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MANAGEMENT
IFMA
Thème
Présenté par :
Encadreur : Promoteur :
Mr BOUGUERRA Mr BOUMEZBER
Annee :
2022/2024
Sommaire
Introduction générale.
documentaire
Section 2 : les avantages et les inconvénients et les risques nés dans une
S'il est utilisé à bon escient, le crédit documentaire offre donc à l'exportateur un
certain nombre d'avantages dont le plus important est l'assurance de percevoir dans
les meilleures conditions, les produits de ses ventes à l'étranger et s'il est
correctement rédigé, offre à l'importateur une bonne garantie des prestations. Une
émission conforme au contrat, des conditions pouvant être remplies à l'exportateur et
une énumération pointue des documents garantissant à l'importateur la livraison
convenue par contrat sont déterminantes.
De nos jours, tous les établissements de crédit émettent ou reçoivent des crédits
et encaissements documentaires pour ordre et pour compte de leurs clients, qui sont
traités selon les prescriptions de la Chambre de Commerce International, contenues
dans ses publications 500 pour les lettres de crédits et 522 pour les remises. Toutes
les banques pratiquent donc les mêmes techniques.
Par qualité, il faut entendre efficacité des processus de gestion qui se doivent
d'épouser les normes ISO 9001, version 2000 pour les systèmes de management
qui, orientées « client », insistent sur les relations développées avec la clientèle lors
des échanges commerciaux (accueil, information, prestation, assistance) tout en
mettant l'accent sur l'engagement et l'implication des collaborateurs internes et
externes, ainsi que le déploiement de la dynamique d'amélioration des prestations
dans la gestion des opérations courantes à destination de la clientèle.
Aussi, pour ne pas rester en marge de ces mutations, qui représentent à la fois des
opportunités et des menaces, les banques gagneraient à appliquer à leurs
opérations de crédits et de remises documentaires le cahier de charges d'ISO 9001
définit ci-dessus.
Cependant, cette démarche est loin d'être une réalité dans tous les services
bancaires étrangers pour des raisons diverses et nombreuses, qui ne pourront être
mis à nu qu'au terme d'études de gestion appropriées sur les entités concernées.
Dans cette sphère, nous nous proposons de traiter, aussi clairement et formellement
que possible, Afin d'approfondir nos connaissances sur le crédit documentaire et sa
technique, nous essayerons de jeter la lumière sur plusieurs angle en fin aboutir a
une meilleure compréhension de l'importance de Credoc et de chacune de ces
composante imposée par le commerce extérieur dans un marché mondial qui ne
cesse pas d'évoluer
Pour arriver à déterminer, a quel point ce moyen de payement est jugé efficace, et a
permis de garantir la satisfaction des deux parties contractuelles?
et est ce que les différents types de Credoc et ces modes et son processus de
réalisation ont bien cerner le déroulement de contrat dans des conditions tout a fait
sécuritaires même pour les banques qui s'y engagent, ou bien ils faut d'autres
facteurs et pour aboutir a ses fins ?
Une fois les différentes obligations des parties définies, il reste à veiller à
l'exécution conforme de ces obligations (respect des délais et des termes convenus)
par l'exploitation des documents commerciaux requis.
Section 1
Pour éviter ces difficultés et préserver les intérêts des deux parties, la
rédaction du contrat doit s'effectuer le plus soigneusement possible et avec le
maximum de précisions.
1. Généralités
Pour qu'un contrat soit valable, il doit réunir les conditions de base
suivantes :
• L'objet du contrat :
La transaction que les parties veulent réaliser, doit être légale et licite tout en
veillant à respecter la morale et l’éthique
Est considéré contrat de commerce international, tout contrat qui implique une
opération de mouvement transfrontalier de biens ou de services mettant en jeu des
ordres juridiques différents.
3. Conditions de formation
Parmi les éléments que doit contenir un contrat, nous avons cité "l'incoterm à
utiliser" qui sert à définir le partage des risques et des frais pour acheminer la
marchandise et "la liste des documents" en vue de s'assurer de l'exécution des
obligations de chaque partie. En raison de l'importance de ces notions, nous allons les
traiter dans les prochaines sections.
Section 2
Les incoterms
Avant toute transaction de commerce international, l’acheteur et le vendeur
doivent se mettre d’accord sur l’acheminement de la marchandise an fixant les
modalités de prise en charge des frais, des assurances et des risques se rapportant
à cette transaction.
C’est ainsi qu’il a cte mis en place une solution internationale représentée par
une série de directives universelles appelé "incoterms" afin d’harmoniser les
pratiques commerciales internationales et d'éviter les différends éventuels.
Les incoterms sont représentés par des sigles de trois lettres suivis
impérativement par l'indication de lieux géographiques. Chacun définit avec précision
les droits et obligations de chaque partie.
L'importance des incoterms dans l'élaboration du contrat justifie à notre avis leur
présentation succincte dans le cadre de cette étude.
2.3. FAS : (free along side ship), franco le long du navire (port
d'embarquement convenu)
2.5. CFR : (cost and freight), coût et fret (port de destination convenu)
2.6. CIF : (cost, insurance and freight), coût, assurance et fret (port de
destination convenu)
2.7. CPT : (carriage paid to), port payé jusqu'à (point de destination convenu)
2.8. CIP : (carriage, insurance, paid to), port payé, assurance comprise jusqu'à
(point de destination convenu)
Avec ce terme, les obligations des parties sont identiques à celles du terme CPT à
la différence que le vendeur a pour obligation supplémentaire de fournir une assurance pour
l'acheteur contre le risque lié au transport jusqu'au lieu de destination convenu.
