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Akula TFC

La bonne capacité de gérer des ressources naturelles tel que le pétrole exige plus que jamais beaucoup d’attention de la part des responsables politico-administratifs, de la population et des chercheurs et techniciens en finances publiques pour leur optimisation en tant que source de financement du budget de l’état.

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Akula TFC

La bonne capacité de gérer des ressources naturelles tel que le pétrole exige plus que jamais beaucoup d’attention de la part des responsables politico-administratifs, de la population et des chercheurs et techniciens en finances publiques pour leur optimisation en tant que source de financement du budget de l’état.

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EPIGRAPHE

« Le commerce mondial du pétrole, une arme économique et, ceux


qui contrôlent le commerce du pétrole, contrôlent beaucoup plus que
le pétrole. ».

John McCain.
DEDICACE

A tous ceux qui espèrent au développement de la


République Démocratique du Congo à travers la plus grande
transparence dans la gestion des ressources publiques plus
particulièrement les ressources pétrolières.

AKULA MANSONI
REMERCIEMENTS

Il est d’une obligation à la fois scientifique qu’académique, que la


fin d’un cycle d’études supérieures soit sanctionnée par la rédaction
et la présentation d’un travail.

Ainsi, au terme de trois années d’études passées à l’IPG ̸ LIMETÉ


en économie et gestion pétrolière, nous avons pu réaliser ce travail
intitulé : « L’accroissement de la part contributive du secteur
pétrolier au financement du budget de l’état par le développement
des activités pétrolier en amont cas de la RDC de 2012 à 2016 :
enjeux et perspectives ».

La rédaction de ce travail est une preuve d’efforts conjugués par


plusieurs personnes d’origines et d’expériences variées, dans une
ambiance de collaboration franche et sincère qui mérite toute notre
gratitude.

A cet effet, nous rendons gloire et honneur à L’Eternel Dieu


d’amour, créateur du ciel et de la terre, et toutes choses qui y sont.
Ainsi pour sa grâce, son soutien et sa protection;

Nous remercions sincèrement les autorités académiques de L’IPG


̸ LIMETÉ, celles de la section économie et gestion pétrolière ainsi que
tous les enseignants pour l’encadrement et la formation dont nous
sommes bénéficiaires.

Nous avons une mémoire de reconnaissance à l’endroit du chef


de travaux ROGER MUANDA PHAMBU, en dépit de ses nombreuses
occupations a accepté la direction de notre travail, nous disons
grand merci.

A nos parents : DOMINIQUE AKULA ET MIREILLE MAVAKALA.

A nos frères et sœurs : MERCEIGN AKULA, EXAUCÉ AKULA,


OLVER AKULA, GRACE AKULA, CEDRIQUE MAMVULA.

Nous remercions nos tantes et oncles, JOCELINE MAVAKALA,


NADINE MAVAKALA.

A vous nos amis, connaissances : CHRISTIAN MOBA, HARSHYPPE


MALEMA, SARAH KABALA, trouvent à travers ce travail notre
gratitude.
A tous ceux qui de près ou de loin ont contribué de toutes les
manières à la réalisation de ce travail, nous vous disons merci.

AKULA MANSONI

AVANT PROPOS

La bonne capacité de gérer des ressources naturelles tel que le


pétrole exige plus que jamais beaucoup d’attention de la part des
responsables politico-administratifs, de la population et des
chercheurs et techniciens en finances publiques pour leur
optimisation en tant que source de financement du budget de l’état.

Ce travail vise surtout à prévaloir les activités pétrolières pour


démontré la part contributive des secteurs pétrolier au financement
du budget de l’Etat et à poser des jalons pour des recherches
ultérieures.
AKULA MANSONI

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

Figure 1. Schéma de la chaine pétrolière……………………………………35


Figure 2.Recettes Générales de l'Etat (%)................................................................37
Figure 3.Part contributive des pétroliers producteurs par les biais.......................37

Tableau 1. Evolution des recettes générales de l'Etat..............................................36


Tableau 2.Evolution des producteurs pétroliers au cours de la..............................37
Page |1

INTRODUCTION

0.1 PROBLEMATIQUE

La problématique est l’ensemble des questions dans un


domaine quelconque de la science, que se pose un chercheur dans
son étude d’un sujet donné. « Science de poser les problèmes :
synonyme de questionnement¹ ». (ROGER MUANDA, initiation à la
recherche scientifique)

La problématique est la construction conceptuelle


thématique mettant en relation un certain nombre de problèmes et
de questions qui dépendent les uns des autres 1.

De tout temps, l’existence de l’Etat, la qualité, le


fonctionnement et l’organisation de son administration sont fonction
du niveau de ses potentialités, surtout financières, car dit-on, l’Etat
fait la politique de ses moyens.

A titre des ressources financières, qui sont perçues en République


Démocratique du Congo des recettes de la production de pétrole.
Ces recettes sont constituées des dividendes, des impôts et
redevances perçus pour le compte du trésor public sur les
entreprises produisant et commercialisant à l’étranger le pétrole
brut extrait sur le territoire national.

Vu leur importance actuelle et future, il serait opportun d’examiner


si les modalités de recouvrement de ces recettes favorisent leur
optimisation.

De ce fait, il sera question de vérifier la conformité de la procédure


de recouvrement au regard des textes légaux et règlementaire
régissant la perception des droits dus à l’État.

Il faudra même remonter plus haut et faire une lecture des accords
qui lient la RDC aux activités pétrolières. Partant de notre sujet de
recherche, nous ne saurons à simple mot justifier la part du secteur
pétrolier dans les recettes générales de l’Etat. Pour à bien mener
cette étude, nous nous posons la question suivante : est-ce que la

1
Dictionnaire, le Robert, tome 5, Paris 2001, p 1227
Page |2

part du secteur pétrolier par les biais de pétroliers producteurs à une


part significative dans les recettes générales de l’Etat ?

Enfin, nous allons, de manière détaillée, analyser l’évolution de ces


recettes qui du reste, font partie des recettes à caractère national
pris en compte au budget de l’état et de relever chiffre à l’appui la
place qu’elles occupent par rapport aux autres recettes fiscales et
non fiscales.

Voilà autant des préoccupations soulevées auxquelles nous


tenterons d’apporter des réponses tout au long de cette étude.

0.2 INTERET DE SUJET

On entend par intérêt, la curiosité, l’attention, l’importance du


sujet. 2

L’extrême pauvreté dans laquelle vit la population congolaise


justifie le choix de ce sujet qui consiste à montrer qu’il ne suffit pas
d’avoir des ressources du sol et du sous-sol en abondance mais il
vaut mieux savoir comment on peut arriver à valoriser ces
ressources. En effet le développement économique que connait le
monde aujourd’hui repose sur l’économie des connaissances par
conséquent, un peuple bien formé et bien éduqué sera à mesure
d’innover ou d’apprendre facilement les nouvelles technologies et
les mettre en pratique pour l’intérêt du pays tout entier.

L’intérêt de notre travail consiste, à mettre à la lumière le faible


rendement interne du secteur pétrolier et dans l’éventualité que le
rendement interne du secteur pétrolier est dans son aire de gloire,
comment son apport peut aider à rehausser le budget de l’Etat.

2
(LA ROUSSE, petit la rousse illustré 2012, la rousse, Paris 2011, p1023)
Page |3

0.3 HYPOTHESES ET OBJECTIFS DU TRAVAIL

3.1. Hypothèses

L’hypothèse est une série des réponses qui permettent de


prédire une vérité scientifique, vraisemblable au regard des
questions soulignées par la problématique que la recherche vérifie le
bien-fondé ou mal fondé. 4(ROGER MUANDA, initiation à la recherche
scientifique). A cette dernière ou les revenus de l’exploitation du
pétrole brut permettent à la plupart des pays producteurs de pouvoir
se développer, le gouvernement ne devrait que mettre en
application des mesures visant la bonne gestion de ces ressources
telle devait être la préoccupation majeure pour notre pays. C’est
ainsi qu’il a été amorcé l’élaboration du code pétrolier et la
vérification du niveau réel de production du pétrole brut. Ce qui n’est
qu’un premier pas.

Aujourd’hui notre pays est sur la voie d’ouvrir à l’exploitation


d’autres sites pétrolifères à travers le pays mais les difficultés
demeurent.

Il faudrait qu’il y ait contrôle accru des opérateurs et adoption


d’une politique cohérente en matière de gestion rationnelle de
l’exploitation de brut ainsi que de son revenu. L’état doit avoir une
mainmise sur toutes les opérations effectuées partant de l’amont en
aval donc : la recherche, l’exploration, la production (exploitation), le
raffinage, le transport et stockage, la distribution, la
commercialisation.

Pour relever le défi, il sied que le gouvernement fasse le bon


choix dans ce domaine précis tout en veillant aux intérêts supérieurs
de la république.

3.2. Objectifs du travail

Les objectif poursuivi dans cette recherche est de :

- Prévaloir les secteurs pétroliers de la République Démocratique


du Congo et savoir comment peut-elle contribuer grandement
au financement du budget de l’état congolaise ;
- Connaitre de façon qualitative les obstacles majeurs par
rapport à l’accroissement du secteur pétrolier congolais ;
Page |4

- Evaluer la part contributive du secteur pétrolier au financement


du budget de l’Etat ;
- Evaluer l’impact des structures pétrolières Congolaises sur la
croissance économique et sur le processus du développement
durable.

0.4 METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

4.1. METHODES

La méthode peut être simplement définie comme un ensemble


des démarchent raisonnables suivies pour parvenir à un but. 3

Lors de la conception de ce travail, certaines méthodes ont été


utilisées compte tenu principalement de l’objectif poursuivi.

Premièrement, la méthode analytique : qui est définie


comme une analyse systématique de toutes les informations ainsi
que les données récoltées. Cette méthode nous a permis de faire
une étude détaillée des recettes du secteur pétrolier.

Ensuite, la méthode descriptive : définie comme une


méthode explicative. Cette méthode nous a permis de décrire la
réalité sous l’étude et d’identifier les principaux problèmes du
secteur pétrolier.

4.2. TECHNIQUES

Les techniques sont l’ensemble des procédés exploitées par le


chercheur dans la phase de collecte des données qui intéresse
son étude.(4 ROGER M )

Elles sont aussi les moyens dont dispose un chercheur pour obtenir
les informations en vue de réaliser un travail scientifique.

Dans notre travail, nous avons utilisé les techniques suivantes :

 La technique interview :

3
PINTO, R. et GRAWITZ,M.,méthode de science sociales, éd. Dalloz, Paris,1971, p.30.)
4
Page |5

En effet les différentes conversations avec les personnes œuvrant


dans le secteur pétrolier et au sein du ministère des
hydrocarbures ainsi qu’à la banque centrale du Congo nous ont
été pour beaucoup dans la compréhension de l’organisation de ce
secteur et pour l’interprétation des données collectées

 Les techniques documentaires :

Ces techniques nous ont permis non seulement d’avoir des


renseignements sur les recettes du secteur pétrolier pour les
périodes sous examen mais aussi de compléter par la lecture
d’ouvrage, document et articles, les informations nécessaires de
notre travail.

0.5 DELIMITATION DE SUJET


Notre étude porte sur l’accroissement de la part contributive du
secteur pétrolier au financement du budget de l’état par le
développement des activités pétrolières amont cas de la
République Démocratique du Congo de 2012 à 2016 : enjeux et
perspectives.

Ainsi donc, du point de vue spatial, nous nous intéressons à la


République Démocratique du Congo et du point de vue temporel,
aux exercices budgétaires 2012, 2013,2014,2015, et 2016.

0.6 CANEVAS DE TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail s’articule


autour des trois chapitres essentiels, à savoir :

 Le premier chapitre présente le cadre conceptuel de l’étude,


ici il sera question d’explique sur les notions du budget et
les activités pétrolières ;
 Le deuxième chapitre fait l’aperçu du secteur pétrolier
congolais ;
 Le troisième chapitre qui est le dernier est consacré au
développement des activités pétrolières et la part
contributive au financement du budget de l’état.

