13 A Chapitre 3 Effets de Commerce
13 A Chapitre 3 Effets de Commerce
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LA DÉFINITION
Les effets de commerce, billets à ordre et lettres de change ou traites, sont définis
comme des instruments de mobilisation de créance et, partant de crédit. Ils sont utilisés
aussi comme instruments de paiement. Leur transmission s'effectue par endossement :
le dernier bénéficiaire voit le paiement final garanti par les précédents endosseurs. Il
s'agit d'une garantie du droit cambiaire.
4.1. Traites et billets
a. Traite
Communément appelée traite, la lettre de change classique peut être définie comme un
document écrit par lequel une personne appelée tireur donne l'ordre à une autre personne
appelée tiré de payer une somme ou un montant déterminé à une date déterminée (ou
échéance) au profit d'une personne appelée bénéficiaire. Il convient de préciser que dans
le cadre des relations fournisseurs - clients, le tireur est très souvent le fournisseur et en
même temps le bénéficiaire tandis que le tiré est le client. Le schéma de circulation de la
lettre de change classique (LCC) est le suivant :
a) Le SYSCOHADA limite la notion d’effet de commerce aux traites
(historiquement appelées « lettres de change ») et aux billets à ordre, en particulier
les billets de fonds.
La traite est établie par le créancier « tireur ». Bien que l’acceptation ne soit pas
une mention obligatoire, celui-ci la fait en général d’abord accepter par le débiteur
« tiré », avant même de la signer et de l’émettre.
Comme on peut le constater à travers ce schéma, c'est le tireur lui-même qui prend
l'initiative de la lettre de change. L'acceptation par le tiré d'une lettre de change
matérialisée par un document papier engage celui-ci vis-à-vis du fournisseur à
payer à une échéance fixée le montant indiqué sur le document. L'avis de
domiciliation n'est autre que l'information portée, quelques jours avant l'échéance,
à la connaissance de la banque du tiré par ce dernier lui indiquant que des effets
seront à payer à une date précise.
Dans certains cas, c'est la banque du tiré qui lui demande son accord avant de
payer les différents effets. L'autorisation donnée remplace dans ce cas l'avis de
domiciliation. Dans tous les cas, l'autorisation ne modifie en rien la situation
comptable tant que le paiement n'est pas effectif.
b. Le billet à ordre