Lecon Analyse Financiere Fc2 Apres Midi 2024
Lecon Analyse Financiere Fc2 Apres Midi 2024
Lecon Analyse Financiere Fc2 Apres Midi 2024
E.S.S.C.A
ANALYSE FINANCIERE
Les gestionnaires : en tant qu’analystes internes, ils sont les mieux placés pour avoir une
analyse aussi fine que possible en raison de la disponibilité de l’information.
Les actionnaires ou les investisseurs : Ces derniers s’intéressent aux bénéfices potentiels et à
la rémunération de leurs capitaux apportés. Ils s’intéressent également aux plus-values
dégagées.
Les prêteurs : Parmi les prêteurs les banques viennent en tête. Toutefois, il y a d’autres
prêteurs tels que les autres entreprises qui consentent des emprunts ou des avances, ou qui
vendent à crédit. Les objectifs des prêteurs sont multiples et changent selon la nature du prêt :
à court ou à long terme. Les prêteurs à court terme s’intéressent à la liquidité à court terme et
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à sa capacité à faire face à ces échéances à court terme. Les prêteurs à long terme s’intéressent
à la solvabilité de l’entreprise à long terme et à sa capacité à dégager des profits à long terme.
Les salariés : Ils sont les premiers intéressés par la situation de l’entreprise, car toute
défaillance de cette dernière entraîne la perte de leur emploi. Dans les entreprises les mieux
organisées, les salariés sont de vrais partenaires de l’entreprise, ils ont le droit de participer
aux bénéfices et peuvent devenir des actionnaires. D’autres partenaires restent également
intéressés par la vie de l’entreprise tels que l’Etat, les clients et les fournisseurs, etc. Les
informations utilisées par l’ensemble de ces partenaires sont des informations d’ordre
comptable et chacun va les utiliser et les traduire en fonction de ces centres d’intérêts et de la
position qu’il occupe par rapport à l’entreprise. Partant des mêmes informations et ayant des
objectifs différents, chacun des partenaires va porter des regards différents sur l’entreprise.
L’objectif de ce cours n’est pas d’aborder de façon exhaustive les différentes approches des
partenaires intéressés par l’entreprise mais de permettre à nos étudiants :
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PARTIE I : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS
Selon le PCG 2005, les états financiers sont une représentation financière structurée de la
situation financière et des transactions conduites par une entité. L’objectif des états financiers
à usage général est de fournir des informations sur la situation financière, la performance et
les flux de trésorerie de l’entité qui soient utiles à un large éventail d’utilisateurs.
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Les états financiers sont au nombre de cinq selon le PCG 2005, à savoir :
- Comptes de résultat par nature et par fonction,
- Bilan comptable,
- Tableau de Flux de Trésorerie (T.F.T.),
- Tableau de Variation des Capitaux Propres,
- Annexes.
L’inventaire c’est le recensement ou le dénombrement exhaustif de tous les éléments du
patrimoine de l’entreprise. Autrement dit, c’est l’état détaillé de toutes les composantes du
patrimoine de l’entreprise.
Par définition, le patrimoine c’est l’ensemble des biens, droits, avoirs et obligations.
L’inventaire comprend :
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CHAPITRE I : ETUDE DESCRIPTIVE DU COMPTE DE RESULTAT
Section 1 : Définition
Le compte résultat est un état récapitulatif des charges et des produits réalisés par
l’entité au cours de la période considérée. Par différence des produits et des charges, il fait
apparaître le résultat net de la période.
Les charges sont des diminutions d’avantages économiques au cours de la période
sous forme de consommations, de sorties, de diminution d’actifs ou de survenance de passifs.
Elles ont pour effet de diminuer les capitaux propres.
Les produits sont des accroissements d’avantages économiques au cours de l’exercice
sous forme d’entrées ou d’accroissements d’actifs ou de diminutions de passifs. Ils ont pour
effet d’augmenter les capitaux propres.
Section 2 : Présentation du compte de résultat par nature
L’analyse du compte de résultat permet d’y distinguer des marges et des résultats
intermédiaires. Le PCG 2005 présente un tableau récapitulatif de calcul des soldes
intermédiaires. L’objectif est de montrer les étapes de la formation du résultat.
Les soldes intermédiaires de gestion sont utilisés pour évaluer l’activité, la
profitabilité et la rentabilité d’une entreprise.
Le résultat de’ l’exercice est obtenu en formant la différence entre tous les produits et
toutes les charges de l’exercice. Pour mieux comprendre comment s’est formé ce résultat, il
est utile de calculer les différences partielles entre certains produits et certaines charges
seulement.
Le modèle du compte de résultat normalisé ci-dessous constitue un modèle de base
qui doit être adapté à chaque entité afin de fournir des informations financières répondant à
ses besoins.
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Compte de résultat par nature
Période du ….au ….
