Les Photocatalyseurs Pour La Degradation Des Dechets en PET

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Les photocatalyseurs

pour la dégradation des


déchets de PET
Sommaire
1 Introduction

2 L’élimination des déchets plastiques

3 La biodégradation du PET

4 Conclusion

5 Références
Introduction

Les plastiques sont des polymères synthétiques.

Ils ont été inventés dans les années 1800s mais leur production à
grande échelle n’a député qu’après les années 1950s.

Entre 1950 et 2017, un total cumulé mondial de 9,2 millions de


tonnes métriques de plastique primaire a été produit, et on estime
que la moitié a été produite au cours des 13 dernières années

Le plus grand marché du plastique est l'emballage, une application


dont la croissance a été accélérée par le passage vers les conte-
nants à usage unique au détriment des contenants réutilisables.
Introduction
Le polyéthylène téréphtalate (PET)

Le PET est l'un des plastiques les plus utilisés et les plus synthétisés dans le monde. Il constitue environ
9% de la consommation totale du plastique dans le monde.

C’est un dérivé du pétrole brut, il est composé d'unités répétitives d'acide téréphtalique (TPA) et de mo -
nomères d'éthylène glycol (EG), et existe sous forme de polymère synthétique amorphe et semi-cristal -
lin.

Les fibres de PET sont extrêmement attrayantes pour leur grande durabilité, leur élasticité, leur robus -
tesse et leur résistance aux produits chimiques. Malheureusement, les mêmes caractéristiques qui font
du PET un matériau attrayant entraînent également une dégradation difficile et une accumulation consé -
quente dans l'environnement.
L’élimination des déchets plastiques
Il existe trois méthodes couramment utilisées pour l'élimination des déchets en plastiques:

La mise en décharges
C’est la méthode la plus simple et la plus utilisée dans le monde. Le principale inconvénient est
que les plastiques ne sont pas biodégradables, ce qui fait qu’il restent dans les sols et conta -
minent les nappes souterraines.

L’incinération Le recyclage
Elle peut être effectuée avec ou sans récu- C’est la conversion des déchets
pération d’énergie. Cependant, ce proces- plastiques en matériaux réutili-
sus a un coût très élevé, et peut être nocif sables. Le processus peut être
pour l'environnement en raison des matières mécanique, chimique ou biolo-
toxiques libérées. gique.
L’élimination des déchets plastiques
Le voie mécanique

Le recyclage mécanique est une


méthode standard économique qui
ne modifie généralement pas la Les déchets plastiques doivent d'abord être
structure de base du matériau.
1 triés, broyés, fondus, puis granulés et utilisés
avec le plastique vierge pour l'industrie. Cette
2 étape permet de ramener le plastique à son
état initial.
Dans la deuxième étape, le PET re-
cyclé de faible poids moléculaire est 3
utilisé pour la production de fibres.
Le reste sera traité via plusieurs 4 L'un des principaux inconvénients du recy-
clage mécanique est qu'il est limité aux
cycles de fusion et de remoulage. plastiques monocouches qu'aux multi-
couches. De plus, les plastiques sensibles
à la température ne peuvent pas être mani-
pulés mécaniquement.
L’élimination des déchets plastiques
La voie chimique La voie biologique

Le recyclage chimique est générale- La biodégradation des déchets plas-


ment effectué via des approches alca- tiques à l'aide de micro-organismes est
lines, acides et neutres pour la dépo- une stratégie écologique et rentable
lymérisation du plastique en ses mo- qui pourrait être appliquée par la
nomères ou d'autres produits utiles uti- culture de micro-organismes ou par
lisant l'hydrolyse, la glycolyse et la mé- l'extraction de leurs enzymes.
thanolyse. Ici, l'activité enzymatique de ces en-
Ce procédé chimique nécessite des zymes catalyse le clivage de la liaison
catalyseurs sélectifs et actifs qui sont polymère en monomères. Alors que
coûteux et énergivores et nécessitent l'hydrophilie de la surface en plastique
des températures élevées. De plus, il permet aux micro-organismes de for-
donne un mélange de produits diffici- mer des biofilms sur leur surface et de
lement séparable ce qui limite ses ap- les utiliser comme source de carbone
plications industrielles et d'énergie.
La biodégradation du PET
Problématique

Aujourd’hui, plus de 24 enzymes différentes capables de dégrader le PET ont été identifiées. Toutes ces
enzymes sont des hydrolases, c’est-à-dire qu’ils catalysant la rupture du polymère PET en unités plus
petites par une réaction avec l’eau.

