Prise de La Bastille
Prise de La Bastille
Prise de La Bastille
La prise de la Bastille à
Paris, le 14 juillet 1789, est
la première intervention du
peuple parisien dans le
déroulement de la
Révolution française.
L'intervention populaire
met provisoirement fin aux
tentatives du roi Louis XVI
de reprendre le pouvoir
absolu qu'il a perdu en juin
1789. Le 14 juillet est devenu
le jour de la fête nationale
en France.
Le roi et la Cour menacent l'Assemblée
constituante
Le 27 juin après plusieurs semaines de conflits avec la majorité des
députés des États généraux, le roi Louis XVI doit ordonner aux
députés de la minorité du clergé et de la majorité de la noblesse qui
s'opposaient aux députés « patriotes » (Tiers état, majorité du
clergé, minorité de la noblesse) de se réunir à ceux-ci. Enfin réunis,
les députés forment l'Assemblée nationale. Celle-ci le 9 juillet
décidera de commencer la discussion d'une constitution. Le roi
reconnait ainsi qu'il existe à côté de lui un second pouvoir qui
conteste la monarchie absolue.
Le 9 juillet l'Assemblée nationale demande officiellement au roi
d'éloigner les soldats. Le roi refuse le 11 juillet et le jour même il
renvoie Necker, principal ministre qui passait pour un partisan des
réformes. Par contre, le roi nomme des ministres contre-
révolutionnaires, le baron de Breteuil et le maréchal de Broglie. La
nouvelle sera connue à Paris dans l'après-midi du 12 juillet.
Le prévôt des marchands (le maire) de
Les Parisiens Paris ayant refusé d'armer les Parisiens,
attaquent la ceux-ci, de bon matin, se rendent aux
Bastille I Invalides et y dérobent 32 000 fusils. Puis
ils se dirigent vers la Bastille pour
s'emparer de l'armement qui pensait-on s'y
trouvait. La Bastille, à l'est de Paris, était
une forteresse transformée en prison
d'État. En juillet 1789 y étaient détenus 7
prisonniers (4 faussaires, 2 fous et un
criminel). Les témoignages et les archives
montrent qu'il s'agissait d' une prison de «
luxe », mais elle était le symbole de
l'arbitraire royal, puisque c'est le plus
souvent là qu'on détenait les victimes des
lettres de cachet signées par le roi. La
Bastille commandée par De Launay était
défendue par moins de cent invalides
encadrés par une trentaine de soldats du
régiment des Suisses.
Les assaillants étaient peu nombreux
Les Parisiens (artisans du faubourg Saint-Antoine tout
attaquent la proche, Gardes-françaises et quelques
Bastille II bourgeois de la milice parisienne), cinq
canons les renforçaient. Au total moins de
900 personnes (la liste officielle des «
vainqueurs de la Bastille », établie après
coup ne comportent que 863 noms). Par
contre de très nombreux curieux assistèrent
à l'assaut comme on va au spectacle.
Après échanges de coup de feu et de tirs de
canons, le gouverneur De Launay capitule
vers 17 heures. Le pont-levis est baissé et
les assaillants entrent dans la forteresse.
Les défenseurs sont massacrés (sauf deux
Invalides et un officier). Les assaillants
avaient 98 morts et 60 blessés.
Le recul du roi