Unité monétaire : Ar
Postes N N-1
Chiffres d’affaires
Production stockée
Production immobilisée
I- Production de l’exercice
Achats consommés
Services extérieurs et autres consommations
V – Résultat opérationnel
Produits financiers
Charges financières
Pour établir un compte de résultat normalisé (selon le PCG 2005), il faut procéder au
passage des comptes aux postes de charges et de produits du compte de résultat.
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TABLEAU DE PASSAGE DES COMPTES DE CHARGES ET DE PRODUITS AUX POSTES DE
COMPTE DE RESULTAT PAR NATURE
COMPTES
POSTES
ELEMENTS ADDITIFS ELEMENTS SOUSTRACTIFS
701 – 702 – 703 – 704 – 705 – 7091 – 7092 – 7093 – 7094 – 7095
Chiffres d’affaires
706 - 707 - 708 – 7096 - 7097 – 7098
+ Production stockée 713 (C) - 714 713 (D)
+ Production immobilisée 721 – 722
I – Production de l’exercice
601 – 602 – 603 (D) – 604 – 605 – 603 (C) – 6091 – 6092 – 6094 –
Achats consommés
606 – 607 - 608 6095 – 6096 – 6097 – 6098
611 – 612 – 613 – 614 – 615-616 6191 – 6192 – 6193 – 6194 – 6195
+ Services extérieurs et autres – 617 – 618 – 6196 – 6197 – 6198
consommations 621 – 622 – 623 – 624 – 625 – 6291 – 6292 – 6293 – 6294 – 6295
626 – 627 - 628 – 6296 – 6297 – 6298
II – Consommation de l’exercice
III – Valeur ajoutée
d’exploitation (I) – (II)
+ Subvention d’exploitation 741 – 748
641 – 644 – 645 – 646 – 647 –
- Charges de personnel
648
- Impôts, taxes et versements 631 – 635 – 638
assimilés
IV – Excédent Brut
d’Exploitation
751 – 752 – 753 – 754 – 755 –
+ Autres produits opérationnels
756 – 757 – 758
651 – 652 – 653 – 654 – 655 –
- Autres charges opérationnelles
656 – 657 – 658
- Dotations aux amortissements, 681 – 685
aux provisions et pertes de
valeur
+ Reprise sur provisions et pertes 781 – 785
de valeurs
V – Résultat Opérationnel
761 – 762 – 763 – 764 – 765 –
Produits Financiers
766 – 767 – 768 – 786
661 – 663 – 664 – 665 – 666 –
- Charges Financières
667 – 668 - 686
VI – Résultat Financier
VII – Résultat avant impôts (V)
+ (VI)
- Impôts exigibles sur résultats 695 – 698
- Impôts différés (Variations) 692 – 693 (variation)
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PRODUCTION DE L’EXERCICE
Production de l’exercice = chiffre d’affaires + production stockée + production
immobilisée
Le chiffre d’affaires correspond aux ventes de marchandises et production vendue de
biens et services évalués sur la base du prix de vente hors taxes récupérables et réalisées par
l’entité avec les tiers à l’occasion de son activité normale et courante.
CA = Ventes de marchandises + production vendue
Pour l’entreprise commerciale, le C.A est constitué par les ventes de marchandises.
Pour l’entreprise industrielle, le C .A est formé par la production vendue ou vente de
Produits Finis.
La production stockée est la variation des stocks de produits semi-finis, d’en-cours de
production et de produits finis. Elle peut être positive ou négative.
La production immobilisée : Elle représente le coût des travaux faits par l’entreprise
pour elle-même ou le coût de production des immobilisations créées par les propres moyens
de l’entreprise.
La signification économique de la production
La production de l’exercice mesure mieux que le seul chiffre d’affaires, l’activité de
l’entreprise, notamment quand la production immobilisée a une importance significative.
CONSOMMATIONS DE L’EXERCICE
Cumul des achats consommés et autres charges externes (comptes 61, 62)
VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION
La V.A d’exploitation est obtenue en retranchant de la production de l’exercice, les
consommations de l’exercice en provenance des tiers.
La signification économique de la V.A
La V.A mesure la contribution que l’entreprise et son personnel apportent à
l’économie du pays. L’entreprise produit des biens et des services mais elle consomme une
partie de la production des autres entreprises. Seule la différence entre cette production et
cette consommation accroît la valeur de la production nationale
La V.A est un bon indicateur du poids économique de l’entreprise. Elle permet :
- de classer les entreprises selon un critère de taille ;
- de mesure l’importance relative des diverses activités exercées dans
l’entreprise ;
- d’apprécier de développement ou la régression de l’activité de
l’entreprise.
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Comparée aux moyens mis en œuvre (personne, équipements), la V.A rend compte de
l’efficacité de ces moyens d’exploitation.
EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION (EBE)
Le partage de la V.A
La V.A produite par l’entreprise est partagée entre :
• Le personnel de l’entreprise
Les charges de personnel représentent la part de la valeur ajoutée attribuée au
personnel de façon directe (salaires) ou indirectes (les prestations sociales).
• L’Etat
Les impôts représentent la part de la V.A attribuée à l’Etat.