0.7 DIFFICULTES RENCONTREES


Page |6

On ne peut pas cueillir une fleur rose sans épine. Aussi L’homme
se forme par la peine. Dans la rédaction de ce travail, nous avons
éprouvé plusieurs difficultés dont nous citerons quelques-unes :

 La coupure intempestive de l’électricité nous a rendu la


tâche difficile dans la saisie de notre travail ;
 Le manque des moyens financiers pour faire la ronde dans
les différents sites pétroliers surtout dans cette période où la
pandémie fait rage ;
 Nous avons connu aussi une difficulté par rapport à la
documentation relative aux hydrocarbures.
 Au sujet d’une modification de dernière minutes, par rapport
à la délimitation. Vu l’impossibilité d’être en possession des
données des années voulues nous étions dans l’obligation
de faire recours aux années antérieures.

Chapitre 1. CADRE CONCEPTUEL DE L’ETUDE

SECTION 1. Notion de budget

Au fur et à mesure qu’un Etat grandit et intervient de plus en


plus dans les domaines économique et social, il recourt à des
techniques nouvelles lui permettant de prévoir et de rechercher des
moyens suffisants à la couverture des charges publiques et en
même temps d’assurer le développement.

La bonne gestion des finances de l’Etat nécessite l’élaboration


d’un plan permettant de prévoir les charges et les ressources devant
les couvrir, ce plan est appelé budget.

C’est ainsi que traditionnellement, en faisant allusion aux


finances publique, on a tendance à privilégier les finances de l’Etat
et même le seul budget de l’Etat qui n’en constitue pourtant qu’une
partie.

1.1.1. Définition du budget de l’Etat

Naguère, le budget était défini comme étant « l’acte par lequel


sont prévues et autorisés les dépenses et les recettes annuelles de
Page |7

l’Etat ou des autres services que les lois assujettissent aux mêmes
règles (décret français du 31 Mai 1962) 5

En outre, le budget de l’Etat est un document. Ce document


contient deux sortes de prévisions. Il y a d’un côté ce que l’Etat
espère gagner comme argent au cours d’une année (le gâteau) et de
l’autre sur ce qu’il va en faire (distribution). On a ainsi les
informations suivantes dans un Budget : combien d’argent l’Etat
espère-t-il avoir (recettes), d’où viendrait cet argent et que Va-t-il en
faire (dépenses). Les lois exigent que ce document (le budget) soit
clair, complet et reflète la réalité. Le peuple doit en effet savoir et
comprendre comment est utilisé son argent. 6

La loi n◦11̸ 011 du 13 juillet 2011 relative aux finance publiques


(LOFIP), en son article 3 laisse entendre par budget de l’Etat : « un
document contenant les prévisions des recettes et des dépenses du
pouvoir central consolidées avec celles des provinces ».

Le budget de l’Etat est contenu dans la loi des finances de


l’année qui est élaborée sous forme de projet de loi par le
gouvernement et votée par le parlement. C’est ainsi que même à
travers la constitution du 18 février 2006 telle que modifiée par la loi
n◦11 ̸002 du 20 janvier 2011 portant révision de certain article de la
constitution, le législateur met l’accent sur la notion de loi des
finances. (7)

En bref, le budget de l’Etat est la traduction financière du


programme d’action annuel du gouvernement de la République.

1.1.2. Caractéristiques du budget de l’état

Compte tenu de l’existence du budget, la fonction financière de


l’Etat apparait comme l’un des secteurs le plus organises des
activités publiques.

Les dépenses et les recettes sont prévues et organisées dans un


cadre temporel et il est exigé une exécution impérative de ces
prévisions. Autrement dit, le budget est un acte politique portant
prévisions des recettes et des dépenses autorisées par le parlement
pour une durée d’une année.
5
WWW. Cours-gratuit.com-id-8500
6
(Finance publique congolais www.droitcongolais.info)

7
Luc SAïDJ et jean –Luc ALBERT, Finance publiques,5eme Edition Dalloz 2007, p.2.
Page |8

De ce fait, le budget de l’Etat est à la fois un acte de prévision,


un acte d’autorisation, un acte politique, un acte économique et
social et un acte répétitif.

1.1.2.1. Acte de prévision

Le budget est un état de prévoyance des recettes et des


dépenses pendant une période déterminée, un tableau évaluatif et
comparatif des recettes et des dépenses à effectuer.

Le budget est élaboré au cours de l’exercice (année) précèdent


celui de son exécution. Il est antérieur par rapport aux opérations
le concernant.

Dans l’optique d’une budgétisation fondée sur la logique des


résultats, le budget fixe les buts que l’on se propose d’atteindre et
qui résultent de la politique économique et sociale choisie par le
pays.

1.1.2.2. Acte d’autorisation

Bien qu’élaboré par le gouvernement, le budget de l’Etat


requiert l’autorisation ou l’injonction du parlement pour être
exécuté. L’autorisation du parlement est obtenue lors du vote et
adoption du budget de l’Etat sous forme de loi des finances. 8

1.1.2.3. Acte politique

La constitution de la république et la LOFIP confèrent la charge


de l’élaboration et de l’exécution du budget de l’Etat au
gouvernement et le parlement reste le seul compte pour le vote et
est parmi les organes ayant le pouvoir d’en assurer le contrôle de
l’exécution (contrôle parlementaire ou politique).

Le budget de l’Etat est la traduction de la politique publique du


gouvernement.

1.1.2.4. Acte Economique et social

A travers son budget, l’Etat ne se limite plus à ses taches


régaliennes. Il intervient de plus en plus dans la vie économique et
sociale pour stimuler la production intérieure dans les périodes de
crise, pour empêcher la hausse des prix et maintenir le pouvoir
8
Me TUNDA Ya KASENDE, Cours de Droit budgétaire, 2ͤͫͤ budget et comptabilité publique, ENF,2010-2011.
P LEROY-BEAULIEU, Traité de la science des finance, Tome п, paris, 1932, p.2.
Page |9

d’achat de la monnaie dans les périodes d’inflation, pour assurer en


tout temps une meilleure utilisation des richesses du pays et une
meilleure redistribution du revenu national.

1.1.2.5. Acte répétitif

A chaque année correspond un budget.

Chaque année, suivant un calendrier bien déterminé, le budget


de l’Etat est élaboré conformément aux instructions du Ministre
national ayant le budget dans ses attributions.

1.1.3. Principes budgétaires

Le budget de l’Etat repose sur les principes lesquels fixent des


règles qui sous-tendent l’élaboration et l’exécution du budget et qui
permettent d’exercer un contrôle objet sur cette exécution.

1.1.3.1. Principe d’annualité

L’exercice budgétaire correspond à l’année civile allant du 01


janvier au 31 décembre.

Chaque année, les institutions, les ministères, les provinces, les


organismes et les établissements publics inscrits aux budgets
annexes ainsi que toute autre collectivité publique élaborent leurs
prévisions budgétaires respectives conformément aux instructions
du ministre national ayant le budget dans ses attributions prises
après avis conforme du gouvernement.

Les prévisions ainsi élaborées sont approuvées par le parlement


par l’adoption du projet de loi des finances arrêté par le
gouvernement au plus tard le 31 décembre de l’année précédant
celle de son exécution. Le gouvernement à l’obligation d’exécuter le
budget au cours de l’année pour laquelle il a été voté. ¨

1.1.3.2. Principe d’unité

Le budget de l’état doit être présenté dans un document unique,


toutes les recettes et toutes les dépenses relatives à l’année de son
exécution y sont détaillées.

C’est toujours dans le souci du respect de ce principe que pour


l’avenir la LOFIP insiste sur le fait que les budgets des entités
territoriales décentralisées (ETD) soient intégrés en recettes et en
P a g e | 10

dépenses dans le budget de la province pour constituer le budget


provincial et que les budgets provinciaux soient consolidés avec le
budget du pouvoir central pour constituer le budget de l’Etat.

1.1.3.3. Principe d’universalité

Le principe de l’universalité concerne uniquement la présentation


des opérations budgétaires. Il s’énonce en deux règles :

 La règle de non affectation de recettes particulières à des


dépenses particulières ;
 La règle de non compensation entre recettes et dépenses. 9

En son article 7, la LOFIP, quant à elle, va plus loin en interdisant


même la contraction entre les dettes et les créances.

1.1.3.4. Principe de spécialité

Ce principe est plus adapté aux dépenses et a pour fondement


l’autorisation parlementaire.

La LOFIP précise que les crédits budgétaires sont spécialisés par


grande nature de dépenses et par source de financement. La
spécialité et le détail des crédits doivent être conformes à la
nomenclature budgétaire des dépenses en vigueur.

La spécialité restreint l’autorisation à chaque ligne budgétaire et


constitue un instrument qui permet aux assemblées législatives
d’exercer un contrôle sur l’exécution du budget par le
gouvernement.

1.1.3.5. Principe de légalité des recettes et des dépenses

Ce principe est dicté par la constitution de la République qui


stipule : « il ne peut être établi d’impôt que par la loi. La
contribution aux charges publiques est un devoir pour toute
personne vivant en République Démocratique du Congo. Il ne peut
être établi d’exemption ou d’allègement fiscal qu’en vertu de la loi ».

Les règles relatives à l’assiette, au taux et aux modalités de


recouvrement des impositions de toute nature sont fixées par la loi.

9
L. SAïDJ et J-L ALBERT, op. cit., p. 590
P a g e | 11

Au niveau des provinces et des entités territoriales


décentralisées, il ne peut être procède à la création ni d’impôt, ni de
taxe, ni de droit ou de redevance.

Toutefois, dans les conditions prévues par la LOFIP, le parlement


peut habiliter par une loi les assemblées provinciales et les organes
délibérants des entités territoriales décentralisées à fixer par édit ou
par décision le taux et ̸ou les modalités de recouvrement de certains
impôts provinciaux et locaux10.

1.1.3.6. Principe de sincérité

Le budget de l’Etat présente de manière sincère l’ensemble des


ressources et des charges budgétaires. La sincérité s’apprécie
compte tenu des informations disponibles et des prévisions qui en
découlent.

Lorsque ce principe s’applique aux prévisions, il suppose une


absence de l’intention de fausser les grandes lignes de l’équilibre
budgétaire.

Et lorsqu’il s’applique à l’exécution du budget, il impose de


présenter les comptes réguliers et sincères donnant une image
fidèle de la situation financière de l’Etat.

1.1.3.7. Principe d’équilibre

Le budget de l’Etat est présenté en équilibre. Il prévoit le


montant des toutes les recettes y compris les dons et les emprunts,
en fixe les plafonds et en détermine l’affectation pour assurer
l’équilibre budgétaire et financier. Le montant des recettes est égal
à celui des dépenses.

1.1.3.8. Principe de publicité

Les débats parlementaires étant publics, toute personne qui le


désire peut assister aux plénières lors de l’examen et au vote du
budget.

Après le vote, le budget de l’Etat est rendu officiellement


exécutoire par la promulgation du président de la République et
après s’en suit la publication au journal officiel.

P LEROY-BEAULIEU, Traité de la science des finances, Tome п, Paris, 1932, p.2.


10
P a g e | 12

La publicité permet à l’opinion d’exercer un contrôle sur la


politique du gouvernement en matière financière et permet aussi la
critique de la situation financière ; ce qui constitue une garantie pour
les détenteurs de fonds de l’Etat. 1

1.1.4. Structure du budget de l’Etat

Actuellement, la loi portant budget de l’Etat est présentée dans


un seul document deux volumes :

 Volume 1 : Recettes ;
 Volume 2 : Dépenses.

La structure actuelle du budget de l’Etat tient compte des


nombreuses reformes entreprise jusqu’ici dans le domaine des
finance publiques.11

SECTION 2. Le secteur pétrolier

2.1. Historique

Le pétrole (L. petroleum, du mot grec Petra, et du latin oléum,


huile) est une roche liquide carbonée, une huile minérale composée
d’hydrocarbures plus ou moins légers et de divers composés
organiques piégés dans des formations géologiques particulières.

2.2. Configuration du secteur pétrolier (activités


pétrolières)

2.2.1. Les activités pétrolières amont

2.2.1.1. La recherche (exploration)

La recherche du pétrole est appelée exploration en jargon


pétrolier. Les géologues disposent de techniques modernes pour
déceler les formations rocheuses susceptibles de contenir du
pétrole.

11
BCC 2016
P a g e | 13

a) Etudes sismiques

Aujourd’hui, les études sismiques constituent la plus importante


méthode de recherche du pétrole. On sait que les ondes sismiques
se propagent à des vitesses différentes selon la constitution du sol.
Comme les ondes du son ou de la lumière, les ondes sismiques sont
réfractées ou réfléchies lorsqu’elles passent d’une formation
rocheuse à une autre.

b) La méthode sismologique

Consiste à envoyer dans le sol des vibrations sous forme de


minuscules tremblements de terre. Les ondes sismiques réfractées
et réfléchies sont enregistrées par des géophones, appareils de
mesure ultrasensibles. Des ordinateurs performants traitent les
données et fournissent une image tridimensionnelle du sous-sol
géologique.

