Réseaux Satellitaires ch1
Réseaux Satellitaires ch1
Réseaux Satellitaires ch1
réseaux satellitaires
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Semestre : 2
Unité d’enseignement : UED 1.2
Matière 2 : Réseaux satellitaires
VHS : 22h30 (Cours : 1h30)
Crédits : 1
Coefficient : 1
Objectifs de l’enseignement :
L'objectif de cette matière est de présenter d’une manière générale les principales
caractéristiques des réseaux satellitaires, leurs architectures et configurations.
Connaissances préalables recommandées :
Supports de transmission, Propagation et Antennes, Communication numérique.
Mode d’évaluation :
Examen : 100%.
Références bibliographiques :
B. R. Elbert, “The Satellite Communication Applications Handbook”, Artech House, 2004.
E. Altman, A. Ferreira, J. Galtier “Les réseaux satellitaires de telecommunication”, Dunod,
1999.
J. Pelton, ”Satellite Communications”, Springer, 2011.
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Chapitre 1. communication par satellite
Dans le contexte du vol spatial, un satellite est un objet artificiel qui a été
intentionnellement placé en orbite. Ces objets sont parfois appelés satellites artificiels
pour les distinguer des satellites naturels tels que la Lune de la Terre.
Contexte communication, un satellite est relais (passif ou actif) qui émis, reçois ou
reflète) des ondes électromagnétiques servant à transporter des information
(communication, détection, surveillance…)
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les satellites sont utilisés pour:
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Les premiers satellites par pays
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Mise en orbite
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Caractéristiques principales des systèmes satellitaires
Un satellite de télécommunications est un relais hertzien en orbite. Le fait d'être en orbite par
rapport à un relais terrestre conduit aux conséquences suivantes :
Le satellite en orbite est soumis à des lois de dynamiques célestes. La force principale
appliquée au satellite est l'attraction terrestre et les lois de Kepler
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les lois de Kepler
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les lois de Kepler
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les lois de Kepler
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les types d’orbites
Orbite circulaire , Orbite circulaire polaire, Orbite circulaire inclinée, Orbites elliptiques
1. Les systèmes GEO (Geostationary Earth Orbit) qui correspondent à des satellites
évoluant sur l'orbite géostationnaire (36000 km).
2. Les systèmes MEO (Medium Earth Orbit) qui correspondent à des satellites évoluant
sur l'orbite médiane de 5.000à 15.000 km et au dessus de 20.000 km..
3. Les systèmes LEO (Low Earth Orbit) qui correspondent à des satellites évoluant en
orbite basse de 700 à 1.500 km.
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En dessous de 700 km l'atmosphère est encore trop dense pour maintenir un satellite
à poste sans épuiser très rapidement ses réserves.
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• Les systèmes GEO ont été les premiers utilisés et restent aujourd'hui majoritaires.
• L'orbite est extrêmement encombrée et l'on trouve presque un satellite tous les deux
degrés.
• L'avantage de cet orbite est évidemment le fait que le satellite reste fixe par rapport à la
Terre et qu'il n'est pas nécessaire de le poursuivre au moyen d'antennes mobiles au sol.
• L'avantage vient aussi du fait que l'altitude du satellite étant très élevée (environ 36.000
km), ce dernier "voit" environ 42% de la surface de la Terre.
• Les inconvénients sont le temps de propagation, il faut compter environ 250 ms pour un
aller et retour vers le satellite et une perte en espace libre d'environ 200 dB à prendre
en compte dans l'établissement du bilan de liaison.
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Les systèmes LEO ont été très en vogue au début des années 2000 et plusieurs grands
systèmes (Iridium, Globalstar, SkyBridge, Teledesic) se basent sur de telles
constellations.
ainsi qu'un bilan de liaison nettement plus favorable que pour un système GEO.
Ces avantages font de ces systèmes d'excellents candidats pour des applications
interactives mettant en jeu des terminaux mobiles avec des antennes
omnidirectionnelles et des amplificateur de faibles puissance.
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Période de l'orbite circulaire en fonction de l'altitude
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Les fréquences
Les bandes de fréquences mises en œuvre pour les communications par satellite sont le plus
souvent comprises entre 1 et 30 GHz..
En dessous de 1 GHz les ondes sont principalement réfléchies et diffusées par l'atmosphère.
La bande de fréquence 1-30 GHz est divisée en sous bandes désignées par des lettres :
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Classification selon la masse
On peut regrouper les satellites en 7 catégories selon leurs masses, allant
du plus grand au plus petit.