Inversement, l’Etat peut transférer des ressources à une entreprise. Ce transfert est une
subvention.
• les apporteurs de capitaux
La V.A rémunère :
- les apporteurs de ressources empruntées, en leur versant des intérêts ;
- les apporteurs de capitaux propres, en leur versant des dividendes.
• L’entreprise elle-même
La part de la V.A revenant à l’entreprise permet de compenser la dépréciation et
l’usure des éléments d’actifs par les dotations aux amortissements et aux pertes de valeur. On
appelle EBE ce qui revient à l’entreprise et aux apporteurs de capitaux dans ce partage de la
valeur ajoutée.
L’EBE peut être calculé à partir de la V.A
EBE = VA + Subvention d’exploitation – Charges de personnel – Impôts et Taxes
(Compte 74) (64) 63)
Les subventions d’exploitation : ce sont des subventions dont bénéficie l’entreprise
pour lui permettre de compenser l’insuffisance de certains produits d’exploitation ou de faire
face à certaines charges d’exploitation.
La signification économique de l’EBE
L’EBE est une approche du résultat de l’entreprise. Cette approche est cependant :
- indépendante du système d’amortissement ;
- indépendante de la manière dont l’entreprise est financée (par capitaux
propres ou par emprunts) puisque l’EBE est déterminé avant déduction des charges
financières ;
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- indépendante des produits et des charges à caractère extraordinaire.
L’EBE est un bon indicateur des performances industrielles et commerciales de
l’entreprise.
LE RESULTAT OPERATIONNEL
Le résultat opérationnel = EBE + Autres produits opérationnels + Reprises sur pertes
de valeurs – autres charges opérationnelles – DA et PV
La signification économique du résultat opérationnel
Le résultat opérationnel mesure les performances industrielles et commerciales
indépendamment de l’importance respective du travail et du capital comme facteurs de
production. Il est indépendant de toute politique financière, fiscale, d’investissement et de
distribution.
LE RESULTAT FINANCIER
Résultat financier = produit financiers – charges financières
LE RESULTAT COURANT AVANT IMPOT
Le résultat avant impôt est obtenu par cumul du résultat opérationnel et du résultat
financier. Il résulte des opérations ordinaires d’exploitation et de financement.
LE RESULTAT EXTRAORDINAIRE
Il résulte d’opérations qui ne se reproduisent pas de manière fréquente ou régulière.
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CHAPITRE II : ETUDE DESCRIPTIVE DU BILAN
Section 1 : Définition
Le bilan est un état récapitulatif des actifs, des passifs et des capitaux propres de l’entité à la
date de clôture des comptes.
A. Les actifs
Les actifs représentent les ressources contrôlées par l’entité du fait d’événements passés et
dont elle attend des avantages économiques futurs.
Les actifs se distinguent en :
- Actifs non courants ;
- Actifs courants.
N.B. : Le cycle d’exploitation est la période s’écoulant entre l’acquisition des matières
premières, ou des marchandises, entrant dans le processus d’exploitation et leur réalisation
sous forme de trésorerie.
B. Les passifs
Les passifs sont constitués des obligations actuelles de l’entité résultant d’événements passés
et dont l’extinction devrait se traduire pour l’entité par une sortie de ressources.
Pour l’entité, une obligation consiste dans le devoir ou la responsabilité d’agir ou de faire
quelque chose d’une certaine façon.
Les passifs se distinguent en :
- Passifs non courants ;
- Passifs courants.
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1) Le passif non-courant comprend tous les éléments de passif qui ne constituent pas
des passifs courants.
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BILAN ACTIFS
Exercice clos le
Unité monétaire : Ariary
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations en cours
Immobilisations financières
Titres mis en équivalence
Autres participations et créances rattachées
Autres titres immobilisés
Prêts et autres immobilisations financières
ACTIFS COURANTS
Stocks et en cours
Créances et emplois assimilés
Clients et autres débiteurs
Impôts
Autres créances et actifs assimilés
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Placements et autres équivalents de trésorerie
Trésorerie (fonds encaisse et dépôts à vue)
TOTAL ACTIFS COURANTS
TOTAL DES ACTIFS
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BILAN CPITAUX PROPRES ET PASSIFS
Exercice clos le
Unité monétaire :Ariary
CAPITAUX PROPRES
Capital émis
Primes et réserves consolidées
Ecarts d’évaluation
Ecart d’équivalence
Résultat net – part du groupe
Autres capitaux propres – report à nouveau
Part de la société consolidante (1)
Part des minoritaires (1)
TOTAL I
PASSIFS NON-COURANTS
Produits différés : subventions d’investissement
Impôts différés
Emprunts et dettes financières
Provisions et produits constatés d’avance
TOTAL PASSIFS NON-COURANTS II
PASSIFS COURANTS
Dettes court terme – partie court terme de dettes long terme
Fournisseurs et comptes rattachés
Provisions et produits constatés d’avance – passifs courants
Autres dettes
