0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
20 vues16 pages

Cours 2

Transféré par

Anis MAHFOUF
Copyright
© © All Rights Reserved
Formats disponibles
Téléchargez comme PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Télécharger au format pdf ou txt
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
20 vues16 pages

Cours 2

Transféré par

Anis MAHFOUF
Copyright
© © All Rights Reserved
Formats disponibles
Téléchargez comme PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1/ 16

Chambre Algérienne de commerce et d’industrie

Direction de la formation

DYNAMIQUE DE GROUPE
A. Définition et intérêt de la discipline
Introduction :

Historique et généralités

Le concept de « dynamique de groupe » a été inventé par Kurt Zadek Lewin (1890-1947)en 1944
quand il a créé le Research Center for Group Dynamics « le centre de recherche pour les
dynamiques de groupe »au Massachusetts Institute of Technologies (MIT). C'est de ses travaux
qu'émerge la théorie de la dynamique de groupe qui analyse l'engagement et le comportement
des individus au sein d'un groupe, il a mis en évidence l’amélioration de l’efficacité individuelle
et sociale par le groupe (psychologie du travail).

Grands auteurs : k.Liwin, J.L.Moreno .R.Liket, R.P.Blake…

Définition des concepts

Les notions du groupe et de dynamique :

A1) En langue française (dictionnaire LA HACHETTE), le groupe est une réunion d’objets ou
d’êtres humains formant un ensemble, c’est un ensemble de personne réunis au même endroit

C’est également « un ensemble d’individus ayant un certain nombre de caractères communs


et dont les rapports obéissent à une dynamique spécifique »

A2) Un groupe est une association d’individus entrant en interaction dans un contexte donné et
poursuivant des buts communs. Les individus vont se doter de rôles, se soumettre à des normes,
partager des valeurs et réaliser des actions dans le cadre du groupe auquel ils appartiennent. La
force du groupe réside dans un système d’interdépendance.

Pour ANZIEU et MARTIN , les groupes peuvent être classés selon leurs taille ,cette classification
se présente comme suit ;
Un groupe comporte au moins 3 personnes

De 3 à 5 personnes, on parle de petits groupes

De 6 à 13 personnes on parle de groupes restreints

De 14 à 24, on parle de groupes étendus

De 25 à 50, on parle de groupes larges

+ de 50 on parle d’assemblée

– Le concept de « dynamique de groupe »

Selon le Dictionnaire de la langue française

La dynamique du groupe est l’étude expérimentale des lois qui régissent le comportement des
petits groupes et des individus au sein de ces groupes

Ensembles des techniques qui visent à améliorer, grâce à l’influence du groupe, le comportement
d’un individu (ou celui du groupe lui même).

L'expression dynamique de groupe désigne généralement l'ensemble des phénomènes,


mécanismes et processus psychiques et sociologiques qui émergent et se développent dans les
petits groupes sociaux appelés aussi groupes restreints, de 4 à environ 20 individus durant leur
activité en commun

Intérêt de l’activité

• L’expression « dynamique de groupe » renvoie aux pratiques suivantes :

• L’étude (description et analyse) des mécanismes et processus spécifiques aux groupes


restreints.

• L’intervention au sein de groupes dans le but de faciliter la compréhension des processus qui
s'y développent, et ce afin de générer un changement qui aura des effets sur le groupe ou ses
membres.

• La formation spécifique en groupes permettant de découvrir et de comprendre ce qui se passe


dans les relations interpersonnelles au sein d'un groupe ou d'une assemblée de personnes.
Une telle formation permet ainsi de se familiariser avec la compréhension des phénomènes et
processus de groupe

Caractéristiques et applications de la dynamique

La "dynamique d'un groupe" peut donc faciliter des changements dans les comportements
et/ou les attitudes d'une personne ou d'un groupe

La dynamique de groupe constitue un des outils de la thérapie de groupe.


