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En juin 2019, la start-up réalise une [[levée de fonds]] de 205 millions d'euros<ref name=EchosLevee />, soit une levée de fonds record de la [[French Tech]], selon ''[[Les Échos]]''<ref>{{Lien web |langue=fr |nom1=Entrepreneurs |prénom1=La Redaction Des Echos |titre=Meero, Payfit, Deepki, Willo, Ekim : le StartUp Sum'Up #25 |url=https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/actu/0601419502469-meero-payfit-deepki-willo-ekim-le-startup-sum-up-25-330091.php#Xtor=AD-6000 |site=Les Echos Executives |date=2019-06-24 |consulté le=2019-07-12 }}</ref>, afin de décupler les services et investir massivement dans la construction d'une communauté<ref name="EchosLevee" />. D'ici la fin 2020, Meero devrait employer 1.200 personnes dans ses cinq bureaux. La start-up revendique 58.000 photographes inscrits<ref name="EchosLevee" />. |
Version du 19 octobre 2019 à 12:02
Meero | |
logo de Meero | |
Création | 20/02/2014 |
---|---|
Fondateurs | Thomas Rebaud (d) |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Siège social | Paris 75002 |
Direction | Thomas Rebaud |
Activité | Activités photographiques
Ape : 7420Z |
Société mère | Tr Consulting (holding) 841059389 |
Sociétés sœurs | Diji 794089003
Creedez 750832099 |
SIREN | 800 523 664 |
SIREN | 800523664 |
TVA européenne | FR93800523664 |
Site web | www.meero.com |
Chiffre d'affaires | comptes non disponibles |
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Meero est une start-up française fondée en 2014. C'est une plateforme de marché dédiée à la sous-traitance photographiques auprès d'indépendants. La société revendique une activité dans une centaine de pays. Son mode de fonctionnement est critiqué en raison de l'ubérisation du métier de photographe qu'il induit.
Historique
Créée en 2014[1],[2],[3] par Thomas Rebaud[4],[5] et Guillaume Lestrade, Meero propose une plateforme de mise en relation entre photographes et entreprises. Elle souhaite développer via une fondation une suite d'outils (comptabilité, CRM, marketing[6]…) aux photographes, dans la gestion de leur activité[6].
En juin 2019, la start-up réalise une levée de fonds de 205 millions d'euros[4], soit une levée de fonds record de la French Tech, selon Les Échos[7], afin de décupler les services et investir massivement dans la construction d'une communauté[4]. D'ici la fin 2020, Meero devrait employer 1.200 personnes dans ses cinq bureaux. La start-up revendique 58.000 photographes inscrits[4].
Autres services proposés
Meero a aussi lancé un magazine de photojournalisme qui s'appelle Blind, un service de production de documentaire-photo, une fondation qui finance des photo-reportages et des masterclass[8].
Positionnement sur le marché
Suite à sa levée de fonds, l'entreprise a été qualifiée de licorne[5] par de nombreux médias français[9],[10] et internationaux[11]. Meero fait également partie du Next40[12],[13],[14]. La robustesse de son modèle économique a toutefois été jugé floue, aussi bien lors de son démarrage[15] qu'après sa seconde levée de fonds[16].
Cette société revendique une postproduction informatisée, et donc rapide[17], et un service de retouche automatique piloté par une technologie d'intelligence artificielle développée en interne[18], ce qui fait réagir la profession, attachée au regard spécifique de chaque photographe : « Ils vendent une solution visuelle uniforme »[19].
Distinctions
Thomas Rebaud a reçu le prix EY de la start-up 2019 pour la région Île de France[20],[21], et le prix nationale de l'Entrepreneur 2019 dans la catégorie start-up[22].
Critique du mode de fonctionnement
Meero est qualifiée par certains professionnels d'«Uber de la photo» en raison des tarifs bas pratiqués par cette société auprès des photographes non salariés qu'elle emploie comme prestataires[17],[23],[19],[24],[25]. Cette expression, «Uber de la photo», est utilisée également par son président, Thomas Rebaud, dans une interview au journal Les Échos. Il y indique que son ambition va au-delà : « pour qu'une entreprise soit susceptible de nous racheter un jour, nous devons développer et intégrer une communauté, ne pas être seulement le Uber de la photo »[4].
Les responsables de la société sont accueillis par les photographes au festival Visa pour l'image à Perpignan en septembre 2019, avec, selon le journal Le Monde, des qualificatifs peu flatteurs à leur encontre[26].