Comptes de trésorerie (découverts bancaires)
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TABLEAU DE PASSAGE DES COMPTES D’ACTIFS AUX POSTES DU BILAN
BILAN ACTIF
Exercice clos le
ACTIFS COURANTS
Stocks et en-cours
Matières premières 31 - 32 391 – 392
En-cours de production 33 – 34 393 – 394
Produits finis 35 395
Marchandises 37 397
A l’extérieur 38 398
Trésorerie et équivalents de
trésorerie
Placements et autres équivalents de 50 59
trésorerie
511 – 512 – 515 – 517 – 5187 –
Trésorerie
52 – 53 - 54
TOTAL ACTIFS COURANTS
TOTAL DES ACTIFS
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TABLEAU DE PASSAGE DES COMPTES DE CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS AUX
POSTES DU BILAN
BILAN CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS
Exercice clos le
PASSIFS COURANTS
Dettes court terme – partie court 516 – 16
terme de dettes long terme
401 – 403 – 408 – 419 – 421 –
422 (C) – 426 – 427 – 4286 –
431 – 432 – 438 – 444 – 445 (C)
Fournisseurs et comptes rattachés
– 446 – 447 – 4486 – 451 (C) –
455 – 456 (C) – 457 – 458 (C) –
464 – 467 (C) – 4686
Provisions et produits constatés 481 – 487
d’avance – passifs courants
Autres dettes 404 – 405
Comptes de trésorerie 519
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PARTIE II : ANALYSE DE LA SITUATION FINANCIERE
L’objet de l’analyse financière est de faire le point sur la situation financière de l’entreprise en
mettant en évidence ses forces et ses faiblesses. Aussi, les orientations de l’analyse financière
seront fortement influencées par les contraintes financières de l’entreprise. Elles dépendront
en plus des objectifs poursuivis par l’analyste et de la position des différents utilisateurs. La
préparation de l’analyse financière consiste à collecter des informations comptables et extra
comptables et à les retraiter de façon à donner une image plus fidèle de la situation financière
l’entreprise et de son activité. Les documents de base de l’analyse financière sont les états de
synthèse comptables ou les états financiers qui sont : les comptes de résultat par nature et par
fonction, le bilan, le tableau de flux de trésorerie, le tableau de variation des capitaux propres
et les annexes.
Section 1 : Définition
L’analyse financière consiste à analyser les états financiers en vue de porter un jugement sur
la situation financière de l’entreprise en mettant en relief ses forces et ses faiblesses et sur ses
perspectives d’avenir.
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4- Comment a évolué l’activité : le chiffre d’affaires croit-il fortement, faiblement, stagne-
t-il, baisse-t-il ?Quel a été le rythme de croissance ? Est-elle supérieure à celle du secteur
de l’entreprise ?
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CHAPITRE IV : ANALYSE DE L’EQUILIBRE FINANCIER
Pour l'analyse de l’équilibre financier, le document central est le bilan. L'évaluation des«
grandes masses» du bilan et l'étude des relations qui existent entre elles et entre leurs
composantes principales constituent l'analyse de la structure financière. Cette analyse permet
de porter un jugement sur les équilibres financiers fondamentaux. Cette analyse de l’équilibre
financier dépend, toutefois, de l’approche financière utilisée et des objectifs visés. Deux
approches seront distinguées dans ce chapitre (fonctionnelle et patrimoniale).
Section 1 : L’APPROCHE FONCTIONNELLE
L’approche fonctionnelle s’intéresse au fonctionnement de l’entreprise dans une perspective
de continuité d’exploitation et en mettant en relief la notion du « cycle d’exploitation ».Le
point le plus important de cette approche est la prise en considération des différents cycles de
l’entreprise. L’analyse part d’un bilan en valeurs brutes, avant affectation du résultat.
LE BILAN FONCTIONNEL
1 - Définition
L’entreprise; il permet de dégager les grandes masses en mettant en évidence leurs rôles, leurs
fonctions et leurs dimensions économiques. Quel stock de ressources disponibles pour
financer quels emplois ? Il n'est autre que le bilan préconisé par le plan comptable. Il est dit
fonctionnel parce que les postes y sont classés d'après la fonction à laquelle ils se rapportent.
Les fonctions en cause sont les suivantes :
- La fonction financement : Elle regroupe les postes de capitaux propres, de dettes de
financement (quelles que soient leurs dates d'échéance) ainsi que les amortissements et
provisions.
- La fonction investissement : Elle concerne les immobilisations.
- La fonction exploitation.
Le passage du bilan comptable normalisé du PCG 2005 à l’instrument d’analyse que
représente le bilan fonctionnel nécessite des retraitements.
Le bilan fonctionnel repose sur la distinction entre les cycles longs et le cycle court.
Les fonds qui entrent ou qui sortent d’une entreprise sont classés selon qu’ils résultent :
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- d’une décision qui, à l’origine, a engagé l’entreprise à long terme c'est-à-dire pour plus
d’un an ;
- ou d’une décision n’ayant d’effet qu’à court terme c'est-à-dire dans moins d’un an.
