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'''Léon Herrmann''' est un latiniste français, mais actif principalement en [[Belgique]], né le 14 février 1889 à [[Reims]] et mort le 1{{er}} novembre 1984 à [[Coubert]] ([[Seine-et-Marne]])<ref>Notice dans le Catalogue général de la [[Bibliothèque nationale de France|BnF]].</ref>, qui a été titulaire de la chaire de littérature latine à l'[[Université libre de Bruxelles]] de 1925 à 1959. Il était ancien élève de l'[[École normale supérieure (Paris)|École normale supérieure]] (promotion 1909) et docteur ès lettres (1924). Il a été également doyen de la faculté de philosophie et lettres de l'Université libre de Bruxelles.


'''Léon Herrmann''' est un [[latiniste]] français né le {{date de naissance|14 février 1889}} à [[Reims]] et mort le {{date de décès|1 novembre 1984}} à [[Coubert]] ([[Seine-et-Marne]])<ref>Notice dans le Catalogue général de la [[Bibliothèque nationale de France|BnF]].</ref>.
Il fut avec [[Marc-Antoine Kugener]] l'un des fondateurs, en 1936, de la Société d'Études latines de Bruxelles et de la revue Latomus<ref>[http://www.latomus.be/content/historique Historique de la Société d'Études latines de Bruxelles et de Latomus].</ref>.

Ancien élève de l'[[École normale supérieure (Paris)|École normale supérieure]] (promotion 1909 Lettres), agrégé des lettres (1912) et docteur ès lettres, il a été actif principalement en [[Belgique]] : il a occupé la chaire de littérature latine à l'[[Université libre de Bruxelles]] (de 1925 à 1959) et été également doyen de la Faculté de philosophie et lettres de cette université.

C'est, avec [[Marc-Antoine Kugener]], l'un des fondateurs, en 1936, de la Société d'Études latines de Bruxelles et de la revue ''Latomus''<ref>[http://www.latomus.be/content/historique Historique de la Société d'Études latines de Bruxelles et de Latomus].</ref>.


== Œuvre ==
== Œuvre ==
Il se consacre d'abord à la littérature française du XVIII{{e}} siècle ([[Fabre d'Églantine]], [[Voltaire]], [[Jean-Jacques Rousseau]]), mais se tourne pour ses thèses de doctorat, soutenues à la Sorbonne en 1924, vers le théâtre de [[Sénèque]]. Dès lors, malgré quelques articles intéressant la littérature française jusqu'en 1936<ref>En fait, son dernier ouvrage, en 1981, revient à [[Rabelais]], qui l'avait déjà retenu en 1936.</ref>, il sera d'abord un latiniste.
Il se consacre d'abord à la littérature française du {{s-|XVIII}} ([[Fabre d'Églantine]], [[Voltaire]], [[Jean-Jacques Rousseau]]), mais se tourne pour ses thèses de doctorat, soutenues à la Sorbonne en 1924, vers le théâtre de [[Sénèque]]. Dès lors, malgré quelques articles intéressant la littérature française jusqu'en 1936<ref>En fait, son dernier ouvrage, en 1981, revient à [[Rabelais]], qui l'avait déjà retenu en 1936.</ref>, il sera d'abord un latiniste.


Ses publications touchent à tous les aspects de la latinité, avec une nette prédilection pour la poésie ([[Virgile]], [[Horace]], [[Catulle]], [[Phèdre (fabuliste)|Phèdre]] et les autres [[fabuliste]]s, etc.) et pour les premiers temps du [[christianisme]] ([[Paul de Tarse|saint Paul]], l'[[Apocalypse]] de Jean, les chrétiens et l'[[incendie de Rome]], etc.). Mais il écrit aussi sur [[Pétrone]], [[Apulée]], le ''[[Querolus]]'', plus rarement sur des questions purement historiques. À partir de 1947 surtout, il rédige un nombre incalculable de comptes rendus d'ouvrages, qu'il fait paraître en général dans ''Latomus''.
Ses publications touchent à tous les aspects de la latinité, avec une nette prédilection pour la poésie ([[Virgile]], [[Horace]], [[Catulle]], [[Phèdre (fabuliste)|Phèdre]] et les autres [[fabuliste]]s, etc.) et pour les premiers temps du [[christianisme]] ([[Paul de Tarse|saint Paul]], l'[[Apocalypse]] de Jean, les chrétiens et l'[[incendie de Rome]], etc.). Mais il écrit aussi sur [[Pétrone]], [[Apulée]], le ''[[Querolus]]'', plus rarement sur des questions purement historiques. À partir de 1947 surtout, il rédige un nombre très important de comptes rendus d'ouvrages, qu'il fait paraître en général dans ''Latomus''.


