Partie A : Climatologie / Météorologie

Chapitre 1 : Une inégale répartition de l'énergie solaire à la surface du globe

I- Les climats de la Terre

Problème : Comment expliquer qu'il y a plusieurs climats sur Terre ?

Conclusion :

Le soleil envoie de l'énergie sous forme de rayons lumineux qui réchauffent la Terre.
Comme la Terre est sphérique, le rayonnement solaire ne chauffe pas notre planète avec la même intensité en
fonction de la latitude. (voir carte ci-dessous)

Ainsi, selon la latitude, on distingue trois grandes zones climatiques :

- Aux pôles : climat froid et sec = climat polaire
- Autour de l'équateur (entre les tropiques) : climat chaud et humide = climat équatorial (avec alternance d'une
saison sèche et d'une saison humide)
- Entre les pôles et les tropiques : climat tempéré (avec 4 saisons bien marquées).
II- Les saisons sur Terre
Problème : Comment expliquer l'alternance des saisons sur Terre ?

Conclusion :

Rappels :
La Terre tourne sur elle-même en 24h. Cette rotation est à l'origine de l'alternance jour/nuit.
La Terre orbite autour du soleil (=révolution) en 365,25 jours selon un plan dit de l'écliptique.
L'axe de rotation de la Terre est incliné (23°) par rapport à l'écliptique, ainsi, il y a une variation de l'ensoleillement à
l'origine des saisons.

Vocabulaire :
Équinoxe = désigne le moment où la durée du jour est égale à celle de la nuit.
Solstice = jour le plus long de l'année (solstice d'été, 21 juin). Le solstice de décembre correspond quant à lui
au solstice d'hiver et au jour le plus court.

III- Des vents sur Terre

Problème : Comment expliquer la présence de vent sur Terre ?

Conclusion :

Schéma explicatif de la convection

Entre les tropiques dominent des vents d'est réguliers et constants, les alizés. Très chauds et secs, ils peuvent se
charger d'humidité après de longs parcours océaniques. Les alizés de l'hémisphère Nord et de l'hémisphère Sud
convergent l'un vers l'autre et forcent l'air à s'élever dans la région équatoriale. Les régions équatoriales
constituent donc une zone de basses pressions. Les masses d'air humide soulevées par la convergence génèrent
des nuages de type cumulonimbus et des précipitations intenses.
Vers 15 km d'altitude, ces masses d'air qui ont perdu une grande partie de leur humidité sous forme de
précipitations finissent par redescendre aux latitudes 30°. Lors de cette descente, l'air se réchauffe et son humidité
relative diminue : les précipitations sont donc fortement ralenties. Les régions subtropicales ont donc un régime
anticyclonique, générateur d'un climat chaud et sec : c'est là que l'on retrouve la ceinture des grands déserts, tant
dans l'hémisphère Nord que dans l'hémisphère Sud.
Le contact entre les zones anticycloniques tropicales et la dépression équatoriale est à l'origine des vents (ex : les
Alizés) cités plus haut. Le vent se dirige des zones de haute pression (HP) vers les zones de basse pression(BP).

Remarque : En météorologie, on nomme dépression les zones où l'air monte et anticyclone les zones où l'air
descend.
IV- Des courants dans les océans
Problème : Comment expliquer la présence des courants de surface dans les océans ?

Conclusion :
Les vents à la surface du globe entraînent avec eux l'eau à la surface des océans (1000 mètres max). Cela crée les
courants marins superficiels. Ils suivent donc les mêmes trajectoires que les vents.

Ces courants océaniques influencent activement la température et donc le climat des terres en bordure de mer.
Ainsi, un courant chaud (Gulf stream) arrive sur les côtes françaises tandis qu'un courant froid (Labrador) sur les
côtes québécoises. Cela suffit à entraîner une telle différence de température et donc de climat.

Remarques :
- Les courants ne suivent pas strictement la trajectoire des vents. Ils sont déviés vers la droite ou la gauche, selon
l’hémisphère, sous l’effet de la force de Coriolis, conséquence de la rotation de la Terre.
- Entraînées par les vents, les eaux de surface chaudes refroidissent en arrivant au niveau des pôles. Du coup, leur
densité augmente et elles s’enfoncent vers les profondeurs, formant ainsi des courants profonds froids. Lesquels
se réchauffent progressivement et, dès lors, remontent… et ainsi de suite.
- A noter que des variations de salinité (quantité de sel) modifient également la densité des eaux, ce qui engendre
aussi des mouvements d’eau massifs.
 Chapitre 2 : Météorologie/Climatologie et l'Homme

I- Définitions
Problème : Quelle est la différence entre la climatologie et la météorologie ?

Conclusion :

Météorologie Climatologie
Points communs - s'intéressent toutes deux aux conditions atmosphériques, mais elles
utilisent des échelles de temps et d'espace différentes.
- font des prévisions pour évaluer et réduire les risques climatiques.
Différences - étudie les phénomènes - utilise les moyennes des
météorologiques a un moment températures et des précipitations
donné. Elle travaille avec une sur des temps longs allant de la
échelle de temps courte allant de décennie (10 ans) au millénaire
l'heure à la semaine. La (1000 ans, voire davantage. La
météorologie étudie également des climatologie s'intéresse aussi à des
zones réduites (ville, pays). zones très vastes (continent,
monde)
- informe et fait de la prévention
- suscite des débats sur les
- pour diminuer la vulnérabilité des comportements à adopter face aux
habitants, des bulletins de vigilance changements climatologiques
et des cartes des aléas prévus.
météorologiques sont publiés.