EMPLOIS RESSOURCES
STABLES STABLES
Le cycle : Achats – Stockage – Production – Ventes est appelé cycle d’exploitation. Les
créances clients et les dettes fournisseurs apparaissent dans le cycle en raison des décalages
entre les opérations d’achats, de production et de ventes et leurs règlements.
Stocks
Créances Dettes
Clients Fournisseurs
Disponibilités
C’est un cycle court, de quelques semaines le plus souvent. Le volume des transactions peut
varier d’un cycle au cycle suivant, notamment en raison du caractère saisonnier de certaines
activités.
- deux d’entre elles correspondent aux cycles longs : ce sont les ressources stables et les
emplois stables ;
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- les deux autres correspondent au cycle d’exploitation : ces sont l’actif courant et les
passifs courants.
- les dettes qui ne sont pas financières (dettes fournisseurs, dettes diverses).
Les rubriques du bilan prévues par le PCG 2005 ne reproduisent que de façon imparfaite la
classification fonctionnelle. Il faut donc procéder à des reclassements et à des modifications
pour obtenir un véritable bilan fonctionnel à partir du bilan comptable normalisé.
Les amortissements et les pertes de valeurs représentent des capitaux épargnés pour
financer le renouvellement des immobilisations ou de possibles dépréciations. A ce titre,
ils constituent des ressources de financement.
- éliminé de l’actif ;
- retranché des capitaux propres.
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Les capitaux propres ne représentent ainsi que les seuls capitaux appelés.
c) les concours bancaires courants et les soldes créditeurs de banques
sont :
- retranchés des passifs non courants ;
- ajoutés aux passifs courants plus précisément à la trésorerie passif.
Certains éléments ne figurant pas dans le bilan comptable doivent être intégrés dans le bilan
fonctionnel. Ce sont les effets escomptés et non échus et les biens financés par crédit-bail.
b) Le crédit-bail
Le crédit-bail est une formule alternative à la solution classique de l’acquisition d’une
immobilisation financée par emprunt.
Le bilan fonctionnel intègre les biens financés par crédit-bail comme s’il s’agissait
d’immobilisations acquises et financées par emprunt :
- la valeur d’origine de l’équipement est ajoutée aux emplois stables ;
- l’équivalent des amortissements est ajouté aux ressources propres ;
- L’équivalent de la valeur nette comptable est ajouté aux passifs non courants.
Exemple :
La société Tafita utilise depuis trois ans un matériel industriel financé par un contrat de crédit-
bail dont les dispositions sont les suivantes :
Valeur d’origine du matériel : Ar 560 000
Durée du contrat : 5 ans dont 2 restent à courir
Valeur du matériel en fin de contrat : Ar 280 000
Loyer annuel : Ar 100 000
Calculs
Annuité d’amortissement linéaire représentant la dépréciation annuelle du matériel :
On réintègre :
- aux emplois stables ……………………………………………………Ar 560 000
- aux ressources stables …………………………………………………Ar 560 000
Dont amortissements 56 000*3 = Ar 168 000
Dont Passifs non courants 560 000 – 168 000 = Ar 392 000
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En somme, le bilan fonctionnel par grandes masses se résume comme suit :
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3. Le Fonds de Roulement Net Global (FRNG)
3.1 Définition
On nomme Fonds de Roulement Net Global (FRNG) la partie de l’actif courant financée par
des ressources stables.
3.2 Calcul du Fonds de Roulement
Le montant du fonds de roulement peut être calculé, soit par le haut du bilan, soit par le bas du
bilan fonctionnel :
• Calcul par le haut du bilan fonctionnel
Fonds de roulement = Ressources stables – Emplois stables
Cette formule a l’avantage de mettre en évidence la stabilité du fonds de roulement. Le PCG
précise que le fonds de roulement est global. Il est financé par l’ensemble des ressources
stables sans distinction de leur origine.
• Calcul par le bas du bilan fonctionnel
Fonds de roulement = Actifs Courants - Passifs Courants
(y compris la Trésorerie Actif) (y compris la Trésorerie Passif)
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b) BFR d’Exploitation et Hors Exploitation
On distingue deux parties dans le BFR : le BFRE et le BFRHE.
• Le BFRE
Une partie des postes du bilan intervenant dans le calcul du BFR est liée au cycle
d’exploitation. Ces postes définissent le BFR d’exploitation.
Les montants des postes de stocks, de créances d’exploitation et des dettes d’exploitation
varient dans le même sens que le chiffre d’affaires. Le montant du BFRE est donc fonction du
chiffre d’affaires.
BFRE = ACE – PCE
Remarque
Les créances d’exploitation et les dettes d’exploitation sont des créances et des dettes liées à
des produits d’exploitation (comptes 70 à 75) ou à des charges d’exploitation (comptes 60 à
65).
Les créances d’exploitation comprennent notamment les créances clients, les fournisseurs
débiteurs (emballages à rendre, fournisseurs : avances et acomptes versés sur commande, …).
