ECO ET Dev3 (1) - Copie

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INTRODUCTION

Les nouvelles théories du développement mettent l’accent sur les difficultés et préconisent les
moyens pour les surmonter.
Ces difficultés relève de la remise en question du rôle de l’Etat et du marché en matière
d’allocation des ressources. La nouvelle économie institutionnelle est le fer de lance de cette
direction de recherche en montrant qu’il existe plusieurs modes de coordination, et pas un seul,
qui donnent corps aux transactions économiques. C’est pour cela que toute la littérature s’est
organisée autour de la nécessité du renforcement institutionnel dans le domaine du
développement, ainsi que les nouvelles réflexions pour intégrer les valeurs dans l’analyse que
l’économie du développement a favorisé dans le passé l’accumulation des biens et services
plutôt que les droits et les capacités des individus. Ce qu’essaye d’introduire la perspective du
développement humain. et enfin, Prise en compte des externalités, qui vont automatiquement
favoriser l'émergence de rendements croissants.
PLAN

L’importance de complémentarités
La théorie de croissance endogène et les externalités
Les défaillances de coordination

Les modèles à équilibres multiples


La théorie de big push

La théorie O-Ring
L’importance de complémentarités
Importance de complémentarités

Les complémentarités jouent un rôle important dans le développement économique car elles
permettent aux entreprises et aux industries de se développer de manière plus efficace et
efficiente en utilisant des ressources et des compétences complémentaires:
• Les investissements doivent être portés par une multitude d’agents pour être profitables à
tous
• En présence de complémentarités: toute action prise par une entreprise, un travailleur ou
une organisation augmente les incitations à réaliser le même type d’action
Cela peut se faire à travers des partenariats, des coopératives, des clusters industriels, etc.
Les complémentarités peuvent également se produire entre les différents secteurs de
l'économie, par exemple entre l'agriculture et l'industrie, ou entre les différentes régions d'un
pays ou d'un continent.
La croissance endogène et les externalités :

Limites de modèle de Solow

• Accès à la technologie (A) pour tous les pays


• Explication du progrès technologique (croissance de A)
• Les rendements décroissants du capital
la prise en compte des externalités
Trois facteurs de la croissance endogène

Romer Barro Lucas

Dépenses des Capital humaon


Les onnaissances infrastructures
La croissance endogène et les externalités :

Pour la théorie de croissance endogène, la productivité globale n'est pas un « résidu », mais doit être
expliquée par les comportements des agents économiques qui accumulent différentes sortes de
capitaux qui, de plus, profitent à tous (externalités positives) favorisant l'émergence de rendements
croissants.
Ces différentes sortes de capitaux sont tout d’abord le capital technique, mais aussi le capital public,
ensuite le capital technologique, et enfin le capital humain: elle permettent toutes les externalités
positives.

Externalités: L’accumulation du capital par une entereprise A un impact positif (externalité) sur la
productivité des autres entreprises.
𝜶 𝟏 −𝜶 𝜷
𝒀 𝒊= 𝑨 𝑲 𝒊 𝑳𝒊 𝑲
Si tous les secteurs sont identiques, la fonction de production agrégée est:

Rendements constants au niveau de l’entreprise et rendements croissants au niveau


macroéconomique.
Les défaillances de coordination :

Les défaillances de coordination se produisent lorsque les différents acteurs économiques (entreprises,
gouvernements, consommateurs, etc.) ne parviennent pas à coordonner efficacement leurs choix et
comportement, ce qui entraîne des résultats inférieurs à ceux qui pourraient être obtenus en cas de
coordination efficace.
Il existe plusieurs types de défaillances de coordination, dont certaines des plus courantes sont :

•La coordination sous-optimale : cela se produit lorsque les acteurs économiques ne parviennent pas à
coordonner leurs actions de manière à atteindre le meilleur résultat possible pour l'ensemble de la société.
L’exemple pourrait être un groupe de producteurs de légumes locaux qui ne parviennent pas à coordonner leurs
efforts pour créer une entreprise commune de vente de gros, ce qui entraîne une baisse de la rentabilité pour
chacun d'entre eux.
•La coordination partielle : cela se produit lorsque les acteurs économiques ne parviennent pas à coordonner
leurs actions de manière à atteindre un résultat optimal pour tous les acteurs impliqués. Elle pourrait être un
groupe de propriétaires d'immeubles qui ne parviennent pas à coordonner leurs efforts pour rénover un quartier, ce
qui entraîne une baisse de la valeur des propriétés pour certains d'entre eux.
Les défaillances de coordination :

La coordination négative : cela se produit lorsque les acteurs économiques coordonnent leurs actions de
manière à atteindre un résultat inférieur à celui qui pourrait être obtenu en cas de coordination efficace. Par
exemple un groupe de producteurs de pétrole qui coordonnent leurs efforts pour maintenir les prix élevés, mais
cela entraîne une augmentation des coûts pour les consommateurs et une baisse de la demande globale.

