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Exposé sur Les ruptures
de barrages
Réalisé par Ahmed Abdellaoui
Sommaire I. Introduction II. Qu’est ce que une rupture de barrage III. La nature de rupture IV. Définition de chaque cause Introduction
• La rareté de l'accident ne doit pas laisser
penser que le risque de rupture de barrage est négligeable. En effet, cette rareté des accidents est le résultat d’efforts attentifs poursuivis immuable depuis un siècle. Rupture de barrage
Une rupture de barrage se produit
lorsque la structure cède du fait d'événements naturels (séisme, mouvement de terrain, crue) ou de défaillances humaines (mauvaise conception, négligence, sabotage). Cette rupture a pour conséquence le déversement non contrôlé de l'eau ou de la boue contenues par le barrage. Ce type de catastrophe reste peu fréquent mais chaque occurrence engendre de graves conséquences humaines, environnementales et techniques. Les natures de rupture Le phénomène pouvant conduire à une rupture de barrage correspond à une destruction partielle ou totale de l’ouvrage, à même de se traduire, en situation extrême, par la vidange rapide de la retenue d’eau et donc de provoquer à l’aval une onde de submersion. Un barrage peut rompre pour différentes raisons ; d'autre part il existe plusieurs types de barrages et chacun peut présenter des pathologies qui lui sont propres: 1. l'érosion interne (phénomène de Renard) est qui concerne les barrages en terre cas de barrage de Teton. Qu’est ce que un érosion interne(phénomène de Renard)? Le renard hydraulique est un écoulement selon une ligne de courant qui se développe au sein du remblai ou sous les fondations de l'ouvrage, et qui transporte des particules progressivement en créant un vide pouvant conduire à une rupture totale de l'ouvrage. Un barrage soumis à une montée de sa retenue d’eau, voit la vitesse d’écoulement qui le parcoure augmente. Le risque de renard hydraulique est très important en pied de barrage et en fond de fouille en terrain. Rupture d’un barrage en terre Exemple d’un barrage qui a du à ce phénomène: Le barrage de Teton était un barrage en remblai des États- Unis construit sur la Teton, dans l'Idaho , son volume est atteindre 355,55 millions de et altitude de 1 620 m. Lors de sa mise en eau le 5 juin 1976, il fait l'objet d'une rupture de sa structure à cause de l’apparition du renard a été attribuée à de mauvais choix techniques dans les terres utilisées pour les fondations et les bords du barrage qui provoquant une inondation soudaine par la vidange de la retenue, entraînant la mort de 11 personnes. Sa construction coûte environ 50 millions de dollars et le gouvernement fédéral verse plus de 300 millions de dollars d'indemnités liées à la catastrophe. Le barrage n'a jamais été reconstruit après sa rupture. • Les etapes de la rupture du barrage « Teton dam » : des premiers signes d’érosion visibles jusqu’à la rupture et l’inondation Qu’est ce que on va faire pour éliminer ce phénomène? Un des moyens de se prémunir de l’érosion interne par renard est d’augmenter la longueur de l’écoulement, diminuant les gradients hydrauliques et éloignant les risques d’atteindre une valeur critique du gradient hydraulique. Les dispositifs qui doit être mise en œuvre sont: • En amont, le pied du barrage est éloigné par un tapis de matériaux imperméables. • Sous le barrage, des barrières verticales étanches détournent l’écoulement. • En aval, le tapis drainant et un filtre maintiennent les grains, une recharge pèse et empêche le soulèvement des grains • Un puits de décharge dans l’aval permet une mise à la pression atmosphérique de la couche perméable annulant les éventuels forts gradients
Les dispositifs de réduction du risque d’érosion interne
La deuxième nature de rupture d’un barrage c’est : Brutale dans le cas des barrages en béton, la rupture d'un appui, qui concerne les barrages-voûtes (cas du barrage de Malpasset) ou le déplacement de l'ouvrage provoqué par les sous-pressions (cas du barrage du Gleno). Exemple: La rupture du barrage de Malpasset à cause l’un de des appuis du barrage était implanté sur un dièdre rocheux de grand volume dont le plan de fissuration présentait une orientation défavorable, avec un drainage naturel décroissant avec la pression ; la poussée de l’eau a cassé le dièdre , qui a été éjecté vers l’aval entraînant le déséquilibre et la rupture de la voûte en béton. L’onde de submersion a atteint la ville de Fréjus située à une dizaine de kilomètres, avant de se jeter dans la mer.
La rupture du barrage de Malpasset, au cours du 1er
remplissage, a fait 423 victimes et causé des dommages matériels importants : 155 immeubles détruits, 1 000 hectares de terres agricoles sinistrées, deux milliards de francs de dégâts. 2éme exemple:
La rupture de barrage du Gleno en Italie cause un contrefort de l'une
des voûtes se fissure et cède, entraînant la rupture des voûtes voisines. En quelques minutes, les 4 500 000 m3 du réservoir se déversent dans la vallée en contrebas. Les causes de rupture
Les causes de rupture peuvent être diverses et souvent cumulatives :
• Techniques : vices de conception ou de construction, mauvais vieillissement des matériaux et défaut d’entretien des installations, défaut de fonctionnement des vannes permettant l’évacuation des eaux, obstruction des dispositifs d’évacuation des crues (déversoirs ou vannes), absence de dispositif permettant de suivre le comportement de l’ouvrage.
• Naturelles : séismes, crues , glissements de terrain au droit des appuis
du barrage, glissements de terrain, par élévation brusque du niveau des eaux, un déversement brutal sur la crête de l’ouvrage. • Humaines : insuffisance des études préalables et du contrôle d’exécution, compétence insuffisante des intervenants et dilution des responsabilités avec les services en charge du contrôle, erreurs d’exploitation, de surveillance et d’entretien, malveillance, absence d’actions des opérateurs suite à des signes précurseurs de dégradation, manques ou mauvaises interprétations du comportement de l’ouvrage Les risques de rupture
• Le risque de rupture dépend souvent, hors éventuel
déficit de surveillance et d’entretien : • Le type de barrage et de la période de construction. • La phase d’exploitation de l’ouvrage : la phase de remplissage est la plus critique (elle représente plus de 50 % des cas d’accident) ,elle est suivie par les périodes de crues.