Les dettes d’exploitation renferment surtout les dettes fournisseurs des biens et services
(sauf les fournisseurs d’immobilisations), les clients créditeurs (emballages consignés,
fournisseurs : avances et acomptes reçus sur commande, …), la TVA à décaisser, les dettes
envers le personnel et envers les organismes sociaux, les dettes fiscales (sauf les dettes
d’impôt sur les bénéfices).
• Le BFRHE
Les autres postes du bilan entrant dans le calcul du BFR sont indépendants du cycle
d’exploitation. Ces postes définissent le BFRHE.
BFRHE = ACHE - PCHE
Remarque
Les créances diverses et les dettes diverses sont des créances et dettes qui sont sans relation
avec des produits d’exploitation ou des charges d’exploitation, soit qu’elles concernent des
charges ou produits financiers, exceptionnels ou autres, soit qu’elles ne concernent pas de
produits ni de charges (telles que les dettes sur les immobilisations ou les dettes envers les
associés).
Les créances diverses comprennent surtout les créances sur cessions d’immobilisations, les
créances sur les associés ou les VMP.
Les dettes diverses comportent notamment les dettes fournisseurs d’immobilisations, les
dettes sur acquisitions de VMP, les dettes envers les associés (dividendes à payer, capital à
rembourser, versements anticipés, …), les dettes relatives aux impôts sur les bénéfices.
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3.3.2 La trésorerie
a) L’ajustement entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de
roulement
• Le fonds de roulement
Le montant du fonds de roulement dépend des décisions à long terme concernant la politique
d’investissement et la politique de financement de l’entreprise. Le fonds de roulement est
stable.
• Le besoin en fonds de roulement
Le BFR résulte de décalages à court terme entre les charges et les produits et les règlements
correspondants. Sa composante essentielle : le BFRE dépend du niveau d’activité mesuré par
le chiffre d’affaires. Le BFRE peut notamment varier de manière saisonnière comme
l’activité.
• Le fonds de roulement et le BFR résultent donc de causes de natures différentes. Leur
montant est généralement différent.
C’est la trésorerie qui équilibre cette différence et qui permet ainsi d’ajuster le BFR et le
fonds de roulement.
Trésorerie = FRNG - BFR
Situation Nette de Trésorerie = Trésorerie Actif – Trésorerie Passif
Si le FR>BFR, la trésorerie est positive : l’entreprise dispose de disponibilités.
Si le FR<BFR, la trésorerie est négative. L’entreprise fait appel aux découverts bancaires
(soldes créditeurs de banques).
4. Les ratios du bilan fonctionnel
4.1 La méthode des ratios
Un ratio est un rapport entre deux grandeurs caractéristiques de la situation financière d’une
entreprise. Il s’exprime en pourcentage.
Les ratios doivent être utilisés pour comparer la situation actuelle de l’entreprise étudiée :
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4.2 Les ratios de structure financière
4.2.1 Définition
Un ratio de structure financière est un rapport entre deux grandeurs du bilan fonctionnel.
Les emplois stables doivent être financés par des ressources stables.
Il est prudent de financer par les ressources stables, non seulement les emplois stables mais
aussi le BFRE. On définit le capital investi comme la somme des emplois stables et du BFRE
et donne la formule suivante pour le ratio de couverture :
On définit l’endettement comme égal aux dettes financières augmentées des soldes
créditeurs de banque (y compris les effets escomptés non échus).
Un trop fort endettement est dangereux car il s’accompagne de dépenses annuelles fixes :
amortissement des emprunts et intérêts. En cas de détérioration de la conjoncture, l’entreprise
risque d’être dans l’incapacité d’assurer le service de sa dette.
Les ressources apportées par les capitaux propres n’ont pas cet inconvénient. Il n’y a pas à les
rembourser.
Les banques, conscientes du danger, refusent généralement d’accorder des crédits aux
entreprises dont le taux d’endettement dépasse 100%.
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Rappelons que le BFRE est fonction du chiffre d’affaires. Normalement la durée des
décalages entre les ventes, les achats et les paiements correspondants reste constante, le BFRE
reste sensiblement proportionnel au chiffre d’affaires.
Cette proportionnalité peut être mesurée en calculant un ratio appelé poids du BFRE :
Lorsqu’on constate une modification du poids du BFRE, il est souhaitable de préciser quels
sont les décalages responsables de cette évolution. Les délais indiqués par les ratios de
rotation répondent à cette question.
Le délai de rotation des stocks (en jours) est obtenu par la formule suivante :
(Stocks moyens / Coût annuel des achats ou Coût annuel de production) * 360 jours
Les stocks figurant au numérateur sont égaux à la moyenne des stocks observés à l’ouverture
et à la clôture e l’exercice. Ils sont évalués :
Le délai de rotation des clients (en jours) est obtenu par la formule ci-après :
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(Créances clients + Effets escomptés non échus – Clients avances et acomptes reçus sur
commande) / Chiffre d’affaires TTC * 360 jours
Les créances clients figurent au bila toutes taxes comprises alors que les ventes sont
comptabilisées pour leur montant hors taxes. Il convient d’exprimer les créances et les ventes
de la même façon avant de calculer le ratio, par exemple en calculant les ventes TTC et en
laissant les créances clients telles quelles.
