isolement (le résultat doit être >20MΩ),
- Lancer le test du câble de terre (le résultat doit être <0.2Ω),
- Lancer le test de courant de fuite enveloppe (le résultat doit être <500μA),
- Lancer le test de courant de fuite patient (le résultat doit être <50μA),
- Lancer le test des parties appliquées (le résultat doit être <50μA).

NB : Valeurs pour une condition de premier défaut (rupture du conducteur de phase, neutre
ou terre)

Le résultat du test peut être imprimé afin de garder une trace écrite.

Si un des tests n’est pas correct, il faut procéder à une maintenance curative.

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Moyens fournis :
Testeurs :

Le service biomédical est équipé de plusieurs testeurs pour contrôler les différents dispositifs
médicaux.

FLUKE Impulse 7000DP, defibrillator/transcutaneous pacer analyzer

Testeur de défibrillateur et d’ECG.


Il permet de simuler une courbe
d’ECG et de recueillir l’énergie qui
sera délivrée lors d’un choc de
défibrillateur.

Figure 9 : Testeur Fluke Impulse 7000DP

FLUKE SPOT Light, SpO2 functional tester

Testeur d‘oxymètre qui permet de


simuler et vérifier plusieurs valeurs de
SpO2, de rythme cardiaque ainsi que le
fonctionnement de l’alarme inférieur. La
qualité du signal est indiquée pour
permettre à l’utilisateur d’avoir le
meilleur positionnement pour le capteur
SpO2 et fournir de bonnes mesures.

Figure 10 : Testeur Fluke SPOT Light

FLUKE PS420, Multiparameter simulator

Simulateur patient pour contrôler les


électrocardiographes et moniteurs multi
paramètres. Il est utilisé pour simuler
les courbes ECG et permet aussi de
tester la fréquence respiratoire des
moniteurs.

Figure 11 : Testeur Fluke PS420

14
FLUKE ESA620, Electrical safety analyzer

Le Fluke ESA620, est un testeur


de sécurité électrique. Son rôle
est de contrôler les courants de
fuites, l’isolement et la résistance
du câble de terre.

Figure 12 : Testeur Fluke ESA620

FLUKE BP PUMP 2, Non-invasive blood pressure monitor analyzer

Le BP PUMP 2 permet de tester la PNI


des moniteurs et tensiomètres. En
plus de la simulation de PNI d’autres
tests peuvent être effectués. Les
autres fonctions sont le test de fuite,
test de surpression, test de la source
de pression et test du manomètre.

Figure 13 : Testeur BP PUMP 2

FLUKE IDA 4 PLUS, Infusion device analyzer series

Le testeur IDA 4 PLUS a pour


fonction le test de pousse-
seringue et pompe à perfusion. Il
est directement contrôlé à partir
d’un ordinateur.

Figure 14 : Testeur Fluke IDA PLUS

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FLUKE 179, True RMS multimeter

Le multimètre Fluke 179 à 3 fonctions


principales, à savoir celles d’un
ampèremètre, d’un voltmètre et d’un
ohmmètre. Il permet donc de mesurer une
tension, un courant et une résistance qui
sont les 3 grandeurs de base en électricité.

Figure 15 : Multimètre Fluke 179

QA-ES III, Electrosurgery analyzer

Le QA-ES III a pour fonction le test


des bistouris électrique. Il est
directement contrôlé à partir d’un
ordinateur grâce à une liaison
USB.

Figure 16 : Testeur QA-ES III

16
Logiciel de test :

Pour automatiser les tests des dispositifs médicaux le service biomédical utilise le logiciel
Ansur.

Figure 17 : Page d'accueil Ansur

Il permet de créer des tests grâce à plusieurs fonctionnalités en fonction du testeur utilisé.

Il faut pour cela connecter son testeur via


un Plug-in. Les testeurs qui sont connectés
directement au PC Biomed et contrôlables
via Ansur sont :

• QA-ES III, testeur de bistouris


électrique
• ESA620, testeur de sécurité
électrique
• IDA-4 Plus, testeur de perfusion
• Impulse 6000D/7000DP, testeur de
défibrillateur
Figure 18 : PC Biomed et appareils de test

17
GMAO :

La GMAO Optim a été mise en place il y a moins d’un an et remplace le logiciel QUALIOS.

Optim permet de gérer simplement les aspects techniques, économiques et réglementaires


du suivi des équipements et de leur maintenance et ainsi d’obtenir une traçabilité de qualité.

Le logiciel se trouve sur un poste distant pour qu’il puisse être accessible à tous les services
l’utilisant.

Les principales fonctionnalités d’Optim sont :

• Gestion de l’inventaire
• Suivi de la maintenance
• Planification et suivi de la maintenance
préventive
• Matériovigilance
• Gestion des stocks de pièces détachées
• Suivi des contrats de maintenance

Le personnel soignant effectue ses demandes


d’intervention via intranet.
Figure 19 : Page d'accueil Optim
Gestion de l’inventaire :

Chaque dispositif médical est référencé dans la GMAO avec un numéro unique appelé CNEH.
Composé uniquement de chiffres, ce numéro permet de remplir automatiquement les champs
de l’équipement lors d’une demande GMAO par le personnel soignant.

Suivi de la maintenance/planification préventif

Les maintenances préventives/contrôles qualité sont faits dans la majorité des cas par
créneaux, c’est-à-dire que le technicien effectue par exemple une semaine « pousse-
seringue » et ainsi de suite avec chaque équipement nécessitant une maintenance
préventive/contrôle qualité. S’il n’a pas le temps de contrôler tous les dispositifs médicaux dans
son créneau il pourra le faire sur d’autres créneaux.

Matériovigilance :

La matériovigilance s'exerce sur les dispositifs médicaux après leur mise sur le marché, qu'ils
soient marqués CE ou non, en dehors de ceux faisant l'objet d'investigations cliniques. Elle a
pour objet la surveillance des évènements indésirables liés à l’utilisation de ces produits par
un processus continu de recueil d’enregistrements, d’identifications, de traitements,
d’évaluations et d’investigations.

Gestion des stocks de pièces détachées :

Lors d’une intervention curative/préventive, des éléments peuvent être changés sur
l’équipement concerné. Ces pièces détachées doivent être enregistrées dans la GMAO et
associées aux interventions correspondantes. (Exemple : batterie, écrans, joints, …)

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IV - Schéma « type » pour les appareils
• Présentation du dispositif, à quel besoin répond-il, quels paramètres sont mesurés et
pourquoi ?
• Constructeurs présents à la polyclinique, le modèle de chaque constructeur
• Secteurs où l’appareil est implanté
• Travail à réaliser
• Contrôles (lors d’un contrôle qualité) et appareil(s) de test utilisé(s)
• Conclusion et analyse

Rappel sur les dispositifs médicaux et les contrôles qualité :


Les DM testés ne représentent qu’une partie du parc complet.

A la polyclinique Saint-Laurent, après chaque intervention sur un dispositif médical il faut


réaliser un contrôle qualité pour valider et s’assurer du bon fonctionnement de l’appareil. Le
contrôle qualité est la preuve du bon fonctionnement de l’appareil et prouve que le technicien
a bien fait son travail en cas de plainte ou d’un problème survenu sur cet appareil.

A la demande de Didier DUBOT, les contrôles qualités sont réalisés annuellement sur un panel
de dispositifs médicaux.

Les contrôles qualité sont enregistrés au format PDF dans le dossier optim-files et mis en lien
dans la GMAO pour chaque équipement contrôlé par souci de traçabilité et d’une démarche
qualité.

En annexe se trouve la version PDF des contrôles qualité des appareils présentés dans ce
rapport.

19
1. Oxymètre de pouls
Présentation :

L’oxymètre de pouls (ou saturomètre) est un dispositif médical de classe IIb qui permet de
mesurer de façon simple, fiable, non invasive et continue la saturation artérielle en oxygène
(SpO2).

Il est utilisé pour mesurer le rythme cardiaque et le taux d'oxygène transporté par le sang.

Avantage : c'est un examen non invasif, car il ne fait appel à aucune injection ni aucun
prélèvement sanguin.

Physiologie :

Les hématies ou globules rouges sont composés d'environ 33 % d'hémoglobine. Chaque


molécule d'hémoglobine porte quatre atomes de fer qui peuvent chacun se lier à une molécule
d'oxygène. Lorsque l'oxygène se lie au fer, le globule rouge se charge en oxygène et prend
une couleur rouge vif. L'hémoglobine oxygénée s'appelle, l'oxyhémoglobine. Lorsque
l'oxygène est distribué aux tissus, le globule rouge est quasi déchargé en oxygène.
L'hémoglobine désoxygénée s'appelle, la déoxyhémoglobine.

