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Espace public, qualité de vie et degré de

ségrégation dans les quartiers spontanés cas de


route de Tazoult -Batna

Mme. FANTOUS Amina, Maitre Assistante A


La notion d’espace de qualité suppose une vision globale de l’espace, de son organisation et des rapports entre les
groupes sociaux qui le pratiquent, elle renvoie à une série de préoccupations hétérogènes, depuis la mesure de la
qualité de vie dans l’espace urbain en passant par l’espace public. Un espace public de qualité n’est-il pas
nécessairement un espace pensé pour tous, accessible à tous ? L’étude des inégalités reste une nécessité aux
progrès et aux améliorations de la qualité de vie de certains.
L’objectif de cette intervention est d’analyser l’espace public dans le quartier de Route de Tazoult, et de mesurer la
qualité de vie à travers deux dimensions : spatiale et sociale.

Les questions donc à poser en terme d’accès à l’espace pour chacun (inégalités sociale et spatiale de l’accès à
l’espace public), mais aussi de pratique spatiales (mobilité, usage de l’espace public).

Ceci conduit inévitablement à prendre en compte les problématiques spécifiques des populations des quartiers
vulnérables, des quartiers marginalisés, sans pour autant renoncer à une lecture en terme d’inégalités.
On propose une évaluation de la qualité de vie à Batna, et précisément dans un quartier spontané, celui de « route
de Tazoult », et d’interroger l’espace urbain à travers un questionnement sur la disponibilité et la qualité de
l’espace public ainsi que sa configuration spatiale. Quelles sont les causes des disparités d’accès à l’espace
public ? Comment influence la présence et la qualité de l’espace public dans le sentiment d’appartenance à la
ville ? A quel degré l’espace public contribue-t-il dans le bien-être des habitants des quartiers spontanés ?

La démarche proposée consiste à traiter l’espace public comme système évolutif avec des sous-systèmes
(dimensions). Basé sur les espaces publics urbains dans le quartier spontané Route de Tazoult, la recherche a fait
appel à plusieurs méthodes : - Etat de savoir des études traitant l’espace public urbain
- Une analyse de la qualité de vie des espaces publics urbains dans le quartier à travers une grille d’analyse.
- Un questionnaire transmis à des professionnels de l’urbain (concepteurs, décideurs et gestionnaires)
- Un questionnaire in situ visant les usagers des espaces publics dans le quartier de Route de Tazoult.
A travers cette recherche nous appuyant sur les quatre grands axes du Développement Durable. Un ensemble de
critère synthétique d’évaluation est mis en œuvre dans ce travail de recherche.

Economique Social Environnemental

•Gestion •Attractivité •Ambiancces urbaines


•Economie d'usage •Sécurité et sureté •Qualité environnementale
•Accessibilité •Aménagement
•Mobilité •Composition urbaines

Critères d’évaluation de la qualité des espaces publics urbains


retenus

Avec les conditions sanitaires, et pour la construction de la méthode d’évaluation de la qualité de vie dans les
espaces publics, nous avons regroupé les critères issus des différentes entrées et nous avons dégagé des critères
synthétiques pour faciliter la mise en œuvre de cette méthode. A cet effet, nous avons développé 10 critères
synthétiques d’évaluation de la qualité de vie dans les espaces publics urbains, et nous les ont classés à travers le
degré d’importance selon les points de vue des habitants et des professionnels.
L’enquête par questionnaire

Dans un premier temps, nous avons ciblé les habitants du quartier, puis les professionnels urbains de différents
établissements et organismes urbains ayant une relation directe ou indirecte avec la planification et les espaces
publics urbains.

Le questionnaire était transmis à 5 chercheurs universitaires de l’institut d’architecture et d’urbanisme Batna1, et à


10 décideurs et gestionnaires des collectivités locales et à 5 architectes praticiens.

Un deuxième questionnaire orienté vers les habitants du quartier, afin de mesurer le degré de satisfaction des
habitants, réalisé avec un échantillon très diversifié de 60 habitants du quartier de Route de Tazoult.