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Les satellites de communication, qu'ils soient en orbite géostationnaire (GEO) ou non GEO,
fournir une plate-forme efficace pour relayer les signaux radio entre les points sur le sol.
(pour les communications; c’est un relais)
Les utilisateurs qui utilisent ces signaux bénéficient d'un vaste service de
télécommunications au sol, en mer et en air.
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Pratiquement les formes de communication par satellite sont partout:
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Les opérateurs de satellites, qui sont les organisations qui possèdent et exploitent des
satellites, doit attirer une quantité significative d'utilisateurs pour réussir en tant
qu'entreprise.
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bilan de liaison
Un satellite de télécommunication peut être
considéré comme une sorte de relais hertzien.
Ils permettent par l’intermédiaire de stations
terrestre de faire transmettre des données de
différentes natures.
Le satellite est suivi par un centre de contrôle au
sol, qui envoie des instructions et recueille les
données collectées grâce à un réseau de stations
terrestres.
Pour remplir sa mission le satellite doit se
maintenir sur une orbite de référence en
orientant ses instruments de manière précise 22
Composition d'un satellite
Plate-forme
La plate-forme regroupe principalement toutes les
fonctions de contrôle de pointage, de propulsion, de
régulation thermique et d’alimentation du satellite.
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Composition d'un satellite
Plate-forme
Les équipements de contrôle de pointage sont
constitués de capteurs (ou senseurs) qui permettent
d’informer le sol de l’orientation du satellite dans
l’espace pour le maintenir correctement orienté vers la
terre.
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Composition d'un satellite
Plate-forme
L’alimentation en énergie du satellite est assurée
par des cellules photovoltaïques qui convertissent
l’énergie de la lumière du soleil en électricité.
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Composition d'un satellite
Charge utile
La charge utile du satellite désigne la partie qui lui
permet de remplir sa mission.
La charge utile comprend notamment les antennes du
satellite et les répéteurs, mais pas les équipements de
contrôle, de propulsion ou d’alimentation électrique.
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Liaison satellite-sol
Connectivité
On distingue 3 formes génériques de connectivité:
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Liaison satellite-sol
Connectivite
Liaison point à point :
Le satellite relie les réseaux téléphoniques de deux
continents, de deux îles, ou de deux régions très éloignées
dans un pays vaste et peu dense (Canada, Algérie,
France, , Russie, Brésil, ...).
Il permet ainsi les communications longue distance,
communications téléphoniques, fax, données internet
sont indifféremment transmises entre station.
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Liaison satellite-sol
Connectivite
Liaison point à point :
C'est par exemple la tâche principale des INTELSAT.
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Liaison satellite-sol
Connectivite
Liaison point à multipoints:
Le satellite transmet les programmes télévisés des
studios de la chaîne à l'émetteur local, qui les revoit par
ondes hertziennes à destination des particuliers de la
région.
La plupart des programmes hertziens passent ainsi par
satellite.
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Liaison satellite-sol
Connectivite
Liaison point à multipoints:
Cela est particulièrement intéressant pour les pays
étendus, ou quand des obstacles empêchent la diffusion
directe.
Radiodiffusion, télédiffusion, (Astra 1A, Hotbird en
Europe, Galaxy1 au USA)
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Liaison satellite-sol
Connectivite
Liaison multipoints interactifs :
Un satellite très puissant (car les signaux sont reçus par
de petits récepteurs) reçoit des programmes télévisés de
studios au sol et les réémet sur une large région, pour les
particuliers équipés d'une antenne parabolique.
Ce procédé permet une transmission numérique, avec
une qualité d'image bien meilleure, et l'accès à une palette
de chaînes bien plus large.
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Le bilan de liaison
Pour définir un système de communications avec un
satellite, il est nécessaire de déterminer la taille des antennes
d'émission et de réception, la puissance d'émission et le
rapport signal à bruit nécessaire pour pouvoir effectuer la
transmission avec la qualité requise.
Effectuer cet ensemble de déterminations constitue le
Bilan de Liaison.
La densité de puissance à une distance d de l'antenne
omnidirectionnelle, dite isotrope qui rayonne dans une
sphère de surface 4πd2 est alors égale à :
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Le bilan de liaison
Supposons maintenant que l'antenne est directive est
rayonne principalement dans une direction définie.
Par rapport à l'antenne omnidirectionnelle la densité de
puissance dans cette direction sera multipliée par un
coefficient GT qui représente le gain de l’antenne dans cette
direction.
