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« Reichsgau Flandern » : différence entre les versions

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Le '''Reichsgau de Flandre''' (en [[allemand]] : ''Reichsgau Flandern'' ; en [[néerlandais]] : ''Rijksgouw Vlaanderen'') fut un éphémère [[Reichsgau]] de l'[[Allemagne nazie]] établi en 1944. Il comprenait l'actuelle [[Région flamande]] dans ses anciennes délimitations provinciales, incluant donc [[Comines-Warneton]] mais excluant [[Fourons]]. Il est à noter que la [[Région de Bruxelles-Capitale|Bruxelles]] était aussi exclue, et jouissait d'un statut territorial spécial.
Le '''Reichsgau de Flandre''' (en [[allemand]] : ''Reichsgau Flandern'' ; en [[néerlandais]] : ''Rijksgouw Vlaanderen'') fut un éphémère [[Reichsgau]] de l'[[Allemagne nazie]] établi en 1944. Il comprenait l'actuelle [[Région flamande]] dans ses anciennes délimitations provinciales, incluant donc [[Comines-Warneton]] mais excluant [[Fourons]]. Il est à noter que [[Région de Bruxelles-Capitale|Bruxelles]] était aussi exclue et jouissait d'un [[District de Bruxelles|statut territorial spécial]].


==Histoire==
== Contexte ==
=== Occupation de la Belgique ===
Après la [[Campagne des 18 jours|son invasion]] par l'[[Allemagne]] en juin 1940, la [[Belgique]] fut initialement placée "temporairement" sous un gouvernement militaire, même si des factions plus radicales au sein du gouvernement allemand comme les [[Schutzstaffel|SS]] demandaient l'installation d'un autre [[Reichskommissariat|gouvernement civil nazi]] comme il avait été fait en [[Reichskommissariat Norwegen|Norvège]] et aux [[Reichskommissariat Niederlande|Pays-Bas]]<ref>Rich, Norman: ''Hitler's War Aims: The Establishment of the New Order'', page 173. W.W. Norton & Company, Inc., 1974.</ref>. Elle était unie avec les deux [[département français|départements]] [[France|français]] du ''[[Nord (département)|Nord]]'' et du ''[[Pas-de-Calais]]'' (inclus sur le motif qu'une [[Flandre française | partie de ce territoire]] appartenait à la [[Flandre germanique]], ainsi que le fait que toute la région formait une unité économique intégrale<ref>Rich, Norman, page 172.</ref>.) en tant qu'[[Administration militaire nazie de la Belgique et du Nord|Administration militaire de la Belgique et du Nord de la France]] (''Militärverwaltung in Belgien und Nordfrankreich'').
Après [[Campagne des 18 jours|son invasion]] par l'[[Allemagne]] en [[Juin 1940 (guerre mondiale)|juin 1940]], la [[Belgique]] fut initialement placée "temporairement" sous un gouvernement militaire, même si des factions plus radicales au sein du gouvernement allemand comme les [[Schutzstaffel|SS]] demandaient l'installation d'un autre [[Reichskommissariat|gouvernement civil nazi]] comme il avait été fait en [[Reichskommissariat Norwegen|Norvège]] et aux [[Reichskommissariat Niederlande|Pays-Bas]]<ref>Norman, 1974, {{p.|173}}.</ref>.