•La coordination incomplète : cela se produit lorsque certains acteurs économiques ne participent pas à la
coordination, entraînant des résultats inférieurs à ceux qui pourraient être obtenus en cas de coordination
complète. Elle pourrait être un groupe de transporteurs routiers qui ne parviennent pas à coordonner leurs efforts
pour organiser des itinéraires efficaces, ce qui entraîne des coûts supplémentaires pour les entreprises qui
utilisent leurs services.
Les modèles à équilibres multiples:
la théorie du Big Push
Les modèles à équilibres multiples: la théorie du Big Push

P.N. Rosenstein-Rodan (“Industrialisation of Eastern and South Eastern Europe” in Economic Journal, 1943)
souligne

L’Importance du développement industrielle


Et les deux causes de son échec

Discontinuités des
les économies financières
investissements
Ces investisseurs dans les pays externes faible
sous-développées fonts face à
beaucoup de risque

des pressions exercées par la concurrence sur les


la taille limitée du marché des économies sous-
investisseurs pour qu’ils tirent profit des économies
développées
d’échelle dans la production
Les modèles à équilibres multiples: la théorie du Big Push

Nurkse a analysé le cercle vicieux de la manière suivante :

 Côté demande : La taille du marché intérieur est limitée du fait du faible niveau de productivité lié au
faible niveau de la formation intérieure de capital. Par ailleurs, la taille limitée du marché désincite à
investir

 Côté offre : Le faible niveau des revenus entraine la faible capacité d’épargne d’où une pénurie de
capital et donc une faible productivité et un faible niveau des revenus.
Les modèles à équilibres multiples: la théorie du Big Push

Nurkse souligne comme Rosenstein-Rodan la contrainte imposée à l’investissement et donc à la


croissance globale par la taille limitée du marché qui caractérise ces économies. Ayant noté que les
exportations sur le marché mondial avaient représenté, au cours du dix—neuvième siècle, une source
essentielle de croissance soutenue par la demande pour nombre de pays aujourd’hui développés, il
estime que les possibilités offertes. à l’heure actuelle, aux pays moins développés de sortir du «cercle
vicieux » en faisant appel au marché mondial sont très limitées. La solution proposée par Nurkse
consistait dans une diffusion synchronisée et simultanée des capitaux dans l’ensemble de l’industrie
afin de susciter une expansion généralisée du marché; autrement dit, il proposait une stratégie de
« croissance équilibrée ».

Intervention publique limitée dans le temps mais efficace, type de modèle avec équilibre multiple qui
pousse à investir dans les interventions visant à coordonner les investisseurs des diffèrent agents
Economique et les aider à passer d’un équilibre sous optimal a meilleur.
La coordination des pays en développement

Ces interventions ont comme qualités qu’elles ne nécessitent pas un effort continu de la part d’états.

 Big push d’actions concertées seront nécessaires pour sortir l’Economie d’un mauvais équilibre.

A l’inverse de mauvais choix public → conséquence LT entrainant l’Economie dans un mauvais


équilibre pour plusieurs années.

Echec de coordination dans Les PED (pays en développement )

• On ne trouve pas forcément de complémentarité → situation de congestion (choix fait par un agent
diminue l’incitation qu’ont les autres agents à faire le meilleur choix.

Ex : dans un marché concurrentiel, quand la demande est en excès, prix augmente menant nouvel
équilibre.
La coordination des pays en développement

Leadership :

 Permet aussi de comprendre l’accent mis sur le leadership comme solution aux problèmes de
développement.
 Sans leader, quand la population est large, difficile de communiquer pour coordonner les efforts →
difficulté de s’identifier et donc mettre en place communicative effective, même si la
communication, difficile de convaincre les autres de faire premier pas.
 Leader utiliseras des mécanismes de coordination.

Modèle coordination des anticipations

Exemple :

 Problème de ponctualité .
La courbe du modèle multiples

 Problème collectif et non individuel comme on pourrait le croire.

 Campagne nationale contre le manque de ponctualité reposant sur l’idée que la société peut faire le
choix de sortir du mauvais équilibre en changeant les anticipations.

