Séminaire D'audit Et de Contrôle de Gestion 3 Séance
Séminaire D'audit Et de Contrôle de Gestion 3 Séance
Séminaire D'audit Et de Contrôle de Gestion 3 Séance
de contrôle de
gestion
M. Ngom Consultant-formateur en Sciences et
Techniques de gestion
mail: [email protected]
Tel :77 216 00 97
Audit et le CDG
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Le contrôle en tant que fonction de gestion
Le processus de gestion
Contrôle
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Les responsables du contrôle
Gouvernance
Contrôle
stratégique
Contrôle
tactique
Contrôle
opérationnel
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Raisons qui rendent le contrôle nécessaire
Les gestionnaires doivent :
• Gérer des organisations plus complexes
• Composer avec des éléments incertains
• Déléguer plus d’autorité vers la base
• Assurer le respect des politiques
• Protéger les ressources de l’organisation
• Uniformiser la qualité des produits et services
• Établir un lien entre le rendement et les résultats
• Motiver les employés
• Assurer le respect de l’obligation de rendre des comptes
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2. Pour établir un contrôle efficace
Choisir des critères appropriés
Limiter le nombre de critères
Faire participer les employés au choix des critères d’évaluation et des
normes de rendement
Appliquer à chaque unité organisationnelle des critères pertinents
Varier la fréquence des évaluations suivant la nature des activités
Informer les employés des résultats obtenus
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3. Le système de contrôle
1 Conception Planification
du
sous-système Objectif
Augmentation
de la part du marché
6 2
Action Critères
Maintien Nombre d’unités
du programme Contrôle à vendre
5 4 3
Écart
Rendement Normes
Différence de
260 000 Vendre
10 000 unités
unités vendues 250 000 unités
(favorable)
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Les normes de rendement
Temps
Production
Catégories
Coûts
Qualité
Contrôle
préventif
Plans Résultats
Contrôle Contrôle
rétroactif
continu
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5. Les caractéristiques d’un bon
système de contrôle
• Mettre l’accent sur les éléments stratégiques
• Apporter une information exacte
• Renseigner les gestionnaires au moment opportun
• Faire ressortir les écarts importants
• Répondre aux préférences des gestionnaires
• Informer objectivement
• Être flexible
• Convenir au climat organisationnel
• Être économique
• Avoir un caractère proactif
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6. L’élément humain
Pour éviter la résistance, il faut avoir :
Un style de gestion approprié.
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7. Les outils de contrôle
Le centre de responsabilité
Les budgets
Les ratios
La vérification
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Le centre de responsabilité
Chef de division
Cadre
Objectifs
obligation de rendre
des comptes
Tâches et fonctions (projets,
programmes, activités courantes)
Mise en œuvre
Production de rapports
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Les formes de contrôle
• budgets d’exploitation
• budgets des frais généraux
Contrôle budgétaire • budgets des programmes
• budgets flexibles
• états financiers
Contrôle financier
• ratios financiers
• ressources humaines
Contrôle des opérations • production
• commercialisation
• externe
Vérification • interne
• de gestion
• graphique PERT
Contrôle à l’aide de réseaux
• diagramme de Gantt
• réseau du chemin critique
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Les budgets et les états
financiers prévisionnels
États
prévisionnels
Prévisions
financières
Plan
Budget Plan de
d’investisse-
de caisse financement
ment
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Les types de budgets
BUDGETS D’EXPLOITATION
• Budgets des ventes
• Budgets production
• Budget approvisionnements
• Budget des charges
BUDGETS COMPLÉMENTAIRES
• Budgets de produits
• Budgets par programmes
• Budgets de caisse
BUDGETS INTÉGRÉS
• Budgets des investissements
• État des résultats pro forma
• Bilan pro forma
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Le contrôle financier
Ratios de liquidité Ratios d’endettement
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Le contrôle des opérations
P.-D.G.