Avec ce terme le vendeur supporte les risques et les frais inhérents à l'acheminement
de la marchandise jusqu'au port de destination.
2.12. DDU : (delivered duty unpaid), rendu droits non acquittés (lieu convenu)
2.13. DDP: (delivered duty paid), rendu droits acquittés (lieu convenu)
Les incoterms les plus utilisés en Algérie sont le FOB et le CFR. L'incoterm CIF est
interdit.
Groupe C : (Cost or Carriage: coût ou port) comprend : CFR, CIF, CPT et CIP :
Le vendeur assume les coûts du transport principal mais pas les risques.
Groupe D : (delivered : rendu) comprend les incoterms DAF, DES, DEQ, DDU et
DDP
maritime : Il comprend les incoterms : FAS, FOB, CFR, CIF, DES et DEQ.
Tous modes de transport : Ils concernent les incoterms : EXW, FCA, CPT, CIP,
DDU et DDP
C'est ainsi que pour dissiper cette méfiance il est d'une importance capitale
d'élaborer avec soin les documents commerciaux qui doivent clarifier les
obligations et droits des contractants.
Compte tenu de l'importance de ces documents, il nous a paru utile de présenter
les plus usités d'entre eux.
Prés de 90% des échanges internationaux des marchandises s'effectuent par les
transports maritimes; à cet effet, il est utilisé un document de valeur particulière, appelé
"connaissement maritime". Le connaissement maritime est le plus ancien des documents
de transport. Il est délivré par le capitaine du navire qui reconnaît avoir pris possession de
la marchandise et s'engage à l'acheminer jusqu'au port de débarquement.
Il s'agit donc d'une caution par laquelle le banquier atteste que l'importateur est le
destinataire des marchandises. C'est donc un engagement irrévocable pris par la banque
de payer au cas où le client faillit à son obligation de paiement.
La LTA est un récépissé d'expédition non négociable car elle est nominative de plus
elle ne représente pas un titre de propriété.
Dans le cas où cet avis serait établi au nom de la banque, celle-ci doit à son tour
établir un bon de cession bancaire (BCB) à l'importateur pour lui permettre de prendre
possession de sa marchandise.
La LTR est un document de transport par route, émis par le chargeur qui est
généralement le transporteur ; qui s'engage à livrer la marchandise au point de
destination convenu.
Comme pour la LTA, la LTR atteste d'une part la prise en charge de la marchandise
en bon état et d'autre part son expédition effective dés la signature par le transporteur.
Il s'agit d'un contrat établi entre l'assureur et l'assuré, fixant les obligations de
chacun. Cette police peut être :
une police au voyage, qui couvre une expédition donnée, pour un trajet, une valeur
et une relation bien déterminée ;
une police à alimenter, qui couvre plusieurs expéditions de marchandise de même
nature pour une durée indéterminée ;
une police flottante ou d'abonnement, qui couvre toutes les expéditions d'un
même exportateur, pendant une durée déterminée et ce quelles que soient les
marchandises et les modes de transport utilisés ;
une police tiers- chargeur, souscrite par un transitaire ou un transporteur, couvre
les marchandises que les chargeurs demandent d'assurer pour leur compte. C'est un
cas de figure très fréquent en transport aérien.
Parmi les risques pris en charge par la police d'assurance nous retrouvons en général :
4.
BM : banque mondiale
5:
BAFD : banque africaine développement
6
FMI : fond monétaire international
3.3. l'avenant
Ce document est établi, le cas échéant, pour mentionner toute modification à introduire
dans la police d'assurance souscrite.
4. Autres documents
Il existe une multitude de documents autres que ceux liés au prix, au transport et
aux assurances qui sont utilisés dans le commerce international.
Ces documents concernent les déclarations en douanes, faites sur des imprimés
spécifiques, qui sont visés par l'administration douanière que ce soit à l'import ou à
l'export en certifiant que la marchandise a été expédiée dans les conditions convenues.
C'est un document établi par l'administration des douanes, par une chambre de
commerce ou par des experts convenus entre les parties, en vue d'attester le pays
d'origine des marchandises, c'est à dire le pays où elles ont été produites.
Ce document garantit la bonne santé des produits d'origine végétale importés pour
la consommation ou la culture dans le domaine agricole. Il est établi par un organisme
médical spécial.
Nous pouvons citer également d'autres documents qui sont peu utilisés : la liste
des frais, La liste de spécification, le certificat de poids ou de pesage, le certificat
isotopique...
Section 4
La domiciliation bancaire
1.1 Définition
L’exécution finale d’un transfert vers l’étranger se fait sur la base d’un
message SWIFT
Le SWIFT signifie:
Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication.
Swift est une coopérative détenue par des membres par l'intermédiaire de laquelle le
secteur des finances effectue ses transactions financières avec rapidité, assurance et
en toute confiance.
