Les Standards Du Station de Service

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Conception d’un SM SST

Réalisé par :
Mme. Nadia BETTAR
Mr. Mouad KHAMMALI

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Règles d'implantation d’une station de service.
o Une distance d'au moins 9 m doit être prévue entre les parois des appareils de distribution et les limites de propriété.

o 20 m d'un établissement recevant du public de la première à la quatrième catégorie.

o 7 m d'un établissement recevant du public de la cinquième catégorie (magasin de vente dépendant de l'installation…).

o 5 m des issues ou ouvertures des locaux administratifs ou techniques de l'installation.

o 5 m des parois des appareils de distribution d'hydrocarbures liquides. Cette distance n'est toutefois pas exigée si les
conditions suivantes sont réunies.

o Les parties hydrauliques des appareils de distribution de gaz inflammable liquéfié et d'hydrocarbures liquides sont séparées
par une cloison métallique assurant une bonne étanchéité.

o La distribution simultanée d'hydrocarbures liquides et de gaz inflammable liquéfié du même côté de l'îlot est impossible.

o 5 m des aires d'entreposage de bouteilles de gaz inflammable liquéfié.

o 9 m des bouches de remplissage, des évents et des parois d'un réservoir aérien d'hydrocarbure liquide, ou cinq mètres de
bouches de remplissage et des évents d'un réservoir enterré d'hydrocarbure liquide.
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Réservoirs à double paroi
Suivant la norme NF EN 12285-1:
o Doit réalisés en acier S235JR.

o Doit équipés d'un trou d'homme au
minimum de diamètre intérieur 600 mm.

o La carcasse de base d'un réservoir double paroi est un réservoir


simple paroi.

o Doit réalisée de manière à permettre la détection d'une éventuelle


présence de liquide en point bas de la fosse.

o Doit munis d'un système de détection de fuite entre les deux parois
de protections qui déclenchera automatiquement une alarme optique
et acoustique 

o Un intervalle minimal de 0,20 mètre doit exister entre les murs de la


fosse et les parois des réservoirs

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Conception des canalisations de remplissage
o Les canalisations enterrées doivent être à pente descendante vers les réservoirs.

o Toute opération de remplissage doit être contrôlée par un dispositif de sécurité qui
interrompt automatiquement le remplissage du réservoir lorsque le niveau maximal
d'utilisation est atteint.

o Les canalisations doit munis d'une deuxième enveloppe externe étanche en matière
plastique, séparée par un espace annulaire de l'enveloppe interne, dont les
caractéristiques répondent aux références normatives en vigueur.

o Lorsque les produits circulent par aspiration, le clapet anti retour sera placé au plus
près de la pompe.

o Limiteur de remplissage pour réservoir enterré de stockage de liquides inflammables. Il


doit être autonome et fonctionner lorsque le ravitaillement du réservoir s'effectue par
gravité ou avec une pompe.

o Sur chaque canalisation de remplissage et à proximité de l'orifice doit être mentionnée,


de façon apparente, la pression maximale de service du limiteur de remplissage et il est
interdit de faire subir au limiteur de remplissage, en exploitation, des pressions
supérieures à la pression maximale de service.
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Conception des tubes d'évents fixes
o Tout réservoir doit être équipé d'un ou plusieurs tubes d'évent fixes.

o Des tubes d'évent d'une section totale au moins égale au quart de la


somme des sections des canalisations de remplissage.

o Les tubes d'évent ont une direction ascendante et leurs orifices


débouchent à l'air libre.

o Les tubes d'évent doit situer dans un endroit visible depuis le point de
livraison à au moins 4 m au-dessus du niveau de l'aire de stationnement
du véhicule livreur et à une distance horizontale minimale de 3 m de
toute cheminée, feu nu, porte ou fenêtre de locaux habités ou occupés.

o Les gaz et les vapeurs évacués par les évents ne doivent pas gêner les
tiers par les odeurs.

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Conception des réservoirs en fosse
o La fosse et la dalle éventuelle qui la couvre doivent être étanches et
construites en matériaux pouvant résister aux charges et poussées qu'elles
sont appelées à supporter.
o Si la fosse est enterrée, elle doit être recouverte par une dalle
incombustible et les ouvertures éventuelles de la dalle doivent être
fermées par des tampons étanches.
o Si la fosse est semi-enterrée, les murs apparents de la fosse doivent
dépasser de 0,20 m la partie la plus haute du corps du réservoir et avoir une
résistance « coupe-feu » de degré 4 h ou être flanqués d'une couche de
terre d'une épaisseur minimale de 1 m.
o Un intervalle minimal de 0,20 m doit exister entre les murs de la fosse et
les parois des réservoirs ainsi qu'entre le point le plus haut du corps des
réservoirs et le niveau inférieur de la dalle.
o L'espace libre entre le ou les réservoirs et les parois ou la partie
supérieure de la fosse doit être entièrement rempli d'un produit meuble,
stable, inerte et incombustible.