Contrôle Contrôle
Contrôle
des de la Contrôle
de la
ressources commercia- financier
production
humaines lisation
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La vérification
Moyens de vérification
Observation des procédés
Inspection des registres
Confirmation par de tierces personnes
Comparaison des états financiers
Analyse des données
Calcul (ex. stocks, impôts)
Collecte des renseignements
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Audit et le CDG
Exemple de contrôle:
le contrôle budgétaire
Contrôle par les écarts
1. Principes
Le contrôle budgétaire permet de comparer les réalisations avec les
prévisions. Déceler les écarts significatifs, les analyser et prendre des
mesures correctrices regroupent les aspects principaux du contrôle de
gestion. Le contrôle budgétaire n’est pas que synonyme de maîtrise du
budget, c’est aussi un véritable outil de vérification. Il permet de
vérifier la performance des différents centres de responsabilité.
Contrôle par les écarts
2. Quelles limites au contrôle budgétaire ?
– le centre de responsabilité doit disposer d’une réelle autonomie dans
ses décisions. Il doit être un lieu de pouvoir de décision : quelle serait la
responsabilité d’un responsable d’un centre s’il n’a aucune maîtrise
dans la fixation de son budget ?
– la mise en place du contrôle budgétaire est souvent mal vécue, car
perçue comme une sanction par le personnel de l’entreprise.
– étape complexe et longue, le contrôle budgétaire n’assure pas
toujours une bonne réactivité de l’entreprise. Face à un environnement
de plus en plus turbulent, d’autres outils seront mis en place,
notamment les tableaux de bord.
Contrôle par les écarts
2. Quelles limites au contrôle budgétaire ?
– un système d’information comptable efficace : la réactivité du
contrôle dépend en grande partie du système d’information
comptable. L’arrivée des ERP facilité le travail du contrôleur et propose
des modules spécifiques de contrôle de gestion (reporting, tableau de
bord, etc.)
Contrôle par les écarts
3. Schéma d’analyse
Contrôle par les écarts
4. L’analyse de l’écart sur CA
Le chiffre d’affaires prévisionnel est obtenu à partir du budget des
ventes. Les écarts sur chiffre d’affaires sont de la responsabilité des
unités commerciales. C’est donc de ces unités que doivent émaner les
réajustements de prévision, les actions correctrices.
Écart du Chiffre Affaire = CA constaté – CA prévu
Contrôle par les écarts
4. L’analyse de l’écart sur CA
• L’analyse de l’écart sur CA permet de décomposer de 2 sous écarts :
Ecart sur prix = (Prix réel – Prix préétabli) x quantités réelles
Ecart sur quantité = (Quantité réelle – Quantité préétablie) x Prix
préétabli
(Voir application n°1)
Contrôle par les écarts
5. L’analyse de l’écart sur Coûts
Le contrôle de l’activité productive est réalisé:
- au niveau des charges par nature (matières premières, main d’œuvre)
- au niveau des centres opérationnels (ateliers d’usinage, de
montage,…etc.).
Une distinction est ainsi menée entre l’analyse des charges directes
(matière première, main d’œuvre) et l’analyse des charges indirectes
(centre d’analyse ou budget flexible).
Contrôle par les écarts
5. L’analyse de l’écart sur Coûts
5-1. L’analyse des écarts sur coûts directs
L’écart global est déterminé par la différence entre le coût constaté et
le coût préétabli de la production réelle. Le coût préétabli est
déterminé à partir de la fiche de coût standard. Cet écart s’analyse en
deux sous écarts :
un écart sur quantité : (Quantité réelle – Quantité préétablie) x coût
préétabli
un écart sur coût : (Coût réel – Coût préétabli) x quantités réelles
Contrôle par les écarts
5. L’analyse de l’écart sur Coûts
5-1. L’analyse des écarts sur coûts directs
Interprétation : l’interprétation des écarts est toujours à mener en
fonction du contexte de l’entreprise. Tout au moins, les hypothèses les
plus courantes sont présentées ci-dessous :
Écart sur les matières :
– les écarts sur quantités proviennent essentiellement d’un défaut de
qualité, de rebuts et déchets, ou d’une mauvaise définition des
standards.
Contrôle par les écarts
5. L’analyse de l’écart sur Coûts
5-1. L’analyse des écarts sur coûts directs
Interprétation : l’interprétation des écarts est toujours à mener en
fonction du contexte de l’entreprise. Tout au moins, les hypothèses les
plus courantes sont présentées ci-dessous :
Écart sur les matières :
– Les écarts sur coûts proviennent d’une variation de prix imprévue ou
d’une mauvaise politique d’approvisionnement (rupture,
approvisionnement en urgence, etc.).
