Voir la source de Jeux olympiques d'hiver de 1992

{{En-tête label|BA|année=2014}}
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{{Infobox Jeux olympiques
 | charte                      = sports d'hiver
 | olympiade                   = Jeux olympiques d'hiver de 1992
 | logo                        = Logo JO d'hiver - Albertville 1992.svg
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 | sports nouveaux             = [[Patinage de vitesse sur piste courte aux Jeux olympiques|Patinage de vitesse sur piste courte]]<br />[[Ski acrobatique aux Jeux olympiques|Ski acrobatique]]
 | nombre de disciplines       = 12
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 | lecteur ouverture           = [[François Mitterrand]]
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 | allumeur                    = [[Michel Platini]] et François-Cyrille Grange
 | fonction allumeur           = [[Football]]eur et écolier
 | mascotte                    = [[Magique (mascotte)|Magique]], le lutin
 | Lien                        = Jeux olympiques d'hiver de
 | AnnéePréc                   = 1988
 | AnnéeSuiv                   = 1994
 | géolocalisation             = France
 | géolocalisation2            = Savoie
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}}
Les '''Jeux olympiques d'hiver de 1992''', officiellement connus comme les '''{{XVIes}} Jeux olympiques d’hiver''', ont lieu à [[Albertville]], dans le département de la [[Savoie (département)|Savoie]], en [[France]], du [[8 février en sport|8]] au {{date|23|février|1992|en sport}}. Les organisateurs désignent l'événement comme les '''Jeux d'Albertville et de la Savoie'''. Ce sont les derniers Jeux d'hiver à se dérouler la même année que ceux d'été, avec [[Jeux olympiques d'été de 1992|Barcelone]]. Pour l'organisation de ces Jeux d'hiver, sept villes sont en compétition et c'est lors du sixième tour que le dossier français remporte les suffrages du [[Comité international olympique]] (CIO). Les deux co-présidents du comité d'organisation des Jeux d'Albertville sont [[Jean-Claude Killy]] et [[Michel Barnier]]. Il s'agit des troisièmes Jeux d'hiver se déroulant en France, après les premiers à [[Jeux olympiques d'hiver de 1924|Chamonix en 1924]], et ceux de [[Jeux olympiques d'hiver de 1968|Grenoble en 1968]].

Ces Jeux d'hiver réunissent {{nombre|1801|athlètes}} issus de {{nombre|64|nations}}, qui participent à six sports et {{nombre|57|épreuves}}. Désormais, les épreuves de [[ski acrobatique]], de [[patinage de vitesse sur piste courte]] ainsi que le [[Biathlon|biathlon féminin]] sont disciplines officielles. Par ailleurs, trois disciplines {{incise|le [[ski de vitesse]], le [[Curling aux Jeux olympiques|curling]] et les épreuves de sauts et de ballet en [[ski acrobatique]]}} sont au programme en tant que [[Sport de démonstration|démonstrations]]. Curling et saut acrobatique resteront par la suite au programme des Jeux d'hiver. Albertville est le siège de l'organisation de ces Jeux, mais la ville n'accueille en réalité que 18 de ces épreuves. Les autres sites sont répartis sur la [[vallée de la Tarentaise]] et du [[Beaufortain]], notamment le ski alpin à [[Val d'Isère]] et aux [[Les Ménuires|Ménuires]] pour les hommes et à [[Méribel]] pour les dames, tandis que les épreuves de ski de fond et de biathlon ont lieu au col des [[Les Saisies|Saisies]]. Il s'agit en effet d'une organisation multipolaire entre la ville hôte et le département puisque les Jeux sont codirigés par le président du [[Conseil départemental de la Savoie|Conseil général de la Savoie]], cogestion que l'on retrouve dans l'appellation officielle de l'événement, « Jeux d'Albertville et de la Savoie ».

À l'issue de ces Jeux d'hiver, l'Allemagne, qui présente pour la première fois depuis 1964 une équipe unifiée, arrive en tête des nations avec {{nombre|26|médailles}} dont 10 en or. Elle est suivie par l'Équipe unifiée composée de nations de l'ex-URSS (23 dont 9 en or), et la Norvège (20 dont 9 en or). Les athlètes les plus titrés, [[Bjørn Dæhlie]] et [[Vegard Ulvang]], appartiennent d'ailleurs à cette équipe norvégienne. Ils remportent chacun trois médailles d'or, dont une par équipe, et une d'argent, dans les [[Ski de fond aux Jeux olympiques de 1992|épreuves de ski de fond]]. En raison de la décision du CIO consistant à décaler les Jeux d'été et d'hiver, ceux de [[Jeux olympiques d'hiver de 1994|Lillehammer n'ont lieu que deux ans plus tard.]]

== Sélection de la ville hôte ==
=== Élections des villes hôtes pour l'organisation ===
{{article détaillé|Sélection de la ville hôte pour les Jeux olympiques d'hiver de 1992}}

Le processus de sélection pour les Jeux olympiques d'hiver de 1992 comprend sept villes. La ville hôte d'Albertville est désignée le {{date|16|octobre|1986|en sport}}, à [[Lausanne]], en [[Suisse]], à l'occasion de la {{91e|session}} du CIO<ref name="Dico p.XXVIII">{{harvsp|Dico 2011||p=XXVIII-XXIX}}.</ref>. Elle est choisie lors du sixième tour, face aux villes candidates d'[[Anchorage]] ([[États-Unis]]), de [[Berchtesgaden]] ([[Allemagne]]), de [[Cortina d'Ampezzo]] ([[Italie]]), de [[Lillehammer]] ([[Norvège]]), de [[Falun (Dalécarlie)|Falun]] ([[Suède]]), et de [[Sofia]] ([[Bulgarie]])<ref name="Dico p.XXVIII"/>{{,}}<ref name=votes>{{lien web |langue=en|url=http://www.gamesbids.com/english/archives/past.shtml |titre=Past Olympic host city election results |éditeur=GamesBids}}.</ref>.

Sur les sept villes, six se trouvent sur le continent européen, la septième se trouvant en Amérique du Nord. La ville de [[Cortina d'Ampezzo]] ([[Italie]]) avait été sélectionnée pour organiser les [[Jeux olympiques d'hiver de 1944]] (annulés en raison du contexte international), elle renouvelle sa candidature pour les Jeux d'hiver de 1952 avant d'être désignée pour accueillir [[Jeux olympiques d'hiver de 1956|ceux de 1956]]. Elle est à nouveau en lice pour l'organisation des Jeux de 1988 puis ceux de 1992. La ville de [[Lillehammer]] ([[Norvège]]) sera quant à elle l'organisatrice des futurs [[Jeux olympiques d'hiver de 1994]].

<center>
{| class="wikitable"
|+ Résultats des votes du CIO<ref name="Dico p.XXVIII"/>
! scope="col" | Ville
! scope="col" | Pays
! scope="col" | {{1er|tour}}
! scope="col" | {{2e|tour}}
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|-
| '''[[Albertville]]''' || ''{{France}}'' || style="text-align:center;"|19  || style="text-align:center;"|'''26''' || style="text-align:center;"|'''29''' ||  style="text-align:center;"|'''42''' || style="text-align:center;"|- || style="text-align:center;"|'''51'''
|-
| [[Sofia]] || ''{{Bulgarie}}'' || style="text-align:center;"|'''25''' ||style="text-align:center;"| 25 || style="text-align:center;"|28 || style="text-align:center;"|24 || style="text-align:center;"|- ||style="text-align:center;"| 25
|-
| [[Falun (Dalécarlie)|Falun]] || ''{{Suède}}'' || style="text-align:center;"|10 || style="text-align:center;"|11 ||style="text-align:center;"| 11 || style="text-align:center;"|11 || style="text-align:center;"|'''41''' || style="text-align:center;"|9 
|-
| [[Lillehammer]] || ''{{Norvège}}'' || style="text-align:center;"|10 || style="text-align:center;"|11 || style="text-align:center;"|9 ||style="text-align:center;"| 11 || style="text-align:center;"|'''40''' || style="text-align:center;"|-
|-
| [[Cortina d'Ampezzo]] || ''{{Italie}}'' || style="text-align:center;"|7 ||style="text-align:center;"| 6 || style="text-align:center;"|7 || style="text-align:center;"|- || style="text-align:center;"|- ||style="text-align:center;"| -
|-
| [[Anchorage]] || ''{{États-Unis}}'' || style="text-align:center;"|7 || style="text-align:center;"|5 || style="text-align:center;"|- || style="text-align:center;"|- ||style="text-align:center;"| - ||style="text-align:center;"| -
|-
| [[Berchtesgaden]] || ''{{Allemagne de l'Ouest}}'' || style="text-align:center;"|6 || style="text-align:center;"|- || style="text-align:center;"|- || style="text-align:center;"|- || style="text-align:center;"|- || style="text-align:center;"|-
|}
</center>

Le même jour est désignée la ville organisatrice des [[Jeux olympiques d'été de 1992]]. Barcelone l'emporte face à Paris, avec 47 voix contre 23<ref name="SSC">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Patrick|nom1=Clastres|prénom2=Paul|nom2=Dietschy|titre=Sport, Société et culture {{XIXe}} à nos jours|éditeur=[[Hachette Livre|Hachette Éducation Technique]]|année=2006|pages totales=256|isbn=978-2-01-181887-4|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=6tnpTRovOSkC&pg=PT263&dq=albertville+octobre+1986|consulté le=4 mai 2013}}.</ref>. La France est le seul pays à présenter une double candidature pour l'organisation de ces Jeux d'été et d'hiver. Certains iront jusqu'à supposer que la désignation d'Albertville fut une compensation offerte à la France<ref name="SSC"/>.

C'est par ailleurs lors de cette {{91e|session}} que le CIO décide d'organiser désormais en alternance les Jeux d'été et d'hiver, et non plus la même année<ref>{{harvsp|Dico 2011||p=XXVI}}.</ref>.

=== Candidature d'Albertville ===
La possibilité d'une candidature de la ville d'Albertville (sous-préfecture, {{nombre|17000|habitants}}) et du département de la Savoie est envisagée au début des années 1980. L'idée est lancée par les deux futurs coprésidents de ces Jeux d'hiver, l'ancien triple champion olympique [[Jean-Claude Killy]] et le député de la Savoie et président du Conseil général de la Savoie, [[Michel Barnier]], lors du [[Critérium de la première neige]] qui se déroule dans la station de [[Val d'Isère]], le {{date-|5 décembre 1981}}<ref>{{Article|titre=Albertville (73) : {{20e|anniversaire}} des JO|nom1=Chasteland|prénom1=Valérie|périodique= [[France 3 Alpes]] |jour=9|mois=février|année=2012|url=http://alpes.france3.fr/info/albertville-73--20eme-anniversaire-des-jo-72404825.html}}.</ref>{{,}}<ref name="Encyclopedia p.397">{{en}} {{ouvrage|langue=Fr|prénom1= John E. |nom1=Findling|prénom2= Kimberly D. |nom2=Pelle|titre= Encyclopedia of the Modern Olympic Movement |éditeur= Greenwood Publishing Group |année=2004|pages totales=602|passage=397|isbn= 978-0-31332-278-5 |lire en ligne=|consulté le=5 juin 2013}}.</ref>. Le {{date-|11 juin 1982}}, ils présentent leur projet au maire d'Albertville, [[Henri Dujol]]<ref name="Encyclopedia p.397"/>. Le {{date|11|décembre|1982}}, la première conférence de presse est organisée lors du Critérium de la première neige. [[Jean-Claude Killy]], [[Michel Barnier]] et [[Henri Dujol]], le maire d'Albertville, annoncent officiellement la candidature de la ville et du département savoyard aux Jeux olympiques d'hiver<ref name="Encyclopedia p.397"/>. Le {{nobr|26 janvier}} suivant, le dossier de candidature est officiellement déposé auprès du [[Comité national olympique et sportif français]] (CNOSF)<ref name="Expo2009 p.8">{{harvsp|Expo2009||p=7-9, Dates-clefs de la candidature et la préparation des Jeux}}.</ref>. Quelques mois plus tard, les deux personnalités présentent le dossier de localisation des futures épreuves olympiques. La promotion pour la candidature savoyarde démarre. Un Comité de candidature d'Albertville aux Jeux olympiques d'hiver voit le jour le {{date|27|avril|1984}}<ref name="Expo2009 p.8"/>. La candidature reçoit le soutien officiel du président de la République française, [[François Mitterrand]], en septembre<ref name="Expo2009 p.8"/>.

Les membres du comité se déplacent pour présenter leur dossier à la {{90e}} [[Liste des sessions du CIO|session du CIO]] à [[Berlin-Ouest]]<ref name="Expo2009 p.8"/>. Lors de la {{91e|session}} se déroulant à Lausanne (Suisse), le {{date|17|octobre|1986|en sport}}, au terme de {{nombre|6|tours}} de vote, le CIO attribue au dossier savoyard l'organisation des {{XVIe}} Jeux d'hiver de 1992<ref name="Expo2009 p.8"/>.

Le choix de proposer Albertville et la Savoie pour l'organisation de ces Jeux d'hiver repose sur plusieurs paris. Le premier est de faire la promotion de la région touristique savoyarde, de profiter d'un « effet vitrine »<ref name="Amenagement">{{harvsp|Ponson 1991||p=109-116}}.</ref>. L'organisation de cet événement planétaire doit aussi permettre d'apporter un développement économique à une région qui connaît, tout comme le reste du pays, la crise économique, accentuée depuis quelques années par la crise de « l'or blanc », mais aussi ayant pour objectif de moderniser le territoire savoyard<ref name="Amenagement"/>{{,}}<ref name="Reve93 p.9">{{harvsp|Reve93||p=9-10}}.</ref>{{,}}<ref name="Alpes">{{Article|titre= Albertville (73) : l'héritage des Jeux Olympiques |nom1=France 3 Alpes avec AFP|périodique= [[France 3 Alpes]] |jour=2|mois=février|année=2012|url=http://alpes.france3.fr/info/albertville-73--l-heritage-des-jeux-olympiques-72391138.html}}.</ref>. En raison des enneigements inégaux des dernières années, du coût d'un séjour à la montagne et des infrastructures vieillissantes, les stations de sports d'hiver savoyardes connaissent une baisse et un ralentissement de leurs activités vers la fin des années 1980. Ce développement doit donc passer par des investissements conjoints de l'État et des collectivités locales afin de moderniser les infrastructures d'accueil et d'hébergement, de communication<ref name="Charmetant">Article de Rémy Charmetant (Agence touristique départementale de la Savoie), « La Savoie sportive : les effets des événements sportifs sur le territoire » (pp.53-63) ''in'' {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean-Loup|nom1=Chappelet (sous la dir.)|titre=Les politiques publiques d'accueil d'événements sportifs|éditeur=[[Éditions L'Harmattan]]|année=2006|pages totales=224|isbn=978-2-296-15687-6|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=83WuzB0k98sC&printsec=frontcover|consulté le=17 juin 2013}}.</ref>. Comme le souligne Rémy Charmetant, directeur général de l'Agence touristique départementale de la Savoie, {{citation|la problématique a d'abord été une problématique d'infrastructures touristiques, transformée en une problématique sportive, pour déboucher sur du développement économique durable}}, dans un article paru en 2006<ref name="Charmetant"/>.

== Organisation ==
Le comité d'organisation des Jeux voit le jour le {{date|24|février|1987}} sous le nom officiel de « Comité d'organisation des Jeux olympiques d'hiver d'Albertville et de la Savoie » (COJO)<ref name="Expo2009 p.8"/>{{,}}<ref name="Findling et Pelle p.319">{{harvsp|Findling et Pelle|1996|p=319}}.</ref>. [[Michel Barnier]], [[Liste des députés de la Savoie|député de la Savoie]] et président du [[Conseil départemental de la Savoie|Conseil général de la Savoie]], le préside. À la demande du président du [[Comité international olympique|CIO]], [[Juan Antonio Samaranch|Samaranch]], au mois d'avril, Jean-Claude Killy est nommé coprésident du COJO<ref name="Findling et Pelle p.319"/>.

Le 3 mai 1988, Jean Albert Corrand fut nommé Directeur Général du COJO en remplacement de Claude Villain<ref>{{Article |langue=fr |titre=Les hommes des JO |périodique=magazine |date=1991-02-01 |lire en ligne=https://www.lemoniteur.fr/article/les-hommes-des-jo.1933744 |consulté le=2021-09-13 }}</ref>{{,}}<ref>{{Article |prénom1=Georges |nom1=Vigarello |titre=Albertville disparue: Les vertiges du marketing olympique |périodique=Esprit (1940-) |numéro=148/149 (3/4) |date=1989 |issn=0014-0759 |lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/24273419 |consulté le=2021-09-13 |pages=82–87 }}</ref>.

Le COJO est composé de 31 membres, sept du mouvements sportifs et olympiques ([[Maurice Herzog]], [[Nelson Paillou]], [[Philippe Chatrier]]...), huit représentants des collectivités locales ([[Charles Millon]], [[Louis Besson]]...), huit représentants de l’État ([[Roger Bambuck]], [[Manuel Valls]], [[Christian Prouteau]]...) et enfin huit personnalités qualifiés ([[Laurent Boix-Vives]], [[Léo Lacroix (skieur)|Léo Lacroix]], [[Jean Glavany]]...)<ref name="DossCOJO">Dossier de presse des {{16e|Jeux}} olympiques d'hiver d'Albertville, ''Le point à un an de l'évènement'', 8 février 1991.</ref>.
=== Aspects économiques ===
En {{date-|novembre 1987}}, un protocole d'accord est signé entre le Comité d'organisation (COJO), l'État français et le [[Savoie (département)|département de la Savoie]] afin de financer l'organisation des Jeux d'hiver. Le budget prévisionnel est estimé à {{formatnum:3.176}} milliards de [[Franc français|francs]]<ref name="Expo2009 p.8"/> (env. {{nobr|640 M €}}). Les deux coprésidents du COJO annoncent dans une formule que « Les Jeux paieront les Jeux » ; ils prévoient notamment que la plupart des aménagements verront une reconversion au lendemain des Jeux<ref name="LMD 1992">{{Article|titre=Les comptes de la mascotte|nom1=Brie|prénom1=Christian de|périodique=[[Le Monde diplomatique]]|mois=février|année=2012|url=http://www.monde-diplomatique.fr/1992/02/BRIE/44171}} (Extrait en ligne).</ref>. Toutefois, ce projet de financement ne prend pas en compte le coût des infrastructures parallèles comme les voies de communication, ni ceux réalisés dans l'ensemble du secteur touristique, notamment les rénovations ou créations des lieux d'hébergement (pour les réalisations voir la section « [[#Sites et aménagements|Sites et aménagements]] »).

La région [[Rhône-Alpes]] apportera un soutien financier de {{nobr|3,7 millions}} de francs au dossier de candidature savoyard ainsi que des investissements dans différentes infrastructures<ref name="Billet p.100">{{harvsp|Billet 1991||p=100}}.</ref>.

Afin de financer une partie des dépenses des réalisations et d'organisation, le COJO met en place un partenariat avec le secteur privé en créant le « Club Coubertin » permettant de regrouper les différents sponsors de ces Jeux<ref name="Club">{{pdf}} {{article|langue=Fr|titre=Le Club Coubertin|périodique= Revue des Jeux Olympiques |numéro=265|mois=novembre|année=1989|pages=500|url texte=http://library.la84.org/OlympicInformationCenter/RevueOlympique/1989/orf265/orf265q.pdf|consulté le=5 juin 2013}}.</ref>{{,}}<ref name="Findling et Pelle p.320">{{harvsp|Findling et Pelle|1996|p=320}}.</ref>, le {{date|8|septembre|1988}}<ref name="Expo2009 p.8"/>{{,}}{{note|Le Club Coubertin, nouvellement créé, adopte pour slogan « Albertville 1992… Le {{nobr|8 février}} à {{nobr|7h23}} du matin… la terre va s'élever de quelques centimètres »<ref name="Club"/>. Hormis ce partenariat économique, le club parraine vingt-neuf athlètes<ref name="Club"/>.|group="Nd"}}. Ce club réunit douze entreprises partenaires qui seront associées aux [[multinationale]]s du Programme TOP II, le programme international de marketing des Jeux olympiques<ref name="Club"/> (voir ci-après). Les deux premières entreprises à s'engager dans l'aventure sont [[La Poste (entreprise française)|La Poste]] et [[International Business Machines|IBM France]]<ref name="Expo2009 p.8"/>. Elles seront rejointes par dix autres sociétés (le [[Crédit lyonnais]], BIS, [[Assurances générales de France|AGF]], [[Renault]], la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]], [[Yoplait]]-[[Candia (produits laitiers)|Candia]], [[France Télécom]], [[Évian (eau minérale)|Évian]], [[Alcatel]] et [[Technicolor (entreprise française)|Thomson]]<ref name="Expo2009 p.6"/>). Chaque partenaire doit débourser entre 50 et {{nobr|70 millions de francs}} (env. {{nobr|7,5 M €}}) pour en devenir membre, ce qui permet d'engranger {{nobr|800 millions}} de francs de recette<ref name="sponsors">{{Article|titre= Le bras de fer ISL-McCormack |nom1=Muteaud|prénom1= Gérard|périodique=[[Les Échos]]|jour=7|mois=février|année=1992|url=https://www.lesechos.fr/07/02/1992/LesEchos/16073-101-ECH_le-bras-de-fer-isl-mccormack.htm}} (n°16073, p.3).</ref>.