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Procédure de nettoyage et de contrôle d'étanchéité des
réservoirs.
1. Opérations préliminaires :

o Détermination avec l'exploitant du réservoir à éprouver et de son niveau de produit.

o Mise en place avec l'exploitant du périmètre de sécurité (3 m minimum au-delà de la zone dangereuse) et établissement
d'un plan de prévention.

o Condamnation de la bouche de remplissage concernée et mise en arrêt de la distribution associée au réservoir (coupure des
alimentations électriques).

o Signalisation et consignation de ces condamnations.

o Désignation d'un membre de l'équipe pour assurer la surveillance en permanence de l'intervenant dans le réservoir.

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Procédure de nettoyage et de contrôle d'étanchéité des
réservoirs.
2. Mode opératoire préparatoire aux travaux de nettoyage et de réé preuve :
o Ouverture du tampon de cheminée.

o Etablissement de la liaison équipotentielle sur le cadre métallique du regard.

o Contrôle à l'explosimètre de la teneur en gaz à l'intérieur de la cheminée.

o Extraction de l'air. Aucune intervention ne sera effectuée tant que la teneur en gaz ne sera pas inférieure à 20 % de la LIE
(limite inférieure d'explosivité).

o Désensablage de la cheminée.

o Désaccouplement et obturation des canalisations (s'assurer de leur purge).

o Rétablissement de la liaison équipotentielle sur le réservoir.

o Pompage du produit restant dans le réservoir et stockage dans le véhicule ADR.

o Pompage des boues éventuelles de fond de réservoir.


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Procédure de nettoyage et de contrôle d'étanchéité des
réservoirs.
3. Mode opératoire du nettoyage :

o Dégazage complet du réservoir.

o Contrôle à l'explosimètre de la teneur en gaz dans le réservoir.

o Descente dans le réservoir avec tout le matériel de sécurité et raccordé au treuil par son harnais. La personne intervenante
devra être en contact permanent avec un équipier resté à l'extérieur.

o Evacuation des boues restantes.

o Décapage des parois et nettoyage complet (par exemple par une pompe haute-pression ou par des produits absorbants).

o Pompage des résidus restants.

o Examen visuel de l'état interne du réservoir.

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Procédure de nettoyage et de contrôle d'étanchéité des
réservoirs.
4. Réé preuve hydraulique :

o Décision en accord avec l'exploitant de la réé preuve du réservoir en tenant compte de sa vétusté ou des fuites éventuelles
décelées.
o Remplissage du réservoir en eau.
o Purge des poches d'air.
o Installation du plateau d'épreuve (joint, serre-joint, manomètre enregistreur sur imprimante).
o Le manomètre doit être étalonné à 1 bar et avoir une précision minimale de 0,01 bar.
o Pour les réservoirs multi compartiments, un plateau d'épreuve sera installé par compartiment, les plateaux seront
interconnectés par une tuyauterie reliée à la pompe d'épreuve.
o Mise en pression du réservoir à 0,5 bar et contrôle de son maintien pendant 30 minutes.
o Attestation de l'étanchéité ou non du réservoir et information de l'exploitant du bilan de la réépreuve. Le réservoir sera
déclaré étanche si la chute de pression constatée pendant l'épreuve est inférieure à 0,02 bar.
o Décompression du réservoir.
o Retrait du plateau d'épreuve.
o Pompage de l'eau du réservoir.
o Evacuation de l'eau sous la responsabilité de l'équipe intervenante.

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Procédure de nettoyage et de contrôle d'étanchéité des
réservoirs.
5. Remise en service du réservoir déclaré étanche :

o Séchage des parois du réservoir.

o Repose du plateau de trou d'homme avec un joint neuf et vérification du bon état du limiteur de remplissage.

o Reconnexion des canalisations.

o Rée sablage.

o Remise du produit dans le réservoir.

o Remise en service de l'installation en s'assurant de son bon fonctionnement.

o Transmission à l'exploitant du certificat d'étanchéité ainsi que de l'enregistrement.