== Publications ==
== Publications ==
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* ''Le théâtre de Sénèque'' (thèse pour le doctorat ès lettres), Paris, [[Les Belles Lettres]], 1924.
* ''Le théâtre de Sénèque'' (thèse pour le doctorat ès lettres), Paris, [[Les Belles Lettres]], 1924.
* ''Octavie, tragédie prétexte'' (thèse complémentaire pour le doctorat ès lettres), Paris, Les Belles Lettres, 1924.
* ''Octavie, tragédie prétexte'' (thèse complémentaire pour le doctorat ès lettres), Paris, Les Belles Lettres, 1924.
* Sénèque, ''Tragédies'', tome I ([[Les_Belles_Lettres#Les_.C2.AB_Collections_des_universit.C3.A9s_de_France_.C2.BB.2C_dites_.C2.AB_Bud.C3.A9_.C2.BB|coll. des Universités de France]]), Paris, Les Belles Lettres, 1924.
* Sénèque, ''Tragédies'', tome I ([[Collection des universités de France|coll. des Universités de France]]), Paris, Les Belles Lettres, 1924.
* Sénèque, ''Tragédies'', tome II ([[Les_Belles_Lettres#Les_.C2.AB_Collections_des_universit.C3.A9s_de_France_.C2.BB.2C_dites_.C2.AB_Bud.C3.A9_.C2.BB|coll. des Universités de France]]), Paris, Les Belles Lettres, 1926.
* Sénèque, ''Tragédies'', tome II ([[Collection des universités de France|coll. des Universités de France]]), Paris, Les Belles Lettres, 1926.
* Œuvres complètes de [[Flavius Josèphe]], traduites en français sous la direction de [[Théodore Reinach]], tome IV, ''Antiquités judaïques'', XVI-XX (en collab. avec Georges Mathieu), Paris, Leroux, 1929.
* Œuvres complètes de [[Flavius Josèphe]], traduites en français sous la direction de [[Théodore Reinach]], tome IV, ''Antiquités judaïques'', XVI-XX (en collab. avec Georges Mathieu), Paris, Leroux, 1929.
* ''Les Masques et les visages dans les ''Bucoliques'' de Virgile'', Bruxelles, 1930.
* ''Les Masques et les visages dans les ''Bucoliques'' de Virgile'', Bruxelles, 1930.
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<references />
<references />


== Bibliographie ==
== Annexes ==
=== Bibliographie ===
* Marcel Renard, « Léon Herrmann (1889-1984) », ''Latomus'', 46 (1987), pp. 3-28.
* Marcel Renard, « Léon Herrmann (1889-1984) », ''Latomus'', 46 (1987), {{p.|3-28}}.

=== Liens externes ===
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[[Catégorie:Décès en novembre 1984]]
[[Catégorie:Décès en novembre 1984]]
[[Catégorie:Décès en Seine-et-Marne]]
[[Catégorie:Décès à 95 ans]]

Dernière version du 4 février 2023 à 23:03

Léon Herrmann
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 95 ans)
CoubertVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Isaïe Léon HerrmannVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université d'Amsterdam ()
Université libre de Bruxelles (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Léon Herrmann est un latiniste français né le à Reims et mort le à Coubert (Seine-et-Marne)[1].

Ancien élève de l'École normale supérieure (promotion 1909 Lettres), agrégé des lettres (1912) et docteur ès lettres, il a été actif principalement en Belgique : il a occupé la chaire de littérature latine à l'Université libre de Bruxelles (de 1925 à 1959) et été également doyen de la Faculté de philosophie et lettres de cette université.

C'est, avec Marc-Antoine Kugener, l'un des fondateurs, en 1936, de la Société d'Études latines de Bruxelles et de la revue Latomus[2].

Il se consacre d'abord à la littérature française du XVIIIe siècle (Fabre d'Églantine, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau), mais se tourne pour ses thèses de doctorat, soutenues à la Sorbonne en 1924, vers le théâtre de Sénèque. Dès lors, malgré quelques articles intéressant la littérature française jusqu'en 1936[3], il sera d'abord un latiniste.