D'autres entreprises, n'appartenant pas au monde du sport, ont elles aussi participé au financement de l'aventure en déboursant une somme d'un montant minimum de {{nobr|500 000 francs}}<ref name="Rapport92 p.23">{{harvsp|Rapport92||p=23}}.</ref>. On appelle ces partenaires privés le « Club des Quinze », qui réunit des acteurs de l'économie et du développement ou des [[multinationale]]s françaises de renom ([[Assurances générales de France|AGF]], [[Andersen (entreprise)|Arthur Andersen Consulting]], [[Caisse des dépôts et consignations]] et Caisse des dépôts développement, [[Chambre de commerce et d'industrie de la Savoie]] (CCI), [[Club Méditerranée]], [[Évian (eau minérale)|Évian]], [[Électricité de France|EDF]], [[Lyonnaise des eaux]], [[Matra (entreprise)|Matra]], [[Pechiney|Péchiney]], [[Pomagalski]], [[Saint-Gobain]]-[[Vinci (entreprise)|SGE]], Savoie-Aménagement, [[Thomson-CSF|Thomson]], [[Usinor|Ugine S.A.-Sacilor]])<ref name="Rapport92 p.23"/>{{,}}<ref name="Encyclopedia p.399">{{en}} {{ouvrage|langue=Fr|prénom1= John E. |nom1=Findling|prénom2= Kimberly D. |nom2=Pelle|titre= Encyclopedia of the Modern Olympic Movement|éditeur= Greenwood Publishing Group |année=2004|pages totales=602|passage=399|isbn= 978-0-31332-278-5 |lire en ligne=|consulté le=5 juin 2013}}.</ref>. Au niveau local, la [[Chambre de commerce et d'industrie de la Savoie|CCI de Savoie]] a collecté le soutien financier d'entreprises, associations ou personnes privées<ref name="Rapport92 p.23"/>.

Par ailleurs, le programme TOP{{note|Samaranch créé en 1988 le programme TOP (''{{Langue|en|texte=The Olympic Partners}}'' ou ''{{Langue|en|texte=The Olympic Programme}}'')<ref>{{harvsp|Dico 2011||p=279, Olympic Partners (The)}}.</ref> auquel appartiennent {{nobr|12 multinationales}} qui obtiennent le droit de faire partie du programme de ''[[sponsor]]ship''. Les frais d'entrée sont de {{nobr|50 millions de dollars}} pour {{nobr|4 ans}} d’adhésion<ref>{{harvsp|Dico 2011||p=262-269, Olympic Finance}}.</ref>. Les membres de ce programme olympique reçoivent des droits de publicité exclusifs et de l’utilisation du symbole olympique, les anneaux olympiques, dans leurs publications et leurs publicités<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Trevor|nom1=Slack|titre=The Commercialisation of sport|lieu=New York|éditeur=[[Routledge]]|année=2004|pages totales=335|passage=CI|isbn=978-0-7146-8078-1|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=Kd7ieYncwxIC&pg=PA192&dq=television+and+the+olympic+games|consulté le=18 juin 2010}}</ref>.|group="Nd"}} permet au COJO d'obtenir un pourcentage sur le versement réalisé au CIO pour le déroulement des Jeux en 1992, soit environ {{nobr|345 millions}} de francs (environ {{nobr|58 M €}})<ref name="sponsors"/>{{,}}<ref name="LE juin 1992">{{Article|titre= Le déficit des JO d'Albertville dépasserait les 300 millions de francs |nom1=Serraz|prénom1= Gabrielle|périodique=[[Les Échos]]|jour=15|mois=juin|année=1992|url=https://www.lesechos.fr/15/06/1992/LesEchos/16158-058-ECH_le-deficit-des-jo-d-albertville-depasserait-les-300-millions-de-francs.htm}} (n°16158, p.16).</ref>. Les recettes publicitaires (apports Programme Top + Club Coubertin) s'évaluent donc à environ {{nobr|1,145 milliard}} de francs<ref name="sponsors"/>.

La diffusion du déroulement des Jeux est obtenue par le groupe américain [[International Management Group|IMG de McCormack]] au prix d'environ {{nobr|1,48 milliard}} de francs<ref name="sponsors"/>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://franceolympique.com/art/32-albertville_1992.html|titre= Albertville 1992|site=franceolympique.com|consulté le=19 juin 2013}}.</ref>. Ce dernier, qui négocie les tarifs avec les chaînes de télévision, reçoit à titre de consultation une partie des recettes de marketing<ref name="LE juin 1992"/>. Les droits de retransmission télévisés rapportent environ {{nobr|289 millions $}}<ref name="Encyclopedia p.399"/> ou {{nobr|296 millions $}}, dont {{nobr|243 millions $}} pour les chaînes américaines dont la majeure partie provient de [[Columbia Broadcasting System|CBS]], et {{nobr|18 millions $}} pour les droits pour l'Europe<ref name="Droits TV">{{article |langue=Fr |prénom1=Jean-François |nom1=Bourg |titre=Les coûts des retransmissions sportives |périodique=Réseaux |volume=10 |numéro=55 |année=1992 |url texte=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/reso_0751-7971_1992_num_10_55_2041?_Prescripts_Search_tabs1=standard& |consulté le=août 2014 |pages=227-236 }}, p.232, « Tableau IV - L'inflation des droits de retransmission des jeux Olympiques d'hiver (en millions de dollars courants) ».</ref>.

==== Bilan financier ====
Au lendemain de la fin des Jeux ({{nobr|24 février 1992}}), les organisateurs annoncent que le déficit ne dépassera pas les {{nobr|200 millions}} de francs<ref name="LE février 1992">{{Article|titre= Le déficit des JO ne dépasserait pas 200 millions de francs |nom1=Serraz|prénom1= Gabrielle|périodique=[[Les Échos]]|jour=24|mois=février|année=1992|url=https://www.lesechos.fr/24/02/1992/LesEchos/16083-048-ECH_le-deficit-des-jo-ne-depasserait-pas-200-millions-de-francs.htm}} (n°16083, p.11).</ref>. Lors du bilan final, le COJO annonce que {{formatnum:941650}} billets ont été vendus (soit 20 % de plus que ceux initialement prévus) et ont rapporté {{nobr|144 millions}} de francs de recettes<ref name="LE février 1992"/>. Quelques mois plus tard (en {{date-|juin 1992}}), on fait état d'un déficit de {{nobr|300 millions de francs}}<ref name="LE juin 1992"/>.

Le coût final estimé des Jeux {{incise|l'organisation, les aménagements globaux}} est de {{nobr|12 milliards}} de francs (''Chiffres de 1992 et 1996'')<ref name="LMD 1992"/>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Françoise|nom1=Chenet|prénom2=Jean-Claude|nom2=Wieber|titre=Le paysage et ses grilles : Paysages ? Paysage ? (actes du colloque de Cerisy-la-Salle)|éditeur=[[Éditions L'Harmattan]]|année=1996|pages totales=254|passage=84|isbn=978-2-7384-4595-7|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=0iLBHwj1EFQC&printsec=frontcover|consulté le=17 juin 2013}}.</ref>. De nombreuses critiques sont avancées sur le coût de ces Jeux, notamment sur l'origine des fonds publics (État-Région-Département-Communes) nécessaires pour les investissements<ref name="LMD 1992"/>. Le bilan financier final montre que {{nobr|7,7 milliards}} de francs (env. {{nobr|1,18 milliard}} d’euros) ont été consacrés principalement pour les aménagements connexes de l'organisation des Jeux, soit {{nobr|4 milliards}} pour les voies routières et leurs infrastructures, {{nobr|0,5 milliard}} pour les voies ferrées et les gares, {{nobr|0,6 milliard}} pour les télécommunications et {{nobr|0,1 milliard}} pour les aéroports<ref name="LMD 1992"/>. Les autres dépenses concernent les énergies (eau, électricité), les bâtiments (logements, hôpitaux, centres et monuments culturels)<ref name="LMD 1992"/>. Ces investissements pour rénover et aménager la Savoie ont cependant une conséquence pour les villes et villages olympiques (pour les détails voir la section « [[#Sites et aménagements|Sites et aménagements]] ») pour qui le financement mène à {{nobr|288 millions}} de francs de déficit et donc à l'endettement de certaines de ces collectivités<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Michel|nom1=Caillat|titre=Sport et civilisation : Histoire et critique d'un phénomène social de masse|éditeur=[[Éditions L'Harmattan]]|année=1996|pages totales=120|passage=39|isbn=978-2-296-31967-7|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=rTdqhTYcw0sC&printsec=frontcover}}.</ref>.

En 2012, lors des célébrations du vingtième anniversaire de l'organisation des Jeux, le bilan est nuancé. Le président du [[Conseil départemental de la Savoie|Conseil général de la Savoie]], [[Hervé Gaymard]] (héritier de Michel Barnier), rappelle que ces Jeux ont permis au département de « <nowiki>[gagner]</nowiki> {{nobr|20 ans}} » en modernisant les infrastructures notamment du point de vue de l'accès (routier, ferroviaire) aux [[Station de sports d'hiver|stations de sport d'hiver]]<ref name="F3 2012">{{Article|titre= Albertville (73) : l'héritage des Jeux Olympiques |nom1=Chasteland|prénom1=Valérie|périodique= [[France 3 Alpes]] - [[Agence France-Presse|AFP]]|jour=8|mois=février|année=2012|url=http://alpes.france3.fr/info/albertville-73--l-heritage-des-jeux-olympiques-72391138.html}}.</ref>. Par ailleurs, ceux-ci ont eu un impact sur l'image même de la Savoie qui s'est diffusée travers le monde, mais aussi sur les produits locaux, comme le souligne le président de la [[Chambre de commerce et d'industrie de la Savoie]], René Chevalier<ref name="F3 2012"/>. En 2001, les revenus du tourisme dans le département généreraient environ {{nobr|4,5 milliard d’euros}}, soit 50 % de la richesse du département (2001)<ref>D'après le site du [[Conseil départemental de la Savoie|Conseil général de la Savoie]], [http://www.cg73.fr/index.php?id=769 « {{nobr|60 millions d'euros}} pour un plan tourisme ambitieux »].</ref>. Le bilan financier, contrairement à la formule annoncée des deux présidents du COJO (« Les Jeux paieront les Jeux »), est moins positif. Le poids de l'endettement consécutif aux différents investissements varie selon les communes. Le département a dû combler un déficit de {{nobr|70 millions de francs}} (env. {{nobr|10,67 M €}}), sachant que l'État a pris en charge 75 % de celui du fonctionnement des Jeux et qu'il n'a pas réclamé le remboursement d'un prêt de {{nobr|386 millions de francs}} ({{nobr|58,8 M €}})<ref name="DL Bilan 2012">{{Article|titre= Heureuse Savoie... |nom1=Péralta|prénom1=Christophe|périodique= [[Le Dauphiné libéré]]|jour=8|mois=février|année=2012|url=http://www.ledauphine.com/savoie/2012/02/08/heureuse-savoie}}.</ref>. En 2012, il semble que l'essentiel du déficit des Jeux (environ {{nobr|42,5 M €}}) ait été résorbé, même si le coût d'entretien de certains équipements n'est pas toujours en équilibre<ref name="F3 2012"/>. Ainsi à Albertville, les équipements réalisés lors des Jeux – halle olympique, stade et théâtre – ont un déficit de fonctionnement annuel de {{nobr|1,13 M €}} ou encore à La Plagne, la piste de bobsleigh a un coût de {{nobr|0,5 M €}} par an<ref>{{Article|titre= Que reste-t-il des JO d'Albertville ?|nom1=Carle|prénom1= Gilles |périodique=[[Le Parisien]]|jour=6|mois=février|année=2006}}.</ref>.

=== Identité visuelle ===
[[Fichier:Logo JO d'hiver - Albertville 1992.svg|vignette|upright=0.7|left|alt=Logotype des Jeux olympiques d'Albertville, une flamme aux couleurs de la Savoie|L'[[emblème olympique|emblème]] des Jeux représente une flamme aux couleurs historiques de la [[Savoie]], au-dessus de deux traits aux couleurs du drapeau tricolore, avec les anneaux olympiques et le mot « Albertville 92 ».]]
[[Fichier:Blason duche fr Savoie.svg|vignette|upright=0.5|right|alt=Blason de la Savoie|Armoiries du [[Comté de Savoie|comté]], puis [[duché de Savoie]], « De gueules à la croix d'argent ».]]
L'[[emblème olympique|emblème]] des Jeux est choisi par le COJO. Il représente une flamme olympique rouge sur fond blanc, sur laquelle est dessinée une croix blanche, qui reprend les couleurs du blason « De gueules à la croix d'argent » de la [[Savoie]] historique. De la flamme partent, de part et d'autre, cinq lignes rouges parallèles. Ce logotype a été réalisé par Bruno Quentin<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Margaret|nom1=Timmers|titre=A Century of Olympic Posters|lieu=Londres|éditeur=[[Abrams Books|Harry N. Abrams]]|année=2008|pages totales=144|isbn=978-1-85177-538-5|consulté le=5 mai 2013}}.</ref> (membre de l'ASADAC - Agence technique départementale de Savoie) et adopté, dans sa première version, par le COJO<ref name="Idendite">''Rapport officiel des XVI{{èmes}} Jeux Olympiques Albertville 1992 - Official Report of the Games of the XVI Olympic Winter Albertville 1992'', Section ''Identité visuelle'', p.295. ({{pdf}} [http://library.la84.org/6oic/OfficialReports/1992/orw1992pt2.pdf Lire en ligne]).</ref>. En 1988, à la suite de la cérémonie de clôture des [[Jeux olympiques d'hiver de 1988|Jeux de Calgary de 1988]], il est modifié par l'Agence Desgrippes & Associés pour recevoir en dessous de la flamme deux traits, rouge et bleu, rappelant le drapeau tricolore (direction artistique : Alain Doré) et la typographie est redessinée par [[Pierre Katz (designer)]]<ref name="Idendite"/>. L'emblème sera gardé en tant que logo de la ville. 

Très tôt, le comité organisateur veut mettre en place une [[mascotte olympique]]. Dans un premier temps, un [[chamois]] de la [[Massif de la Vanoise|Vanoise]] en pull blanc est utilisé<ref name="Dauphiné">{{Article|titre=Avez-vous gardé votre étoile “Magique” ?|nom1=Veuillen|prénom1= Laurence |périodique=[[Le Dauphiné libéré]]|jour=13|mois=novembre|année=2011|url=http://www.ledauphine.com/savoie/2011/11/12/avez-vous-garde-votre-etoile-magique?image=A97EBA2D-6027-4077-8703-FAAECF431FD8}}.</ref>, selon le souhait du coprésident [[Michel Barnier]], lors de la cérémonie de clôture des Jeux à Calgary en 1988<ref name="Idendite"/>{{,}}<ref name="Mascotte CTHS">Actes du colloque « Sport, éducation et art, {{sp-|XIX|-|XX}}s », publiés par le [[Comité des travaux historiques et scientifiques]], Volume 119, Éditions du CTHS, 1996, 476 pages {{ISBN|9782735503391}}, p.434.</ref>. Cependant, ce dernier sera remplacé par un personnage imaginaire, un lutin en forme d'étoile dénommé ''[[Magique (mascotte)|Magique]]''<ref name="Mascotte CTHS"/>{{,}}<ref name="Mascotte CIO">{{pdf}} {{Ouvrage|langue=fr|nom1=Recherche et Référence - Centre d’Études Olympiques|titre=Les mascottes des Jeux Olympiques d’hiver d’Innsbruck 1976 à Sotchi 2014|éditeur=[[Comité international olympique|CIO]]|année=2013|pages totales=15|passage=7|isbn=|lire en ligne=http://www.olympic.org/Assets/OSC%20Section/pdf/QR_4F.pdf}}.</ref>. La nouvelle mascotte est dévoilée en 1989. Elle a été élaborée par un jeune plasticien, Philippe Mairesse<ref name="Mascotte CTHS"/>{{,}}<ref name="Mascotte CIO"/>, reprenant les couleurs du drapeau tricolore français<ref name="Dauphiné"/>{{,}}<ref name="Mascotte CIO"/>. Depuis l'apparition d'une mascotte olympique aux [[Jeux olympiques d'hiver de 1968]] à Grenoble et l'officialisation de son usage en 1976, Magique est le premier personnage à ne pas être un animal<ref name="Mascotte CIO"/>.

=== Identité sonore ===
Pour ces Jeux olympiques, la ville d'Albertville a défini, par l'intermédiaire de son [[COJO]], ce que devait être l'identité sonore de ces Jeux, soit la musique officielle qui accompagnerait tous les événements et toutes les compétitions des Jeux, ainsi que les génériques et habillages sonores des retransmissions radios et télévisions géré par l'ORTO (Organisme radio télévision olympique).

Une copie stratégie a été établie, et trois mots sont sortis de ce document que souhaitait le COJO : « montagne », « jeunesse » et « sport »{{refnec|date=mai 2021}}.

[[Philippe d'Aram]] a gagné le concours pour l'attribution de cette identité sonore : ''La musique officielle des Jeux''{{refnec|date=mai 2021}}. Il propose, dans un premier temps, une maquette au COJO. Cette musique comprend trois parties, liée aux trois mots clés devant être illustrés. Pour la jeunesse, le compositeur utilise une cour de récréation et un chœur d'enfants ; pour la montagne, une flute de pan et l’écho caractéristique de la montagne ; enfin, une rythmique d'orchestre pour le sport{{refnec|date=mai 2021}}. Elle est interprétée par l'[[Orchestre de Paris]] et la chorale d'enfants de la [[Maîtrise des Hauts-de-Seine]] dirigée par [[Francis Bardot]]<ref>Reportage sur les chaînes [[TF1]], [[France 2]] et [[France 3]] aux journaux télévisés du {{date-|8 février 1992}}, présentation du compositeur dans son environnement et comment il a composé cette musique. France Inter et France Info ont repris et diffusé cette musique durant toute la durée des Jeux.</ref>. Le COJO décide de faire de cette musique l'hymne officiel de ces Jeux olympiques.

Cette musique a suivi tout le parcours de ces JO, de la flamme olympique à la musique d'attente sur les lieux des compétitions, de l'habillage radio et TV aux remises de médailles des lauréats olympiques. Les partenaires officiels des Jeux olympiques ont utilisé cette musique pour leur image de marque, notamment de [[IBM France]], [[La Poste (entreprise française)|La Poste]], la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] et [[Renault]]{{refnec|date=mai 2021}}.

=== Nations participantes ===
{{article détaillé|Liste des pays participants aux Jeux olympiques d'hiver}}
[[Fichier:1992 Winter Olympics medal map.png|thumb|upright=1.3|alt=Carte du monde des nations participants aux Jeux.|64 nations participent aux Jeux.]]

À l'occasion de ces {{XVIes}} olympiades d'hiver, {{nobr|64 nations}} envoient {{nobr|1 801 athlètes}} participer à la compétition<ref name="Olympic">{{Lien web|url=http://www.olympic.org/fr/albertville-1992-olympiques-hiver|titre=Albertville 1992 |auteur=Comité international olympique|lien auteur=Comité international olympique|site=www.olympic.org|consulté le=4 mai 2013}}.</ref>{{,}}<ref name="Yew p.338">{{Ouvrage|langue=fr, en|prénom1=Wei|nom1=Yew|titre=The Olympic image|sous-titre=the first 100 years|éditeur=Quon Editions|année=1996|pages totales=448|passage=338|isbn=978-0-9694432-7-8|consulté le=17 juin 2013}}.</ref>, dont {{nobr|488 femmes}} et {{nobr|1 313 hommes}}<ref name="Dico p.XXVIII"/>. Par rapport aux derniers Jeux de Calgary de 1988, sept nouveaux pays et {{nobr|378 athlètes}} supplémentaires participent à ces jeux d'hiver.