2.2.1.2. Forages d’exploration

Des méthodes modernes de recherche géologique ont nettement


augmenté les chances de découvrir de nouveaux champs
pétrolifères. Mais seul un forage d’exploration peut révéler si la
structure rocheuse « présumée » contient effectivement des
hydrocarbures.

1) Technique de forage

 La plupart des puits sont forés verticalement au moyen d’un


trépan suspendu à un train de tiges de forage.
 La pression du puits pourrait faire jaillir le pétrole et le gaz à la
surface (Blow-out).
 Un liquide de curage injecté dans le train de tiges ressort par
les orifices du trépan et remonte à la surface en entraînant les
débris rocheux.
 Le liquide de curage remonté à la surface est alors débarrassé
des déblais qu’il contient, puis réinjecté dans le train de tiges.

2.2.1.3. La production (extraction)

 Extraction par pression naturelle. L’exploitation varie d’un


gisement à l’autre.
P a g e | 14

 Extraction au moyen de pompes Avec le temps, toutefois, la


pression faiblit. Dès que le pétrole ne remonte plus de lui-
même, on utilise des pompes.
 Extraction par pression de gaz. De nombreux gisements de
pétrole contiennent aussi du gaz naturel.
 Extraction par pression hydraulique. Si la pression intérieure
du puits continue de faiblir, on injecte de l’eau qui pousse le
pétrole encore disponible vers le haut, dans le trou du forage.
 Extraction à l’aide de vapeur et de produits chimiques.

Par injection de vapeur et adjonction de produits chimiques, on


abaisse la tension superficielle du pétrole afin qu’il se détache plus
facilement de la roche, d’où un plus grand rendement.

2.2.2. Les activités pétrolières en aval

2.2.2.1 Le transport

a) Premier transport type sur terre

On l’achemine ensuite généralement par oléoducs jusqu’aux


raffineries ou au prochain port pétrolier. Contrairement à une idée
préconçue, l’oléoduc constitue le plus sûr des moyens de transport
du pétrole. Il présente toutefois un inconvénient : un coût de
construction élevé et peu de flexibilité.

Source : OPEP : http : // www.opep.org/opc_web/en

b) Transport maritime

Quelque 7400 pétroliers assurent l’acheminement du pétrole et


des produits pétroliers autour du globe. Les pétroliers géants « ultra
large crude carriers », d’une capacité de chargement jusqu’à 400
000 tonnes, relient les grands ports pétroliers de la péninsule
d’Arabie aux plus gros consommateurs des Etats-Unis et d’Asie
P a g e | 15

oriental e. Les « very large crude carriers », d’une capacité jusqu’à


300 000 tonnes, et une multitude de petits navire-citerne
approvisionnent le reste du monde.
P a g e | 16

On différencie clairement les navires qui transportent du pétrole


brut (crude) de ceux destinés à l’acheminement de produits
pétroliers, comme l’essence et le gasoil (mazout et diesel) ou le fioul
lourd. Le fret pétrolier représente près d’un tiers du commerce
maritime mondial et les navires qui transportent le pétrole brut et
les produits pétroliers, les tankers, ont vu leur capacité augmenter
de 73 % depuis l’an 2000. Ils sillonnent les grandes routes du
monde, en passant par des lieux stratégiques, comme les détroits
d’Ormuz, de Malacca, ou les canaux du Suez et de Panama 12

c) Sécurité du transport

La sécurité des transports représente l’un des plus grands défis


de l’industrie pétrolière. Même si des naufrages spectaculaires font
régulièrement là une des médias, leur taux d’accidents est
extrêmement faible par rapport aux énormes quantités transportées.
Des standards rigoureux pour la construction, l’entretien et
l’exploitation des navires citernes sont nécessaires, pour assurer et
améliorer la sécurité aussi à l’avenir. La responsabilité de la
réglementation des standards de sécurité de la navigation des
pétroliers incombe à l’International Maritime Organisation (IMO),
organisation spéciale rattachée à l’ONU.

2.2.2.2 Traitement et raffinage du pétrole

Pour obtenir la multitude de produits qui déterminent notre


quotidien, le pétrole brut doit être fractionné et raffiné. Le brut n’est
pas un produit homogène, mais un mélange complexe
d’hydrocarbures des plus divers, de faibles quantités de soufre et de
traces d’oxygène, d’azote et de métaux.
1) Distillation à la raffinerie ;
2) Distillation atmosphérique ;
12
Rojey A. : énergie et climat, éd. Technip, Paris, 2015
P a g e | 17

3) Distillation sous vide ;


4) Craquage ;
5) Raffinage ;
6) Désulfuration ;

2.2.2.3 Commercialisation, stockage et distribution des


hydrocarbures.

a) Commercialisation

L’évolution tendancielle de la demande de pétrole est fonction


de variables structurelles : le taux décroissance économique des
différents pays, les politiques climatiques et l’évolution des
technologies qui permettent de remplacer à coût raisonnable les
énergies fossiles par des énergies plus propres. Il ne fait aucun
doute que l’effet combiné des deux dernières variables imprime une
tendance baissière à l’évolution de la demande de pétrole.
Cependant, l’effet du taux de croissance tendanciel élevé des
économies émergentes, comme la Chine et l’Inde, va dans le sens
opposé. Selon le scénario de référence de l’Agence internationale de
l’énergie (AIE, 2014), qui incorpore l’effet de politiques modérées de
réduction des émissions de GES à l’échelle mondiale, la demande
mondiale de pétrole devrait augmenter de 13 % d’ici 2040 par
rapport à 2013.

Dans un scénario avec des politiques environnementales plus


contraignantes, la demande diminue de 31 % durant la même
période. Du côté de l’offre mondiale, les nouvelles technologies, qui
permettent l’exploitation de bassins jusque-là inexploitables, tels
que le schiste et les sables bitumineux, garantissent que l’offre
pourra suivre la demande. Le marché du pétrole est très cyclique,
fortement influencé par la conjoncture économique.

Toutefois, en se limitant à considérer l’évolution tendancielle


des prix, le scénario de référence de l’AIE, prévoit un prix (en $
constants de 2013) de 118 $us le baril pour 2025 et de 132 $us pour
2040. Dans le scénario aux politiques environnementales plus
contraignantes, les prix pour 2025 et 2040 sont respectivement de
105 $us et de 100 $us. En comparaison, l’Energy Information
Administration (EIA, 2014) prévoit un prix par baril de pétrole de
108,99 $us en 2025, de 129,77 $us en 2035 et de 141,46 $us en
2040 (en $ constants de 2012)13.

13
Évaluations environnementales stratégiques sur les hydrocarbures, Synthèse
Des connaissances et plan d’acquisition de connaissances additionnelles
P a g e | 18

b) Stockage et distribution des hydrocarbures.

 Les fonctions du stockage14


Stocker le pétrole répond à un impératif économique. On ne
peut imaginer une chaîne allant de la tête de puits sur les champs
producteurs à la pompe à essence du consommateur sans stockages
régulateurs.
Les fluctuations de la demande sont nombreuses et entraînent
des pointes de consommation : journalières, notamment pour les
combustibles à usage domestique (gaz, fuels) ; hebdomadaires, pour
les carburants d'automobiles ; saisonnières pour les combustibles de
chauffage (gaz, gaz liquéfiés et fuels).
Des installations de production, de transport (oléoducs,
gazoducs, tankers), de raffinage capables d'absorber toutes ces
pointes seraient antiéconomiques, d'où la nécessité de répartir des
capacités régulatrices : sur les champs pétroliers, pour conserver un
volant d'expédition, assurer la collecte des puits et pallier les
incidents de production ; aux extrémités des oléoducs : car les
enlèvements ou arrivages par tankers, à cadences de chargement et
déchargement très supérieures à celles des oléoducs, imposent des
stockages importants, indispensables par ailleurs pour la ségrégation
de pétroles bruts d'origines différentes ; dans les raffineries et à
proximité des lieux de consommation.
L'amplitude et la durée des pointes saisonnières ont des
répercussions notables sur l'économie du raffinage et des transports
maritimes (variation des taux de fret). Leur effacement était devenu
économique à l'apparition, après la Seconde Guerre mondiale, aux
États-Unis d'abord, puis, peu après, en Europe et en U.R.S.S., des
techniques de stockage souterrain appropriées aux très grandes
capacités décrites plus loin.
 Différents types de stockage

1) Stockages aériens

Actuellement, les stockages aériens sont les plus répandus, en


raison de leur aptitude à s'adapter à la presque totalité des sites.
Selon les produits à stocker, on distingue plusieurs types de
réservoirs :
– Pour les gaz, les gazomètres fonctionnant à une pression
voisine de la pression atmosphérique tendent à disparaître en raison
du coût élevé au mètre cube stocké ramené aux conditions
14
USGS :http ://www.usgs.gov
P a g e | 19

standards (1 atmosphère/15 0C), par suite de la faible pression de


stockage. Dans le stockage aux températures cryogéniques, un gaz
naturel liquéfié (G.N.L.) occupe 587 fois moins de volume lorsqu'il
est refroidi à – 165 0C ; les réservoirs, métalliques ou en béton
précontraint, sont à double paroi ; une isolation thermique très
poussée limite la consommation de frigories ; la paroi métallique
exposée au choc thermique est en acier spécial à 9 p. 100 de nickel
ou en aluminium. Ils doivent être protégés contre les chutes
d'avions.
Dans leurs versions les plus élaborées, conformes aux nouvelles
réglementations, ils atteignaient des coûts très élevés, de 3 000 à
4 000 F par mètre cube en 1981. Parmi les plus grands existants, on
peut citer les deux réservoirs de Montoir en Bretagne
(120 000 m3 chacun).
P a g e | 20

– Pour les gaz de pétrole liquéfiés (G.P.L.) tels le butane et le


propane, on distingue les réservoirs sphériques ou cylindriques
horizontaux fonctionnant à la température ambiante où les produits,
liquéfiés sous pression, sont en équilibre avec leur vapeur (pressions
respectivement de l'ordre de 0,75 et 0,2 MPa pour le propane et le
butane à 15 0C). Ces réservoirs exigent des parois de forte
épaisseur, ce qui, pour des raisons technologiques, limite leur
volume à 6 000 m3 environ. Les réservoirs semi-réfrigérés ou
réfrigérés permettent de maintenir les G.P.L. à basse pression dans
des réservoirs moins coûteux que les sphères calculées pour de
hautes pressions (1,75 MPa pour le propane). Ils nécessitent une
unité de réfrigération pour maintenir le produit à la température
requise (de – 42 à – 45 0C p [...]
2) Distribution des hydrocarbures

Les produits pétroliers des raffineries sont livrés aux consommateurs


au moyen d'un réseau de transport complexe. Il existe généralement
plusieurs canaux de distributions des hydrocarbures que nous ne
saurons signaler dans cette optique, pour passer en revue nous
pouvons cités quelques vois de distributions parmi lesquelles :

Par camion. Par navire Par pipeline Par chemin de fer

Souvent, l'industrie a recours à plusieurs modes de transport pour


prendre livraison des produits pétroliers aux raffineries, aux ports et
aux grands terminaux et les acheminer vers des marchés
extrêmement dispersés. Les longues distances à parcourir et la
diversité des modes de transport utilisés peuvent poser des
problèmes aux raffineurs, dont les produits doivent satisfaire à des
spécifications rigoureuses. Si l'intégrité du réseau de distribution
n'est pas soumise à un contrôle serré, un produit peut se dégrader
ou se contaminer au cours du transport ; il faut alors lui faire subir
un retraitement coûteux au point de livraison. Cet aspect est
d'autant plus important que la réglementation environnementale fait
en sorte que les produits sont maintenant plus propres et répondent
à des spécifications plus rigoureuses15.

15 provenance pétrole, raffinerieoléoducpetro-canada Québec 2019, www.google.com


P a g e | 21
P a g e | 22

2.3. Les acteurs pétroliers


2.3.1. Classification à l’activité

L’industrie pétrolière internationale est aujourd’hui orchestrée


par plusieurs catégories d’acteurs.