• Les hommes politiques et les entreprises peuvent aussi être tentés d'essayer d'utiliser les
acquis de la dynamique de groupe pour des objectifs personnels. La dynamique de groupe
provoque un regain d'intérêt actuel du fait de l'amplification de certains types de relations
interpersonnelles voire groupales induites par l'utilisation massive des nouvelles technologies
(internet et internet mobile avec leurs applications de types SMS, MMS, emails, chat,
visiophonie, blogs, wiki, réseaux sociaux

• Ces techniques de communication, très utilisées aujourd'hui, permettent d'accélérer et


d'amplifier les phénomènes de groupe, de regroupement, de diffusion d'informations ou de
rumeurs

Le travail en groupe et ses bénéfices

• De très nombreuses études scientifiques ont démontré que pour un élève moyen,
l'apprentissage est meilleur lorsqu'il s'opère en groupe. Les gains du travail en groupe par
rapport au travail individuel sont les suivants 1

• amélioration de l'apprentissage disciplinaire

• meilleure mémorisation à long terme

• motivation intrinsèque

• attitude plus positive envers la matière étudiée

B. Les types de groupes


1.Les types de groupes
1.1. Les groupes primaires et les groupes secondaires
a. Les groupes primaires

• Les groupes primaires sont constitués d’un nombre restreint d’individus qui entretiennent des
relations directes et intimes ou il est relativement facile de communiquer avec les autres, de
connaitre leurs attentes, de prévoir leur comportement et le cas échéant de s’y ajuster.

• Leurs nombres se caractérisent par leur chaleur, leur affection intense et l’attachement qu’ils
éprouvent les uns pour les autres. Ils tirent des avantages mutuels de manière non calculé. Ils
sont donc spontanés dans leurs rapports et ont des objectifs communs.

• Ce sont des groupes qui établissent entre eux des contacts très réguliers et personnels et
tissent des liens forts de solidarité, d’union et d’affectivité. La famille en constitue un parfait
exemple, le groupe d’amis …

b) Les groupes secondaires

• Les relations sont occasionnelles, impersonnelles, formelles et contractuelles. Il s’agit en fait,


de relations rationnelles et limitées à leurs caractères fonctionnels. Les actions de ce groupe
sont structurées et planifiées. Ces groupes sont bâtis sur le choix délibéré de leurs membres.
• Ils sont formés le plus souvent d’un nombre plus imposant de personnes développant entre
eux des contacts sporadiques .Ce qui favorisent l’émergence de sous-groupes et des
mécanismes de relais.

• Dans ces groupes les liens qui se tissent sont faible puisqu’ils se limitent dans tous les cas ou
presque à un champ d’intérêt spécifique (club sportifs, syndicat …)

1.2. Les groupes d’appartenance et les groupes de référence


a) Les groupes d’appartenance
• Les groupes d’appartenance sont ceux auxquels l’individu appartient, qu’il le veuille ou non. La
famille, les groupes se basant sur le sexe, l’âge, la race ou la religion font partie de ces groupes
d’appartenance. Le service d’entreprise dans lequel on est employé en est un autre exemple
puisqu’on peut y être identifié par les autres sans nécessairement s’y identifier à soit même.

b) Les groupes de référence


• Ce sont des groupes auxquels on s’identifie qu’on est appartenu ou non. Ce sont donc ceux
sur lesquels l’individu se réfère pour modeler ou remodeler son attitude, construire ces
jugements, forger ses croyances en vue d’une conformité de comportement.

• Il est possible que les groupes de référence soient les groupes auxquels l’individu appartient et
refuser d’adopter les manières de son milieu

1.3. Les groupes formels et les groupes informels


a) les groupes formels
Les groupes formels ou institués sont des groupes créés explicitement pour une organisation à
l’initiative du management ou lui sont imposés par la loi ou les règlements sur le travail, pour remplir
un mandat précis ou pour assurer des taches spécifiques dans un but déterminé . Les membres de ce
type de groupe sont nommés ou élus ou encore des membres admis formellement selon certaines
modalités connues

• . Ces groupes sont fondés selon des liens institutionnels prescrits, l’engagement des
membres dans le groupe n’est pas volontaire mais relève d’un attachement institutionnel