Le contexte international, faisant suite aux bouleversements du début des [[années 1990]] {{incise|[[Chute des régimes communistes en Europe|effondrement du bloc soviétique]], [[Réunification allemande|réunification de l'Allemagne]], [[dislocation de la Yougoslavie]]}} ont amené la création de nouveaux États qui participent pour certains à leurs tout premiers Jeux. Ainsi, l'Allemagne présente une seule équipe pour la première fois depuis 1952, ou 1964 si l'on prend en compte l'[[Équipe unifiée d'Allemagne]] rassemblant les deux blocs<ref>{{harvsp|Dico 2011||p=121-122}}.</ref>. L'effondrement de l'URSS amène quant à lui la première participation depuis 1936 des équipes des [[pays baltes]] d'Estonie et de Lettonie, alors qu'il s'agit de la première participation de l'équipe lituanienne depuis 1928<ref name="Dico p.XXVIII"/>. Une partie des autres pays de l'ex-Union soviétique (Russie, Belarus, Ukraine, Kazakhstan et Ouzbékistan), membres de la [[Communauté des États indépendants]], participent sous les couleurs de l'[[Équipe unifiée aux Jeux olympiques|Équipe unifiée]]<ref name="Dico p.XXVIII"/>. Enfin, la dislocation de la [[République fédérative socialiste de Yougoslavie]] provoque la toute première participation à des Jeux des nations de [[Croatie aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Croatie]] et de [[Slovénie aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Slovénie]], qui ont obtenu leur indépendance en {{date-|juin 1991}}<ref name="CGF">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean-François|nom1=Sirinelli|lien auteur1=Jean-François Sirinelli|prénom2=Georges-Henri|nom2=Soutou|lien auteur2=Georges-Henri Soutou|titre=Culture et Guerre froide|sous-titre=[actes du colloque, organisé à la Sorbonne et à Sciences Po, les 20 et 21 octobre 2005]|lieu=Paris|éditeur=Presses Paris Sorbonne|année=2008|pages totales=308|passage=136|isbn=978-2-84050-547-1|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=n4EUvq3DumUC&printsec=frontcover|consulté le=5 mai 2013}}.</ref>{{,}}<ref name="Fontanel">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Fontanel|titre=Géoéconomie du sport : Le sport au cœur de la politique et de l'économie internationales|éditeur=[[Éditions L'Harmattan]]|année=2009|pages totales=152|passage=80|isbn=978-2-296-22183-3|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=liKto90eSBEC&printsec=frontcover|consulté le=9 juin 2013}}.</ref>. Les sanctions internationales à l'encontre de l'ancienne fédération yougoslave amènent une participation autonome de la Serbie<ref name="CGF"/>{{,}}<ref name="Fontanel"/>. L'État bosniaque n'étant reconnu qu'au mois d'avril, il n'envoie pas de délégation<ref name="CGF"/>.

Les Jeux sont l'occasion d'accueillir des nations olympiques sans tradition de sports d'hiver. Parmi elles, on note la participation de cinq pays présentant un seul athlète : le Swaziland avec le skieur Keith Fraser (né en Écosse), les Bermudes avec le lugeur Simon Payne, le Honduras et le fondeur Jenny Palacios-Stillo, les Philippines et le skieur Michael Teruel, ainsi que le Luxembourg et le skieur [[Marc Girardelli]].

L'[[Algérie aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|équipe algérienne]] participe pour la première fois à des Jeux d'hiver en présentant quatre skieurs, dont une femme.

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{|border="1" cellpadding="2" style="border:1px solid #999999;padding:2px;border-collapse:collapse;"
|+ '''Les 64 délégations participantes'''<br />(le nombre d'engagés est indiqué entre parenthèses)
|-bgcolor="#CCCCCC"
! scope=col colspan="4"|[[Afrique]]
|-
|valign="top"|
* {{JO|ALG|hiver 1992|4}}
|valign="top"|
* {{JO|MAR|hiver 1992|12}}
|valign="top"|
* {{JO|SEN|hiver 1992|2}}
|valign="top"|
* {{JO|SWZ|hiver 1992|1}}
|-bgcolor="#CCCCCC"
!scope=col colspan="4"|[[Amérique]]
|-
|valign="top"|
* {{JO|AHO|hiver 1992|2}}
* {{JO|ARG|hiver 1992|20}}
* {{JO|BER|hiver 1992|1}}
* {{JO|BOL|hiver 1992|4}}
|valign="top"|
* {{JO|BRA|hiver 1992|7}}
* {{JO|CAN|hiver 1992|108}}
* {{JO|CHI|hiver 1992|5}}
* {{JO|CRC|hiver 1992|4}}
|valign="top"|
* {{JO|USA|hiver 1992|147}}
* {{JO|HON|hiver 1992|1}}
* {{JO|JAM|hiver 1992|5}}
|valign="top"|
* {{JO|MEX|hiver 1992|20}}
* {{JO|PUR|hiver 1992|6}}
* {{ISV-d}} [[Îles Vierges des États-Unis aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Îles Vierges des États-Unis]] (12)
|-bgcolor="#CCCCCC"
!scope= col colspan="4"|[[Asie]]
|-
|valign="top"|
* {{JO|CHN|hiver 1992|32}}
* {{JO|TPE|hiver 1992|8}}
* {{JO|PRK|hiver 1992|20}}
|valign="top"|
* {{JO|KOR|hiver 1992|23}}
* {{JO|IND|hiver 1992|2}}
|valign="top"|
* {{JO|JPN|hiver 1992|60}}
* {{JO|LIB|hiver 1992|4}}
|valign="top"|
* {{JO|MGL|hiver 1992|4}}
* {{JO|PHI|hiver 1992|1}}
|-bgcolor="#CCCCCC"
!scope= col colspan="4"|[[Europe]]
|-
|valign="top"|
* {{JO|GER|hiver 1992|111}}
* {{JO|AND|hiver 1992|5}}
* {{JO|AUT|hiver 1992|58}}
* {{JO|BEL|hiver 1992|5}}
* {{JO|BUL|hiver 1992|31}}
* {{JO|CYP|hiver 1992|4}}
* {{JO|CRO|hiver 1992|4}}
* {{JO|DEN|hiver 1992|6}}
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* {{JO|TUR|hiver 1992|8}}
* {{JO|YUG|hiver 1992|25}}
|-bgcolor="#CCCCCC"
!scope= col colspan="4"|[[Océanie]]
|-
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* {{JO|AUS|hiver 1992|21}}
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* {{JO|NZL|hiver 1992|6}}
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&nbsp;
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|}
</center>

== Déroulement ==
Les cérémonies d'ouverture et de clôture, mises en scène par le chorégraphe [[Philippe Decouflé]], ainsi que 18 des {{nobr|57 épreuves}} se déroulent à [[Albertville]] intra-muros. Les autres épreuves ont lieu dans les stations de ski proches de [[Vallée de la Tarentaise|La Tarentaise]] et du [[Beaufortain]] : [[Les Arcs (Savoie)|Les Arcs]], [[Courchevel]], [[Les Ménuires]], [[Méribel]], [[La Plagne]], [[Pralognan-la-Vanoise]], [[Les Saisies]], [[Tignes]] et [[Val-d'Isère]]. Le village olympique est situé à [[Brides-les-Bains]] et les centres de presse à [[Moûtiers]] - centre international de Radio et Télévision - et à  [[La Léchère]] - centre principal de Presse. Les villages d'accueil des {{XVIe}} Jeux Olympiques d'hiver sont [[Valmorel]] et [[la Tania]].

=== Relais de la flamme olympique ===
{{article connexe|Relais de la flamme olympique}}

Environ {{nobr|5 500 relayeurs}} de {{nobr|15 à 20 ans}} sont choisis pour porter le flambeau<ref name="Expo2009 p.6">{{harvsp|Expo2009||p=6}}.</ref>{{,}}<ref name="FlammeOF">{{Article|titre=Le 22 décembre 1991 la flamme était à Nantes - Nantes|périodique=[[Ouest-France]]|jour=30|mois=juillet|année=2012|url=https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Le-22-decembre-1991-la-flamme-etait-a-Nantes-_44109-avd-20120730-63329031_actuLocale.Htm}}.</ref>. Le relais a une longueur totale d'environ {{Unité|5536|km}}<ref name="Expo2009 p.6"/>{{,}}<ref name="FlammeOF"/>. La flamme, allumée par les rayons du soleil le {{date|14|décembre|1991}} à [[Olympie]] ([[Grèce]]), rallie la France via le [[Concorde (avion)|Concorde]], à l'intérieur d'une lampe de mineur<ref name="Expo2009 p.6"/>{{,}}<ref name="FlammeOF"/>. À l'arrivée à l'[[aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle]], la championne cycliste [[Catherine Marsal]] réceptionne le [[flambeau olympique]] de {{Unité|1.5|kg}}, réalisé en acier inoxydable dans les usines d'Ugine-Savoie et symbolisant les cornes des vaches de [[Tarentaise (race bovine)|race tarentaise]]<ref>{{Lien web|url=https://www.ledauphine.com/savoie/2012/09/30/il-y-a-peu-de-chance-de-retrouver-en-vente-la-torche-albertvilloise|titre=Il y a peu de chance de retrouver en vente la torche albertvilloise|auteur=Jean-François Casanova|date=30 septembre 2012|site=ledauphine.com}}.</ref>, d'après une conception de [[Philippe Starck]]<ref name="Mascotte CTHS"/>. Cette première étape française démarre et permettra de rallier {{nobr|63 [[Départements français|départements]]}} et plus de {{nobr|2000 villes}}, en passant par le village natal de [[Pierre de Coubertin]], [[Mirville]], jusqu'à son arrivée dans le stade pour la cérémonie d'ouverture le {{date|8|février|1992}}<ref name="Expo2009 p.6"/>{{,}}<ref name="FlammeOF"/>.

[[La Poste (entreprise française)|La Poste]], entreprise publique et membre du « Club Coubertin », s'est investie en tant que coorganisatrice de l'événement<ref name="Rapport92 p.438">{{harvsp|Rapport92||p=438}}.</ref>.

Le {{nobr|6 février}}, à {{heure|12|21}}, la flamme entre en Savoie, au son de l'hymne savoyard, ''[[Les Allobroges]]'', joué par la fanfare du [[27e bataillon de chasseurs alpins|{{27e}} BCA]]<ref>{{Article|titre= Il a été le premier porteur de la flamme olympique en Savoie |nom1=Casanova|prénom1= Jean-François  |périodique=[[Le Dauphiné libéré]]|jour=20|mois=novembre|année=2011|url=http://www.ledauphine.com/savoie/2011/11/19/il-a-ete-le-premier-porteur-de-la-flamme-olympique-en-savoie?image=F7BD1E9D-5954-4EDF-A8E4-501D07788774}}.</ref>. Deux jours plus tard, le dernier porteur de la flamme qui doit embraser la vasque en acier est un choix symbolique du coprésident Killy, il s'agit du footballeur [[Michel Platini]], alors sélectionneur de l'[[équipe de France de football]], {{citation|parce qu'il est le Français le plus célèbre dans le monde}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Gérard|nom1=Ejnès|titre=L'Équipe, 60 ans : 1946-2006, soixante ans de la vie d'un journal, soixante minutes de légende du sport|éditeur=[[L'Équipe]]|année=2006|pages totales=383|passage=256|isbn=978-2-915535-17-4|consulté le=5 juin 2013}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|titre= JO 2012: les mythiques porteurs de la flamme olympique |périodique=[[L'Express]]|jour=27|mois=juillet|année=2012|url=http://www.lexpress.fr/actualite/sport/jo-2012-les-mythiques-porteurs-de-la-flamme-olympique_1142097.html}}.</ref>. Le sportif sera accompagné dans ses dernières foulées par un jeune savoyard de 9 ans, originaire de [[Valloire]] en [[Maurienne]] (l'autre grande vallée de la Savoie), François-Cyrille Grange<ref name="DL Grange">{{Article|titre= Le gamin de 9 ans qui tient la main de Michel Platini, c’est lui ! |nom1=Thiers|prénom1= Frédéric |périodique=[[Le Dauphiné libéré]]|jour=22|mois=janvier|année=2012|url=http://www.ledauphine.com/savoie/2012/01/21/le-gamin-de-9-ans-qui-tient-la-main-de-michel-platini-c-est-lui}}.</ref>{{,}}<ref name="Grange">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=David|nom1=Miller|titre=The official history of the Olympic Games and the IOC|sous-titre=Athens to Beijing, 1894-2008|éditeur=Mainstream|année=2008|pages totales=592|passage=281|isbn=978-1-84596-159-6|consulté le=7 juin 2013}}.</ref>{{,}}{{note|François-Cyrille Grange, originaire de Valloire, est le frère du skieur [[Jean-Baptiste Grange]]<ref name="DL Grange"/>.|group="Nd"}}.

=== Cérémonie d'ouverture ===

[[Fichier:1992 Winter Olympics Albertville pylon 02.JPG|vignette|right|alt=Mât Olympique de l'ancien stade olympique d'Albertville|Le mât Olympique ou ''axis mundis'' de l'enceinte du stade olympique.]]

La cérémonie d'ouverture des {{XVIes}} Jeux olympiques d'hiver débute le {{nobr|8 février}}, à {{nobr|17 h}}, et se déroule dans le [[théâtre des Cérémonies]]. La mise en scène est confiée au jeune [[chorégraphe]], auteur de plusieurs spectacles lors du défilé du bicentenaire de la [[Révolution française]] en 1989, [[Philippe Decouflé]], et à la Société Téléma<ref name="Blanchard">{{article|langue=Fr|prénom1=Gérard|nom1=Blanchard|titre=Cérémonies des {{16e}} Jeux olympiques d'hiver 1992|périodique= Communication et langages|volume=91|année=1992|pages= 116-118 |site= Persée|url texte= http://www.persee.fr/doc/colan_0336-1500_1992_num_91_1_2368}}.</ref>{{,}}<ref name="Choreographing">Article de John J. MacAloon « Interval Training » (pp.32-53), {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Susan|nom1=Leigh Foster|titre=Choreographing History|éditeur=Indiana University Press|année=1995|pages totales=272|isbn=978-0-253-11650-5|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=TAL61XwNf_8C&printsec=frontcover}}.</ref>. Au départ, c'était le cinéaste [[Jean-Jacques Annaud]] qui était envisagé dès [[1989]], mais le budget proposé était trop important<ref>{{Lien web|url= www.ledauphine.com/savoie/2012/02/22/20-ans-apres-les-jeux-d-albertville-font-toujours-reference|titre= 20 ans après, les Jeux d'Albertville font toujours référence|site= Le Dauphiné|date= 23 février 2012}}</ref> (le budget maximum devait être de 110 millions de francs<ref name="Rapport92 p.442">{{harvsp|Rapport92||p=442}}.</ref>). [[Robert Hossein]] avec la société [[Euro Disney]] était aussi envisagé<ref name="Blanchard"/>. La [[Cérémonies olympiques#C.C3.A9r.C3.A9monie d.27ouverture|cérémonie olympique]] respecte le rituel instauré depuis 1896 sous l'égide du baron de Coubertin avec une partie classique, qui est suivie depuis les années 1980 par une partie plus artistique. La partie traditionnelle commence par la présentation de l'emblème des anneaux et de la devise olympique, puis la revue des drapeaux et des délégations, le serment des athlètes, l'embrasement de la [[vasque olympique]]<ref name="Blanchard"/>{{,}}<ref name="Choreographing"/>. Toutefois, le chorégraphe français bouleverse cette organisation en mélangeant les deux parties.[[Fichier:1992 Winter Olympics Albertville halle olympique 01.JPG|vignette|211x211px|La halle olympique avec la vasque au 1er plan]]Ainsi la cérémonie d'Albertville s'ouvre devant les {{unité|35000|spectateurs}} présents dans le stade et devant deux milliards de téléspectateurs<ref name="DLCérémonie">{{Article|titre=Il y a 20 ans, Albertville enflammait le monde entier|nom1=Leleu|prénom1= Jacques |périodique=[[Le Dauphiné libéré]]|jour=8|mois=février|année=2012|url=http://www.ledauphine.com/savoie/2012/02/07/il-y-a-20-ans-albertville-enflammait-le-monde-entier}}.</ref>. {{formatnum:1808}} athlètes et officiels des {{nobr|64 nations}} défilent dans le stade, au son de percussions, avant de s'installer dans le théâtre des Cérémonies<ref name="Encyclopedia p.401">{{en}} {{ouvrage|langue=Fr|prénom1= John E. |nom1=Findling|prénom2= Kimberly D. |nom2=Pelle|titre= Encyclopedia of the Modern Olympic Movement|éditeur= Greenwood Publishing Group |année=2004|pages totales=602|passage=401|isbn= 978-0-31332-278-5 |lire en ligne=|consulté le=5 juin 2013}}.</ref>. Ensuite, vient une première partie du spectacle qui s'organise autour d'un mât central (un ''axis mundis'')<ref name="Blanchard"/> et une scène d'environ {{unité|1|ha}}<ref name="Duflos-Priot">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Marie-Thérèse|nom1=Duflos-Priot|titre=Un siècle de groupes folkloriques en France|sous-titre=l'identité par la beauté du geste|éditeur=[[Éditions L'Harmattan]]|année=1995|pages totales=350|passage=231-234, Les Savoyards dans l'arène|isbn=978-2-7384-3830-0|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=N2XnJHhyfHUC&printsec=frontcover}}.</ref>. Un soin particulier est apporté dans la décoration de l'arène olympique qui reprend les symboles folkloriques savoyards : reconstitution d'une montagne savoyarde à l'entrée du stade, décorations (frises, étoiles, rosaces)<ref name="Duflos-Priot"/>. Le podium des annonces officielles reprend les codes architecturaux d'un balcon d'un chalet d'alpage<ref name="Duflos-Priot"/>. Au cours de la soirée, ce seront {{nobr|3 000 artistes}}, professionnels ou amateurs locaux, qui participeront à ce spectacle<ref name="DLCérémonie"/>{{,}}<ref name="Encyclopedia p.401"/>. Ils sont habillés par le plasticien [[Philippe Guillotel]]<ref name="Blanchard"/>. L'ouverture est proclamée par [[François Mitterrand]], président de la République française, debout entre [[Jean-Claude Killy]] et [[Michel Barnier]], et en présence de [[Juan Antonio Samaranch]], président du CIO. Une jeune fille haut-savoyarde de 12 ans, [[Séverine du Peloux]], en robe savoyarde stylisée avec une jupe composée de poupées savoyardes, entonne ''[[a cappella]]'' [[la Marseillaise]]<ref name="Encyclopedia p.401"/>{{,}}<ref>{{Article|titre= Elle est devenue “celle qui tenait la main de Mitterrand” |nom1=Briançon-Marjollet|prénom1= Agnès |périodique=[[Le Dauphiné libéré]]|jour=27|mois=novembre|année=2011|url=http://www.ledauphine.com/savoie/2011/11/26/elle-est-devenue-celle-qui-tenait-la-main-de-mitterrand}}.</ref>. La jeune patineuse française, [[Surya Bonaly]], prononce le serment des athlètes<ref name="DLCérémonie"/>{{,}}<ref name="Encyclopedia p.401"/>. Elle succède à [[Léo Lacroix (skieur)|Léo Lacroix]], qui eut le même honneur lors des Jeux de Grenoble.

Le théâtre est survolé par la [[Patrouille de France]], qui a choisi l'année précédente Jean-Claude Killy comme parrain. Par six fois une ''ola'' traverse le stade, à laquelle le président Mitterrand, bien que fatigué, participera<ref name="Choreographing"/>{{,}}<ref name="DLCérémonie"/>. Puis vient le tour du dernier porteur de la flamme, Michel Platini, qui s'avance dans le stade pour la dernière étape menant à la vasque. Il rejoint au milieu de l'espace le jeune François-Cyrille Grange avant de grimper les escaliers menant à la vasque<ref name="DL Grange"/>{{,}}<ref name="Grange"/>.