La densité de puissance à une distance d est alors égale à
dans ce cas:
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Le bilan de liaison
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Le bilan de liaison
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Le bilan de liaison
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Le bilan de liaison
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Le bilan de liaison
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Le bilan de liaison
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La Capacité de canal (théorème de Shannon)
Déterminant S/B
si l’on transmet à un débit Rb égal à la capacité C, la puissance du
signal utile Ps s'écrit : Ps = Rb .Eb = C.Eb
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La Capacité de canal (théorème de Shannon)
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La Capacité de canal (théorème de Shannon)
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Le bilan de liaison satellitaire
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Le bilan de liaison satellitaire
voie montante
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Le bilan de liaison satellitaire
voie descendent
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Le bilan de liaison satellitaire
liaison global
Le rapport signal sur bruit de la liaison global se déduit des deux derniers
par la formule :
Cette formule est en fait générale et s’applique pour toute liaison utilisant un
transpondeur linéaire spatial ou terrestre.
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Les contraintes des solutions satellites
La couverture
L’orbite d’un satellite de par sa forme et son rayon définit la zone de
couverture et la portée du satellite.
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En effet, la couverture d’un satellite géostationnaire peut être
atteinte par une constellation de satellites à plus basse altitude
mais il faudra alors s’intéresser aux moyens de rendre ce réseau
homogène sur l’ensemble de la zone.
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On peut apprécié ici la grande étendue couverte par un seul satellite GEO : Couverture
en bande C de PAS-1R
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Les contraintes des solutions satellites
La gestion de la bande passante (hand over)
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Sans politique d’accès pour accéder au support, les signaux transmis par une
station se confondraient avec d’autres signaux provenant de stations
différentes.
La mise en place d’une politique d’accès aux canaux satellites a donc été
réalisée pour :
• dans un premier temps, permettre à plusieurs stations d’accéder à un même
canal de transmission,
• et dans un deuxième temps, pour avoir une exploitation maximale des
transpondeurs du satellite.
Tout en garantissant qu’il y ait le moins de collisions possibles.
(Il est à noter qu’une solution satellite demande un fort investissement, ce médium doit
donc être optimisé au maximum )
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Ce partage de la bande passante est aussi soumis à certaines prérogatives liées aux
applications, aux particularités intrinsèques des types des satellites et à leur nombre.
Le cas le plus simple est celui du satellite géostationnaire seul .En effet le partage de la
bande est réalisé ici de façon unique et les calculs pour la répartitions des canaux ne
tient pas en compte les baisses de puissances dues aux déplacements du satellite par
rapport aux stations. En effet une station utilisera toujours le même satellite et son
antenne aura une position fixe.
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A contrario lorsque l’on utilise une constellation de satellites ou lorsque ceux-ci sont
mobiles il faut intégrer les positions des stations par rapports aux différents satellites
pour attribuer les canaux de manière optimale.
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Le hand over intra satellite :
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Le hand over inter satellite :
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Pour réaliser le hand over on peut distinguer principalement rois approches :
Le Soft Hand over : « mou » dans ce cas le basculement d’un premier canal
vers un second (sur le même satellite ou non ) passe par un état de transition
où la transmission est maintenue sur les deux canaux avant de se fixer sur le
nouveau.
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Les contraintes des solutions satellites
Le délai
Le délai d'un système par satellite GEO est d'environ 270 millisecondes : c'est le temps
que prend un signal pour parcourir 35 800 Km dans l'espace et revenir.
En ajoutant à cette durée le temps requis pour le traitement des signaux par le
matériel du satellite et de la bande de base, on obtient un délai total de près de 320
millisecondes.
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• Certaines applications de par leur nature (les applications temps réel par exemple) ne
pourront donc pas être supportées par toutes les structures satellites ou du moins pas
avec les mêmes performances.
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• La réponse aux problèmes occasionnés par le délai au sein des réseaux informatiques
par satellite est fournie par l'emploi de protocoles perfectionnés ou de compensateurs
de temps de propagation qui envoient un accusé de réception à l'échelle locale avant la
transmission des données par satellite, ce qui élimine le retard dans la prise de contact
des protocoles.
• La nouvelle génération des stations terrestres à très petite ouverture d'antenne (VSAT) et
certains multiplexeurs comportent des compensateurs de délai et des convertisseurs de
protocoles, appelés assembleurs désassembleurs de paquets, qui assurent
l'établissement de la liaison à l'échelle locale et modifient les protocoles pour répondre
aux exigences du satellite.
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