• On distingue généralement 03 sous-groupes :

• les groupes fonctionnels : ce sont des unités de travail issues de la structure


organisationnelle x le service finance d’une administration, le conseil d’administration…

• les groupes d’intérêts : ils défendent leurs intérêts et les intérêts de ceux qu’ils représentent
ex. syndicat

• les groupes de projets :qui ont un caractère temporaire, ils se créent pour la réalisation d’un
projet et prennent fin à la fin du projet.
b) les groupes informels
• Les groupes informels sont ceux qui naissent de volonté d’une ou plusieurs personnes afin de
répondre à certains besoins ressentis ou pressentis et se réunissent en marge de l’horaire
professionnel. Il s’agit notamment de structures non officielles qui émergent de manière
volontaire des structures organisationnelles qui ne peuvent répondre à leurs besoins.

• Les liens que développent les membres de ce groupe ne sont pas prescrits, les groupes se
créent de manière spontanée. (Ex. les employés qui partagent le même déjeuner, les employés
qui partagent des vacances)

C.Les raisons d’appartenance à un groupe


Introduction
Il existe plusieurs raisons qui expliquent que le groupe se crée, on se joint à un groupe pour satisfaire
nos besoins d’affiliation, d’identification, de validation de nos connaissances et opinions .l’individu
maintiendra son appartenance au groupe tant et aussi longtemps que les besoins satisfaits par le
groupe seront les plus importants que les inconvénients engendrés par cette appartenance

• Il ressort que la relation interpersonnelle entre les individus est la base essentielle et
fondamentale de la formation du groupe.

a) Besoin social : la première raison d’appartenir à un groupe est d’ordre social. L’être humain a
besoin d’interagir avec ses semblables et il apprécie la présence des autres et désire d’être accepté
par les autres.

b) Besoin d’identification : l’être humain ne se contente pas d’avoir des amis, il désire appartenir,
s’identifier à quelque chose. Le partage des mêmes valeurs ou d’une idiologie avec un petit groupe
l’amène à répondre l’éternelle question « qui suis-je ? », d’un autre coté il existe un besoin de
comparaison sociale qui amène une personne à se joindre à un groupe pour évaluer ses propres
idées, opinions et jugements (relations interpersonnelles)

c) Besoin de sécurité : la sécurité est un besoin important auquel un groupe peut répondre, le groupe
a ici une fonction de protéger ses membres contre les pressions extérieurs.

d) Besoin d’estime : c’est le besoin d’être respecté, de se respecter soi-même et de respecter les
autres.

e) Besoin de pouvoir : l’être humain pour se sentir utile doit s’occuper de quelque chose pour être
reconnu, avoir une activité valorisante qu’elle soit dans le domaine du travail ou dans celui des loisirs.
Il s’agit en particulier, du besoin de se réaliser, de se valoriser (à ses propres yeux et aux yeux des
autres) à travers une occupation.

f) Besoin de coopération : il arrive souvent que la constitution du groupe soit le seul moyen qui
permette d’accomplir une tache quelconque, la coopération des individus facilite la réalisation de
beaucoup de choses
D. Les étapes de formation d’un groupe (cycle de vie du groupe)
Etape 1 : La formation du groupe :

les membres du groupe lors de cette étape

• Obtention du statut de membre (de l’individu au membre)

• Désirent d’être accepté avec participation hésitante

• Evitent controverse, conflits

• Evite sujets trop sérieux (discussions vagues ou abstraites)

• Se centrent sur les routines

• Rassemblent informations et impressions (sur eux)

Etape 2 : storming (friction/agitation/conflit)

• Sujets sérieux abordés

• Comportement intempestifs (fâcheux) et attitude défensive et rivalité

• Confrontations mineures apparaissent mais rapidement gérés (rôles, travail du groupe...)

• Conflits non gérés restent sous la surface et remise en question continuelle.