 Les Majors sont les grandes sociétés pétrolières


internationales, cotées en bourse (ioc pour International Oïl
Compagnies). Elles sont moins de dix. Citons Exxon/Mobil,
Shell, bp, Total, Chevron, eni, Conoco/Phillips. Quatre sont
issues des Sept (? sœurs). Même si elles restent puissantes,
verticalement intégrées, elles ont aujourd’hui perdu une
partie de leur pouvoir. Elles ne contrôlent que 16 à 18 % de
la production pétrolière et gazière mondiale et elles sont
limitées dans leurs ambitions et leur croissance par la
fermeture ou la quasi-fermeture de certains États pétroliers,
par le retour d’un (? nationalisme) exacerbé, par l’arrivée
sur le marché de nouveaux concurrents très agressifs, les
compagnies chinoises et indiennes notamment.

 Les indépendants regroupent des compagnies privées plus


petites, plus focalisées sur certaines zones ou certains
marchés.
 Les compagnies nationales d’État (Noc pour National Oïl
compagnies) sont des compagnies d’État souvent créées au
moment des mouvements de nationalisation des années
1970. Elles ont pris une très grande ampleur, parfois
internationale, et contrôlent entre 40 et 50 % de la
production mondiale de pétrole et de gaz. Les plus
puissantes sont Gazprom (Russie), Saudi Aramco, Nioc
(Iran), Pemex (Mexique), Kpc (Koweït), Sonatrach (Algérie),
Pdvsa (Venezuela), Petrobras (Brésil), Petronas (Malaisie),
Pertamina (Indonésie)…

2.3.1.1. Sociétés de trading


a) Sociétés pétrolière de l’amont

 Sociétés d’exploration

Le bassin sédimentaire côtier est le seul bassin pétrolier en


exploitation en RDC à ce jour. La zone concernée par les activités se
P a g e | 23

situe, à l’Ouest du pays, dans la province du Bas-Congo entre le


méridien 12° et 12° 30’ Est et les parallèles 5°30 et 6° Sud soit un
quadrilatère de 40 km de long pour 10 de large pour une superficie
de 6000 km2 dont un peu plus de 1000 km2 en Off-shore.

Il existe plusieurs exploitants dans le domaine pétrolier, s’il faut


mentionner l’exemple tel que de Perenco Rep. Est l’émanation d’un
groupe organisé autour de la compagnie francobritanique Perenco.
En République Démocratique du Congo, Perenco Rep. Est l’unique
opérateur pétrolier exploitant (les autres sont encore au stade de
l’exploration), à travers (au moins) trois sociétés : • Perenco Rep.
(Onshore) ; • Muanda International Oil Company (MIOC) pour
l’exploitation des permis marins (en partenariat avec la société ODS
du Groupe Chevron Texaco et la société japonaise TEIKOKU) ; •
LIREX (dont SONAHYDROC, la congolaise des hydrocarbures, est
également actionnaire) pour l’exploitation des permis terrestres.
L’État congolais est actionnaire à 15% dans les sociétés
concessionnaires de la zone terrestre et il est actionnaire à 20%
dans les sociétés concessionnaires de la zone maritime. Il est
également présent à travers SONAHYDROC qui est actionnaire de
LIREX16.

 Sociétés de production

Les principaux acteurs dans le domaine de la production


pétrolière sont (1) les compagnies transnationales, (2) les sociétés
d’État des pays consommateurs, (3) les firmes nationales des pays
producteurs et (4) les sociétés de services. Les compagnies
transnationales comprennent les Majors comme Exxon-Mobil,
RoyalDutch Shell, BP-Amoco, ChevronTexaco et Arco de même que
les indépendants américains comme ConocoPhillips, Sunoco et
Valero. Une vague de fusions déferle depuis quelques années dans
l’industrie, parmi les plus remarquées : BP-Amoco en nov. 1998;
Exxon-Mobil en nov.1999; ChevronTexaco en oct. 2001; et
ConocoPhillips en nov. 200117.

16
Régulation des multinationales Pétrole à Muanda : la justice au rabais, étude de cas en RDC
(République Démocratique du Congo) L'impunité de l'entreprise PERENCO et la
responsabilité des États face aux impacts sociaux, environnementaux et fiscaux de
l'exploitation pétrolière
17
Jean-Sébastien Lalumière, B.A. (international development studies), McGill University & Alexis Richard, B.A.
(sciences politiques), Université du Québec à Montréal, Le pétrole : l’or noir du XXe siècle Université du
Québec à Montréal - UQÀM Montréal, 15 mai 2002
P a g e | 24

b) Sociétés pétrolières en aval


 Sociétés de raffinage

Les raffineries sont typiquement des grandes installations


totalement intégrées. Ce sont des sites industriels qui gèrent de gros
volumes de matières premières et de produits, et ce sont également
de gros consommateurs d'énergie et d'eau. Les raffineries sont la
source, lors du stockage et de la mise en œuvre des procédés,
d'émissions dans l'atmosphère, dans l'eau et dans le sol, dans des
proportions telles que la gestion environnementale est devenue un
aspect majeur de leur exploitation.

 Sociétés de forage et développement

Une plate-forme pétrolière est conçue pour répondre à différents


besoins :

 Forage (mais pas obligatoirement bien sûr, car il existe


actuellement des organes spéciaux pour le forage) ;
 Production ;
 Habitation (qui dépend de plate-forme effectivement) ;
 Stockage (bien que certaines acheminent vers des organes de
stockage après pompage).
En fonction de la profondeur d'eau et des règles de sécurité, ces
fonctions peuvent être regroupées sur une même plate-forme ou
séparées sur plusieurs plates-formes ; éventuellement reliées entre
elles par des passerelles.
 Sociétés de maintenance

La maintenance pétrolière est aussi une activité cœur du métier,


les appareils de forage requièrent des mastodontes d’organes, qu’on
aime dénommer « les organes nobles » de par leur longévité,
nécessitant pour ce faire des révisions périodiques uniquement.

Pour répondre au mieux aux diverses préoccupations en


maintenance pétrolière, l’Entreprise ENTP dispose de 10 ateliers
occupant une surface couverte de 9 750 m2 et une surface non
couverte de 49 800 m², ainsi que 4 aires de montage des appareils
de forage et de workover en revamping d’environ 40 000 m².

Des divers ateliers de maintenance, nous citons les ateliers :


P a g e | 25

 Maintenance Équipements de Forage, Maintenance Moteurs


Industriels,
 Maintenance des Équipements Électriques et Atelier bobinage,
Atelier
 Maintenance des Équipements Spéciaux et Atelier Habillages
de Sonde, Atelier Maintenance Équipements de Mesure &
Régulation, Atelier Fabrication Pétrolière Équipements Forage,
02 Ateliers Chaudronnerie &Soudure.
 Sociétés de tanker et plate-forme

Elle commence lorsque des forages de reconnaissance


confirment la présence d’un gisement de pétrole et/ou de gaz et
lorsque les études économiques s’avèrent favorables.

L’assemblage est réalisé sur la terre ferme, la structure est


ensuite transportée sur des barges géantes jusqu’au site. La
conception de la structure porteuse doit tenir compte de contraintes
spécifiques liées au milieu marin (marées, tempêtes, houle,
courants, vent), à la corrosion liée à cet environnement et au risque
sismique.

Des milliers de tonnes de matériaux sont nécessaires, par


exemple, 245 000 m³ de béton et 100 000 tonnes d'acier passif ont
été nécessaires à la construction de la plateforme « Troll A » en
Norvège (plus grande plateforme que l’homme n’ait jamais
déplacée). La construction d’une plateforme nécessite 2 à 3 ans de
travail pour des milliers d’ouvriers. Une plateforme pétrolière se
compose de deux parties :

 Les « topsides » : constitués de modules préfabriqués, ils


correspondent à la partie utile au-dessus de la surface.
 La « structure porteuse » : en treillis tubulaire métallique
(assemblage de tubes métalliques formant une triangulation),
en colonnes de béton ou encore sous la forme de barge
flottante dans le cas d’une FPSO (Floating Production Storage
and Offloading), elle sert à maintenir la partie utile au-dessus
de l'eau.

Une unité de traitement sépare et traite les composants


récoltés (pétrole, gaz, eau) avant qu’ils soient transportés par
pipeline ou par tanker vers une raffinerie.

Le derrick est le point culminant d’une plateforme de forage.


Cette tour métallique, dans la phase de forage, soutient une très
longue tige au bout de laquelle se trouve une mèche de forage, le
P a g e | 26

trépan. Cette tige est rallongée au fur et à mesure que le trépan


broie les différentes couches de roche du sous-sol pour atteindre le
gisement de pétrole.

Les tiges peuvent descendre jusqu’à des profondeurs de 3 ou


4 kilomètres pour atteindre des réservoirs de quelques mètres
d’épaisseur seulement. La précision de l’impact est donc
exceptionnelle. Lorsqu’il est nécessaire de creuser un autre puits
pour récupérer ou injecter des fluides, le derrick est déplacé sur la
plateforme et un nouveau forage est entrepris.

Il permet aussi de forer à l’horizontale, à l’aide d’une tête de


forage rotative permettant d’incliner progressivement la courbe
opérée par la tige. Ce type de forage permet d’exploiter ainsi des
surfaces de plusieurs kilomètres carrés depuis la plateforme sans
avoir à se déplacer à la verticale des gisements.

Au-delà de 300 m de profondeur, l'exploitation ne se fait plus


avec des plateformes fixes mais avec des installations flottantes.

2.3.2.Classification à la taille

A ce niveau, on distingue :

 Les super-majors ;
 Les majors ;
 Les sociétés indépendantes ;
 Les sociétés pétrolières nationales (SPN)

2.3.3. Rente pétrolière


a) Définitions

Dans la « Richesse des Nations »,

 Smith (1776) considérait la rente comme la récompense de la


nature pour les services rendus au cultivateur, déduction faite
de toute cette partie du produit qui peut être considérée
comme la récompense du travail de l’homme. Dans la théorie
économique classique, la rente est considérée comme un
surplus additionnel restant après la couverture des coûts de
production et le paiement du propriétaire de la terre pour
l’utilisation de ses ressources naturelles.
P a g e | 27

 Malthus (1820) définit la rente comme une « portion de la


valeur du produit total qui reste au propriétaire foncier après le
remboursement de tous les frais d’exploitation ». La rente est
donc l’excédent de la valeur du produit total, sur ce qui est
nécessaire pour payer les salaires et les profits du capital. 18

 La théorie de la rente est généralement associée à Ricardo


dans les « Principes de l’économie politique et de l’impôt »
publié en 1817. Il considérait la rente comme un don du ciel,
compte tenu de la rareté et de la qualité différentielle de la
terre. La rente foncière est pour Ricardo, la somme que le
fermier devrait payer au propriétaire pour le droit d’explorer
les facultés primitives et indestructibles du sol, c'est-à-dire la
valeur des services annuels et répétitifs. Pour Ricardo, il ne
peut exister, pour un produit agricole, (par exemple une tonne
de blé) qu’un seul prix naturel autour duquel gravite le prix
unique du marché : ce prix est nécessairement fixé par la
quantité de travail qu’il faut pour produire une tonne de blé
sur la terre là moins fertile. Sur une autre terre plus fertile, la
quantité de travail nécessaire pour la production d’une tonne
de blé serait par définition inférieure, pour un même prix de
vente. Le propriétaire de cette terre touche ainsi une rente
différentielle. Celle-ci suppose que le taux de rente varie selon
la terre.

 De plus, la terre la moins fertile ne paie pas de rente et le prix


de la marchandise, déterminé sur cette terre, ne comprend
pas de rente (Amundsen, 1992 ; Deleplace, 1999).19

b) Partage de la rente

18
UFR Sciences des Organisations CGEMP - Centre de Géopolitique de l’Energie et des Matières Premières Thèse pour l’obtention du titre
de DOCTEUR EN SCIENCES ECONOMIQUES (Arrêté du 7 Août 2006) Marie-Claire AOUN LA RENTE PETROLIERE ET LE
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DES PAYS EXPORTATEURS 20 Mars 2008 Jury, page 17

19
Op.cit. page 17
P a g e | 28

Source : JJ Ikama
P a g e | 26

c) Mécanismes et problèmes de partage de la rente pétrolière20

Type de contrats de partage de la rente pétrolière

Source : IFP training

20
IFP training
P a g e | 26

 Que suscite le partage la rente pétrolière ?