L’objectif de cet article porte sur les relations entre « qualité de vie » urbaine et espace public.
1. Qualité de vie et bien-être quelle est la différence ?

Trop longtemps confondues, les deux notions de qualité de vie et de bien-être, ce qui doit faire l’objet d’une
clarification. Le bien-être nécessite d’entrer dans la sphère de la vie personnelle à travers la connaissance des
systèmes de valeur permettant d’identifier les préférences, les priorités et les aspirations des individus. Comme
l’explique A. Bailly, “le bien-être est le résultat d’une relation subjective entre une personne et les valeurs
auxquelles elle aspire, valeurs morales, culturelles, politiques, économiques”.

La qualité de vie se relie principalement aux caractéristiques objectives et matérielles de l’environnement .


L’analyse porte ainsi sur les conditions de vie en fonction de la qualité des territoires et des conditions nécessaires
pour chacun.

Cette notion de « qualité » englobe à la fois des éléments concrets, construits, mesurables et des éléments
subjectifs, qualifiés selon des valeurs, des aspirations, des modes, des évidences.
Déséquilibres de l’armature urbaine A Batna

Batna, ville carrefour par excellence,


lieu de brassage, la ville connut un
fort essor économique et
démographique au tournant de
vingtième siècle, et fit l’objet
d’aménagement urbanistique de
l’espace public.

Photos 1: les allées Ben Boulaid


En effet, le centre-ville perd son caractère colonial et son identité architecturale et il s’internationalise.

Les anciennes habitations sont démolies, remplacées par de grands centres commerciaux et des immeubles à
plusieurs étages, avec une architecture contemporaines, occupés par des commerçants payant des loyers très
élevés.

De rares familles occupaient les habitations, ces derniers sont néanmoins de moins en moins nombreuses. Ces
dernières années on assiste à un déplacement des usagers vers d’autres quartiers périphériques, et des
changements dans l’utilisation de l’espace public.

Le tissu urbain de la ville présente un déséquilibre dans la répartition spatiale des espaces libres (espaces de
détente, de rencontre et de jeu, espace vert et même de la voirie) avec une concentration de celles-ci au centre-
ville, et une concentration de la population dans les zones périphériques et dans les quartiers spontanés.

Dans le but de mieux cerner la problématique ci-dessous nous avons choisi un quartier périphériques spontanés
construit dans les années 1825 et qui connait des extensions jusqu’à nos jours. Nous avons pris en considération le
cas dominant de figures des espaces extérieurs celui de l’habitat individuel qui représente plus de 95% du tissu
urbain du quartier.
Cas d’étude
Le quartier de Route de Tazoult est un quartier
périphérique, situé au Sud-Est de la ville de Batna, se
prolonge le long de la route nationale N°3, fragmenté en
deux parties par le passage de celle-ci.
Le quartier est constitué dans sa majorité d’un habitat
spontané dense avec un habitat très serré.
De point de vue de l’accessibilité, le quartier est très
sensible, concentre un nombre important de
commerces, équipements sanitaires le long de la RN3,
mais qui reste difficilement accessible par les modes de
Carte de situation du quartier par rapport à la ville
transport, en raison du tracé irrégulier et de l’étroitesse
des rues.
Graphe 1 : le degré d’importante des critères d’évaluation Graphe 2 : le degré d’importante des critères d’évaluation
Les résultats de l’enquête sur le degré de l’espace public par les habitants de l’espace public chez les professionnels

d’importante des critères d’évaluation de l’espace Résultats sur 60 habitants Résultats sur 20 Professionnels

Composition urbaine
public chez les habitants et les professionnels Aménagement
La qualité…
présentés dans les graphes 1 et 2, montrent que les Ambiances urbaines
L'accessibilité
habitants favorisent certains critères tels que Mobilité
La sécurité et la sûreté
l’accessibilité, l’attractivité, les ambiances L'attractivité
Gestion
urbaines, la qualité environnementale, Economie d'usage
0 20 40 60 80
0 10 20 30
l’aménagement et la sécurité prend la plus grande
importance. d’importance.