=== Calendrier ===
À l'origine, les dates prévues pour les Jeux étaient du {{1er}} au {{date-|16 février}}{{refnec}}. En {{date-|janvier 1989}}, lors d'une réunion se déroulant dans la station de [[Courchevel]], le COJO présente son calendrier permettant l'organisation des 57 épreuves ainsi que celle des 8 épreuves de démonstration<ref name="Rapport92 p.327">{{harvsp|Rapport92||p=327-328}}.</ref>. {{refnec|Lors de cette réunion, il est décidé, après consultation des fédérations internationales et d'autres parties intéressées, que les Jeux seraient retardés d'une semaine}}. Le calendrier s'étale du samedi 8 au dimanche {{date-|23 février 1992}}<ref name="Rapport92 p.327"/>. Celui-ci évolue assez peu, en ski alpin seule l'épreuve féminine du [[Ski alpin#Super-G|Super G]] subit un report de {{unité|24|h}}<ref name="Rapport92 p.327"/>.

La toute première épreuve à ouvrir ces Jeux se déroule dans la patinoire de [[Méribel|Méribel-les-Allues]]. L'[[Équipe de France de hockey sur glace|équipe de France de hockey]] est opposée au [[Équipe du Canada de hockey sur glace|Canada]]. Cette dernière l'emporte 3 à 2<ref name="Hockey finale">{{Lien web|url=http://www.passionhockey.com/hockeyarchives/JO1992.htm|titre= Jeux Olympiques d'Albertville 1992 |date=|site=www.passionhockey.com|consulté le=9 juin 2013}}.</ref>. Mis à part le jour d'ouverture, au moins une finale a lieu chaque jour, la dernière, le {{nobr|23 février}}, jour de clôture des Jeux, étant la finale du hockey opposant le [[Équipe du Canada de hockey sur glace|Canada]] à l'[[Équipe unifiée aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|équipe unifiée]]. Le score final est de 1-3<ref name="Hockey finale"/>.
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{| class="wikitable"  style="margin:0.5em auto; font-size:90%; position:relative; width:55%;"
|- style="text-align:center"
| style="background:#0c3;" width="5%"|&nbsp;'''CO'''&nbsp;|| align="left" width="20%" | Cérémonie d'ouverture
| style="background:#39f;" width="5%"|&nbsp; ●<br />'''H'''/'''D'''&nbsp;|| align="left" width="20%" | Épreuve(s) Hommes ou Dames
| style="background:#fc0;" width="5%"|&nbsp;'''1'''&nbsp;|| align="left" width="20%" | Finale d'épreuve officielle<ref group="Note">Le chiffre indique le nombre de finales qui se tiennent ce jour-là pour chaque sport.</ref>
| style="background:#e33;" width="5%"|&nbsp;'''CC'''&nbsp;|| align="left" width="20%" | Cérémonie de clôture
|}

{| class="wikitable"  style="margin:0.5em auto; font-size:90%; line-height:1.25em; width:75%;"
|+ Calendrier des épreuves<ref name="Rapport92 p.327"/>
|-
! scope=col style="width:25%;"|{{date-|février 1992}}
! scope=col style="width:5%;"|8<br/>{{abréviation discrète|Sam|Samedi}}
! scope=col style="width:5%;"|9<br/>{{abréviation discrète|Dim|Dimanche}}
! scope=col style="width:5%;"|10<br/>{{abréviation discrète|Lun|Lundi}}
! scope=col style="width:5%;"|11<br/>{{abréviation discrète|Mar|Mardi}}
! scope=col style="width:5%;"|12<br/>{{abréviation discrète|Mer|Mercredi}}
! scope=col style="width:5%;"|13<br/>{{abréviation discrète|Jeu|Jeudi}}
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! scope=col style="width:5%;"|15<br/>{{abréviation discrète|Sam|Samedi}}
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! scope=col style="width:5%;"|17<br/>{{abréviation discrète|Lun|Lundi}}
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! scope=col style="width:5%;"|21<br/>{{abréviation discrète|Ven|Vendredi}}
! scope=col style="width:5%;"|22<br/>{{abréviation discrète|Sam|Samedi}}
! scope=col style="width:5%;"|23<br/>{{abréviation discrète|Dim|Dimanche}}
! scope=col style="width:5%;"|Épreuves
|- style="text-align:center;"
! scope=row align=left| Cérémonies
|style="background:#0c3; text-align:center;"| [[Cérémonies olympiques|'''CO''']]
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| style="background:#e33; text-align:center;"| [[Cérémonies olympiques|'''CC''']]
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|- style="text-align:center;"
! scope=row align="left"|[[Fichier:Biathlon pictogram.svg|20px|alt=Logo du biathlon|link=]] [[Biathlon aux Jeux olympiques de 1992|Biathlon]]
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| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>7,5&nbsp;km<br />D</small>
| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>10&nbsp;km<br />H</small>
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| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>3x7,5&nbsp;km<br />D</small>
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| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>4x7,5&nbsp;km<br />H</small>
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| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>15&nbsp;km<br />D</small>
| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>20&nbsp;km<br />H</small>
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| 6
|- style="text-align:center;"
! scope=row align="left"|[[Fichier:Bobsleigh pictogram.svg|20px|alt=Logo du bobsleigh|link=]] [[Bobsleigh aux Jeux olympiques de 1992|Bobsleigh]]
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| style="background:#39f;"|●&nbsp;<br />x 2
| style="background:#fc0;"|'''1'''<br />x 2
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| style="background:#39f;"|●&nbsp; <br />x 4
| style="background:#fc0;"|'''1'''<br />x 4
| 2
|- style="text-align:center;"
! scope=row align="left"|[[Fichier:Luge pictogram.svg|20px|alt=Logo de la luge|link=]] [[Luge aux Jeux olympiques de 1992|Luge]]
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| style="background:#39f;"|●&nbsp;<br /><small>simple<br />H</small>
| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>simple<br />H</small>
| style="background:#39f;"|●&nbsp;<br /><small>simple<br />D</small>
| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>simple<br />D</small>
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| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>double<br />H</small>
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|- style="text-align:center;"
! scope=row align="left"|[[Fichier:Nordic combined pictogram.svg|20px|alt=Logo du combiné nordique|link=]] [[Combiné nordique aux Jeux olympiques de 1992|Combiné nordique]]
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| style="background:#39f;"|●&nbsp;<br /><small>K 90</small>
| style="background:#39f;"|●&nbsp;<br /><small>15&nbsp;km</small>
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| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>K 90<br />équipe</small>
| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>3x10km</small>
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|- style="text-align:center;"
! scope=row align="left"|[[Fichier:Ice hockey pictogram.svg|20px|alt=Logo du hockey sur glace|link=]] [[Hockey sur glace aux Jeux olympiques de 1992|Hockey sur glace]]
| style="background:#39f;"|●&nbsp;
| style="background:#39f;"|●&nbsp;
| style="background:#39f;"|●&nbsp;
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| style="background:#39f;"|●&nbsp;
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| style="background:#39f;"|●&nbsp;
| style="background:#fc0;"|'''1'''
|1
|- style="text-align:center;"
! scope=row align="left"|[[Fichier:Curling pictogram.svg|20px|alt=Logo du curling|link=]] [[Curling aux Jeux olympiques de 1992|Curling]]<ref group="Note" name="EP">Épreuve en démonstration.</ref>
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| style="background:#39f;"|●&nbsp;<br /><small>2 jeux</small>
| style="background:#39f;"|●&nbsp;<br /><small>2 jeux</small>
| style="background:#39f;"|●&nbsp;<br /><small>2 jeux</small>
| style="background:#39f;"|●&nbsp;<br /><small>1 jeux</small>
| style="background:#39f;"|●&nbsp;<br /><small>2 jeux</small>
| style="background:#39f;"|'''1'''
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|- style="text-align:center;"
! scope=row align="left"|[[Fichier:Figure skating pictogram.svg|20px|alt=Logo du patinage artistique|link=]] [[Patinage artistique aux Jeux olympiques de 1992|Patinage artistique]]
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| style="background:#39f;"|●&nbsp;<br /><small>original<br />couple</small>
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| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>libre<br />couple</small>
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| style="background:#39f;"|●&nbsp;<br /><small>original<br />H</small>
| style="background:#39f;"|●&nbsp;<br /><small>imposée<br />danse</small>
| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>libre<br />H</small>
| style="background:#39f;"|●&nbsp;<br /><small>original<br />danse</small>
| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>libre<br />danse</small>
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| style="background:#39f;"|●&nbsp;<br /><small>original<br />D</small>
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| style="background:#fc0;"|'''1'''<small>libre<br />D</small>
| style="background:#39f;"|●&nbsp;<br /><small>Exhib<br />x4</small>
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|4
|- style="text-align:center;"
! scope=row align="left"|[[Fichier:Ski jumping pictogram.svg|20px|alt=Logo du saut à ski|link=]] [[Saut à ski aux Jeux olympiques de 1992|Saut à ski]]
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| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>K 90</small>
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| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>K 120<br />équipe</small>
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| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>K 120</small>
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|- style="text-align:center;"
! scope=row align="left"|[[Fichier:Alpine skiing pictogram.svg|20px|alt=Logo du ski alpin|link=]] [[Ski alpin aux Jeux olympiques de 1992|Ski alpin]]
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! scope=row align="left"|[[Fichier:Freestyle skiing pictogram.svg|20px|alt=Logo du ski acrobatique|link=]] [[Ski acrobatique aux Jeux olympiques de 1992|Ski acrobatique]]<ref group="Note">Seules les épreuves de bosses sont retenues comme épreuves olympiques, les épreuves de saut et de ballets sont en démonstration.</ref>
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! scope=row align="left"|[[Fichier:Cross country skiing pictogram.svg|20px|alt=Logo du ski de fond|link=]] [[Ski de fond aux Jeux olympiques de 1992|Ski de fond]]
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| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>15&nbsp;km<br />D</small>
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! scope=row align="left"|[[Fichier:Speed skating pictogram.svg|20px|alt=Logo du patinage de vitesse|link=]] [[Patinage de vitesse aux Jeux olympiques de 1992|Patinage de vitesse]]
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| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>3000m<br />D</small>
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| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>1500m<br />D</small>
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| style="background:#fc0;"|'''1'''<br /><small>500m<br />H</small>
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! scope=row align="left"|[[Fichier:Short track speed skating pictogram.svg|20px|alt=Logo du patinage de vitesse sur piste courte|link=]] [[Patinage de vitesse sur piste courte aux Jeux olympiques de 1992|Patinage de vitesse sur piste courte]]
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! scope=row |Nombre total de finales
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! scope=row |Total
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|align="center"|4
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|align="center"|41
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|align="center"|49
|align="center"|53
|align="center"|55
|align="center"|57
|align="center"| 57<ref name="Résultats Revue olympique">{{pdf}} {{article|langue=en|nom1=Comité international olympique|titre=Results of the XVIth Olympic Winter Games in Albertville|périodique=Revue olympique|numéro=294|année=1992|pages=171|url texte=http://library.la84.org/OlympicInformationCenter/OlympicReview/1992/ore294/ORE294o.pdf|consulté le=6 juin 2013}}.</ref>
|}
</center>

=== Épreuves ===
==== Épreuves officielles ====
===== Biathlon =====
{{article détaillé|Biathlon aux Jeux olympiques de 1992}}

Les compétitions de [[Biathlon aux Jeux olympiques|biathlon]] ont lieu sur le stade olympique de ski nordique des [[Les Saisies|Saisies]]<ref name="Rapport92 p.366">{{harvsp|Rapport92||p=366-371}}.</ref>. Six épreuves sont au programme : individuel, sprint et relais, pour les femmes et pour les hommes<ref name="Rapport92 p.366"/>. Elles sont disputées par {{unité|196|athlètes}}, {{unité|99|femmes}} et {{unité|116|hommes}}, représentant de  {{unité|28|pays}}<ref name="SR Biathlon">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/BIA/|titre= Biathlon at the 1992 Albertville Winter Games |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>. L'[[Allemagne aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Allemagne]] est la nation la plus médaillée avec l'obtention de sept médailles, dont 3 en or<ref name="SR Biathlon"/>. La deuxième place des nations les plus médaillées revient à l'[[Équipe unifiée aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Équipe unifiée]] avec six médailles, dont deux en or<ref name="SR Biathlon"/>. La dernière médaille d'or revient à l'[[France aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|équipe féminine française]] de relais<ref name="SR Biathlon"/>.

Le biathlète allemand [[Mark Kirchner]] remporte lors de ces Jeux deux médailles d'or (dont l'une au relais) et une d'argent, tandis que sa compatriote [[Antje Harvey|Antje Misersky-Harvey]] obtient une médaille d'or en individuel et deux d'argent en sprint et relais<ref name="SR Biathlon"/>.

[[Fichier:Podium relais 3×7,5 km - Les Saisies 1992-1.jpg|vignette|centré|Cérémonie de remise des médailles du relais femmes 3×7,5 km.]]

===== Bobsleigh =====
{{article détaillé|Bobsleigh aux Jeux olympiques de 1992}}

Les deux épreuves (masculines) de [[Bobsleigh aux Jeux olympiques|bobsleigh]], à deux et à quatre, se déroulent sur la [[Piste de bobsleigh, luge et skeleton de La Plagne|piste olympique]] de la station de [[La Plagne]]<ref name="Rapport92 p.350">{{harvsp|Rapport92||p=350-355}}.</ref>. {{unité|159|athlètes}}, représentants de  {{unité|25|pays}}, participent à ces épreuves<ref name="SR Bob">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/BOB/|titre= Bobsleigh at the 1992 Albertville Winter Games |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>. L'[[Allemagne aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|équipe allemande]] est la nation la plus médaillée avec l'obtention de trois médailles, deux d'argent et une de bronze<ref name="SR Bob"/>.

L'épreuve du bob à deux est remportée par les [[Suisse aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|athlètes suisses]], [[Donat Acklin]] et [[Gustav Weder]], devant les deux équipes allemandes, et les quarante-quatre autres équipes participantes<ref name="SR Bob"/>{{,}}<ref name="SR Bob 2">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/BOB/mens-two.html|titre= Bobsleigh at the 1992 Albertville Winter Games: Men's Two |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>. Lors de cette épreuves, 21 nations présentent {{unité|2|équipages}}<ref name="SR Bob 2"/>.

L'épreuve du bob à quatre, au cours de laquelle {{nobr|31 équipes}} sont engagées (dont {{nobr|10 nations}} présentant deux équipages), est remportée par les [[Autriche aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|quatre athlètes autrichiens]], devant les Allemands et les Suisses<ref name="SR Bob"/>{{,}}<ref name="SR Bob 4">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/BOB/mens-four.html|titre= Bobsleigh at the 1992 Albertville Winter Games: Men's Four |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>. Cette médaille de bronze permet aux deux athlètes suisses [[Donat Acklin]] et [[Gustav Weder]] de remporter deux médailles lors de ces jeux<ref name="SR Bob"/>.

===== Combiné nordique =====
{{article détaillé|Combiné nordique aux Jeux olympiques de 1992}}

Les épreuves de [[Combiné nordique aux Jeux olympiques|combiné nordique]] se déroulent sur le [[Tremplin du Praz|tremplin de saut à ski]] de la station de [[Courchevel]]<ref name="Rapport92 p.346">{{harvsp|Rapport92||p=346-349}}.</ref> ainsi que sur une piste de ski de fond tracée au cœur du village du Praz<ref name="Rapport92 p.346" />. Les épreuves individuelles hommes et par équipes (3 individus) réunissent {{unité|46|athlètes}} de {{unité|12|pays}}<ref name="SR CN">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/NCO/|titre= Nordic Combined at the 1992 Albertville Winter Games |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>.

Les Français [[Fabrice Guy]] et [[Sylvain Guillaume]] obtiennent respectivement les médailles d'or et d'argent, devant l'Autrichien [[Klaus Sulzenbacher]]<ref name="SR CN"/>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/NCO/mens-individual.html|titre= Nordic Combined at the 1992 Albertville Winter Games: Men's Individual |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>.

Le [[Japon aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Japon]] remporte l'épreuve par équipe devant la [[Norvège aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Norvège]] et l'[[Autriche aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Autriche]]<ref name="SR CN"/>{{,}}<ref name="SR CNe">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/NCO/mens-team.html|titre= Nordic Combined at the 1992 Albertville Winter Games: Men's Team |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>. Malgré son bon classement lors de la compétition individuelle, l'équipe française terminera en {{4e|place}}<ref name="SR CNe"/>.

===== Hockey sur glace =====
{{article détaillé|Hockey sur glace aux Jeux olympiques de 1992}}

Les matches de [[Hockey sur glace aux Jeux olympiques|hockey sur glace]] ont lieu dans la nouvelle [[patinoire de Méribel]]<ref name="Rapport92 p.372">{{harvsp|Rapport92||p=372-383}}.</ref>. {{unité|12|équipes}}, réunissant {{unité|267|athlètes}} en provenance de {{unité|12|nations}}, s'affrontent entre le samedi 8 et le dimanche {{date-|22 février}}<ref name="Rapport92 p.372"/>{{,}}<ref name="SR Hock">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/ICH/|titre= Ice Hockey at the 1992 Albertville Winter Games |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>{{,}}<ref name="SR Hock Comp">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/ICH/mens-ice-hockey.html|titre= Ice Hockey at the 1992 Albertville Winter Games: Men's Ice Hockey |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>. Deux groupes de 6 équipes s'affrontent. Le premier match oppose l'[[Équipe de France de hockey sur glace|équipe de France]] à l'[[Équipe du Canada de hockey sur glace|équipe canadienne]], du groupe B<ref name="Hockey finale"/>. Cette dernière l'emporte 3 à 2<ref name="Hockey finale"/>.

Les matchs du groupe A voient l'équipe [[Équipe des États-Unis de hockey sur glace|américaine]] arriver en tête avec 9 points, suivie des équipes [[Équipe de Suède de hockey sur glace|suédoise]] (8 points), [[Équipe de Finlande de hockey sur glace|finlandaise]] (7 points) et [[Équipe d'Allemagne de hockey sur glace|allemande]] (4 points)<ref name="Hockey finale"/>.

Le Groupe B est dominé par les trois équipes du [[Équipe du Canada de hockey sur glace|Canada]], de l'équipe unifiée et de la [[Équipe de Tchécoslovaquie de hockey sur glace|Tchécoslovaquie]] qui terminent ex aequo avec 8 points<ref name="Hockey finale"/>. Les Français terminent quatrième, réussissant l'exploit d'atteindre les quarts de finale où ils s'inclineront face aux [[Équipe des États-Unis de hockey sur glace|Américains]] (4 à 1)<ref name="Hockey finale"/>.

La finale oppose l'[[Équipe du Canada de hockey sur glace|équipe du Canada]] à l'[[équipe unifiée aux Jeux olympiques|équipe unifiée]] (ex-URSS qui avait été médaille d'or lors des [[Hockey sur glace aux Jeux olympiques de 1988|Jeux précédents]]). Le score final est de 1-3<ref name="Hockey finale"/>{{,}}<ref name="SR Hock Comp"/>. La petite finale oppose les [[Équipe de Tchécoslovaquie de hockey sur glace|Tchécoslovaques]] aux [[Équipe des États-Unis de hockey sur glace|Américains]] qui perdent 6 à 1<ref name="Hockey finale"/>{{,}}<ref name="SR Hock Comp"/>.

Les trois meilleurs marqueurs de la compétition sont le Canadien [[Joé Juneau]] (15 points), le Russe [[Andreï Khomoutov]] (14 points) et le Tchécoslovaque [[Robert Lang]] (13 points)<ref name="Hockey finale"/>. L'[[Équipe unifiée aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|équipe unifiée]] obtient le trophée du [[fair-play]]<ref name="Hockey finale"/>.

===== Luge =====
{{article détaillé|Luge aux Jeux olympiques de 1992}}

Les épreuves masculines et féminines de [[Luge aux Jeux olympiques|luge]], individuelles et double mixte, se déroulent sur la [[Piste de bobsleigh, luge et skeleton de La Plagne|piste de luge]] de la station de [[La Plagne]]<ref name="Rapport92 p.350"/>. {{unité|89|athlètes}}, {{unité|24|femmes}} et {{unité|65|hommes}}, participent à ces trois épreuves et proviennent de {{unité|22|nations}}<ref name="SR Luge">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/LUG/|titre= Luge at the 1992 Albertville Winter Games |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>. Deux nations se distinguent lors de ces épreuves, l'[[Allemagne aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Allemagne]] et l'[[Autriche aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Autriche]] qui obtiennent chacune quatre médailles pour leur pays. L'équipe allemande remporte deux or (individuelle homme et double-mixte), une argent et une bronze, tandis que l'autrichienne remporte une or (individuelle femme), deux argent et une bronze<ref name="SR Luge"/>.