La Belgique a été réunie aux deux [[département français|départements]] [[France|français]] du ''[[Nord (département français)|Nord]]'' et du ''[[Pas-de-Calais]]'' (inclus au motif qu'une [[Flandre française|partie de ce territoire]] appartenait à la [[Flandre germanique]], ainsi que le fait que toute la région formait une unité économique intégrale<ref>Rich, 1974, {{p.|172}}.</ref>) en tant qu'[[Administration militaire de la Belgique et du Nord de la France]] (''[[Militärverwaltung]] in Belgien und Nordfrankreich'').
En dépit de cette attitude "uncompromising" à ce moment, il fut décidé que la zone devrait un jour être assimilée au sein du [[Troisième Reich]]<ref>Rich, Norman, pp. 171, 196.</ref>, et être divisée en trois nouveaux [[Reichsgau]]e d'un [[Grand Reich allemand]] : ''Flandern'' et ''[[Brabant]]'' pour les territoires flamands, et ''Wallonien'' pour les parties wallones<ref>Bernhard Kroener, Rolf-Dieter Müller, Hans Umbreit (2003). ''Germany and the Second World War: Volume V/II''. [[Oxford University Press]], p. 26 [http://books.google.nl/books?id=OUb44s1ptrAC&pg=PA26&dq=flandern+reichsgaue&hl=nl&ei=B3jgTN-JCMKSjAem0vTBAQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CCgQ6AEwAA#v=onepage&q=brabant&f=false]</ref>. Le {{date|12|juillet|1944}}, le [[Administration militaire nazie de la Belgique et du Nord|Reichskommissariat Belgien-Nordfrankreich]] fut établi afin d'atteindre ce but, issu de la précédente administration militaire<ref>Rich, Norman, p. 195.</ref>. Ce pas ne fut curieusement franchi qu'à la toute fin de la [[Seconde Guerre mondiale|guerre]], lorsque les armées allemandes s'étaient déjà pleinement retirées. Le nouveau gouvernement était déjà "ousted" par les avancées [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|alliées]] en [[Europe de l'Ouest]] en septembre 1944, et l'autorité du gouvernement belge [[gouvernement en exil|en exil]] était restaurée. L'incorporation effective de ces provinces dans l'état nazi n'eurent donc lieu que ''de jure'', et avec leurs leaders déjà en exil en Allemagne. Les seuls endroits où un gain notable a été fait en rétablissant l'autorité du Reich eu lieu dans les parties du sud de la [[Wallonie]] pendant la [[bataille des Ardennes]]. Les collaborateurs réalisèrent simplement une [[victoire à la Pyrrhus]] puisque quand les chars alliés avaient roulé sur la Belgique plusieurs mois avant cela avait déjà signé la fin de leurs domaines personnels dans le Reich. Beaucoup de leurs partisans ont fui vers l'Allemagne où ils ont été enrôlés dans la [[Waffen-SS]] pour participer aux dernières campagnes militaires du Troisième Reich.


=== Projets d'annexion ===
En décembre 1944, la Belgique (qui incluait également théoriquement les deux départements français) fut découpée en un ''Reichsgau Flandern'', un ''[[Reichsgau Wallonien]]'', et un ''[[District de Bruxelles|Distrikt Brüssel]]'', qui était tous nominalement annexés au Grand Reich allemand (excluant donc la province de Brabant qui avait été proposée)<ref>Lipgens, Walter: ''Documents on the History of European integration: Volume 1 - Continental Plans for European Integration 1939-1945'', page 45. Walter de Gruyter & Co., 1974.</ref>. Le [[Rexisme|Parti rexiste]] sous la direction de [[Léon Degrelle]] devint en [[Wallonie]] le [[Parti unique|seul parti politique]], de même que le parti [[DeVlag]] en [[Flandre (Belgique)|Flandre]] sous la direction de [[Jef van de Wiele]]. Van de Wiele fut nommé "[[Führer|Chef national]] du [[peuple flamand]]" (''Landsleider van het Vlaamsche volk'') en plus des titres usuels de ''[[Gauleiter]] und [[Reichsstatthalter]]'' accordé aux administrateurs régionaux nazis allemands. Il devint également le "Chef du Comité de Libération flamand" (''Hoofd van het Vlaamsche Bevrijdingscomité'').
En dépit de cette attitude à ce moment, il fut décidé que la zone devrait un jour être assimilée au sein du [[Troisième Reich]]<ref>Rich, 1974 {{p.|171}}, 196.</ref>, et être divisée en trois nouveaux [[Reichsgau]]e d'un [[Grand Reich allemand]] : ''Flandern'' et ''[[Province de Brabant|Brabant]]'' pour les territoires flamands, et ''Wallonien'' pour les parties wallonnes<ref>Kroener ''et alii'', 2003, {{p.|26}}</ref>.


== Annexion au Reich ==
==Voir aussi==
=== Mise en place d'un {{Lang|de|Reichskommissariat}} ===
*[[Divisions administratives du Troisième Reich]]
{{loupe|Reichskommissariat}}
*[[Grand Reich allemand]]
*[[Flamenpolitik]]


Le {{date|12|juillet|1944}}, le [[Administration militaire de la Belgique et du Nord de la France|Reichskommissariat Belgien-Nordfrankreich]] fut établi afin d'atteindre ce but, issu de la précédente administration militaire<ref>Rich, 1974, {{p.|195}}.</ref>.
==Notes==
{{Reflist}}


