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« Jean-Henri Eberts » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Eberts}}
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'''Jean-Henri Eberts''' (également connu sous le nom de '''Johann Heinrich Eberts'''), né en [[1726]] et mort en [[1793]], est un [[banquier]], marchand d'art et [[graveur]] [[France|français]].
'''Jean-Henri Eberts''' (également connu sous le nom de '''Johann Heinrich Eberts'''), né en [[1726]] et mort en [[1793]], est un [[banquier]], marchand d'art et [[graveur]] [[France|français]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Originaire de [[Strasbourg]], Jean-Henri Eberts était un banquier et marchand d'art qui pratiquait aussi la [[gravure]] en amateur. Il était ami, et associé en affaires, avec [[Johann Georg Wille]] à Paris<ref>E. Dacier 1932, p.114-115, P. Michel 2007, p.114-116, 213-214</ref>. Il fut nommé Associé honoraire de l'{{lien|lang=de|trad=Hochschule für angewandte Wissenschaften Augsburg|Académie impériale d'Augsburg}}<ref> sur l'estampe ''La Tricoteuse Hollandoise'' par Johann Georg Wille d'après Frans van Mieris.</ref>.
Originaire de [[Strasbourg]], Jean-Henri Eberts était un banquier et marchand d'art qui pratiquait aussi la [[gravure]] en amateur. Il était ami, et associé en affaires, avec [[Johann Georg Wille]] à Paris<ref>E. Dacier 1932, p.114-115, P. Michel 2007, p.114-116, 213-214</ref>. Il fut nommé Associé honoraire de l'{{lien|lang=de|trad=Hochschule für angewandte Wissenschaften Augsburg|Académie impériale d'Augsburg}}<ref>sur l'estampe ''La Tricoteuse Hollandoise'' par Johann Georg Wille d'après Frans van Mieris.</ref>.


Un portrait par [[Jakob Emanuel Handmann]], peint à Berne en 1759, est supposé le représenter. En fond du portrait on reconnaît trois gravures : ''La Tricoteuse Hollandoise'' par Johann Georg Wille d'après [[Frans Van Mieris]], ''Le Pucelage'' gravé par Eberts d'après un dessin de Wille, et ''Jeannette'', également d'Eberts, d'après [[François Boucher]].
Un portrait par [[Jakob Emanuel Handmann]], peint à Berne en 1759, est supposé le représenter. En fond du portrait on reconnaît trois gravures : ''La Tricoteuse Hollandoise'' par Johann Georg Wille d'après [[Frans van Mieris l'Ancien|Frans Van Mieris]], ''Le Pucelage'' gravé par Eberts d'après un dessin de Wille, et ''Jeannette'', également d'Eberts, d'après [[François Boucher]].


== Œuvres ==
== Œuvres ==
* ''Le Pucelage'' (d'après [[Jean-Georges Wille]])
* ''Le Pucelage'' (d'après [[Jean-Georges Wille]])
* ''Jeannette'' (d'après [[François Boucher]])
* ''Jeanette'' (d'après [[François Boucher]])


== L' "athénienne" ==
== L'« athénienne » ==
Eberts est un touche-à-tout et s'intéresse aussi aux arts décoratifs. Il crée un nouveau meuble, qu'il nomme "athénienne" d'après le tableau de [[Joseph-Marie Vien]], ''La vertueuse Athénienne'' (1763)<ref>E. Dacier 1932</ref>. L'antiquité est alors à la mode: l'"[[:Commons:Category:Athéniennes|athénienne]]" est une sorte de trépied antique, surmonté d'une vasque et qui, d'après une publicité parue dans l'''Avant-Coureur'' du 27 septembre 1773, a de multiples usages: du brûle-parfum à la corbeille de fleurs en passant par le réchaud pour la soupe. C'est un succès immédiat et durable: Mme Du Barry elle-même en achète une<ref>Eriksen 1963</ref>.
Eberts est un touche-à-tout et s'intéresse aussi aux arts décoratifs. Il crée un nouveau meuble, qu'il nomme "athénienne" d'après le tableau de [[Joseph-Marie Vien]], ''La vertueuse Athénienne'' (1763)<ref>E. Dacier 1932</ref>. L'antiquité est alors à la mode: l'"[[:Commons:Category:Athéniennes|athénienne]]" est une sorte de trépied antique, surmonté d'une vasque et qui, d'après une publicité parue dans l'''Avant-Coureur'' du {{date-|27 septembre 1773}}, a de multiples usages: du brûle-parfum à la corbeille de fleurs en passant par le réchaud pour la soupe. C'est un succès immédiat et durable: {{Mme}} Du Barry elle-même en achète une<ref>Eriksen 1963</ref>.