===== Patinage artistique =====
{{article détaillé|Patinage artistique aux Jeux olympiques de 1992}}

Les quatre épreuves de patinage artistique (femmes, hommes, couple mixte et danse sur glace) se déroulent dans la [[Halle olympique]] de la ville hôte, [[Albertville]]<ref name="Rapport92 p.336">{{harvsp|Rapport92||p=336-345}}.</ref>. Lors des compétitions ce sont {{unité|133|athlètes}}, dont {{unité|66|femmes}} et {{unité|67|hommes}}, qui s'affrontent<ref name="SR PatArt">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/FSK/|titre= Figure Skating at the 1992 Albertville Winter Games |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>. Ils sont originaires de {{unité|28|pays}}<ref name="SR PatArt"/>. L'[[Équipe unifiée aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|équipe unifiée]] remporte cinq médailles dont trois en or lors des épreuves hommes, en couple mixte et en danse sur glace<ref name="SR PatArt"/>. Elle est suivie par l'[[États-Unis aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|équipe américaine]] avec trois médailles dont une en or à l'épreuve femmes.

L'[[France aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|équipe française]] n'obtient qu'une médaille d'argent avec le couple [[Isabelle Duchesnay]] et [[Paul Duchesnay]] lors de l'épreuve de danse sur glace<ref name="SR IceDance">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/FSK/mixed-ice-dancing.html|titre= Figure Skating at the 1992 Albertville Winter Games: Mixed Ice Dancing |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>. [[Surya Bonaly]], qui avait prêté serment au nom de l'ensemble des athlètes, et malgré de bons résultats aux championnats du monde et d'Europe, n'arrive qu'en {{5e|place}} du programme femmes<ref name="SR EqFrGlace">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/countries/FRA/winter/1992/FSK/|titre= France Figure Skating at the 1992 Albertville Winter Games |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>. Elle se fait remarquer lors du programme libre avec un quadruple [[boucle piqué]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pascal|nom1=Duret|lien auteur1=Pascal Duret|prénom2=Patrick|nom2=Trabal|titre=Le sport et ses affaires : une sociologie de la justice de l'épreuve sportive|éditeur=[[Éditions Métailié]]|collection=Sciences Humaines|année=2001|pages totales=260|passage=58-64|isbn=978-2-86424-384-7}}.</ref>. Enfin, la patineuse de l'épreuve par couples, [[Line Haddad]], est la plus jeune athlète engagée durant ces jeux (13 ans au début des Jeux, fêtant son {{14e|anniversaire}} le jour même de son épreuve). Elle finit avec son partenaire [[Sylvain Privé]] en {{16e|place}}<ref name="Haddad">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/athletes/ha/lyne-haddad-1.html|titre= Lyne Haddad |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>{{,}}<ref name="SR IceMixt">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/FSK/mixed-pairs.html|titre= Figure Skating at the 1992 Albertville Winter Games:Mixed Pairs |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>{{,}}<ref name="SR EqFrGlace"/>.

===== Patinage de vitesse =====
{{article détaillé|Patinage de vitesse aux Jeux olympiques de 1992}}

Les dix épreuves de [[Patinage de vitesse aux Jeux olympiques|patinage de vitesse]] femmes et hommes se déroulent sur l'anneau de vitesse construit de façon temporaire sur la commune d'Albertville<ref name="Rapport92 p.336"/>. {{unité|154|athlètes}} en provenance de {{unité|23|pays}}, dont {{unité|59|femmes}} et {{unité|95|hommes}}, s'affrontent<ref name="SR PdV">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/SSK/|titre= Speed Skating at the 1992 Albertville Winter Games |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>.

Sur les dix épreuves, les [[Allemagne aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|athlètes allemands]] dominent les compétitions en obtenant onze médailles dont cinq en or lors des épreuves de {{unité|500|m}} et {{unité|1000|m}} hommes, ainsi que les épreuves femmes de {{unité|1500|m}} et de {{unité|3000|m}} et {{unité|5000|m}} remportées par [[Gunda Niemann]] (elle a obtenu la médaille d'argent au {{unité|1500|m}})<ref name="SR PdV"/>. Durant le {{unité|5000|m}}, les Allemandes montent sur les trois marches du podium<ref name="SR PdV"/>. Déjà lors des Jeux d'hiver précédents de 1984 et 1988, l'Allemagne de l'Est était arrivée en tête des nations les plus titrées<ref name="SR PdV"/>. Les épreuves jusque-là dominées par les Européens ou les Nord-Américains voient la concurrence de nouvelles nations qui montent sur les deux premières marches du podium, avec les équipes du [[Japon aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Japon]] ({{unité|4|médailles}}), de la [[Chine aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Chine]] ({{unité|2|médailles}} d'argent) et la [[Corée du Sud aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Corée du Sud]] ({{unité|1|médaille}} d'argent)<ref name="SR PdV"/>.

===== Patinage de vitesse sur piste courte =====
{{article détaillé|Patinage de vitesse sur piste courte aux Jeux olympiques de 1992}}

Le [[Patinage de vitesse sur piste courte aux Jeux olympiques|patinage de vitesse sur piste courte]] (ou ''short track'') devient sport officiel à l'occasion de ces Jeux d'hiver d'Albertville<ref name="SR ST">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/STK/|titre= Short Track Speed Skating at the 1992 Albertville Winter Games |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>. Il fut sport de démonstration lors des Jeux de Calgary (1988)<ref name="SR ST"/>. Les quatre épreuves hommes et femmes, avec deux épreuves individuelles et deux relais, se déroulent dans la [[Halle olympique]] d'Albertville<ref name="SR ST"/>{{,}}<ref name="Rapport92 p.336"/>.

Pour cette première compétition, qui trouve son origine en Amérique du Nord avant d'avoir été exportée en Asie, {{unité|16|nations}} présentent {{unité|86|athlètes}}, {{unité|42|femmes}} et {{unité|44|hommes}}<ref name="SR ST"/>. Les patineurs sud-coréens et canadiens dominent les différentes épreuves. Ainsi, les [[Corée du Sud aux Jeux olympiques|athlètes coréens]] remportent trois médailles dont deux en or, alors que les [[Canada aux Jeux olympiques|Canadiens]] en obtiennent eux aussi trois dont une seule en or<ref name="SR ST"/>.

À l'occasion de ces premiers Jeux, quatre athlètes obtiennent deux médailles olympiques. Le [[Corée du Sud|Sud-Coréen]] [[Kim Ki-hoon]] remporte les deux épreuves de vitesse sur piste courte ({{unité|1000 et 5000 m}} en relais)<ref name="Kim Ki-hoon">{{Lien web|url=https://www.sports-reference.com/olympics/athletes/ki/kim-gi-hun-2.html|titre= Kim Gi-Hun |site=www.sports-reference.com|consulté le=26 juin 2013}}.</ref>. Son compatriote, [[Jun-Ho Lee]], obtient la troisième place au {{unité|1 000 m}} et la médaille d'or en relais<ref>{{Lien web|url=https://www.sports-reference.com/olympics/athletes/le/lee-jun-ho-1.html|titre= Lee Jun-Ho |site=www.sports-reference.com|consulté le=26 juin 2013}}.</ref>. L'Américaine [[Cathy Turner]] obtient elle aussi deux médailles (une or et une argent en relais)<ref>{{Lien web|url=https://www.sports-reference.com/olympics/athletes/tu/cathy-turner-1.html|titre= Cathy Turner |site=www.sports-reference.com|consulté le=26 juin 2013}}.</ref>. Le dernier athlète à obtenir deux médailles (argent) est le Canadien [[Frédéric Blackburn]]<ref>{{Lien web|url=https://www.sports-reference.com/olympics/athletes/bl/frederic-blackburn-1.html|titre= Frédéric Blackburn |site=www.sports-reference.com|consulté le=26 juin 2013}}.</ref>.

===== Saut à ski =====
{{article détaillé|Saut à ski aux Jeux olympiques de 1992}}

Les épreuves de [[Saut à ski aux Jeux olympiques|saut à ski]] se déroulent sur les [[tremplins du Praz]] dans la station de [[Courchevel]]<ref name="Rapport92 p.346"/>. Les épreuves individuelles hommes et par équipes (3 individus) réunissent {{unité|63|athlètes}} originaires de {{unité|17|pays}}<ref name="SR SAS">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/SKJ/|titre= Ski Jumping at the 1992 Albertville Winter Games |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>. Aucun changement par rapport aux derniers Jeux, avec les mêmes compétitions, le saut sur tremplin normal (ou [[Point K|K90]] hommes), le saut sur gros tremplin (ou K120 hommes) et enfin le saut sur gros tremplin par équipes<ref name="SR SAS"/>.

Le plus jeune d'entre eux est le sauteur à ski [[Finlande aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|finlandais]] [[Toni Nieminen]], qui a {{unité|16|ans}}<ref name="SR SAS"/>. Il remportera deux médailles d'or (gros tremplin en individuel et par équipe) et une de bronze (tremplin normal)<ref name="SR SAS"/>, devenant ainsi le plus jeune médaillé d'or des Jeux<ref name="Nieminen">{{Lien web|url=http://www.olympic.org/fr/toni-nieminen|titre=Toni Nieminen |site=www.olympic.org|consulté le=26 juin 2013}}.</ref>{{,}}<ref name="Nieminen 2">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=John E.|nom1=Findling|prénom2=Kimberly D.|nom2=Pelle|titre=Encyclopedia of the Modern Olympic Movement|éditeur=[[Greenwood Publishing Group]]|année=2004|pages totales=602|passage=323|isbn=978-0-313-32278-5|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=QmXi_-Jujj0C&printsec=frontcover|consulté le=5 juin 2013}}.</ref>. L'équipe autrichienne remporte cependant {{unité|5|médailles}} au cours des différentes épreuves avec une médaille d'or en tremplin normal avec le sauteur [[Ernst Vettori]], devant son compatriote [[Martin Höllwarth]], qui obtient également une seconde médaille d'argent sur le grand tremplin<ref name="SR SAS"/>. Lors de cette même épreuve, leur compatriote [[Heinz Kuttin]] prend la troisième place<ref name="SR SAS"/>. Enfin, l'équipe autrichienne gagne la médaille d'argent par équipe, devant les Tchécoslovaques<ref name="SR SAS"/>.

===== Ski acrobatique =====
{{article détaillé|Ski acrobatique aux Jeux olympiques de 1992}}

L'épreuve des [[Ski de bosses|bosses]] en [[Ski acrobatique aux Jeux olympiques|ski acrobatique]] se déroule dans la station de [[Tignes]]<ref name="Rapport92 p.390">{{harvsp|Rapport92||p=390-395}}.</ref>. Cette nouvelle épreuve, masculine et féminine, qui se déroule en une manche qualificative et une finale, rejoint le cercle des sports olympiques<ref name="Acrobatique 2000">{{Ouvrage|langue=fr|nom1=Collectif|titre=Encyclopédie visuelle des sports|éditeur=[[Québec Amérique]]|année=2000|pages totales=372|passage=195-197|isbn=978-2-7644-1169-8|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=hftIAQAAIAAJ&printsec=frontcover}}.</ref>. L'épreuve de [[Ski acrobatique#Disciplines|saut acrobatique]] ne deviendra officielles que lors des [[Jeux olympiques d'hiver de 1994|Jeux suivants en 1994]]<ref name="Acrobatique 2000"/>, alors que le [[Ballet à ski|ballet]] n'aura connu son apparition sur la scène olympique qu'à ces jeux d'Albertville. Ce seront {{unité|71|athlètes}}, {{unité|24|femmes}} et {{unité|47|hommes}}, originaires de {{unité|18|nations}}, qui seront les pionniers de la compétition olympique<ref name="SR Bosses">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/FRS/|titre= Freestyle Skiing at the 1992 Albertville Winter Games |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>.

À l'issue de la compétition hommes, les Français [[Edgar Grospiron]] (or) et [[Olivier Allamand]] (argent) remportent les deux premières médailles de l'histoire des bosses olympiques, devant l'Américain [[Nelson Carmichael]]<ref name="SR Bosses H">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/FRS/mens-moguls.html|titre= Freestyle Skiing at the 1992 Albertville Winter Games: Men's Moguls |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>. Lors de l'épreuve féminine, c'est l'Américaine [[Donna Weinbrecht]] qui remporte la première médaille d'or en bosses, devant la Russe [[Elizaveta Kozhevnikova]] (équipe unifiée) et la Finlandaise [[Stine Lise Hattestad]]<ref name="SR Bosses F">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/FRS/womens-moguls.html|titre= Freestyle Skiing at the 1992 Albertville Winter Games: Women's Moguls |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>.

===== Ski alpin =====
{{article détaillé|Ski alpin aux Jeux olympiques de 1992}}

Les différentes épreuves de [[Ski alpin aux Jeux olympiques|ski alpin]] sont dispersées sur plusieurs sites. Ainsi les quatre épreuves masculines, la [[Descente aux Jeux olympiques|descente]], le [[Slalom géant aux Jeux olympiques|slalom géant]], le [[Super G (Ski alpin) aux Jeux olympiques|super G]] et le [[Combiné (Ski alpin) aux Jeux olympiques|combiné]] se déroulent sur [[la face de Bellevarde]] de la station de [[Val-d'Isère]]<ref name="Rapport92 p.396">{{harvsp|Rapport92||p=396-405}}.</ref>{{,}}<ref name="SR AS">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/ASK/|titre= Alpine Skiing at the 1992 Albertville Winter Games |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>. Seule l'épreuve de [[Slalom aux Jeux olympiques|slalom]] hommes est organisée dans la vallée voisine, sur le territoire de la station des [[Les Ménuires|Ménuires]]<ref name="Rapport92 p.364">{{harvsp|Rapport92||p=364-365}}.</ref>{{,}}<ref name="SR AS"/>. Enfin, les épreuves féminines de ski alpin se passent sur la piste du Roc de Fer de [[Méribel]]<ref name="Rapport92 p.372"/>{{,}}<ref name="SR AS"/>. {{unité|321|athlètes}} participent aux différentes épreuves de ski alpin, {{unité|111|femmes}} et {{unité|210|hommes}} provenant de {{unité|50|pays}}<ref name="SR AS"/>.

Toutes épreuves confondues, l'[[Autriche aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|équipe autrichienne]] moissonne huit médailles dont trois en or : deux pour la skieuse [[Petra Kronberger]] (slalom, combiné) et une pour le descendeur [[Patrick Ortlieb]]<ref name="SR AS"/>. Le skieur [[Italie aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|italien]] [[Alberto Tomba]], porte-drapeau de sa délégation, conserve son titre olympique en [[slalom géant]] et remporte la médaille d'argent en [[Ski alpin#Slalom|slalom]]<ref>{{Lien web|url=http://www.olympic.org/fr/alberto-tomba|titre=Alberto Tomba |site=www.olympic.orgle=26 juin 2013}}.</ref>. Ses deux compatriotes [[Josef Polig]] et [[Deborah Compagnoni]] obtiennent chacun une médaille d'or, respectivement en combiné et super G<ref name="SR AS"/>. Les autres récompenses suprêmes sont obtenues en super G hommes par le [[Norvège aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Norvégien]] [[Kjetil André Aamodt]] ; son compatriote [[Finn Christian Jagge]] obtient celle de slalom<ref name="SR AS"/>. Les épreuves femmes sont remportées pour la descente par la [[Canada aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Canadienne]] [[Kerrin Lee-Gartner]] et le slalom géant par la [[Suède aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|suédoise]] [[Pernilla Wiberg]]<ref name="SR AS"/>. Le skieur [[Marc Girardelli]] obtient deux médailles d'argent en super G et slalom géant pour le [[Luxembourg aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Luxembourg]]<ref name="SR AS"/>.

Le bilan de l'équipe de [[Suisse]], qui doit se contenter de la médaille de bronze en combiné de [[Steve Locher]], est catastrophique avec la faillite totale de ses leaders qui brillent pourtant en Coupe du Monde.

L'[[France aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|équipe de France]] obtient trois médailles<ref name="SR AS"/>. Le double médaillé (or et bronze) de Calgary, [[Franck Piccard]], monte sur la seconde marche du podium en descente, se trouve en {{18e|position}} en slalom géant, et abandonne lors du super G<ref name="SR AS"/>. [[Carole Merle]] remporte également une médaille d'argent en super G<ref name="SR AS"/>. Enfin, [[Florence Masnada]], qui a remporté la [[Coupe du monde de ski alpin|coupe du monde de combiné]] en [[Coupe du monde de ski alpin 1991|1991]], obtient une troisième place dans cette discipline<ref name="SR AS"/>.

===== Ski de fond =====
{{article détaillé|Ski de fond aux Jeux olympiques de 1992}}

Les dix épreuves hommes et femmes de [[Ski de fond aux Jeux olympiques|ski de fond]] se déroulent sur le stade olympique de ski nordique des [[Les Saisies|Saisies]]<ref name="Rapport92 p.366"/>. {{unité|40|nations}} participent aux différentes épreuves, envoyant {{unité|84|femmes}} et {{unité|139|hommes}}<ref name="SR SdF">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/CCS/|titre= Cross Country Skiing at the 1992 Albertville Winter Games |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>.

Alors que les trois dernières olympiades avaient été dominées par les athlètes soviétiques, finlandais et suédois, les Jeux d'Albertville voient confirmée la montée des [[Ski de fond|fondeurs]] [[Norvège|norvégiens]] ainsi que des [[Italie]]ns.

L'[[équipe unifiée aux Jeux olympiques|équipe unifiée]], qui succède à l'ancienne [[Union soviétique aux Jeux olympiques|équipe soviétique]], remporte neuf médailles dont trois en or grâce à ses athlètes féminines : [[Lioubov Iegorova (ski de fond)|Lioubov Iegorova]] (deux d'or, deux d'argent) et [[Elena Välbe]] (quatre de bronze) gagnent chacune quatre médailles en individuel en plus du titre olympique en relais. C'est pourtant l'[[Norvège aux Jeux olympiques|équipe norvégienne]] qui domine le classement en obtenant elle aussi neuf médailles<ref name="SR SdF"/>. En effet, les cinq épreuves masculines sont remportées par les fondeurs norvégiens, qui engrangent en tout huit médailles<ref name="SR SdF"/>. [[Bjørn Dæhlie]]<ref name="Bjørn Dæhlie 1">{{harvsp|Dico 2011||p=95}}.</ref>{{,}}<ref name="Bjørn Dæhlie 2">{{Lien web|url=http://www.olympic.org/bjorn-d-hlie|titre=Bjørn Dæhlie |site=www.olympic.org|consulté le=26 juin 2013}}.</ref> et [[Vegard Ulvang]]<ref name="Vegard Ulvang 1">{{harvsp|Dico 2011||p=362}}.</ref>{{,}}<ref name="Vegard Ulvang 2">{{Lien web|url=http://www.olympic.org/fr/vegard-ulvang|titre=Vegard Ulvang |site=www.olympic.org|consulté le=26 juin 2013}}.</ref> obtiennent ainsi {{nobr|2 médailles}} d'or et une d'argent, ainsi qu'une médaille d'or à l'épreuve de relais<ref name="SR SdF"/>. Quant à l'[[Italie aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|équipe italienne]], elle obtient pas moins de huit médailles dont trois (or, argent, bronze par équipe) pour la fondeuse [[Stefania Belmondo]], qui obtient par ailleurs une {{4e}} et une {{5e|place}} dans les deux autres épreuves<ref name="Stefania Belmondo">{{Lien web|url=https://www.sports-reference.com/olympics/athletes/be/stefania-belmondo-1.html|titre= Stefania Belmondo |site=www.sports-reference.com|consulté le=26 juin 2013}}.</ref>.

==== Sports de démonstration ====
Lors de ces Jeux, le [[ski de vitesse]], le [[curling]] et les épreuves de sauts et de ballet en [[ski acrobatique]] sont présentés en tant que [[Sport de démonstration|démonstrations]]<ref name="Olympic"/>. Le curling faisait partie du programme olympique lors des [[Curling aux Jeux olympiques de 1924|Jeux de Chamonix (1924)]] en tant qu'épreuve officielle<ref>{{Lien web|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1924/CUR/|titre=Curling at the 1924 Chamonix Winter Games|site=www.sports-reference.com|consulté le=22 août 2014}}.</ref> puis lors des [[Curling aux Jeux olympiques de 1932|Jeux de Lake Placid (1932)]] et [[Curling aux Jeux olympiques de 1988|de Calgary (1988)]] en tant que démonstration.