Ce pas ne fut curieusement franchi qu'à la toute fin de la [[Seconde Guerre mondiale|guerre]], lorsque les armées allemandes s'étaient déjà pleinement retirées. Le nouveau cadre administratif est ainsi rendu caduc par les avancées [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|alliées]] en [[Europe de l'Ouest]] en {{date-|septembre 1944}}, et l'autorité du gouvernement belge [[gouvernement en exil|en exil]] était restaurée. L'incorporation effective de ces provinces dans l'État nazi n'eut donc lieu que ''de jure'', et avec leurs leaders déjà en exil en Allemagne. Les seuls endroits où un gain notable a été fait en rétablissant l'autorité du Reich eut lieu dans les parties du sud de la [[Wallonie]] pendant la [[bataille des Ardennes]]. Les collaborateurs réalisèrent simplement une [[victoire à la Pyrrhus]] puisque quand les chars alliés avaient roulé sur la Belgique plusieurs mois avant cela avait déjà signé la fin de leurs domaines personnels dans le Reich. Beaucoup de leurs partisans ont fui vers l'Allemagne où ils ont été enrôlés dans la [[Waffen-SS]] pour participer aux dernières campagnes militaires du Troisième Reich.
* {{Traduction/Référence|en|Reichsgau Flandern|}}

=== Mise en place ===

En [[Décembre 1944 (guerre mondiale)|décembre 1944]], la Belgique (qui incluait également théoriquement les deux départements français) fut découpée en un ''Reichsgau Flandern'', un ''[[Reichsgau Wallonien]]'', et un ''[[District de Bruxelles|Distrikt Brüssel]]'', qui était tous nominalement annexés au Grand Reich allemand (excluant donc la province de Brabant qui avait été proposée)<ref>Lipgens, 1974, {{p.|45}}.</ref>. Le [[Rexisme|Parti rexiste]] sous la direction de [[Léon Degrelle]] devint en [[Wallonie]] le [[Parti unique|seul parti politique]], de même que le parti [[DeVlag]] en [[Flandre (Belgique)|Flandre]] sous la direction de [[Jef van de Wiele]]. Van de Wiele fut nommé "[[Führer|Chef national]] du [[Flamands|peuple flamand]]" (''Landsleider van het Vlaamsche volk'') en plus des titres usuels de ''[[Gauleiter]] und [[Reichsstatthalter]]'' accordé aux administrateurs régionaux nazis allemands. Il devint également le "Chef du Comité de Libération flamand" (''Hoofd van het Vlaamsche Bevrijdingscomité'').

== Dissolution ==
À la suite de la chute du {{IIIe}} Reich, [[Adolf Hitler]] n'a pas pu réaliser ses projets de réunification des territoires de race aryenne et d'ethnie allemande comme la Belgique.
Encore à nos jours, des parties politique Belge essayent encore de réaliser ce projet.

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=N|taille=35}}

=== Références ===
{{références|taille=20}}

== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* Bernhard Kroener, [[Rolf-Dieter Müller]], Hans Umbreit, ''Germany and the Second World War: Volume V/II''. [[Oxford University Press]], 2003 [https://books.google.nl/books?id=OUb44s1ptrAC&pg=PA26&dq=flandern+reichsgaue&hl=nl&ei=B3jgTN-JCMKSjAem0vTBAQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CCgQ6AEwAA#v=onepage&q=brabant&f=false]
* Walter Lipgens, ''Documents on the History of European integration: Volume 1 - Continental Plans for European Integration 1939-1945'', [[Walter de Gruyter]] & Co., 1974
* Norman Rich, ''Hitler's War Aims: The Establishment of the New Order'', W.W. Norton & Company, Inc., 1974

=== Articles connexes ===
{{colonnes|nombre=2|
* [[Divisions administratives du Troisième Reich]]
* [[Grand Reich allemand]]
* [[Reichsgau Wallonien]]
* [[District de Bruxelles]]
* [[Flamenpolitik]]
* [[Léon Degrelle]]
}}

{{Traduction/Référence|en|Reichsgau Flandern|477002844}}


{{Portail|nazisme|Seconde Guerre mondiale|Belgique|Flandres}}
{{Portail|nazisme|Seconde Guerre mondiale|Belgique|Flandres}}


[[Catégorie:Troisième Reich]]
[[Catégorie:Division administrative du Troisième Reich]]
[[Catégorie: Histoire de la Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Histoire de la Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale]]

Dernière version du 26 septembre 2023 à 18:54

Reichsgau de Flandre
de Reichsgau Flandern

1944–1945

Drapeau Blason
Hymne ?
Description de cette image, également commentée ci-après
Frontière de jure du Reichsgau au sein du Reich.
Description de cette image, également commentée ci-après
Frontière de facto.
Informations générales
Statut Gau en exil du Troisième Reich
Capitale Anvers
Monnaie Reichsmark
Démographie
Population ? hab. (est. 19--)
Superficie
Superficie ? km2
Histoire et événements
1944 Établissement
1945 Dissolution

Entités suivantes :

Le Reichsgau de Flandre (en allemand : Reichsgau Flandern ; en néerlandais : Rijksgouw Vlaanderen) fut un éphémère Reichsgau de l'Allemagne nazie établi en 1944. Il comprenait l'actuelle Région flamande dans ses anciennes délimitations provinciales, incluant donc Comines-Warneton mais excluant Fourons. Il est à noter que Bruxelles était aussi exclue et jouissait d'un statut territorial spécial.