== Le ''Monument du Costume'' ==
== Le ''Monument du Costume'' ==
{{article détaillé|Monument du costume}}
{{article détaillé|Monument du costume}}
Dans les années 1770, Eberts a bien conscience de l'importance de la création de mode à Paris et de l'influence internationale qu'elle exerce. Il imagine de créer une suite d'estampes, destinées à la collection, décrivant en livraisons annuelles la mode vestimentaire, le cadre de vie et les occupations des élégants Parisiens qu'il côtoie au quotidien. Il conçoit douze scènes suivant le déroulé de la journée d'une coquette, écrit les textes et confie la réalisation des gravures au jeune [[Sigmund Freudenberger|Sigmund Freudenberger,]] dit Freudeberg. La ''Première Suite d'Estampes pour servir à l'histoire des moeurs et du Costume en France au XVIIIe siècle'' paraît en 1775. C'est un relatif échec, Freudeberg ayant quittté la France et n'ayant pas supervisé correctement l'exécution des gravures. Eberts se tourne ensuite vers [[Jean-Michel Moreau]] dit le Jeune, qui livre les ''Seconde ''et ''Troisième Suites d'estampes'' respectivement en 1776 et 1783. Elles décrivent, l'une les occupations d'une jeune mère, de l'annonce de sa grossesse à son retour à la Cour, l'autre la journée d'un élégant remplie de distractions. Ces deux suites d'estampes connaissent un énorme succès, et vont être reprises, copiées, et finalement compilées en 1789 avec un nouveau texte écrit par [[Rétif de la Bretonne]]. C'est sous cette dernière forme, appelée le ''Monument du Costume'', que ces estampes ont connu un succès durable jusqu'à nos jours, au point de servir d'illustration dans la plupart des histoires du costume publiées aux XIXe et XXe siècles<ref>E. Urbain 2013</ref>.
Dans les années 1770, Eberts a bien conscience de l'importance de la création de mode à Paris et de l'influence internationale qu'elle exerce. Il imagine de créer une suite d'estampes, destinées à la collection, décrivant en livraisons annuelles la mode vestimentaire, le cadre de vie et les occupations des élégants Parisiens qu'il côtoie au quotidien. Il conçoit douze scènes suivant le déroulement de la journée d'une coquette, écrit les textes et confie la réalisation des gravures au jeune [[Sigmund Freudenberger]], dit Freudeberg. La ''Première Suite d'Estampes pour servir à l'histoire des mœurs et du Costume en France au XVIIIe siècle'' paraît en 1775. C'est un relatif échec, Freudeberg ayant quitté la France et n'ayant pas supervisé correctement l'exécution des gravures. Eberts se tourne ensuite vers [[Jean-Michel Moreau]] dit le Jeune, qui livre les ''Seconde ''et ''Troisième Suites d'estampes'' respectivement en 1776 et 1783. Elles décrivent, l'une les occupations d'une jeune mère, de l'annonce de sa grossesse à son retour à la Cour, l'autre la journée d'un élégant remplie de distractions. Ces deux suites d'estampes connaissent un énorme succès, et vont être reprises, copiées, et finalement compilées en 1789 avec un nouveau texte écrit par [[Rétif de la Bretonne]]. C'est sous cette dernière forme, appelée le ''Monument du Costume'', que ces estampes ont connu un succès durable jusqu'à nos jours, au point de servir d'illustration dans la plupart des histoires du costume publiées aux XIXe et XXe siècles<ref>E. Urbain 2013</ref>.