===== Curling =====
{{article détaillé|Curling aux Jeux olympiques de 1992}}
Les épreuves de [[Curling aux Jeux olympiques|curling]], femmes et hommes, se déroulent sur la patinoire de [[Pralognan-la-Vanoise]]<ref name="Rapport92 p.384">{{harvsp|Rapport92||p=384-389}}.</ref>. Elles débutent le {{date-|17 février}} et les finales ont lieu le {{date-|22 février}}. Un problème sur l'unité de réfrigération oblige l'épreuve à se dérouler sur les deux seules pistes praticables<ref name="Weeks 2010">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Bob|nom1=Weeks|titre=Curling, Etcetera|sous-titre=A Whole Bunch of Stuff About the Roaring Game|éditeur=[[John Wiley & Sons|John Wiley and Sons]]|année=2010|pages totales=208|passage=132|isbn=978-0-470-73889-4|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=3a7Zuu8nZO8C&printsec=frontcover|consulté le=29 juin}}.</ref>. Ce sont {{unité|80|athlètes}}, {{unité|40|femmes}} et {{unité|40|hommes}}, originaires de {{unité|11|pays}}, qui participent à ces épreuves de démonstration<ref name="SR Curl">{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/CUR/|titre= Curling at the 1992 Albertville Winter Games |site=sports-reference.com|consulté le=août 2014}}.</ref>.

Lors de l'épreuve ''hommes'', huit équipes de huit nations s'opposent en deux poules : Norvège, Suisse, Royaume-Uni et Australie dans la Poule A, et Canada, États-Unis, France et Suède dans la Poule B. À l'issue des matchs de qualifications, la finale oppose la Norvège à la Suisse, qui l'emporte (7-6)<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/CUR/mens-curling.html|titre= Curling at the 1992 Albertville Winter Games : Men's Curling|site=sports-reference.com|consulté le=29 juin 2013}}.</ref>.

Lors des épreuves ''femmes'', huit équipes de huit nations s'opposent en deux poules : Allemagne, Norvège, Royaume-Uni et Japon dans la Poule A, et  Canada, Danemark, France et Suède dans la Poule B. Les équipes féminines allemandes et norvégiennes sont qualifiées pour la finale. L'Allemagne l'emporte 9 à 2<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/CUR/womens-curling-final-round.html|titre= Curling at the 1992 Albertville Winter Games : Women's Curling Final Round|site=sports-reference.com|consulté le=29 juin 2013}}.</ref>.

===== Ski acrobatique =====
{{article détaillé|Ski acrobatique aux Jeux olympiques de 1992}}
À la suite de la première Coupe du monde en 1981 et des premiers championnats en 1986, les [[Ski acrobatique aux Jeux olympiques|disciplines de ski acrobatique]] deviennent des sports olympiques en 1992<ref name="Acrobatique 2000"/>. [[Tignes]] se voit l'organisatrice des trois épreuves<ref name="Rapport92 p.390"/>. La station était déjà le lieu d'accueil des championnats en 1986<ref name="Acrobatique 2000"/>. L'épreuve des bosses (ou ''hot dog'') devient officiellement un sport olympique, alors que les épreuves de ballet (ou acroski) ou de saut restent des sports en démonstration (ce dernier deviendra un sport olympique aux Jeux suivants de 1994<ref name="Acrobatique 2000"/>).

Les épreuves de ballet, femmes et hommes, se déroulent les 9 (éliminatoires) et {{date-|10 février}} (finales). Celles du saut ont lieu les 15 (éliminatoires) et {{date-|16 février}} (finales).

===== Ski de vitesse =====
{{article détaillé|Ski de vitesse aux Jeux olympiques de 1992}}

Les épreuves de [[ski de vitesse]] se déroulent sur la piste de la station des [[Les Arcs (Savoie)|Arcs 2000]]<ref name="Rapport92 p.356">{{harvsp|Rapport92||p=356-363}}.</ref>. Les épreuves hommes et femmes se déroulent en deux poules les 18 et {{date-|19 février}}. Les demi-finales ont lieu deux jours plus tard, le lendemain ce sont les finales<ref name="Rapport92 p.356"/>.

Les deux premiers champions olympiques sacrés lors de ces épreuves sont le Français [[Michaël Prüfer]] avec 229,232&nbsp;km/h, réalisant ainsi un nouveau record du monde, et la Finlandaise [[Tarja Mulari]] avec 219,245&nbsp;km/h<ref>{{article|langue=En|prénom1=W. Mason|nom1= Beekley|titre=Walter Amstutz (1902-1997)... friend, skier, humanist|périodique=Skiing Heritage Journal|volume=10|numéro=2|année=1997|pages=11}}.</ref>.

Cette épreuve est toutefois marquée par le décès du skieur de vitesse suisse [[Nicolas Bochatay]]<ref name="monnin p.190">{{Harvsp|Monnin 2013|p=190}}.</ref>.

=== Cérémonie de clôture ===
Le dimanche {{date-|23 février}}, les Jeux se clôturent avec la mise en scène de [[Philippe Decouflé]]. Cette [[Cérémonies olympiques#Cérémonie de clôture|cérémonie de clôture]] respecte les temps forts du protocole olympique tout en intégrant des spectacles entre chacun d'eux. Ainsi débute un spectacle de danse et d'acrobaties d'une vingtaine de minutes, avant l'entrée de l'ensemble des athlètes derrière les porte-drapeaux<ref name="Duflos-Priot"/>. Le maire d'Albertville, [[Henri Dujol]], remet symboliquement, par l'intermédiaire de Juan Antonio Samaranch, président du CIO, le [[drapeau olympique]] à son homologue Audun Tron, maire de [[Lillehammer]], ville organisatrice des prochains [[Jeux olympiques d'hiver de 1994]]. Comme le prévoit la Charte olympique, une présentation culturelle de la ville norvégienne a eu lieu.

Pour la suite de la cérémonie, le chorégraphe a invité 19 [[Danse traditionnelle|groupes folkloriques]] des deux départements savoyards à se produire dans l'arène olympique<ref name="Duflos-Priot"/>. Plus de 300 danseurs effectuent des démonstrations de [[danse traditionnelle]], puis ils seront rejoints par plus de 300 enfants des écoles d'Albertville<ref name="Duflos-Priot"/>, alors que des guides de haute-montagne descendent le mât<ref name="Duflos-Priot"/>. Le président Samaranch prononce le discours de clôture des Jeux. La flamme est ensuite éteinte<ref name="Duflos-Priot"/>. À la fin de la cérémonie, un feu d'artifice est tiré et un grand bal s'ouvre pour l'ensemble du public sur l'immense scène<ref name="Duflos-Priot"/>. Le coprésident Jean-Claude Killy résumera ce soir-là son sentiment face à la semaine écoulée et à cette cérémonie : {{citation|Heureuse la société capable d'une telle fête}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pascal|nom1=Duret|titre=L'héroïsme sportif|éditeur=[[Presses universitaires de France|P.U.F]]|année=1993|pages totales=136|passage=127|isbn=978-2-13-045608-7|consulté le=27 juin 2013}}.</ref>.

=== Tableau des médailles ===
{{Article détaillé|Tableau des médailles des Jeux olympiques d'hiver de 1992|Liste des médaillés aux Jeux olympiques d'hiver de 1992}}

Lors des Jeux d'hiver, {{nobr|171 médailles}} dans les douze disciplines, soit {{nobr|57 épreuves}}, ont été remises aux différents athlètes<ref name="Yew p.338"/>. Vingt des soixante-quatre nations participant à ces Jeux remportent au moins une médaille, comme détaillé dans le tableau ci-après. Quatorze pays remportent au moins une médaille d'or et dix-sept nations ont plus d'une médaille. L'[[Allemagne aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|équipe allemande]] est celle qui a engrangé le plus de médailles avec 26 médailles, suivie par l'[[Équipe unifiée aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|équipe unifiée]] avec {{nobr|23 médailles}}. Ces deux équipes, lors des Jeux de Calgary de 1988, avaient aussi obtenu les deux premières positions, cependant il s'agissait dès lors de l'[[Union soviétique aux Jeux olympiques d'hiver de 1988|équipe d'URSS]] ({{1re|position}} avec {{nobr|29 médailles}}) et de l'équipe de l'[[Allemagne de l'Est aux Jeux olympiques d'hiver de 1988|Allemagne de l'Est]] ({{2e|position}} avec {{nobr|25 médailles}}, l'[[Allemagne de l'Ouest aux Jeux olympiques d'hiver de 1988|Allemagne de l'Ouest]] en avait obtenu 8). La troisième marche de ces Jeux revient à l'[[Norvège aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|équipe de Norvège]] avec {{nobr|20 médailles}} obtenues. La fois précédente, cette place revenait à la [[Suisse aux Jeux olympiques d'hiver de 1988|Suisse]] ({{nobr|15 médailles}}), la Norvège n'ayant obtenu que la douzième place.

L'[[France aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|équipe de France]], pays organisateur, arrive en septième position avec neuf médailles, atteignant le record obtenu lors des [[Jeux olympiques d'hiver de 1968|Jeux de Grenoble de 1968]], mais où la France était montée sur la {{3e|marche}}. Aux Jeux de Calgary, elle n'avait obtenu que deux médailles.
<center>
{{Légende/Début}}{{Légende|#CCF|Pays organisateur ({{FRA-d}} [[France aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|France]])}}{{Légende/Fin}}

{| {{TableauMédaillesTriable}}
|-bgcolor="#efefef"
| 1 || {{JO|GER|hiver 1992}} || 10 || 10 || 6 || 26
|-
| 2
| {{JO|EUN|hiver 1992}}
| 9 || 6 || 8 || 23
|-bgcolor="#efefef"
| 3 || {{JO|NOR|hiver 1992}} || 9 || 6 || 5 || 20
|-
| 4 || {{JO|AUT|hiver 1992}} || 6 || 7 || 8 || 21
|-
| 5
| {{JO|USA|hiver 1992}}
| 5 || 4 || 2 || 11
|-bgcolor="#efefef"
| 6 || {{JO|ITA|hiver 1992}} || 4 || 6 || 4 || 14
|-style="background:#CCCCFF"
| 7 || {{JO|FRA|hiver 1992}} || 3 || 5 || 1 || 9
|-bgcolor="#efefef"
| 8 || {{JO|FIN|hiver 1992}} || 3 || 1 || 3 || 7
|-
| 9 || {{JO|CAN|hiver 1992}} || 2 || 3 || 2 || 7
|-bgcolor="#efefef"
| 10 || {{JO|KOR|hiver 1992}} || 2 || 1 || 1
| 4
|-
| 11 || {{JO|JPN|hiver 1992}} || 1 || 2 || 4 || 7
|-bgcolor="#efefef"
| 12 || {{JO|NED|hiver 1992}} || 1 || 1 || 2 || 4
|-
| 13 || {{JO|SWE|hiver 1992}} || 1 || 0 || 3 || 4
|-bgcolor="#efefef"
| 14 || {{JO|SUI|hiver 1992}} || 1 || 0 || 2 || 3
|-
| 15 || {{JO|CHN|hiver 1992}} || 0 || 3 || 0 || 3
|-bgcolor="#efefef"
| 16 || {{JO|LUX|hiver 1992}} || 0 || 2 || 0 || 2
|-
| 17 || {{JO|NZL|hiver 1992}} || 0 || 1 || 0
| 1
|-bgcolor="#efefef"
| 18 || {{JO|TCH|hiver 1992}} || 0 || 0 || 3
| 3
|-
| 19 || {{JO|PRK|hiver 1992}} || 0 || 0 || 1
| 1
|-bgcolor="#efefef"
| 20 || {{JO|ESP|hiver 1992}} || 0 || 0 || 1 || 1
|}
</center>

=== Sportifs les plus médaillés ===
L'athlète la plus médaillée de ces Jeux est la fondeuse russe [[Lioubov Iegorova (ski de fond)|Lioubov Iegorova]]. Elle remporte cinq médailles (trois d'or et deux d'argent) en cinq épreuves<ref>{{lien web|url=https://www.sports-reference.com/olympics/athletes/ye/lyubov-yegorova-1.html|titre=Lyubov Yegorova|site=sports-reference.com|consulté le=22 août 2014}}</ref>.

La Norvège arrive en troisième place des nations les plus titrées notamment grâce à ses deux [[Ski de fond|fondeurs]], [[Bjørn Dæhlie]]<ref name="Bjørn Dæhlie 1"/>{{,}}<ref name="Bjørn Dæhlie 2"/> et [[Vegard Ulvang]]<ref name="Vegard Ulvang 1"/>{{,}}<ref name="Vegard Ulvang 2"/>, qui remportent chacun {{nobr|2 médailles}} d'or et une d'argent, ainsi qu'une médaille d'or au relais {{dunité|4|10|km}}<ref name="SR SdF"/>.

Le [[biathlon|biathlète]] [[Allemagne aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|allemand]] [[Mark Kirchner]] remporte quant à lui trois médailles dont deux en or lors des trois épreuves de biathlon<ref>{{Lien web|url=http://www.olympic.org/fr/mark-kirchner|titre=Mark Kirchner |site=www.olympic.org|consulté le=26 juin 2013}}.</ref>. Sa compatriote [[Gunda Niemann]] gagne également trois médailles dont deux d'or lors des épreuves de patinage de vitesse<ref>{{lien web|url=https://www.sports-reference.com/olympics/winter/1992/|titre=Gunda Niemann-Stirnemann-Kleemann|site=sports-reference.com|consulté le=22 août 2014}}</ref>.

Plusieurs athlètes obtiennent deux médailles d'or dans leur discipline :
* La skieuse autrichienne [[Petra Kronberger]] obtient les médailles d'or lors des épreuves de slalom et de combiné<ref>{{Lien web|url=http://www.olympic.org/fr/petra-kronberger|titre=Petra Kronberger |site=www.olympic.org|consulté le=26 juin 2013}}.</ref>.
* La [[Patinage de vitesse|patineuse de vitesse]] [[États-Unis aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|américaine]] [[Bonnie Blair]], médaillée d'or sur {{Unité|500|m}} à Calgary avec un record du monde (39"10), monte cette fois-ci sur la plus haute marche du podium sur {{Unité|500|m}} et sur {{Unité|1000|m}}<ref>{{harvsp|Dico 2011||p=58}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.olympic.org/fr/bonnie-blair|titre=Bonnie Blair |site=www.olympic.org|consulté le=26 juin 2013}}.</ref>.
* Le [[patinage de vitesse sur piste courte|patineur de vitesse sur piste courte]] [[Corée du Sud aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|sud-coréen]] [[Kim Ki-hoon]] est lui aussi champion olympique dans les deux épreuves de vitesse sur piste courte ({{unité|1000}} et {{unité|5000|m}})<ref name="Kim Ki-hoon"/>.
 
Lors de ces Jeux, le jeune [[saut à ski|sauteur à ski]] [[Finlande aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|finlandais]] [[Toni Nieminen]], âgé de 16 ans, devient double médaillé d'or en grand tremplin et par équipe<ref name="Nieminen"/>. Il devient surtout le plus jeune champion olympique dans l'histoire des Jeux d'hiver<ref name="Nieminen"/>{{,}}<ref name="Nieminen 2"/>.

== Sites et aménagements ==
Treize sites sont retenus pour l'accueil (trois sites) et le déroulement des {{nobr|57 épreuves}} de ces Jeux d'hiver (dix sites). Ces derniers se répartissent entre la ville hôte, Albertville, qui accueille {{nobr|18 épreuves}}, et les [[Station de sports d'hiver|stations de sport d'hiver]] de la [[vallée de la Tarentaise]]<ref name="Sites">{{harvsp|Kukawka 1999||p=99-104}}.</ref>. Cette organisation multipolaire en fait un cas atypique dans l'organisation des Jeux dans la mesure où la majorité des épreuves se déroulent en dehors du lieu d'accueil<ref name="Sites"/>. L'ensemble des sites prévus par le dossier de candidature est respecté<ref name="Amenagement"/>.

=== Sites d'accueil et d'hébergement ===
{{Début d'illustration}}
{{Début de carte}}[[Fichier:{{Géolocalisation/Savoie|image|relief}}|350px|alt=Situation des stations accueillant les services et les athlètes.]]
{{G|Savoie|45.676667|6.393334|Albertville{{!}}<small>Albertville</small>|Ville|4|so}}
{{G|Savoie|45.756431|6.5417750|Les Saisies{{!}}<small>Les Saisies</small>|Ville|4|so}}
{{G|Savoie|45.4858333333|6.53444444444|Moûtiers{{!}}<small>Moûtiers</small>|Ville|4|ne}}
{{G|Savoie|45.4533333333|6.5675|Brides-les-Bains{{!}}<small>Brides-les-Bains</small>|Ville|4|ne}}
{{G|Savoie|45.431745|6.595219|La Tania{{!}}<small>La Tania</small>|Ville|4|so}}
{{G|Savoie|45.477916|6.455638 |Valmorel{{!}}<small>Valmorel</small>|Ville|4|so}}
{{G|Savoie|45.5330555556|6.47416666667 |La Léchère{{!}}<small>La Léchère</small>|Ville|4|so}}
{{Fin de carte}}
{{Fin d'illustration|
|Localisation des services et des athlètes<br />lors du déroulement des Jeux<br />en [[Savoie (département)|Savoie]].}}

Le site d'Albertville en tant que ville hôte est le siège du COJO de 1986 à 1992<ref name="Rapport92 p.336"/>. Elle est aussi le lieu de déroulement des cérémonies d'ouverture et de fermeture de ces {{XVIes}} Jeux d'hiver. Ces dernières ont lieu dans le stade ouvert de quelque {{nobr|30 à 35 000 places}} du [[théâtre des Cérémonies]]. Par ailleurs, la ville s'offre une modernisation de ses infrastructures en faisant construire un nouvel hôpital, un centre culturel<ref name="Encyclopedia p.402">{{en}} {{ouvrage|langue=Fr|prénom1= John E. |nom1=Findling|prénom2= Kimberly D. |nom2=Pelle|titre= Encyclopedia of the Modern Olympic Movement |éditeur= Greenwood Publishing Group |année=2004|pages totales=602|passage=402|isbn= 978-0-31332-278-5 |lire en ligne=|consulté le=5 juin 2013}}.</ref>. Cinq nouveaux hôtels sont aussi construits<ref name="Encyclopedia p.402"/>. La Région finance la rénovation et l'agrandissement du Lycée du Sauvay qui accueille le COJO durant les Jeux<ref name="Billet p.100"/>.

La station thermale de [[Brides-les-Bains]] ({{nobr|606 habitants}}), spécialisée dans le traitement de l'obésité et des rhumatismes, en aval des stations de [[Méribel]] et de [[Courchevel]], est choisie pour accueillir le « village olympique »<ref name="Amenagement"/>. Toutefois, étant donné les distances séparant les sites des différentes épreuves, les organisateurs feront le choix de désigner les stations de [[La Tania]] et de [[Valmorel]] comme « Village d'Accueil des {{XVIe}} Jeux olympiques d'Hiver d'Albertville »<ref>Colloque « Grenoble, Albertville, Turin : Que reste-t-il des Jeux Olympiques d’hiver ? », organisé par Montanea et ''Alpes Magazine'', en partenariat avec Chambéry Promotion, 2 février 2010 à Chambéry.</ref>. Ces lieux seront complétés par d'autres structures d'accueil situées dans les villages des [[Les Saisies|Saisies]] (initialement prévu comme village annexe), de [[Val d'Isère]], de [[Tignes]], des [[Les Arcs (Savoie)|Arcs]] et de [[La Plagne]]<ref name="Amenagement"/>. Par ailleurs, la réputation de la station de [[Courchevel]] attirera les membres du CIO qui y séjourneront<ref name="Amenagement"/>. Finalement seuls {{nobr|800 membres}} des délégations nationales sur {{formatnum:2000}} seront hébergés à Brides-les-Bains<ref name="Amenagement"/>.