Les adhérents sont identifiés au sein du réseau par leur code BIC (Bank Identifier
Code) appelée communément code Swift . Il est donné sur 11 positions qui
comprend:
De ce fait, on désigne souvent l’ensemble des messages d’une catégorie donnée par
« XX »
Un crédit documentaire est émis sur instruction d’un importateur (Donneur d’Ordre)
qui va déterminer les conditions permettant l’utilisation du crédit documentaire.
Dans toute opération de crédit documentaire les Banques ont pour mission
d’examiner les documents. Elles n’ont à se prononcer que sur l’apparence de
conformité entre documents et instructions données dans le crédit documentaire.
Les RUU 600 ont mis fin à la révocabilité possible d'un crédit documentaire. Tout crédit
documentaire émis sous ces nouvelles règles est donc irrévocable par nature (art 7a
RUU600 : "une banque émettrice est irrévocablement tenue d'honorer dès l'émission",
art10a RUU 600: "un crédit ne peut être ni amendé ni annulé sans l'accord de la banque
émettrice, de la banque confirmatrice le cas échéant et du bénéficiaire").
indique que le crédit est soumis aux "RUU relative aux Crédits Documentaires" en
vigueur au moment de l'émission du crédit (champ 31C).
indique que le crédit est soumis aux RUU ainsi qu'aux Règles de Remboursement de
Banque à Banque en vigueur au moment de l'émission du crédit (champ 31C).
Le lieu de validité du crédit représente le lieu final où les documents devront être remis,
et ce au plus tard à la date de validité du crédit. Ce lieu de validité du crédit ne doit pas
être confondu avec le lieu où le crédit est réalisable, c'est à dire le lieu où les documents
doivent être présentés pour utiliser le crédit (voir plus loin le champ 41).
Ce champ indique la devise (code ISO. ex : EUR pour Euro, USD pour Dollars ) et le
montant du crédit documentaire, c'est à dire le montant pour lequel la banque
émettrice (ou confirmatrice le cas échéant) s'engage. Ce montant correspond
généralement au montant du contrat passé entre l'acheteur (donneur d'ordre) et le
vendeur (bénéficiaire du crédit).Mais il arrive aussi que le crédit documentaire ne
représente qu'une partie du contrat d'origine, notamment lorsque des acomptes ont
été versés par l'acheteur en dehors du crédit.
Le champ 41 précise en premier lieu l'identité de la banque chez laquelle le crédit est
réalisable c'est à dire la banque où les documents doivent être remis par le
bénéficiaire pour utiliser le crédit. Cette banque est identifiée soit par son nom et
adresse (champ 41D) soit par son identifiant SWIFT unique (champ 41A).
Ce champ indique si les expéditions partielles sont autorisées ( angl. allowed) ou interdites /
non autorisées ( angl. not allowed).
L'article 31 des RUU 600 précise :
- Sauf stipulation contraire, les expéditions partielles sont autorisées de facto.
- Une présentation comprenant plus d'un jeu de documents de transport montrant que
l'expédition a commencé sur le même moyen de transport et pour le même voyage, à
conditions qu'ils indiquent la même destination, ne sera pas considérée comme une
expédition partielle, même si ces documents indiquent des dates d'expéditions différentes ou
des ports de chargement ou des lieux de prise en charge ou d'envoi différents. La date
d'expédition retenue sera la plus récente.
Ce champ est spécifique au transport aérien et maritime. Il fait partie des dernières réformes
Swift suite à l'arrivée des RUU600, l'objectif étant de pouvoir clairement identifier les
ports/aéroports de chargement et ainsi éviter les réserves émises par les banques lors de la
vérification des connaissements maritime et LTA. Ce champ peut indiquer une ville, un pays,
une aire géographique.
44F : PORT DE DECHARGEMENT ou AEROPORT DE DESTINATION / PORT OF
DISCHARGE or AIRPORT OF DESTINATION
Ce champ est spécifique au transport aérien et maritime. Il fait partie des dernières réformes
Swift suite à l'arrivée des RUU600, l'objectif étant de pouvoir clairement identifier les
ports/aéroports de déchargement et ainsi éviter les réserves émises par les banques lors de
la vérification des connaissements maritime et LTA. Ce champ peut indiquer une ville, un
pays, une aire géographique.
44B : LIEU DE DESTINATION FINALE / FOR TRANSPORTATION TO
Ce champ précise le lieu de destination final des marchandises. Il champ peut indiquer une
ville, un pays, une aire géographique.
Ce champ mentionne la date limite d'expédition des marchandises. Le non respect de cette
"date butoir" constitue une réserve majeure. Cette date est souvent indiquée sous la forme
année/mois/jours (anglais) ou jours/mois/année (français) : date d'expédition le 30 Juin 2013
donnera 130630 (anglais) ou 300613 (français).
Certains crédits documentaires mentionnent un champ 44D au lieu du champ 44C; le champ
44D indique une période (et non une date) durant laquelle la marchandise doit être expédiée.
45A : DESCRIPTION DES MARCHANDISES ET OU SERVICES /DESCRIPTION OF
GOODS AND OR SERVICES
Ce champ décrit la marchandise et / ou le service qui fait l'objet du contrat passé entre le
donneur d'ordre et le bénéficiaire. La description est généralement courte et peut se référer à
d'autres éléments comme par exemple le numéro et la date de la facture proforma,
l'INCOTERM choisi, etc...
