3 Les Minéraux

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2ème Année
Génie Civil
Les Matériaux de la planète
1 : Les Minéraux

2ème Année
Génie Civil
 Les matériaux de notre planète sont
Eléments constitués d'éléments chimiques, comme
l'hydrogène, l'oxygène, le fer, le nickel,
chimiques etc.... Ils sont classés dans le tableau
périodique des éléments chimiques nommé
: tableau de Mendeleïev.
 Ces éléments sont formés par des atomes,
l'unité de base de la matière. Voici un
modèle simplifié de l'atome.
 L'atome consiste en un noyau central
composé de protons (charges positives) et
de neutrons (aucune charge), entouré
d'électrons (charge négative) qui
gravitent autour du noyau.
 Toute la masse est concentrée dans le
noyau, les électrons ayant une masse
négligeable.
 La masse atomique d'un atome est donc
donnée par la masse du noyau, soit le
nombre de protons + le nombre de
neutrons.
 Chaque atome possède un numéro
atomique qui est donné par le nombre de
protons.
 Les molécules sont formées
Les molécules d'un assemblage d'atomes
qui sont liés entre eux par
deux principaux types de
liens: les liens ioniques et les
liens covalents.
 Le lien ionique est assuré
par un transfert d'électron(s)
d'un atome à l'autre. On
présente ici l'exemple du
NaCl (sel): le transfert d'un
électron du sodium (Na) au
chlore (Cl) produit une
molécule stable, le chlorure
de sodium (NaCl), dans
lequel les atomes sont sous
leur forme ionique (les ions
Na+ et Cl-).
 Dans le lien covalent, les
atomes s'unissent par
partage d'électrons. C'est le
cas, par exemple, des gaz
hydrogène (H2), Oxygène
(O2) et chlore (Cl2).
L'ESPÈCE
MINÉRALE

 Encore un cran au-dessus des molécules, on a les minéraux.


 Ceux-ci sont constitués d'atomes et de molécules, et se définissent
sur deux critères indissociables: la composition chimique et la
structure atomique.
 En simplifiant, on peut dire que le minéral, c'est la matière ordonnée.
 Le minéral halite est un exemple simple qui illustre bien la dualité de
la définition de l'espèce minérale. Sa composition chimique est NaCl,
le chlorure de sodium (le sel de table!). Le minéral halite possède
une structure atomique déterminée qu'on dit cubique.
 On l'appelle cubique parce que l'arrangement des atomes, en
alternance régulière entre les Cl et les Na, forme une trame cubique
comme le montre ce modèle (schéma de gauche).
 En réalité, les ions sont tassés les uns sur les autres, mais
conservent toujours la même structure (schéma de droite).
 Même si chaque minéral possède
une composition chimique définie,
SUBSTITUTION on admet certaines variations.
 Ainsi, il peut y avoir substitution de
certains ions pour d'autres.
 Par exemple, le minéral olivine a la
composition (Fe,Mg)2SiO2, ce qui
signifie que la proportion entre le
fer et le magnésium peut varier.
 Les substitutions d'ions dans les
minéraux sont en grande partie
contrôlées par la taille et la
charge des ions, ce qu'illustre le
schéma qui suit.
 Ainsi, il sera facile de faire des
substitutions d'ions de taille et de
charge semblables, comme de
substituer le fer (Fe) au
magnésium (Mg), ou le sodium
(Na) au calcium (Ca), mais on
pourra difficilement substituer du
potassium (K) ou de l'oxygène (O)
à l'aluminium (Al).
Identification des minéraux
Les minéraux possèdent des propriétés physiques, chimiques
et mécaniques qui permettent de les distinguer entre eux et
qui deviennent des critères d'identification.
1. Les propriétés organoleptiques :
Ce sont les propriétés détectables par les organes de la
perception sensorielle (les cinq sens sont la vue, le toucher,
l'ouïe, le goût et l'odorat). Elles permettent une
détermination rapide des minéraux, mais ne sont pas très
efficaces et ne sont surtout utiles que sur le terrain. Ces
propriétés sont :
-La couleur,
-La couleur du trait sur porcelaine,
-L’éclat (pouvoir de réflexion de la lumière),
-la densité,
-la dureté,
-la forme cristalline,
-Le clivage (plan de faible cohésion),
-Effervescence (réaction à l’acide).
Variétés de quartz
Améthyste, variété violette de quartz
Couleur

Saphir Rubis Corindon

Variétés de corindon: Al2O3


Couleur d’abrasion
(couleur du trait sur
porcelaine)

Hematite
Pyrite

Eclat métallique
Eclat non-métallique

Feldspath
La dureté d'un minéral correspond à sa résistance à se laisser rayer. Elle
est variable d'un minéral à l'autre. Certains minéraux sont très durs,
comme le diamant, d'autre plutôt tendres, comme le talc. Les
minéralogistes ont une échelle relative de dureté qui utilise dix minéraux
communs, classés du plus tendre au plus dur, de 1 à 10. Cette échelle a
été construite par le minéralogiste autrichien Friedrich Mohs et se nomme
par conséquent l'échelle de Mohs
La forme des cristaux
Automorphe :
lorsque le cristal a pu se former en se
développant librement, il est limité par
des surfaces planes, souvent brillantes,
aux orientations caractéristiques.