== Références ==
{{Références|colonnes=}}


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* E. Dacier. "En marge du "Monument du Costume": l'Athénienne et son inventeur." ''Bulletin de la société de l'histoire de l'art français'', 1931, p.176-177
* E. Dacier. "En marge du "Monument du Costume": l'Athénienne et son inventeur." ''Bulletin de la société de l'histoire de l'art français'', 1931, p.176-177
* E. Dacier. "L'Athénienne et son inventeur". ''Gazette des Beaux-Arts'', 1932, tome VIII, p.112-122
* E. Dacier. "L'Athénienne et son inventeur". ''Gazette des Beaux-Arts'', 1932, tome VIII, p.&nbsp;112-122
* E. Dacier. "Freudeberg, Moreau le jeune et le "Monument du Costume"". ''Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français'', 1949, p.7-14
* E. Dacier. "Freudeberg, Moreau le jeune et le "Monument du Costume"". ''Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français'', 1949, p.7-14
* E. Dacier: "La mort et l'inventaire après décès de Jean-Henri Eberts." ''Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français'' 1950, p. 167-176.
* E. Dacier: "La mort et l'inventaire après décès de Jean-Henri Eberts." ''Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français'' 1950, p.&nbsp;167-176.
* Svend Eriksen, F.J.B. Watson. "The "Athénienne" and the revival of the classical tripod". ''The Burlington Magazine'', mars 1963, vol 105, n°720, p.108-112.
* Svend Eriksen, F.J.B. Watson. "The "Athénienne" and the revival of the classical tripod". ''The Burlington Magazine'', {{date-|mars 1963}}, vol 105, n°720, p.&nbsp;108-112.
* Patrick Michel. ''Le commerce du tableau à Paris dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. acteurs et pratiques. ''Villeneuve-d'Ascq: Presses Universitaires du Septentrion, 2007.
* Patrick Michel. ''Le commerce du tableau à Paris dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. acteurs et pratiques. ''Villeneuve-d'Ascq: Presses Universitaires du Septentrion, 2007.
* Georg Kaspar Nagler: ''Neues allgemeines Künstler-Lexicon'', Tome 4, Munich 1837, S. 65 [http://books.google.de/books?id=HMU-AAAAcAAJ&dq=Johann%20Heinrich%20Eberts&pg=PA65#v=onepage&q=Johann%20Heinrich%20Eberts&f=false online]
* Georg Kaspar Nagler: ''Neues allgemeines Künstler-Lexicon'', Tome 4, Munich 1837, S. 65 [https://books.google.de/books?id=HMU-AAAAcAAJ&dq=Johann%20Heinrich%20Eberts&pg=PA65#v=onepage&q=Johann%20Heinrich%20Eberts&f=false online]
* Philippe Kaenel et Rolf Reichardt: ''The European Print and cultural transfer in the 18th and 19th centuries'', Hildesheim 2007, {{p.|119-144}}.
* Philippe Kaenel et Rolf Reichardt: ''The European Print and cultural transfer in the 18th and 19th centuries'', Hildesheim 2007, {{p.|119-144}}.
* Manuel Kehrli: ''Porträt eines Herrn in vornehmem Interieur. Emanuel Handmanns Bildnis eines "homme de lettres" von 1759 im Bernischen Historischen Museum'', dans: Der Kleine Bund Nr. 146 (2000), {{p.|3}}. [http://www.khist.uzh.ch/static/Biblio/FV/535.pdf online]
* Manuel Kehrli: ''Porträt eines Herrn in vornehmem Interieur. Emanuel Handmanns Bildnis eines "homme de lettres" von 1759 im Bernischen Historischen Museum'', dans: Der Kleine Bund Nr. 146 (2000), {{p.|3}}. [http://www.khist.uzh.ch/static/Biblio/FV/535.pdf online]
* Elise Urbain. ''De la "Suite d'estampes pour servir à l'histoire des moeurs et du costume" au "Monument du costume": Genèse, analyse, finalité et fortune critique d'un recueil gravé du XVIIIe siècle.'' Mémoire de M1 Recherche Histoire de l'art, Université Lille 3, 2013.
* Elise Urbain. ''De la "Suite d'estampes pour servir à l'histoire des mœurs et du costume" au "Monument du costume": Genèse, analyse, finalité et fortune critique d'un recueil gravé du XVIIIe siècle.'' Mémoire de M1 Recherche Histoire de l'art, Université Lille 3, 2013.
* M. Weil-Curiel "De Strasbourg à Paris, ascension et chute de Jean-Henri Eberts (1726-1803) : De la banque au négoce, des tableaux au mobilier de la couronne", Journée d'études, Le marché de l’art dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Expertises, négociations et controverses (GRHAM, Paris, Avril 2019) Pour le texte : [https://www.academia.edu/40433042/DE_STRASBOURG_À_PARIS_ASCENSION_ET_CHUTE_DU_BANQUIER_JEAN_HENRI_EBERTS_1726_1803_DU_NÉGOCE_DES_TABLEAUX_AU_MOBILIER_DE_LA_COURONNE]


== Références ==
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== Liens externes ==
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[[Catégorie:Décès en 1793]]
[[Catégorie:Décès en 1793]]

Dernière version du 11 septembre 2023 à 10:57

Jean-Henri Eberts
Portrait d'Eberts par Jakob Emanuel Handmann.
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Lieu de travail

Jean-Henri Eberts (également connu sous le nom de Johann Heinrich Eberts), né en 1726 et mort en 1793, est un banquier, marchand d'art et graveur français.

Originaire de Strasbourg, Jean-Henri Eberts était un banquier et marchand d'art qui pratiquait aussi la gravure en amateur. Il était ami, et associé en affaires, avec Johann Georg Wille à Paris[1]. Il fut nommé Associé honoraire de l'Académie impériale d'Augsburg (de)[2].

Un portrait par Jakob Emanuel Handmann, peint à Berne en 1759, est supposé le représenter. En fond du portrait on reconnaît trois gravures : La Tricoteuse Hollandoise par Johann Georg Wille d'après Frans Van Mieris, Le Pucelage gravé par Eberts d'après un dessin de Wille, et Jeannette, également d'Eberts, d'après François Boucher.