Ses publications touchent à tous les aspects de la latinité, avec une nette prédilection pour la poésie (Virgile, Horace, Catulle, Phèdre et les autres fabulistes, etc.) et pour les premiers temps du christianisme (saint Paul, l'Apocalypse de Jean, les chrétiens et l'incendie de Rome, etc.). Mais il écrit aussi sur Pétrone, Apulée, le Querolus, plus rarement sur des questions purement historiques. À partir de 1947 surtout, il rédige un nombre très important de comptes rendus d'ouvrages, qu'il fait paraître en général dans Latomus.

Publications

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La bibliographie exhaustive de ses travaux a été publiée en deux fois, d'abord, par les soins de R. Van Weddingen, dans le volume Hommages à Léon Herrmann (1960), pour la période 1914-1959, puis, par les soins de J. Dumortier-Bibauw, dans la revue Latomus, 46 (1987), pour la période 1960-1985.

Principaux ouvrages
  • Le théâtre de Sénèque (thèse pour le doctorat ès lettres), Paris, Les Belles Lettres, 1924.
  • Octavie, tragédie prétexte (thèse complémentaire pour le doctorat ès lettres), Paris, Les Belles Lettres, 1924.
  • Sénèque, Tragédies, tome I (coll. des Universités de France), Paris, Les Belles Lettres, 1924.
  • Sénèque, Tragédies, tome II (coll. des Universités de France), Paris, Les Belles Lettres, 1926.
  • Œuvres complètes de Flavius Josèphe, traduites en français sous la direction de Théodore Reinach, tome IV, Antiquités judaïques, XVI-XX (en collab. avec Georges Mathieu), Paris, Leroux, 1929.
  • Les Masques et les visages dans les Bucoliques de Virgile, Bruxelles, 1930.
  • Du Golgotha au Palatin, Bruxelles, Lamertin, 1934.
  • Querolus (Le Grognon), texte établi et traduit, Bruxelles, Demarez, 1937.
  • Le Treizième apôtre, Bruxelles, Office de publicité, 1946.
  • Phèdre et ses fables, Leyde, Brill, 1950.
  • L'âge d'argent doré, Paris, Presses universitaires de France, 1951.
  • Horace, Art poétique, édition et traduction, Bruxelles, coll. Latomus VII, 1951.
  • Virgile, Bucoliques, édition et traduction, Bruxelles, coll. Latomus X, 1952.
  • Horace, Épodes, édition et traduction, Bruxelles, coll. Latomus XIV, 1953.
  • Douze poèmes d'exil de Sénèque et vingt-quatre poèmes de Pétrone, regroupés et traduits, Bruxelles, coll. Latomus XXII, 1955.
  • Les deux livres de Catulle, regroupés et traduits, Bruxelles, coll. Latomus XXIX, 1957.
  • Le second Lucilius, Bruxelles, coll. Latomus XXXIV, 1958.
  • Perse, Satires, Bruxelles, coll. Latomus LIX, 1962.
  • Les fables antiques de la broderie de Bayeux, Bruxelles, coll. Latomus LXIX, 1964.
  • La Vision de Patmos, Bruxelles, coll. Latomus LXXVIII, 1965 (texte grec de l'Apocalypse, avec traduction française en regard).
  • Avianus, Œuvres, Bruxelles, coll. Latomus XCVI, 1968.
  • Chrestos. Témoignages païens et juifs sur le christianisme du premier siècle, Bruxelles, coll. Latomus CIX, 1970.
  • Babrius et ses poèmes, Bruxelles, coll. Latomus CXXXV, 1973.
  • Sénèque et les premiers chrétiens, Bruxelles, coll. Latomus CLXVII, 1979.
  • L'Utopien et le lanternois : les pseudonymes et les cryptogrammes français de Thomas More et de Rabelais, Paris, Nizet, 1981.

Un recueil d'articles lui a été offert en 1960 par ses amis et disciples : Hommages à Léon Herrmann (coll. Latomus, XLIV), Bruxelles, 1960, 804 p. Il comprend une bibliographie de ses travaux (861 items, en comptant les comptes rendus) et 84 articles.

Notes et références

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  1. Notice dans le Catalogue général de la BnF.
  2. Historique de la Société d'Études latines de Bruxelles et de Latomus.
  3. En fait, son dernier ouvrage, en 1981, revient à Rabelais, qui l'avait déjà retenu en 1936.

Bibliographie

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  • Marcel Renard, « Léon Herrmann (1889-1984) », Latomus, 46 (1987), p. 3-28.

Liens externes

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