Voir la source de Mont-de-Marsan

{{Voir homonymes|Mont|Marsan (homonymie)}}
{{Infobox Commune de France
 | nom                      = Mont-de-Marsan
 | image                    = Confluent Mont de Marsan.JPG
 | légende                  = Mont-de-Marsan, ''la ville aux trois rivières'' : confluence du [[Midou]] et de la [[Douze (rivière)|Douze]], formant la [[Midouze]].
 | drapeau                  =
 | légende drapeau          = 
 | taille drapeau           = 
 | blason                   = Armoiries de la ville de Mont-de-Marsan.png
 | légende blason           = Blason de Mont-de-Marsan
 | région                   = [[Nouvelle-Aquitaine]]
 | département              = [[Landes (département)|Landes]]<br /><small>([[préfecture]])</small>
 | arrondissement           = [[Arrondissement de Mont-de-Marsan|Mont-de-Marsan]]<br/><small>([[chef-lieu]])</small>
 | canton                   = Cantons de [[Canton de Mont-de-Marsan-1|Mont-de-Marsan-1]] et [[Canton de Mont-de-Marsan-2|Mont-de-Marsan-2]]<br><small>([[bureau centralisateur]])</small>
 | circonscription législative = [[Première circonscription des Landes|Première circonscription]]
 | insee                    = 40192
 | cp                       = 40000
 | maire                    = Charles Dayot
 | mandat maire             = [[Élections municipales de 2020 dans les Landes|2020]]-2026
 | intercomm                = [[Mont-de-Marsan Agglomération]]<br/><small>([[siège social|siège]])</small>
 | longitude                = -0.49944444444
 | latitude                 = 43.89138888889
 | alt mini                 = 23
 | alt maxi                 = 97
 | superficie               = 36.88
 | type                        = Centre urbain intermédiaire
 | unité urbaine               = [[Unité urbaine de Mont-de-Marsan|Mont-de-Marsan]] <br><small>([[ville-centre]])</small>
 | aire d'attraction           = [[Aire d'attraction de Mont-de-Marsan|Mont-de-Marsan]] <br><small>(commune-centre)</small>
 | population               = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | année_pop                = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | population agglomération = {{Population Unité urbaine de Mont-de-Marsan}}
 | année_pop agglomération  = {{Population de France/dernière_année}}
 | gentilé                  = Montois
 | siteweb                  = [http://www.montdemarsan.fr/ montdemarsan.fr]
 | géoloc-département       = Landes/Nouvelle-Aquitaine
}}

'''Mont-de-Marsan''' est une [[Commune (France)|commune]] du sud-ouest de la France. Elle est le [[chef-lieu]] du département  des [[Landes (département)|Landes]], en région [[Nouvelle-Aquitaine]].

Fondée au Moyen Âge autour de ses trois rivières sur la [[via Lemovicensis|voie de Vézelay]] du [[chemins de Compostelle|chemin de Compostelle]], Mont-de-Marsan était la principale ville fortifiée des Landes. Son histoire a laissé des vestiges qui agrémentent encore aujourd'hui le centre-ville : [[donjon Lacataye]], qui abrite un musée de sculptures, rues médiévales, [[Remparts de Mont-de-Marsan|sections des anciens remparts]], vieilles maisons bourgeoises, [[Port de Mont-de-Marsan|ancien port fluvial]], parcs, jardins et promenades fleuries, etc.

Mont-de-Marsan se situe au sud de la [[forêt des Landes]], le plus grand massif forestier d'[[Europe de l'Ouest|Europe occidentale]]. Les plages de sable fin de la [[Côte d'Argent]] et la [[Chaîne de montagnes|chaîne]] des [[Pyrénées]] sont facilement accessibles.

Au dernier recensement de {{Population de France/dernière_année}}, la commune comptait {{nombre|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}}, appelés les ''Montois''. Cela correspond à une augmentation de la population de 1,94 % par rapport à 2009. Mont-de-Marsan est aussi à la tête d'une [[Mont-de-Marsan Agglomération|agglomération]] qui compte {{nombre|18|communes}} rassemblant {{nombre|56000|habitants}}. L'[[aire urbaine de Mont-de-Marsan|aire urbaine de la ville]] regroupe quant à elle {{nombre|47|communes}} pour un total de {{nombre|68500|habitants}} comptabilisés en 2009<ref>{{lien brisé |titre=Statistiques et Études FR |url=http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/esl/comparateur.asp?codgeo=au2010-122 |site=[[Institut national de la statistique et des études économiques|insee.fr]] |consulté le=10-04-2023}}.</ref>.
{{sommaire|niveau=2}}

== Géographie ==
=== Localisation ===
D'une superficie de {{unité|36.9|km|2}}, Mont-de-Marsan se situe en limite de la [[forêt des Landes]], à proximité de la région agricole de la [[Chalosse]]. Elle est la ville principale du [[Pays de Marsan]], constitutif des [[Petites-Landes]].

=== Communes limitrophes ===
{{Carte communes limitrophes|intro=oui|zoom=11}}

{{Communes limitrophes|commune=Mont-de-Marsan|notes=<ref name="ign">Carte IGN sous [[Géoportail (France)|Géoportail]]</ref>|nord= |nord-est=[[Saint-Avit (Landes)|Saint-Avit]]|est= [[Mazerolles (Landes)|Mazerolles]]|sud-est=|sud=[[Bretagne-de-Marsan]]|sud-ouest=[[Saint-Pierre-du-Mont (Landes)|Saint-Pierre-du-Mont]]|ouest=[[Campet-et-Lamolère]]|nord-ouest=[[Uchacq-et-Parentis]]}}

{{multiple image
| align = center
| direction = horizontal
| header = Représentations cartographiques de la commune
| caption_align = center
| image1 = Mont-de-Marsan OSM 01.png
| caption1 = Carte OpenStreetMap.
| image2 = Mont-de-Marsan OSM 02.png
| caption2 = Carte topographique.
}}

=== Hydrographie ===
Surnommée « [[Liste de périphrases désignant des villes|la Ville aux Trois Rivières]] », Mont-de-Marsan s'établit au confluent de deux rivières, le [[Midou]] et la [[Douze (rivière)|Douze]], qui se rejoignent en plein centre-ville pour en former une troisième : la [[Midouze]], principal affluent de l'[[Adour]].

=== Climat ===
{{Article général|Climat de la Nouvelle-Aquitaine|Climat des Landes}}
Historiquement, la commune est exposée à un [[Climat de la Nouvelle-Aquitaine#Aqu1|climat océanique aquitain]]<ref>{{Lien web|format=pdf |url= https://haute-vienne.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Nouvelle-Aquitaine/ORACLE_Nouvelle_Aquitaine_Edition_2018.pdf|titre=Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine.|date=2018 |site =haute-vienne.chambre-agriculture.fr |consulté le=10 novembre 2023}}, {{p.|2}}.</ref>.
En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R16| Aquitaine, Gascogne]], caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud ({{tmp|19.5| °C}}), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à {{nobr|20 jours}})<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=10 novembre 2023}}.</ref>.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|13| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|14.6| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|1005 mm}}, avec {{Unité|11.9|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|7.6|jours}} en juillet<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155  |consulté le=10 novembre 2023}}</ref>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de {{tmp|13.8| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|918.1|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_40031001.pdf|titre= Station Météo-France commune de Bégaar) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=10 novembre 2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_40031001.pdf|titre= Station Météo-France commune de Mont-de-Marsan) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=10 novembre 2023}}.</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d’[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=10 novembre 2023}}.</ref>.
<!-- Ce tableau peut être actualisé à partir de https://meteofrancetoclimat.toolforge.org avec l'identifiant 40192001. Éviter de le modifier.-->
{{Climat
|titre=Statistiques 1991-2020 et records MONT-DE-MARSAN (40)  - {{abréviation discrète|alt|altitude}} : {{Unité|59|m}} {{Coord|43|54|35|N|0|30|00|O}}<br><small>Records établis sur la période du 01-01-1945 au 02-11-2023</small>
|source={{Lien Web|url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_40192001.pdf|titre=Fiche 40192001|site=donneespubliques.meteofrance.fr|date=Edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base}}
|Charte=commune
|tmin-jan=2.1
|tmin-fev=1.8
|tmin-mar=4.2
|tmin-avr=6.7
|tmin-mai=10.4
|tmin-jui=13.7
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|tmin-aou=15.4
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|tmoy-dec=7
|tmoy-ann=13.8
|tmax-jan=10.9
|tmax-fev=12.7
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|tmax-ann=19.5
|prec-jan=82.2
|prec-fev=61.8
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|prec-sep=72.6
|prec-oct=85.4
|prec-nov=105.1
|prec-dec=87.5
|prec-ann=918.1
|tmax-record-jan=23.4| tmax-record-date-jan=<small>01.01.22</small>
|tmax-record-fev=26.7| tmax-record-date-fev=<small>27.02.19</small>
|tmax-record-mar=30.1| tmax-record-date-mar=<small>29.03.23</small>
|tmax-record-avr=32.1| tmax-record-date-avr=<small>25.04.1947</small>
|tmax-record-mai=35.3| tmax-record-date-mai=<small>12.05.1945</small>
|tmax-record-jui=41| tmax-record-date-jui=<small>18.06.22</small>
|tmax-record-jul=41.2| tmax-record-date-jul=<small>26.07.1947</small>
|tmax-record-aou=42.5| tmax-record-date-aou=<small>01.08.1947</small>
|tmax-record-sep=39.2| tmax-record-date-sep=<small>12.09.22</small>
|tmax-record-oct=33.8| tmax-record-date-oct=<small>01.10.23</small>
|tmax-record-nov=26.7| tmax-record-date-nov=<small>01.11.20</small>
|tmax-record-dec=23.9| tmax-record-date-dec=<small>16.12.1989</small>
|tmax-record-ann=42.5| tmax-record-date-ann=1947
|tmin-record-jan=-19.8| tmin-record-date-jan=<small>08.01.1985</small>
|tmin-record-fev=-16.8| tmin-record-date-fev=<small>15.02.1956</small>
|tmin-record-mar=-11.5| tmin-record-date-mar=<small>01.03.05</small>
|tmin-record-avr=-5.4| tmin-record-date-avr=<small>04.04.1996</small>
|tmin-record-mai=-2.5| tmin-record-date-mai=<small>02.05.1945</small>
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|tmin-record-jul=2| tmin-record-date-jul=<small>29.07.1947</small>
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|tmin-record-nov=-10.4| tmin-record-date-nov=<small>23.11.1988</small>
|tmin-record-dec=-14.5| tmin-record-date-dec=<small>21.12.1946</small>
|tmin-record-ann=-19.8| tmin-record-date-ann=1985
|soleil-jan=88.8
|soleil-fev=113.9
|soleil-mar=165.4
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|soleil-sep=199.2
|soleil-oct=149.5
|soleil-nov=97.3
|soleil-dec=85.2
|soleil-ann=1942
}}

=== Patrimoine environnemental ===
La ville est concernée par les [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|ZNIEFF]] de type 2 « Vallée du Midou et forêt départementale d'Ognoas »<ref>[http://www.aquitaine.ecologie.gouv.fr/basecommunale/fiches/ZN2/4242.pdf Inventaire Znieff « Vallée du Midou et forêt départementale d'Ognoas »].</ref> et « Vallées de la Douze et de ses affluents »<ref>{{lien brisé|url=http://www.aquitaine.ecologie.gouv.fr/basecommunale/fiches/ZN2/4244.pdf |titre=Inventaire Znieff « Vallées de la Douze et de ses affluents » }}.</ref>. Elle est également concernée par les sites [[Natura 2000]] « Réseau hydrographique des affluents de la Midouze »<ref>[http://natura2000.environnement.gouv.fr/sites/FR7200722.html Site FR7200722].</ref> et « Réseau hydrographique du Midou et du [[Ludon]] »<ref>[http://natura2000.environnement.gouv.fr/sites/FR7200806.html Site FR7200806].</ref>.

== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Mont-de-Marsan est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=insee,fr|date=28 mai 2024 |consulté le= 1 juillet 2024}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine de Mont-de-Marsan]]<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une agglomération intra-départementale regroupant deux  communes, dont elle est [[ville-centre]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'[[unité urbaine de Mont-de-Marsan]] comprend une ville-centre et une commune de banlieue.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/40401-mont-de-marsan |titre=Unité urbaine 2020 de Mont-de-Marsan|site=insee.fr |consulté le= 1 juillet 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|40192|mont-de-marsan|Mont-de-Marsan}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Mont-de-Marsan]], dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|101|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:50000}} à moins de {{Unité|200000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/106-mont-de-marsan|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan|site=insee.fr |consulté le= 1 juillet 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 1 juillet 2024}}.</ref>.

=== Occupation des sols ===

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (58,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,1 %), forêts (23,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,4 %), [[terres arables]] (2,5 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole)|site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique|consulté le= 18 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=-0.49944444444&y=43.89138888889&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>.
<gallery mode="packed" heights=200px>
40192-Mont-de-Marsan-Sols.png|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).
Place Saint-Louis (M2M).JPG|La place Saint-Louis réaménagée (entrée Ouest), près du [[Pont Saint-Louis (Mont-de-Marsan)|pont Saint-Louis]].
</gallery>

=== Voies de communication et transports ===
[[Fichier:Panneau Mont-de-Marsan.JPG|vignette|Panneau d'entrée de la ville.|alt=]]
Mont-de-Marsan se situe au centre du [[Grand Sud-Ouest français|grand Sud-Ouest]]. Les grandes villes de la région sont donc toutes accessibles en moins de trois heures pour un trajet en voiture, à l'exception de [[Poitiers]] (3 heures 30) et de [[Limoges]] (3 heures 50).

==== Voies routières ====
L'[[Autoroute A65 (France)|autoroute A65]] relie Mont-de-Marsan à [[Bordeaux]] au nord ({{unité|130|km}}) et à [[Pau]] au sud ({{unité|80|km}}). La voie rapide {{nobr|[[Route nationale 124 (France)|N 124]]}} {{nobr|(D 824)}} relie la ville à [[Dax]] ({{unité|50|km}}) et à [[Bayonne]] ({{unité|100|km}}). Par la {{nobr|[[Route départementale 933 (Landes)|D 933]]}} puis l'[[Autoroute A62 (France)|A62]], il est possible de rejoindre [[Agen]] ({{unité|130|km}}) tandis que [[Toulouse]] est accessible par la {{nobr|N 124}} ({{unité|180|km}}).