Comment fonctionne-t-il ?

L'oxymètre de pouls est constitué d'un capteur, d'un moniteur et d'un câble.

Figure 21 : Schéma oxymètre Figure 20 : Courbe d'absorption rouge et IR

Deux types de lumière sont émis par le capteur : une lumière rouge et une lumière infrarouge.

L'oxyhémoglobine absorbe plus de lumière infrarouge et laisse passer plus de lumière


rouge.

La déoxyhémoglobine absorbe plus de lumière rouge et laisse passer plus de lumière


infrarouge.

La partie non absorbée est recueillie par le capteur photoélectrique et celle-ci est analysée.
L’analyse est effectuée suivant la valeur d'absorption de l’oxyhémoglobine et de la
déoxyhémoglobine.

20
Quelles situations peuvent fausser la mesure ?

• Hypotension artérielle
• Hypothermie
• Troubles du rythme cardiaque
• Capteur mal positionné
• Vernis à ongles
• Mouvements du patient
• Anémie

Attention également à la taille du doigt, d'un orteil, etc. Si celui-ci est trop gros par rapport au
capteur, la lumière peut ne pas être détectée, et le capteur endommagé. Attention donc à ce
que l'appareil possède les bons capteurs pour une utilisation multiple (néonatale, pédiatrique,
adulte).

Pourquoi surveiller ?

Pour les patients sujets à des pathologies cardiaques, des problèmes pulmonaires, des pertes
de conscience, il est intéressant de surveiller leur saturation pulsée ou artérielle en oxygène.

L'oxymètre peut aussi servir de monitoring pendant une anesthésie, à contrôler la capacité
respiratoire en cas de détresse, ou à surveiller les battements du cœur.

Chaque constructeur possède ses courbes de référence pour mesurer la SpO2, c’est pourquoi
un testeur capable de recréer ses courbes est indispensable.

21
Constructeurs présents à la polyclinique :

Nonin medical : onyx vantage 9590

37 oxymètres Onyx vantage équipent la clinique

Ils sont compacts et faciles à transporter. Pour


mesurer il suffit d’appliquer le doigt du patient entre
les clapets.

Figure 22 : Oxymètre Onyx vantage 9590

Masimo europe : RAD- 5V

25 appareils RAD-5V équipent la clinique

Masimo est un des leaders de la mesure de Spo2.

Le RAD-5V est plus encombrant que l’ONYX


vantage mais il est donc moins facile à égarer.

Figure 23 : Oxymètre RAD-5V

Secteurs : Hôpital de semaine/ jour, UFA, Chirurgie, Bloc opératoire, Pneumologie, USSR,
Cardiologie, Sommeil, Psychiatrie, DENI, ASNP, Polyspécialités.

Contrôle qualité :

Le contrôle qualité des oxymètres de pouls est simple et il consiste en 3 étapes :

• Inspection visuelle du boitier, absence de trace de choc


• Contrôle du rythme cardiaque (30, 80, 120 bpm)
• Contrôle de la SpO2 (97, 90, 85, 80%)

Ces mesures sont effectuées grâce au simulateur de SpO2.

Conclusion :

L’oxymètre est un appareil maintenant très présent dans les établissements de santé. Son
utilisation est très simple tout en assurant une bonne précision de mesure. La technologie de
mesure de la SpO2 se retrouve aussi dans les moniteurs multi paramètres.

La difficulté rencontrée lors des contrôles qualité est qu’il y a quasiment un oxymètre par
chariot infirmier ce qui multiplie leur nombre dans la clinique. Au final 31 oxymètres ont pu
être vérifiés sur la soixantaine recensé dans la GMAO. J’ai pourtant effectué le tour des
services et des chariots d’infirmiers, ce qui montre que le personnel ne prévient pas le service
biomédical lors de la perte d’un appareil.

22
2. Electrocardiographe
Présentation :

L'électrocardiographie (ECG) est une représentation graphique de l'activité électrique du


coeur. Elle est recueillie par des électrodes à la surface de la peau.

L'électrocardiogramme est le tracé papier de l'activité électrique dans le cœur.

L'électrocardiographe est l'appareil permettant de faire un électrocardiogramme.

Physiologie :

Le coeur est la pompe faisant circuler le sang


dans l’organisme. Il est composé de 4 cavités :
oreillettes gauche et droite, ventricules gauche et
droite, d’un muscle externe : le myocarde et de 4
valves « anti-retour ».
Les deux oreillettes se contractent en même
temps et expulsent le sang dans les ventricules,
puis les deux ventricules se contractent en même
temps et expulsent le sang dans les artères. La
contraction (systole) des cavités est due à la
contraction synchronisée des cellules du
myocarde activée par la propagation d’un signal
électrique.
Figure 24 : Schéma cœur

L’origine de ce signal est le noeud sinusal situé au sommet de l’oreillette droite, ce signal se
propage aux 2 oreillettes, rejoint le noeud auriculo-ventriculaire puis est conduit aux deux
ventricules par le faisceau de HYS.

Le tracé de l’ECG :

Les signaux électriques qui sont de l’ordre d’1 mv se propagent de


proche en proche dans tout le corps. Ils peuvent être captés sur la
peau, amplifiés et visualisés (1cm = 1mV, 25mm= 1s) par un
électrocardiographe.

L’ECG « normal » est constitué d’un complexe PQRST.


Figure 25 : Complexe PQRST
Placement des électrodes :

Dérivations des membres : Dérivations précordiales :

3 électrodes fournissent 6 6 électrodes fournissent 6


dérivations (DI, DII, DIII, dérivations (v1, v2, v3, v4,
aVL, aVR, aVF) v5, v6)

23
Fournisseurs présents à la polyclinique :

Welch Allyn : CP 200

La polyclinique Saint Laurent est équipée de 8


électrocardiographes Welch Allyn CP200. Son
utilisation est simple et intuitive. Chaque patient peut
avoir son/ses ECG d’enregistré(s) dans l’appareil.

C’est un appareil de classe IIb, il est de classe 1 pour


la protection vis-à-vis des chocs électriques. Il
possède des parties appliquées qui sont les
électrodes de type CF.

Cet électrocardiographe mesure 12 dérivations à


partir de 10 électrodes et est utilisé à des fins de
diagnostiques.

Figure 26 : Electrocardiographe Welch Allyn CP 200

Philips : TC 50 / M 1772 A

Figure 27 : Electrocardiographes Philips TC 50 et M 1772 A

Secteurs : Chirurgie, Bloc opératoire, DENI, USSR, Hôpital de semaine/jour, Soins Intensifs,
Cardiologie, Accueil de soins non programmés, Pneumologie

Travail à réaliser :

Contrôle des 8 électrocardiographes Welch Allyn, 2 appareils TC 50 et 3 ECG M 1772 A.

Contrôle qualité :

Le contrôle qualité comprend :

• Contrôle de l’état général de l’ECG, du clavier, de la date/heure, état batterie


• Vérification du tracé à 60 bpm et 120 bpm, alarme électrode avec PS420
• Contrôle et nettoyage du rouleau, du peigne et de la tête d’impression
• Test Electrique suivant la norme IEC 60601-1 pour appareil de CL1

NB : Le contrôle qualité reste similaire voir identique entre les différentes marques d’ECG.

24
Vérification de l’état général de l’appareil et des brins ECG :

Vérification du tracé ECG sur l’appareil :

Vérification du tracé à 60 et 120 bpm sur toutes les dérivations grâce au simulateur Fluke
PS420. Les brins de l’ECG sont volontairement manipulés/tordues pour vérifier qu’il n’y a
aucune partie du brin de cassé ce qui déclencherait des parasites et/ou la perte du signal
ECG.

25
Vérification du tracé ECG sur papier :

Vérification de la bonne
calibration de l’échelle verticale
(1mV=1cm) et horizontale
(25mm=1s) pour un signal de
1mV à 60 bpm. C’est-à-dire
qu’entre chaque onde on doit
avoir une distance de 25mm.

Alarme électrode :

Vérification du déclenchement de l’alarme électrode lorsqu’une électrode est débranchée.

26
Nettoyage rouleau, peigne et tête d’impression :

Le nettoyage est effectué avec un chiffon et produit nettoyant pour éviter que de l’encre ne
s’accumule sur la tête d’impression et créée de mauvaises impressions papier.