• Développement des règles pour éviter de futurs conflits

• Etablissement d’une hiérarchie informelle, discorde, création des tensions et jalousie

• NB : Beaucoup de groupes restent à ce stade

Etape 3 : normalisation (stabilisation)

• Règles établies et acceptation des règles établies

• Tâches et responsabilités claires

• Meilleure compréhension de chacun et cohésion du groupe

• Relations plus amicales, confidences, partage des problèmes personnels et discussion sur la
dynamique du groupe.

• Sentiment de faire partie d’un groupe

Etape 4 : performance (production/action)

• Interdépendance : chacun connait les autres, les membres travaillent en sembles, confiance
entre les membres

• Les membres composent avec leur différence

• Flexibilité : rôles et responsabilités changent selon le besoins sans heurts

• Forte loyauté dans le groupe et solidarité du groupe


• Haut degres de confort

• Résolution des problèmes

• Prise de décision

Etape 5 : ajournement (dispersion ou dissolution)

• Préparation au démantèlement du groupe

• Désengagement face à des taches et aux autres

• Fierté d’avoir terminé des taches

• Joie d’avoir appartenu à un groupe aussi agréable

• Besoin de reconnaitre ce qui a été accompli

• Reconnaissance d’un sentiment de perte

E. Méthodes d’études de groupe La sociométrie


Introduction

Pour MORENO le groupe est un lieu de relations et de communications interpersonnelles. Ce sont les
liens socio-affectifs qu'il cherche à repérer et catégoriser afin de les transformer. Dans cette optique,
le groupe est considéré comme un objet de connaissance mais aussi un lieu de transformation
"potentielle" des individus et de la société.

• Pour ce, l’approche interactionniste de MORENO cherche à observer systématiquement les


processus d’interaction afin de définir des profils d’interactions et les processus de
construction et transformation de ces dernières. c’est en fait mesurer les relations
interpersonnelles électives au sein d’un groupe

• Elle s’occupe de l'étude des relations interpersonnelles d'un groupe à un moment donné et
pour une situation donnée (quantifier les relations sociales)

Principe de la sociométrie

Le test sociométrique est un instrument qui étudie les structures sociales à la lumière des attractions
et des répulsions (antipathies) qui se sont manifestées au sein d'un groupe

• Jacob-Levi Moreno (1889-1974) avance que les individus sont reliés entre eux par trois
relations possibles : sympathie, antipathie, indifférence (attraction, de répulsion et
d’indifférence). Au sein d’un groupe ces relations peuvent être mesurées à l’aide d’un
questionnaire, et le dépouillement sous forme de tableau révèle les liens socio-affectifs et la
cohésion du groupe (La représentation graphique de ces liens s’appelle le sociogramme).
• La méthodologie de l’étude sociométrique

• L'étude sociométrique a pour objectif de disposer d'une cartographie des liens affectifs que
les membres d’un groupe tissent au sein de leur groupe, Moreno organise ses expériences en
trois (03) étapes :

• (1) Le test sociométrique : questionnaire permettant de repérer la structure latente (cachée)


d’un groupe (Il doit être simple, reçu de manière « naturelle », mais doit bien être le résultat
d’un travail approfondi préalable. Les formulations du questionnaire sont ajustées aux
circonstances de vie des groupes auxquels il s’adresse)

• Le "test sociométrique" consiste à demander à chaque membre du groupe lesquels, parmi les
autres, lui sont sympathiques ou antipathiques.

(2) Le sociogramme : en fonction des réponses obtenues, construction d’une carte sociométrique du
groupe ou sociogramme

• Il s’agit de reporter sur un document de synthèse (tableau ou matrice) unique et facilement


exploitables toutes les données recueillies, de façon à distinguer émetteurs et récepteurs, la
nature des réponses, le type de critère et le rang de chaque réponse, sous forme de tableau
croisé.

