« Tlazolteotl » : différence entre les versions
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'''Tlazolteotl''' était, dans la mythologie [[aztèque]], une déesse associée à la planète Terre, au sexe, aux accouchements et aux mères.On l'appelait aussi "la mangeuse d'immondices" car selon une légende, lorsqu'une personne était mourrante et qu'elle conffessait tout ses péchés à Tlazolteotl, celle-ci dévorait toutes les impuretés accumulées sur l'âme du mourrant avant qu'il ne trépasse. Tlazolteotl est une déesse dont le culte est apparenté à celui de [[Toci]]. Son fils était [[Centeotl]] et elle présidait le [[trecena]]. |
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'''Tlazolteotl''' est, dans la [[mythologie aztèque]], une déesse associée à la [[terre]], au [[sexe]], aux [[accouchement]]s et aux [[mère]]s. On l'appelait aussi "la mangeuse d'immondices"<ref>{{Ouvrage|auteur1=Adela Fernández|titre=Dioses Prehispánicos de México|sous-titre=mitos y deidades del panteón náhuatl|lieu=Mexico|éditeur=Panorama Editorial|année=1998|pages totales=162|isbn=968-38-0306-7|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=FG45qSQgDwwC&printsec=frontcover}}</ref> car selon une légende, lorsqu'une personne était mourante et qu'elle confessait tous ses péchés à Tlazolteotl, celle-ci dévorait toutes les impuretés accumulées sur l'âme du mourant avant qu'il ne trépasse. Selon d'autres sources<ref>{{Ouvrage|auteur1=Pedro Ernan|titre=Realidad del Prehispánicos de México|lieu=Mexico|éditeur=Panorama Editorial|année=2001|pages totales=146|isbn=}}</ref>, ce nom proviendrait de ses habitudes sexuelles buccales avec le dieu serpent, [[Quetzalcoatl]]. Tlazolteotl est une déesse dont le culte est apparenté à celui de [[Toci]]. Son fils est [[Centeotl]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Otilia Meza|titre=El Mundo Mágico de los Dioses del Anáhuac|lieu=Mexico|éditeur=Editorial Universo México|année=1981|pages totales=153|isbn=968-35-0093-5}}</ref> et elle présidait le [[trecena]]. |
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'''Tlazolteotl''', chez les [[Toltèques]], était la mère de la terre. Cette déesse représente les régions profondes de notre être qui nous font peur par leurs forces et leur absurdité ou étrangeté. Tlazolteotl est un genre de preuve que ce qui nous fait le plus peur et nous détruit en tant qu'humain possède la force et la puissance de devenir aussi le pardon, la compréhension et la guérison. Ce qui est donc mal en nous peut devenir sain. |
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==Autres noms== |
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*?[[Toci]]? |
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*?[[Teteoinnan]]? |
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==Voir aussi== |
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* [[commons:Image:Codex Borbonicus, p11 trecena13.PNG|Une image de Tlazolteotl venant du Codex Borbonicus]], de Wikimedia Commons. |
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== Notes et références == |
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[[Catégorie:Divinité chthonienne]] |
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[[en:Tlazolteotl]] |
Dernière version du 23 janvier 2021 à 12:49
Tlazolteotl est, dans la mythologie aztèque, une déesse associée à la terre, au sexe, aux accouchements et aux mères. On l'appelait aussi "la mangeuse d'immondices"[1] car selon une légende, lorsqu'une personne était mourante et qu'elle confessait tous ses péchés à Tlazolteotl, celle-ci dévorait toutes les impuretés accumulées sur l'âme du mourant avant qu'il ne trépasse. Selon d'autres sources[2], ce nom proviendrait de ses habitudes sexuelles buccales avec le dieu serpent, Quetzalcoatl. Tlazolteotl est une déesse dont le culte est apparenté à celui de Toci. Son fils est Centeotl[3] et elle présidait le trecena.
Tlazolteotl, chez les Toltèques, était la mère de la terre. Cette déesse représente les régions profondes de notre être qui nous font peur par leurs forces et leur absurdité ou étrangeté. Tlazolteotl est un genre de preuve que ce qui nous fait le plus peur et nous détruit en tant qu'humain possède la force et la puissance de devenir aussi le pardon, la compréhension et la guérison. Ce qui est donc mal en nous peut devenir sain.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Adela Fernández, Dioses Prehispánicos de México : mitos y deidades del panteón náhuatl, Mexico, Panorama Editorial, , 162 p. (ISBN 968-38-0306-7, lire en ligne)
- Pedro Ernan, Realidad del Prehispánicos de México, Mexico, Panorama Editorial, , 146 p.
- Otilia Meza, El Mundo Mágico de los Dioses del Anáhuac, Mexico, Editorial Universo México, , 153 p. (ISBN 968-35-0093-5)