Les professionnels, eux donnent une importance pour la gestion, l’aménagement dans un premier degré d’importance, et
l’attractivité et la sécurité dans un deuxième degré
A première vue, le quartier nous apparaît Photos 2 : Etat des habitations du quartier
1-Habitats sur la RN3 Partie supérieure 2-3 Habitats sous la RN3 Partie inférieure
comme un ensemble résidentiel monotone
sans identité architecturale ou urbaine,
dominé par la présence de la brique ; des
façades vétustes, des habitations serrées
présentant un degré de compacité très élevé,
un manque d’hiérarchisation dans
l’organisation de l’espace.
Les réponses des habitants sur le désir de quitter le quartier de
Les questions « Qu’appréciez-vous dans le
Route de Tazoult, le constat est clair : 90% des interviewés ont
quartier de Route de Tazoult ? », « Qu’aimez-
répondu leurs envi de quitter le quartier vers d’autres quartiers
vous », « qu’est-ce que vous apprécier le plus au
(surtout vers les quartiers : centre-ville, Bouzourane et vers
quartier ? », et bien d’autres questions, permettent
Hamla3).Touchant ainsi majoritairement les retraités, les
de vérifier le degré de satisfaction de la population
étudiants et les cadres. Un constat des populations qui affirment
enquêté par rapport à l’espace public.
être insatisfaites de leur qualité de vie dans le quartier.
La rue, un espace de cohabitation et de pluralité
Avec l’absence des espaces de jeux, des espaces verts et des
espaces de détente, on aperçoit des utilisations multiples de la
rue dans le quartier de Route de Tazoult. La rue apparaît comme un espace public
accessible à tous exprimant de ce fait la
diversité de la population.
La rue est un espace de jeux pour les enfants, un espace de
rencontre pour les jeunes et un espace de détente pour les
familles et les femmes.

Photos 3 : la rue comme espace de


cohabitation sociale
Les enfants sont dans la rue de 7 à 11 heures, La présence des enfants dans la rue est très risquée, et il
et de 2 à 3 heures en période scolaire, en fait s’est déjà passé plusieurs accidents, à cause de l’excès de
les enfants du quartier passent beaucoup du vitesse qu’exercent les conducteurs, ce qui a obligé les
temps dehors avec les copains et copines, habitants de créer des ralentisseurs arbitraires hors normes,
choisis plutôt dans le voisinage ou parmi les presque sur la longueur de toutes les voies, près des portes
élèves de classe. des maisons ce qui rends la circulation des véhicules très
difficile et gênante.

Les résultats de l’enquête présentent qu’à Ce sont des jeunes en échec. Les jeunes qui passent
cause de l’absence des espaces de rencontre,
40% des adolescents et jeunes passent leur l’essentiel de leur temps dans les espaces publics sont bien
temps libre soit aux cafés des quartiers soit souvent les jeunes victimes de la précarité.
dans la rue, près des portes de leurs maisons le
soir et pratique la rue de la même manière.

La présence de la femme dans l’espace public est très timide, elle se limite dans les courses journalières ou dans la
marche du soir, en fait, les femmes de quartiers ne peuvent pas sortir sans qu’il y ai un but, et le soir elles sortent
soit en groupes (rencontre entre voisines), soit en famille et aillent s’assoir dans un espace public ouvert (une voie
avec une grande largeur), près du musée.
La qualité de vie dans le quartier de route de Tazoult, lecture et interprétation

Occupation des trottoirs par la vente clandestine des légumes et fruits. Ceci, cause une gêne pour le passage des
piétons et par conséquence, il les oblige à marcher en plein rue.

Les commerces légaux pratiquent ce genre de comportements en exploitant les parties du trottoir approximatives
des magasins. Les commerçant accentue l’encombrement par l’exposition de leurs produits, ce qui influence
négativement sur la fluidité de la voirie, mais aussi sur l’image du quartier.