(3) Le diagramme sociométrique individuel : « le profil » individuel construit à partir du test


sociométrique

• Exemple

(constitution de groupes pour travail de classe)

pour le bon fonctionnement du travail en petits groupes, constituer des groupes de travail respectant
le réseau d’affinités des étudiants du groupe 38 TS (INSIM) (notamment en début d'année scolaire) ;

➢ Enquête

À Citer le nom de trois camarades de la classe avec qui :

• tu aimes discuter pendant le repos

• tu travailles le mieux en classe

• tu n’aimes pas discuter en dehors du cours

• tu travailles le moins bien en classe

Dépouillement des résultats

• Selon l'exemple fictif suivant, les choix sont mentionnés par un " 1 " et les rejets par un " -1 " ;
le sexe est également mentionné
RESULTATS

On peut observer :

• les leaders, ayant des scores élevés (ici élève 1)

• les élèves beaucoup rejetés (ici élève 5)

• les élèves négligés, mentionnés par personne (ici élève 3)

• les élèves sociables (ici, élève 2) ou peu sociables (ici élève 1)

• les groupes d'élèves qui se choisissent mutuellement (ici élèves 1 et 2)

• les antagonismes, un élève rejeté par celui qu'il choisit (ici élève 4 et 1)
• Intérêt

On peut les constituer en plaçant un leader par groupe ; en vérifiant que le nombre de rejets
intragroupe est minimal ; en s'assurant de la mixité ; en veillant à ce que les élèves rejetés ne se
retrouvent pas dans le même groupe ; les élèves non cités, eux peuvent être placés indifféremment

• Le graphe permet de comprendre :

- la densité des affinités (le nombre de flèches),

- la popularité des agents (concentration de flèches sur quelqu’un),

- les sous-groupes (les concentrations de flèches),

- les isolés (les absences de flèches sur quelqu’un ou de quelqu’un vers les autres).
LA PERSONNALITE ET L’ENTREPRISE
• Introduction

Etant donné que la personnalité est un facteur déterminant de tous les comportements
professionnels, l’entreprise recrute des personnes dont les valeurs et les attitudes sont conformes à
sa culture d’où l’interet de connaître la personnalité des employés.

Historiquement, personnalité vient du mot latin persona qui désigne le masque de théâtre qu’un
acteur portait pour exprimer différentes émotions et attitudes

L’étude de la personnalité obéit a différentes théories nous présentant dans ce qui suit les plus
connues

A. Les théories de la personnalité

• Les théories de la personnalité tentent d’expliquer l’éventail complet du comportement


humain, de la pensé humaine et de l’émotion humaine. Elles trouvent leurs origines dans les
besoins cliniciens. On distingue trois groupes de théories de la personnalité

1. Les théories psycho-dynamiques

a) La théorie psychanalytique

FREUD divisa les processus psychologiques humains en 03 systèmes de fonctions psychologiques


(les trois systèmes sont de différentes intensités chez les individus) :

• Le ça : est le système primitif, la partie la plus profonde de la psyché, le véritable inconscient


comme la faim, la soif et surtout le sexe (motifs de survie)

• Le moi (l’égo) : est le système cognitif, il fonctionne au niveau conscient et au niveau


inconscient et se rattache aux fonctions de perception, de pensé, de planification et de
décision. C’est le système qui relie le ça aux réalités extérieures. il contrôle et gouverne ou
réoriente les impulsions biologiques afin d’atteindre la satisfaction de ces impulsions

• Le sur-moi : c’est la structure systématique de la croyance, de valeur et de tabous

B ) théorie de JUNG

• JUNG prétendait que les individus ont deux tendances fondamentales

• L’extraversion : qui reflète une orientation vers le monde extérieur

• L’introversion : qui reflète une orientation vers le monde intérieur

• L’une des deux tendances précédentes se combine avec les 4 fonctions de base de la
personnalité qui sont : la pensée, le sentiment (plaisir douleur, colère...), les sens (perception
de la réalité) et l’intuition et l’objectif chez l’individu est de trouver l’équilibre entre ces
fonctions

2. Les théories existentielles : des théories qui se basent sur la croyance que la psychologie devrait
porter sur l’étude de l’expérience humaine, on distingue :

a) La théorie d’Abraham Maslow : la détermination de la personnalité par la réalisation des besoins


• Besoins biologiques (la faim, évitement de la douleur...)