Xénomorphe :
lorsque le cristal se développe
dans les interstices résiduels
d'une roche.
Forme cristalline de quartz, calcite et halite
Plans de clivage dans un cristal

Clivage Surface d’un cristal


Clivage de calcite
et absence de
clivage chez le
quartz
Plans de clivage de la calcite
Clivage

Mica Pyroxène Amphibole


Clivage

Halite Calcite
Effervescence de la calcite
Identification des minéraux
2. Propriétés optiques
Les propriétés optiques constituent un élément
diagnostique fondamental dans l'identification d'un
minéral. Mais la détermination de ces propriétés relève
plutôt du spécialiste.
En géologie, les moyens techniques permettent
d'amincir des tranches de minéraux collées sur des
lamelles de verre si minces (30 micromètres) qu'elles
deviennent tout à fait transparentes.
On peut alors étudier ces minéraux aux microscope,
comme font les biologistes avec des tissus ou des
microorganismes.
Chaque groupe de minéraux possède ses propriétés
optiques, c'est à dire qu'ils transmettent différemment la
lumière et qu'ils produisent des couleurs caractéristiques
lorsqu'ils sont observés en lumière polarisée, ce qui, en
bout de ligne, permet de les identifier.
Identification des minéraux
3. Diffraction des rayons X
c’est la méthode la plus précise qu’utilise les
géologues. Elle consiste :
- la séparation de la phase minérale
- le broyage
- le bombardement de l’échantillon par des rayons X
- l’enregistrement des raies de diffraction X
- le dépouillement du spectre et la recherche du
nom du minéral
dans les fichiers ASTM
RQ : une variété de la méthode permet la
détermination des paramètres de la maille du minéral
(cristal tournant)
Identification des minéraux

4. Analyse chimique :
L’analyse chimique constitue aussi un
moyen efficace pour l’identification des
minéraux et pour la détermination des
conditions de formation.
Les méthodes analytiques sont
multiples : (classique, spectrométrie des
rayonnements électromagnétiques,
spectrométrie des rayonnements nucléaires).
On y voit que deux éléments
seulement, Si et O, comptent pour proportion des
près des trois quarts (74,3%) de éléments chimiques
l'ensemble des matériaux.
Il n'est donc pas surprenant qu'un dans la croûte
groupe de minéraux composés terrestre.
fondamentalement de Si et O avec un
certain nombre d'autres ions et
nommés silicates, compose à lui
seul 95% du volume de la croûte
terrestre.
A noter que cette répartition n'est
applicable qu'à la croûte terrestre. On
considère que le noyau est composé
presque uniquement de fer et de
nickel, ce qui est bien différent de ce
qu'on présente ici.
Lors de la formation de la terre, les
éléments légers, comme l'oxygène et
le silicium ont migré vers l'extérieur,
alors que les éléments plus lourds,
comme le fer, se sont concentrés au
centre.
Structure de base des silicates

 Tous les silicates possèdent une structure de base


composée des ions Si4+ et O2- (schéma de gauche).
 Si on relie les centres des oxygènes, on obtient un
volume qui forme un tétraèdre, le tétraèdre de
base (schéma de droite).
 Le silicium occupe le centre du tétraèdre.
Charges électriques

 Le calcul des charges électriques montre


qu'un tétraèdre est chargé négativement.
 A des fins de simplification dans la construction
de modèles, on représente ainsi le tétraèdre de
base.
Principales caractéristiques des silicates
Dans les minéraux, les
charges doivent être
neutres. Il y a deux façons
de neutraliser les charges:
Tétraèdres isolés (B) lier ensemble les tétraèdres
par leurs oxygènes (liens
tétraèdre à tétraèdre), ou
ajouter des ions positifs,
comme des fer, des
magnésium, ou des
potassium (liens
métalliques).
Dans le cas de tétraèdres
isolés, la structure est
chargée à -4, comme on l'a
vu plus haut dans le calcul
des charges; les traits
rouges illustrent ici les pôles
négatifs correspondant aux
4 oxygènes.
Chaîne simple de tétraèdres ( C )

 Lorsque chaque tétraèdre partage un oxygène, on


obtient une chaîne simple de tétraèdres.
 Il en résulte que pour chaque tétraèdre deux charges
négatives ont été neutralisées et qu'il en reste deux
autres à neutraliser (les traits rouges); la structure
est chargée à -2.
Chaînes doubles ( D )