Vocabulaire :
Aléa = probabilité qu'un phénomène météorologique pouvant créer des dommages se passe à un moment et dans
un endroit donné.
Vulnérabilité =(enjeu) = ensemble des conséquences possibles de l'aléa sur les constructions, les biens et les
personnes.
Risque = combinaison entre l'aléa et l'enjeu.
(ex : plus l'aléa est fort plus l'enjeu sera important et donc le risque élevé)

II- Tout savoir sur « tornade/typhon/ouragan/cyclone »

Problème : Comment expliquer la présence sur Terre de tels phénomènes météorologiques ?

Conclusion :
La différence entre les termes cyclone, ouragan et typhon n'est absolument pas scientifique mais géographique. Le
nom cyclone est utilisé dans le Pacifique sud-ouest et est. Il est connu sous le nom d'ouragan dans l'Atlantique
nord, le Pacifique nord-est et sud-ouest et enfin le typhon est utilisé dans le sud-est asiatique.

Le cyclone, qui s'étend sur des centaines de kilomètres, se déclenche à très basse pression. Il provoque des vents
violents tourbillonnants (jusqu'à 300 km/h), accompagnés de pluies torrentielles et d'énormes vagues qui se créent
sur les océans chauds, entre les tropiques. Il permet de réguler la température de la Terre en transportant le trop-
plein d’énergie des Tropiques vers les Pôles.

La tornade déclenche des vents violents mais contrairement au cyclone, elle ne naît pas d'un état dépressionnaire.
Elle se forme dans les nuages. Concrètement, la tornade est un mini-cyclone de par sa taille et sa durée mais se
révèle plus intense et plus destructrice.
III- Les inondations (causes, conséquences, solutions)
Problème : Comment expliquer cette répétition des inondations ?

Conclusion :

Une des causes : Le changement climatique

Conséquences : augmentation de la densité des précipitations, la fonte des glaciers, la montée du niveau des mers,
l'augmentation de la fréquence et de la puissance des ouragans, cyclones, typhons et des tempêtes. Les
inondations risquent de s'intensifier si les mesures de lutte contre le réchauffement climatique prises au niveau
international s'avèrent insuffisantes. Des actions de prévention peuvent limiter, prévenir ou éviter les inondations.
De nombreuses actions sont efficaces.

Solutions :
-préservation des mangroves dans les zones tropicales
-limitation des constructions en zone inondable (limiter le bétonnage)
-limitation du rejet des gaz à effet de serre
-aménagements divers pour maîtriser le ruissellement de l'eau : bassins de rétention, drainage des terres... -
construction de barrages pour retenir ou dévier des volumes d'eau d'une rivière
-augmentation de la capacité d'évacuation des eaux
-prévision météorologique des précipitations et des intempéries
-prévision des crues des cours d'eau information de la population
-évacuation de la population

IV- Les climats du passé

Problème : Les climats sur Terre ont-ils changés au cours des temps géologiques ?

Conclusion :

Les climats du passé sur Terre ont pu être étudiés grâce :

- aux roches (ex : roches calcaires)
- aux fossiles présents dans les roches (ex : pollen)
- aux bulles d'air présentes dans les glaciers (pour connaître les paléoatmosphères)

La température de surface sur Terre a changé au cours des temps géologiques, les climats également. Ainsi, se
succèdent des périodes glaciaires et interglaciaires. Les causes naturelles de ces changements sont multiples :
- les paramètres orbitaux de la Terre par rapport au soleil
- le volcanisme intense (dégagement de débris volcaniques et gaz)
- la teneur en dioxyde de carbone dans l'atmosphère (= gaz à effet de serre)
V- L'effet de serre
Problème : C'est quoi l'effet de serre ?

Conclusion :
L'effet de serre est un phénomène naturel qui permet à notre planète d'avoir une température de 15°C, adéquate
avec la vie. Sans les gaz à effet de serre, la température sur Terre serait de -18°C.

Problème : L'Homme (transports, industries, agriculture...) pollue de plus en plus. Il rejette alors de plus en plus de
gaz à effet de serre (ex : dioxyde de carbone), ce qui entraîne un réchauffement / dérèglement climatique. Les
conséquences sont multiples :
-disparition d'espèces
-dérèglement des chaînes alimentaires
-fonte des glaciers
-augmentation du niveau de la mer/océan
-disparition d'îles
-côtes redessinées
-migration de population...

Attention ! Il faut agir pour notre planète en pratiquant par exemple le développement durable qui consiste en des
gestes simples du quotidien qui ne nuisent pas à l'environnement.
Ex : éteindre les lumières, ne pas laisser couler l'eau, trier ses déchets...
A plus grande échelle, les Politiques doivent accélérer les énergies vertes (éoliennes, panneaux photovoltaïques),
beaucoup moins polluantes que l'utilisation des énergies non renouvelables fossiles type charbon, pétrole, gaz.