Conclusion :

Pour résumer l’électrocardiogramme est un examen rapide ne prenant que quelques minutes,
indolore et non invasif, dénué de tout danger. Il peut être fait en cabinet de médecin, à l'hôpital,
voire à domicile. Son interprétation reste cependant complexe et requiert une certaine
expérience du clinicien. Il permet de mettre en évidence diverses anomalies cardiaques et a
une place importante dans les examens diagnostiques en cardiologie, comme pour la maladie
coronarienne.

Un ECG normal n'élimine en aucun cas une maladie du cœur. Un ECG anormal peut être
également tout à fait anodin. Le médecin ne se sert de cet examen que comme un outil parmi
d'autres, permettant d'apporter des arguments pour étayer son diagnostic.

Les principales pannes rencontrées sur les électrocardiographes contrôlés sont dû aux brins
qui à force d’être manipulés se cassent.

Au final tous les électrocardiographes à contrôler ont été testé, ces contrôles m’ont permis de
mieux comprendre le fonctionnement de ces appareils. La durée d’un test est
approximativement d’1 heure.

27
3. Tensiomètre PNI
Principe :

La pression artérielle (PA, technique invasive).


La pression artérielle traduit la force par laquelle le sang est pulsé dans les artères par le
coeur. Elle est exprimée par les valeurs maximales (systole ventriculaire), minimale (diastole
ventriculaire) et moyenne en mm ou cm de mercure. Une valeur de 120/70 mm Hg est normale,
une pression systolique au-delà de 140 traduit l’hypertension, et en deca de 80 l’hypotension.
Ces valeurs sont influencées par l’âge, le niveau de stress et diverses pathologies. La pression
artérielle dépend de l’activité du cœur, des rétrécissements (résistance) et élasticité
(compliance) des artères.
Un cathéter implanté dans l’artère transmet la pression artérielle à un capteur de pression. Un
débit faible de sérum (1ml/min) est transfusé afin d’éviter la coagulation. La courbe de pression
est affichée en temps réel sur le moniteur, la forme de la courbe varie selon la position du
cathéter (aorte, ventricule, oreillette). Cette méthode est la seule permettant un suivi
instantané et précis. Plus lourde que les méthodes non invasives, elle reste limitée aux cas
sérieux.

Figure 28 : Mesure Pression artérielle

Méthode oscillométrique (PNI, technique non invasive) Un capteur électronique de


pression, mesure la pression du brassard sur l’artère et l’onde de pouls (oscillations
provoquant des variations de pression). Un compresseur intégré gonfle le brassard jusqu'à la
disparition de l’onde de pouls (artère obstruée) puis une vanne dégonfle progressivement le
brassard. L’amplitude de l’onde augmente dans un premier temps car le pouls est de nouveau
perceptible dans l’artère. Au fur et à mesure que la pression du brassard diminue, l’amplitude
des pulsations augmente, atteignant alors un maximum (pression systolique cardiaque
survenant au cours de la contraction des ventricules), qui diminue par la suite atteignant un
minimum (pression diastolique cardiaque survenant au cours de la relaxation ventriculaire).

Figure 29 : Mesure oscillométrique


28
Les tensiomètres contrôlés sont des appareils de classe IIb, ils utilisent la méthode
oscillométrique pour mesurer la PNI.

Fournisseurs de tensiomètres présents à la polyclinique :

Terumo : Elemano ES*H5502

Le tensiomètre Terumo Elemano ES*H5502 est un


tensiomètre semi-automatique. C’est-à-dire qu’il faut que
l’utilisateur presse la poire pour gonfler le brassard. La
mesure dépend donc d’une action extérieure à l’appareil.
Chaque mesure est enregistrée dans le dispositif pour
permettre au personnel soignant de vérifier et de noter sur
papier la tension des patients.

L’inconvénient de ce modèle de tensiomètre est son


imprécision. En effet des écarts de mesure à +-10mmHg
sont fréquents alors que le constructeur annonce une
précision de +-3mmHg. Son remplacement par le Omron
MIT Elite Plus se fait progressivement dans les services.
Figure 30 : Tensiomètre Terumo
A ce jour il reste une vingtaine de Terumo en service dans la polyclinique.

Omron : MIT Elite Plus

Comme vu précédemment avec le tensiomètre de Terumo, le


tensiomètre automatique Omron MIT Elite Plus tend à remplacer les
anciens Elemano ES*H5502 implantés à la polyclinique.

Il est fiable avec une précision annoncée à +-3mmHg et respectée lors


des mesures. Son utilisation est simple, il suffit de le mettre en marche
avec le bouton central marche/arrêt et la mesure commence
automatiquement. Comme sur le Terumo, les mesures sont
enregistrées dans l’appareil.

Le seul inconvénient de cet appareil est son brassard. Il n’est pas assez
large et ne convient pas au service de cardiologie qui accueille des
patients parfois obèses.
Figure 31 : Tensiomètre Omron
L’établissement est actuellement équipé de 28 Omron MIT Elite Plus.

Secteurs : UFA, USSR, Pneumologie, Soins palliatifs, Cardiologie, Hôpital de semaine/jour,


Chirurgie, Psychiatrie, DENI, Polyspécialités, ASNP, Sommeil

Contrôle qualité :

• Contrôle de l’état général de l’appareil, clavier, date/heure


• Contrôle valve surpression
• Vérification de la PNI à différentes valeurs avec le BP PUMP 2
• Vérification des alarmes (tachycardie, bradycardie, …)

29
Mise en place du circuit pour le contrôle qualité :

Il faut enrouler le brassard autour d’un tube, ensuite raccorder


le brassard à une tubulure au BP Pump 2 et au tensiomètre en
utilisant un robinet 3 voies.

Il faut faire attention à ce que les tubulures soient bien


raccordées pour ne pas fausser les mesures.

Vérification du brassard :

Vérification des alarmes :

Si la pression systolique ou diastolique sort de la plage


standard, le symbole des pulsations cardiaque clignote
lors de l’affichage du résultat de mesure sur le
tensiomètre Omron.

Pression artérielle systolique haute : > 135 mmHg

Pression artériel diastolique haute : > 85 mmHg

Conclusion :

La mesure de la tension est grandement facilitée par les tensiomètres PNI.

Non invasifs, avec des mesures proches de la réalité, ils sont devenus incontournables dans
les établissements de soin.

Le contrôle qualité est relativement rapide avec une durée d’environ 15 minutes.

Les principales interventions curatives concernent le changement de brassard ou de la poire


pour le tensiomètre Terumo.

30
4. Moniteur multi paramètres
Présentation :

Les moniteurs multi paramètres contrôlés sont des appareils de classe IIb qui comme leur nom
l’indique permettent de surveiller plusieurs paramètres vitaux.

Ils sont utilisés sur des chariots mobiles ce qui facilite leur transport dans les services.

3 constructeurs sont présents à la polyclinique :

GE Healthcare : Carescape V100 / Procare

Paramètres :

• PNI
• Pouls
• SpO2 : Ohmeda TruSignal, Nellcor OxiMax, Masimo
• Température (pas utilisé)

Figure 32 : Moniteur Carescape V100


Equipement de classe 2 vis-à-vis des chocs électriques avec parties appliquées de type BF
avec protection anti-défibrillation.

Secteurs : Chirurgie, Ambulatoire, Pneumologie

Medical System : CAS 740

Paramètres :

• PNI
• Pouls
• Spo2

Figure 33 : Moniteur CAS 740


Secteurs : Ambulatoire, Chirurgie, Bloc opératoire, Pneumologie, USSR

Dräger : IACS C500 (accompagné du module portatif M540 et de son bloc alimentation)

Paramètres :

• PNI
• Pouls
• SpO2
• ECG
Figure 34 : Moniteur IACS C500

Secteurs : Soins Intensifs, Bloc opératoire

31
Philips : MP5 / MP5T / TELEMON / MP30

Seuls les moniteurs MP5 et MP5T de Philips ont la fonction ECG. Elle se fait grâce à seulement
5 électrodes et un positionnement dit EASI. Cela permet de surveiller 12 dérivations à la fois
et les mesures sont des approximations des ECG classique à 12 dérivations. Cependant cet
ECG 12 dérivations ne doit pas être utilisé à des fins de diagnostique car il n’est pas tout
à fait identique à l’ECG classique 12 dérivations obtenu à l’aide d’un électrocardiographe.