Outre les tarifs trop bas pratiqués, plusieurs photographes et avocats dénoncent une clause des contrats de la société, qui impose aux photographes de renoncer à leurs droits d'auteur, y compris à leur droit moral, et les empêche de revendiquer d'être auteurs de ces photos. Cette clause est jugée illégale par une avocate. Le dirigeant s'en explique en argumentant que les travaux commandés correspondent à cahier des charges très strict, et ne peuvent selon lui être considérées comme une œuvre de l'esprit : « Ce n’est pas vraiment de l’art. La propriété intellectuelle est donc un peu moins présente »[27]. Cette interprétation des textes légaux fait vivement réagir le syndicat des auteurs des arts visuels et de l'image fixe (SAIF) qui lui demande de se mettre en conformité avec le code de la propriété intellectuelle[28]
Notes et références
- « Meero », sur societe.com
- « Meero », sur jaimelesstartups.fr,
- La société, qui annonçait en 2016 une date de naissance en février 2014, conforme aux données d'inscrption au registre du commerce, revendique depuis 2019, dans ses communiqués et sur son site une naissance en 2016}}
- Déborah Loye, « Thomas Rebaud (Meero) : “ Je lève 230 millions de dollars pour disrupter le monde de la photographie ” », Les Échos, (lire en ligne)
- Thomas Lestavel, « Meero, une licorne aux ambitions internationales », Le Figaro, (lire en ligne)
- Atherton Research et Thomas Rebaud, « Comment Meero Est Devenu Une Licorne En 3 ans », sur Forbes France, (consulté le )
- La Redaction Des Echos Entrepreneurs, « Meero, Payfit, Deepki, Willo, Ekim : le StartUp Sum'Up #25 », sur Les Echos Executives, (consulté le )
- « Thomas Rebaud, CEO de Meero : 'On veut aider les photographes à boucler leur fin de mois' », sur https://www.chefdentreprise.com/ (consulté le )
- BFM BUSINESS, « Levée de fonds record pour Meero qui devient une licorne », sur BFM BUSINESS (consulté le )
- « Start-up : avec sept licornes, la France rattrape son retard », sur Les Echos, (consulté le )
- (en) « French photo startup Meero joins unicorn club after $230 million... », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
- « Meero, Cityscoot, Believe : qui sont les startups du Next 40 ? », sur Maddyness - Le Magazine sur l’actualité des Startups Françaises, (consulté le )
- Gaëlle Ménage, « Next40 : Forbes Vous Fait Découvrir Les Pépites De La French Tech », sur Forbes France, (consulté le )
- Djay dit, « Qui sont les 40 startups du Next40 ? », sur FrenchWeb.fr, (consulté le )
- Deborah Loye, « Meero : décryptage d'une levée record à 230 millions de dollars », sur lesechos.fr,
- La lettre A, « Meero : les performances très floues de la licorne tricolore la mieux dotée », sur lalettrea.fr,
- Clément Bohic, « Meero lève 15 millions d’euros pour ubériser la photographie commerciale », ITespresso, (lire en ligne)
- « Méga-levée de fonds de 205 millions d'euros pour la startup IA Meero », sur La Tribune (consulté le )
- Jérôme Lefilliâtre, « Meero, le «Uber» de la photo », Libération, (lire en ligne)
- Henri de Lestapis, « Thomas Rebaud (Meero), un startupper en pleine lumière », sur Les Echos Executives, (consulté le )
- « 3 informations pour bien commencer la journée : Impact USA 2019, entrepreneur de l'année, et Sowefund », sur Maddyness - Le Magazine sur l’actualité des Startups Françaises, (consulté le )
- Henri de Lestapis, « Thomas Rebaud (Meero) : « Nous restons une start-up fragile qui n'a que trois ans » », sur Les Echos Executives, (consulté le )
- Perrine Signoret, « Meero : derrière la nouvelle pépite française, la précarisation des photographes ? », Numérama, (lire en ligne)
- Sarah Moran Garcia, « Meero, l’Uber de la photographie qui fait frémir, lève 204 millions d’euros », Le Soir, (lire en ligne)
- Jérémy Pellet, « La plateforme Meero va-t-elle encore plus précariser les professionnels de la photo ? », Télérama, (lire en ligne)
- Claire Guillot, « Meero se défend d’être l’"Uber de la photo" », Le Monde, (lire en ligne)
- Marine Protais, « Travail à la chaîne, tarifs ridicules… Meero, la nouvelle licorne française, fait hurler les photographes », sur ladn.eu, .
- « Pierre Ciot, Président de la Saif, réagit à une interview consacrée à Thomas Rebaud, co-fondateur de la start-up française Meero », sur saif.fr, .