Source
P a g e | 27
P a g e | 28

Chapitre 2. Le Secteur pétrolier

2.1. Le Cadre juridique des activités pétrolières amont de la


RDC comprend essentiellement :

 La loi n°15/012 du 1 aout 2015 portant régime générale des


hydrocarbures ;
 Le décret n°16/010 du 19 avril 2016 portant règlement
d’hydrocarbures.

2.1.1. Les différents contrats de l’amont pétrolier congolais


sont :

1) Contrat de partage de production entre la RDC et CAPRICAT


LIMITED et FOXWHELP LIMITED mai 2010
2) Contrat de partage de production entre la RDC et l’association
ENERGULF AFRICA LTD et la Congolaise des Hydrocarbures
3) Contrat de partage de production entre la RDC et l’association
NESSERGY et COHYDRO
4) Contrat de partage de production entre la RDC et SOCCO et
COHYDRO
5) Contrat de partage de production entre la RDC SURESTREAM
PETROLEUM ltd et COHYDRO
6) Avenant n°3 à la Convention du 11 août 1969 entre la RDC et
SOCOREP - MOBIL - SHEL
7) Contrat de Partage de Production entre la RDC et l’Association
South Africa Congo Oil (PTY) - Société Nationale des
Hydrocarbures (SONAHYDROC)
8) Avenant n°2 à la Convention du 11 août 1969 entre la RDC et
SOCOREP - MOBIL - SHEL
9) Avenant n°1 à la Convention du 11 août 1969 entre la RDC et
SOCOREP - MOBIL - SHELL
10) Avenant n°1 à la Convention Offshore conclue entre la
RDC et CONGULF - SOLICO
11) Avenant n°4 à la Convention du 11 août 1969 entre la
RDC et SOCOREP - MOBIL - SHEL
12) Avenant n°5 à la Convention du 11 août 1969 entre la
RDC et SOCOREP - MOBIL - SHEL
13) Avenant n°6 à la Convention du 11 août 1969 entre la
RDC et SOCOREP - MOBIL - SHEL
14) Avenant n°7 à la Convention du 11 août 1969 entre la
RDC et SOCOREP - MOBIL - SHEL
15) Avenant n°8 à la Convention du 11 août 1969 entre la
RDC et SOCOREP - MOBIL – SHEL
P a g e | 29

2.2. Les bassins sédimentaires


2.2.1. Bassin côtier
1. CADRE GEOGRAPHIQUE
Le Bassin Côtier est situé dans la province du Bas-Congo entre
11°15’ et 12°40’ de longitude Est et 05° 00’ et 06° 05’ et 05° 00’ et
06°05’ de latitude Sud. Sa superficie est de 5.992 Km² dont 1.012
Km² en offshore et 4.980 Km² en onshore avec une côte large de
42km.
Il est limité :
 Au Nord par la République du Congo ;
 Au Sud par le fleuve Congo
 À l’Est par le socle cristallin
 À l’Ouest par le Cabinda, la province Angolaise et l’Océan
Atlantique
Le climat est du type tropical humide. La végétation est
constituée par la forêt de Mangrove et la savane boisée. La
faune est prédominée par des herbivores et des reptiles.
L’activité principale de l’homme est l’agriculture. Les
principales voies d’accès sont les routes, les aéroports et les
ports. Le principal centre est MUANDA qui est le chef-lieu du
territoire urbano-rural de la ville de Boma. Les centrales
thermoélectriques, le pétrole sont les principales sources
d’énergie, l’hydroélectricité étant encore en voie d’installation.
2. CADRE GEOLOGIQUE
La géologie du Bassin Côtier s’inscrit dans le contexte des
bassins de la marge passive de l’Ouest de l’Afrique. Son
architecture est apparentée à celles des pays voisins dont
l’ANGOLA (le Nord de l’Angola et la province de CABINDA) et le
CONGO.
Deux stades d’évolution structurale s’y observent :
P a g e | 30

 Des bassins du Rift continental localisés au-dessus du


socle métamorphique et présentant une architecture en
horst, graben et demi graben, à sédimentation confinée
et discontinue ;
 Des bassins marins ouverts sur le large, lesquels ont été
influencés par des mouvements « diapiriques » remplis
de formation marines progradantes.

Cette évolution s’est opérée en deux périodes :


a) Du Jurassique Terminal à l’Aptien

En cette période, il s’observe une mise en place des horsts, grabens,


demi-grabens et des sillons. Ce stade précède l’ouverture de l’Océan
Atlantique et est constitué par des sédiments Anté-Salifères. Les
formations Anté-Salifères reposent sur un socle métamorphique et
sont constitués par de sédiments grossiers, discordants de « Zenze »
qui sont surmontés par des dépôts fluvio-lacustres de « Lucula »
dont des grès arkosiques et argileux dans la partie inférieure.
Au-dessus de ces formations viennent, des sédiments palustres et
lacustres qui sont des argiles de « Bucomazi Moyen » et « Bucomazi
Supérieur » qui contiennent latéralement de dépôts grossiers de
« Toca » Enfin au-dessus des argiles gréseuses et les grès de la
formation de « Chela » viennent en discordance sur les séries
antérieures. Durant l’Aptien s’est déposée la couche salifère grâce à
laquelle la série sédimentaire du littoral congolais est subdivisé en
deux séquences : l’Antésalifère et le Post- salifère.
b) De l’Aptien au Tertiaire
Ce stade est marqué par l’ouverture de l’Océan Atlantique,
les dépôts de sel dits formation de « Loeme » et des sédiments
marins. C’est durant cette période que s’est effectuée la
stabilisation de la marge continentale. Les dépôts marins sont
des carbonates et des grès argileux de « Pinda » avec des
P a g e | 31

épisodes régressifs d’origine continentale de « Vermelha ».


Jusqu’à la fin du Tertiaire, la mer a déposé des séries d’argiles
marines et marnes, des roches carbonatées et quelques
sédiments d’origine continentale qui sont des lentilles de sable,
des apports fluviatiles. Ce sont des formations de « Liawenda »
de « Sel Crétacé et Landana », de « Malembo » et des
« Cirques ».
3. RESERVES
a) Concession Offshore
Les réserves pétrolières de la concession réévaluées en 2002 se
présentent de la manière suivante :
 Réserves prouvées : 35.197.789 barils
 Réserves probables : 21.981.195 barils
 Réserves possibles : 36.193.539 barils

b) Concession Onshore
Les réserves des concessions en exploitation sont définies comme
suit :
 Réserves prouvées à développer 1.140.400.000 barils
 Réserves restantes productibles 20.323.000 barils
2.2.2. BASSIN DE LA CUVETTE CENTRALE
1. CADRE GEOGRAPHIQUE
La Cuvette Centrale se situe au centre du territoire de la
République Démocratique du Congo entre les longitudes Est
16° 30’ et 25° 15’ et les latitudes 0° 30’ Nord et 4° 30’ Sud.
Elle comprend les provinces de l’Equateur, du Bandundu,
de deux Kasaï (Oriental et Occidental), de Maniema, une partie
de la province Orientale et se délimite à l’ouest, au-delà de
Kinshasa.
Cette Cuvette s’étend jusqu’en République du Congo et la
République Centre Africaine.
Avec une superficie totale de 750 000 Km2, la Cuvette
Centrale a comme principale voie d’accès le fleuve Congo et
P a g e | 32

ses affluents ; les autres voies sont les aéroports et quelques


infrastructures routières.
Deux types de climat caractérisent la cuvette centrale :
 Au Nord, le climat équatorial, marqué par des pluies
abondantes et régulières toute l’année. La flore est constituée
par la grande forêt équatoriale et la faune par des frugivores,
des reptiles, des carnivores et des oiseaux.
Les sols sont du type ferralitique, moins fertiles.
 Au Sud, le climat tropical humide, caractérisé par une longue
saison des pluies (plus ou moins 9 mois) et une courte saison
sèche (plus ou moins 3 mois). La flore est constituée de la
savane boisée tandis que la faune est représentée par des
herbivores et des carnivores.

2.3. Cadre institutionnel des activités pétrolières


2.3.1. Secrétariat Général aux Hydrocarbures
2.3.1.1. Historique
La République Démocratique du Congo dispose d’un
potentiel pétrolier important dans ses bassins sédimentaires
que sont le bassin côtier, la Cuvette Centrale et la Branche
Ouest du Rift Est Africain.
De 1959 à ce jour, la gestion du secteur des Hydrocarbures
a connu des ballottements structurels qui ont eu pour impact le
ralentissement des réformes nécessaires en la matière.
La gestion du secteur des Hydrocarbures a été confiée de
1959 à 2007 successivement au Ministère des Travaux Publics,
au Ministère de l’Economie, au Ministère des Terres, Mines et
Energie, au Ministère des Mines, au Ministère de l’Energie.
Depuis février 2007, le secteur des Hydrocarbures a été
érigé en un Ministère autonome
2.3.1.2. Localisation
Le Secrétariat Général aux Hydrocarbures fonctionne dans
l’enceinte de l’ex-Bâtiment de la SNEL situé au n°239 de
l’avenue de la Justice dans la Commune de la Gombe, à
Kinshasa.
2.3.1.3. Attributions et organisation
P a g e | 33

Les structures de l’Administration des Hydrocarbures ont


été définies par l’Arrêté n° CAB.MIN/FP/RR/LPA/013/2001 du 18
juillet 2001 du Ministre de la Fonction Publique portant
agrément provisoire du cadre et des structures organiques du
Secrétariat Général aux Hydrocarbures. Le Secrétariat Général
aux Hydrocarbures a pour mission d’assurer les activités
pétrolières en amont et en aval.
2.3.2. Société Nationale : SONAHYDROC
2.3.2.1. Aperçu historique

Depuis le début de 2017, la Congolaise des hydrocarbures


(COHYDRO) s’appelle Société nationale des hydrocarbures
(SONAHYDROC). Elle a pour objet la prospection, l’exploration,
l’exploitation, l’importation et la commercialisation des
produits pétroliers. La loi portant régime général des
hydrocarbures promulgué le 1er août 2015 par le chef de l’État
prévoit la création d’une société nationale des hydrocarbures à
travers laquelle l’État participe aux activités d’hydrocarbures,
de l’exploration à la distribution à la pompe, sur le territoire
national. La COHYDRO a été ainsi muée en SONAHYDROC pour
ce faire, au lendemain de la promulgation du décret n°16-010
du 19 avril 2016 en complément de la loi sur le régime général
des hydrocarbures.
L’ex-COHYDRO est, depuis décembre 2010, une société
commerciale avec statuts SA, du fait de l’adhésion de la
République démocratique du Congo à l’Organisation pour
l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). Son
capital social est chiffré à 41 508 727 069,10 FC. Selon ses
nouveaux statuts, la COHYDRO peut être dissout en tout
moment. Ce qui a été fait… sans tambours ni trompettes.
D’autant plus que la mention COHYDRO est toujours, plusieurs
mois après la mutation, omniprésente sur la devanture du
bâtiment administratif de l’entreprise comme dans ses
stations-essences. Même l’en-tête sur les documents officiels
porte toujours l’ancienne appellation de la société.
P a g e | 34

Source

2.3.2.2. Opacité ambiante

Une certaine opacité, selon des observateurs, a toujours


couvert le secteur pétrolier congolais. D’ailleurs, la loi n°15/012
du 1er août 2015 portant régime général des hydrocarbures a
été promulgué à Lubumbashi, sans grande médiatisation,
contrairement au code minier, par exemple. Les membres de la
commission paritaire Sénat-Assemblée nationale censée
réécrire ladite loi avant sa transmission au chef de l’État,
s’étaient séparés en queue de poisson faute de convergence
de vue sur le régime fiscal à appliquer dans les hydrocarbures.
La Société congolaise des hydrocarbures a, en effet, entre
autres missions, la constitution du stock stratégique, un fonds
en faveur des générations futures. Les nouvelles dispositions
prévoient également le renforcement de l’entreprise nationale
dans les activités d’hydrocarbures, l’intervention sociétale des
entreprises pétrolières en faveur des populations
environnantes des sites en exploration et/ou en exploitation, la
responsabilité des sociétés pétrolières dans la protection de
l’environnement et du patrimoine culturel.

