Chapitre 3

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C h a p i t r e 3 : Architecture de base de

données Oracle
Architecture de base de données Oracle

Un serveur Oracle :

• est un système de gestion de base de données qui


fournit une approche intégrée, complète et ouverte de
la gestion des informations
• se compose d'une instance Oracle et d'une base de
données Oracle
Serveur Oracle : rôles

 Constitue la clé de voûte de la gestion des informations


 Gère de manière fiable une grande quantité de données dans un
environnement multiutilisateur, de sorte que plusieurs utilisateurs
puissent accéder simultanément aux mêmes données.
 Doit s'accompagner de performances élevées.
 Doit empêcher tout accès non autorisé et fournir des solutions
efficaces pour la récupération des données après incident.
Structures de base de données
Structures de base de données

Chaque base de données Oracle en cours d'exécution est associée à une instance
Oracle. Lorsque vous démarrez une base sur un serveur de base de données, le
logiciel Oracle alloue une zone de mémoire partagée nommée SGA (System Global
Area) et lance plusieurs processus Oracle en arrière-plan.

La combinaison de la mémoire SGA et des processus Oracle forme ce que l'on


appelle une instance Oracle.
Structures de base de données

Lorsqu'une instance est démarrée, le logiciel Oracle l'associe à une base de données
précise.
Ce processus est appelé montage de la base de données. La base peut alors être
ouverte et mise à disposition des utilisateurs autorisés.
Plusieurs instances peuvent s'exécuter simultanément sur le même ordinateur,
chacune ayant accès à sa propre base de données physique.
Structures mémoire Oracle
Structures mémoire Oracle (suite)
Les structures mémoire de base associées à une instance Oracle sont les
suivantes :
Mémoire SGA (System Global Area) : partagée par tous les processus serveur et
les processus en arrière-plan.
Mémoire PGA (Program Global Area) : propre à chaque processus serveur et
processus en arrière-plan.
Chaque processus dispose de sa mémoire PGA.
Structures mémoire Oracle (suite)
La zone de mémoire SGA comprend des informations de contrôle et des données
relatives à l'instance.
La mémoire SGA contient les structures de données suivantes :
Cache de tampons (buffer cache) de la base de données : met en mémoire cache les
blocs de données extraits de la base.
Tampon de journalisation (redo log buffer) : met en mémoire cache les informations de
journalisation (utilisées pour la récupération d'instance) jusqu'à ce qu'elles puissent être
écrites dans les fichiers de journalisation (redo log) physiques stockés sur le disque.
Zone de mémoire partagée :met en mémoire cache diverses structures pouvant être
partagées par les utilisateurs.
Structures mémoire Oracle (suite)

Zone de mémoire LARGE POOL : zone facultative qui fournit des espaces
importants d'allocation de mémoire à des processus volumineux, tels que les
opérations de sauvegarde et de récupération Oracle et les processus serveur
d'E/S.
Zone de mémoire Java : utilisée pour l'ensemble du code Java et des données
propres à la session, dans la JVM (Java Virtual Machine).
Zone de mémoire Streams : utilisée par Oracle Streams.
Structures mémoire Oracle (suite)

Une mémoire PGA (Program Global Area) est une zone de mémoire contenant
des données et des informations de contrôle pour chaque processus serveur.
Un processus serveur Oracle traite les demandes d'un client.
Chaque processus serveur dispose de sa propre mémoire PGA privée, qui est
créée lors du démarrage du processus serveur.
L'accès à la mémoire PGA est exclusivement réservé à ce processus serveur, qui
peut lire le contenu de la mémoire et écrire dans celle-ci par l'intermédiaire du
code Oracle.
Structures de processus
Gestion des instances Oracle
Gestion des instances Oracle (suite)

Un serveur de base de données Oracle est constitué d'une base et d'une instance
Oracle.
Une instance Oracle est composée de structures mémoire, appelées mémoire SGA
(System Global Area), et de processus en arrière-plan qui gèrent la plupart des
opérations qui ont lieu "en coulisses" lors de l'exécution d'une instance.