 Lorsque deux chaînes simples s'unissent par leurs


oxygènes (en bleu sur le schéma) pour former des
chaînes doubles, on obtient une structure de
formule générale Si4O11, chargée à -6.
Structure en couche ( E ) Lorsque des
chaînes doubles
s'unissent,
chaque tétraèdre
partage trois
oxygènes (en
bleu sur le
schéma);
la formule
générale est
Si4O10 avec une
charge de -4.
On aura une
structure en
couche.
C'est à partir de ces quatre
Lien métallique structures de base, tétraèdre
isolé, chaîne simple, chaîne
(olivine) double et couche, que seront
formés les silicates.
Les groupes des olivines,
pyroxènes, amphiboles et micas
seront formés par l'addition
d'ions métalliques positifs
comme le fer, le magnésium, le
calcium, le potassium, etc., qui
viendront neutraliser la
structure (lien métallique).
Cas 1 : Liaisons de tétraèdres
isolés par des ions
métalliques : l'olivine. Plusieurs
tétraèdres isolés sont unis par
leurs quatre pôles négatifs grâce
à des ions positifs Fe ou Mg;
c'est le minéral olivine. La
proportion de fer et de
magnésium peut varier
 Cas 2 : Liaison de chaînes
simples par des ions
Lien métallique
métalliques: les pyroxènes. (pyroxènes)
 Autour d'une chaîne simple, les
positions disponibles pour les ions
fer et magnésium se trouvent en
périphérie et au sommet de la
chaîne.
 La vue en bout d'une chaîne
simple montre la position
qu'occupent les ions fer et/ou
magnésium, au sommet et en
périphérie.
 Ces ions unissent ensemble
plusieurs chaînes, montrées ici
encore en bout, pour former les
pyroxènes.
 Les liens assurés par les ions
métalliques sont plus faibles.
C'est ce qui est responsable de
l'existence de deux plans de
faiblesses (lignes rouges) à angle
droit. Ces plans de faiblesses
correspondent au clivage. Les
pyroxènes se caractérisent donc
par deux plans de clivage, à 90°
l'un de l'autre.
Lien métallique Cas 3 : Liaison de chaînes
doubles par des ions
(amphiboles) métalliques: les amphiboles.
Dans le cas des amphiboles, on
a toujours l'unité de base
silicium-oxygène, mais ici une
certaine quantité d'atomes
d'oxygène est remplacée par
des radicaux hydroxyles (non
illustrés sur le modèle).
A la différence des pyroxènes,
on a ici des chaînes doubles.
Les positions disponibles pour
les ions fer et magnésium se
trouvent en périphérie et au
sommet de la double chaîne.
La vue en bout d'une chaîne
double montre la position
qu'occupent les ions fer et/ou
magnésium au sommet et en
périphérie.
Ces ions unissent plusieurs
chaînes pour former les
amphiboles.
 Liaison de couches de
Lien métallique tétraèdres par
métalliques: les micas.
des ions

(micas)  Dans le cas des micas, dont la


structure de base est formée de
couches planaires de tétraèdres,
les positions disponibles pour les
ions fer et magnésium se
trouvent au sommet de la
couche, comme le montre la vue
en bout d'une couche.
 Chez les micas il y a deux types
de couches planaires: la couche
tétraédrique, notée T et formée
des tétraèdres silicium-oxygène
(une certaine quantité
d'aluminium peut se substituer
au silicium), et la couche
octaédrique, notée O et formée
des ions Fe-Mg et des oxygènes.
 Ces deux types de couches
forment des feuillets, lesquels
sont unis par de gros ions,
comme le potassium dans le cas
de la muscovite.
 Les micas possèdent un plan de
clivage, parallèle aux couches.
Dans le cas du quartz, il n'y a
Liaison tétraèdre à pas d'ions métalliques
puisque tous les coins des
tétraèdre (Quartz) tétraèdres sont liés entre eux
par leurs oxygènes pour
former un réseau
tridimensionnel. Il n'y a pas
de plans de faiblesse, donc
pas de clivage.
Chez les feldspaths, la
structure est plus complexe.
Les tétraèdres sont de deux
sortes : des tétraèdres SiO4 et
des tétraèdres AlO4. Ceux-ci
forment un réseau
tridimensionnel où les coins
des tétraèdres sont liés par
les oxygènes, avec des ions
positifs Na, K, Ca se situant
dans les interstices du réseau
chargé négativement.
Les Minéraux non silicatés
 Il s’agit de minéraux accessoires, avec pour
l’essentiel des minéraux sédimentaires dont
les plus répandus :
– Les halogénures :
 Formés essentiellement par évaporation en
milieu marin ou lacustre. Le plus commun est
le sel gemme
– Les Sulfures :
 Minéraux de minerais… Ex Pyrite (FeS), Galène
(PbS).
Ils forment un groupe de
Les carbonates minéraux qu'on retrouve
fréquemment à la surface
du globe, les carbonates.
Ils sont un des principaux
constituants des roches
sédimentaires (exemple :
les calcaires).
Leur structure est
relativement simple
comparée à celle des
silicates: des complexes
négatifs (CO3)2-, liés par
des ions positifs tels Ca,
Mg, Fe.
Chez la calcite, CaCO3, les

(CO3)2- sont liés par des


Ca2+ pour former une
structure rhomboédrique
typique de ce minéral.
Le tableau
qui suit
présente les
minéraux les
plus
communs
dans les
principaux
groupes
(classes) et
leurs usages
Merci pour votre attention

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