La station thermale de Brides-les-Bains obtient par ailleurs la construction d'un télécabine lui permettant d'être reliée à la station de [[Méribel]], et de fait aux pistes des [[Les Trois Vallées|Trois Vallées]], ainsi qu'un lifting pour le centre du bourg<ref name="Amenagement"/>. La commune investit {{nobr|200 millions}} de francs dans une modernisation de ces infrastructures<ref name="LE 1991">{{Article|titre=Les communes olympiques de Savoie étranglées financièrement|nom1= Serraz |prénom1=Gabrielle|périodique=[[Les Échos]]|jour=13|mois=septembre|année=1991|url=https://www.lesechos.fr/13/09/1991/LesEchos/15972-053-ECH_les-communes-olympiques-de-savoie-etranglees-financierement.htm}} (n°15972, p.13).</ref>. Elle construit une nouvelle mairie, rénove son Grand Hôtel des Thermes, acquiert et rénove le casino, modernise son centre-ville, et fait construire une école, un centre d'accueil et d'animation<ref name="LE 1991"/>. Par ailleurs, {{nobr|90 millions}} de francs sont consacrés pour la création d'un nouvel établissement thermal dont la gestion est confiée à la Société européenne de Thermalisme<ref name="LE 1991"/>. Enfin, {{nobr|80 millions}} sont investis pour l'aménagement du [[télécabine de l'Olympe]]<ref name="LP cout">{{Article|titre=Albertville : Équipements olympiques médaille de plomb |périodique=[[Le Point]] |jour=25 |mois=janvier |année=2007 |url=http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2007-01-25/albertville-equipements-olympiques-medaille-de-plomb/920/0/86306}}.</ref>. Ces lourds investissement vaudront à la commune d'être mise en saisine par la chambre régionale des comptes en raison d'un fort déficit ({{nobr|69 millions}} de francs)<ref name="Encyclopedia p.399"/>.

Les médias sont répartis sur deux sites. La ville de [[Moûtiers]], capitale historique de la vallée de la Tarentaise, accueille le centre international de Radio-Télévision (CIRTV), un bâtiment réalisé en 1991 par l'architecte Denis Sloan<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Sbriglio|prénom2=Marie-Hélène|nom2=Biget|titre=Marseille|sous-titre=1945-1993|éditeur=Éditions Parenthèses|année=1993|pages totales=174|passage=169|isbn=978-2-86364-075-3|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=416pzcWaKPcC&printsec=frontcover}}.</ref>, sur une ancienne friche industrielle de la commune, pour 125 millions de francs<ref name="LE 1991"/>, et qui occupe {{nobr|22 000 m²}} (dont {{nobr|8 000 m²}} démontables)<ref name="CIRTV">{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Jean-Paul Bergeri |titre=Histoire de Moûtiers. Capitale de la Tarentaise |lieu=Les Marches |éditeur=[[La Fontaine de Siloé]] |collection=Les Savoisiennes |année=2007 |pages totales=503 |passage=106-107 |isbn=978-2-84206-341-2 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=m5jt04P69koC&printsec=frontcover |consulté le=août 2014}}.</ref>. Pas moins de {{nobr|1 400 personnes}} (journalistes et techniciens) se relayeront durant la période des Jeux, 24 heures sur 24<ref name="CIRTV"/>.

La résidence Radiana, sur la commune de  [[La Léchère]], accueille le Centre principal de presse (CPP)<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Marc|nom1=Boyer|lien auteur1=Marc Boyer|titre=Les villégiatures du XVIe au XXIe siècle|sous-titre=panorama du "tourisme sédentaire"|lieu=Colombelles|éditeur=EMS|année=2008|pages totales=238|passage=75|isbn=978-2-84769-088-0|consulté le=août 2014}}.</ref>. La station connaît une nouvelle jeunesse à partir de 1986 dans la perspective de ces Jeux et la construction de ce nouveau bâtiment<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Marc|nom1=Boyer|lien auteur1=Marc Boyer|titre=Le thermalisme dans le grand sud-est de la France|éditeur=[[Presses universitaires de Grenoble]]|année=2005|pages totales=420|passage=315|isbn=978-2-7061-1271-3|consulté le=août 2014}}.</ref>, qui comprend une salle de presse, un laboratoire de photographie, une salle de conférence etc. La grande salle accueillera environ {{nobr|2 500 journalistes}} de presse écrite, originaires de différents pays.

=== Sites des épreuves ===
{{Début d'illustration}}
{{Début de carte}}[[Fichier:{{Géolocalisation/Savoie|image|relief}}|350px|alt=Situation des stations accueillant les compétitions.]]
{{G|Savoie|45.676667|6.393334|Albertville{{!}}<small>Albertville</small>|Ville|4|so}}
{{G|Savoie|45.756431|6.5417750|Les Saisies{{!}}<small>Les Saisies</small>|Ville|4|so}}
{{G|Savoie|45.415853|6.634736|Courchevel{{!}}<small>Courchevel</small>|Ville|4|so}}
{{G|Savoie|45.4316666667|6.55666666667|Méribel{{!}}<small>Méribel</small>|Ville|4|no}}
{{G|Savoie|45.324444|6.5375|Les Menuires{{!}}<small>Les Menuires</small>|Ville|4|so}}
{{G|Savoie|45.5064|6.67722|La Plagne{{!}}<small>La Plagne</small>|Ville|4|no}}
{{G|Savoie|45.5716|6.8077|Les Arcs (Savoie){{!}}<small>Les Arcs</small>|Ville|4|ne}}
{{G|Savoie|45.450555|6.9780555|Val-d'Isère{{!}}<small>Val-d'Isère</small>|Ville|4|so}}
{{G|Savoie|45.4733333333|6.91388888889|Tignes{{!}}<small>Tignes</small>|Ville|4|no}}
{{G|Savoie|45.3825|6.72222222222|Pralognan-la-Vanoise{{!}}<small>Pralognan-la-Vanoise </small>|Ville|4|se}}
{{Fin de carte}}
{{Fin d'illustration|
|Localisation des sites des épreuves olympiques<br />en [[Savoie (département)|Savoie]].}}

Les {{nobr|57 épreuves}} de ces Jeux se déroulent sur {{nobr|10 sites}} répartis entre la ville hôte, Albertville, et neuf [[Station de sports d'hiver|stations de sport d'hiver]] de la [[vallée de la Tarentaise]]<ref name="Sites"/>.

;Albertville [[Image:Short track speed skating pictogram.svg|alt=Logo du patinage de vitesse sur piste courte|18px|lien=]] [[Image:Speed skating pictogram.svg|alt=Logo du patinage de vitesse|18px|lien=]] [[Image:Figure skating pictogram.svg|alt=Logo du patinage artistique|18px|lien=]]
:À [[Albertville]], deux aménagements sont conçus pour recevoir les {{nobr|18 épreuves}} de trois disciplines olympiques : le [[patinage artistique]], le [[patinage de vitesse]] ainsi que le [[patinage de vitesse sur piste courte]] (Short-Track)<ref name="Rapport92 p.336"/>. La construction d'une halle de glace {{incise|aujourd'hui ''[[Halle olympique]]''}} est réalisée pour accueillir les épreuves de patinage artistique et de Short-Track (30 × 60 m). Celle-ci est aménagée pour recevoir {{formatnum:9000}} spectateurs<ref name="Rapport92 p.336"/>. Une patinoire répondant aux mêmes normes a été montée pour accueillir les sessions d'entraînement des athlètes<ref name="Rapport92 p.336"/>. Démontée après les Jeux, elle est reconstruite en 1994 sur la commune de [[Wasquehal]], devenant la [[patinoire Serge Charles]]<ref>{{Article|titre= La patinoire de Wasquehal bientôt à 12°C douze mois sur douze |nom1= Marchal |prénom1=Gilles|périodique=[[La Voix du Nord]]|jour=30|mois=mai|année=2013|url=http://www.lavoixdunord.fr/region/la-patinoire-de-wasquehal-bientot-a-12-c-douze-mois-sur-douze-ia24b58800n1287333}}.</ref>. L'[[ovale de glace]] surnommé l'anneau de vitesse ({{dunité|400|12|m}}) est aussi conçu pour être temporaire<ref name="Rapport92 p.336"/>. Le site peut accueillir {{nombre|10000 spectateurs}}, dont {{formatnum:2000}} sous abris<ref name="Rapport92 p.336"/>. C'est la dernière olympiade où l'anneau de glace est disposé en extérieur. Après les Jeux, il est démonté et le stade est reconverti pour devenir un stade d'athlétisme.

La particularité de ces Jeux tient dans le fait que la candidature de la ville hôte s'appuie surtout sur l'implantation des sites des épreuves dans les grandes [[stations de sport d'hiver]] de la [[vallée de la Tarentaise]] :

;Courchevel [[Image:Nordic combined pictogram.svg|alt=Logo du combiné nordique|18px]] [[Image:Ski jumping pictogram.svg|alt=Logo du saut à ski|18px]] [[Fichier:Hill Pratz Courchevel 2.JPG|vignette|alt=Vue du tremplin du Praz|Le tremplin du Praz en 2010 ; au premier plan, la vasque olympique.]]
:Le site du Praz sur le domaine skiable de la station de [[Courchevel]] (village de [[Saint-Bon-Tarentaise]]) accueille les épreuves de [[combiné nordique]] et de [[saut à ski]]<ref name="Rapport92 p.346"/>. Ce site était déjà équipé dans les années 1950 d'un tremplin à ski<ref name="Ponson p.113">{{harvsp|Ponson |1991|p=112-113}}.</ref>. Pour le déroulement des épreuves, deux [[Tremplin du Praz|tremplins de saut à ski]] de {{unité|90 et 120 m}} sont construits<ref name="Rapport92 p.346"/>. L'équipement est réaménagé pour une utilisation en période estivale<ref name="Huma 1993">{{Article|titre= Les sites olympiques aujourd'hui |périodique=[[L'Humanité]]|jour=25|mois=janvier|année=1993|url=https://www.humanite.fr/node/258604}}.</ref>. Le coût final est de {{nobr|134 millions}} de francs, alors qu'une première évaluation l'avait estimé à 61 millions<ref name="LP cout"/>.

;La Plagne [[Image:Luge pictogram.svg|alt=Logo de la luge|18px]] [[Image:Bobsleigh pictogram.svg|alt=Logo du bobsleigh|18px]]
:Le domaine de [[La Plagne]], constitué de onze stations ({{unité|45000|lits}}), se voit l'organisateur des épreuves de [[bobsleigh]] et [[Luge de course|luge]]<ref name="Rapport92 p.350"/>, alors que ses dirigeants avaient espéré accueillir une épreuve de ski alpin<ref name="Ponson p.113"/>. En aval de la station, au lieu-dit La Roche, une [[Piste de bobsleigh, luge et skeleton de La Plagne|piste de bobsleigh, luge et skeleton]] de {{unité|1800|m}} de long, comportant {{nobr|19 virages}} est aménagée<ref name="Rapport92 p.350"/>. Cet ouvrage, malgré un dossier technique complet et répondant notamment aux problématiques climatiques<ref name="Ponson p.113"/>, est l'un de ceux qui reçut le plus de critiques quant à sa réalisation. On reproche ainsi son coût ({{nobr|233 millions}} de francs, alors que l'évaluation initiale l'évaluait à {{nobr|67 millions}}<ref name="LP cout"/>), son utilité face aux quelques centaines d'adhérents en lien avec ces sports<ref name="Huma 1993"/> (cependant cet équipement est une condition nécessaire pour pouvoir accueillir les Jeux), mais aussi son aspect environnemental notamment en lien avec le stockage de {{unité|40 ou 45 tonnes}} d'ammoniac permettant de réfrigérer la piste<ref name="Hudson">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Simon|nom1=Hudson|titre=Snow Business|sous-titre=A Study of the International Ski Industry|éditeur=Cengage Learning EMEA|année=2000|pages totales=180|passage=123|isbn=978-0-304-70471-2|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=tGRLt8tG-kMC&pg=PA123&dq=La+plagne+piste+bobsleigh+1992|consulté le=17 juin 2003}}.</ref>, dont l'usage est interdit dans les lieux publics<ref name="Hudson"/>. De plus, une polémique sur le lieu d'édification s'engage, car la piste est construite sur une pente en milieu instable et marécageux<ref name="Hudson"/>{{,}}<ref name="Ponson p.113"/>.

;Les Arcs 
:La station des [[Les Arcs (Savoie)|Arcs 2000]], située sur le domaine des Arcs ({{unité|28095|lits}}), accueille le site où se déroule pour la première fois en démonstration dans le cadre des Jeux olympiques l'épreuve de [[ski de vitesse]] (ou kilomètre lancé ou encore KL)<ref name="Rapport92 p.356"/>. Le choix de la piste doit reposer sur des caractéristiques permettant le bon déroulement de l'épreuve, et notamment une pente très raide. Ainsi, la piste de vitesse des Arcs fait une longueur de {{unité|1740|mètres}}, et présente une pente dont la partie supérieure est de 70 %<ref name="Rapport92 p.356"/>. Le départ se déroule à {{unité|2710|mètres}} pour une arrivée à {{unité|2145|mètres}}, soit une dénivelée totale de {{Unité|565|mètres}}<ref name="Rapport92 p.356"/>.

;Les Saisies [[Image:Cross country skiing pictogram.svg|alt=Logo du ski de fond|18px]] [[Image:Biathlon pictogram.svg|alt=logo du biathlon|18px]]
:Le site des [[Les Saisies|Saisies]] ({{unité|10000|lits}}), situé dans le [[massif du Beaufortain]] (à {{unité|40 km}} d'Albertville et {{unité|59 km}} de Moûtiers), hérite de l'organisation des épreuves de [[biathlon]] et de [[ski de fond]]<ref name="Rapport92 p.366"/>. Au départ, les hésitations ont pu porter le choix pour l'organisation des épreuves de fond sur le [[Mont Revard|plateau du Revard]], mais l'éloignement par rapport à la Tarentaise a permis rapidement d'opter pour la station beaufortine<ref name="Ponson p.113"/>. La station possède surtout un micro-climat idéal pour l'organisation de ces sports<ref>{{article|langue=En|prénom1=Andrew|nom1=Slough|titre=France's 5 Ring Circus|périodique=Ski|volume=55|numéro=4|mois=décembre|année=1990|pages=160|consulté le=26 juin 2013}}.</ref>. La station se prépare à l'accueil de l'événement en aménageant un [[Domaine nordique olympique de Crest-Voland Cohennoz – Les Saisies|stade olympique de ski nordique]]. Lors des précédents [[Jeux olympiques d'hiver de 1988|Jeux de Calgary]] (1988), le skieur [[Franck Piccard]], originaire de la station, a obtenu une médaille d'or en super G<ref name="Les Saisies p.288">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pascal|nom1=Meunier|titre=La Saga des Saisies|éditeur=[[La Fontaine de Siloé]]|année=2005|pages totales=358|passage=288-292|isbn=|consulté le=26 juin 2013}}.</ref>. Le président de la station, André Mercier, fait évoluer l'office du tourisme en [[Groupement d'intérêt économique]], Les Saisies Promotion, afin de mieux gérer l'arrivée et l'organisation de ces Jeux sur le territoire de cette station<ref name="Les Saisies p.288"/>. Si le bilan est plutôt positif quant au déroulement, le skieur Piccard ayant même remporté une médaille d'argent en descente, la structure du GIE est mise à mal par des problèmes internes et un endettement important ({{nobr|5 millions de francs}}) et doit être dissous<ref name="Les Saisies p.288"/>.

<gallery mode="packed" caption=""> 
File:Les Saisies 92 01.jpg |Le stade de Ski de fond et de Biathlon.
File:Les Saisies 92 02.jpg | Les tribunes vues depuis l'anneau de pénalité.
File:Les Saisies 92 04.jpg | Le pas de tir du Stade.
File:Les Saisies 92 05.jpg | Le poste de chronométrage et les cabines médias.
</gallery>

[[File:Face de Bellevarde 2014.JPG|thumb|right|La [[Face de Bellevarde]] de Val d'Isère, où ont lieu la Descente, le Super-G et le Slalom Géant masculins.]]
;Val d'Isère [[Image:Alpine skiing pictogram.svg|alt=Logo du ski alpin|18px]]
:La station de [[Val-d'Isère]] ({{unité|1700|habitants}}, {{unité|25000|lits}}) a la particularité d'être la station du coprésident [[Jean-Claude Killy]], et d'avoir associé son domaine skiable à la station voisine de [[Tignes]] donnant naissance à l'[[Espace Killy]]<ref name="Ponson p.113"/>. Elle organise quatre épreuves de [[ski alpin]] hommes, la descente, le slalom géant, le super G et le combiné<ref name="Rapport92 p.396"/>. Celles-ci ont lieu sur [[la face de Bellevarde]]<ref name="Rapport92 p.396"/>. Les parcours, conçus par le champion olympique suisse de 1972 [[Bernhard Russi]]<ref name="Bellevarde">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=David|nom1=Miller|titre=The official history of the Olympic Games and the IOC|sous-titre=Part III The Modern Era (1984-2012)|éditeur=[[Random House]]|année=2012|pages totales=592|isbn=978-1-84596-159-6|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=4f3ytZtqescC&pg=PT224&dq=Val+d%27is%C3%A8re+Bernhard+Russi|consulté le=26 juin 2013}}.</ref>, sont réalisés par le [[7e bataillon de chasseurs alpins|{{7e}} bataillon de chasseurs alpins]]<ref>{{Ouvrage |auteur1=Marie-Hélène Léon |titre=Les chasseurs alpins. Mythe et réalités des Troupes de montagne |éditeur=[[Éditions L'Harmattan|L'Harmattan]] |année=1998 |pages totales=111 |passage=78 |isbn=978-2-7384-4737-1 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=B6MZoSo3c0wC&printsec=frontcover}}.</ref>. Le départ pour la descente s'effectue à {{unité|2807 m}} ({{unité|959 m}} de dénivelé) et pour le super G à {{unité|2356 m}} ({{unité|517 m}} de dénivelé) pour arriver au bas des pistes à {{unité|1848 m}}.

;Les Ménuires-Val Thorens [[Image:Alpine skiing pictogram.svg|alt=Logo du ski alpin|18px]]
:La [[vallée des Belleville]], située sur la commune de [[Saint-Martin-de-Belleville]] ({{unité|2300|habitants}}), accueille sur son territoire deux des plus grandes stations de Tarentaise, [[Les Ménuires]] ({{unité|22000|lits}}) et [[Val Thorens]] ({{unité|18000|lits}}), intégrées à l'espace des [[Les Trois Vallées|Trois Vallées]]<ref name="Rapport92 p.364"/>. Le site des Ménuires est choisi, malgré quelques réticences<ref name="Ponson p.113"/>, pour l'épreuve de slalom hommes, seule épreuve de ski alpin hommes à ne pas se dérouler à Val d'Isère<ref name="Rapport92 p.364"/>.

;Méribel [[Image:Alpine skiing pictogram.svg|alt=Logo du ski alpin|18px]][[Image:Ice hockey pictogram.svg|alt=Logo du hockey sur glace|18px]]
:La station de [[Méribel]] ({{unité|27000|lits}}), dans la [[Doron des Allues|vallée des Allues]], se situe au cœur du domaine des [[Les Trois Vallées|Trois Vallées]]<ref name="Rapport92 p.372"/>. La station aménage la piste du Roc de Fer pour accueillir le [[ski alpin]] dames et fait construire une [[Patinoire de Méribel|nouvelle patinoire]] pour l'organisation du tournoi olympique de [[hockey sur glace]]<ref name="Rapport92 p.372"/>. Le nouvel édifice est un complexe de {{unité|24000|m²}} d'une capacité de {{unité|2500|places}} assises, réalisé par le cabinet d'architectes Xavier Chambre, Daniel  Vibert et André Zanassi, livrée fin 1991<ref>{{article|titre= La patinoire olympique de Méribel |périodique=L'Acier pour construire|numéro=43|mois=janvier|année=1992|pages= 32-43 }}.</ref>.

;Tignes [[Image:Freestyle skiing pictogram.svg|alt=Logo du ski acrobatique|18px]]
:La station de [[Tignes]] ({{unité|2000|habitants}}, {{unité|28000|lits}}), seconde composante de l'[[Espace Killy]], s'incline face à Val d'Isère pour l'organisation d'épreuves de ski alpin<ref name="Ponson p.113"/>. Elle obtient cependant l'organisation des trois épreuves de [[ski acrobatique]], dont les bosses qui sont pour la première fois épreuves olympique, ainsi que le ballet (ou acroski) et le saut en démonstration<ref name="Rapport92 p.390"/>. La station a déjà accueilli les premiers championnats du monde de cette discipline en 1986<ref name="Acrobatique 2000"/>.