==== Voies ferroviaires ====
{{Article détaillé|Gare de Mont-de-Marsan}}
[[Fichier:Gare Mont-de-Marsan 5.jpg|vignette|Gare de Mont-de-Marsan et sa marquise]]

Pour ce qui est du train, la ville reste enclavée. Dans cet ancien nœud ferroviaire d'un réseau secondaire, les lignes passant par Mont-de-Marsan ont quasiment toutes fermé les unes après les autres au cours du {{s-|XX|e}}. La [[gare de Mont-de-Marsan]] se situe désormais uniquement sur la ligne [[Morcenx]] / Mont-de-Marsan dont elle est le terminus. Par ce biais, la ville est reliée en [[TER Nouvelle-Aquitaine]] à [[Bordeaux]] et à [[Dax]] - [[Bayonne]].

==== Transports en commun ====
{{Article détaillé|Transports en commun de Mont-de-Marsan}}
Le réseau de bus urbain de la ville de Mont-de-Marsan se nomme [[Transports en commun de Mont-de-Marsan|Tma]] (prononcé téma) depuis le {{date-|9 juillet 2012}} (anciennement Tum). Exploité par la société [[Veolia Transport]], il est composé de 7 lignes (de la lettre A à G) parcourues par 18 bus (chacun représentant la couleur d'une des 18 communes de l'agglomération). En outre, une navette gratuite parcourt le centre-ville, effectuant une rotation toutes les quinze minutes. Le réseau propose également un service de transport à la demande ainsi que de location de vélos (standard, pliants ou à assistance électrique).

=== Risques majeurs ===
Le territoire de la commune de Mont-de-Marsan est vulnérable à différents [[aléa naturel|aléas naturels]] : [[météorologie|météorologiques]] ([[tempête]], [[orage]], [[neige]], grand froid, [[canicule en France|canicule]] ou [[sécheresse en France|sécheresse]]), [[inondation en France|inondations]], [[feu de forêt|feux de forêts]], mouvements de terrains et [[Risque sismique dans les Landes|séisme]] (sismicité très faible). Il est également exposé à deux [[Risque#Dans l'industrie|risques technologiques]], le [[transport de matières dangereuses]] et  le [[risque industriel]]<ref name=Géorisques>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi/rapport2?city=Mont-de-Marsan&typeForm=adresse&codeInsee=40192&lon=-0.50055&lat=43.890277&go_back=%2F&adresse=Mont-de-Marsan|titre=Les risques près de chez moi - commune de Mont-de-Marsan|site=Géorisques|consulté le=17 octobre 2022}}.</ref>. Un site publié par le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>{{Lien web|url= https://errial.georisques.gouv.fr/#/ |titre= Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien|site=Géorisques|auteur=BRGM|consulté le=28 septembre 2022}}.</ref>.

==== Risques naturels ====
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le [[Inondation en France|risque d’inondation]] par débordement de cours d'eau, notamment la [[Midouze]] et la [[Douze (rivière)|Douze]]. La commune a été reconnue en [[état de catastrophe naturelle]] au titre des dommages causés par les inondations et [[coulée de boue|coulées de boue]] survenues en 1983, 1991, 1992, 1999, 2009 et 2020 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2020<ref>{{Lien web|url=https://www.landes.gouv.fr/dossier-departemental-des-risques-majeurs-r165.html|titre=Dossier départemental des risques majeurs des Landes|site=landes.gouv.fr|consulté le=28 septembre 2022}}, chapitre Risque inondation.</ref>{{,}}<ref name=Géorisques/>.

Mont-de-Marsan est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le {{date-|20 avril 2016}}, les départements de la [[Gironde (département)|Gironde]], des [[Landes (département)|Landes]] et de [[Lot-et-Garonne]] disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures<ref>{{Lien web|url=https://www.landes.gouv.fr/le-reglement-interdepartemental-de-protection-de-a2975.html |titre=Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies.|site=landes.gouv.fr|consulté le=28 septembre 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.landes.gouv.fr/dossier-departemental-des-risques-majeurs-r165.html|titre=Dossier départemental des risques majeurs des Landes|site=landes.gouv.fr|consulté le=28 septembre 2022}}, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>{{Lien web|url=https://www.landes.gouv.fr/dossier-departemental-des-risques-majeurs-r165.html|titre=Dossier départemental des risques majeurs des Landes|site=landes.gouv.fr|consulté le=28 septembre 2022}}, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.

[[Fichier:40192-Mont-de-Marsan-argile.jpg|vignette|redresse=1.4|Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mont-de-Marsan.]]
Le [[retrait-gonflement des argiles|retrait-gonflement des sols argileux]] est susceptible d'engendrer des [[endommagement|dommages]] importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de [[sécheresse en France|sécheresse]] et de pluie. 2,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les {{Unité|9886 bâtiments}} dénombrés sur la commune en 2019, 61 sont en aléa moyen ou fort, soit 1 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au [[retrait-gonflement des argiles|retrait gonflement des sols argileux]] est disponible sur le site du [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]<ref>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/retrait-gonflement-des-argiles|titre=Retrait-gonflement des argiles|site =le site de l'observatoire national des risques naturels|consulté le=28 septembre 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web|url=https://infoterre.brgm.fr/actualites/exposition-au-retrait-gonflement-argiles|titre=Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles|site=infoterre.brgm.fr|consulté le=28 septembre 2022}}.</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983 et 1999<ref name=Géorisques/>.

==== Risques technologiques ====
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la [[Directive Seveso|directive européenne SEVESO]]<ref name="Landes r165">{{Lien web|url=https://www.landes.gouv.fr/dossier-departemental-des-risques-majeurs-r165.html|titre=Dossier départemental des risques majeurs des Landes|site=landes.gouv.fr|consulté le=28 septembre 2022}}, chapitre Risque industriel.</ref>, classée seuil haut<ref name="Landes r165" /> : SPD [Société Pétrolière de Dépôts] (notamment pour le stockage de liquides inflammables)<ref>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees?page=1&region=75&departement=40&statut=1|titre=Sites classés Seveso seuilhaut dans les Landes|site=georisques.gouv.fr|consulté le=28 septembre 2022}}.</ref>.

Le risque de [[transport de matières dangereuses]] sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'[[hydrocarbure]]s. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>{{Lien web|url=https://www.landes.gouv.fr/dossier-departemental-des-risques-majeurs-r165.html|titre=Dossier départemental des risques majeurs des Landes|site=landes.gouv.fr|consulté le=28 septembre 2022}}, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

== Toponymie ==
Le nom officiel de la ville en [[français]] est ''Mont-de-Marsan'' {{MSAPI|mɔ̃.də.mar.ˈsã}}, sans [[article défini]] comme en gascon. Localement, la ville est souvent surnommée ''Le/Lou Moun'' {{MSAPI|lu.mun}} (avec l'article défini)<ref name="Occitanica"/> en imitant la prononciation gasconne.

L'origine du nom de la ville est controversée.

La première partie du nom, ''Mont'', est de sens transparente mais curieuse étant donnée que la ville est plate. Il se peut qu'elle soit une référence aux hauteurs surplombant au sud la cité (peut-être Saint-Pierre-du-Mont), ou une référence symbolique à des fortifications ou à l'importance de la ville.

Concernant la deuxième partie du nom, ''Marsan'', plusieurs hypothèses concurrentes existent. Certains y voient le souvenir d'un temple dédié au dieu [[Mars (mythologie)|Mars]], que les Romains auraient élevé sur un coteau dominant la ville actuelle : ''Mons Martiani''. Cette hypothèse est sans appui archéologique.

Une autre explication provient des formes antiques de l'[[euskara]] et de l'[[Ibères|ibérique]] qui dominaient alors la région: ''Marsan'' viendrait de ''ar'' : eau tranquille ou marais, ou de ''aar'' : rivière, et de ''an '' : contrée ou pays. De là découlerait le nom de Mont-de-Marsan : le mont du pays des marais ou des rivières<ref name="Mairie de Mont-de-Marsan">[http://www.montdemarsan.fr/pdf/mdmhistorique/CONNAISSEZVOUS/3naissetcroiss.pdf/ ''Mont-de-Marsan, naissance et croissance'', Mairie de Mont-de-Marsan, service communication].</ref>.

Une troisième explication indique que la ville tient son nom du patronyme ''Marsan'', qui serait celui du fondateur de la ville. Ce nom de famille vient de la paroisse de [[Marsan]], dans l'actuel département du [[Gers (département)|Gers]], provenant lui-même du latin ''Martianus'', rappelant sa fondation antique. C'est donc indirectement, par le biais du patronyme, que la ville tirerait son nom de ''Mars''<ref>{{Ouvrage|prénom1=Bénédicte et Jean-Jacques|nom1=Fénié|lien auteur1=Bénédicte et Jean-Jacques Fénié|titre=Dictionnaire des Landes|éditeur=[[Sud Ouest]]|année=|pages totales=349|passage=232|isbn=978-2-87901-958-1}}.</ref>.

=== Nom gascon ===
En [[gascon]] le nom de la ville est ''{{langue|oc|Lo Mont}}''<ref>{{Ouvrage |titre=Petit dictionnaire français-occitan (Béarn) |lieu=Pau |éditeur=La Civada |année=1984 |isbn=2-86866-000-2 |consulté le=22 mai 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |prénom1=Jean |nom1=Rigouste |titre=Que parli gascon |sous-titre=Liberòt d'iniciacion |lieu=Pau |éditeur=Princi Néguer |année=2001 |isbn=2-84618-022-9 |consulté le=22 mai 2015}}.</ref>{{,}}<ref name="Chaplain">{{Ouvrage |prénom1=Eric |nom1=Chaplain |titre=Dictionnaire de poche gascon-français |sous-titre=25 000 mots |lieu=Cressé |éditeur=PRNG |année=2011 |isbn=978-2-914067-79-9 |isbn2=2-914067-79-8 |consulté le=22 mai 2015}}.</ref> {{MSAPI|lu.ˈmũⁿ}}<ref name="Foix">{{Ouvrage |prénom1=Vincent |nom1=Foix |titre=Dictionnaire gascon-français (Landes) de l'abbé [[Vincent Foix]] |sous-titre=suivi de son lexique français-gascon et d'éléments d'un thésaurus gascon |lieu=Pessac |éditeur=Presses universitaires de Bordeaux |année=2003 |isbn=2-86781-302-6 |consulté le=22 mai 2015}}.</ref>, voire ''{{langue|oc|Lo Mont de Marçan}}'' {{MSAPI|lu.mũⁿ.de.mar.sãⁿ}}<ref name="Foix" />{{,}}<ref name="SP">{{Dic-Palay-Gascon}}</ref> quand il faut distinguer la ville d'autres lieux aux noms similaires<ref name="BBF">{{Ref-Fénié-Toponymie gasconne}}.</ref>. Par le passé la graphie ''{{langue|oc|Lou Mount}}''<!--AVEC un "t" et PAS la forme "lou Moun"-->, à prononciation identique mais dans une graphie différente, a été utilisé, notamment par l'[[Escòla Gaston Fèbus]], mais elle est aujourd'hui désuète<ref name="Chaplain"/>. La graphie phonétique ''Lou Moun''<ref name=SP/> est d'usage populaire et abondant<ref name="Occitanica">{{Lien web |langue=fr |titre=Dictionnaire du béarnais et du gascon modernes. Tome second |url=https://www.occitanica.eu/items/show/16600|page=248 |date=1932 |site=Occitanica | éditeur=Marrimpouey Jeune|consulté le=7 juin 2024}}</ref> (centre commercial [[Grand Moun]] par exemple) sans être conforme aux règles du gascon.

== Histoire ==
{{Article détaillé|Histoire des Landes}}
=== Préhistoire et Antiquité ===
Des fouilles ont révélé que la zone située entre les deux rivières est occupée de façon intermittente depuis le [[Paléolithique]]. Les découvertes fortuites des archéologues semblent attester de la présence d'un groupe sans doute important de cultivateurs [[néolithique]]s au niveau du [[Motte castrale|castrum médiéval]], situé sur le promontoire de la Midouze. La situation du lieu au confluent des rivières est en effet propice à l'implantation de populations<ref name="Résumé">Mont-de-Marsan, ''Résumé d'historique'', d'après Alain Lafourcade, consultable à l'entrée du [[donjon Lacataye]].</ref>.

Des fouilles archéologiques réalisées dans les années 1980 puis dans les années 2000 ont montré une occupation importante à l'âge du bronze. Les très nombreux vestiges de céramiques richement décorées prouvent l'importance de ce secteur sans toutefois nous en donner son rôle (habitats, fermes, lieux de cultes…).

Durant l'occupation romaine, les vestiges deviennent plus abondants. Un bâtiment construit en dur a été fouillé sous le jardin du donjon Lacataye. Son mobilier archéologique est abondant avec un nombre impressionnant de fragments d'amphores des {{s2-|I|er|II|e}} {{ap JC}} Sous l'actuel bâtiment du conseil général, les fouilles ont aussi confirmé une occupation importante durant le [[Haut-Empire romain|Haut-Empire]], avec notamment la présence de fosses dépotoirs de cette période, fosses qui trahissent la présence d'habitats. Pour le [[Bas-Empire romain|Bas-Empire]], les vestiges d'un habitat ont été trouvés dans le quartier de [[Nonères]]. Compte tenu de son implantation à la confluence de rivières et des vestiges antiques que l'on y a découverts, il est fort probable que le site de Mont-de-Marsan fut aussi un port fluvial durant la période romaine.

Les fouilles archéologiques des années 1980 et 2000 ont été utiles pour mieux comprendre comment se structurent les vestiges dans l'enceinte de Mont-de-Marsan. En effet, les niveaux archéologiques sont peu profonds et regroupés sur une faible épaisseur ({{unité|40|cm}} environ). On peut aisément comprendre que les constructions antérieures aux années 1980 ont complètement détruit les vestiges archéologiques et donc empêché de mieux connaître l'occupation ancienne de la ville.

=== Fondation au {{s-|XII|e}} ===
{{Article détaillé|Fondation de Mont-de-Marsan}}
[[Fichier:Dux Wasconum 1150.png|vignette|350px|Situation de Mont-de-Marsan et de la [[pays de Marsan|vicomté de Marsan]] en [[Gascogne]] (nuances de vert), en [[1150]].]]

La [[fondation de Mont-de-Marsan]] est due au vicomte [[Pierre de Marsan]], ancêtre au seizième degré du roi de France [[Henri IV (roi de France)|Henri IV]]<ref name="Atlas MDM">{{ouvrage
   | prénom1=Anne
   | nom1=Berdoy
   | prénom2=Jeanne-Marie 
   | nom2=Fritz
   | titre=''Mont-de-Marsan, Atlas historique des villes de France''
   | sous-titre = {{s-|XII}}, les prémices de la ville
   | éditeur =Ausonius éditions
   | mois=septembre
   | année=2018
   | passage=p114
   | pages totales=276
   | isbn=9782356132222}}</ref>. Jusque-là, les [[Liste des vicomtes de Marsan|vicomtes de Marsan]] étaient basés à [[Roquefort (Landes)|Roquefort]], dans leur [[Château de Marsan (Roquefort)|château de Marsan]]. Intéressé par le confluent de la Midouze, Pierre fonde entre [[1133]] et 1141 une ville nouvelle sur des terres issues des paroisses de [[Saint-Pierre-du-Mont (Landes)|Saint-Pierre-du-Mont]] et de Saint-Genès-des-Vallées (se situant aux alentours du lieudit Saint-Louis, à Saint-Pierre-du-Mont).