Occupation de la Belgique

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Après son invasion par l'Allemagne en juin 1940, la Belgique fut initialement placée "temporairement" sous un gouvernement militaire, même si des factions plus radicales au sein du gouvernement allemand comme les SS demandaient l'installation d'un autre gouvernement civil nazi comme il avait été fait en Norvège et aux Pays-Bas[1].

La Belgique a été réunie aux deux départements français du Nord et du Pas-de-Calais (inclus au motif qu'une partie de ce territoire appartenait à la Flandre germanique, ainsi que le fait que toute la région formait une unité économique intégrale[2]) en tant qu'Administration militaire de la Belgique et du Nord de la France (Militärverwaltung in Belgien und Nordfrankreich).

Projets d'annexion

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En dépit de cette attitude à ce moment, il fut décidé que la zone devrait un jour être assimilée au sein du Troisième Reich[3], et être divisée en trois nouveaux Reichsgaue d'un Grand Reich allemand : Flandern et Brabant pour les territoires flamands, et Wallonien pour les parties wallonnes[4].

Annexion au Reich

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Mise en place d'un Reichskommissariat

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Le , le Reichskommissariat Belgien-Nordfrankreich fut établi afin d'atteindre ce but, issu de la précédente administration militaire[5].

Ce pas ne fut curieusement franchi qu'à la toute fin de la guerre, lorsque les armées allemandes s'étaient déjà pleinement retirées. Le nouveau cadre administratif est ainsi rendu caduc par les avancées alliées en Europe de l'Ouest en , et l'autorité du gouvernement belge en exil était restaurée. L'incorporation effective de ces provinces dans l'État nazi n'eut donc lieu que de jure, et avec leurs leaders déjà en exil en Allemagne. Les seuls endroits où un gain notable a été fait en rétablissant l'autorité du Reich eut lieu dans les parties du sud de la Wallonie pendant la bataille des Ardennes. Les collaborateurs réalisèrent simplement une victoire à la Pyrrhus puisque quand les chars alliés avaient roulé sur la Belgique plusieurs mois avant cela avait déjà signé la fin de leurs domaines personnels dans le Reich. Beaucoup de leurs partisans ont fui vers l'Allemagne où ils ont été enrôlés dans la Waffen-SS pour participer aux dernières campagnes militaires du Troisième Reich.

Mise en place

[modifier | modifier le code]

En décembre 1944, la Belgique (qui incluait également théoriquement les deux départements français) fut découpée en un Reichsgau Flandern, un Reichsgau Wallonien, et un Distrikt Brüssel, qui était tous nominalement annexés au Grand Reich allemand (excluant donc la province de Brabant qui avait été proposée)[6]. Le Parti rexiste sous la direction de Léon Degrelle devint en Wallonie le seul parti politique, de même que le parti DeVlag en Flandre sous la direction de Jef van de Wiele. Van de Wiele fut nommé "Chef national du peuple flamand" (Landsleider van het Vlaamsche volk) en plus des titres usuels de Gauleiter und Reichsstatthalter accordé aux administrateurs régionaux nazis allemands. Il devint également le "Chef du Comité de Libération flamand" (Hoofd van het Vlaamsche Bevrijdingscomité).

Dissolution

[modifier | modifier le code]

À la suite de la chute du IIIe Reich, Adolf Hitler n'a pas pu réaliser ses projets de réunification des territoires de race aryenne et d'ethnie allemande comme la Belgique. Encore à nos jours, des parties politique Belge essayent encore de réaliser ce projet.

Notes et références

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Références

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  1. Norman, 1974, p. 173.
  2. Rich, 1974, p. 172.
  3. Rich, 1974 p. 171, 196.
  4. Kroener et alii, 2003, p. 26
  5. Rich, 1974, p. 195.
  6. Lipgens, 1974, p. 45.

Bibliographie

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  • Bernhard Kroener, Rolf-Dieter Müller, Hans Umbreit, Germany and the Second World War: Volume V/II. Oxford University Press, 2003 [1]
  • Walter Lipgens, Documents on the History of European integration: Volume 1 - Continental Plans for European Integration 1939-1945, Walter de Gruyter & Co., 1974
  • Norman Rich, Hitler's War Aims: The Establishment of the New Order, W.W. Norton & Company, Inc., 1974

Articles connexes

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