L’analyse des entretiens a révélé que les Le fait que le quartier de Route de Tazoult soit un quartier
habitants font référence à une distinction périphérique spontané, il est souvent perçu comme quartier
instinctive entre différentes parties de la
ville selon différents critères fonctionnels dortoir (partie intérieur du quartier), un quartier qui souffre d’un
(commerces, administrations…). manque d’animation et une dégradation au niveau de l’espace
public.
Accessibilité et état de la voirie, état des lieux
Toute la voirie du quartier est dans un état
désastreux, parce qu’elle est très ancienne et
une grande partie d’elle n’est pas encore
terminé.

Les extrémités des deux parties du quartier


(partie supérieure et partie inférieure), sont
encore dans un état plus catastrophique et
s’arrête dans le tracé des rues

La grande artère RN3 dont la chaussée a été


refaite dans sa majorité y a deux années, a
très vite dégradé.
Les travaux lancés sur les réseaux d’assainissement
L’installation de la fibre optique

Dégradation de la voirie ce qui rend la circulation difficile pour les automobilistes et


dangereuse pour les utilisateurs des deux roues et des piétons.
Etat de la Voirie Route de Tazoult partie
supérieure

Etat de la Voirie Route de Tazoult partie


inférieure
- L’espace public principal est la place située à l’entrée du quartier, l’image est surtout routière, peu de place
pour les piétons.
- Les dimensions des espaces au sol sont disproportionnées, par rapport aux bâtiment qui les bordent (R+3 et
R+4).
- Les personnes à mobilité réduite ne sont prises en considération dans l’espace public : la chaine de
déplacement, qui comprend le cadre bâti, la voirie, les aménagements des espaces publics, les systèmes de
transport et leur intermodalité, n’est pas organisée dans sa totalité pour permettre son accessibilité aux
personnes handicapés ou à mobilité réduite.

- Les trottoirs sont parfois de 30cm de hauteur, cela rend la marche et le déplacement très difficile pour les piéton
et impossible pour les personnes handicapées ou à mobilité réduite.
- Parfois ces trottoirs sont occupés par les véhicules comme espace de stationnement, ce qui oblige les piétons de
marcher dans la rue.
- Les entrées des écoles n’assurent pas la sécurité des enfants.
Le Mobilier urbain

A route de Tazoult le mobilier urbain est absent dans l’espace


public, à l’exception de quelques bancs sur la RN3 près de la
mosquée El Ansar. Les femmes et les petits enfants, ou les
familles s’assoient sur la bordure des voies pour se détendre.
Les jeunes par contre s’assoient sur le mur du musée ou sur des
tabourets qu’ils ramènent de chez eux. Ceci nous donne
l’impression que l’espace public est purement mécanique et il
n’y a aucune place pour le piéton. Le fait de ne pas avoir des
aménagements de l’espace public à travers le mobilier urbain,
est un des éléments qui indique une qualité de vie médiocre
dans le quartier. Absence du mobilier urbain l’espace public
Eclairage public

Pour l’éclairage public, il se limite à l’installation de poteaux d’électricité traditionnelle, qui se disparaissent
lorsqu’on pénètre dans le quartier.

Les quelques poteaux à l’intérieur du quartier sont éteint soit


parce qu’ils dérangent les habitants qui sont tout près de
l’éclairage soit à cause des pannes.

L’éclairage des rues se fait à titre individuel où quelques


habitants ont installé des lompes sur les portes d’entrées de leurs
maisons et qui ne sont pas toujours allumé.

Le manque d’éclairage public encourage un ensemble de comportements agressifs et activités


illégales, liée à la vente de drogue, formation des bandes de malfaiteurs et agressions physiques
et matériels. Le quartier est devenu un endroit favorable pour le regroupent des délinquants dans
les coins sombres du quartier fuyant la police.
Pollution et gestion des déchets

La gestion des déchets (ménagères et


d’activité commerciale) se fait avec un
mobilier en acier ou en plastique, distribué
dans des points le long de la RN3.

Avec le nombre important des habitants, cette


distribution est insuffisante, elle oblige les
habitants de jeter la poubelle un peu partout
dans la rue (comme il est présenté dans les
photos ci-dessous) et cela pour qui a une
voiture. Les habitants qui sont loin de la RN3
et qui ne possèdent pas de voiture met la
poubelle près de leur porte de maison ou sur Distribution des poubelles sur les deux rives de la RN3

le trottoir près des intersections.