Il érige d'abord une forteresse, qui prendra plus tard le nom de [[Château Vieux (Mont-de-Marsan)|château vieux]], à l'emplacement actuel du théâtre, pour pouvoir contrôler la confluence et lever les taxes sur les marchandises qui circulent sur la Midouze. Il s'assure ainsi de substantiels revenus. La nouvelle capitale de la vicomté prend part à un échange commercial important : céréales et résine descendent de Mont-de-Marsan pour aller vers [[Bayonne]] d'où remontent du sel ou des métaux. Pour le vin et l'[[Armagnac (eau-de-vie)|armagnac]], il faudra attendre le {{s-|XIV|e}}.

Pierre de Marsan fait appel aux habitants de Saint-Pierre et de Saint-Genès pour qu'ils s'établissent dans son bourg cadastral. Ce sont pour certains des serfs auxquels il promet la liberté en contrepartie de leur concours à sa défense<ref name="Résumé"/>.
Ces terres dépendent alors, tant spirituellement que temporellement, de la puissante [[abbaye de Saint-Sever]]. Aussi, Pierre de Marsan accorde-t-il à l'abbaye le droit d'ériger une église et un [[prieuré]] [[bénédictin]]. La première église montoise est ainsi bâtie à l'emplacement de l'actuelle [[église de la Madeleine de Mont-de-Marsan|église de la Madeleine]].

Mont-de-Marsan se développe très rapidement, notamment vers le nord-est. Au {{s-|XIII|e}}, des murailles en pierres coquillères entourent une ville déjà bien peuplée. L'aménagement d'un débarcadère et d'un pont sur le Midou, au pied même du château, entraîne l'apparition d'un bourg sur la rive opposée<ref name="Résumé"/>. On distingue alors le Bourg-Vieux entre Douze et Midou, le Bourg-Neuf à l'est et le Bourg-de-la-Grande-Fontaine plus au sud, du côté de l'actuelle mairie.

Le [[port de Mont-de-Marsan]] s'établit plus loin, sur la rive gauche de la Midouze. Il connaît un développement rapide grâce à la position stratégique de la ville, à la limite de la [[Haute Lande]], de la [[Chalosse]] et de l'[[Armagnac (province)|Armagnac]], entre [[Bayonne]] et [[Toulouse]], [[Pau]] et [[Bordeaux]]. Ainsi, Mont-de-Marsan constitue une sorte de verrou entre toutes ces villes. Un nouveau quartier se développe autour du nouveau port. S'y installe notamment le [[couvent des Cordeliers (Mont-de-Marsan)|couvent des Cordeliers]] vers [[1260]]<ref>Voir la [[fondation de Mont-de-Marsan]].</ref>. Ce quartier est lui aussi entouré de murailles percées de portes donnant accès aux routes d'[[Aire-sur-l'Adour]], [[Saint-Sever]] et [[Tartas]]. Le  [[couvent des Clarisses de Mont-de-Marsan|couvent des Clarisses]], installé à [[Beyries]] (sur la commune actuelle du [[Le Frêche|Frêche]]) en 1256, est transféré à Mont-de-Marsan en [[1275]] non loin du Château-Vieux.

En un peu plus d'un siècle, une véritable ville est née, le long de trois axes. Elle prend par conséquent un caractère triple : défensif, portuaire et religieux.

=== Moyen Âge et guerre de Cent Ans ===
[[Aliénor d'Aquitaine]] apporte le [[duché d'Aquitaine]] en dot en 1152 à son mari Henri Plantagenêt, qui devient [[Henri II (roi d'Angleterre)|Henri II d'Angleterre]] en [[1154]]. Mont-de-Marsan passe ainsi sous domination anglaise pendant près de trois siècles, jusqu'en [[1441]]. La population trouve refuge derrière les murailles de la cité durant les troubles liés à la [[guerre de Cent Ans]], pendant que s’élèvent des [[bastide (ville)|bastides]]<ref>Voir les [[:Catégorie:Bastide médiévale dans les Landes|bastides médiévales dans les Landes]].</ref> dans les environs. Durant cette période, la ville s'érige en forteresse. Elle passe sous domination de la [[Liste des seigneurs de Béarn#Dynastie de Foix-Béarn|maison de Foix-Béarn]] au {{XIIIe siècle}}. En [[1344]], [[Gaston III de Foix-Béarn|Gaston Fébus]], vicomte de Marsan, fait édifier le [[château de Nolibos]] et renforce les fortifications et défenses de la ville<ref name="Pacaud"/>. La cité connaît ensuite peu de transformations du {{sp-|XIV|e| au |XVII|e}}<ref name="Résumé"/>.

La domination anglaise entraîne une singulière tradition, qui veut que chaque nouveau maire aille prêter serment en l'[[Église paroissiale de Saint-Pierre-du-Mont|église de Saint-Pierre-du-Mont]] avant de prendre ses fonctions. Cette pratique perdure cinq siècles, pour prendre fin à la [[Révolution française]]<ref name="Pacaud">Mémoire en images, Mont-de-Marsan, Serge Pacaud, éditions Alan Sutton, 1998, {{p.|7}}.</ref>.

Centre commercial important de [[Guyenne]], la ville écoule vers le [[port de Bayonne]] les produits de l'arrière-pays (céréales et vins d'Armagnac notamment) durant tout le [[Moyen Âge]] et l'[[Ancien Régime]]. Le développement du trafic fluvial assure la prospérité des [[batelier]]s, organisés en confréries. La navigation se fait sur des [[gabare]]s, [[barque]]s à fond plat localement appelées « [[galupe]]s ». La ville est en rivalité quasi constante avec les autres cités commerciales, notamment [[Dax]].

<gallery>
Fichier:Maison romane montoise.JPG|Une [[maisons romanes de Mont-de-Marsan|maison romane fortifiée]] de la [[rue Maubec (Mont-de-Marsan)|rue Maubec]]<small>({{s-|XII|e}}).</small>
Fichier:Maison romane rue Lacataye.JPG|Une autre maison romane, rue Lacataye.
Fichier:Chapelle_romane_MDM_3.JPG|L'[[ancienne chapelle romane de Mont-de-Marsan|ancienne chapelle romane]] située place Pujolin <small>({{s-|XIV|e}})</small>, ici depuis la terrasse des musées.
Fichier:MDM rempart 3.JPG|La tour des vieux [[remparts de Mont-de-Marsan]] érigés peu de temps après la fondation de la ville <small>({{s-|XII|e}}).</small>
File:Entrée rue des Arceaux (M2M).JPG|La [[Rue des Arceaux (Mont-de-Marsan)|rue des Arceaux]], une ruelle ancienne en plein centre-ville.
Fichier:MDM Lacataye.JPG|Le [[donjon Lacataye]] <small>({{s-|XIV|e}}).</small>
</gallery>

=== Des guerres de Religion à la Révolution française ===
[[Fichier:Lettre autographe de Henri de Navarre 1 - Archives Nationales - AE-II-727.jpg|vignette|Lettre autographe de [[Henri IV (roi de France)|Henri de Navarre]] écrite à Mont-de-Marsan le {{date-|10 octobre 1585}}. [[Archives nationales de France|Archives nationales]]. AE/II/727]]

En [[1517]], le Marsan est rattaché au domaine de la [[maison d'Albret|famille d'Albret]], bordant la vicomté à l'ouest<ref name="Résumé"/>. Cette famille règne alors sur la [[Basse-Navarre|Navarre]]. Possession de [[Jeanne d'Albret]] (convertie au [[calvinisme]] en 1560), puis de son fils Henri III de Navarre, le futur roi [[Henri IV (roi de France)|Henri IV de France]], la ville devient une [[place forte]] protestante. Elle se trouve totalement engagée dans les conflits armés opposant, à partir de 1560 en Gascogne, catholiques et réformés<ref name="Résumé"/>. [[Blaise de Monluc]] s'en empare le {{date|16|mai|1569}}, avant que les troupes [[huguenot]]es menées par [[Gabriel Ier de Montgommery|Montgomery]] ne la reconquièrent en [[1577]]. De continuels assauts s'ensuivent, la ville passe ainsi de mains en mains. Un décret tente de mettre fin à cette situation, mais sans résultat. Les faubourgs de la ville sont détruits ainsi que le couvent des [[Ordre des Clarisses|Clarisses]]<ref>Voir [[Fondation de Mont-de-Marsan#Le couvent des Clarisses|le couvent des Clarisses de Mont-de-Marsan]].</ref>{{,}}<ref>Situé primitivement sur l'actuelle place de la Douze, face au square des Anciens Combattants.</ref>, situé depuis le {{XIIIe siècle}} près de la porte de [[Roquefort (Landes)|Roquefort]]<ref>L'actuel square des Anciens Combattants.</ref>{{,}}<ref>Voir : [[Histoire des Landes#Guerres de religion|Guerres de Religion dans les Landes]].</ref>. Henri III de Navarre, dans sa conquête du pouvoir, entre en vainqueur en ville le {{date|22|novembre|1583}}. Il adresse aux habitants une injonction qui ouvre la voie à une période de prospérité économique<ref name="Pacaud"/>. Jusqu'en [[1586]], il fait construire des bastions fortifiés, les « [[Tenailles de Mont-de-Marsan|Tenailles]] », protégeant les accès à l'est de la ville. Devenu le roi Henri IV de France, il réunit la ville à la couronne, en [[1607]]<ref name="Résumé"/>.

Les [[guerres de Religion (France)|guerres de Religion]] achevées, la parure militaire de la ville devient inutile. [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|Richelieu]], prétextant des troubles, fait raser en [[1627]] une partie du Château Vieux et le château de Nolibos<ref name="Pacaud"/>. Seuls subsistent aujourd'hui de ces fortifications quelques pans des anciennes murailles ainsi qu'une maison forte rue Maubec et une autre, appelée « [[donjon Lacataye]] », ancien poste d'observation. La ville est à nouveau envahie pendant la [[Fronde (histoire)|Fronde]], conséquence de son ralliement aux princes félons et de sa rébellion en [[1653]]<ref name="Pacaud"/>.

Au cours du {{s-|XVII|e}}, plusieurs établissements religieux s'installent : le [[Couvent des Barnabites de Mont-de-Marsan|couvent des Barnabites]] pour l'enseignement secondaire des garçons en 1657, le [[Couvent des Ursulines de Mont-de-Marsan|couvent des Ursulines]] pour l'éducation des jeunes filles en 1658, qui seront tous à leur tour rasés. La ville garde une place éminente comme marché aux vins, eaux-de-vie d'Armagnac et céréales : en [[1654]], Mont-de-Marsan est encore considérée comme le grenier de la Basse-Guyenne<ref name="Résumé"/>. En [[1777]] est accordée l'autorisation de démolir les portes de la ville, et en [[1809]], on abattra définitivement les restes du Château Vieux. Tous ces travaux ont pour conséquence d'aérer les accès et de faciliter la traversée de la ville.

=== Naissance et essor d'une préfecture (1789-1945) ===
[[File:Mont-de-Marsan - Fonds Ancely - B315556101 A PELERIN 010.jpg|vignette|redresse=1.25|Port de Mont-de-Marsan au début du {{s-|XIX|e}}. Le pont de l'hôtel de Ville (actuellement [[Pont Gisèle-Halimi (Mont-de-Marsan)|pont Gisèle-Halimi]]) est construit en 1810]]
[[File:Corot - Les bords de la Midouze, Mont-de-Marsan. Vue prise sous le Pont du Commerce, R2080, 1872.jpg|vignette|redresse=1.25|''Les bords de la Midouze, Mont-de-Marsan''. Vue prise sous le [[Pont des Droits-de-l'Homme (Mont-de-Marsan)|Pont du Commerce]]<ref group=Note>L'actuel pont des Droits-de-l'Homme, édifié en 1869, dont le tympan amont est orné des armoiries de la ville</ref>, [[Jean-Baptiste Camille Corot|Jean-Baptiste Corot]], 1872]]
Le {{date|4|mars|1790}} prend effet la création du département des [[Landes (département)|Landes]] suivant un découpage englobant des régions hétérogènes<ref>Voir les [[territoires et pays des Landes]].</ref>. Un décret de l'[[Assemblée nationale constituante (1789)|Assemblée Constituante]] fait de Mont-de-Marsan le chef-lieu de ce département, au détriment de [[Dax]], [[Saint-Sever]] et [[Tartas]]. Grâce à la détermination du député [[Antoine Dufau]], la ville fut donc désignée mais l'Assemblée prévit d'abord une alternance avec Dax, siège de l'épiscopat landais. En réalité, cette alternance n'a jamais eu lieu.

''Mont-Marat'', nom que prend la ville sous la [[Révolution française|Révolution]]<ref name="Cassini-Ehess">{{Cassini-Ehess|id=23289|titre=Mont-de-Marsan|consulté le=7 juillet 2012}}</ref>, n'est encore qu'une ville de campagne. Il faut rapidement y construire de nouveaux bâtiments pour accueillir l'administration. Ainsi, au cours du {{XIXe siècle}}, la cité se transforme complètement en se dépouillant de son aspect de ville forte. Les grands chantiers s'enchaînent dans le sillon de l'actuelle [[Rue Victor-Hugo (Mont-de-Marsan)|rue Victor-Hugo]] : construction simultanée du [[palais de justice de Mont-de-Marsan|palais de justice]] et de la [[maison d'arrêt de Mont-de-Marsan]], construction de la [[préfecture des Landes]]. Après que l'ancienne église du {{s-|XIV|e}} s'est effondrée, l'[[église de la Madeleine de Mont-de-Marsan|église de la Madeleine]] s'élève en [[1830]], suivant un style néoclassique. Ailleurs, on refait les [[Liste des ponts de Mont-de-Marsan|ponts de Mont-de-Marsan]] et on commence la percée des boulevards<ref name="Résumé"/>. Mont-de-Marsan bénéficie du développement du réseau routier et de l'ouverture de voies ferrées.