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Procédure de nettoyage et de contrôle d'étanchéité des
réservoirs.
6. Mise hors service du réservoir déclaré non étanche : 

o Repose du plateau de trou d'homme.

o Condamnation des canalisations.

o Démontage et obturation de l'orifice de la bouche de remplissage.

o Fixation avec l'exploitant de la plaque « Défense de dépoter » sur la bouche de remplissage.

o Transmission à l'exploitant du certificat de non-étanchéité et de l'enregistrement de la réé preuve.

o Remise en service de l'installation dans sa configuration nouvelle en s'assurant de son bon fonctionnement.

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Procédure de contrôle d'étanchéité des canalisations.
1. Opérations préliminaires :

o Détermination avec l'exploitant des canalisations à éprouver (suivant la configuration de l'installation, une canalisation peut
être éprouvée par tronçons).

o Mise en place avec l'exploitant du périmètre de sécurité (3 m minimum au-delà de la zone dangereuse) et établissement
d'un plan de prévention.

o Condamnation de la bouche de remplissage concernée et mise en arrêt de la distribution associée à la canalisation à


éprouver (coupure de l'alimentation électrique).

o Signalisation et consignation de ces condamnations.

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Procédure de contrôle d'étanchéité des canalisations.
2. Mode opératoire des travaux avant la réé preuve des canalisations :

o Ouverture du tampon de cheminée concernée et des regards concernés.

o Etablissement de la liaison équipotentielle sur le cadre métallique du regard.

o Contrôle de l'explosivité de l'atmosphère de la cheminée et des regards concernés.

o Extraction et ventilation de l'air de la cheminée et des regards concernés pendant toutes les opérations de
désaccouplement.

o Purge des canalisations concernées.

o Désaccouplement et obturation des canalisations concernées.

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Procédure de contrôle d'étanchéité des canalisations.
3. Mode opératoire de réé preuve des canalisations :

o Isolation de chaque canalisation à éprouver et raccordement à la pompe d'épreuve.


o Remplissage à l'eau de la canalisation éprouvée.
o Fermeture de la vanne d'obturation et installation du manomètre (étalonnage à 5 bars et précision minimale de 0,05 bar) et
de l'enregistreur.
o Mise en pression de la canalisation pendant 15 minutes selon sa fonction.
o Canalisation de produits circulant par refoulement : 3 bars.
o Canalisation de produits circulant par aspiration : 1 bar.
o Canalisation de produits circulant par aspiration : 1 bar. La canalisation sera déclarée étanche s'il n'y a pas de chute de
pression constatée pendant l'épreuve.
o Information de l'exploitant du bilan de la réé preuve.
o Décompression de la canalisation.
o Vidange de l'eau.
o Evacuation de l'eau sous la responsabilité de l'équipe intervenante.

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Procédure de contrôle d'étanchéité des canalisations.
4. Remise en service de la canalisation déclarée étanche :

o Reconnexion de la canalisation.

o Arrêt de l'extraction d'air par la cheminée du trou d'homme et des regards concernés et éventuellement rée sablage.

o Remise en service de l'installation en s'assurant de son bon fonctionnement.

o Transmission à l'exploitant du certificat d'étanchéité et de l'enregistrement de la réé preuve.

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Procédure de contrôle d'étanchéité des canalisations.
5. Mise hors service de la canalisation déclarée non étanche :

o Condamnation et obturation de la canalisation.

o Démontage et obturation de l'orifice de la bouche de remplissage si elle ne peut plus être utilisée.

o Remise en service de l'installation dans une nouvelle configuration en s'assurant de son bon fonctionnement.

o Transmission à l'exploitant du certificat de non-étanchéité et de l'enregistrement de la réé preuve.

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Consignes de sécurité.

o L'interdiction d'apporter du feu sous une forme quelconque, dans les parties de l'installation présentant des risques
d'incendie ou d'explosion.
o L'obligation du « permis de travail » pour ces mêmes parties.
o Les procédures d'arrêt d'urgence et de mise en sécurité de l'installation.
o Les mesures à prendre en cas de fuite sur un récipient ou une canalisation contenant du gaz inflammable sous forme liquide
ou gazeuse.
o Les moyens d'extinction à utiliser en cas d'incendie.
o La procédure d'alerte avec les numéros de téléphone du responsable d'intervention de l'établissement, des services
d'incendie et de secours… .
o Les consignes de sécurité à suivre en cas de situation anormale.
o L'interdiction de fumer.
o L'interdiction d'utiliser des téléphones cellulaires.
o L'obligation d'arrêter le moteur et de couper le contact du véhicule.
o L'interdiction de remplir des réservoirs mobiles.
o L'interdiction de procéder lui-même au remplissage du véhicule.

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