2.3.2.3. Régime fiscal en question


P a g e | 35

La nouvelle loi renvoie, en effet, la problématique du


régime fiscal au Règlement d’hydrocarbures, une loi
subsidiaire que le 1ER Ministre devait devoir rendre publique le
1er janvier 2016 au plus tard, soit six mois après la
promulgation de la nouvelle loi portant régime général des
hydrocarbures. Le secteur des hydrocarbures comprend quatre
zones fiscales pour ce qui est des activités de raffinage, du
transport-stockage des produits pétroliers, de fourniture des
produits pétroliers ou de l’importation et commercialisation des
produits pétroliers et l’industrie pétrochimique. La nouvelle
Société nationale des hydrocarbures assure également le suivi
et le contrôle des activités pétrolières et gazières en vue d’en
assurer le développement à partir de la phase de l’exploration
à la distribution.

L’État demeure à ce jour l’unique actionnaire de la


SONAHYDROC. Aussi la nouvelle loi enjoint-elle au ministre des
Hydrocarbures de rendre publique la liste de tous les contrats
d’hydrocarbures en cours de validité. Quatre contrats ont été
publiés sur le site internet du ministère des Hydrocarbures
mais leur accessibilité pose bien souvent problème. Il s’agit
notamment de ces contrats où l’État se démarque nettement
de la COHYDRO et se constitue en entité à part entière pour le
partage de la production de pétrole, respectivement avec les
firmes Energulf Africa et Nessergy. Ces deux firmes sont plutôt
des associées de la COHYDRO dans lesdits contrats.

Autre contrat, celui portant sur les blocs Yema et


Matamba-Makanzi entre, d’une part, l’État associé à
Surestream et, d’autre part, la COHYDRO, ou encore celui
réunissant trois personnes morales distinctes (la RDC, la
COHYDRO et SOCO). Tous datent d’il y a au moins 10 ans. Les
récentes statistiques disponibles de l’ex-COHYDRO remontent à
3 ans. Pour l’exercice 2014, la société visait des recettes de
l’ordre de 33 millions de dollars sur la vente de quelque 20
millions de litres de carburant, tous produits confondus.
Toutefois, d’autres recettes attendues proviennent des revenus
locatifs des wagons-citernes loués par Sep-Congo pour le
transport des produits pétroliers au Katanga, au Maniema et
dans les deux provinces du Kasaï, les revenus locatifs des
immeubles, les revenus issus du centre médical de l’entreprise,
la subvention de formation, les produits et ventes divers (droits
de jouissance, de passage des produits dans les installations de
Sep-Congo, ajustements de stocks de fin d’année, etc.).
P a g e | 36

Par ailleurs, le transport des produits pétroliers par la flotte


fluviale de la société devrait, en 2014, rapporter 6,9 millions de
dollars pour un volume total de 63 000 m3 de produits
pétroliers à transporter vers l’intérieur du pays et Brazzaville,
la capitale voisine. La SONAHYDROC hérite, en effet, de la
COHYDRO des atouts majeurs susceptibles de garantir le
développement de ses activités. Elle peut compter sur
l’existence d’un réseau de distribution comprenant 18 stations,
dont 2 en construction, et 4 dépôts dont 2 dépôts-relais et 2
dépôts-terrestres. L’ex-COHYDRO possède également une
flotte fluviale de grande capacité composée de 3 pousseurs
d’une puissance de 1 200 CV chacun et de 11 barges-citernes
d’une capacité totale de 12 000 m3, 27 wagons-citernes. Elle
détient des parts d’intérêt et des participations dans les
sociétés pétrolières d’exploration, de production, de
distribution et de services dont un droit de passage dans les
installations pétrolières de Sep-Congo.

2.3.2.4. Autres structures pétrolières

En République Démocratique du Congo, les entreprises


productrices de pétrole brut appelées pétroliers producteurs
sont régies par des conventions particulières signées avec
l'Etat congolais et les différents avenants y relatifs, à savoir 21 :

La convention du 9 août 1969 régissant la recherche et


l'exploitation des hydrocarbures dans la zone maritime de la
République Démocratique du Congo, signée entre la RDC et
CONGO GULF OIL COMPAGNY (CONGULF) - SOCIETE DU
LITTORAL CONGOLAIS (SOLICO) ; la convention du 11 août
1969 régissant la recherche et l'exploitation des hydrocarbures
dans la zone terrestre de la République Démocratique du
Congo, signée entre la RDC et SOCOREP, MOBIL et SHELL.

La première convention et ses avenants (7) couvrent les


opérations d'exploration, d'exploitation (production) et de
commercialisation du pétrole brut extrait en offshore. Tandis
que la deuxième comptant 8 avenants donne les mêmes droits
pour les opérations en onshore.
Chaque groupe comprend 3 types d'entreprises pétrolières de
production, à savoir :

 Concessionnaire : société pétrolière ou groupe de sociétés


liées à l'Etat par une convention ou un contrat pétrolier qui leur
21
Frédéric BALINTWALI MUGISHO, Participation des pétroliers producteurs au budget de l'état. Analyse et perspectives. Période de 2008
à 2010, Ecole nationale des finances RDC - Diplôme de l'école nationale des finances en finances publiques 2012
P a g e | 37

confère, pendant une certaine durée et sur une certaine


superficie, le droit exclusif de rechercher des gisements
d'hydrocarbures et, en cas de découverte, le droit exclusif
d'exploitation des produits et d'en disposer librement, sous
réserve de remplir certaines obligations techniques, financières
et économiques. (1)
 Affermataire : ou l'amodiataire est une société qui, par un
contrat d'affermage ou d'amodiation, reçoit comme un
nouveau prospecteur le statut d'exploitant ou de co-exploitant
avec les droits à la production afférents à ce statut, contre
l'obligation d'effectuer ou de financer certains travaux. (2)
 Opérateur : entreprise approuvée par l'Etat, entité du
contractant chargée aux termes du contrat d'association de la
responsabilité de la conduite des travaux pétroliers
P a g e | 38

Chapitre 3. Développement des activités pétrolières et part


contributive au budget de l’Etat

SECTION 1. ORGANISATION DU DOMAINE PETROLIER DE LA RDC

La RDC organise et développe son secteur pétrolier autour de deux


grands maillons que connaisse l’industrie pétrolière. De l’amont en
aval pétrolier, d’après la loi de reddition des comptes, le secteur
pétrolier en République démocratique du Congo a rapporté
globalement 165,159 millions de dollars. Soit, un taux de réalisation
de 97, 70 % au budget national en 2018.
Ces chiffres ont été avancés dans le rapport de la reddition des
comptes fourni au parlement. De ce montant, la Direction générale
des Impôts (DGI) a collecté 65,86 millions de dollars contre des
prévisions arrêtées à 109 071 007 072,00 francs congolais, soit un
taux de réalisation de 97%. La Direction générale des Recettes
Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations
(DGRAD) a aussi collecté un équivalent en dollar de 99,290 millions
de recettes non fiscales contre des prévisions plafonnées à 163 606
5010 426,00 CDF, soit un taux d’exécution de 97%. 3333
FIGURE N°1 : Schéma de la chaine pétrolière

3333
Rapport ITE 2018
P a g e | 39

Source : IFP training

1.1. HISTORIQUE DE LA FILIERE PETROLIERE DE LA RDC3434

L’histoire pétrolière de la République Démocratique de


Congo renseigne que, le domaine des hydrocarbures a été, tour
à tour, placé sous la gestion du Ministère de l’Economie, au
début du 20ème siècle puis de celui des Travaux Publiques dans
les années 40 et 50 avant de devenir une attribution du
Ministère des Mines et Energie en 1967 et rattaché par la suite
à celui de l’Energie en 1981.
Il a fallu attendre la fin du siècle dernier pour voir naitre le Ministère
du pétrole. Les premières activités se sont développées dans le
sous-secteur des approvisionnements regroupant ainsi les
importations, le transport stockage et la distribution des produits
pétroliers, ayant abouti à la construction du port pétrolier de Matadi,
la construction du pipe-line Matadi – Kinshasa ainsi qu’un ensemble
des dépôts d’une capacité de 300.000 m3.
Les recherches pétrolières des années 50 avaient mis en évidence
quelques gisements pétroliers sur les immenses potentialités
d’hydrocarbures dont regorge le sous-sol de la RDC ; d’où la

3434
Cadre Organique du Ministère des Hydrocarbures 2002
P a g e | 40

première apparition sur le plan rédactionnel. De la question des


hydrocarbures en 1959, suivra quelques années après
l’indépendance politique de la RDC. Cette indépendance favorisera
la construction d’une raffinerie avec objectif principal, pour le
marché intérieur, la mise en œuvre d’une indépendance énergétique
du pays. Il s’en est suivi en même temps un développement timide
des activités en amont du secteur pétrolier national.

A la production du premier baril de pétrole en 1975, va succéder


l’essor d’une vingtaine des champs pétroliers dans le bassin
sédimentaire de la côte atlantique, rendant ainsi la chaine pétrolière
complète en lui ajoutant, le maillon essentiel qui lui manquait :
l’exploration-production. Trente ans après avec 200 millions de barils
produits et exportés, l’importance du secteur pétrolier ne cessait de
s’affirmer et la nécessité d’une structure autonome de gestion des
hydrocarbures ne cessait également de s’imposer. C’est dans ce
cadre précis que le pays connaitra en 1998 la mise en place du
Ministère du pétrole suivant les étapes successives ci-après :
 La nomination par le Chef de l’Etat d’un Ministre de l’Economie
et du Pétrole ;
 De deux Vice-ministres, en charge respectivement du
développement de l’industrie pétrolière, de la
Commercialisation et de la Distribution des produits pétroliers ;
 La désignation d’un Secrétaire Général au pétrole par le
Ministère de la Fonction Publique allant dans le sens de la
définition des structures de fonctionnement d’une
administration pétrolière ;
 La nomination d’un Ministre d’Etat en charge du pétrole.
 La nomination d’un Ministre du pétrole comme confirmation
de :
P a g e | 41

o L’autonomie du Ministère du Pétrole par rapport aux


autres
o Ministères.

L’expérience humaine, technique et administrative a induit une


réglementation mais a autorisé également une évaluation et une
planification du secteur. La gestion de l’exploration-production, du
raffinage, du transport-stockage et de la distribution des
hydrocarbures solides, liquides et gazeux étaient désormais
tributaires de la création des structures outillées et permanentes
permettant à l’Etat de bénéficier des revenus issus de la mise en
valeur de ses ressources naturelles.

1.1.2 Etat de lieu de l’amont Pétrolier de la RDC

La République Démocratique du Congo (RDC) dispose de trois


bassins sédimentaires à savoir :
 Le bassin côtier qu’on se partage avec l’Angola et le Congo-
Brazzaville. Cette zone est en très grande production chez les
deux voisins ;

 Le bassin de la Cuvette Centrale parait être plus prometteur


avec des prétendus prospects mis en évidences au Congo
Brazzaville, sans aucune prétention en RDC ;

 Le Bassin de la branche ouest du Rift Est Africain déjà en phase


de développement en Ouganda dans le lac Albert, bientôt en
phase de production.
Les essaies et les recherches extrêmement avancés au
Rwanda, en Tanzanie et en Zambie, sauf en RDC.

L’Ouganda s’est décidé de se lancer en solitaire dans l’exploitation


du pétrole du graben albertin, sans accord d’unification avec la RDC.
L’Ouganda devrait, en effet, rejoindre le club des grands producteurs
de pétrole Africains, au plus tard 2023. L’Ouganda et la Tanzanie ont
échangé en mai 2017 l’accord intergouvernemental relatif à
l’Oléoduc pour l’Afrique de l’Est, d’une longueur de 1,443 km en
l’absence non justifiée de la RD-Congo, pourtant invitée à ces
travaux. Partout ailleurs les choses bougent.
P a g e | 42

De nos trois bassins sédimentaires, seul en ce jour, le bassin côtier


fournit à la RDC une production très dérisoire du pétrole brut, soit
une moyenne journalière de 25.000 barils a cote de voisins qui font
près de 1 million de baril/jour en Angola et 300.000 barils/jour au
Congo Brazzaville. La production de la RDC quoique faible, reste
l’œuvre et le réalisme doublé des ambitions des Gouvernements des
années 60 et 70. Cette modeste production a rapporté globalement
165,159 millions de dollars au budget national en 2018.
2.3. Profil de production pétrolière
Tableau n°1.Production pétrolière (en milliers de barils)

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
8.365 9.382 8.626 8.558 8.545 8.351 8.362 8.247 7.837 7.536
Source BCC

Graphique 1. Production pétrolière (en milliers de barils)

Le rythme de la production pétrolière sur la dernière décennie


accuse une tendance extrêmement baissière et dangereuse pour le
trésor public. Si à ce niveau de la courbe rien n’est entrepris, le
pays devra oublier les recettes provenant du secteur pétrolier.