Figure 35 : Moniteurs MP5 / MP5T / Telemon

Paramètres : Paramètres : Paramètres :


• PNI • PNI • PNI
• SpO2
• ECG + Avec appareil de
télémétrie
• Respiration

+ En option • ECG
• Respiration
• Pression
invasive + En option
• Température • SpO2
• Température • Température
prédictive prédictive Figure 36 : Moniteur MP30
• CO2

Le moniteur MP5T se trouve uniquement en Hôpital de


semaine et utilise un boitier de télémétrie annexe. Ce choix
de module ECG permet au patient d’avoir une meilleure
mobilité que procuré par un MP5. Lorsque le boitier de
télémétrie n’est pas directement relié au moniteur, il
fonctionne sur pile avec une autonomie de 6 heures.

Figure 37 : Télémétrie pour moniteur MP5T

Secteurs : Cardiologie, Hôpital de semaine, Coronarographie + MP30 (en bloc opératoire)

32
Centrale de visualisation :

Figure 38 : Centrale de visualisation

Les constantes mesurées par les moniteurs Philips et Dräger sont aussi visualisables sur une
centrale qui se trouve en bureau de soin, cela permet d’avoir des informations sur le patient
sans être tout le temps près de lui.

Travail à réaliser :

Contrôle qualité de 15 moniteurs Carescape V100 et 3 Procare, 9 appareils CAS 740, 3


Telemon, 11 MP5 et enfin 3 MP5T.

Contrôle qualité :

Etant donné que les moniteurs multi paramètres contrôlent plusieurs fonctions, ils reprennent
les tests des différentes technologies vues précédemment. A savoir la PNI, la SpO2, l’ECG et
en plus la respiration pour le moniteur Philips MP5.

• Vérification état général de l’appareil, clavier, date/heure, état batterie, test des alarmes
• Contrôle de la PNI : test à différentes valeurs de PNI, test de fuite, test des valves de
surpression avec le BP PUMP 2
• Contrôle de la SpO2 : test à différentes valeurs de SpO2 et de fréquence cardiaque
avec le simulateur d’SpO2
• Contrôle de l’ECG : test à différentes valeurs d’ECG avec le PS420
• Contrôle de la fréquence respiratoire avec le PS420
 Test électrique suivant la norme IEC 60601-1 avec l’ESA620

33
5. Défibrillateur
Les types de défibrillateur :

Un défibrillateur est un appareil médical de classe IIb avec des parties appliquées de type CF
ou BF destiné à rétablir un rythme cardiaque normal en envoyant un choc électrique.

Il existe différents types de défibrillateurs qui diffèrent selon leur utilisation.

Certains défibrillateurs sont uniquement réservés à un usage par un personnel médical car
nécessitant une analyse des données.

D'autres défibrillateurs sont automatisés et peuvent être utilisés par le grand public puisque
les analyses sont faites par l'appareil. C'est également l'appareil qui pose l'indication ou non
d'un choc électrique externe. Ces appareils sont appelés défibrillateurs automatisés externes
ou DAE

Principe de fonctionnement :

La défibrillation est l'administration de courant électrique au muscle cardiaque, soit


directement, à cage thoracique ouverte, soit indirectement, à travers le thorax, dans le but
d'arrêter la fibrillation ventriculaire. La fibrillation ventriculaire (FV) est une arythmie qui met la
vie du patient en danger et qui se manifeste par une anarchie électrique et motrice complète,
l'administration du contre-choc électrique (= défibrillation) constitue le traitement le plus
efficace, c'est donc un défibrillateur qui permet d'administrer cette énergie, et cela grâce à
deux électrodes, placées respectivement sur l'apex et le sternum.

La plupart du temps, on associe à ce défibrillateur un E.C.G. afin de visualiser les battements


cardiaques, c'est le signal ainsi obtenu et la corpulence du patient qui dictera l'énergie délivrée
par le défibrillateur.

Fournisseur présent à la polyclinique :

Philips : Hearstream FR2 et FR3 / HS1 / M 1723 A

Figure 39 : Défibrillateurs FR2, FR3, HS1, M 1723 A

Secteurs : Soins Intensifs, ASNP, Administration, Chimiothérapie, Ophtalmologie, USSR,


Pneumologie, Hôpital de semaine, Chirurgie, Psychiatrie, Pôle consultations, Cardiologie

34
Travail à réaliser :

Contrôle de 9 défibrillateurs FR2 et 2 défibrillateurs HS1.

Contrôle qualité :

Le contrôle qualité comprend :

• Vérification de l’état général de l’appareil, absence de trace de choc


• Contrôle de la date de péremption des électrodes et de l’état de la batterie
• Vérification du bon déroulement de l’auto-test
• Contrôle de l’absence de choc en cas de rythme normal
• Contrôle de l’énergie délivrée par le choc (150J) avec le Impulse 7000dp

Vérification de l’état général de l’appareil :

Un défibrillateur est composé d’un bouton vert (1)


marche/arrêt, un bouton d’information bleu (2) pour
guider la personne qui va l’utiliser et enfin un bouton de
choc de couleur orange (3). L’utilisateur n’a qu’à suive
les informations données par l’appareil pour effectuer
une défibrillation.

La 1ère étape consiste à préparer la personne victime


d’un arrêt cardiaque en découvrant son buste pour
pouvoir y coller les électrodes (4).

2ème étape l’appareil va analyser le rythme de la


personne pour déterminer si un choc est ou non à
effectuer.

Enfin 3ème étape si un choc est nécessaire, il faut


appuyer sur le bouton de choc orange.

Contrôle de la batterie et des électrodes :

La batterie d’un défibrillateur permet


généralement de délivrer 300 chocs pour une
énergie de 150J. Lorsque celle-ci est déchargée,
le défibrillateur indique une croix sur l’indicateur
d’état pour le FR2/3 sinon c’est lors du démarrage
sur le HS1 qu’il indique un état de batterie faible.

Cette batterie est à changer tous les 5 ans ou


lorsqu’elle est déchargée.

Les électrodes sont à usage unique et sont changées tous les 5


ans si elles ne sont pas utilisées.

35
Contrôle de l’analyse de tracé et énergie délivrée :

Les électrodes sont à usage unique, pour les remplacer pour le test d’énergie des câbles
sont utilisés comme on peut le voir sur la photo de droite.

Conclusion :

Les défibrillateurs qu’ils soient réservés au personnel médical comme le Philips M 1723 A ou
disponibles pour le grand public tel le Philips FR2 sont des appareils très important pour
sauver des vies en cas de fibrillation ventriculaire.

Le contrôle qualité de ces appareils demande 45 minutes.

La principale difficulté rencontrée est la peur du personnel soignant lorsque je leur annonçais
que je devais contrôler les défibrillateurs, en effet certains envisageaient le fait qu’un patient
puisse faire un arrêt cardiaque et que le défibrillateur ne soit pas disponible car en contrôle à
l’atelier. Il a fallu les rassurer en leur expliquant que chaque service de la clinique est équipé
d’un défibrillateur.

36
6. Réchauffeur patient
Principe :

Les réchauffeurs patients contrôlés sont des appareils de classe IIb possédant une partie
appliquée de type BF. Ils sont utilisés pour éviter et prévenir les hypothermies dans divers
domaines tels que la chirurgie, l’anesthésie, la salle de réveil, la période pré-opératoire, les
services d’urgences, le transport du patient etc...

Les réchauffeurs sont associés à des couvertures pour garder la chaleur au niveau du patient.

Figure 40 : Diagramme baisse de température chez un patient

Le système de régulation de la température corporelle est affecté dès l’anesthésie avec une
importante chute de température au début de la période. L’hypothermie est donc un vrai risque,
même dans les cas de chirurgie de courte durée. La traumatologie et d’autres indications
d’urgence connaissent aussi ce problème de chute de température central.

Constructeur présent à la polyclinique :

3M Bair Hugger : BH 505 / 750 / 775

Figure 41 : Réchauffeurs 505 / 750 / 775


37
Ce sont plus de 20 réchauffeurs patients qui équipent l’établissement.

Secteur : Bloc opératoire (salle de réveil, salle d’opération, …)

Travail à réaliser :

J’ai à contrôler 22 réchauffeurs patients du bloc opératoire.

Contrôle qualité :

 Vérification état général de l’appareil


 Nettoyage/changement du filtre à air
 Vérification valeur de surchauffe, étalonnage température ambiante
 Relevé du nombre d’heures de fonctionnement
 Précision des valeurs de températures (32, 38, 43 degrés celsius)
 Test électrique suivant la norme IEC 60601-1 avec l’ESA620

Vérification de l’état général de l’appareil :

Nettoyage/changement du filtre à air :

Le filtre à air permet de piéger les


poussières pour éviter
d’endommager le système de
création d’air chaud.