Le délai de rotation des fournisseurs (en jours) est obtenu par la formule suivante :
(Dettes fournisseurs des Biens et services – Fournisseurs avances et acomptes versés sur
commande) / (Achats + charges externes TTC) * 360 jours
Les achats, les services extérieurs et autres services extérieurs doivent être calculés toutes
taxes comprises pour être évalués de la même façon que les dettes fournisseurs.
Selon cette approche, qualifiée également de patrimoniale, les postes de l’actif sont regroupés
selon le critère de liquidité croissante et les postes du passif selon le critère d’exigibilité
croissante. L’objectif principal est celui du risque couru par le créancier qui est celui de la
cessation de paiement de l’entreprise. La solvabilité de l’entreprise est le but recherché à
travers l’analyse liquidité.
LE BILAN FINANCIER
1. Définition
Le passage du bilan comptable normalisé du PCG 2005 au bilan financier nécessite des
retraitements.
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Le bilan financier est aussi appelé bilan patrimonial ou bilan liquidité.
Le bilan financier également appelé bilan liquidité, est à la base de l'analyse financière d'une
entreprise, il permet en reclassant les postes du bilan selon leur liquidité à l'actif et selon leur
exigibilité au passif, de porter un jugement sur la solvabilité de l'entreprise étudiée. Il permet
de mettre en évidence le degré d'exigibilité des éléments du passif et le degré de liquidité des
actifs L'objectif du bilan financier est de faire apparaître le patrimoine réel de l'entreprise et
d'évaluer le risque de non liquidité de celle-ci.
Qu'est-ce que la solvabilité? C'est la capacité de l'entreprise à faire face à ses dettes à moins
d'un an à l'aide de son actif circulant à moins d'un an.
La poursuite de cet objectif explique les reclassements et retraitements qui doivent être
apportées au bilan comptable pour obtenir le bilan financier.
Le bilan financier ayant pour objet de calculer la valeur du patrimoine, les postes du bilan
doivent être évalués à leur valeur actuelle, c’est-à dire, en pratique, à leur valeur nette. Il
résulte des règles que les éléments d’actifs figurent dans le bilan liquidité pour leur valeur
comptable nette après déduction des amortissements et pertes de valeurs.
- Deux entre elles concernent les postes dont l’échéance est à plus d’un an ; ce sont les
actifs à plus d’un an et les capitaux permanents (capitaux propres + dettes à plus d’un
an) ;
- Les deux autres correspondent aux postes dont l’échéance est à moins d’un an ; ce sont
les actifs à moins d’un an et les dettes à moins d’un an.
1.2.1 L’actif du bilan
a) La liquidité de l’actif
Un élément d’actif est liquide quand on peut le vendre (cas des biens) ou l’encaissement (cas
des créances) rapidement. Il peut ainsi être échangé à bref délai contre de la monnaie.
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b) Les immobilisations et les créances à plus d’un an
Ce sont les actifs les moins liquides. Ils figurent en haut du bilan. Ils comprennent :
Ils figurent pour leur valeur comptable nette en bas du bilan financier :
Une dette est exigible quand elle est arrivée à l’échéance. Par extension, on dit qu’une dette
est exigible quand son échéance est proche.
Ce sont les éléments des capitaux propres et de passifs dont l’échéance est la plus lointaine.
Ils figurent en haut du bilan. Ils comprennent :
Aucune distinction n’est faite entre les dettes d’exploitation et les autres dettes à moins d’un
an d’échéance.
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L’actif net représente la valeur patrimoniale de l’entreprise. Elle est définie comme la
différence entre :
Il est possible de calculer un fonds de roulement à partir du bilan financier. Il porte ici le nom
de fonds de roulement financier. Le calcul peut se faire :
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3. La liquidité et la solvabilité
Les ratios calculés à partir d’un bilan liquidité se prêtent particulièrement à l’étude de la
liquidité et de la solvabilité.
3.1 Définitions
3.1.1 La liquidité du bilan
La liquidité du bilan se définit par le fait que les actifs à moins d’un an sont
supérieurs aux passifs à moins d’un an.
La liquidité du bilan fait présumer que la vente progressive des stocks et
l’encaissement des créances permettront de payer les dettes dans les mois à venir. Le
risque de faillite est faible à court terme.
Remarque
La liquidité du bilan : résultat d’une comparaison entre les actifs liquides et le passif exigible.
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d’indépendance financière de l’entreprise
envers ses créanciers.
Plus ce ratio est supérieur à 50%, plus
l’entreprise acquiert une grande
autonomie financière vis-à-vis de ses
créanciers et plus elle dispose d’une
capacité d’endettement eu égard à son
aptitude à faire face à ses engagements.
Ratio d’autonomie financière : Ce ratio permet d’apprécier la structure de
Capitaux propres financement permanent de l’entreprise. Il
Capitaux permanents permet, en outre, de mesurer la capacité
d’endettement à long et moyen terme de
l’entreprise.