Le rejet des déchets et des restes de matériaux Ce qui augmente l’insalubrité et la dégradation des
de construction dans des terrains vides dans le voies, l’insécurité des enfants et des passagers et un
quartier, est très répandu. malaise pour la population avec la poussière qu’ils
dégagent et sa mauvaise apparence.
Rejet des déchets des activités commerciales: des cartons, des sachets, des légumes et fruits abîmés…Les déchets
des commerces dominent le paysage des rues à l’extérieurs et à l’intérieur du quartier.
Route de Tazoult partie supérieure

Route de Tazoult partie inférieure


Conclusion
Le quartier de route de Tazoult, présente une absence totale de planification, une croissance marquera une rupture
physique entre ces différentes composantes.

A partir de travail de recherche qu’on a réalisé on a trouvé que le quartier présente un degré très faible de qualité de
vie. Ceci est une conséquence de l'affluence de plusieurs parties.

La première partie est celle de l’état, La deuxième partie c’est celle des habitants. L’enquête
l’absence de la planification et des menée auprès des habitants du quartier de Route de
instruments d’urbanisme dans Tazoult, nous a montrer que les habitants n’ont pas une
l’aménagement et la règlementation du tissu définition claire de l’espace public, ils ne respectent pas
urbain à inciter sa croissance spontanée, le les règles d’utilisation commune de l’espace public
résultat est un paysage hétérogène dépourvu parce qu’il le voit comme espace extérieurs et qu’ils ne
de toute qualité de vie. sont pas obligé de le protégé ou de le maintenir.
L’absence d’aménagement du quartier est le premier élément de marginalisation, il a une influence directe sur la
qualité de l’espace public. Le quartier ne possède d’espace de détente, d’espace de jeu, d’espace de rencontre et
pas de prise en compte des piétons et même des personnes à mobilité réduite. La pénurie des autorités compétentes
et spécialisées a rendu le quartier une zone de délinquance et a accentué la ségrégation entre centre et périphérie.

L’absence de la planification de l’espace public, rend son utilisation difficile et parfois impossible et contribue à
créer des déséquilibres socio-spatiales et par la suite une dégradation de la qualité de vie.
Recommandations

Sensibiliser le grand public au rôle que joue l’espace public aujourd’hui dans la vie quotidienne est de grande
importance.
La formulation des textes et des règles d’utilisation de l’espace public, de propreté avec une surveillance de la
part de l’état sont indispensables

La formation des comités de quartiers afin de transmettre les soucis des habitants ainsi que la facilité de
contrôler la gestion de l’espace et le respect de l’autre et de l’environnement.

Elaborer un schéma directeur d’accessibilité des services de transport public ; les transports collectifs devant être
rendus accessibles.

Elaborer un plan de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics.

Apporter des éléments de méthode privilégiant une approche globale du fonctionnement du territoire et des
déplacements ou circulations.
Repenser l’aménagement du quartier en intégrant des espaces publics pour animer et améliorer la qualité de vie
dans le quartier et par la suite minimiser le degré de ségrégation entre centre-ville et périphérie, sont des actions
qu’il faut mette en application le plutôt possible.
Limites de la recherche

Notre recherche présente des limites concernant l’état sanitaire et le confinement, où le nombre des utilisateurs de
l’espace public ont diminué. S’ajoutant à ça le refus de répondre au questionnaire de la part des habitants. Cela
était une des causes de nombre de l’échantillon ainsi que la limite du cas d’étude, avec le temps très limité de la
recherche.

Dans bien des cas, nous avons été contraints à opérer des regroupements de variables pour pouvoir les traiter, et
bien que nous ayons trouvé quelques significations statistiques, il est recommandé de les interpréter avec
prudence.

Faire une comparaison entre deux tissu, un tissu planifié et un tissu spontané, et utilisé une méthode d’évaluation
par notation des variables de mesures de la qualité de vie dans l’espace public, va nous donner des résultats plus
exacts.
Merci

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