38
Contrôle du nombre d’heures de fonctionnement et vérification de la valeur de surchauffe :

Le nombre d’heures de fonctionnement


peut servir au changement du filtre à air.
En effet il doit être changé tous les 6 mois
ou après 500 heures d’utilisation

Conclusion ;

Le réchauffement des patients est primordial en bloc opératoire.

Pour effectuer le contrôle qualité des réchauffeurs je m’arrangeais avec les responsables du
bloc opératoire. Lorsque des réchauffeurs étaient disponibles, ils les disposaient dans un
endroit prévu pour le passage d’éléments « étrangers au bloc opératoire ». En effet, pour
entrer dans le bloc il faut se changer et revêtir la tenue universelle des personnes travaillant
dans ce service. Grâce à l’endroit de passage, je n’avais pas à me changer pour aller récupérer
les réchauffeurs et donc je gagnais du temps.

Sur les 22 réchauffeurs présents au bloc opératoires, 19 ont été contrôlés. Je n’ai pas réussi
à trouver les 3 restant…

Le contrôle qualité d’un appareil prend environ 1 heure, il faut attendre 15 minutes entre
chaque relevé de température pour permettre à l’appareil de stabiliser la bonne valeur de
température souhaitée.

39
7. Pousse-seringue et pompe à perfusion
Principe :

Il existe 3 moyens d’effectuer une perfusion :

• Par gravité (poche ou flacon goutte à goutte)


• Par pompe volumétrique
• Par pousse-seringue

Le but des pousse-seringue (PS) et pompe à perfusion est la perfusion d’agents intraveineux
à faible débit avec précision dans le sang.

Les appareils contrôlés sont de classe IIb et nécessitent donc une maintenance obligatoire.
Vis-à-vis de la protection des chocs électriques, les pousses-seringue et les pompes à
perfusion contrôlés sont de classe 2 et donc possèdent une double isolation électrique sauf le
pousse-seringue Asena PK qui est lui de classe 1.

Pousse seringue :

Le pousse-seringue utilise un système combinant des parties électroniques, électriques et


mécaniques. La partie mécanique sert de support pour les différents types de seringues. Elle
comprend un berceau et un poussoir qui vont recevoir le corps de la seringue. Le berceau est
généralement muni d’un capteur permettant la détection automatique de la seringue et d’une
encoche pour la verrouiller.

Le poussoir permet de maintenir le piston de la seringue grâce à un bras anti-siphon. Il se


déplace à l’aide d’un système de vis sans fin, entrainé par un moteur qui va littéralement
pousser le contenu de la seringue vers le circuit patient, en fonction du débit et du diamètre
désiré. Ce poussoir est équipé d’une commande de débrayage permettant de le désolidariser
du système vis-écrou. Un capteur de force permet de détecter une éventuelle occlusion.

Le pousse seringue électrique (PSE) est alimenté soit par le secteur, soit par une batterie.
L’utilisation d’une batterie est primordiale pour la sécurité, puisqu’elle permet une
administration continue, même en cas de coupure de courant. Enfin la partie électronique,
gère l’ensemble des autres éléments qui sont : la vérification des débits, des pressions,
effectuer de nombreux calculs de doses en fonction de divers protocoles. Le maintien de la
continuité de la perfusion est assuré grâce à une pré-alarme d’occlusion et une alarme de
chute de pression détectant une déconnexion éventuelle.

Figure 42 : Schéma fonctionnement pousse-seringue

40
Constructeurs de pousse-seringue présents à la polyclinique :

Fresenius KABI : Injectomat Agilia

Alaris Carefusion : Asena PK / PCAM P5000

Arcomed : Syramed µSP 6000

Secteurs : Soins intensifs, Bloc opératoire, Coronarographie, Pneumologie, Cardiologie,


Hôpital de semaine, Polyspécialités

Travail à réaliser :

Didier DUBOT m’a confié le contrôle de 70 pousse-seringue Injectomat Agilia, 23 PS Asena


PK/ PCAM P5000 et 15 PS µSP 6000.

Le contrôle qualité sera détaillé par la suite pour le pousse seringue Injectomat Agilia.

Contrôle qualité :

• Vérification de l’état général de l’appareil, état de la batterie, alarmes


• Test de débit à 20 mL/h
Avec IDA 4 PLUS
• Test d’occlusion à 20 mL/h
• Test électrique suivant la norme IEC 60601-1 pour CL2 avec l’ESA620

NB : Le contrôle qualité présenté est uniquement effectué sur les PS Asena PK, PCAM P5000
et Syramed µSP 6000. Pour l’Injectomat Agilia le test de débit est remplacé lors du contrôle
interne de la marque.

41
Pompe à perfusion :

Principe :

La pompe à perfusion est associée avec une poche ou un flacon. Le fluide


s’écoule grâce à la pression exercée sur la tubulure par la pompe (pompe
péristaltique). Le système le plus utilisé est le système linéaire à doigts :

Figure 43 : Système linéaire à doigts

Une pompe est constituée d’un moteur, d’un corps de pompe, d’un système d’entraînement
du liquide, de dispositifs de réglage, d’alarmes et de sécurités.

Constructeurs de pompe à perfusion présents à la polyclinique :

Smiths medical : Pompe ambulatoire CADD-Solis

Fresenius KABI : Volumat Agilia F

Arcomed : Syramed µVP 5005

Secteurs : Soins palliatifs, Bloc opératoire, Chirurgie, Pneumologie, USSR, Polyspécialités

Travail à réaliser :

Pour les pompes à perfusion j’ai en charge le contrôle des pompes CADD-Solis.

J’ai aussi comme tâche la création du protocole de test en reprenant le contrôle qualité
proposé par Smiths medical.

Contrôle qualité :

• Vérification de l’état général de l’appareil et de la batterie


• Test de fonctionnement
• Test de débit à 30 mL/h sur 15 minutes
Avec IDA 4 PLUS
• Test d’occlusion à 5 mL/h
• Vérification des alarmes (occlusion amont/aval, détection bulle d’air, …)
• Test électrique suivant la norme IEC 60601-1 avec l’ESA620

42
Vérification état général :

Compartiment des piles

Cassette CADD-Solis
Voyants
Ecran

Port USB

Prise d’alimentation Clavier

Prise télécommande patient

Vérification de la poignée d’enclenchement et du verrouillage de la cassette :

Vérification de la partie inférieure de la pompe :

Capteur d’occlusion aval Soupape d’évacuation Soupape d’admission

Capteur
d’occlusion
amont

Capteur du
détecteur
d’air

Expulseur Capteurs de la cassette

43
Test de débit :

Courbes en trompette / de démarrage :

Lors d’une perfusion, l’appareil à l’instar de tous les systèmes de perfusion va exercer une
action mécanique de pompage et les variations dans les seringues individuelles provoquent
des fluctuations de courte durée dans la précision du débit.

Courbe en trompette -> précision du débit sur différentes périodes.

Courbe de démarrage -> démarrage effectif du débit lorsque la perfusion commence.

Courbe en trompette :

Les courbes en trompette sont appelées ainsi pour leur forme caractéristique. Elles affichent
la moyenne des données discrètes effectuée sur une période choisie, appelée aussi « fenêtre
d’observation », et non des données continues par rapport au temps de fonctionnement. La
connaissance de la précision du système au cours des différentes fenêtres d’observation peut
s’avérer intéressante lorsque certains médicaments sont administrés. Les fluctuations de
courte durée dans la précision du débit peuvent avoir un impact clinique selon la demi-vie du
médicament perfusé et le taux d’élimination contextuel, l’effet clinique ne peut pas être
déterminé uniquement à partir des courbes trompettes.

Figure 44 : Courbe trompette


Courbe de démarrage :

Les courbes de démarrage représentent le débit continu


par rapport au temps de fonctionnement pendant une
période à partir du début de la perfusion.

Test d’occlusion : Figure 45 : Pompe à perfusion en test de débit

Une occlusion dans la tubulure peut avoir des conséquences graves. Une alarme est prévue
lorsque la pression exercée est trop élevée en amont ou en aval.

Test alarme bulle d’air :

Un système à ultrason permet de détecter les bulles d’air. Pour tester le détecteur il faut
connecter une cassette vide à la pompe à perfusion et mettre en marche, l’alarme devrait se
déclencher immédiatement.