 Panneaux publicitaires, journal qui publiait les noms d’officiels en retard, organisation engagée à être
ponctuelles.

Modèle représenter graphiquement à l’aide d’une courbe en S

 Elle décrit comment mon action dépond de mon anticipation sur les actions des autres , mon incitation
à faire l’action augmente avec mes anticipations sur les actions des autres.

 L’intersection de cette courbe en S avec la diagonale donnera les points d’équilibres.

A l’équilibre les résultats anticipés, sur les actions est celui observé .
Certains seront stables petites déviations d’autres instables.
Les modèles à équilibres multiples

1. A l’équilibre les résultats anticipés, sur les


actions est celui observé .
2. Certains seront stables petites déviations
d’autres instables.

D1 et D3 sont des équilibres stables car les


firmes ajustent leur décisions d’investissement
vers le résultat moyen dans l’industrie.

D2 est un équilibre instable: les firmes investiront


plus jusqu’à le nouveau point d’équilibre D3.

Le plus souvent l’équilibre D3 Pareto-domine


l’équilibre D2.
Modèle Big push de murphy , sheifer et vishy

Hypothèses :

 Un facteur de production L c’est le travail.

 Deux secteurs traditionnels et moderne.

 Le secteur moderne plus productif mais il faut une certaine qualification.

 Consommateurs dépensent pareil dans les secteurs

 Economie fermée.

 Concurrence parfaite.
Industrialisation

Semi- industrialisation

 Pas nécessaire de finir sur le cas extrême ou toute l’Economie s’est industrialisée et le secteur
traditionnel complètement disparu .

 Notez que ce modèle ne nécessite pas d’externalité de production de type learning by watching ou une
firme peut augmenter sa productivité en regardant d’autres firmes dans le même secteur font (modèle
Römer)

Justification pour une politique de big push :

• Big push peut justifier en présence d’externalités pécuniaires cad d’un effet externe sur le cout auquel les
agents font face.
• Effets inter temporels, urbanisation, infrastructures, formation professionnelle Le super-entrepreneur
comme solution ?
• Si qu’un seul agent en charge de l’industrialisation, plus de problème de coordination.
• Il est peu probable qu'un seul agent puisse emprunter sur les marchés tout le capital nécessaire pour
industrialiser l'économie.
• Problème d’incitation au travail : cout du suivi trop élevé, difficulté à élaborer des contrats incitatifs.
 Problèmes d’asymétrie d’information.
 Problèmes de communications.
 A contrario un leadership public coordonnant les intérêts privés s’est avéré une réussite dans les pays
d’Asie de l’est

Autres problèmes menant à des équilibres multiples :

1. Une firme en place qui bénéfice de rendement croissant en production aura un avantage sur les autres
firmes voulant investir dans une technologie plus efficace.

2. Normes et comportements : d’un comportement de recherche de rentes et corruption à un comportement


plus vertueux ou l’on cherche à maintenir une bonne réputation pour bénéficier des gains à la coopération

3. Priorité donnée aux industries liées à travers flux :

- Subvention aux firmes domestiques à investir dans ses industries

- Entreprises nationales pionnières dans ces industries, qui sont revendues une fois l’industrialisation
amorcée.
4. Impact de l’inégalité sur la croissance

- Une dose d’inégalité permet à certains d’accumuler de l’épargne et serait nécessaire pour
assure l’investissement et la croissance

- Mais inégalité peut restreindre les opportunités à devenir des entrepreneurs donc limiter la
croissance mais pas uniquement ;car les plus pauvre ne peuvent investirent en capital humain de
leurs enfants

- Un piège de pauvreté s’installe.


Les modèles à équilibres multiples:
La théorie O-Ring
Les modèles à équilibres multiples: La théorie O-Ring

• Définition et origine:
• O-ring est un modèle de développement économique mise en avant par l'économiste américain Michael
Kremer en 1993

• inspiré de la catastrophe de la navette spatiale « Challenger » de la NASA qui s’est produite en 28 janvier
1986 => la défaillance d'un seul joint torique

• les tâches de production doivent être exécutées avec compétence dans leur ensemble afin d'être à haute
valeur.

• Idée générale de la théorie:


• Permet d’expliquer l’existence de trappes à pauvreté et les raisons expliquant pourquoi des pays sont
bloqués dans ces trappes.