Contrôle par les écarts
5. L’analyse de l’écart sur Coûts
5-1. L’analyse des écarts sur coûts directs
Interprétation : l’interprétation des écarts est toujours à mener en
fonction du contexte de l’entreprise. Tout au moins, les hypothèses les
plus courantes sont présentées ci-dessous :
Écart sur la main d’œuvre :
– les écarts sur temps (ou quantités) traduisent un problème de
rendement ou de mauvaise utilisation de la main d’œuvre
– les écarts sur taux (ou coûts) peuvent résulter de l’emploi d’heures
supplémentaires ou d’une modification de la réglementation.
Contrôle par les écarts
5. L’analyse de l’écart sur Coûts
5-2. L’analyse des écarts sur coûts indirects
L’analyse des écarts sur les charges indirectes est plus délicate. Elle
repose une bonne analyse du budget flexible.
• Rappel :
Le budget flexible présente le coût préétabli d’un centre d’analyse en
fonction de différentes hypothèses d’activité. Il comprend des charges
variables et des charges fixes. Il s’exprime sous la forme d’une
équation :
• y = Cpu x Activité réelle + CF (Cpu : coût variable de l’UO du centre)
Contrôle par les écarts
5. L’analyse de l’écart sur Coûts
5-2. L’analyse des écarts sur coûts indirects
Calcul de l’écart global:
• L’écart global est la différence entre le coût réel du centre et le coût
préétabli rapporté à l’activité réelle :
– le coût réel est fourni par la comptabilité financière : Cr
– le coût préétabli est calculé pour l’activité normale : Cp x Qp
• Cp (Coût centre/Activité Normale)
• Qp représente la quantité préétablie rapporté à l’activité réelle
Contrôle par les écarts
5. L’analyse de l’écart sur Coûts
5-2. L’analyse des écarts sur coûts indirects
Calcul de l’écart global:
Analyse de l’écart :
L’analyse l’écart global sur coût d’un centre entre trois sous écarts :
- un écart sur budget : c’est l’écart entre le coût réel et le budget
flexible pour l’activité réelle (calculé à partir de la droite du budget).
- un écart d’activité (ou écart d’imputation des frais fixes) : c’est la
différence entre le budget flexible pour l’activité réelle et le coût
préétabli de l’activité réelle.
Contrôle par les écarts
5. L’analyse de l’écart sur Coûts
5-2. L’analyse des écarts sur coûts indirects
Calcul de l’écart global:
Analyse de l’écart :
L’analyse l’écart global sur coût d’un centre entre trois sous écarts :
- Et un écart de rendement : c’est la différence entre le coût préétabli
de l’activité réelle et le coût préétabli rapporté à l’activité réelle.
Contrôle par les écarts
5. L’analyse de l’écart sur Coûts
5-2. L’analyse des écarts sur coûts indirects
Calcul de l’écart global:
Interprétation des écarts
– l’écart sur budget : c’est un écart sur coût. Il exprime la différence par
rapport au budget non imputable au niveau d’activité. Il comprend une
composante sur frais variables mais aussi une composante sur frais
fixes, qui correspond à l’écart de frais fixes non imputables à l’activité. Il
est souvent difficile à analyser car composite.
Contrôle par les écarts
5. L’analyse de l’écart sur Coûts
5-2. L’analyse des écarts sur coûts indirects
Calcul de l’écart global:
Interprétation des écarts
– l’écart sur activité : est un écart d’absorption des frais fixes. Il traduit
la sur ou la sous activité du centre (par rapport à l’activité normale). On
peut déterminer un coefficient d’imputation rationnelle des frais fixes,
mesuré par :
coef = Activité réelle/Activité normale
Et suivant le signe du coef on peut avoir un boni ou un mali
Contrôle par les écarts
5. L’analyse de l’écart sur Coûts
5-2. L’analyse des écarts sur coûts indirects
Calcul de l’écart global:
Interprétation des écarts
– l’écart sur rendement : c’est un écart de quantité. Il valorise au coût
préétabli la productivité du centre par rapport aux prévisions. Un écart
défavorable traduit une performance médiocre du centre.