44
Pousse seringue électrique Injectomat Agilia :

Les pousses-seringues de la marque Fresenius Kabi sont les plus présents dans la
polyclinique et très répandus dans les autres établissements de soin en France. C’est pourquoi
je vais vous détailler son fonctionnement et son contrôle qui n’est pas le même que celui des
autres pousses-seringues du parc.

Equerre

Gorge ailettes
Protection de Poussoir
Capot

Commande
de
débrayage
du Poussoir

Socle
Face avant de commande Maintien seringue Poussoir

Le pousse seringue Injectomat Agilia est destiné à la perfusion d'agents intraveineux à faible
débit. Il détecte par son capteur potentiométrique (maintien seringue) le diamètre de la
seringue installée à +/- 1.5 mm et propose la dernière seringue sélectionnée dans cette plage.

Injectomat Agilia propose au maximum 50 seringues de types et marques différents et de


taille 50/60 ml, 30/35 ml, 20/25 ml 10 ml et 5 ml.

Injectomat Agilia est muni d’un système intégré permettant l’accrochage d’un appareil à un
mat ou un rail. Un système de verrouillage intégré permet d’empiler 3 Injectomat Agilia pour
faciliter le transport.

Injectomat Agilia est formé de 3 parties principales, constituées d’un socle, d’un capot et
d’une équerre.
Le capot contient :
• Une carte afficheur.
Le Socle supporte :
• Une carte UC,
• Un ensemble châssis mécanique.
• Un ensemble poussoir.
L’équerre supporte :
• Une carte alimentation et une batterie.
• Système noix d’accrochage.

45
Maintenance préventive :

Afin de préserver les performances de l’appareil, une Maintenance Préventive doit être
effectuée tous les 3 ans. Cette opération, incluant le changement de la batterie, sera effectuée
par un technicien qualifié.

Contrôle qualité :

Documentation Fresenius Kabi : « A la demande de l’établissement de santé, un contrôle de


qualité peut être effectué tous les 12 mois. »

La maintenance préventive (incluant le contrôle qualité) des PS avait déjà été effectuée en
2016. Cependant suite à un changement de seringue dans les services en 2017, il a été jugé
nécessaire par Didier DUBOT d’effectuer le contrôle qualité de l’ensemble des PS pour vérifier
s’ils avaient tous été bien configuré.

Lors des premiers contrôles qualité, une « anomalie » a été détectée. En effet, malgré la bonne
configuration des PS qui ne devait pas reconnaître les seringues Braun Omnifix
précédemment utilisées, elles étaient toujours acceptées.

C’est-à-dire que lorsque l’on place une seringue Braun Omnifix de 50cc sur certains PS, elle
sera reconnue en tant qu’une seringue BD Plastipack de 50cc.

Cela vient du fait que la précision du maintien seringue est de +-1,5mm, l’écart de diamètre
intérieur/extérieur entre une seringue Braun Omnifix de 50cc et une BD Platipack de 50cc est
de moins d’1mm.

Seringues Braun Omnifix (1)


29,5mm 30,5mm
et BD Plastipack (2)

Un technicien de la société Fresenius Kabi est venu sur place pour constater le problème
rencontré, il s’est avéré que seule une bonne vigilance des personnels soignants vis-à-vis des
seringues utilisées est à entreprendre. La mise à jour à la version 2.5g (dernière version) des
PS ne règle pas le problème, c’est donc bien une erreur due à la précision du maintien
seringue.

46
Déroulement du contrôle qualité :
Lancement du logiciel de contrôle :

Le contrôle qualité des PS est effectué à partir du logiciel PARTNER AGILIA fourni par le
constructeur Fresenius Vial. Il suffit de connecter le pousse seringue avec un connecteur à
broche au Pc Biomed pour établir la connexion entre le logiciel et l’appareil.

Suite au changement de seringue évoqué précédemment, il est nécessaire de vérifier que seul
la BD Plastipack pour un volume de 50cc est cochée et non pas la Braun Omnifix de 50cc.
Les conséquences d’une inattention du personnel médical en utilisant une mauvaise seringue
pourraient être dramatiques. En effet le volume perfusé ne serait pas le même entre une Braun
Omnifix ayant ses caractéristiques intrinsèques (diamètre intérieur/extérieur, longueur, …) et
une BD Plastipack.

47
Paramètres à tester :

Après avoir cliqué sur l’onglet [contrôle], la fenêtre si dessous s’ouvre.

Cette fenêtre est composée de 2 parties :

• L’identification de l’appareil (1)


• Le contrôle complet avec les différentes étapes (2)

Le contrôle complet est constitué de 5 étapes :

• Général
• Force
• Contrôle déplacement et linéarité
• Maintien seringue
• Contrôle hors connexion

48
Nous allons maintenant voir en détail chaque étape de ce contrôle qualité :

1. Général :

Le contrôle qualité commence par un premier contrôle visuel de l’appareil. Le numéro de Série
doit concorder avec le numéro GMAO inscrit sur l’appareil et enregistré dans la GMAO.

Le bouton de verrouillage permet de superposer 2 pousses-seringue pendant une perfusion.

Auparavant il existait des pousses-seringue double voix pour administrer une même perfusion
à deux patients par exemple.

La noix d’accrochage permet de mettre le pousse-seringue sur des mâts ou des rails en
fonction de son orientation. Au maximum, ce sont 3 appareils qui peuvent être assemblés sur
un mât pour le transport.

49
Test afficheur :

Ensuite le test de l’affichage permet de vérifier que l’écran n’est pas endommagé, sur une
partie des PS fabriqué par Fresenius Vial, une erreur de conception a entrainé un problème
d’affichage de l’écran et il a donc été nécessaire de les remplacer.

La mise à jour de l’heure de l’appareil permet par exemple de justifier l’heure des perfusions
si un patient demande son journal de perfusion lors de son hospitalisation.

La vérification des voyants lumineux et du signal sonore permet de détecter un défaut de


clavier ou du bip sonore.

50
Pour la calibration de la force, du maintien seringue et de la linéarité, il faut utiliser la valise
de calibration Fresenius Vial présentée ci-dessous.

Dynamomètre

Cales V1, V2, V4 Cales 067057-0 Cales C1, C2, C3


et 0670578-0

2. Force :

La force est mesurée par un capteur de force dans le poussoir, il permet entre autre de détecter
une éventuelle occlusion. Pour un étalonnage, il est demandé d’appliquer une force de 0 bar
puis de 0,8 bar avec le dynamomètre.

51
3. Maintien seringue :

Le maintien seringue repéré (1)


permet de détecter la seringue utilisée
en mesurant son diamètre extérieur.

Les cales V1, V2 et V4 sont utilisées


pour contrôler le bon étalonnage.

S’il faut effectuer un étalonnage, il faut


utiliser les cales C1, C2 et C3.

52
4. Contrôle déplacement et linéarité :

Contrôle étalonnage déplacement :

Vérification des valeurs


maximales et minimales de la
position du poussoir.

C’est en fait le potentiomètre


qui est testé car c’est lui qui
mesure l’avance du poussoir.

53
Contrôle de la linéarité :

On va installer une seringue 50ml à un volume maximum et régler un débit maximum. Le


logiciel va calculer un écart entre la distance théorique et la distance mesurée de l’avance du
poussoir. L’écart maximum toléré est de +/- 0,5mm.

Conclusion sur les pousses-seringue et pompes à perfusion :

La perfusion est un élément de base dans la maintenance biomédicale.

Un mauvais débit perfusé par un pousse-seringue ou une pompe à perfusion et c’est la vie
d’un patient qui est en jeu. C’est pourquoi il est important de bien contrôler ces dispositifs
médicaux.

Au niveau des contrôles, pour les pousses-seringues j’ai vérifié 40 Injectomat Agilia sur les 70
recensés actifs, 15 appareils Asena PK / PCAM P5000 sur 24 enregistrés dans la GMAO et
enfin 12 pousse-seringue Syramed uSP6000 sur les 15 actifs.

Pour les pompes à perfusions, ce sont 23 pompes à perfusion CADD-Solis sur les 25 actives
qui ont été contrôlées.

La durée d’un contrôle qualité d’un pousse seringue est d’environ 1 heure sauf pour les
Injectomat Agilia qui est d’environ 25 minutes car le test de débit n’est pas effectué.
La durée d’un contrôle qualité pour une pompe à perfusion CADD-Solis est d’environ 45
minutes.