• Besoins fondamentaux l’affection, la sécurité, l’estime de soi...)

• Les besoins supra-immédiats (Maslow 1967) : c’est des besoins d’actualisation du soi
(recherche de la bonté, de la justice, de la beauté et de l’unité) : personnalité réaliste,
spontanée, créatrice ...

3.Les théories d’apprentissage sociale (ou les approches béhavioristes)

• Application des principes de la théorie béhavioriste d’apprentissage à l’acquisition de la


personnalité. on se basant sur le besoin primaire et biologique, la première tache
d’apprentissage consiste à élaborer des réactions qui répondent à ces besoins (l’individu
apprend à se satisfaire)

• La théorie de l’apprentissage social se fonde également sur l’apprentissage par imitation


(règles, tabous sociaux ...)

• B. La notion de personnalité : qu’entend nous par le concept de personnalité ?

• a) La personnalité correspond à l’ensemble des caractéristiques d’une personne donnée, qui


définissent son individualité et permettent de le distinguer de tout autre être humain

• La personnalité d’un individu s’entend comme une globalité (un tout), qui est décrite au travers
de :

- Caractéristiques physiques : taille, coupe de cheveux

- Caractéristiques mentales (psychologiques) gentillesse, ténacité

• La personnalité confère à chaque personne son originalité, sa singularité, sa spécificité et


permet donc de distinguer des autres. En effet chaque individu a une personnalité qui lui est
propre. On parle alors de différences individuelles

• b) C’est une combinaison stable de traits psychologiques propres à une personne tant dans sa
façon de se comporter que dans ses relations avec autrui. Le trait de personnalité désigne un
aspect spécifique de la personnalité qui déclenche ou guide un comportement particulier ex :
une personne timide éprouve des difficultés à prendre la parole en public.

C .Les déterminants de la personnalité

• La personnalité d’un individu dépend de deux types de facteurs

Les facteurs innés : il s’agit du patrimoine génétique et héréditaire de chacun donné dés la
naissance :

• La constitution physique : exemple une forte corpulence symbolisant la robustesse

• Le sexe : une sensibilité plus grande chez la femme

• - Les facteurs acquis : il s’agit des éléments de la personnalité apportée par les expériences
personnelles notamment d’enfance, familiales et scolaires, par le milieu socioculturel
d’appartenance .... ces élément constituent autant d’influences qui agissent sur l’individu et
contribuent à le modeler.
• D. Classification des types de personnalité (traits)
E. La personnalité et le poste d’emploi

• Certains auteures considèrent que la satisfaction personnelle d’un employé c'est-à-dire sa


décision de garder un emploi ou de le quitter dépendent du degré de correspondance entre sa
personnalité et son environnement.

• C’est l’objet de recherches menées notamment par le psychologue John Hollande dont voici
un résumé :

• Typologie personnalité /métiers selon HOLLAND (1997)


F. La Personnalité et esprit d’entreprise

Les personnes caractérisés par l’esprit d’entreprise ont, ;on bien évidemment , un fort désir de réussir
qui se traduit par le fait de prendre des risques modérés et qu’il est facile de contrôler sans parier sur
la chance. Ils sont également prêts à assumer des responsabilités en cherchant des retours
d’information rapides su ce qu’ils ont fait.

• Ils aiment s’engager dans des activités nouvelles et qui demandent beaucoup d’énergie .ils se
sentent capables de contrôler toute situation car ils pensent que ce qui puisse leur arriver n’est
jamais indépendant de leurs volonté.

Conclusion

• La personnalité n’est ni uniquement sociale ni uniquement biologique / c’est l’ensemble


structuré des dispositions innées et acquises sous l’influence de l’éducation, des interrelations
complexes de l’individu dans son milieu, de ses expériences présentes et passées, de ses
anticipations et de ses projets. La personnalité s’élabore et se transforme, de façon continue,
sous l’influence de la maturation biologique, de l’âge, des expériences psychoaffectives...etc.

Vous aimerez peut-être aussi