En [[1866]], l'annexion des communes de [[Saint-Jean-d'Août-et-Nonères]], Saint-Médard et d'une partie du territoire de [[Saint-Pierre-du-Mont (Landes)|Saint-Pierre-du-Mont]] augmente considérablement la superficie de la ville. La même année est inauguré le [[Lycée Victor-Duruy (Mont-de-Marsan)|lycée Victor-Duruy]].

Après 1860 et l'implantation de la [[forêt des Landes]] voulue par l'empereur [[Napoléon III]], les activités liées au bois s'ajoutent à celles du port. De riches négociants s'installent et font bâtir plusieurs hôtels particuliers sur la place du Commerce (l'actuelle [[place Joseph-Pancaut]]). Mais dès le début du {{XXe siècle}}, l'activité portuaire ralentit puis disparaît totalement en [[1903]]. En 1910 ouvre le premier [[grand magasin]] dans la préfecture des Landes : il s'agit des [[Nouvelles Galeries de Mont-de-Marsan|Nouvelles Galeries]], installées aux ''Quatre Cantons'', nom du carrefour entre la [[Rue Léon-Gambetta (Mont-de-Marsan)|rue Léon-Gambetta]] et la rue Augustin-Lesbazeilles. Avec ses galeries, ses verrières, son espace et son personnel à disposition, ce commerce d'un genre nouveau en son temps attire la clientèle bourgeoise de la ville. En 1960, il offre de nouveaux services : un [[escalier mécanique]] remplaçant celui en fer forgé, une épicerie en libre-service et de nouveaux rayons de prêt-à-porter. En 1990, le rayon alimentaire ferme, victime de l'implantation de grandes surfaces en périphérie, et le 29 mars 2008, c'est le magasin tout entier qui cesse définitivement son activité<ref>{{Lien web|url=https://www.sudouest.fr/landes/mont-de-marsan/videos-mont-de-marsan-l-histoire-tumultueuse-des-nouvelles-galeries-fermees-depuis-15-ans-14593266.php|titre=Mont-de-Marsan : l’histoire tumultueuse des Nouvelles Galeries fermées depuis 15 ans|site=sud-ouest.fr|date=29/03/2023|auteur=Anne-Sophie Marchetto|consulté le=03 avril 2023}}.</ref>.

Avant-guerre, sous le mandat de Jean Larrieu, maire de la ville de 1932 à 1944, sont réalisés les premiers pavillons de [[hôpital Layné]], des groupes scolaires ainsi que l'agrandissement des [[arènes du Plumaçon]] (édifiées en [[1889]])<ref name="Résumé"/>.

{{Article détaillé|Libération de Mont-de-Marsan}}

Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], la ville, occupée par l'armée allemande à partir du {{date|27|juin|1940}}, est traversée par la [[Ligne de démarcation (France)|ligne de démarcation]]. L'armée d'occupation réquisitionne la plateforme aérienne, et en fait la plus importante base de la ''Luftwaffe'' dans le Sud-Ouest de la France. Les hôpitaux Sainte-Anne, Layné et [[Hôpital Lesbazeilles|Lesbazeilles]] et les établissements scolaires et hôteliers sont réquisitionnés par l'armée allemande pour y loger les officiers et les soldats. Les structures de commandement de l'armée allemande (''[[kommandantur]]'') se partagent entre plusieurs sites : l'''Orstkommandantur'' (centre de commandement de la ville) s'installe au 22 rue Victor-Hugo, la ''Feldkommandantur'' (centre de commandement du département) occupe le deuxième étage du cercle des officiers (l'actuel hôtel de ville), la ''Standortkommandantur'' (centre de commandement de la garnison) est à la Caisse d'Épargne (actuel hôtel de la police municipale), la ''kommandantur'' départementale responsable des laissez-passer (''Ausweis'') pour les Landes et les Basses-Pyrénées est au 17 rue Lesbazeilles<ref name="Mdm">{{Ouvrage| langue=fr| auteur1=H. Delpont| auteur2=A. Lafourcade| titre=Mont-de-Marsan| sous-titre=Horizontale et aérienne (1914-2008)| éditeur=[[Société de Borda]]| année=| isbn=}}.</ref>.

En 1942, la montoise [[Renée Darriet]] s’engage dans la Résistance avec son jeune frère. Le {{date|27|mars|1944}}, les installations militaires sont bombardées par une cinquantaine d'avions anglo-américains. Les dégâts collatéraux entraînent la mort de 12 civils, on compte également quinze blessés<ref name="Lafourcade">{{Ouvrage|prénom1=Alain|nom1=Lafourcade|titre=Mont-de-Marsan de A à Z|éditeur=[[Éditions Alan Sutton]]|année=2010|pages totales=144|isbn=978-2-8138-0205-7}}.</ref>. La ville est finalement [[Libération de la France|libérée]] le {{date|21|août|1944}}<ref name="Résumé"/>.

<gallery perrow="5">
Ancienne prison MDM.JPG|Façade de l'ancienne prison de Mont-de-Marsan (1809, classée MH).
MDM Préfecture.JPG|[[Préfecture des Landes]] (1818, inscrite MH).
Ancienne bibliothèque et hôtel de ville de Mont-de-Marsan.jpg|[[Ancien hôtel de ville de Mont-de-Marsan|Ancien hôtel de ville]] de 1846 à 1946, transformé en bibliothèque en 1971 et en résidence en 2012
Cons géné 40.JPG|[[Hôtel Planté]] ([[Second Empire]]), devenue l'[[Conseil général des Landes|hôtel de Département]] en 1975.
Arènes Plumaçon 3.JPG|alt=Arènes du Plumaçon (1889), labellisées « Patrimoine du XXe siècle » en 2007.|[[Arènes du Plumaçon]] (1889), labellisées « Patrimoine du {{s-|XX}} » en 2007.
MDM Mairie2.JPG|[[Hôtel de ville de Mont-de-Marsan|Hôtel de ville]] (1901), sur la [[Place du Général-Leclerc (Mont-de-Marsan)|place du Général-Leclerc]]
Nouvelles Galeries, Mont-de-Marsan.jpg|Magasin des [[Nouvelles Galeries de Mont-de-Marsan]], édifié entre 1909 et 1910
Banque de France Mont-de-Marsan.jpg|Ancien siège de la Banque de France
LCL Mont-de-Marsan.jpg|Agence de la banque LCL, rue Léon-Gambetta
Pont de Batz MDM.JPG|Pont de Bats, lieux du dernier combat de libération de la ville le 21 août 1944
</gallery>

=== De l'après-guerre jusqu'à nos jours ===
[[Fichier:Place Saint-Roch (Mont-de-Marsan) 03.jpg|200px|vignette|[[Place Saint-Roch (Mont-de-Marsan)|Place Saint-Roch]]]]

En [[1946]], s'installe le Centre d'expériences aériennes militaires ([[Base aérienne 118 Mont-de-Marsan|base aérienne 118]]), donnant un nouvel essor à la cité montoise<ref name="Résumé"/>. La population augmente rapidement, ce qui permet l'édification de premiers centres commerciaux.

Une politique d'urbanisation à l'horizontale, due à la volonté du maire Charles Lamarque-Cando (1962-1983), fondateur des [[Castors (mouvement coopératif)|Castors landais]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Castors landais : constructeur de maisons familiales à loyers modérés {{!}} INA |url=https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/bx00001315226/castors-landais-constructeur-de-maisons-familiales-a-loyers-moderes |consulté le=2023-04-22}}.</ref>, modifie considérablement l'aspect de la commune à partir de [[1962]], faisant reculer sans cesse les limites de la forêt de pins au profit de nouveaux quartiers<ref name="Résumé"/>. S'étend sur la partie est de l'agglomération un vaste ensemble résidentiel aisé qui ne cesse de grignoter de nouvelles terres du fait de la [[rurbanisation]].

Le conseil général des Landes s'installe le {{date-|6 décembre 1975}} dans l'[[hôtel Planté]], rue Victor-Hugo. Construite sous le Second Empire, elle fut d'abord la propriété de [[Fortis Adolphe Marrast]], conseiller général d'alors, qui la lègue à son neveu, le pianiste [[Francis Planté]].

Sous l'impulsion du maire socialiste Philippe Labeyrie (1983-2008), la ville se modernise à plusieurs égards (services publics, commerces de centre-ville attractifs, développement des politiques culturelles et de l'éducation). Le maire sera à la base de grands projets : grande médiathèque du marsan, réhabilitation du site de l'ancienne [[caserne Bosquet]], rénovation des places de centre-ville et création de parkings, modernisation des écoles de premier degré, développement du réseau associatif particulièrement important pour la commune, etc.).

Sur le plan économique, démographique ou urbanistique cette dynamique tend à changer le visage de la ville et à la rendre plus agréable et surtout, plus attractive.

== Politique et administration ==
[[Fichier:Town hall of Mont-de-Marsan (6).jpg|vignette|Hotel de ville de Mont-de-Marsan. Janvier 2023.]]
=== Tendances politiques et résultats ===
{{Article connexe|Élections municipales de 2020 dans les Landes}}

=== Liste des maires ===
{{Article détaillé|Liste des maires de Mont-de-Marsan}}

=== Jumelages ===
{{Jumelages|zoom=2}}

== Population et société ==
=== Démographie ===
En 1866, Mont-de-Marsan absorbe les communes de [[Saint-Jean-d'Août-et-Nonères]], [[Saint-Médard-de-Beausse]] et une partie du territoire de [[Saint-Pierre-du-Mont (Landes)|Saint-Pierre-du-Mont]].
<!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle.
Veuillez insérer votre texte après {{Population de France/section}} -->

{{Population de France/section}}

À l'image de son territoire, Mont- de-Marsan gagne chaque année un peu plus d'habitants, notamment grâce à un [[solde migratoire]] et un [[accroissement naturel]] positifs. Pour 2020, les experts estiment que la population de l'agglomération atteindra {{nombre|65000|habitants}}, contre {{formatnum:56000}} à l'heure actuelle.

Aussi, en 2009, 345 bébés sont nés sur le sol montois contre 280 personnes décédées. Par ailleurs, on compte plus de femmes (51 % de la population) que d'hommes et la tranche d'âge la plus forte est celle des 45-59 ans. Les retraités représentent quant à eux 30 % des ménages. La population montoise est ainsi plutôt jeune comparée à d'autres villes de taille comparable.

=== Enseignement ===
Historiquement, les premiers établissements scolaires de la ville sont des couvents créés au {{s-|XVII}} :
* le [[Couvent des Ursulines de Mont-de-Marsan|couvent des Ursulines]] (1638) pour les jeunes filles, qui se trouvait dans le secteur Dulamon, Hugo, Maubec (ancien palais de justice)
* le [[Couvent des Barnabites de Mont-de-Marsan|couvent des Barnabites]] (1657) pour les jeunes hommes, se trouvait à la place de l'actuel hôtel de ville. II ne reste plus de vestiges de ces établissements.
[[File:Ecole maternelle centre (Mont-de-Marsan) 01.jpg|vignette|Ecole maternelle du centre (1880)]]
;École maternelle
En 1859, la ville accepte un don du curé de la paroisse de la Madeleine pour l'achat de l'immeuble Loubère. Elle s'engage à y ouvrir « une salle d'asile pour les enfants pauvres de moins de six ans » (« asile » est alors le nom donné aux écoles maternelles). L'école est rebâtie et agrandie en 1880 jusqu'à la rue Henri-Thiébaud et prend le nom d'école maternelle du centre. Son [[Fronton (architecture)|fronton]] porte les armoiries de la ville<ref>''École maternelle du centre'', panneau de présentation réalisé par la ville de Mont-de-Marsan, consulté sur site le 6 février 2023</ref>.

Les écoles de quartier, collèges et lycées contemporains sont les suivants: 
;Écoles primaires :
Arènes, Argenté, Beillet Jean Moulin, Bourg Neuf, Carboué, Peglé, Peyrouat, Pouy, [[Saint-Jean-d'Août]], Saint-Médard, privé Notre Dame, Sainte-Thérèse, Saint-Joseph.

;Secondaire 
* Collèges :  [[Cel le Gaucher]], Victor Duruy, Jean Rostand (arènes), Jean Cassaigne

* Lycées : Victor Duruy (1866), Charles Despiau (1961), Estève (1936 ateliers professionnels puis 1977 lycée technique), Wlérick (dit du Péglé 1956), Saint-Vincent-de-Paul.

; Anciens établissements
* école Pigier : se trouvait face à la l'église de la Madeleine dans les années 1980.
* collège de La Poste : détruit aujourd'hui, en lieu et place de l'esplanade et du parking du Midou
* collège de la Croix-Blanche : ouvert en 1965, dans l'ancien [[couvent des Capucins de Mont-de-Marsan]], aujourd'hui détruit
* pensionnat pour jeunes filles Notre-Dame de Lorette<ref group=Note>Voir le {{Lien web |langue=fr |titre=''plan général de la ville de Mont-de-Marsan'' |url=https://archives.landes.fr/ark:35227/s0052cbf40fa8acb/52cbf4bdc3ad6.fiche=arko_fiche_628ca50637134.moteur=arko_default_628cf129dc48e|date=1845|site=[[Archives départementales des Landes]] |consulté le=2 janvier 2024}}</ref> puis Jeanne d'Arc : se situait 8 [[rue Général-Lasserre]]. Créé en 1830, il fonctionne jusqu’en 1933, date à laquelle la congrégation enseignante de l'Immaculée Conception est expropriée en application de la [[loi du 7 juillet 1904]].

==== Enseignement secondaire ====
[[File:Lycée Duruy.JPG|vignette|[[Lycée Victor-Duruy (Mont-de-Marsan)|Lycée Victor-Duruy]] (1866), le plus ancien de la ville.]]

{| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:0.5em;"
|valign="top" style="font-size: 90%" |

'''Collèges'''
* [http://webetab.ac-bordeaux.fr/college-legaucher/ Collège Cel Le Gaucher]
* [http://college-duruy.ac-bordeaux.fr/ Collège Victor-Duruy]
* [http://www.college-jean-rostand.com Collège Jean-Rostand]
* [https://gs-cassaigne.fr/ Collège Jean-Cassaigne] <small>(enseignement privé)</small>
|valign="top" style="font-size: 90%" |
'''Lycées généraux et technologiques'''
* [http://www.lyceedespiau.fr/ Lycée Charles-Despiau]
* [http://lyceeduruy.fr/%20 Lycée Victor-Duruy]
* [https://gs-cassaigne.fr/ Lycée Jean-Cassaigne] <small>(enseignement privé)</small>, né de la fusion entre l'ancien lycée professionnel Saint-Vincent et l'ancien lycée général de la Croix-Blanche.
|valign="top" style="font-size: 90%" |
'''Lycées professionnels'''
* Lycée Frédéric-Estève
* Lycée Robert-Wlérick
* [https://gs-cassaigne.fr/ Lycée Jean-Cassaigne] <small>(enseignement privé)</small>
|}

==== Enseignement supérieur ====
En 1889 ouvre l'[[école normale de Mont-de-Marsan]].