Les processus en arrière-plan les plus courants sont les suivants :


Processus SMON (System Monitor) : effectue la récupération après panne lorsque
l'instance est démarrée suite à une défaillance.
Processus PMON (Process Monitor) : procède au nettoyage des processus
utilisateur en cas d'échec.
Gestion des instances Oracle (suite)

Processus Database Writer (DBWn) : écrit les blocs modifiés du cache de tampons
(buffer cache) de la base de données vers les fichiers de données présents sur le
disque.
Point de reprise (CKPT) : met à jour l'ensemble des fichiers de données et de contrôle
de la base de données afin d'indiquer le point de reprise (checkpoint) le plus récent.
Processus LGWR (Log Writer) : écrit les entrées de journalisation sur le disque.
Processus d'archivage (ARCn) : copie les fichiers de journalisation (fichier redo log)
dans l'emplacement de stockage d'archivage en cas de changement de fichier de
journalisation.
Structure de base de données physique
Structure de base de données physique

Une base de données Oracle est composée des fichiers suivants :


Fichiers de contrôle : contiennent des données relatives à la base elle-même
(c'est-à-dire des informations propres à la structure de base de données
physique).
Ces fichiers sont essentiels pour la base de données. Sans eux, vous ne pouvez
pas ouvrir les fichiers de données pour accéder aux données de la base.
Fichiers de données : contiennent les données d'application ou les données
utilisateur de la base.
Structure de base de données physique

Fichiers de journalisation (fichier redo log) en ligne : permettent la récupération


d'une instance de la base de données.
Si la base de données connaît une défaillance et qu'aucun fichier de données
n'est perdu, l'instance peut récupérer la base à partir des informations de ces
fichiers.
Les autres fichiers suivants sont essentiels au bon fonctionnement de la base de
données :
Fichier de paramètres : utilisé pour définir la façon dont l'instance est configurée
au démarrage.
Structure de base de données physique
Fichier de mots de passe : permet aux utilisateurs de se connecter à distance à la base de
données et d'effectuer des tâches d'administration.
Fichiers de sauvegarde : utilisés pour la récupération de la base de données. En règle
générale, vous restaurez un fichier de sauvegarde lorsqu'une défaillance physique ou une
erreur utilisateur a endommagé ou supprimé le fichier d'origine.
Fichiers de journalisation archivés : contiennent un historique des modifications des données
(informations de journalisation) générées par l'instance.
A l'aide de ces fichiers et d'une sauvegarde de la base, vous pouvez récupérer un fichier de
données perdu. Autrement dit, les fichiers de journalisation archivés permettent la récupération
des fichiers de données restaurés.
Structure de base de données physique

Fichiers trace : Chaque processus serveur et processus en arrière-plan peut écrire dans un fichier
trace associé.
Lorsqu'un processus détecte une erreur interne, il réalise dans son fichier trace un dump des
informations relatives à cette erreur.
Certaines informations écrites dans un fichier trace sont destinées à l'administrateur de base de
données, et d'autres au support technique Oracle.
Fichiers d'alertes :Il s'agit de fichiers trace spéciaux, dans lesquels sont consignées les alertes.
Le fichier d'alertes d'une base de données est un journal chronologique des messages et des
erreurs. Oracle recommande de consulter ces fichiers.
Tablespaces et fichiers de données
Tablespaces SYSTEM et SYSAUX

• Les tablespaces SYSTEM et SYSAUX sont obligatoires.

• Ils sont créés en même temps que la base de données.

• Ils doivent être en ligne.


• Le tablespace SYSTEM est utilisé pour les fonctionnalités
principales (les tables du dictionnaire de données, par exemple).
• Le tablespace SYSAUX auxiliaire sert aux composants de base
de données supplémentaires (tels que le référentiel Enterprise
Manager).
Segments, extents et blocs
Structures de base de données logiques et physiques
Architecture de la base de données : Récapitulatif des composants
structurels

• Structures mémoire :
– Mémoire SGA (System Global Area) : cache de tampons de la base de
données, tampon de journalisation et zones de mémoire diverses
– Mémoire PGA (Program Global Area)

• Structures de processus :
– Processus utilisateur et processus serveur
– Processus en arrière-plan : SMON, PMON, DBWn, CKPT, LGWR,
ARCn, etc.

• Structures de stockage :
– Structures logiques : bases de données, schémas, tablespaces,
segments, extents et blocs Oracle
– Structures physiques : fichiers pour les données, paramètres et
informations de journalisation, et blocs du système d'exploitation

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