Le PET est un polyester de poids moléculaire élevé, qui présente un squelette et une cristallinité stables,
ce qui inhibe la dégradation naturelle. En tant que polymère semi-cristallin avec une température de
transition vitreuse (Tg) de 76 ◦C, le PET présente des régions amorphes et cristallines. La Tg est la tem -
pérature à laquelle se produit une transition réversible entre un état cristallin plus serré et un état
amorphe plus caoutchouteux. Lorsque le PET est principalement à un stade amorphe, la chaîne poly -
mère est plus facilement disponible pour la biodégradation à médiation enzymatique. Cela est dû à la
mobilité accrue des chaînes de PET à l'état amorphe par rapport à l'état cristallin.

Cependant, les enzymes doivent également être capables de fonctionner à des températures aussi éle -
vées. La température de fusion enzymatique (Tm) est le point où il y a un équilibre entre le repliement et
le dépliement des protéines et est fortement associée à la stabilité et à la capacité catalytique. Le défi
réside dans le fait que la plupart des enzymes dégradant le PET présentent une Tm inférieure à la Tg du
PET.
La biodégradation du PET
La modification génétique
Yan et al (2020) ont génétiquement modifié une bactérie
anaérobie thermophile, Clostridium thermocellum, pour
permettre l'expression sécrétoire d'une cutinase thermo-
phile LC-cutinase (LCC), qui a été isolée à l'origine d'un
métagénome de compost végétal et peut dégrader le
PET jusqu'à 70°C.

Ce biocatalyseur de cellules entières conçu a permis une


expression simultanée de haut niveau de LCC et une
dégradation visible des films PET commerciaux à 60°C.

Après 14 jours d'incubation d'une culture discontinue,


plus de 60 % de la masse initiale d'un film PET (environ
50 mg) a été convertie en matières premières mono-
mères solubles, indiquant une performance de dégrada-
tion nettement plus élevée que les systèmes de biodé-
gradation PET à base de cellules entières précédem- Évolution dans le temps de la perte de
ment rapportés à l'aide de bactéries mésophiles ou de poids relative déterminée par gravimétrie
microalgues.
Conclusion
Le PET est l'un des polyesters synthétiques les plus largement utilisé, mais aussi une cause majeure de
la pollution.

La mise en décharge et l’incinération sont les méthode d’élimination des déchets en plastiques les plus
utilisés, mais le recyclage reste la meilleure alternative.

Le recyclage peut être effectué par voie mécanique, chimique ou biologique.

La biodégradation des déchets plastiques à l'aide de micro-organismes est une stratégie écologique et
rentable qui pourrait être appliquée par la culture de micro-organismes ou via l'extraction de leurs en -
zymes.

La modification génétique des micro-organismes responsables de la sécrétion des enzymes dégra -


dantes du PET a pour but de produire des souches thermophiles capables de fonctionner à des tempé -
rature plus élevée que la température de la transition vitreuse du PET.

Cependant, il est recommandé de trouver des plastiques biodégradables alternatifs tels que les polyhy -
droxyalcanoates (PHA) qui sont des bioplastiques sûrs et non toxiques produits par différents micro-or -
ganismes pour faciliter les processus de biodégradation et de recyclage. Les PHA sont similaires aux
plastiques issus de la pétrochimie, mais ils sont entièrement biocompatibles et biodégradables
Références
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https://link.springer.com/chapter/10.1007/978-3-030-38945-1_2 (Accessed: 22 June 2022).

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