De nos jours, on estime à environ {{formatnum:2500}} le nombre d'étudiants inscrits à Mont-de-Marsan :
* [[Université de Pau et des pays de l'Adour]] (UPPA) qui est répartie sur quatre sites géographiques: le site de Mont-de-Marsan accueille 300 étudiants dans une [[Unité de formation et de recherche|UFR]] de droit et un IUT ([http://www.iut-adour.univ-pau.fr IUT des pays de l'Adour]). Les trois autres sites étant [[Bayonne]]/[[Anglet]] et [[Pau]], dans [[Lys (Pyrénées-Atlantiques)|les Pyrénées Atlantiques]], ainsi que [[Tarbes]] dans les [[Hautes-Pyrénées]].
* [[École supérieure du professorat et de l'éducation]] ;
* [[IFSI]] (Institut de formation en soins infirmiers) ;
*  ESDL (École supérieure du design des Landes) : formation [[Baccalauréat universitaire|Bachelor]] « design de [[design|produits]], [[graphisme]] et [[packaging]] » et « design d'espace » ainsi qu'un Mastère en « design, international, management et éco-conception ». L'école propose également une année préparatoire en [[arts appliqués]] ;
* Divers [[Brevet de technicien supérieur|BTS]] (management, comptabilité, esthétique-cosmétique…) aux lycées Charles-Despiau, [[Lycée Victor-Duruy (Mont-de-Marsan)|Victor-Duruy]] et Jean-Cassaigne ;
* Cinémagis : [[Études de cinéma en France|école de cinéma et de l'image]] ouverte en 2010 délivrant une [[licence professionnelle]] en trois ans.

=== Santé ===
* 1696 : un hôpital, qui prendra le nom d'[[hôpital Lesbazeilles]], est fondé au cœur de la ville en remplacement des hospices médiévaux ;
* 1912 : ouverture de l'[[Hôpital Sainte-Anne (Mont-de-Marsan)|hôpital Sainte-Anne]] ;
* 1939 : le nouvel [[hôpital Layné]] est prêt à ouvrir quand la Seconde Guerre mondiale éclate. Il  faut attendre la restauration des locaux en 1947 pour que l'établissement soit mis en service.

=== Sports ===
[[Fichier:Stade Guy Boniface 1.JPG|vignette|170px|[[Stade Guy-Boniface]].]]
[[Fichier:Hippodrome MDM 3.JPG|vignette|170px|[[Hippodrome des Grands Pins]].]]
[[Fichier:Fronton MDM.JPG|vignette|170px|Fronton destiné à la pratique de la [[pelote basque]].]]

Mont-de-Marsan a reçu le label « commune sport pour tous » avec quatre étoiles (sur les cinq possibles). Ce label, délivré par un jury composé de personnalités qualifiées, valorise les communes ayant mis en place une politique sportive ouverte à l’ensemble de leurs habitants.

Il est en effet possible de pratiquer pas moins de 44 disciplines sportives, des plus populaires ([[football]], [[rugby (sport)|rugby]], [[basket-ball]], [[tennis]], [[volley-ball]], [[natation]], [[judo]], [[karaté]]…) aux plus confidentielles ([[stunt|cascade (stunt)]], [[jeu de paume]], [[aïkido]], [[trampoline (sport)|trampoline]], [[tir à l'arc]] et bien d'autres).

La ville compte près de {{formatnum:9000}} [[Licence sportive|licenciés sportifs]] (dont plus d'un huitième sont des seniors ou des handicapés), soit près de 30 % de la population totale. Plus de 10 % du budget municipal est consacré aux sports.

Par ailleurs, on dénombre 28 clubs et 36 sections sportives.

;Principaux clubs et associations :
* [[Stade montois omnisports]]
* [[Stade montois rugby]], actuellement en Pro D2 (seconde division) et [[Championnat de France de rugby à XV 1962-1963|champion de France en 1963]] ;
* [[Stade montois football]] ;
* Stade montois basket-ball, en catégorie [[Stade montois basket masculin|masculine]] et [[Stade montois basket féminin|féminine]] ;
* Stade montois de tennis de table, qui évolue actuellement en Nationale 1 ;
* [[Stade montois cyclisme]] ;
* [[Basket Landes]] ;
* Étoile sportive montoise omnisports ([[peña]], [[escrime]], [[football]], [[tennis]], [[gymnastique]], [[Sevillana|danses sévillanes]]) ;
* Cyclo Saint-Jean-d'Août ;
* Comité des Landes de handball ;
* [[Football américain]] : après le club des « [[Waves de Mont de Masan|Waves]] », est né en 1999 le club des « [[Anges de Mont de Marsan|Anges]] » qui a vu un de ses membres jouer en équipe de France durant la saison 2010 - 2011.

;Principaux équipements sportifs :
* [[Hippodrome des Grands Pins]] ;
* [[Stade Guy-Boniface]] ;
* [[Vélodrome Luis-Ocaña]], remplaçant l'ancien [[stade Jean-Loustau]] ;
* [[Stade de l'Argenté]] ;
* Street park de Nahuques (piste de course pour [[BMX|vélos BMX]] ; [[Skatepark|aire de planche à roulettes]]) ;
* Piscine municipale comprenant deux bassins, un solarium et une pataugeoire d'été ;
* Golf de [[Saint-Avit (Landes)|Saint-Avit]] ;
* Complexe sportif de l’[[ASPTT Mont-de-Marsan|ASPTT]] ;
* Divers terrains, stades, gymnases, salles et frontons de quartier.

=== Médias ===
==== Radios ====
* [[Sud Radio (France)|Sud Radio]] (94.1 FM) : radio généraliste émettant dans le [[Midi de la France]] et à [[Paris]]. On la capte aussi sur 102.0 FM qui est la fréquence émise depuis le [[Pic du Midi de Bigorre#Radio et télévision|Pic du Midi]] ;
* [[Chérie FM|Chérie FM Côte Basque]] (100.3 FM) : programme local de Chérie FM réalisé depuis [[Bidart]]<ref>[http://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=4165 Fiche de Chérie FM Côte Basque sur SchooP]</ref>. Il est aussi diffusé à [[Bayonne]] sur 100.1 FM et à [[Orthez]] sur 100.2 FM ;
* [[France Bleu Gascogne]], la radio locale publique de la [[Gascogne]] a son siège à Mont-de-Marsan. Elle émet sur 98.8 FM. Elle émet aussi à [[Mimizan]] sur 103.4 FM et depuis le sommet basque de [[La Rhune]], à la frontière franco-espagnole, sur 100.5 FM ;
* La radio associative Radio MDM<ref>[http://www.radio-mdm.fr/ Site web de Radio MDM]</ref> (pour Mont-de-Marsan) à dominante musicale émet sur la fréquence 101.1 FM dans un rayon de 30 kilomètres depuis ses studios, au 11 rue du Peyrouat<ref>[http://www.annuradio.fr/sites/?id_site=1235 Fiche de Radio MDM] sur annuaireradio.fr</ref>. Elle propose également des émissions aussi bien sur l'actualité que sur la vie des quartiers et des associations locales. Elle émet aussi à [[Saint-Sever]] et [[Hagetmau]] sur 93.8 FM.

Les autres radios émettant sur Mont-de-Marsan :
{{début de colonnes|taille=25}}
* 87.9 [[France Inter]] ''(fréquence émise depuis le [[Pic du Midi de Bigorre#Radio et télévision|Pic du Midi]])''
* 90.5 [[NRJ]]
* 91.5 [[France Musique]] ''(fréquence émise depuis le [[Pic du Midi de Bigorre#Radio et télévision|Pic du Midi]])''
* 92.2 [[RTL2]]
* 95.7 [[France Culture]] ''(fréquence émise depuis le [[Pic du Midi de Bigorre#Radio et télévision|Pic du Midi]])''
* 96.4 [[Nostalgie (France)|Nostalgie]]
* 96.8 [[RFM]]
* 97.4 [[Skyrock]]
* 99.2 [[Fun Radio]]
* 103.1 [[RMC]]
* 104.9 [[Europe 1]]
* 105.5 [[France Info]]
* 107.0 [[RTL]]
{{fin de colonnes}}

==== Presse ====
* ''[[Sud Ouest]]'' le quotidien régional, possède une rédaction à Mont-de-Marsan ;
* ZE mag ([[presse gratuite]]), le magazine de tout ce qui se passe près de chez vous, et propose l'agenda des événements locaux. C'est un mensuel.

==== Télévision ====
Seul l'émetteur du [[Pic du Midi de Bigorre#Radio et télévision|Pic du Midi]] couvre l'agglomération<ref>[http://www.receptiontnt.fr/40000-MONT-DE-MARSAN.html Réception TNT sur Mont-de-Marsan]</ref>. Il permet la réception de la chaîne régionale [[France 3 Aquitaine#Diffusion|France 3 Pau-Sud Aquitaine]] (avec une édition locale du 19/20 à destination de la [[Gascogne]]) ainsi que [[France 3 Midi-Pyrénées]]. Un bureau local France 3 est présent à Mont-de-Marsan à l'Espace Le Midou, situé au 1 passerelle des Musées<ref>[[France 3 Aquitaine#Bureaux information de proximité|Adresse des bureaux de France 3.]]</ref>.

== Économie ==
Mont-de-Marsan est le principal [[bassin d'emploi]] du département des [[Landes (département)|Landes]]. La population des communes environnantes est presque entièrement dépendante de la ville préfecture.

Globalement, trois secteurs dominent l'activité économique de Mont-de-Marsan :
* Le [[secteur agroalimentaire]] : autour de la volaille (canard, poulet, foie gras) et du maïs principalement, de grandes entreprises sont basés ici ([[Delpeyrat (entreprise)|Delpeyrat]], [[Maïsadour]]…) ;
* La [[filière bois]] : plusieurs entreprises participent aux travaux du pôle de compétitivité Industries et Pin Maritime du Futur ;
* Le Centre d'expériences aériennes militaires : la [[Base aérienne 118 Mont-de-Marsan|base aérienne de Mont-de-Marsan]] (BA 118) représente l'une des principales bases opérationnelles des forces aériennes françaises.

En tant que préfecture, Mont-de-Marsan est également le siège de nombreuses administrations comme la [[Chambre de commerce et d'industrie des Landes]] ou encore le [[Conseil général des Landes|conseil général]] du département. Ainsi, le travailleur montois est avant tout fonctionnaire (73,2 % de la population active<ref>Article dans Sud-Ouest du 27 octobre 2011 - "[http://www.sudouest.fr/2011/10/27/montois-et-dacquois-si-proches-si-differents-537666-4571.php Montois et Dacquois, si proches, si différents ?]".</ref>) que ce soit dans le milieu administratif (préfecture, mairie, agglomération) ou dans le milieu hospitalier qui emploie à lui seul {{nombre|2500|salariés}}.

La présence de la [[base aérienne 118 Mont-de-Marsan|base aérienne 118]] a une influence primordiale sur le développement économique et démographique de l'agglomération, bien qu'elle empêche l'expansion géographique au nord. Avec plus de {{nombre|3800|hommes}} et femmes engagés, la base est un bassin d'emploi majeur qui, selon certaines études, généreraient plus de {{unité|200000|€}} de retombées économiques par jour<ref>Article dans Sud-Ouest du 21 septembre 2011 - "[http://www.sudouest.fr/2011/09/21/attirer-de-nouveaux-habitants-505309-637.php Attirer de nouveaux habitants]".</ref>. En outre, la BA 118 est considérée comme la première entreprise du département. Les PME dans le secteur du bâtiment sont pour leur part sources de valeur ajoutée. Cependant, durant les années 1990 à 2000, le tourisme<ref>[[Tourisme dans les Landes]].</ref> comme l'industrie sont restés quelque peu en retrait.

L'enseigne Codec, déjà implantée en centre ville à la place de l'actuelle Caisse d'Epargne, lance en 1971 son hypermarché. La grande consommation débute ainsi à Mont-de-Marsan. Le choix de l'emplacement le long de l'avenue du Maréchal Juin n'est pas anodin, de grands espaces permettent d'aménager un parking pour recevoir les consommateurs montois. Succéderont à Codec 2000 l'hypermarché Squale, puis  Mammouth et enfin le Carrefour actuel. Pour son concurrent Leclerc, celui-ci se trouve à l'origine route de Grenade, à la place actuelle de "Grand Frais" et "Kyabi" avant de déménager sur la rocade où se trouve l'actuel Brico Leclerc et enfin de rejoindre le Grand Moun depuis 2014.

Aujourd'hui, la ville se redynamise petit à petit et profite de l'attractivité de la région pour gagner de nouveaux habitants. L'inauguration du [[centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan]] a entraîné la création de {{nombre|1000|emplois}} supplémentaires à partir de 2009 et la [[base aérienne 118 Mont-de-Marsan|base aérienne 118]] de Mont-de-Marsan a vu grossir ses effectifs avec l'arrivée de près de 380 nouveaux hommes grâce au projet de réforme de l'armée voulu par le [[gouvernement François Fillon (2)|gouvernement Fillon]].

En ce qui concerne le secteur privé, l'ouverture récente de l'[[autoroute A65 (France)|autoroute Langon-Pau]] (A65) devrait permettre de stimuler de nouvelles activités. La municipalité s'engage notamment dans le développement des [[logiciels libres]] et souhaite voir émerger une zone d'activités technopolitaine à l'est de la ville regroupant des entreprises innovantes autour d'une pépinière, des établissements d'enseignement supérieur et des laboratoires de recherche. En parallèle, les diverses zones économiques de l'agglomération (Malage, Hapchot, Faisanderie…) se développent au gré des travaux et des acquisitions. La zone du Caloy, entre l'échangeur de l'[[autoroute A65 (France)|A65]] et la future gare LGV, constitue pour sa part un très fort enjeu pour les années à venir. Entreprises de logistique et industries sont prévues d'ici 2016 ainsi que de nombreux bureaux.

En outre, dans le cadre de la [[LGV Bordeaux - Espagne]] et grâce à sa nouvelle gare, Mont-de-Marsan sera en 2027 (date prévue de la mise en service), à environ 30 minutes de Bordeaux, de Pau et de Bayonne, à 1 heure de Toulouse et de [[Saint-Sébastien (Espagne)|Saint-Sébastien]] (Espagne) et à 2 h 30 de Paris.

== Culture locale et patrimoine ==
=== Lieux et monuments ===
Mont-de-Marsan compte 13 monuments historiques protégés (1 classement, 12 inscriptions)<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Anne, Berdoy|prénom2=Ezéchiel, Jean-Courret|titre=Mont-de-Marsan|lieu=Bordeaux|éditeur=Ausonius éditions|année=2018|isbn=978-2-35613-222-2}}.</ref>.