Selon l'article 18 des RUU 600 la désignation des marchandises /prestations figurant sur la
facture commerciale doit correspondre à celle donnée dans le crédit. Sur tous les autres
documents, les marchandises peuvent être décrites en termes généraux qui ne soient pas
incompatibles avec la description qu'en donne le crédit.
Ce champ indique les documents devant être remis par le bénéficiaire du crédit. Dès
réception du crédit, le bénéficiaire doit s'assurer qu'il est dans la capacité de fournir
l'ensemble des documents requis.
Ce champ est un champ un peu "fourre-tout" qui peut contenir aussi bien des informations
relatives au contrat passé entre le donneur d'ordre et le bénéficiaire ( exemple : incoterm
choisi, partie qui prendra en charge l'assurance, température de conditionnement de la
marchandise en cas de transport frigorifique...) que des informations générales relatives à
l'élaboration des documents requis par le crédit (exemple: tous les documents doivent
comporter la référence du crédit...) ou bien encore des informations sur le déroulement du
crédit documentaire (montant des frais pris par la banque émettrice en cas de présentation
de documents irréguliers...).
Ce champ indique la répartition des différents frais bancaires entre le donneur d'ordre et le
bénéficiaire du crédit. Généralement cette répartition est du type 50/50 c'est à dire que les
frais de la banque émettrice sont pris en charge par le donneur d'ordre et les autres frais par
le bénéficiaire.
Lorsque le crédit ne précise pas de répartition de frais, l'usage est de considérer que tous les
frais bancaires sont à la charge du donneur d'ordre. Principe confirmé par l'article 37C des
RUU 600.
Ce champ indique la période durant laquelle les documents doivent être présentés à la
banque chez qui le crédit est réalisable dès lors que la marchandise est expédiée. Le non
respect de cette période de présentation par le bénéficiaire constitue une réserve majeure.
Conformément à l'article 14c des RUU 600, une présentation comprenant un ou plusieurs
originaux de documents de transport soumis aux articles 19 à 25 doit être effectuée par le
bénéficiaire ou pour son compte au plus tard 21 jours calendaires après la date d'expédition
telle que définie dans ces règles et, en tout état de cause, au plus tard à la date limite de
validité du crédit.
MAY ADD signifie que la banque notificatrice est autorisée à ajouter sa confirmation si le
bénéficiaire le demande.
Ce champ indique une banque de remboursement, soit sous la forme de son identifiant
SWIFT (champ 53A) soit en indiquant son nom et son adresse complète (champ 53D).La
banque de remboursement est une banque chez laquelle la banque émettrice à un compte.
Cette banque est généralement en possession d'instructions de la banque émettrice pour
honorer les demandes de remboursement de la banque qui a honoré ou négocié
conformément aux termes et conditions du crédit.
Ce champ précise généralement l'adresse où les documents devront être expédiés ainsi que
les modalités de remboursement prévues par la banque émettrice pour couvrir la banque qui
a accepté d'honorer ou de négocier.
D’examiner :
Modèle FDI : pour les importations à délai normal qui sont réalisées dans un
délai de six (06) mois à partir de la date de domiciliation ;
Les exportations à moyen terme doivent être préalablement autorisées par les
services du contrôle des changes de la Banque d'Algérie
. 2.2. Traitement de l'opération
L'apurement consiste à réunir, dans les délais fixés, les différents documents que doit
comporter le dossier à son échéance soit : la facture définitive domiciliée, le document
douanier "D10" exemplaire banque, les exemplaires des formules 104 (cession devises).
On distingue trois cas d'apurement possibles :
Les dossiers apurés (exportations réalisées physiquement et financièrement) ;
Les dossiers non apurés;
Les dossiers sans documents.
Durant cette phase, l'agence doit faire les déclarations des comptes rendus à la Banque
d'Algérie sur des formulaires qui doivent être datés, cachetés et signés par les personnes
habilitées de l'agence, et ce selon le calendrier suivant :
28/02 de l'année "n" : les dossiers ouverts durant le 3eme trimestre de l'année"n-1"
03/05 de l'année "n" : les dossiers ouverts durant le 4eme trimestre de l'année"n-1"
31/08 de l'année "n" : les dossiers ouverts durant le 1er trimestre de l'année "n"
30/11 de l'année "n" : les dossiers ouverts durant le 2eme trimestre de l'année "n"
Les dossiers de domiciliation sont archivés et conservés pour une période de cinq (5) ans.
trois mois après la réalisation de l'opération réglée au comptant ;
trois mois après le dernier règlement d'une opération réalisée par plusieurs
paiements.
1.4. Apurement de la domiciliation
Toute opération de domiciliation doit être apurée c'est à dire égaliser la valeur des
marchandises importées avec le montant transféré (les flux financiers avec les flux
physiques).
dossier apuré, lorsque l'opération se réalise comme convenu c'est à dire qu'il y a
réunion des documents suscités et concordance des montants (celui de la formule
de règlement F4, celui du document douanier D10 et celui de la facture
commerciale) ;
dossier en insuffisance de règlement, si le montant de la formule de règlement
est inférieur à celui du document douanier ;
dossier en excédant de règlement si le montant de la formule de règlement est
supérieur à celui du document douanier ;
dossier non utilisé ou annulé, il s'agit de dossier qui ne comporte ni règlement
(F4), ni justificatif douanier (D10). Il contient, dans la plupart des cas, une
demande d'annulation du client.