• Pourquoi les pays développés ont de plus grandes entreprises et se spécialisent dans des produits
complexes ce qui les caractérise par une productivité largement supérieure à celle des pays sous
développés.
Présentation du modèle O-Ring:

Production avec fortes complémentarités dans les inputs:

 La production dans cette théorie dépend de l’accomplissement d’une série de tâches, l’échec à
l’une de celles-ci réduira la valeur de l’ensemble du produit (peut être à 0)

 N tâches nécessitent un niveau croissant de qualification q, avec 0<q<1

Þ Plus la qualification est élevée, plus la probabilité d’accomplir la tâche avec succès est
forte.
Hypothèses du modèle:

1) Supposons qu’il y a N tâches, un travailleur par tâche


2) le niveau de qualité du travailleur i ou de la tâche i
0<qi<1
Ex : qi = 0,9 => 90% de chances de terminer parfaitement la tâche et 10% de chances d’échec complet.

3) l’ output « Y » va être égale au nombre de tâches multiplié par le niveau de qualité dans chaque tâche multipliés
ensemble:

Où si le niveau de qualité est le même dans toutes les tâches


Ex :
 Prenons N= 10 et q= 0,99
Alors la production est
Y= 9,04 car chaque travailleur a 1% de chance de se tromper.
 Prenons N= 10 et q= 0,8
Þ si chaque travailleur était parfait à un niveau de qualité de 1, la sortie serait de 10.
4) « Quality matching »: la fonction de production se caractérise par un appariement associatif positif
 La production sera plus élevée si on rassemble tous les travailleurs de haute qualité d’une part et tous les
travailleurs de faible qualité d’autre part par rapport à si nous les mélangeons .
Þ la spécialisation et la division du travail permettent des économies d’échelle.
EX:
Supposons 2 travailleurs qualifiés Qh=1 et 2 travailleurs non qualifiés Ql=0,5. Avec deux formes d’organisation (match
et mix) et chaque travailleur a une tâche à accomplir.
On sait que avec
Match: Vs Mix:
Vs
Alors la production du groupe match (assorti) est supérieure du groupe mix (mélangé)
Þ Les firmes tendent à employer des travailleurs avec des qualifications similaires pour différentes tâches.
Þ les activités à haute valeur ajoutée vont se concentrer dans les pays à forte qualification de main
d’œuvre.
Þ Chaque individu est plus productif quand il s’associe avec un autre individu productif.
Implications du modèle:
• a) Dans une économie compétitive, avec une qualité équivalente,
une production plus élevée signifie des salaires plus élevés.

Þ Une petite baisse de qualité engendre une grosse baisse de


sortie et de salaires.

Þ Un travailleur, à niveau égal de qualification, gagne un salaire


plus élevé dans une entreprise à technologie élevée.

Þ Les salaires augmentent avec q à un rythme plus que


proportionnel. Les salaires seront donc proportionnellement
plus élevés dans les pays développés.
• b) Incitations à l’investissement en capital humain

• Les travailleurs doivent prendre en compte le niveau d’investissement


en capital humain des autres travailleurs pour définir leur propre
niveau d’investissement.

Þ Lorsqu’il y a beaucoup de travailleurs de qualité, cela pousse


d’investir pour être un travailleur de qualité.
Implications du modèle:

c) Implication dans le choix de la technologie

Faiblesse de main d’œuvre qualifiée: les firmes seraient moins susceptibles d’adopter une technologie
fortement créatrice en valeur nécessitant l’exécution de tâches complexes.

ÞCela peut expliquer pourquoi les pays développés sont plus susceptibles d’avoir des firmes de
grande taille et proposant des salaires élevés.

ÞLes pays pauvres auront plus de travailleurs dans des productions primaires moins intensives en
capital.

• d) La fuite des cerveaux

 Les travailleurs qualifiés vont vouloir migrer pour trouver de meilleures opportunités d’emplois.

 Un travailleur qualifié sera plus productif avec un salaire élevé dans un pays développé où la main
d’œuvre est hautement qualifiée.
Conclusion

Nous avons vu comment sous certaines conditions, les externalités pécuniaires peuvent mener à des
équilibres multiples et justifier une politique de « Big push » En effet quand le salaire offert dans le
secteur moderne est relativement modéré, la firme pionnière sur le secteur ne capture qu’une part de la
contribution de son investissement ; les autres qui suivront en bénéficieront aussi d’autres situations
peuvent mener à des équilibres multiples et justifier une intervention publique pour coordonner les
décisions des agents.

Ainsi, on a vu dans la théorie O-Ring l’importance de complémentarités dans la production qui peuvent
mener à produire des produits complexes comme le cas des pays développés et qui permettent aussi
d’expliquer les raisons avec lesquelles des pays sont bloqués dans des pièges de sous développement.

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