1.2 . Rôles et responsabilités des entités de régulation du secteur pétrolier.

1.2.1 Le Ministère des Hydrocarbures


P a g e | 43

Il est l’organe de conception et d’exécution de la politique du


Gouvernement dans le domaine des Hydrocarbures. Son rôle et ses
attributions sont définies par l’Ordonnance N° 08/074 du 24
décembre 2008 fixant les attributions des ministères. Il est chargé
essentiellement de :

- Promouvoir et développer le secteur des hydrocarbures ;


- Suivre et appliquer les protocoles d’accord, des conventions et
des Contrats de partage de production conclus avec les tiers
dans le domaine des Hydrocarbures ;
- Gérer le patrimoine national en matière des Hydrocarbures ;
- Définir et élaborer la politique nationale en vue d’une gestion
efficiente des ressources pétrolières et gazières ;
- Suivre et analyser le marché pétrolier en vue d’une meilleure
valorisation des ressources en Hydrocarbures ;
- Accroître les capacités de l’Etat dans le contrôle de la qualité et
dans la distribution des produits pétroliers ;
- Orienter et contrôler les actions de l’Entreprise nationale des
Hydrocarbures ;
- Contrôler les sociétés privées et les organismes dont les
activités relèvent des Hydrocarbures.
P a g e | 44

1.2.2 Le Secrétariat Général des Hydrocarbures

- Gérer le patrimoine national en matière d’Hydrocarbures ;


- Veiller à l’application des lois et règlements signés par les
autorités ;
- Assurer le contrôle technique des installations et équipements
pétroliers ;
- Assurer la promotion des blocs pétroliers dans les bassins
sédimentaires non encore attribués en vue de l’octroi d’un
permis de recherche.

1.2.3 La Société Nationale des Hydrocarbures du Congo


(SONAHYDROC SA)

Les Statuts coordonnés de SONAHYDROC SA sont publiés dans le


Journal Officiel de la RDC (57ème année, numéro spécial du 26
novembre 2016. Créée par le Décret-loi n° 245 du 9 août 1999,
SONAHYDROC SA est une société spécialisée dans: -la prospection,
l’exploration et la production des hydrocarbures, seule et/ou en
association avec des partenaires nationaux et étrangers, dans les
bassins sédimentaires à l’intérieur et à l’extérieur de la RDC ; -
l’exploration, la production et le développement des gisements
d’hydrocarbures liquides, solides et gazeux en amont, seule et/ou en
association avec des partenaires nationaux et étrangers ; - la
commercialisation des hydrocarbures pour elle-même ou pour le
compte de l’Etat ; -l’implantation et le développement de
l’industrie de raffinage, de pétrochimie et de production de
biocarburant, seule et/ou en association avec des partenaires
nationaux et étrangers ; - les activités de stockage et de transport
des produits pétroliers ; - la distribution commerciale par
l’importation et l’exportation des produits pétroliers et dérivés ; - la
P a g e | 45

prise et la détention des participations de l’Etat dans les sociétés du


secteur des hydrocarbures en amont et à la création des filiales.
SONAHYDROC SA peut aussi entreprendre, par voie d’apports,
souscription, fusion, participation financière, ou sous toute autre
forme, toute opération dans des sociétés ou entreprises ayant un
objet similaire ou connexe, et d’une manière générale, toutes
opérations commerciales, industrielles, financières, mobilières ou
immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement, en totalité ou
en partie, à l’un quelconque de ses objets ou à tous objets similaires ou connexes et
susceptibles d’en faciliter ou d’en favoriser le développement, la réalisation ou
l’extension.

1.2.4 Le Fonds pour les générations futures3636

La Loi n°15/012 du 1er août 2015 a institué un fonds pour les


générations futures dont les ressources proviennent notamment
d'une quotité de la part du profit oïl de l'Etat. La gestion du fonds
pour les générations futures est confiée à un établissement public
qui sera créé à cet effet par un décret du Premier Ministre délibéré
en Conseil des Ministres.

1.3 Part contributive du secteur pétrolier au budget de la RDC

La formation du budget de l’Etat est une variable endogène, dont la


formation exige une contribution multisectorielle. C’est-à-dire
chaque secteur pendant l’exercice de ses activités reconnait une
part à contribuer dans le budget de l’Etat autrement appelée recette
générale. Dans le cadre de notre étude, nous avons sélectionné un
des secteurs précisément le secteur pétrolier dont l’intérêt est
d’évaluer la part contributive du secteur pétrolier au budget de
l’Etat, pour ce faire nous nous sommes assignée comme objectif
d’évaluer cette contribution par une réflexion statistique à une
dimension notamment : la dimension descriptive.

3636
Loi n°15/012 du 1er août 2015 portant régime général des Hydrocarbures
P a g e | 46
P a g e | 47

1.3.1 Régime fiscal onshore

Les sociétés exploitant en onshore payent à l'Etat, conformément à


la Convention du 11 août 1969 et ses avenants, les droits ci-après :

- Royalty de 12,5% sur la valeur de la production estimée à partir du


prix affiché auquel on ajoute les frais de passage et de stockage
dans le terminal MIOC.

La royalty (Profit Oil Etat Propriétaire) est un revenu domanial pour


l'Etat perçu à titre de loyer sur la concession octroyée.

- Impôt spécial forfaitaire de 40% sur les bénéfices, conforme au


taux IBP, calculé après déduction des coûts d'opérations dont seules
les sociétés déterminent la hauteur et payé par avances mensuelles
de 25% de vente réalisée. La régularisation se fait par la suite en fin
d'exercice par débit des obligations fiscales.

REGIMEFISCAL-CONVENTION OFFSHORE
Convention du 09 Août 1969
Taxe de Statistiques 1% CA : 1% de la valeur du pétrole brut vendu ;
Taxe sur marge distribuable 40% : 40% du CA après déduction de toutes les
dépenses liées au forage, puits secs,
amortissement et de la taxe de statistique
Taxe de participation : participation Etat ; 20% prélevés sur les 60% de la MD
restant de sociétés
IRP 40% : impôt sur le revenu professionnel 40% sur les bénéfices nets
P a g e | 48

Les régimes fiscaux sont encore plus explicites à travers le tableau


repris ci-dessous

Tableau nº2. La Synthèse des conventions pétrolières dans le tableau ci-dessous


Convention CHEVRON PERENCO REP
Type de contrat Concession Concession
Zone accordée Bassin côtier offshore : 1012 km2 Bassin côtier onshore : 462 km2
Date de signature 09 août 1969 11 août 1969
Dernier avenant(3) Avenant n° 7 du juin 1999 Avenant n° 8 du 26 octobre 2001
Participation de l'Etat 20% 15% (dividende)
Concessionnaires SOCOREP sarl JAPECO sarl SOLICO sarl SOCOREP sarl KINREX
MIOC PERENCO REP LIREX
Affermataires
TEIKOKU ODS
Opérateurs MIOC PERENCO REP
Royalty Néant 12,5%
Marge distribuable 40% Néant
Taxe statistique 1% sur la valeur FOB Néant
Impôt sur le revenu professionnel 40% Néant
Impôt spécial forfaitaire Néant 40%
Bonus de signature Néant Néant
Bonus de production Néant Néant
Bonus de renouvellement du permis d'exploration 250 000 $US 250 000 $US
Formation 150 000 $US 150 000 $US

Tableau 1. Evolution des recettes pétrolières en rapport avec le budget de l’état

Année Recettes Générales de l'Etat (%) %

2012 4.230 Milliards 19%

2013 4.111 Milliards 18%

2014 4.708 Milliards 21%

2015 4.862 Milliards 22%

2016 4.507 Milliards 20%

Total 22.419 Milliards 100%

Source :
P a g e | 49

Graphique 2.Recettes Générales de l'Etat (%)

5000000000000
4800000000000
4600000000000
4400000000000
4200000000000
4000000000000
3800000000000
3600000000000
2011.5 2012 2012.5 2013 2013.5 2014 2014.5 2015 2015.5 2016 2016.5

En rapprochant le profil de la production pétrolière avec le niveau


d’évolution des recettes pétrolières relativement au budget de l’état,
le tableau ci-après nous éclaire davantage.

Tableau nº3. Evolution des recettes pétrolières en rapport avec le


profil de la production pétrolière
Production Production Production Contribution au
ANNEE offshore en kb onshore en kb totale en kb budget en milliard
CDF
4.230
2012 4. 953, 460 3.591,54 8. 545,00

4.111
2013 4.942,733 3.408,267 8.351,00

4.708
2014 5.056,761 3.305,239 8.362,00

4.862
2015 4.245,474 4.001,526 8.247,00

4.507
2016 4.232,190 3.604,81 7.837,00

22.419
Total 23.430,618 17.911,382 4.134,200

Source : évalué par nous-même par rapport aux données des tableaux 1 et 2

L’observation de l’évolution de recettes générales révèle une


tendance baissière, au seuil D’efficience de 100% seules dernières
années étaient au moins significatives. Cette revue signale outre que
le niveau de production du pays dextrement faible.

2.1. Les Grands Maux du secteur Pétrolier Amont

Pourquoi les perspectives d’avenir de la RDC en matière de gaz et de


pétrole ne sont-elles pas prometteuses ?
1. Les gouvernements qui se sont Succédé ont semblé négliger la
morosité du marché d’exploration-production pétrolière et ont offert
P a g e | 50

très peu d’options d’investissement aux compagnies, grâce


surtout à l’amateurisme des Décideurs dans le secteur et de leur
esprit de gain noir. Ces décideurs étaient assez souvent entourer de
personnalités sans expérience, sans qualifications et sans
compétences requises dans le domaine.
2. Le manque d’ambition, le manque de vision et surtout le
manque d’objectifs à court, moyen et long terme, avait
caractérisé les décideurs politiques sur les 20 dernières années et
n’ont pas permis de faire décoller les activités
d’exploration pétrolière en RDC ;
3. Le marché d’exploration-production étant un marché de
concurrence, la RDC ignore que les compagnies ont plus d’intérêt
d’aller dans les pays où la réglementation pétrolière est la plus
attractive ; La douzième série de licences du Gabon en eaux peu
profondes et profondes devrait s’achever en 2021 et la phase II des
licences du Congo-Brazzaville en juin de la même année. Les deux
pays veulent aussi une amélioration de leurs régimes pétroliers dans
un contexte d’intensification de la concurrence internationale.
4. Le manque de management politique, administratif et technique
efficace pour soutenir les efforts des investissements risqués
d’exploration consentis par les sociétés pétrolières en contrat en
RDC. Dans le domaine de la recherche et de l’exploitation
pétrolière, la RDC « est l'opposé absolu de ce qu'il faut faire »
avait déclaré un délégué Gabonais lors des travaux d’experts de
l’APPO. La super major française Total a abandonné son permis
d'exploration en RDC ;
5. Absence d’une Politique pétrolière nationale, marquée par de
relations d’animosités inexpliquées entre les cabinets qui se sont
succédés et le Secrétariat Général, et pendant ce temps les États de
la sous-région voient gros et grand dans l’exploitation de l’or noir.
6.Eternel absence de la RDC Dans le cadre des Semaine africaine du
pétrole dénommée « Africa Oil Week » où les pays producteurs
présentent aux compagnies pétrolières les opportunités
d’investissement dans les bassins sédimentaires de leurs pays
respectifs ;
7. Présence en RDC d’une compagnie pétrolière nationale aux
capacités techniques, financières, managériales et spirituelles trop
fébriles ;
P a g e | 51

8. Le manque de caractère sacré des contrats signés avait


curieusement caractérisé les différents gouvernements sur les vingt
dernières années, empêchant ainsi l’attrait des investissements et
les partenariats dans le domaine pétrolier. Quelle entreprise voudrait
investir dans un pays où un contrat peut être signé puis annulé
quelques mois plus tard sans explication ou justification ? Le manque
manifeste de suivi et contrôle, des activités des Sociétés en contrat
d’exploration-production étaient également au cœur du
management du secteur.
La meilleure volonté de l’époque était d’empêcher les investisseurs
de produire de la richesse pétrolière. Il y a environ 10 ans, Tullow Oil
et ses partenaires ont acquit une licence d'exploration, signé un
contrat, payé les primes, et le contrat a ensuite été annulé et
le même bloc vendu à une autre société quelques mois plus tard.
Rien n'a été fait dans la superficie depuis. La RDC souffre,
aujourd’hui d’une question de réputation justifiée par des
condamnations dans des tribunaux internationaux.
9. Le manque manifeste de volonté politique pour valoriser les
potentialités pétrolières des bassins sédimentaires encore vierge en
ce jour. Absence d’un management spécifique dans l’octroi des blocs
pétroliers, surtout dans la cuvette centrale. Seulement voilà, plus
proche de nous des États de la sous-région voient gros et grand dans
l’exploitation de l’or noir.
10. La RDC ignore, qu’il est toujours plus facile à un pays qui a un
potentiel pétrolier certifier en réserves de fixer des conditions plus
contraignantes qu'à un pays dont le potentiel n'est pas démontré.