[[Fichier:Donjon Lacataye (Mont-de-Marsan, france).JPG|vignette|redresse=0.75|Le [[donjon Lacataye]] qui abrite le [[musée Despiau-Wlérick]].]]
[[Fichier:Chapelle romane MDM 1.JPG|vignette|redresse=0.75|L'[[ancienne chapelle romane de Mont-de-Marsan|ancienne chapelle romane]] près du musée.]]
[[Fichier:Madeleine MDM.JPG|vignette|170px|Chœur décoré de l'[[église de la Madeleine de Mont-de-Marsan|église de la Madeleine]] (1829).]]
[[File:Théâtre (M2M).JPG|vignette|170px|Le [[théâtre municipal de Mont-de-Marsan|théâtre municipal]] et sa coursive extérieure.]]
[[File:Bosquet maison naissance.JPG|vignette|170px|Maison de naissance du [[Pierre Joseph François Bosquet|maréchal Bosquet]].]]
;Administration :
* [[Conseil départemental des Landes]] et son service d'[[Archives départementales des Landes|archives départementales]] ;
* [[Hôtel de ville de Mont-de-Marsan]] <small>(1901) ;</small>
* [[Préfecture des Landes]] <small>(1818)</small>, inscrite [[monument historique (France)|monument historique]] ;
* [[Hôtel Brettes]] <small>(années 1750)</small>, accueillant la Direction départementale des finances publiques.

;Justice :
* [[Centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan]] <small>(2008) ;</small>
* [[Palais de justice de Mont-de-Marsan]] <small>(1809) ;</small><br> (une nouvelle cité judiciaire doit être construite et livrée en 2021)<ref>[https://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/landes/mont-de-marsan/mont-marsan-jean-jacques-urvoas-annonce-ouverture-future-cite-judiciaire-2021-1127793.html] sur [[France 3]] le 10 novembre 2016.</ref> ;
* [[Maison d'arrêt de Mont-de-Marsan]] <small>(1809)</small>, façade classée au [[Monument historique (France)|MH]] (seul monument classé de Mont-de-Marsan) ;
* Écurie de la [[gendarmerie de Mont-de-Marsan|gendarmerie, 4 rue du Huit-Mai-1945]] <small>(1816)</small>, inscrite au [[Monument historique (France)|MH]].

;Architecture médiévale :
* [[Château Vieux (Mont-de-Marsan)|Château Vieux]] {{s-|XII}} et [[Château de Nolibos]] {{s-|XIV}}, aujourd'hui disparus ;
* [[Donjon Lacataye]] <small>({{s-|XV|e}})</small>, inscrit au [[Monument historique (France)|MH]] ;
* [[Maisons romanes de Mont-de-Marsan|Maisons fortes romanes]] <small>({{s-|XII|e}})</small>, inscrites au [[Monument historique (France)|MH]] ;
* [[Remparts de Mont-de-Marsan]] <small>({{s-|XII|e}})</small>, inscrits au [[Monument historique (France)|MH]] ;
* [[Couvent des Cordeliers (Mont-de-Marsan)|Couvent des Cordeliers]] et sa chapelle <small>({{s-|XII|e}}) ;</small>
* [[Rue des Arceaux (Mont-de-Marsan)|Rue des Arceaux]], remarquable pour ses cinq arches à colombages ;
* [[Maison de l'éclusier de Mont-de-Marsan|Maison de l'éclusier]] <small>({{s-|XV|e}})</small>, inscrite au [[Monument historique (France)|MH]].

;Lieux de culte :
* [[Église de la Madeleine de Mont-de-Marsan|Église de la Madeleine]], rue de la Madeleine <small>(1830)</small>, inscrite au [[Monument historique (France)|MH]] ;
* [[Église Saint-Jean-d'Août de Mont-de-Marsan|Église Saint-Jean-d'Août]], avenue Henri-Farbos <small>(1866) ;</small>
* [[Église Saint-Médard-de-Beausse]], avenue Jean-Dupouy <small>({{s-|XI|e}}) ;</small>
* [[Église Saint-Vincent-de-Paul de Mont-de-Marsan|Église Saint-Vincent-de-Paul]], avenue de Canenx <small>(1963)</small>, inscrite au [[Monument historique (France)|MH]].
* [[Ancienne chapelle romane de Mont-de-Marsan|Ancienne chapelle romane]], rue Gaston-Phoebus <small>({{s-|XIV|e}})</small>, inscrite au [[Monument historique (France)|MH]] ;
* [[Chapelle du Bon-Pasteur de l'hôpital Lesbazeilles]], rue Augustin-Lesbazeilles <small>(1820) ;</small>
* Chapelle de l'hôpital Layné, boulevard Saint-Médard.
* Chapelle du collège Jean-Cassaigne, [[chemin de Thore]].
* Chapelle Notre-Dame-de-l'Espace (base aérienne).
* Chapelle Sainte-Thérèse, rue Thomas-Diaz.
* Chapelle de l'hôpital Sainte-Anne, avenue de Nonères.
* Chapelle du lycée Victor-Duruy, avenue de Nonères.
* [[Temple de Mont-de-Marsan]], [[Église protestante unie de France|Église Protestante Unie des Landes]], place Joseph-Pancaut <small>(1870)</small><ref>{{Lien web |titre=Église Protestante Unie des Landes |url=https://www.eglise-protestante-unie.fr/landes-p80336}}.</ref>
* Église Évangélique [[Méthodisme|Méthodiste]], avenue du 34ème-Régiment-d'Infanterie<ref>{{Lien web |titre=Église Évangélique de Mont-de-Marsan |url=http://montdemarsan.e-monsite.com/}}.</ref>
* [[Mosquée Errahma de Mont-de-Marsan|Mosquée Errahma]]

;Places remarquables :
* [[Place Charles-de-Gaulle (Mont-de-Marsan)|Place Charles-de-Gaulle]], entièrement pavée comprenant le [[Théâtre municipal de Mont-de-Marsan|théâtre municipal]] <small>(1830)</small>, l'ancienne bibliothèque et des terrasses de bars ;
* Place Pitrac, petite place piétonne avec terrasses de bars, épicerie espagnole et animations régulières ;
* [[Place Saint-Roch (Mont-de-Marsan)|Place Saint-Roch]], avec son marché classé parmi les cent plus beaux de France ;
* Place des Arènes ;
* [[Place Joseph-Pancaut]] ;
* [[Place Francis-Planté]].

;Divers :
* [[Arènes du Plumaçon]], inscrites au "Patrimoine du {{s-|XX|e}}", construites en 1889 d'après les plans de l'architecte de la ville, Jules Dupouy, puis restaurées et agrandies en 1933 par l'architecte Franck Bonnefous. Actuellement, l'entrée est gardée par la statue monumentale du torero en bronze de Mauro Corda <small>(1991) ;</small>
* [[Rotonde de la Vignotte]], inscrite [[Monument historique (France)|au MH]], construite à partir de 1811 dans un style néoclassique d'après les plans dessinés par l'architecte français David François Panay. La [[villa Mirasol]] est érigée sur le même site, sur la rive droite de la Midouze, en 1912 pour le compte de l'industriel minotier Josephe Lapelle-Lateulère ;
* [[Maison Dupeyré]] <small>({{s-|XVIII|e}})</small>, inscrite au [[Monument historique (France)|MH]] ;
* [[Maison de Cloche]], [[Hôtel Brettes]], exemples d'hôtels particuliers de la noblesse du {{s-|XVIII}} ;
* Ancienne [[maison Marrast]] ou [[maison Bié]], exemples d'hôtels particuliers de la bourgeoisie marchande du {{s-|XIX}} ;
* [[Port de Mont-de-Marsan|Ancien site portuaire]] comprenant la minoterie (reconverti en office de tourisme communautaire), la cale de l'abreuvoir et ses vieux pavés, les quais, les différentes cales, les vieux entrepôts, moulins et lavoirs… ;
* Presqu'île historique avec ses immeubles {{s mini-|XIX|e}} et {{s mini-|XX|e}} aux riches façades ainsi que les principaux bâtiments de la ville ([[Théâtre municipal de Mont-de-Marsan|théâtre municipal]], [[Hôtel de ville de Mont-de-Marsan|hôtel de ville]], poste centrale, bâtiment des Nouvelles Galeries…) ;
* Sculptures exposées dans les rues et jardins publics, notamment dans la rue Gambetta, principale artère commerciale de l'hyper-centre, et sur le pont [[Gisèle Halimi|Gisèle-Halimi]] qui relie le théâtre à l'hôtel de ville, où cinq statuts de femmes ont été placées en hommage à cette militante féministe.

=== Parcs et espaces verts ===
* [[Parc Jean-Rameau]] <small>(1813)</small>, jardin emblématique de la ville, d'une superficie de six hectares, situé sur la rive nord de la [[Douze (rivière)|Douze]] ;
* [[Parc de Nahuques]] (23 ha) avec aire de jeux et animaux en semi-liberté ([[poney]]s, [[chevreuil]]s, [[Lama (animal)|lamas]], [[wallaby]]s, [[paon]]s, [[Chèvre naine|chèvres naines]]…) ;
* Parc Étienne-Lacaze avec aire de jeux et terrain de pétanque ;
* Promenade du 21-Août-1944 aménagée en bordure du Midou ;
* Berges de la Midouze réaménagées ;
* [[Square des Anciens-Combattants (Mont-de-Marsan)|Square des Anciens-Combattants]] (exposition permanente de la ''[[Fontaine Les Jeux de la Mer]]'', réalisée en 1935) ;
* Étang du Rond avec cheminement en bois et ponton pour la pêche.

<gallery caption="Des lieux de promenades montois">
Fichier:Lacataye et Madeleine.JPG|Promenade en bord de [[Midou]] au pied du [[donjon Lacataye]].
File:Parc J Rameau kiosque.JPG|Kiosque à musique au [[parc Jean-Rameau]]..
Fichier:Douze (rivière).JPG|Point de vue sur la [[Douze (rivière)|Douze.]]
Fichier:Chêne Liège.jpg|Chêne liège dans le parc de l'Auberge-Landaise.
File:Monument morts MDM.JPG|[[Monument aux morts de Mont-de-Marsan]], œuvre de [[Charles Despiau]]
Fichier:Musée Despiau.JPG|Terrasse du [[musée Despiau-Wlérick]].
</gallery>

=== Les lavoirs ===
[[Fichier:MDM lavoir bourg neuf 2.JPG|vignette|150px|Le lavoir du Bourg Neuf.]]
[[Fichier:Cale de l'abreuvoir (MDM).JPG|vignette|150px|Le lavoir de la Cale de l'Abreuvoir au premier plan à droite.]]
[[File:Lavoir de la Tannerie 1.JPG|vignette|150px|Le lavoir de la Tannerie.]]
Construite le long de ses trois rivières, Mont-de-Marsan a conservé un riche patrimoine autour de l'eau. On compte sept lavoirs encore debout aujourd'hui dont six en ville, le septième étant situé à Saint-Médard. C'est sans oublier les lavoirs privés qui restent cachés dans les cours et les jardins.
* Lavoir du Bourg Neuf, considéré comme le plus ancien, situé au square des Anciens-Combattants, en contrebas de la chaussée. Il a été construit au pied des remparts du {{s-|XII|e}} et du donjon Lacataye, au creux d'un ancien fossé défensif de la ville. Il est alimenté par une fontaine sur laquelle la date de 1734 a été gravée. En 1894, ce lavoir couvert et équipé de deux bassins (un destiné à l'éclaircissage, un au nettoyage) est reconstruit sur les plans d'Henri Dépruneaux, architecte de la ville, sous le maire Paul Dorian. En 1934, il fait l'objet de réparations : la toiture est remaniée, les peintures refaites, les boiseries changées, les marches réaménagées. Aujourd'hui, la toiture est couverte de tuiles et l'accès au lavoir est fermé par un portail ;
* Lavoir de la Cale de l'Abreuvoir, le plus emblématique de la ville. Construit en 1870 sous l'impulsion du maire de l'époque, Antoine Lacaze après le comblement du lavoir de la Fontaine du Bourg (actuelle place de la Mairie), il se dresse en bordure de la rive gauche de la Midouze, au niveau de la confluence. Il a la forme d'une demie ellipse et présente, en façade, dix arcades supportées par des piliers en pierre. Il a été rénové au printemps 2009 après des travaux d'étanchéité, la remise en état des bassins, le recaptage des eaux et le sablage des parois. Par ailleurs, il est cité dans un livre consacré aux cents plus beaux lavoirs de France ;
* Lavoir du Port ou du Quai, situé à l'angle du quai de la Midouze et de la cale des Chalands. Il est construit pour remplacer celui de la Fontaine de Laburthe (dit aussi de Rigole), supprimé en 1898 après un cas de fièvre typhoïde. Terminé en 1907, le lavoir du Port est le seul qui soit bordé d'immeubles de chaque côté. De 1978 à 1998, il est loué à l'association de pêche et de pisciculture qui avait organisé ici un bassin de grossissement des truitelles. Entièrement recouvert par la végétation, il a été totalement nettoyé au printemps 2010 pour le festival de sculpture. Depuis le mois de {{date-|juin 2014}}, il sert de cadre à un restaurant semi-gastronomique appelé "Le Lavoir" ;
* Lavoir de Rigole ou de Tambareau, aujourd'hui investi par l'école de pêche montoise ;
* Lavoir de la Tannerie (également appelé lavoir de la Fontaine de la Porte Campet), en contrebas de la [[Place Raymond-Poincaré (Mont-de-Marsan)|place Raymond-Poincaré]], au bord de la Douze. Le lavoir reste isolé du regard des passants. L'édifice a été construit en 1845 à [[Saint-Jean-d'Août]], avec des pierres provenant de la carrière d'Uchacq-et-Parentis. Des travaux de rénovation et d'amélioration sont effectués en 1868. Enfin, en 1950, le lavoir est recouvert d'une dalle de béton qui lui donne l'aspect qu'il a toujours aujourd'hui. En {{date-|mai 1997}}, ce lavoir est le support d'une œuvre de la quatrième édition de Mont-de-Marsan sculptures ;
* Lavoir de Nonères, situé avenue Victor-Duruy. Il est aujourd'hui inaccessible puisqu'il est occupé par le stockage du matériel du club de canoë-kayak du Stade Montois.

=== Le chemin de Saint-Jacques ===
[[Fichier:MDM enseigne pelerin.JPG|vignette|125px|Enseigne de la société landaise des amis de Saint-Jacques.]]