2.1. Définition
A la lumière des différentes précautions évoquées qui doivent entourer les opérations
du commerce international, il apparaît clairement, en guise de conclusion, qu'une
importance particulière doit être accordée à l'établissement du contrat qui doit contenir les
clauses essentielles de nature à prévenir les sources de litiges.
En particulier, ce contrat doit faire référence à l'incoterm choisi afin d'éviter les litiges
concernant la répartition des frais et des risques entre l'importateur et l'exportateur.
Par ailleurs, les documents commerciaux servent également d'appui pour les autres
intervenants (banquiers, douanes, assurances...). Ils constituent souvent, pour le
banquier, les faits générateurs des paiements ou des financements des opérations de
ses clients.
Les techniques de paiement mises en place par les banques pour répondre aux
besoins variés des clients seront traitées dans le prochain chapitre.
Chapitre 1 :
crédit documentaire
Le crédit documentaire, dans sa forme actuelle, parait n'avoir réellement pris naissance
qu'au XIXe siècle avec le développement du commerce international. Il trouve cependant sa
source dans une institution qui semble remonter à l'antiquité: la lettre de crédit.
Le crédit documentaire n'a pris un réal essor qu'au lendemain de la première guerre
mondiale, pour ensuite décliner a nouveau jusqu'au seuil de la seconde grande
conflagration. Depuis 1945, le crédit documentaire a connu un nouveau regain de succès,
qui, depuis lors, ne s'est plus jamais démenti. Ce succès provient de la grande souplesse
d'adaptation de cet outil de crédit aux impératifs nouveaux du commerce international.
Celui actuellement, en vigueur est la révision 1 juillet 2007, publication C.C.I n° 600
2/Les intervenants
• Le donneur d'ordre
• La banque émettrice
C'est la banque de l'acheteur qui après avoir reçu des instructions de son client ; émet le
crédit documentaire, c'est-à-dire procède à son ouverture.
• La banque notificatrice
• Le bénéficiaire
Analyse sur la relation entre les différents intervenants dans le crédit documentaire :
1. Au niveau de l'agence
2. Au niveau de la DRICE
5 Transportateur
Exportateur
4 1
Importateur
Banque
notificatrice
3
Banque émettrice
Source: importer Madeline Nguyen _ The 2eme edition 2005 page
224
Schème 2 :
6
Exportateur Transportateur
7 8 ou 11 14
Banque Importateur
notificatrice 9
10 12 13
Banque
Emettrice
la date portée sur la titre de transport pour remettre ses documents en banque, mais tout en
respectant également la date de validité du crédit documentaire.
9. La banque notificatrice présente à son tour les documents à la banque émettrice pour
obtenir le remboursement de son avance ou le paiement du crédit documentaire.
10. 11. 12.13. La banque émettrice vérifie à son tour les documents pour s'assurer qu'ils
sont strictement conformes aux instructions du crédit documentaire. Elle remet alors des
documents à l'acheteur contre paiement ou engagement de paiement. Parallèlement, elle
transfère les fonds à la banque notificatrice.
14. L'acheteur étant en possession des documents, il peut faire retirer et dédouaner sa
marchandise
Révocation possible
Ce crédit rapporte beaucoup de souplesse à l'acheteur et cout peu élevé par rapport aux
autres types de crédit, mais il ne procure pas une réelle sécurité au vendeur, sauf dans le
cas ou celui-ci entretien de bonnes relations d'affaires avec son client.
Dés lors, pourquoi certains vendeurs acceptent-ils de tels crédits? En effet, sauf
annulation entre temps, le bénéficiaire obtient couverture immédiatement après
l'embarquement des marchandises et est de la sorte dispensé d'envoyer ses documents à
l'encaissement à l'étranger.
Il y a donc :
• Un gain de temps
• Une protection plus grande contre les manœuvres malhonnêtes d'un acheteur peu
scrupuleux qui, sachant les marchandises embarquées, tenterait de profiter de la situation
pour obtenir un rabais
Surtout la preuve que les formalités préalables à l'importation et de change ont été faites.
En effet, aucun crédit documentaire ne peut être ouvert sans qu'au préalable le donneur
d'ordre ne soit en règle, du point de vue de la réglementation des autorités de change de son
pays De ce qui précède, nous pouvons donc conclure que le crédit documentaire révocable
se situe à mis chemin entre le crédit irrévocable et la remise documentaire
Le crédit irrévocable est la forme la plus, utilisée aujourd'hui. L'article 9-a des règles et
usances uniformes (R.U.U) définit clairement l'engagement de la banque émettrice de
payer, d'accepter les traites tirées ou d'assumer la responsabilité de leur paiement à
l'échéance, conformément aux stipulations du crédit. Dés le moment ou cet engagement
est donné, il n'est plus possible d'y revenir sans l'accord du bénéficiaire. Toute modification
ou annulation unilatérale d'un crédit irrévocable est, de ce fait impossible Article 9-a
(R.U.U): un crédit irrévocable constitue pour la banque émettrice, pour autant que les
documents stipulés soient remis à la banque désignée ou à la banque émettrice, et que les
conditions du crédit soient respectés, un engagement ferme...