3.1 Comment développer les activités pétrolières amont en RDC ?

3.1.1 Le Salut du Secteur pétrolier

Depuis janvier 2019, avec le nouveau gouvernement Il y a


maintenant l'occasion de changer le statu quo de la RDC au sein de
l'industrie pétrolière et de promouvoir les investissements. Il est
attendu que les dirigeants du pays devraient encourager fortement
l’exploration pétrolière afin de produire de la richesse et d’améliorer
les conditions de vie de ses citoyens.
Cette nouvelle Gouvernance, envoie déjà, quoique lent, de bons
signes, lors du congrès de l’APPO, tenu à Malabo en Guinée
équatoriale (des appels d’offres imminentes sur 38 blocs, situés dans
P a g e | 52

trois bassins différents). Il s’agit d’une étape importante pour attirer


l’attention des investisseurs.

La plupart des études détenues, en ce jour, par l’Administrations des


Hydrocarbures estiment qu’il pourrait y avoir environ 20 milliards de
barils de pétrole non découvert dans les bassins du pays, à la fois
onshore et offshore. C’est une énorme quantité de pétrole qui, si
elle était confirmée, placerait la RDC au deuxième rang des plus
grands détenteurs de pétrole de l’Afrique subsaharienne, derrière le
Nigéria, et surpasserait de loin les 9 milliards de barils de pétrole de
réserves de l’Angola.
De meilleures conditions de vie dans tout le pays atténueraient les
tensions ethniques et sociales et fourniraient la base d'un niveau de
développement socio-économique que le pays n'avait jamais connu
auparavant. Si le pays est plus riche et capable d'améliorer la vie de
ceux qui l'habitent, il n’en sera que plus stable et capable de
soutenir et de poursuivre son développement. La stabilité du pouvoir
provient d’une amélioration généralisée des conditions de vie.
3.1.2 Que Faire et Comment faire ?
 Les nominations aux postes de décisions devront être guidées
en priorité par une expérience, une qualification et une
compétence requise des candidats dans le domaine des
pétroliers et gazier ;
 Se fixer des objectifs claires et précis à court, moyen et long
terme ;
 Lancer les appels d’offre, pour octroie des licences
d’exploration, en s’inspirant de l’expérience d’un ou de deux
pays de l’APPO (Gabon et/ou Congo-Brazzaville) ;
 Parrainer l’organisation des états généraux de l’exploration-
production pétrolière et gazière telle que l’envisage le milieu
scientifique organisant les enseignements dans le domaine ;
 Solliciter du Secrétariat Général aux Hydrocarbures une
rédaction urgente de la politique pétrolière du Pays et surtout
prévoir lors des nominations des secrétaires généraux, la
confirmation d’un professionnel expérimenté et compétent qui
P a g e | 53

viendrait assurer l’appui technique aux actions politiques du


Ministre en fonction ;

 Intensifier la participation de la RDC aux Semaines africaines


du pétrole « Africa Oil Week » où les pays producteurs
présentent aux compagnies pétrolières internationales les
opportunités d’investissement dans les bassins sédimentaires
de leurs pays respectifs ;
 Redynamiser la puissance de la Compagnie Pétrolière
Nationale en la démembrant en trois entités autonome (Société
de logistiques, Société d’E&P et la Société Commerciale ;
 Renforcer le caractère sacré des contrats signés (Surestream,
Divine inspiration, Dig Oil, Caprikat& Foxwell, Congo Bitume,
Energulf…). Procéder à l’examen des contrats injustement
déposséder de leur droit et obligations.
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Conclusion
La gestion des ressources publiques de la République Démocratique
du Congo, particulièrement de celles provenant du secteur des
Hydrocarbures souffre de plusieurs maux qu'on ne pourrait
inventorier particulièrement au cours de cette étude, sans verser
dans une littérature sentimentale, et même réquisitoire.
Il sied donc de se limiter dans les contours qu'exige toute enquête
scientifique et sérieuse. Ainsi donc, le premier chapitre du présent
travail a porté sur les généralités sur le budget de l'Etat et ses
caractéristiques notamment celles liées aux aspects ci-après : Acte
de prévision, Acte d’autorisation, Acte politique, Acte Economique et
social, Acte répétitif, Principes budgétaires, Principe d’annualité,
Principe d’unité, Principe d’universalité, Principe de spécialité,
Principe de légalité des recettes et des dépenses, Principe de
sincérité, Principe d’équilibre, Principe de publicité.
Cette démarche nous a conduit à relever la nature et les services
mobilisateurs de chaque catégorie de recette budgétaire ainsi que
de tous les actes générateurs des recettes des pétroliers
producteurs.
Au second chapitre, l'exercice était de faire un bref aperçu du
secteur de pétrole en République Démocratique du Congo lequel
nous a amené à donner une lecture succincte des lois, règlements et
conventions ainsi que leurs avenants qui régissent le secteur des
pétroliers producteurs y compris leur régime fiscal.
Au troisième chapitre, nous nous sommes attelé à répondre à la
principale préoccupation de ce travail qui est de dégager la
participation des pétroliers producteurs au budget de l'Etat. Pour se
faire, nous avons tout d'abord commencé par présenter les
modalités de calcul de ces recettes par convention et définir les
données qui y sont prises en compte avant de passer au vif du sujet.
Au terme de ce travail, le lecteur aura découvert que les recettes
des pétroliers producteurs procurent des recettes budgétaires
importantes à l'Etat congolais,
Toutefois, ces recettes sont encore insignifiantes au regard de
grands maux qui gangrènent le secteur pétrolier congolais et
empêchent l’éclosion d’une industrie pétrolière importante pour
aider à augmenter la part contributive de ce secteur au budget de
l’Etat et à diversifier l’économie congolaise trop dépendante du
secteur minier.
A notre avis, l’accroissement de la production pétrolière par la mise
en valeur du potentiel en hydrocarbures dont dispose la RDC,
permettra à celle-ci de conduire le pays vers l’émergence
économique et au progrès socio-économique.
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Telle est notre contribution à l’évolution de la science, laquelle


pourrait être enrichie, à coup sûr, par des recherches postérieures.
P a g e | 56

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages consultés :

1. Dictionnaire, le Robert, tome 5, Paris 2001,


2. Frédéric BALINTWALI MUGISHO, Participation des pétroliers producteurs
au budget de l'état. Analyse et perspectives. Période de 2008 à 2010, Ecole
nationale des finances RDC - Diplôme de l'école nationale des finances en
finances publiques 2012
3. Jean-Sébastien Lalumière, B.A. (international development studies), McGill
University & Alexis Richard, B.A. (sciences politiques), Université du Québec
à Montréal, Le pétrole : l’or noir du XXe siècle Université du Québec à
Montréal - UQÀM Montréal, 15 mai 2002
4. LA ROUSSE, petit la rousse illustré 2012, la rousse, Paris 2011,
5. Luc SAïDJ et jean –Luc ALBERT, finance publique,5eme Edition Dalloz 2007
6. P LEROY-BEAULIEU, Traité de la science des finance, Tome п, paris, 1932,
7. PINTO, R. et GRAWITZ,M., Méthode de science sociales, éd. Dalloz,
Paris,1971
8. Provenance pétrole, raffinerieoléoducpetro-canada Québec 2019,
www.google.com
9. P LEROY-BEAULIEU, Traité de la science des finance, Tome п, paris, 1932,
10. TUNDA Ya KASENDE, Cours de Droit budgétaire, 2ͤͫͤ budget et comptabilité
publique, ENF,2010-2011.

Webographie :

1. Finances publiques congolaises in www.droitcongolais.info


2. www. Cours-gratuit.com-id-8500
P a g e | 57

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE.............................................................................................................. I
DEDICACE............................................................................................................... II
REMERCIEMENTS................................................................................................... III
AVANT PROPOS..................................................................................................... IV
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES..........................................................................V
INTRODUCTION...................................................................................................... 1
0.1 PROBLEMATIQUE..............................................................................................................1
0.2 INTERET DE SUJET............................................................................................................2
0.3 HYPOTHESES ET OBJECTIFS DU TRAVAIL.................................................................3
3.2. Objectifs du travail..........................................................................................................3
0.4 METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE........................................................4
0.5 DELIMITATION DE SUJET................................................................................................5
0.6 CANEVAS DE TRAVAIL....................................................................................................5
0.7 DIFFICULTES RENCONTREES........................................................................................5
Chapitre 1. CADRE CONCEPTUEL DE L’ETUDE........................................................6
SECTION 1. Notion de budget..................................................................................................6
1.1.1. Définition du budget de l’état..............................................................................6
1.1.2. Caractéristique du budget de l’état...................................................................7
1.1.2.1. Acte de prévision..................................................................................................7
1.1.2.2. Acte d’autorisation..............................................................................................7
1.1.2.3. Acte politique.........................................................................................................8
1.1.2.4. Acte Economique et social................................................................................8
1.1.2.5. Acte répétitif..........................................................................................................8
1.1.3. Principes budgétaires.............................................................................................8
1.1.3.1. Principe d’annualité.............................................................................................8
1.1.3.2. Principe d’unité.....................................................................................................9
1.1.3.3. Principe d’universalité........................................................................................9
1.1.3.4. Principe de spécialité..........................................................................................9
1.1.3.5. Principe de légalité des recettes et des dépenses...................................9
1.1.3.6. Principe de sincérité..........................................................................................10
1.1.3.7. Principe d’équilibre............................................................................................10
1.1.3.8. Principe de publicité..........................................................................................10
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1.1.4. Structure du budget de l’état............................................................................11


SECTION 2. Le secteur pétrolier...........................................................................................11
2.1. Historique.........................................................................................................................11
2.2. Configuration du secteur pétrolier (activités pétrolières)...............................11
2.2.1. Les activités pétrolières en amont...................................................................11
2.2.1.1. Le rechercher (exploration)............................................................................11
2.2.1.2. Forages d’exploration.......................................................................................12
2.2.1.3. La production (extraction)..............................................................................12
2.2.2. Les activités pétrolières en aval.......................................................................13
2.2.2.1 Le transport..............................................................................................................13
2.2.2.2 Traitement et raffinage du pétrole..................................................................14
2.2.2.3 Commercialisation, stockage et distribution des hydrocarbures..........14
2.3. Les acteurs pétroliers...................................................................................................17
2.3.1. Classification à l’activité......................................................................................17
L’industrie pétrolière internationale est aujourd’hui orchestrée par plusieurs
catégories d’acteurs.............................................................................................................17
2.3.1.1. Société de trading..............................................................................................18
Chapitre 2. Le Secteur pétrolier...........................................................................27
2.1. Les bassins sédimentaires..........................................................................................27
2.1.1. Bassin côtier............................................................................................................27
2.1.2. BASSIN DE LA CUVETTE CENTRALE.................................................................29
2.2. Cadre juridique et contractuels des activités pétrolier en RDC.....................30
2.3. Secrétariat Général aux Hydrocarbures................................................................31
2.3.1. Historique..................................................................................................................31
2.3.2. Localisation..............................................................................................................31
2.3.3. Attributions et organisation................................................................................31
2.4. Société Nationale : SONAHYDROC...........................................................................31
2.4.1. Aperçu historique...................................................................................................31
2.4.2. Opacité ambiante...................................................................................................32
2.4.3. Régime fiscal en question...................................................................................33
2.4.4. Autres structures pétrolières.............................................................................34
Chapitre 3. Développement des activités pétrolières et part contributive au budget de l’Etat...........36
Section 1....................................................................Etat de lieux des activités pétrolières en Amont
36
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Section 2...................................................Part contributive du secteur pétrolier au budget de la RDC


36
CONCLUSION......................................................................................................... 40
RECOMMENDATIONS............................................................................................. 41
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................... 42

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