54
8. Bistouri électrique
Principe :

Le Principe du bistouri électrique en chirurgie est de découper les chairs ou de coaguler à


l’aide de l’effet Joule du courant électrique. Pour ce faire on utilise un générateur de tension
(jusqu’à 1000V et 300W) à haute fréquence (>300kHz) afin de ne pas susciter d’excitation
nerveuse ou musculaire indésirable.

Figure 46 : Schéma bistouri électrique

Le dessin illustre le principe de fonctionnement d’un bistouri électrique.

Le générateur électro-chirurgical est l’élément dans lequel l’énergie électrique fournie par
l’alimentation secteur est transformée en courant de haute fréquence. Ce courant est conduit
par un câble et un manche à une électrode active ponctuelle. Au point de contact de
l’application de cette électrode avec les tissus, se produit une densité importante de courant.

Figure 47 : Schéma retour courant plaque neutre


Grâce à cette forte concentration d’énergie sur une petite surface de tissus, on obtient l’effet
électro chirurgical souhaité. Lors du passage du courant à travers les tissus du patient vers
l’électrode plaque, la densité du courant diminue et du fait de l’importante surface de contact
de l’électrode plaque avec la peau, aucun effet thermique ne se produit dans la zone
d’application. Le retour du courant vers le générateur, donc le bouclage du circuit se fait à
travers le câble de plaque.
Attention, si la plaque est mal positionnée ou partiellement décollée la concentration d’énergie
sera beaucoup plus importante dans des endroits indésirés et entrainer des brûlures.

Le principe décrit ci-dessus concerne les générateurs dit « monopolaires ». Lorsque l’appareil
est conçu pour appliquer le courant de haute fréquence sur les deux branches, une pince
spéciale dont les branches sont isolées l’une par rapport à l’autre, on obtient un effet dit «
bipolaire ».

55
Technologie :

Mode monopolaire :

Coupe + Coag

Plus rapide que le bipolaire mais plus dangereux car tension plus élevée.

Mode bipolaire :

La dessiccation est un procédé d'élimination de l'eau d'un corps à un stade poussé.


Il s'agit d'une déshydratation visant à éliminer autant d'eau que possible. Ce
phénomène peut être naturel ou forcé. La dessiccation est par exemple l'opération
consistant à éliminer l'eau de l'air.

Les tissus délicats nécessitent moins de chaleur pour se dessécher rapidement. Un


courant continu à basse tension (<200V) permet une dessiccation rapide sans
production d’arc électrique.

Le mode bipolaire permet d'avoir une coagulation plus douce et évite tout risque de brûlure du
patient, il doit être utilisée sur les patients porteurs de stimulateur cardiaque, mais son défaut
c'est qu'on ne peut pas sectionner avec (coag+ciseaux).

Couleur des modes, pédales :

Les couleurs de coupe sont normalisées, bleue pour la coupe et


jaune pour la coag.

Figure 48 : Pédale monopolaire

Autres risques :

Pacemaker : Pour les patients portant un stimulateur cardiaque interne ou externe, il faut
s’attendre à ce que l’emploi de la chirurgie à HF provoque des dommages irréparables sur le
stimulateur. Aujourd’hui, certains stimulateurs sont maintenant capables de supporter ces HF.

Risque d’explosion : Les bistouris électriques produisent en permanence des étincelles sur
l’électrode active. C’est pourquoi il ne faut pas mettre en contact l’électrode avec des produits
combustibles ni explosifs.

Perturbations sur d’autres appareils électroniques : Mettre le plus loin possible des
générateurs d’électrochirurgie les appareils sensibles au courants et tensions HF.

Plaque neutre :

Les plaques neutres sont divisées en deux parties conductrices. Le


générateur mesure la différence d’impédance entre ces 2 parties. Si elle est
trop faible ou trop importante le générateur peut inhiber le fonctionnement
du bistouri. Valeurs courantes : haute -> 130 ohms / basse -> 5 ohms.
Figure 49 : Plaque neutre

56
Les générateurs contrôlés sont de classe IIb, vis-à-vis des chocs électriques ils sont de
classe 2 et possèdent donc une double isolation. Leurs parties appliquées sont de type CF.

Constructeurs présents à la polyclinique :

Valleylab : Force FX-8C / Force EZ-8C / Force TRIAD

Figure 50 : Générateur électro chirurgicaux Force FX-8C / Force EZ-8C / Force TRIAD

ERBE : ICC 350 EC

Figure 51 : Générateur électro chirurgical ICC 350 EC

Travail à réaliser :

Création des protocoles [en annexe] pour les bistouris et procéder à leur contrôle

Secteur : Bloc opératoire

Contrôle qualité :

J’ai contrôlé 2 bistouris Valleylab Force FX-8C, 1 appareil Force EZ-8C et enfin 2 ERBE
ICC350. Les bistouris Force Triad sont pris en chargent par la société Medtronic (Medtronic
ayant racheté Valleylab).

Le contrôle qualité comprend :

• Vérification de l’état général de l’appareil, vérification cordons


• Test du clavier, des commandes manuelles (pédales) et digitales (bistouri)
• Test de variation de puissance à impédance fixe
• Test de puissance à impédance variable Avec QA-ES III
• Test des courants de fuites sur les électrodes active et neutre
• Test des valeurs d’impédance de la plaque neutre
• Test électrique suivant la norme IEC 60601-1 pour appareil CL1

57
Vérification de l’état général de l’appareil et test fonctionnement :

La vérification générale de l’appareil consiste à inspecter le chassis du générateur, vérifier les


cordons d’alimentation et de pédales, vérifier le clavier, le fonctionnement des pédales, des
commandes digitales, contrôler l’aspect des courbes en fonction des modes de coupe.

Vérification de puissance dans tous les modes :

1. Mode Coag :

On remarque le changement de la forme d’onde à partir du mode Coag Forcée, à partir de


ce mode la coag se fait plus rapidement.

58
2. Mode coupe :

Test des valeurs d’impédance de la plaque neutre :

La plaque neutre n’est pas


directement testée en elle-même.
C’est le prolongateur qui relie la
plaque neutre au générateur qui
est testé. Pour cela on utilise une
boîte à résistance pour faire varier
l’impédance et vérifier que le
générateur inhibe le bistouri aux
valeurs indiquées par le
constructeur

Conclusion :

Les bistouris électriques sont utilisés en bloc opératoire lors des interventions chirurgicales. Ils
permettent de découper ou coaguler la chair grâce à l’effet joule. Leur utilisation est maintenant
très répandue, néanmoins les chirurgiens doivent être formés pour utiliser cet appareil qui peut
s’avérer dangereux en cas de mauvaise utilisation.

Il a été intéressant de pouvoir faire le parallèle avec les notions vues en cours pour les modes
de coupe et l’utilisation de la plaque neutre.

Le temps de contrôle d’un bistouri électrique est approximativement de 2 heures, cela est dû
aux nombreux modes à tester avec différentes puissances.

59
V - Bilan du thème
La maintenance préventive et curative des dispositifs médicaux est la base du métier de
technicien biomédical.

Ce thème de stage a été très enrichissant, j’ai pu voir un large panel d’équipements et
découvrir leur fonctionnement au travers des différents contrôles qualité réalisés.

Didier DUBOT m’a guidé lors des 1er contrôles pour ensuite me laisser gérer moi-même les
tests. Sur les pannes curatives, ces conseils m’ont été d’une grande aide, il me laissait tout de
même chercher par moi-même l’origine de la panne pour m’apprendre les bons réflexes à
avoir lors d’une intervention.

J’avais pour objectif de contrôler le plus d’équipements possible pour alléger la charge de
travail de Didier DUBOT qui est d’habitude seul à faire la maintenance des équipements.