Si le banquier notificateur a reçu seulement pour mission d'aviser les termes du crédit
irrévocable du banquier émetteur au bénéficiaire, son rôle peut s'arrêter là. L'article 7 des
règles et usances uniformes; traitent la responsabilité de la banque notifiante, stipule : « a)
Un crédit peut être notifié au bénéficiaire par l'intermédiaire d'une autre banque (banque
notifiante) sans l'engagement de la part de la banque notifiante, sauf pour cette banque - si
elle décide de notifier le crédit- à apporter un soin raisonnable à vérifier l'authenticité
apparente du crédit qu'elle notifié. Si la banque choisit de ne pas notifier le crédit, elle doit
en avisé la banque émettrice sans retard ».
Le vendeur n'a pas contracté l'engagement d'utiliser le crédit, mais pour autant qu'il n'ait
pas expressément renoncé au bénéfice de ce crédit, il pourra profiter de l'engagement du
banquier émetteur pendant toute une période de validité fixée. Il n'a pas non plus
l'obligation d'accepter une modification aux termes et conditions initiaux, et son refus ne
serait entraver son droit à l'utilisation du crédit. Il doit cependant savoir que dans ce cas, les
banquiers redoubleront de vigilance lors de la vérification des documents.
Le refus de la banque notifiante peut être dicté par divers motifs dont elle n'set
pas tenue de justifier, et le bénéficiaire assumera seul la nouvelle situation. Il est
donc impératif pour le vendeur de bien ajusté, à l'ouverture du crédit, toutes les
conditions ainsi que la date de validité du crédit pour présentation et pour paiement
des documents
C'est un crédit dont le montant est renouvelé sans qu'il soit nécessaire de l'amender
expressément. L'acheteur se fait donc livrer des qualités définies de la marchandise
commandée dans des laps de temps successifs. Ce type de crédit répond à des objectifs
de gestion prudente des stocks. On distingue deux types de crédit revolving : automatique
ou périodique.
Revolving automatique
Il s'agit d'un crédit documentaire normal qui se renouvelle. Le paiement se fait au moyen
d'un crédit qui couvre la valeur de chaque tranche. L'acheteur peut donc établir un crédit
d'un montant de 120000USD valables pour une période de six (06) mois en précisant que
le crédit reviendra à sa valeur initiale chaque fois sa banque émettrice aura effectuée le
paiement des expéditions, ou alors établir le même crédit en précisant qu'il est valable pour
une période de six mois et que ce montant est renouvelable mensuellement.
Revolving périodique
Dans cette forme de crédit l'exportateur peut expédier tous les mois des marchandises
pour un montant total de 120000USD. Il s'agit donc de six livraisons mensuelles (exemple
précédent) en un seul lot ou plusieurs selon que les expéditions partielles seraient
autorisées ou non. L'engagement de la banque émettrice dans ce cas sera à la hauteur de
720000USD dont chaque utilisation du crédit du crédit sera déduite
On peut définir le crédit avec red clause/green clause comme un crédit documentaire
classique dans lequel un clause supplémentaire (inscrite en rouge), par laquelle la banque
émettrice du crédit, sur instruction du donneur d'ordre, invite ou demande à la banque
chargée de réaliser le crédit, d'accorder des avances au bénéficiaire avant que celui-ci ne
présente les documents requis par le crédit.
Dans la pratique, on distingue deux types d'avances :
- les avances sans garanties (red clause) : dans ce cas, la banque chargée de réaliser
le crédit est autorisée à accorder des avances au bénéficiaire sans exiger de lui un gage
quelconque ; Aussi, en vertu du crédit documentaire qu'il vient de recevoir, à première
demande, le bénéficiaire peut disposer du montant autorisé
- les avances avec prise de garanties (clause verte/green clause) : les avances sont
subordonnées à la fourniture par le bénéficiaire de documents provisoires constatant
l'existence de la marchandise tel que les récépissés d'entrepôt provisoire jusqu'a
l'expédition.
- Dans le cas où, le bénéficiaire n'ayant pas exécuté ses obligations contractuelles, la
réalisation du crédit est mise en instance ou annulée, la banque ayant octroyer l'avance,
réclamera le remboursement (total éventuels intérêts de retard) à la banque émettrice qui
n'aura d'autre choix que se retourner contre le client donneur d'ordre, selon les stipulations
de l'ouverture du crédit documentaire (P. Garsuault & S.Priami)
Une banque « transférante »n'a aucune obligation d'effectuer ce transfert si ce n'est dans
les limites et les formes auxquelles ladite banque aura expressément consenti (art. 48 c,
R.U.U).
Techniques du transfert
Pour les opérations de transfert, il est nécessaire d'observer les règles suivantes (Articles
48-d, g, h et j ; R.U.U
Des fractions d'un crédit transférable -n'excédant pas au total le montant du crédit-
peuvent être transférés séparément, à condition que les expéditions partielles ne soit pas
interdîtes L'ensemble de ces transferts sera considéré comme ne constituant qu'un seul
transfert du crédit. Le crédit documentaire ne peut être transféré que suivant les termes
et les conditions spécifiés, dans le crédit d'origine avec l'expédition suivantes
(individuellement ou globalement).
Après avoir reçu cette facture, qui est à remettre à la première réquisition, l'UBS exigera à
son tour la couverture correspondante, en vertu du crédit d'origine.
