EXOPHTALMIEENDOCRINIENNE
EXOPHTALMIEENDOCRINIENNE
EXOPHTALMIEENDOCRINIENNE
Objectifs
1- Définir l’exophtalmie endocrinienne
2- Décrire la forme commune de l’exophtalmie
endocrinienne de l’adulte
3- Décrire la classification NOSPECS de l’exophtalmie
4- Enumérer critères de gravité d’une exophtalmie
5- Décrire 4 types d’exophtalmie non endocrinienne
6- Décrire prise en charge d’une exophtalmie
endocinienne
PLAN
I- GÉNÉRALITÉS
I1- Définition
I2- Intérêt
I3- Physiopathologie
II-Signes
II1-TDD
II2- Formes cliniques
PLAN
III- DIAGNOSTIC
III1-Diagnostic positif
III2- Diagnostic différentiel
III3- Diagnostic étiologique
IV- TRAITEMENT
IV1-BUTS
IV2- Moyens et méthodes
IV3- Indications
IV4- Résultats
CONCLUSION
I- GÉNÉRALITÉS
I1- Définition1
Protrusion ou saillie en avant globe oculaire par
augmentation de volume du contenu orbitaire,
refoulant le globe en avant survenant dans un contexte de
dysthyroïdie
Asynergie oculopalpébrale
regard vers le bas
II3. Signes associés
II3.1 ophtalmologiques
Troubles oculomoteurs
atteinte préférentielle des muscles droits inférieurs
fibrose des muscles oculomoteurs
cliniquement décelable chez 20 à 30 % des patients
atteints d’une dysthyroïdie Basedowienne
parésie à paralysie responsable de diplopie dans les
regards extrêmes et/ou dans le regard primaire
strabisme
hyperpression intra-oculaire
Ptosis rare
II3. Signes associés
II3.1 ophtalmologiques
Inflammation
phase initiale orbitopathie essentiellement
variable: sécheresse oculaire, sensation de corps
étranger cornéen, douleur rétro-orbitaire, œdème
palpébral maximum la nuit ou le matin au réveil,
chémosis responsable de larmoiement ou d’inconfort à
l’occlusion des paupières, hyperhémie en regard
insertions sclérales tendineuses des muscles
oculomoteurs, palpation de la glande lacrymale,
œdème localisé à la caroncule.
II3. Signes associés
II3.1 ophtalmologiques
Neuropathie optique
rare (3 à 5 %),
patients à risque: tabagique, diabètique, ratio
graisse/muscle est nettement diminuératio
graisse/muscle est nettement diminué
Diagnostic repose sur la baisse de l’acuité visuelle,
vision des couleurs (dyschromatopsie d’axe rouge-
vert), champ visuel (un rétrécissement
concentrique, scotome paracentral)
II3. Signes associés
II3.2 Non ophtalmologiques
Signes généraux de thyrotoxicose
amaigrissement,
labilité caractère,
tremblement au repos extrémités,
hyperthermie
mains moite
II4. Signes paracliniques
Biologie : ↑T3 -T4 , ↓TSH, ↑TRAK
Scanner orbitaire
mesurer l’exophtalmie,
contenu orbitaire et périorbitaire.
Rapport graisse/muscle
IRM = (structures/ nerf optique, graisse orbitaire)
Test couleur 28 HUE
Champ visuel
Scanner orbitaire
Classification NOSPECS (avancée par Werner en 1969, modifiée
sous l’égide du comité Ad Hoc de l’Association Américaine de la
Thyroïde), plus répandue
N No signs aucun signe clinique
O Only signs signes cliniques sans symptômes (signes limités à la
rétraction palpébrale supérieure et à la fixité du regard,
sans innoclusion palpébrale ni exophtalmie
Kératite/lagophtalmie,
Hypertonie,
Stase veineuse
Phase statique durant 1 an à plus, disparution
inflammation et installation fibrose
Exophtalmie stable dans 70% des cas et régression
30 % maximum des cas
A chaque phase le degré d’activité et de gravité
doit être défini
II- Signes
II2- Formes cliniques
Symptomatique
Minime: irritation conjonctivale, atteinte tissu mou, parésie, exophtalmie légère
Modérée: exophtalmie, diplopie intermittente, rétraction paupière supérieur
(RPS)
Sévère: exophtalmie importante, diplopie permanente, RPS, neuropathie,
kératite,
Exophtalmie maligne exceptionelle
Selon l’âge
Selon le sexe
Selon la race
Selon le terrain
Associées
II- Signes
II2- Formes cliniques
Sévère chez sujet âgé et l’homme
Exophtalmie importante race noire
Terrain: risque d’aggravation/ Tabac, diabétique,
taux élevé de TRAK, de T3, hypothyroïdie
iatrogène,
unilatérale
III- Diagnostic
III1- Diagnostic positif
Examen clinique +++, Scanner, IRM
- Exophtalmie bilatérale, axile, réductible,
symétrique
- Dysthyroïdie, TRAK ++
II.2- Diagnostic différentiel
pas exophtalmie anomalie du
cadre orbitaire/
maladie de
Crouzon
buphtalmie du
glaucome congénital
II.2- Diagnostic différentiel
Enophtalmie controlatérale
Élargissement de la fente palpébrale
rétraction palpébrale
colobome palpébral
autres exophtalmie
Exophtalmie unilatérale
Inflammatoire, Infectieuse, Traumatique
En règle unilatéral, peu réductible,
Syndrome infectieux? Foyer infectieux à proximité ?
sinusite, cellulite orbitaire, mucocèle, phlegmon
Traumatisme
hématome orbitaire, emphysème, corps étranger orbite
fistule artérioveineuse (exopht. Pulsatile)
Fistule carotido-caverneuse
Cellulite orbitaire
Hématome orbitaire
Exophtalmie tumorale
Unilatérale++, Déviation+++, irréductibilité
Tumeurs primitives: glande lacrymale, vasculaire,
nerveuse, musculaire, inflammation diffuse graisse
orbitaire, fistule carotido-caverneuse etc…
Tumeurs secondaires : métastase cancer du sein,
de la prostate, digestive(lyses osseuses à RX)
II.2- Diagnostic étiologique
Exophtalmie endocrinienne survient dans un
contexte de dysthyroïdie, souvent consécutive à
un traitement antithyroïdien/ iode 131
Hyperthyroïdie 80%
Euthyroïdie 10%
Hypothyroïdie 10%
IV- Traitement
IV.1- But
Maintien équilibre thyroïdien
Stabiliser l’exophtalmie
Préserver la fonction visuelle
Amélioration esthétique
IV- Traitement
IV.2- Moyens
médicaux
Antithyroïdiens de synthèse, iode 131,
Arrêt tabac
Glucocorticoïdes, immunosuppresseur,
Chirurgicaux
Lipectomie, décompression orbitaire, chirurgie palpébrale
Physiques
Radiothérapie orbitaire, prisme
IV- Traitement
IV.3- Indications
Équilibre thyroïdien
Phase inflammatoire corticoïde, radiothérapie
Phase séquellaire :chirurgie, formes sévères :
Chirurgie rarement en urgence
IV.4- Résultats
Meilleurs avec exophtalmie importante avec peu de fibrose
Complications : hypoesthésie du V2, infectieuses voisinage,
hypocorrection, hypercorrection
Conclusion
Evolutivité et gravité conditionnent
Collaboration multidisciplinaire
nécessaire