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Université d’Alger 1 Ben Youcef Ben khedda
Département d’architecture
Fiche de lecture sur l’article «
L’exposition coloniale de 1931, mythe républicain ou mythe impérial » Par Charles Robert Agéron
Module : Histoire d’Architecture
Groupe:01 Guerroumi Nesrine Année universitaire : 2019/2020 L’auteur Charles-Robert AGERON dans cet article « l’exposition coloniale de 1931(Mythe républicain ou mythe impériale?) » décrit le déroulement de l’exposition coloniale universelle en France avec les différents pavillons qui représente l’architecture et les traditions Ades colonies. la fin des années de guerre mondiale, la France songea à relier entre les territoires conquis jusqu’à lors discontinues en établissant des postes militaires ; créer de nouvelles villes et débuter une colonisation agricole. Elle a surtout pensé a infliger la pensé impériale dans l’esprit du français moyen à travers la réincarnation des expositions coloniales Le projet d’exposition colonial internationale de 1913 à 1227 était pour but de représenter l’exotisme à Paris à travers un édifice qui était u musée permanent des colonies, il a été programmé pour 1928. Le maréchal français Lyautey a posé la première pierre du musée qui était à son point de vue une sorte d’office du travail colonial donc ils ont intégré une maison des colonies et un office colonial. Il a décidé la création d’une section rétrospective représenté par des pavillons. Dans cette période quelque manifestations ont été faite par les anticolonialiste contre l’exposition international de l’impérialisme représenté dans le pavillon des soviets avec des photographies sur les guerres coloniales L’exposition inaugurée le 6 mai 1931, tente de promouvoir une image de la France impériale à l’apogée de sa puissance. Prenant la forme d’un immense spectacle populaire, véritable ville dans la ville. Les vestiges de l’exposition coloniale: L’Exposition coloniale a marqué durablement l’urbanisme de l’Est parisien. Les constructions n’étaient pas destinées à durer, il a fallu aménager le quartier de la Porte Dorée pour accueillir le public. Situé en bordure du lac Daumesnil dans une enceinte de 8000 m², le temple bouddhique du bois de Vincennes se trouve dans l’un des vestiges de l’exposition coloniale : l’ancien pavillon du Togo et l’ancien pavillon du Cameroun Enfin, il faut signaler, à l’autre extrémité du bois de Vincennes, les vestiges d’un autre lieu de mémoire, le jardin d’Agronomie tropicale L’architecture des pavillons coloniaux à travers les expositions: Le premier type de bâtiment est le pavillon collectif. Il était très divers. En dehors des pavillons spécifiques dédiés à chaque colonie, il existait d’autres structures liées de près au système colonial et à ces territoires non européens. Sous différentes appellations, ces constructions constituaient un espace commun et unificateur des différentes colonies éparpillées de part de monde. A de rares exceptions, l’architecture de ces espaces collectifs était de style néo-classique, loin du vernaculaire pittoresque des pavillons unitaires des colonies. L’exotisme tant souhaité des terres lointaines a surement contribué dans le choix esthétique Le deuxième type architectural est le village dit ‘indigène’. Son architecture traduisait d’une manière sensationnelle la légèreté et la modestie de l’habitat dans les empires coloniaux. Ces villages étaient une distraction pour les visiteurs. Le pavillon unitaire a été le troisième type de bâtiment. Bien distinct, isolé, il puisait dans le vernaculaire et surtout dans les formes architecturales méconnues en Europe. Le pavillon colonial était la carte postale touristique attractive. Il était censé refléter l’idée de ce que pouvait être les colonies dans l’imaginaire européen
Les pavillons algériens aux expositions coloniales
L’Algérie était souvent située sur des axes de première importance. A Paris (1931), le pavillon algérien donnait accès à la Route de la Ceinture du Lac Daumesnil. La forme de la cour était généralement rectangulaire souvent avec une fontaine placée au centre. Seul, le pavillon de l’architecte Ballu, à Paris (1900), possédait du coté du palais du Trocadéro, un atrium arrondi sous une verrière. Certes, la modernité de l’Art déco de Montaland à travers ses pavillons à Paris (1925, 1931) avaient moins de décors d’arabesques, mais dans les deux cas, la composition architecturale de l’ensemble respectait la tradition déjà établit, à savoir, des pavillons qui faisait un rappel aux mosquées et aux palais algériens. Le minaret a été toujours un élément de la mosquée dans l’architecture algérienne et cela depuis des siècles, il n y a pas eu à travers la construction civile un équivalent des tours ou des beffrois comme il en a existé dans la culture occidentale. Il est étonnant de remarquer la présence quasi constante du minaret à travers les pavillons algériens. Le style à redans avec ses surfaces et ses formes géométriques a modernisé l’architecture tout en respectant la morphologie souhaitée et établi déjà depuis plusieurs décennies: c’est-à-dire un bâtiment hybride contenant des éléments religieux et civils. Avec le style Art déco, le minaret s’est intégré à la modernité du siècle. La céramique traditionnelle n’a été utilisée que pour renforcer les lignes art déco des volumes architecturaux. De la pure réplique de Ballu à l’audacieuse originalité de Montaland, l‘architecture algérienne s’est manifestée dans l’éphémère et le passager. Pour conclure , l’exposition coloniale de 1931 était certes un moment marquant de l’histoire , pour la république et aux citoyens français mais n’a pas atteint les espérances impériales pour lequel elle a été conçue. C’était au final une feria fabuleuse et fantastique agréable à visiter et pas plus . L’écrivain Agéron a su démontrer cela dans sa procédure. Grace a cette exposition , les citoyens français ont voyagé a travers le monde en une journée et garderons au futur un souvenir de leur empire de la plus grande France.