Après réception et vérification par l'UBS des documents reçus d'Argentine et, à condition
que (Transit S.A) ait présenté sa facture, l'UBS lui remettra, en échange, la facture du
fournisseur argentin et le créditera de la différence entre les montants des deux factures.
Pour conclure cette opération de transfert, l'UBS transmettra les documents à la banque
émettrice du crédit d'origine
Pour s'en prémunir elle doit s'assurer que le crédit est bien transférable dans les faits en
vérifiant que le délai entre la réception des documents de la part du 2ªd bénéficiaire et le
transfert à la banque du donneur d'ordre est suffisant. A défaut, elle pourrait être dans
l'obligation de payer des documents et de les présenter hors délai à la banque émettrice qui
ne manquera pas de notifier des réserves.
Comme dans le cas d'un crédit transférable, le vendeur s'adresse un fournisseur pour
obtenir la marchandise convenue, mais la spécifié de ce crédit est l'indépendance qui existe
entre les deux ; le crédit d'origine et le contre crédit Cette notion implique l'émission d'un
second crédit à la demande du vendeur en faveur de son second fournisseur. On distingue
deux (2) sortes de crédits "back to back":
a) Le crédit concordant:
Le crédit à ouvrir exige la présentation des mêmes documents qui après échange de la
facture et le cas échéant, de la traite pourront être appliqués tells quelles au crédit
d'origine.
b) Le crédit non-concordant :
Le crédit d'origine peut après échange de la facture et, le cas échéant de la traite être
utilisé seulement avec une partie des origines visé et/ou légalisé dans le pays de
l'intermédiaire ou de l'entreprise générale.
C'est l'acte par lequel la banque réalise ses engagements envers le bénéficiaire. En
présentant des documents conformes, le vendeur bénéficie du dénouement positif de sa
sécurité de paiement. Le mode de réalisation et le lieu de réalisation sont des éléments
primordiaux dans le crédit. L'article 10a stipule que « tout crédit doit clairement indiquer s'il
est réalisable par paiement à vue, par paiement différé, par acceptation, ou par négociation
». La banque chargée de la réalisation s'appelle « la banque désignée »
Le bénéficiaire obtient le paiement sur remise et après contrôle des documents stipulés
dans la lettre d'ouverture. L'opération se fait sur la base du donnant donnant « vous me
remettez les documents conformes, je vous paie ». Les banques disposent d'un délai
raisonnable ne dépassant pas 7 jours ouvrables (jours où la banque travaille) suivant le
jour de réception des documents pour les opérations de vérification et pour lever ou
refuser les documents. Il peut néanmoins arriver que la date de valeur (date à laquelle il
y'a sortie/effective des fonds) appliquée soit différente de quelque jours ; c'est
notamment le cas lorsque la banque désignée (notificatrice) doit se couvrir auprès de la
banque de remboursement.
Ou constate deux cas suivants quand le Credoc est seulement notifié ou Confirmé :
Si la banque notificatrice a seulement notifié le crédit, elle n'est pas tenue de payer
même si les documents sont conformes. Ce refus de paiement peut s'expliquer par la
crainte de ne pas être rembourser par la banque émettrice.
Dans le cas la banque notificatrice envoie les documents à la banque émettrice, qui
après vérification, paye la banque notificatrice qui paye à son tour le vendeur Le schéma
suivant rassemble les étapes de sa réalisation :
. Les documents sont alors envoyés à la banque émettrice qui après vérification de ces
derniers, rembourse la banque confirmatrice et envoie les documents à l'acheteur pour
qu'il puisse dédouaner sa marchandise.
5. L'expédition de la marchandise
6. La présentation des documents exigés par le donneur d'ordre dans le Credoc ouvert
dans un délai qui ne peut excède 21jours à compter de la date de l'expédition
7. Après vérification des documents (en respectant le délai de jours ouvrés à compter de
la date de leur expédition) et dans le cas de leur conformité la banque confirmatrice
procède au paiement des documents à la banque émettrice.
9. Après vérification des documents (en respectant le délai de 5 jours ouvré a compter de
la date de leur expédition) et dans le cas de leur conformité la banque émettrice procède à
paiement des documents à la banque confirmatrice.
10. La banque remet les documents à son client soit contre paiement si celui-ci ne
dispose pas d'une ligne de crédit auprès de cette dernière soit en utilisant le crédit qui était
consenti.
b- Par acceptation
1. Le vendeur envoie à la banque ou le crédit est réalisable (la banque d'acceptation) les
documents attestant l'expédition et une traite tirée sur la banque notificatrice selon les
conditions du crédit.
L'exportateur présente les documents accompagnés d'une traite sur la tirée la banque
émettrice, à la banque notrificatrice, cette dernière, après vérification des documents, les
transmets avec la traite à la banque émettrice. Une fois les documents reçus, la banque
émettrice procède à leur vérification, s'ils sont conformes elle retourne la traite après
l'avoir accepté à la banque notificatrice, celle-ci, dés réception de la traite le retourne au
client exportateur, qui pourra la négocier ou la conserver jusqu'à la date de l'échéance.
Quant à la banque émettrice, elle procédera à la remise des documents à l'importateur
pour qu'il puisse retirer sa marchandise.
