Cours Les Eoliennes Partie5

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La Limite de la théorie de Froude-Rankine:

r   r V

a 1  a    2 a '

Si le coefficient de la vitesse induite axiale dépasse 0,3,


la puissance calculée commence à s’écarter par rapport
aux valeurs observées.
Finalement pour a > 0.5 le rotor fonctionne en mode
« état de sillage turbulent » et la théorie de Froude-
Rankine ne reste plus valable.
Théorie de l’élément de pale-quantité de
mouvement (BME)
La théorie de l’élément de pale donne des écarts importants pour
certain mode de fonctionnement, par exemple dans les cas d’une
hélice d’avion durant le décollage ou une éolienne. Plusieurs
auteurs ont cherché les sources de cet écart, mais Betz et
notamment Glauert, qui ont développé une théorie qui corrige la
vitesse résultante W en amont du profil à l’aide des vitesses
induites par le rotor.
Théorie de Glauert (perte axiale -radiale):

Le passage de l’aire à travers une hélice tournante crée un système


tourbillonnaire qui influence sur le rendement du moteur éolien,
ce système est constitué ;
Des tourbillons attachées aux pales résultant de la rotation de l’aire
autour de la pale (suppression à l’intrados et d’une dépression à
l’extrados du profile de la pale).
Des tourbillons détachées des pales formant deux tourbillons
marginaux prenant naissance l’un près de l’axe de rotation de
l’hélice et l’autre à l’extrémité de la pale, le premier enroulé par
des spires autour de l’axe de l’éolien et le second enveloppe
l’hélice
La théorie de Glauert modélise le phénomène tourbillonnaire par
un modèle de système électrique équivalant qui permet de
calculer la vitesse induite d’une manière simple, par la
détermination des champs magnétiques créent par des
conducteurs et par l’application du théorème d’Ampère et Boit-
Savart
On considère une éolienne avec B pales, leur rayon est R ,
leur corde est c, et l’angle de calage est β mesuré entre la
ligne de portance nulle du profil et le plan de rotation.

La vitesse de rotation de la pale est , la vitesse du vent à


l’infini amont est V1.
W r est la vitesse tangentielle de l’élément de pale tandis
que l’on utilise les facteurs d’induction axial a et
tangentiel a′ pour obtenir la vitesse relative de
l’écoulement
le facteur d’induction axiale décrit la réduction de vitesse du flux
incident due aux hautes pressions régnant en amont du rotor.
L'énergie est extraite par un couple.
Le vent exerce un couple sur l'éolienne; la poussée est un sous-
produit nécessaire du couple.

Si le vent exerce un couple sur les pales alors les pales doivent
exercer un couple sur le vent. Ainsi, cette réaction va impliquer
la rotation du flux d’air à l’arrière du rotor ( pour chaque action
il existe une réaction égale).
Un élément de pale au rayon
local r et un anneau balayé par
cet élément

Vitesses et forces agissant sur un


élément de pale.

La vitesse induite Wi a pour


composantes :
Dans le cas de l’éolien, le vecteur vitesse vu réellement par le profil est
la résultante de la composition de la vitesse du vent et de la vitesse
de rotation.
V1 (1  a )  r (1  a ' )
sin   cos 
W W
La portance donné par l’élément de pale d’épaisseur dr, normale à la
direction de W est :

1
dF z   C z w 2 cdr
2
Et la traînée parallèle à W est :
1
dF x   C x w 2 cdr
2
On peut projeter ces efforts afin d’obtenir les composantes
axiales (normales) et tangentielles.
dF n  dF z cos   dF x sin 
dF t  dF z sin   dF x cos 
En dimensionnant ces relations on peut obtenir le coefficient de
force normale au plan de rotation :
Cn = Cz cos f + Cx sin f (1)
Le coefficient de force parallèle au plan de rotation, pour un élément
de pale est :
Ct = Cz sin f − Cx cos f (2)

L’étude que nous venons de faire et plus particulièrement l’équation


(1) nous permet d’évaluer la résultante des forces aérodynamiques de
B éléments de pales dans la direction axiale au rayon r :

dN = 0.5ρ W2Bc(Cz cos f + Cx sin f )dr


Cette même résultante est égale à la variation de la quantité de
mouvement axiale de l’air passant a travers un anneau de rayon r,
d’ou:

dN  2 dAdV 1  a a
3

On a tenu compte de la contribution axiale de la variation de quantité de


mouvement produite par le facteur d’induction tangentielle.

1
2 dA V 1  a a  B Vr c z cos   c x sin  c r dr
2 2
d 1
2
Nous pouvons mener la même étude sur les couples et sur la
variation de quantité de mouvement angulaire.
Le couple exercée sur B éléments de pale au rayon r s’´ecrit :

1
dC  B  W 2 C z sin   C x cos  crdr
2

Le couple total est

R max R max
1 1
C   B  W C t crdr  B  c  W 2 C t rdr
2

R min
2 2 R min
Pour simplifier cette équation on utilise le coefficient de solidité :

Bc et
  dAd  2dr
2 r
A partir du triangle de vitesse en amont du profil, fig., on
exprime la vitesse relative au profil, en prenant en compte la
vitesse induite axiale :
V r sin   V 1  a 
Ainsi on arrive à une équation qui exprime le coefficient de
vitesse induite axiale en fonction des caractéristiques
aérodynamiques du profil et du champ de vitesse en amont :
1
 2
4 sin  
a  1  
  c z cos   c x sin  
En utilisant la même technique on aura dFt calculer par la théorie
de l’élément du pale.

dFt  dAdV 1  a 2ra'

On peut obtenir le coefficient de la vitesse tangentielle a' :

1
dFt  Vr cz sin  cx cos cr dr
2

2
 4 sin  cos  
a '  1  
  c L  sin   c D  cos  
On arrivera à ce résultat avec une simplification est faite en
supposant que :
 r 1  a '
cos  
Vr

En fait il n’est pas possible de calculer directement a et a' à partir


des équations précédentes. Celles-ci sont implicites, étant
donné que l’angle de l’écoulement dépend des vitesses
induites :
V 1  a 
tan   
 r 1  a '
Le calcul ici est itératif et dans la première itération, on peut
supposer que a et a' sont nulles.
Les résultats de la théorie de l’élément de pale peuvent être
améliorés avec une correction qui tient compte du nombre fini de
pale.
La correction fréquemment utilisée est celle de Prandtl.
En effet, Prandtl remplace le sillage hélicoïdal à l’aval de l’éolienne
par une série de disques. Etant donné que l’écoulement est
axisymétrique, donc à deux variables, il peut être remplacé par un
autre écoulement fictif qui représente les disques comme les
lignes tourbillonnaires.
La solution du problème est obtenue à l’aide des fonctions
complexes..
La correction est introduite comme un coefficient F, qui diminue le
coefficient de vitesse axiale :
2
F  arccos e  f

Ici le coefficient f varie le long de la pale : B Rr
f 
2 r sin 

Finalement, après cette correction, qui tient compte du nombre fini


de pales, les équations du a et a’, pour les coefficients de vitesses
induites, deviennent les suivantes :

1
 4 F sin  2

a  1  
  c z  cos   c x  sin  

 4 F sin  cos  
a '  1  
  c z  sin   c x  cos  

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