Mont-de-Marsan est une étape sur la [[via Lemovicensis|voie limousine]] du [[pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle|chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle]], au départ de [[Vézelay]].

Dans le passé, les pèlerins entraient dans la ville en franchissant l'ancien [[pont de la May de Diù]], dont une pile est encore visible au niveau du [[parc Jean-Rameau]]. Ils avaient alors le choix entre se diriger vers la chapelle du [[prieuré]] [[Ordre de Saint-Benoît|bénédictin]] (dépendant de l'[[abbaye de Saint-Sever]], sur l'emplacement actuel de l'[[Église de la Madeleine de Mont-de-Marsan|église de la Madeleine]]) et trouver refuge dans les hôpitaux du couvent des [[Ordre des Clarisses|Clarisses]] ou des [[Ordre des frères mineurs|Cordeliers]] (aujourd'hui disparus). Ils remontaient ensuite l'actuelle rue Gambetta vers la [[Place Jean-Jaurès (Mont-de-Marsan)|place Jean-Jaurès]] (Sablar), quittaient la ville par la porte de Saint-Sever (détruite en 1777) et rejoignaient l'abbaye en passant par Saint-Pierre-du-Mont et [[Benquet]].

Mont-de-Marsan possède en centre ville un refuge associatif de 14 places, géré par la société Landaise des Amis de Saint-Jacques<ref>[http://www.compostelle-landes.org www.compostelle-landes.org].</ref>.

=== Équipements culturels ===
==== Musées et galeries ====
[[Image:Musée Dubalen (Mont-de-Marsan, France).JPG|vignette|180px|[[Musée Dubalen]].]]
* [[Musée Despiau-Wlérick]], troisième musée d'Aquitaine, consacré à la sculpture figurative du {{s-|XX}} <small>(1968)</small> ;
*[[Musée Dubalen]] <small>(1885)</small>, dans une des [[maisons fortes romanes de Mont-de-Marsan]] depuis 1972 ;
* [[Musée du 34e Régiment d'Infanterie|Musée du {{34e}} régiment d'infanterie]] <small>(2006)</small> ;
* Galerie de la Minoterie.

==== Spectacles ====
* Théâtre de Gascogne, les scènes de Mont de Marsan : le Pôle (Saint Pierre du Mont), le Molière (place Charles-de-Gaulle à Mont-de-Marsan) et le Péglé (rue du Péglé à Mont-de-Marsan). Saison culturelle avec concerts, théâtre, cirque, danse… ;
* CaféMusic, espace jeune consacré aux musiques actuelles (expositions, concerts, école de rock, studios de répétition…) ;
* [[Espace François-Mitterrand (Mont-de-Marsan)|Espace François-Mitterrand]] (spectacles, concerts, compétitions sportives) ;
* Cinéma Le Royal (cinéma [[Art et essai (salle de cinéma)|Art et Essai]]) : premier cinéma de la ville, il est fondé en août 1920 au n°11 [[Rue Maréchal-Bosquet (Mont-de-Marsan)|rue Maréchal-Bosquet]] et ferme définitivement en mai 2021, après plus de cent ans d'exploitation
* Cinéma le Grand club (multiplex de 8 salles), festival Cin'Air J.

==== Autres équipements ====
* Médiathèque du Marsan Philippe-Labeyrie ;
* [[Archives départementales des Landes]] (bibliothèque, expositions temporaires et cycle de conférences) ;
* Conservatoire des Landes ;
* Le cercle des citoyens est le seul [[cercle de Gascogne]] implanté en milieu urbain. Créé en 2000, il est à la fois un lieu de débat public et d'expression artistique (concerts, pièces de théâtre, expositions…)<ref>[http://www.cercles-gascogne.org/cercle.php?nc=mont_de_marsan Voir sur ''cercles-gascogne.org''.].</ref>.

<gallery>
Médiathèque du Marsan.JPG|Médiathèque du Marsan Philippe-Labeyrie.
Archives dep Landes 2.JPG|Archives départementales des Landes.
Cercle des citoyens.JPG|[[cercle de Gascogne|Le cercle des citoyens]].
</gallery>

=== Manifestations culturelles et festivités ===
[[Fichier:Bandana des fêtes de la Madeleine.jpg|vignette|170px|[[Fêtes de la Madeleine]].]]

==== La Madeleine ====
{{Article détaillé|Fêtes de la Madeleine}}

Les [[fêtes de la Madeleine]] constituent le plus gros événement organisé par la ville et celui auquel les Montois sont sans doute le plus attachés, selon une tradition qui remonterait au {{s|XVII}}. Dans le style des [[feria]]s organisées dans le Sud de la France et en Espagne pendant l'été, la Madeleine est avec les [[fêtes de Dax]] et celles [[Fêtes de Bayonne|de Bayonne]], la plus importante du Sud-Ouest. Chaque année, la troisième semaine de juillet, près de {{nombre|600000|personnes}} assistent aux animations de rues et aux spectacles taurins dans les [[arènes du Plumaçon]]. Par ailleurs, la ville est membre de l'[[Union des villes taurines françaises]].

==== Arte Flamenco ====
Le [[conseil général des Landes]] organise chaque année depuis 1989 à Mont-de-Marsan un des plus grands festivals consacrés au [[flamenco]] en France : [[Festival Arte Flamenco|Arte Flamenco]]. Lors de la première semaine de juillet et pendant cinq jours, les théâtres, les cafés et les rues de la ville s'animent au rythme des spectacles de danse et de chant proposés par des artistes majeurs de la discipline. Des animations pour enfants, des projections et des expositions complètent la programmation de ce festival devenu une référence.

==== Mont-de-Marsan Sculptures ====
Tous les trois ans, généralement au printemps, des artistes contemporains, des compagnies et autres collectifs artistiques investissent les sites patrimoniaux et les espaces naturels de la ville, faisant de tout le centre historique une galerie d'exposition à ciel ouvert. L'organisation de ce festival conforte la place de Mont-de-Marsan comme une des capitales de la sculpture contemporaine en France.

==== Festival Punk ====
{{Article détaillé|Festival punk de Mont-de-Marsan}}
C’est à Mont-de-Marsan, dans les arènes de la ville, qu’eut lieu le premier [[festival de musique|festival]] épinglé « [[Punk rock|punk]] » de l’histoire. Celui-ci fut organisé par [[Marc Zermati]], directeur de la marque Skydog Records, contre l'avis du préfet et du maire de l'époque, [[Charles Lamarque-Cando]], qui redoute les débordements.

Le {{date-|21 août 1976}}, de midi à trois heures du matin, sont à l'affiche [[Eddie and the Hot Rods]] (Angleterre), Ducks de Luxe, [[Brinsley Schwarz (groupe)|Brinsley Schwarz]], Kursaat Flyers, [[Dr. Feelgood (groupe)|Dr. Feelgood]], [[Pink Fairies]], Tyla Gang, Roogalator (Angleterre), The Gorillas (Écosse), Railroad (Suisse), [[The Damned (groupe)|The Damned]], Passion Force, Little Bob Story (Le Havre), [[Bijou (groupe)|Bijou]], Il Biarritz et [[Jean-Pierre Kalfon|Kalfon Roc Chaud]]. Cette première mouture du festival rassemblera près de 600 à 700 personnes<ref>[http://onechordwonders.blogspirit.com/archive/2006/08/21/samedi-21-aout-1976-premier-festival-punk-de-mont-de-marsan.html One Chord Wonders : Samedi 21 août 1976 - Premier festival punk de Mont-de-Marsan].</ref>.

Pour sa deuxième édition, le festival prend de l'ampleur et dure deux jours. Les 5 et {{date|6 août 1977}}, les arènes accueillent notamment les groupes [[Little Bob Story]], The Damned, Bijou, [[The Clash]]<ref>http://www.imagup.info/images/05/1191117582_clashmdm.jpg.</ref> (un 33 tours pirate a d'ailleurs été enregistré pour l'occasion), [[The Police]], Rings, [[Maniacs]], Lou's, [[Shakin' Street|Shakin'Street]], [[Marie et les Garçons]], Tyla Gang, Boys, Hot Rods, [[Dr. Feelgood (groupe)|Dr. Feelgood]] et [[Asphalt Jungle (groupe)|Asphalt Jungle]] (emmené par [[Patrick Eudeline]]). On pourra également noter le passage de [[Lou Reed]], le lendemain du festival punk. Finalement, le festival de 1977 compta pas moins de {{nombre|4000|spectateurs}} et il fit l'objet d'un film documentaire par Jean-François Roux nommé ''Hot Cuts From Mont-de-Marsan''<ref>[http://onechordwonders.blogspirit.com/archive/2007/08/05/vendredi-5-samedi-6-juillet-1977-deuxieme-festival-punk-de-m.html One Chord Wonders : Vendredi 5/samedi 6 juillet 1977 - Deuxième festival punk de Mont-de-Marsan].</ref>{{,}}<ref>[http://www.steviedixon.com/Presse/RockEnStock5-punk.html Dans Rock en Stock - Festival PUNK Mont-de-Marsan 1977].</ref>.

Il faudra que les organisateurs attendent l'arrivée du nouveau maire, [[Philippe Labeyrie]], en 1983 pour faire renaître le festival en 1984, 1985 et 1986. Il sera alors plus rock, le punk n'étant plus tellement à la mode. Toutefois, après cinq éditions, le festival tire sa révérence sans le soutien financier de la ville.

==== Autres événements ====
* La ville a accueilli du {{1er}} au {{date-|5 juillet 2008}} les [[Rencontres mondiales du logiciel libre]] ;
* En 2009, 2010 et 2011, Mont-de-Marsan a été retenue par les organisateurs du [[Festival international des sports extrêmes]] (FISE) comme ville-étape ;
* Mont-de-Marsan a remporté la finale d'[[Intervilles]] en 1997, 1998, 2006 et 2007 ;
* Chaque année, en février, l'[[Espace François-Mitterrand (Mont-de-Marsan)|espace François-Mitterrand]] accueille l'Atomic Re-SO, une des plus grandes [[LAN party|Lan-party]] de France ;
* En 2014, est organisé le premier Moun Ride.

=== Musique ===
* Théâtre de Gascogne, les scènes de Mont-de-Marsan : le Pôle (Saint-Pierre-du-Mont), le Molière (place Charles-de-Gaulle à Mont-de-Marsan) et le Péglé (rue du Péglé à Mont de Marsan). Saison culturelle avec concerts, théâtre, cirque, danse…
* Mont-de-Marsan compte un [[Liste des écoles supérieures de musique|Conservatoire à rayonnement départemental]].
* L'[[Orchestre montois]] ;
* Parmi les groupes de musique montois :
** [[Jumper Lace|Jumper lace]];
** [[Wolfunkind]] ;
** [[The Inspector Cluzo]] ;
** [[Les Boulenvrac]]

=== Théâtre ===
* [http://marsancultures.fr/lutece/jsp/site/Portal.jsp?page_id=1 Théâtre de Gascogne]<small> [archive]</small>, les scènes de Mont de Marsan : le Pôle (Saint Pierre du Mont), le Molière (place Charles-de-Gaulle à Mont-de-Marsan) et le Péglé (rue du Péglé à Mont-de-Marsan). Saison culturelle avec concerts, théâtre, cirque, danse… ;
* La compagnie Le Théâtre de Feu, créée par Jean-Manuel Florensa en 1971, a représenté pendant longtemps le théâtre montois. Elle résidait au Théâtre du Péglé, que la compagnie a créé. Durant toutes ses années, le Théâtre de Feu a tourné ses spectacles dans le monde entier. La compagnie a déposé le bilan en 2008 sous la présidence de Catherine Betous ;
* En 2008, les anciens artistes du Théâtre de Feu ont créé une nouvelle compagnie professionnelle de théâtre : le Théâtre des Lumières. En résidence à l'année au Théâtre du Péglé, cette compagnie y dispense ses ateliers de pratique théâtrale pour tous les âges. Elle y créé également ses pièces.

=== Vie militaire ===
[[File:Cimetière militaire allemand de Mont-de-Marsan 04.jpg|vignette|180px|[[Cimetière militaire allemand de Mont-de-Marsan]]]]
''Ville partenaire de la Défense''
* [[Base aérienne 118 Mont-de-Marsan|Base aérienne 118]] ;
* [[6e régiment de parachutistes d'infanterie de marine|{{6e|régiment}} de parachutistes d'infanterie de marine]], implanté à la caserne du [[Pierre Joseph François Bosquet|Maréchal-Bosquet]] le {{date|18|décembre|1962}} jusqu'à sa dissolution le {{date|30|juin|1998}} (transformé en espace culturel depuis) ;
* Groupement 2/II de [[Gendarmerie nationale (France)|gendarmerie mobile]] (sont implantés à Mont-de-Marsan les escadrons 21/2 et 22/2). La caserne Maridor de la Gendarmerie mobile est située 1908 avenue du Maréchal-Juin. Elle est nommée en hommage à [[Jean Maridor]], pilote des [[Forces aériennes françaises libres]] né le 24 novembre 1920 et mort en combat aérien le 3 août 1944. Le 7 octobre 1977, un [[Dassault Mirage IV|Mirage IV]] s'écrase au pied du bâtiment 11N de cette caserne, entrainant la mort de l'équipage (le commandant Raymond Pardaillan, pilote, et le lieutenant James Martin, navigateur)<ref>[https://www.aerosteles.net/stelefr-mdm-mir458 www.aerosteles 1.net]</ref> et faisant quelques blessés parmi les habitants<ref>[https://www.aerosteles.net/stelefr-marsan-maridor www.aerosteles 2.net]</ref> ;
* Groupement de [[Gendarmerie nationale (France)|gendarmerie départementale]] ;
* Centre d'information et de recrutement de l'armée de Terre.

=== Mont-de-Marsan au cinéma ===
* ''[[J'embrasse pas]]'', film réalisé par [[André Téchiné]] en [[1991 au cinéma|1991]], a été partiellement tourné à Mont-de-Marsan<ref>Voir la [[liste de films tournés dans les Landes]].</ref> ;
* ''Un château en Espagne'', [[court métrage]] réalisé par [[Delphine Gleize]] en été 1998 a été tourné à Mont-de-Marsan, notamment devant la gare ;
* ''Sur le départ'', [[moyen métrage]] (53 min) réalisé par [[Michaël Dacheux]], a été tourné en 2010 dans les lieux emblématiques de Mont-de-Marsan et ses environs. Le film a été primé à Paris (prix du Jury, {{17e}} Festival de Films gays) et par la région Limousin (prix du scénario de moyen métrage).