;Pralognan-la-Vanoise [[Image:Curling pictogram.svg|alt=Logo du curling|18px]]
:La petite station de [[Pralognan-la-Vanoise]] ({{nobr|665 habitants}}), située au fond de la [[Doron de Bozel|vallée de Bozel]] ({{unité|50 km}} d'Albertville), souhaite dès les débuts de l'aventure olympique faire partie des sites retenus. Moins connues que ces grandes sœurs de hautes altitudes, elle choisit de participer en tant que site d'accueil de l'épreuve de [[curling]] (sport en démonstration)<ref name="Rapport92 p.384"/>{{,}}<ref name="Ponson p.113"/>. La réalisation d'une patinoire olympique destinée au sport est décidée. Le coût de l'infrastructure oblige la commune à emprunter 44 millions de francs<ref name="LP cout"/>{{,}}<ref name="Encyclopedia p.399"/>. L'inauguration du site a lieu le {{nobr|8 juillet 1990}}. Lors du début des épreuves, seules deux pistes sont opérationnelles en raison d'un problème de l'unité de réfrigération<ref name="Weeks 2010"/>. Cependant, le coût de réalisation et d'entretien entraine la commune vers un déficit de {{nobr|4,6 millions}} de francs, menant la commune vers une faillite<ref name="LE 1991"/>.

=== Aménagement des voies de communication ===
Les Jeux d'Albertville sont l'occasion de moderniser un territoire grâce à l'injection de capitaux provenant tant des collectivités locales (communes, département, région) que de l'État. Tout d'abord, la question primordiale est l'accessibilité aux différents sites qui s'égrainent dans la vallée de la Tarentaise. La [[Route nationale 90 (France)|RN90]], qui mène d'Albertville à Moûtiers, puis aux différentes stations d'altitude, est saturée en temps normal lors des week-ends de départs de vacances. Les Jeux vont être l'occasion de repenser cette circulation dès la [[combe de Savoie]], en aval d'Albertville, ainsi que sur la RN 90. Les collectivités et l'État vont faire construire une autoroute à péage, l'[[Autoroute A430 (France)|A430]], d'une longueur de {{nobr|15 km}}, dans le prolongement de l'[[Autoroute A43 (France)|A43]] (Axe Lyon-Italie). Après Albertville, elle trouve son prolongement avec la RN 90, dont on réalise un aménagement en {{nobr|2×2 voies}}<ref name="Charmetant"/>, pour plus de 125 millions de francs<ref name="Billet p.101">{{harvsp|Billet 1991||p=101-102}}.</ref>. Des investissements sont aussi faits afin de rénover les différentes routes menant aux sites olympiques. Ces différentes améliorations permettent désormais d'accueillir {{unité|30000|véhicules}} par jour au lieu de {{unité|18000}}<ref name="Charmetant"/>. La région réalise aussi la mise en gabarit de la [[Route nationale 212|RN 212]] entre Albertville et Ugine pour un coût de {{nobr|40 millions}} de francs<ref name="Billet p.101"/>. Les travaux d'infrastructures routières sont financés grâce à un prélèvement temporaire, la [[taxe spéciale d'équipement du département de la Savoie]], instauré entre 1987 et 2012<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La Savoie perd la contribution pour les JO d'hiver... de 1992 |url=https://www.lesechos.fr/2010/12/la-savoie-perd-la-contribution-pour-les-jo-dhiver-de-1992-436144 |site=Les Echos |date=2010-12-01 |consulté le=2022-07-13}}</ref>.

Par ailleurs, la voie ferrée unique de « La Tarentaise » qui monte vers Bourg-Saint-Maurice est modernisée avec la pose d'une caténaire pour l'électrification, la reprise de la signalisation et des voies d'évitements dans certaines gares sont créées, va permettre d'accueillir des rames de TGV, des automotrices et trains de marchandises et permettre désormais de faire [[Paris]] - [[Bourg-Saint-Maurice]] en {{nobr|4 h 50}}<ref name="Tur">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean-Jacques|nom1=Tur|titre=Géographie humaine et économique de la France|éditeur=[[Éditions Ellipses|Ellipses]]|année=1994|pages totales=447|passage=427, Zoom n°24 « L'impact économique des Jeux Olympiques d'hiver sur Albertville et la Savoie »|isbn=|consulté le=17 juin 2013}}.</ref>. Sur le parcours, de nombreuses gares sont modernisées avec une voie d'évitement et les bâtiments sont agrandis<ref name="Tur"/>{{,}}<ref name="Billet p.101"/>.

Toutefois l'aménagement ferroviaire ne concerne pas que la Savoie. La région Rhône-Alpes, qui participe aussi aux investissements, aménage son propre territoire en faisant contourner une partie du trafic des TGV passant par Lyon vers l'Est, en étant connecté à l'[[Aéroport de Lyon-Saint-Exupéry|aéroport Lyon-Satolas]], devenant ainsi la première connexion entre une gare TGV et un aéroport en France<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean-François|nom1=Troin|titre=Rail et aménagement du territoire|sous-titre=des héritages aux nouveaux défis|éditeur=[[Édisud]]|année=1995|pages totales=261|passage=104|isbn=978-2-85744-816-7|consulté le=17 juin 2013}}.</ref>. La région compte bien bénéficier des retombées de l'événement international. Ces investissements vont de l'accompagnement aux projets de financement, à l'investissement dans la culture et le tourisme, ou la rénovation des voies de communication ; sa principale réalisation reste cependant la réalisation de cette future plateforme multimodale<ref name="Billet p.101"/>.

Ces grands travaux d'aménagement ont un impact direct bénéfique sur le taux de chômage du département. Pour une première période de mise en place des infrastructures allant de 1985 à 1990, on observe la création de {{formatnum:14000}} emplois. Toutefois, pour la période à la veille des Jeux (1990-1992), à la suite de la réalisation des principaux aménagements, le chômage passe de 6,5 % à 8,9 %<ref name="Bilan 1993">(Vidéo extraite de ina.fr) {{Article|titre=Les retombées économiques des Jeux Olympiques d'Albertville, un an après|périodique= [[France Régions 3|FR3]] (JT Rhône Alpes soir)  |jour=8|mois=février|année=1993|url=http://fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00402/les-retombees-economiques-des-jeux-olympiques-d-albertville-un-an-apres.html}} ({{nobr|2m 28s}}).</ref>.

== Commémorations et anniversaires ==
=== Monnaies commémoratives ===
Neuf pièces de {{nobr|[[Franc français|100 francs]]}} en argent ou or, œuvres de [[Joaquin Jimenez]], ont été frappées en 1992 pour ''Les Jeux olympiques d’Albertville''.

=== Timbres commémoratifs ===
L'entreprise [[La Poste (entreprise française)|La Poste]], en tant que partenaire officiel du parcours de la flamme<ref name="Rapport92 p.438"/>, met en place une série de timbres pour l'occasion.

Un timbre d'une [[valeur faciale]] de {{unité|2.50|F}}, paru le {{date-|9 février 1990}} (émission « [[Premier jour]] » à Albertville) et retiré de la vente le {{date-|10 juillet 1992}} représente ''Magique'', les cinq anneaux olympiques et la légende « ALBERTVILLE92 » ; il est vendu à {{unité|22822844|exemplaires}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=collectif|titre=Catalogue Yvert et Tellier – Timbres de France – 2002|tome=1|éditeur=|année=2001|pages totales=512|passage=273|isbn=2-86814-118-8}}.</ref>. Dix timbres-poste, d'une valeur faciale unitaire de {{unité|2.30|F}} ou {{unité|2.50|F}} avec une surtaxe de {{unité|0.20|F}}, représentant ''Magique''  et des sportifs stylisés correspondant à dix épreuves olympiques, paraissent en 1990 et 1991. Entre {{nombre|2500000}} et {{unité|3500000|exemplaires}} de chaque timbre sont vendus<ref>{{Ouvrage|auteur1=collectif|titre=Catalogue Yvert et Tellier – Timbres de France – 2002|tome=1|éditeur=|année=2001|pages totales=512|passage=277 et 280|isbn=2-86814-118-8}}.</ref>. Un douzième timbre commémore les « pays olympiques 1992 » avec une double légende « Albertville » et « Barcelona ». Il fait l'objet d'une émission commune en France et en Espagne. Paru le {{date-|19 juin 1992}}, il est émis à {{unité|17063695|exemplaires}}.

La vente des produits permettra à l'entreprise de rembourser sa participation aux Jeux.

=== Anniversaire ===
La ville d'Albertville organise une célébration le {{date-|8 février 2012}} pour l'anniversaire des vingt ans de l'organisation des Jeux d'hiver<ref>Dossier {{Article|titre= Les JO d'Albertville... 20 ans déjà ! |nom1=Rédaction|périodique=[[Le Dauphiné libéré]]|année=2012|url=http://www.ledauphine.com/savoie/salon-bd-de-chambery}}.</ref>. Elle a ainsi réuni {{unité|1650|enfants}} de la commune afin de reproduire sur l'ancien stade Olympique provisoire, le logotype des Jeux de 1992 ou encore de rallumer la flamme en présence de sportifs<ref>(Vidéo : 51 s) {{Article |nom1=Rédaction |titre=Les anneaux olympiques visibles du ciel ! |périodique=[[Le Dauphiné libéré]] |mois=février |année=2012 |url=http://www.ledauphine.com/savoie/2011/10/17/les-anneaux-olympiques-visibles-du-ciel }}.</ref>. L'émission ''[[Envoyé spécial, la suite]]'' participe à ses commémorations lors d'un sujet intitulé « Albertville, vingt ans après » diffusé le {{date|11|février|2012}}<ref>{{Lien web|url=http://www.france2.fr/emissions/envoye-special-la-suite/diffusions/11-02-2012_22263|titre=Albertville, vingt ans après |auteur=Envoyé spécial, la suite|lien auteur=Envoyé spécial, la suite|date=11|année=2012|mois=février|site=www.france2.fr|consulté le=4 mai 2013}}.</ref>. Chacun des autres sites a célébré l'événement à sa manière (organisation d'événements sportifs, expositions, sculptures sur glace, etc.).

== Notes et références ==
=== Notes ===
;Notes détaillées
{{Références|groupe=Nd}}

;Précisions
{{Références|groupe=Note}}

=== Références ===
{{Références nombreuses}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:1992 Winter Olympics}}

=== Articles connexes ===
; Articles en lien avec les Jeux olympiques
* [[Jeux olympiques d'été de 1992]] • [[Jeux paralympiques d'hiver de 1992]]
* [[Organisme de radio télévision olympique 92]] (ORTO 92)
* [[Liste des codes pays du CIO]]
* Autres Jeux olympiques d'hiver ayant eu lieu en France : [[Jeux olympiques d'hiver de 1924]] ([[Chamonix-Mont-Blanc]]) ; [[Jeux olympiques d'hiver de 1968]] ([[Grenoble]])

; Articles en lien avec la Savoie et la ville d'Albertville
* [[Tourisme en Savoie]] • [[Tourisme en pays de Savoie]]
* [[Sport en Pays de Savoie]]
* [[Albertville]]
* [[Théâtre des Cérémonies]]

=== Bibliographie ===
;Ouvrages ou articles spécialisés sur l'événement
* {{article|langue=fr|prénom1=Pierre|nom1=Kukawka|titre=Les Jeux Olympiques d'hiver : enjeux et perspectives. Grenoble 1968 - Nagano 1998|périodique=Revue de géographie alpine|lien périodique=Revue de géographie alpine|volume=87|numéro=1|année=1999|pages=99-104|url texte=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rga_0035-1121_1999_num_87_1_2923|consulté le=4 mai 2013|id=Kukawka 1999}}. {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Claude|nom1=Francillon|titre=Chamonix 24, Grenoble 68, Albertville 92|sous-titre=le roman des Jeux|éditeur=[[Glénat]]|année=1991|pages totales=178|isbn=978-2-7234-1418-0}}.
* ''[[Revue de géographie alpine]]'', « Jeux olympiques d’hiver : montagne et développement », 1991, vol. 79, n° 3, pp 6–134. dont :
** {{article|prénom1=Jean |nom1=Billet|titre= La région Rhône-Alpes et les Jeux Olympiques : tourisme, compétitivité internationale et aménagement |périodique=Revue de géographie alpine |lien périodique=Revue de géographie alpine |volume=79|numéro=3|année=1991|pages= 99-108|url texte=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rga_0035-1121_1991_num_79_3_3617|consulté le=27 juin 2013|id=Billet 1991}}. {{plume}}
** {{article|prénom1=Claude|nom1=Ponson|titre= Les XVIe Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville et de la Savoie : les enjeux de l'aménagement |périodique=Revue de géographie alpine |lien périodique=Revue de géographie alpine |volume=79|numéro=3|année=1991|pages= 109-116|url texte=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rga_0035-1121_1991_num_79_3_3618|consulté le=17 juin 2013|id=Ponson 1991}}{{Nobr|. {{plume}}}}
** {{article|prénom1=Marie-Geneviève |nom1=Durand|titre= STAR : Système Tarentaise. Un modèle « Économie-Écologie » à l'épreuve des J.O. de 1992 |périodique=Revue de géographie alpine |lien périodique=Revue de géographie alpine |volume=79|numéro=3|année=1991|pages= 117-123|url texte=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rga_0035-1121_1991_num_79_3_3619|consulté le=27 juin 2013|id=Durand 1991}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pierre|nom1=Kukawka|prénom2=Pierre|nom2=Préau|prénom3=François|nom3=Servoin|prénom4=Robert|nom4=Vivian|titre=Albertville 92|sous-titre=les enjeux olympiques|éditeur=[[Presses universitaires de Grenoble]]|année=1991|pages totales=183|isbn=978-2-7061-0412-1}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Wladimir|nom1=Andreff|titre=Les effets d’entraînement des Jeux Olympiques d’Albertville : retombées socio-économiques et innovations dans le domaine du sport en Région Rhône-Alpes (rapport final)|volume=15|éditeur=Programme Pluridisciplinaire en Sciences Humaines (PPSH) Rhône-Alpes|année=1991|passage=443|isbn=}}

;Ouvrages ou articles généraux
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Bill|nom1=Mallon|lien auteur1=Bill Mallon|prénom2=Jeroen|nom2=Heijmans|titre=Historical Dictionary of the Olympic Movement|éditeur=Scarecrow Press|année=2011|pages totales=622|isbn=|consulté le=17 juin 2013|id=Dico 2011}}. {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Daniel J.|nom1=Grange|titre=L'espace alpin et la modernité|sous-titre=bilans et perspectives au tournant du siècle|éditeur=[[Presses universitaires de Grenoble]]|année=2002|pages totales=504|passage=334|isbn=978-2-7061-0951-5|consulté le=13 février 2014|id=Grange 2002}}.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=John E.|nom1=Findling|prénom2=Kimberly D.|nom2=Pelle|titre=Historical dictionary of the Modern Olympic Movement|lieu=Westport (Connecticut, États-Unis)|éditeur=[[Greenwood Publishing Group|Greenwood Press]]|année=1996|pages totales=460|isbn=0-313-28477-6|présentation en ligne=https://books.google.ch/books?id=vj5-Srq3ki4C&dq=Historical+Dictionary+of+Modern+Olympic+Movement+pelle|id=Findling et Pelle1996}}. {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pierre|nom1=Arnaud|prénom2=Thierry|nom2=Terret|titre=Le rêve blanc : olympisme et sports d'hiver en France : Chamonix 1924, Grenoble 1968|éditeur=[[Université Bordeaux III|Presses universitaires de Bordeaux]]|année=1993|pages totales=268|isbn=978-2-86781-134-0|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=BDWV_DtRLgQC&printsec=frontcover|consulté le=5 juin 2013|id=Reve93}}. {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Éric|nom1=Monnin|lien auteur1=Éric Monnin|titre=De Chamonix à Sotchi|sous-titre=Un siècle d'olympisme en hiver|lieu=Gap|éditeur=Éditions Désiris|année=2013|pages totales=224|isbn=978-2-36403-066-4|id=Monnin 2013}}.

;Autres (Rapports, Expositions, Reportages)
* {{Lien web|url=http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/musee/dpjo09.pdf|titre=Quand Marianne s'enflamme pour les Jeux... L'Etat au service de l'Olympisme entre 1945 et 2000 (Exposition du 20 septembre 2008 au 11 septembre 2009)|auteur=Archives nationales site de Fontainebleau|lien auteur=Archives_nationales_(France)#Le_site_de_Fontainebleau|date=|année=2009|site=www.archivesnationales.culture.gouv.fr|éditeur=Archives nationales|pages totales=13|consulté le=5 juin 2013|id=Expo2009|brisé le=1590714382}} {{pdf}}. {{plume}}
* Articles de Arvin-Bérod Alain, Berlot Jean-Christophe, Boisseau Rosita, Chappaz Gilles, Couasnon Michel, Dansero Egidio, Gerbaux Françoise, Grangé Claire, Lyon-Caen Jean-François, Préau Pierre du dossier « Traces olympiques », de la ''Revue L'Alpe'', n°30, Glénat, hiver 2006.
* {{mul|fr|en}} {{Ouvrage|nom1=Comité d'organisation des XVIes Jeux Olympiques d'hiver|nom2=Comité d'Organisation des Jeux Olympiques|titre=Rapport officiel des {{16es}} Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville et de la Savoie|lieu=Albertville (France)|éditeur=|année=|isbn=|lire en ligne=http://library.la84.org/6oic/OfficialReports/1992/orw1992.pdf|id=Rapport92}} {{pdf}}. {{plume}}
{{légende plume}}

=== Fonds d'archives ===
Le comité d'organisation des Jeux d'Albertville reversa son [[Fonds d'archives|fonds]] aux [[archives départementales de la Savoie]] à [[Chambéry]] où il est coté 114 F ([http://www.savoie-archives.fr/archives73/ir_pdf/PRIV/AD073_F_IR2409_114F.pdf inventaire du sous-fonds de la direction générale]). Le fonds est toujours en cours de classement et est soumis à des restrictions de communicabilité. Plusieurs autres documents sont répartis dans les archives communales des villes-hôtes.

Pour les Jeux paralympiques, les documents sont conservés aux [[archives communales]] de [[Tignes]].

=== Liens externes ===
;Liens généraux 
* {{fr}} {{Lien web|url=http://www.olympic.org/fr/albertville-1992-olympiques-hiver|titre=Albertville 1992 |auteur=[[Comité international olympique]]|date=|site=www.olympic.org|consulté le=4 juin 2013}}.
* {{fr}} {{Lien web|url=http://www.maisonjeuxolympiques-albertville.org/|titre=Maison des Jeux Olympiques d'Hiver|auteur= Maison des Jeux olympiques |date=|site=www.maisonjeuxolympiques-albertville.org|consulté le=4 juin 2013}}. Elle est une Association loi 1901 et musée associatif fondé en {{date-|octobre 1992}}. Les membres sont le Conseil général de la Savoie, la ville d'Albertville, ainsi que les 13 autres communes sites olympiques des J.O. de 1992 et le Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Le musée est installé dans l'ancien palais de justice d'Albertville (édifié en 1867), devenu propriété du Conseil général de la Savoie et siège du COJO en 1987.

;À propos du vingtième anniversaire 
* {{Lien web|url=http://www.cg73.fr/5701-20-ans-des-jo-d-albertville.htm|titre=20 ans des JO d'Albertville |auteur=Conseil général de la Savoie|lien auteur=Conseil général de la Savoie|date=|année=2012|site=www.cg73.fr|consulté le=5 juin 2013}} (Vidéos, photographies, témoignages).
* Dossier (''Vidéos'') {{Article|titre=Albertville (73) : {{20e}} anniversaire des JO|nom1=Chasteland|prénom1=Valérie|périodique= [[France 3 Alpes]] |jour=9|mois=février|année=2012|url={{Lien brisé|url= http://alpes.france3.fr/info/albertville-73--20eme-anniversaire-des-jo-72404825.html}}}}.

{{Palette|Jeux olympiques d'hiver de 1992|Délégations aux Jeux olympiques d'hiver de 1992|Jeux olympiques d'hiver|Jeux olympiques}}
{{Portail|Jeux olympiques|sports d'hiver|années 1990|Savoie}}
{{Bon article|vote=BA|oldid=107386696|date=12 septembre 2014}}

[[Catégorie:Jeux olympiques d'hiver de 1992|*]]