- L'exportateur, accepte un risque sur l'étranger, car l'effet restant soumis aux aléas de
la situation politique et économique du pays du tiré, cependant, l'exportateur pourra en
cas de nécessité demander à son banquier l'escompte
Cas d'un crédit documentaire réalisable par acceptation d'une traite tirée
sur l'acheteur :
L'exportateur présente les documents accompagnés d'une traite tirée sur l'acheteur, à la
banque notificatrice, cette dernière, après vérification des documents, des documents,
les transmet avec la traite à la banque émettrice qui procède à leur vérification, dans le
cas de leur conformités elle les présente à l'acheteur, qui après acceptation de la traite,
peut retirer la marchandise. Par la suite, la traite doit être retournée au bénéficiaire par
l'intermédiaire de la banque émettrice en premier lieu, puis par la banque notificatrice en
second lieu. Notons que :
- La présence d'une traite tirée sur l'acheteur parmi les documents remis n'affecte en
aucune façon l'engagement de la banque émettrice et la banque confirmatrice envers le
bénéficiaire, de ce fait ce type de crédit prend la forme d'un crédit par acceptation de la
banque émettrice ou de la banque confirmatrice.
Avec ce type de crédit, le donneur d'ordre se trouve dans une situation très confortable
puisse qu'il disposera de la marchandise et des documents, mais ne paiera qu'à une
certaine échéance fixée ou convenue d'avance entre lui et le bénéficiaire (paiement
exigible le xx/xx/xx) ou calculée à partir de la date d'expédition (crédit réalisable à X
jours de la date d'expédition). Autrement dit, sur présentation des documents conformes,
la banque autorisée (banque émettrice ou confirmante) s'engage par écrit à effectuer le
paiement à l'échéance.
Les paiements différés sont possibles tant pour les crédits confirmés que non
Confirmés
5. L'expédition de la marchandise
6. La présentation des documents exigés par le donneur d'ordre dans le Credoc ouvert
dans les délais qui n'excède pas les 21 jours à compter de la date de l'expédition
8. Après vérification des documents (en respectant le délai de 7 jours ouvrés à compter de
la date de leur réception) et dans le cas de leurs conformités la banque émettrice envoie une
sorte de lettre d'engagement par SWIFT de payer les documents à l'échéance convenue au
bénéficiaire par l'intermédiaire de la banque notificatrice
9. La banque notificatrice remet le Swift au bénéficiaire
10. La banque notificatrice remet les documents à son client soit contre blocage de
provision en utilisant un cours provisoire si celui-ci ne dispose pas d'une ligne de crédit
auprès de cette dernière soit en utilisant le crédit qui lui était consenti.
e- Par négociation
La réalisation d'un crédit documentaire par négociation se fait par la banque émettrice : la
banque notificatrice réglera son client bénéficiaire pour lui rendre service : ce règlement ne
deviendra définitif qu'à réception des fonds versés par la banque du donneur d'ordre.
La négociation d'une traite peut être considérée comme un escompte a cours terme d'un
effet de commerce tiré a vu par le vendeur sur l'acheteur ou sur la banque émettrice.
Que le crédit documentaire soit confirmé ou non l'engagement de la banque émettrice est
irrévocable cela implique que les documents conformes au crédit seront payer par elle
d'une manière définitive, donc il ne peut y avoir un retour cambiaire contre le vendeur.
3. La banque négociatrice envoie alors la traite et les documents avec le crédit, la banque
émettrice procède au remboursement
On peut subdiviser les crédits réalisables par paiement anticipé comme suit :
Ce qui pousse l'acheteur à payer vite le manquement afin d'obtenir la libération de ces
documents
Après cette étude qui a touché les points de cadre général son histoire de crédit
documentaire, les règles et usances uniformes qui sont son cadre juridique, ses formes
selon les trois critères cités de sécurité, les modes de réalisation et de financement, nous
pouvons aboutir à une première impression Le crédit documentaire permet de satisfaire les
intérêts opposés de l'acheteur et du vendeur dans les échanges internationaux, car cette
technique est une garantie pour le vendeur d'être payé car il bénéfice de deux
engagements bancaires, et une assurance pour l'importateur sur la qualité de la
marchandise livrée car il ne paie que quand les obligations du vendeur sont remplis, toute
en rémunérant les banques intervenantes dans cette opération internationale ou nationale.
N'élimine pas la complexité de ses procédures et son cout élevé pour l'acheteur et risque
qu'il encoure s'il reçoit une marchandise non conforme à ses exigences.
Chapitre 2 :
Assurer la bonne fin du crédit documentaire
Section 1 :
Dés que le vendeur est avisé du crédit et qu'il est assuré de pouvoir respecter les
instructions qui y figurent, il procède à l'expédition des marchandises.
Le vendeur transmet tous les documents exigés dans les conditions du crédit (y
compris ceux attestant l'expédition des marchandises) à la banque désignée
La banque désignée, s'il ne s'agit pas de la banque émettrice, transmet tous les
documents à la banque émettrice.
La banque émettrice vérifie à son tour les documents. S'ils sont conformes aux
conditions du crédit elle rembourse, de la façon convenue, la banque qui a effectué
le paiement du bénéficiaire (la banque désignée). La banque émettrice remet les
documents à l'acheteur après satisfaction par ce dernier des modalités de règlement
convenues entre eux.
Section 2
Avantages et inconvénients des crédits
documentaires