Voici le ratio final entre les équipements contrôlés/à contrôler :

• Oxymètre de pouls : 50% (30/60)


➢ Nonin medical (Onyx vantage 9590) : 40% (13/33)
➢ Masimo Europe (RAD-5V) : 65% (17/27)
• Electrocardiographe : 100% (13/13)
➢ Welch Allyn (CP 200) : 100% (8/8)
➢ Philips (TC 50) : 100% (2/2)
➢ Philips (M 1772 A) : 100% (3/3)
• Tensiomètre PNI : 60% (30/50)
➢ Terumo (Elemano ES*H5502) : 36% (8/22)
➢ Omron (MIT Elite Plus) : 78% (22/28)
• Moniteur multi paramètres : 95% (41/43)
➢ GE Healthcare (Carescape V100 + Procare) : 94% (16/17)
➢ Medical system (CAS 740) : 71% (5/7)
➢ Philips (MP5/MP5T/Telemon) : 88% (15/17)
• Défibrillateur : 100 % (10/10)
➢ Philips (Heartstream FR 2) : 100% (8/8)
➢ Philips (HS1) : 100% (2/2)
• Réchauffeur patient : 80% (18/22)
• Pousse seringue : 58% (67/116)
➢ Alaris Carefusion (Asena PK + PCAM P5000) : 53% (15/28)
➢ Fresenius Kabi (Injectomat Agilia) : 57% (40/70)
➢ Arcomed (Syramed uSP6000) : 66% (12/18)
• Pompe à perfusion : 80% (23/28)
• Bistouri électrique : 70% (5/7)
➢ Valleylab (Force FX-8C) : 50% (2/4)
➢ Valleylab (Force EZ-8C) : 100% (1/1)
➢ ERBE (IC 350 EC) : 100% (2/2)

Un rapport Excel sera remis à Didier DUBOT pour lui permettre de contrôler les appareils qui
n’ont pas pu être testés. En plus des contrôles qualités, diverses actions curatives ont été
entreprises.

60
VI - Description des autres travaux effectués
Maintenance curative sur divers appareils :

• Source de lumière froide


• Moniteur Dräger, Philips, …
• Fauteuil pèse-personne
• Bladder-scan
• Lave-endoscope
• Colonne vidéo
• …

Changement ressort sur les têtes de poussoir de 6 pousses-seringues Alaris Asena PK dans
le cadre d’une alerte matériovigilance.

Calibration des thermomètres tympanique Medtronic.

61
VII – Bilan du stage
D’un point de vue technique, le contrôle qualité des équipements m’a permis d’approfondir les
connaissances obtenues lors de la licence et d’acquérir de nouvelles compétences dans le
domaine de la maintenance biomédicale, mais aussi d’être confronté aux normes et
réglementations abordées en cours.

Grâce à ce stage j’ai pu pratiquer les activités qu’un technicien biomédical peut être amené à
réaliser quotidiennement, à savoir la maintenance des DM et aussi la gestion de la GMAO.
Travailler avec le personnel soignant est une chose qui m’a beaucoup plu au cours de mon
stage. Ce type de mise en situation concrète nous permet de voir comment sont utilisés les
différent DM dans leurs services et de quelle façon ils sont utilisés. Il est de notre ressort de
connaitre leur utilisation et d’informer le personnel si leurs pratiques sont correctes.

Durant mon stage, j’ai pu remarquer que les oxymètres, les tensiomètres et les thermomètres
ne sont pas à jour dans la GMAO. En effet après avoir fait le tour de tous les services, j’avais
contrôlé seulement la moitié des appareils enregistrés dans la GMAO. Il pourrait être
intéressant de mettre à jour la base de données pour vérifier les appareils réellement en
service.

Les différents contrôles demandés par Didier DUBOT m’ont appris à gérer plusieurs projets
simultanément. Ce dernier m’a accordé sa confiance pour la maintenance des équipements
et c’était à moi de planifier mes interventions et de m’organiser pour effectuer le maximum de
contrôles qualité possibles dans le délai impartit.

D’un point de vue personnel, cette expérience m’a permis de développer mon sens de
l’adaptation, de l’organisation et de la rigueur. En effet, Didier DUBOT m’a confié le service
biomédical pendant 2 semaines ou j’ai été en total autonomie. J’ai apprécié cette
responsabilité mais je me suis rendu compte que le stress créé est plus important lorsqu’on
est seul à superviser tout un service et de devoir répondre aux questions du personnel
soignant sans aide.

Enfin cette expérience m’a conforté dans mon choix de poursuivre mes études en Master 1
mention Ingénierie des Services et des Systèmes, spécialité Technologies dans les Territoires
de Santé à l’UTC pour la rentrée prochaine.

62
VIII - Table des illustrations
Figure 1 : Polyclinique Saint Laurent ....................................................................................................................... 5
Figure 2 : Evolution du nombre de séjours sur 5 ans .............................................................................................. 7
Figure 3 : Répartition des séjours 2015 ................................................................................................................... 7
Figure 4 : Service biomédical .................................................................................................................................. 8
Figure 5 : Schéma vie d'un dispositif médical .......................................................................................................... 9
Figure 6 : Planning de tâche .................................................................................................................................. 10
Figure 7 : Tableau classes électriques .................................................................................................................. 12
Figure 8 : Tableau types de parties appliquées ..................................................................................................... 12
Figure 9 : Testeur Fluke Impulse 7000DP ............................................................................................................. 14
Figure 10 : Testeur Fluke SPOT Light ................................................................................................................... 14
Figure 11 : Testeur Fluke PS420 ........................................................................................................................... 14
Figure 12 : Testeur Fluke ESA620 ........................................................................................................................ 15
Figure 13 : Testeur BP PUMP 2 ............................................................................................................................ 15
Figure 14 : Testeur Fluke IDA PLUS ..................................................................................................................... 15
Figure 15 : Multimètre Fluke 179 ........................................................................................................................... 16
Figure 16 : Testeur QA-ES III ................................................................................................................................ 16
Figure 17 : Page d'accueil Ansur ........................................................................................................................... 17
Figure 18 : PC Biomed et appareils de test ........................................................................................................... 17
Figure 19 : Page d'accueil Optim ........................................................................................................................... 18
Figure 20 : Courbe d'absorption rouge et IR .......................................................................................................... 20
Figure 21 : Schéma oxymètre ................................................................................................................................ 20
Figure 22 : Oxymètre Onyx vantage 9590 ............................................................................................................. 22
Figure 23 : Oxymètre RAD-5V ............................................................................................................................... 22
Figure 24 : Schéma cœur ...................................................................................................................................... 23
Figure 25 : Complexe PQRST ............................................................................................................................... 23
Figure 26 : Electrocardiographe Welch Allyn CP 200 ............................................................................................ 24
Figure 27 : Electrocardiographes Philips TC 50 et M 1772 A ................................................................................ 24
Figure 28 : Mesure Pression artérielle ................................................................................................................... 28
Figure 29 : Mesure oscillométrique ........................................................................................................................ 28
Figure 30 : Tensiomètre Terumo ........................................................................................................................... 29
Figure 31 : Tensiomètre Omron ............................................................................................................................. 29
Figure 32 : Moniteur Carescape V100 ................................................................................................................... 31
Figure 33 : Moniteur CAS 740 ............................................................................................................................... 31
Figure 34 : Moniteur IACS C500 ............................................................................................................................ 31
Figure 35 : Moniteurs MP5 / MP5T / Telemon ....................................................................................................... 32
Figure 36 : Moniteur MP30 .................................................................................................................................... 32
Figure 37 : Télémétrie pour moniteur MP5T .......................................................................................................... 32
Figure 38 : Centrale de visualisation ..................................................................................................................... 33
Figure 39 : Défibrillateurs FR2, FR3, HS1, M 1723 A ............................................................................................ 34
Figure 40 : Diagramme baisse de température chez un patient ............................................................................ 37
Figure 41 : Réchauffeurs 505 / 750 / 775 .............................................................................................................. 37
Figure 42 : Schéma fonctionnement pousse-seringue .......................................................................................... 40
Figure 43 : Système linéaire à doigts .................................................................................................................... 42
Figure 44 : Courbe trompette................................................................................................................................. 44
Figure 45 : Pompe à perfusion en test de débit ..................................................................................................... 44
Figure 46 : Schéma bistouri électrique .................................................................................................................. 55
Figure 47 : Schéma retour courant plaque neutre ................................................................................................. 55
Figure 48 : Pédale monopolaire ............................................................................................................................. 56
Figure 49 : Plaque neutre ...................................................................................................................................... 56
Figure 50 : Générateur électro chirurgicaux Force FX-8C / Force EZ-8C / Force TRIAD...................................... 57
Figure 51 : Générateur électro chirurgical ICC 350 EC ......................................................................................... 57

63
IX - Annexes

64
Contrôles qualité

Oxymètre

65
66
Electrocardiographe

67
68
Tensiomètre

69
70
71
Moniteur multi paramètres

72
73
74
Défibrillateur

75
76
Réchauffeur patient

77
78
79
Pousse-seringue

80
81
82
Pompe à perfusion

83
84
85
86
Bistouri électrique

87
88
89
90
91
92
93
94
95
Test sécurité électrique

96
97
98
99

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