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CHAPITRE V : LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION
Les soldes intermédiaires de gestion sont utilisés pour évaluer l’activité, la profitabilité et la
rentabilité d’une entreprise.
Le PCG généralise cette méthode d’analyse en définissant une suite de différence (ou soldes)
entre des produits et des charges : ce sont les Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG).
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B. Application
La société Pédégé vous donne les éléments constitutifs du compte de résultat au 31/12/01 (en
milliers d’Ariary) :
Travail à faire :
Par définition, les ratios sont des rapports établis entre deux ou plusieurs valeurs
caractéristiques pour servir de moyen de comparaison dans le temps (évolution sur plusieurs
années et au minimum 2 ans) et dans l’espace (comparaison avec les ratios moyens des
entreprises de la même branche).
Les ratios sont des outils de comparaison qui visent à analyser la gestion, la rentabilité
et la structure financière de l’entreprise.
Les ratios contribuent à déceler rapidement les forces et les faiblesses de l’entreprise
en ce qui concerne son indépendance financière, ses performances, sa solvabilité et sa
trésorerie.
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Les ratios doivent être significatifs, simples et compréhensibles, peu nombreux et honnêtes.
A. L’EVOLUTION DE L’ACTIVITE
L’évolution de l’activité est mesurée par le taux de variation d’un indicateur d’activité.
Traditionnellement cet indicateur est le chiffre d’affaires H.TVA.
B. LA PROFITABILITE
L’étude de la profitabilité met en relation une marge ou un profit avec le niveau
d’activité (mesuré par le chiffre d’affaires).
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Ce ratio permet d’apprécier
la part contributive de
l’entreprise aux charges
publiques. Est aussi inclus
L’Etat Impôts et Taxes / V.A.
dans les impôts et taxes le
montant de l’impôt sur les
bénéfices.
Ce ratio permet
d’apprécier les possibilités
de financement propre de
l’entreprise pour assurer :
• La continuité des
activités par le
renouvellement des
valeurs immobilisées
L’entreprise Autofinancement / V.A. (amortissements) ;
• La couverture des
risques nés par la
gestion (provisions) ;
• Le financement partiel
ou total des besoins
nés par son
développement.
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CHAPITRE VI : ANALYSE D’EXPLOITATION
A. Le coût variable
Il représente le montant des charges variables engagées pour réaliser cette activité.
B. Définition de la marge sur coût variable
Une marge sur coût variable est la différence entre le prix de vente ou le chiffre
d’affaires et le coût variable.
M/CV = CA – CV
L’objectif est d’analyser le rapport existant entre le chiffre d’affaires (CA) et les différentes
charges supportées par l’entreprise et de déterminer le seuil de rentabilité.
Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires pour lequel l’entreprise ne réalise ni bénéfice ni
perte ou encore le chiffre d’affaires pour lequel le résultat est nul (il est noté CA SR ).
Il est à noter que les charges fixes sont par définition constantes. Par contre, les charges
variables dépendent de la quantité de biens et services produits et vendus par l’entreprise.
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1. Pour l’entreprise commerciale :
LIBELLES MONTANT %
1) Chiffre d’affaires net A 100 %
Chiffre d’affaires
- R.R.R accordés/ventes
- Retour sur ventes
2) Coût d’achat des marchandises (B)
vendues
Achat d’emballages
+ SI d’emballages
- SF d’emballages
- Vente d’emballages
Charges fixes
- Autres produits ( Xts Financiers, Xts des
activités annexes et accessoires)
------------------------
8) Résultat opérationnel A-B-C-D-E
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2. Pour l’entreprise industrielle :
LIBELLES MONTANT %
1) Chiffre d’affaires net A 100 %
Chiffre d’affaires
- R.R.R accordés/ventes
- Retour sur ventes
2) Coûts variables (B)
B = a, + b, +c,
Achat net de matières premières
+ Charges variables d’achat
+ SI de matières premières
- SF de matières premières
Coût des matières premières a
consommées
+ Charges variables de production b
+ SI de produits finis c
- SF de produits finis (d)
Achat d’emballages
+ SI d’emballages
- SF d’emballages
- Vente d’emballages
Coût de distribution c,
Charges variables sur ventes
----------------------- Taux de marge sur coût
3) Marge sur coût variable A-B variable =
M/CV*100
CA net
Charges fixes
- Autres produits ( Xts Financiers, Xts
des activités annexes et
accessoires)
-----------------------
8) Résultat opérationnel A-B-C
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M/CV = n%*CA net
n% = M/CV*100
CA net
M/CV – CF = 0
n%*CA SR – CF = 0
CA SR = CF
n%
ou encore SR = CF
M/CV
CA net
SR = CF*CA net
M/CV
CA 360 jours
SR ? x jours
C. La sécurité de l’entreprise
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B. Le ratio de rotation des stocks
C’est le nombre de fois où le stock se renouvelle par an.
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