=== Personnalités liées à la commune ===
==== Naissances ====
{{Article détaillé|:Catégorie:Naissance à Mont-de-Marsan}}
[[Fichier:Pierre-francois-joseph-bosq.jpg|130px|vignette|[[Maréchal Bosquet]].]]
[[Fichier:Robert Wlérick.jpg|130px|vignette|[[Robert Wlérick]]]]
[[Fichier:Alain Juppé in Washington DC.jpg|130px|vignette|[[Alain Juppé]].]]
[[Fichier:Hélène Darroze.jpg|130px|vignette|[[Hélène Darroze]].]]

Par année de naissance :
* [[Dominique de Gourgues]] (vers 1530-1583), navigateur, qui, bien que catholique, fit une expédition en Floride, pour venger ses compatriotes protestants assassinés par les Espagnols (1587)
* [[Jacques Lefranc]] (1750-1809), général des armées de la République et de l'Empire, mort en détention à [[Malaga]].
* [[Jean-Baptiste Lefranc]] (1758-1839), avocat et homme politique, député des Landes.
* [[Jean Falba]] (1766-1848), maréchal-de-camp de l'Artillerie de marine, commandeur de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre de Saint-Louis
* [[Louis Anselme Longa]] (1809-1869), peintre académique et orientaliste, inhumé au [[cimetière du Centre de Mont-de-Marsan]]<ref name="Cimetières de France et d'ailleurs">[https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article5471 Cimetières de France et d'ailleurs]</ref>
* [[Pierre Joseph François Bosquet]] (1810-1861), maréchal de Napoléon III (1856)
* [[Arthur Latappy]] (1830-1919), homme politique
* [[Louis Pazat]] (1839-1897), homme politique
* [[Jean Henri Tayan]] (1855-1931), artiste peintre
* [[Stéphane Strowski]] ([[1870]]-[[1954]]), [[Essai (littérature)|essayiste]]
* [[Charles Despiau]] ([[1874]] – [[1946]]), sculpteur
* [[Robert Wlérick]] ([[1882]] – [[1944]]), sculpteur
* [[Georges Gayral]] (1898-1964), contre-amiral 
* [[Maurice Delom-Sorbé]] (1898-1986), homme politique
* [[Renée Darriet]] : née en [[1911]], elle s’engage dans la [[Résistance française|Résistance]] dès 1942 avec son jeune frère. Elle est arrêtée la même année, internée au [[Château du Hâ|fort du Hâ]] à [[Bordeaux]], puis déportée au camp de [[Ravensbrück]]. Elle est libérée en {{date-|avril 1945}}.
* [[Jacques Foix]] (1930-2017), ancien joueur de football professionnel
* [[Pierre Cazals (rugby à XV)|Pierre Cazals]], né en 1931, ancien joueur de rugby à XV
* [[Monique Pantel]], née en 1932, critique de cinéma
* [[Roger Pessidous]], né en 1933, général de l'armée de l'air
* [[Jean-Louis Dehez]], né en 1944, ancien joueur de rugby à XV
* [[Alain Juppé]], né en [[1945]], homme politique, ancien [[Premier ministre]] et ancien maire de [[Bordeaux]]
* [[Alain Vidalies]], né en 1951, ancien ministre
* [[Joël Bats]], né en [[1957]], ancien footballeur professionnel
* [[Joëlle le Bussy Fal]], née en 1958, conceptrice et galériste établie à [[Dakar]]
* [[René Manzor]], né en 1959, réalisateur
* [[Pascal Drouhaud]], né en 1964, industriel
* [[Hélène Duffau]], née en 1965, auteur
* [[Pierre-Brice Lebrun]], né en 1965, auteur et professeur de droit
* [[Olivier Roumat]], né en 1966, ancien joueur de rugby à XV
* [[Jean Van de Velde (golfeur)|Jean Van de Velde]], né en [[1966]], golfeur professionnel
* [[Hélène Darroze]], née en [[1967]], chef cuisinier multi-étoilée
* [[Thomas Boraud]], né en 1968, neurobiologiste et auteur de Matière à décision
* [[Philippe Richet]], né en 1968, ultra-traileur
* [[Pascale Boistard]], née en 1971, femme politique française. [[Liste des députés de la Somme|Députée de la Somme]] de 2012 à 2014 et en 2017, [[Ministère des Droits des femmes|secrétaire d'État chargée des Droits des femmes]] de 2014 à 2016 et [[Ministère des Affaires sociales et de la Santé (France)|secrétaire d'État chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie]] de 2016 à 2017.
* [[Sébastien Maté]], né en 1972, footballeur.
* [[Thomas Castaignède]], né en [[1975]], rugbyman
* [[Benoît August]], né en 1976, joueur de rugby à XV
* [[Fabienne Feraez]], née le {{date|6|août|1976}}, athlète spécialiste du sprint
* [[Nicolas Morlaes]], né en 1978, joueur de rugby à XV
* [[Guillaume August]], né en 1980, joueur de rugby à XV
* [[Jean-Baptiste Dubié]], né en 1989, joueur de rugby à XV
* [[Romain Cabannes]], né en 1984, joueur de rugby à XV
* [[David Mora (acteur)|David Mora]] né en 1984, acteur de l'audiovisuel
* [[Olivier August]], né en 1985, joueur de rugby à XV
* [[Thomas Dufau]], né en 1991, matador de taureaux
* [[Gaëtan Laborde]], né en 1994, footballeur

==== Autres ====
* [[Catherine de Navarre]], née en [[1468]], morte en [[1517]] à Mont-de-Marsan, fut [[Liste des rois de Navarre|reine de Navarre]] (1483-1517).
* [[Marguerite de Navarre (1492-1549)|Marguerite de Navarre]], reine de Navarre ([[1492]]-[[1549]]), sœur de [[François Ier de France|François {{Ier}}]], mère de [[Jeanne d'Albret]], qui sera la mère d’[[Henri IV de France|Henri IV]]. Pour étendre la [[Basse-Navarre|Navarre]], elle s’occupe de renforcer les défenses de Mont-de-Marsan, entré dans le domaine de la famille de son mari en [[1517]]. Après son retrait des affaires, Marguerite fait de Mont-de-Marsan son lieu de retraite et de recueillement. Elle y aurait écrit son chef-d'œuvre inachevé, ''[[L'Heptaméron]]''.
* [[Édouard Perris]] (1808-1878) entomologiste mort à Mont-de-Marsan.
* [[Victor Lefranc]], ministre du Second Empire et de la Troisième République, a été conseiller municipal de Mont-de-Marsan, inhumé au [[cimetière du Centre de Mont-de-Marsan]]<ref name="Cimetières de France et d'ailleurs"/>.
* [[Frédéric Ritter]], nommé en 1849 au service hydraulique des Landes à Mont-de-Marsan.
* [[Adrien Planté (homme politique)|Adrien Planté]], politicien, nommé avocat à Mont-de-Marsan en 1876.
* [[Paul Saint-Martin (cuisinier)|Paul Saint-Martin]], grand cuisinier, responsable du futur [[hôtel Richelieu (Mont-de-Marsan)|hôtel Richelieu]] au début du {{s-|XX}}.
* [[Claude Lévi-Strauss]] (1908-2009), anthropologue, ethnologue et philosophe français, acteur majeur de la fondation du [[structuralisme]], a enseigné pendant un an la philosophie au [[Lycée Victor-Duruy (Mont-de-Marsan)|lycée Victor-Duruy]] de Mont-de-Marsan : « Après avoir passé au lycée de Mont-de-Marsan une année heureuse à élaborer mon cours en même temps que j'enseignais, je découvris avec horreur dès la rentrée suivante, à Laon où j'avais été nommé, que tout le reste de ma vie consisterait à le répéter »<ref>Lévi-Strauss Claude, ''[[Tristes Tropiques]]'', Plon coll. « Terre humaine poche », 1955, {{p.|54}}.</ref>.
* [[Henri Fouques-Duparc]], [[compositeur]], mort à Mont-de-Marsan le {{date|12|février|1933}}.
* [[Michel Ohl]], écrivain, a étudié au [[Lycée Victor-Duruy (Mont-de-Marsan)|lycée Victor-Duruy]].
* [[Jacques Pills]] (René Ducos), acteur et chanteur ayant vécu à Bretagne-de-Marsan. Épouse successivement les chanteuses [[Lucienne Boyer]] (1939) puis [[Édith Piaf]] (1952). En 1970, il est inhumé à Mont-de-Marsan au [[Cimetière du Centre de Mont-de-Marsan|cimetière du Centre]] (Saint-Jean-d'Août).
* Le chanteur [[Castelhemis]], de son vrai nom Philippe Laboudigue, y a passé son enfance, et une partie de son adolescence.
* [[Francis Lalanne]], auteur chanteur compositeur, a vécu une partie de son enfance à Mont-de-Marsan, avec ses frères [[René Manzor]] et [[Jean-Félix Lalanne]].
* la famille de [[Luis Ocaña]], vainqueur du [[Tour de France 1973]] immigra en France lorsqu’il avait douze ans dans la ville de Mont-de-Marsan.
* [[Marc Zermati]], organisateur du premier festival [[Punk rock|punk]] au monde à Mont-de-Marsan en [[1976]].
* [[Chris Chambers]], chanteur de [[Jumper Lace]], seul membre de Mont-de-Marsan, où il a vécu de [[1968]] à [[1971]] et [[1980]] à [[1994]].
* [[Arnaud Binard]], acteur (Alice Nevers, ''[[Le juge est une femme]]'', ''[[Mystère (mini-série)|Mystère]]''), y vit.
* [[Geneviève Darrieussecq]], maire de la ville de 2008 à 2017, députée, secrétaire d'État de 2017 à 2020, [[ministre]] déléguée depuis 2020.

=== Héraldique ===
{{Blason commune
|commune =Mont-de-Marsan
| image= Blason mont-de-marsan.svg
| blasonnement= D'azur à deux clefs d'argent posées en [[Pal (héraldique)|pal]] les [[wikt:panneton|pannetons]] en chef<ref>selon les termes de [[Charles d'Hozier (1640-1732)|Charles René d'Hozier]].</ref>
| explications = Les [[Héraldique|armoiries]] de la ville de Mont-de-Marsan sont enregistrées dans l'Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit du 20 novembre 1696. Le brevet en est délivré par ordonnance de [[Charles d'Hozier (1640-1732)|Charles René d'Hozier]], garde de l'Armorial général, le 21 février 1698. La plus ancienne représentation connue est antérieure, et figure sur un sceau apposé au bas d'un acte daté du 4 janvier 1312 entre les consuls de la ville et la vicomtesse de Marsan.

Il existe deux versions sur la symbolique du blason. Selon les uns, les deux clefs sont celles de Saint-Pierre, en référence au saint patron de la paroisse Saint-Pierre<ref>l'actuelle commune de Saint-Pierre-du-Mont.</ref> sur laquelle la ville est établie, et en référence à Pierre de Marsan, son fondateur. Selon les autres, le blason évoque la situation de Mont-de-Marsan à la confluence de la Douze et du Midou. Les deux rivières seraient dans ce cas considérées comme les deux clefs ayant ouvert à la ville la voie de la prospérité<ref name="Mairie de Mont-de-Marsan"/>.{{clr}}
|statut = Officiel
|alias_image=Armoiries de la ville de Mont-de-Marsan.png
|alias_blasonnement =Grandes armes
|devise = In compitis fluminum ("À la croisée des rivières" = deux cours d'eau : la [[Douze (rivière)|Douze]] et le [[Midou]], se rejoignent à Mont-de-Marsan pour former la [[Midouze]].)
}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons = Category:Mont-de-Marsan|wiktionary = Mont-de-Marsan|wikivoyage = Mont-de-Marsan}}

=== Bibliographie ===
Hubert Delpont ''Mont-de-Marsan, la fortune d'un chef-lieu (1790-1914)'', Dax, 2017, 294 p.

Hubert Delpont Alain Lafourcade ''Mont-de-Marsan, horizontale et aérienne (1914-2012)'', Dax, 2019, 294 p.
{{…}}
* {{ouvrage |id= 1990capdeville |libellé= Capdeville ''et al.'' 1990 |langue= fr |auteur1= Jean-Pierre Capdeville |auteur2= Patrick Andreieff |responsabilité2= microfaune |auteur3= Alain Cluzaud |responsabilité3= macrofaune |auteur4= Jean-François Lesport |responsabilité4= macrofaune |auteur5= Geneviève Farjanel |responsabilité5= microflore |auteur6= Danièle Fauconnier |responsabilité6= microflore |titre= Notice explicative de la carte de géologie au 1/50000{{e}} « Mont-de-Marsan » {{n°|951}} |lieu= Orléans |éditeur= [[bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] |date= 1990 |pages totales= 41 |lire en ligne= http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0951N.pdf |format= pdf sur ''ficheinfoterre.brgm.fr'' |consulté le= 09/2021}}.
* {{Article|auteur1=Pierre Garrigou Granchamp|titre=Mont-de-Marsan au XIIe, XIIIe et XIVe siècles. L'architecture civile d'un bourg castral landais|périodique=Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France|volume=LXXVIII|pages=137-182|date=2018}}

=== Articles connexes ===
* [[Aire urbaine de Mont-de-Marsan]]
* [[Liste des communes des Landes]]
* [[Petites-Landes]]
* [[Pays de Marsan]]
* [[Tourisme dans les Landes]]

=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* {{Dictionnaires}}
* {{Bases}}
* [http://www.montdemarsan.fr/ Site de la mairie]
* [http://grandsprojets.montdemarsan.fr/ Site des grands projets]
* [http://www.lemarsantourisme.fr Site de l'office du tourisme]

== Notes et références ==
=== Notes et cartes ===
* Notes
{{Références|groupe=Note}}

* Cartes
{{Références|groupe=Carte}}

=== Références ===
{{Références}}

{{Palette Mont-de-Marsan Agglomération}}
{{Palette
|Succession/Étape de Compostelle
 | précède = [[Bougue]]
 | voie    = [[Via Lemovicensis]]
 | reste   = ?
 | suivant = [[Benquet]]
|Villes de Nouvelle-Aquitaine
|Unités urbaines de Nouvelle-Aquitaine
|Transports en commun des Landes
|Préfectures des départements de France
}}
{{Portail|communes de France|Landes}}

[[Catégorie:Commune dans les Landes]]
[[Catégorie:Commune dans l'arrondissement de Mont-de-Marsan]]
[[Catégorie:Ancien chef-lieu de district]]
[[Catégorie:Commune ayant porté un nom révolutionnaire dans les Landes]]
[[Catégorie:Ville-étape du Tour de France dans les Landes]]
[[Catégorie:Unité urbaine de Mont-de-Marsan]]
[[Catégorie:Via Lemovicensis]]
[[Catégorie:Mont-de-Marsan| ]]
[[Catégorie:Aire d'attraction de Mont-de-Marsan]]