L'« athénienne »

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Eberts est un touche-à-tout et s'intéresse aussi aux arts décoratifs. Il crée un nouveau meuble, qu'il nomme "athénienne" d'après le tableau de Joseph-Marie Vien, La vertueuse Athénienne (1763)[3]. L'antiquité est alors à la mode: l'"athénienne" est une sorte de trépied antique, surmonté d'une vasque et qui, d'après une publicité parue dans l'Avant-Coureur du , a de multiples usages: du brûle-parfum à la corbeille de fleurs en passant par le réchaud pour la soupe. C'est un succès immédiat et durable: Mme Du Barry elle-même en achète une[4].

Le Monument du Costume

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Dans les années 1770, Eberts a bien conscience de l'importance de la création de mode à Paris et de l'influence internationale qu'elle exerce. Il imagine de créer une suite d'estampes, destinées à la collection, décrivant en livraisons annuelles la mode vestimentaire, le cadre de vie et les occupations des élégants Parisiens qu'il côtoie au quotidien. Il conçoit douze scènes suivant le déroulement de la journée d'une coquette, écrit les textes et confie la réalisation des gravures au jeune Sigmund Freudenberger, dit Freudeberg. La Première Suite d'Estampes pour servir à l'histoire des mœurs et du Costume en France au XVIIIe siècle paraît en 1775. C'est un relatif échec, Freudeberg ayant quitté la France et n'ayant pas supervisé correctement l'exécution des gravures. Eberts se tourne ensuite vers Jean-Michel Moreau dit le Jeune, qui livre les Seconde et Troisième Suites d'estampes respectivement en 1776 et 1783. Elles décrivent, l'une les occupations d'une jeune mère, de l'annonce de sa grossesse à son retour à la Cour, l'autre la journée d'un élégant remplie de distractions. Ces deux suites d'estampes connaissent un énorme succès, et vont être reprises, copiées, et finalement compilées en 1789 avec un nouveau texte écrit par Rétif de la Bretonne. C'est sous cette dernière forme, appelée le Monument du Costume, que ces estampes ont connu un succès durable jusqu'à nos jours, au point de servir d'illustration dans la plupart des histoires du costume publiées aux XIXe et XXe siècles[5].

Bibliographie

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  • E. Dacier. "En marge du "Monument du Costume": l'Athénienne et son inventeur." Bulletin de la société de l'histoire de l'art français, 1931, p.176-177
  • E. Dacier. "L'Athénienne et son inventeur". Gazette des Beaux-Arts, 1932, tome VIII, p. 112-122
  • E. Dacier. "Freudeberg, Moreau le jeune et le "Monument du Costume"". Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, 1949, p.7-14
  • E. Dacier: "La mort et l'inventaire après décès de Jean-Henri Eberts." Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français 1950, p. 167-176.
  • Svend Eriksen, F.J.B. Watson. "The "Athénienne" and the revival of the classical tripod". The Burlington Magazine, , vol 105, n°720, p. 108-112.
  • Patrick Michel. Le commerce du tableau à Paris dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. acteurs et pratiques. Villeneuve-d'Ascq: Presses Universitaires du Septentrion, 2007.
  • Georg Kaspar Nagler: Neues allgemeines Künstler-Lexicon, Tome 4, Munich 1837, S. 65 online
  • Philippe Kaenel et Rolf Reichardt: The European Print and cultural transfer in the 18th and 19th centuries, Hildesheim 2007, p. 119-144.
  • Manuel Kehrli: Porträt eines Herrn in vornehmem Interieur. Emanuel Handmanns Bildnis eines "homme de lettres" von 1759 im Bernischen Historischen Museum, dans: Der Kleine Bund Nr. 146 (2000), p. 3. online
  • Elise Urbain. De la "Suite d'estampes pour servir à l'histoire des mœurs et du costume" au "Monument du costume": Genèse, analyse, finalité et fortune critique d'un recueil gravé du XVIIIe siècle. Mémoire de M1 Recherche Histoire de l'art, Université Lille 3, 2013.
  • M. Weil-Curiel "De Strasbourg à Paris, ascension et chute de Jean-Henri Eberts (1726-1803) : De la banque au négoce, des tableaux au mobilier de la couronne", Journée d'études, Le marché de l’art dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Expertises, négociations et controverses (GRHAM, Paris, Avril 2019) Pour le texte : [1]

Références

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  1. E. Dacier 1932, p.114-115, P. Michel 2007, p.114-116, 213-214
  2. sur l'estampe La Tricoteuse Hollandoise par Johann Georg Wille d'après Frans van Mieris.
  3. E. Dacier 1932
  4. Eriksen 1963
  5. E. Urbain 2013

Liens externes

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