« Informatique de gestion » : différence entre les versions
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L’'''informatique de gestion''' est l'ensemble des connaissances, des technologies, et des outils en rapport avec la [[gestion de données]], c'est-à-dire la collecte, la vérification et l'organisation de grandes quantités d'informations. L'informatique de gestion a de nombreuses applications pratiques dans les entreprises : listes de clients, de fournisseurs, de produits, [[comptabilité]], etc. |
L’'''informatique de gestion''' ('''IDG''') est l'ensemble des connaissances, des technologies, et des outils en rapport avec la [[gestion de données]], c'est-à-dire la collecte, la vérification et l'organisation de grandes quantités d'informations. L'informatique de gestion a de nombreuses applications pratiques dans les entreprises : listes de clients, de fournisseurs, de produits, [[comptabilité]], etc. |
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En informatique de gestion, les informations sont souvent placées dans des [[base de données|bases de données]] et traitées par l'intermédiaire de logiciels spécialisés que sont les [[Système de gestion de base de données|systèmes de gestion de base de données]]. |
En informatique de gestion, les informations sont souvent placées dans des [[base de données|bases de données]] et traitées par l'intermédiaire de logiciels spécialisés que sont les [[Système de gestion de base de données|systèmes de gestion de base de données]]. |
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== Histoire == |
== Histoire == |
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L’informatique de gestion constitue, avec les utilisations militaires, industrielles et scientifiques, l'un des domaines essentiels d'application qui ont permis le développement rapide de l'[[informatique]] |
L’informatique de gestion constitue, avec les utilisations militaires, industrielles et scientifiques, l'un des domaines essentiels d'application qui ont permis le développement rapide de l'[[informatique]]. |
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=== Prémices === |
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Avant que l'informatique proprement dite n'apparaisse, son ancêtre la [[mécanographie]] traitait des tâches de gestion. Ainsi, la première application mécanographique a permis le traitement automatisé du recensement américain de [[1890]]. Dans les [[années 1930]], la mécanographie fut employée à des fins de recensement, mais aussi à des fins de gestion industrielle. |
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=== Années 1950 à 1970 === |
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À partir des [[années 1950]] aux États-Unis, puis dans les [[années 1960]] en Europe, les entreprises et les administrations ont réalisé les avantages prodigieux qu'elles pourraient tirer de l'informatique : du traitement des résultats d'un [[recensement]] ou d'une élection, à la [[comptabilité]] et à la [[gestion des stocks]], la capacité des ordinateurs à enregistrer, traiter et restituer de grandes quantités de données, ainsi que la relative simplicité des traitements nécessaires permettaient à la fois : |
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* de réduire considérablement les délais de traitement ; |
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* de réaliser des économies très significatives par rapport à un traitement manuel. |
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Ainsi à partir des [[années 1970]], des firmes comme [[International Business Machines Corporation|IBM]], [[Honeywell]] et [[Bull]] ont conçu des machines et aussi des programmes d'abord destinés aux grandes organisations (services administratifs et fiscaux, [[sécurité sociale]], [[banque]]s, compagnies d'assurances, mutuelles, etc.). Grâce à leur succès croissant, ces fabricants ont diversifié leur offre en même temps que se sont constituées des compagnies concurrentes. Le [[COBOL]] est rapidement devenu le principal [[langage de programmation]] pour les applications de [[gestion]] et a permis de constituer des milliers de programmes sur mesure, tout en étendant l'utilisation de l'informatique à tous les domaines de la gestion : |
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* la [[comptabilité]] : [[comptabilité générale]], [[comptabilité analytique]] (aujourd'hui on parlera plutôt du [[contrôle de gestion]])… |
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* la facturation des clients et le règlement des fournisseurs, |
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* le suivi des comptes bancaires, la gestion de la trésorerie et la prévision financière, |
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* la paye et le traitement social des salariés, |
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* la planification et le suivi de la production de l'entreprise, |
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* l'organisation et la mesure de l'efficacité commerciale, |
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* … |
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Réalisant combien l'informatique pouvait leur faire gagner en compétitivité, les entreprises et les grandes [[collectivités locales]] se sont donc équipées et ont progressivement organisé ''leur'' service informatique interne, au sein desquels sont apparues des métiers en nombre croissant : |
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* [[analyste]]s, |
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* [[programmeur]]s, |
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* [[pupitreur]]s, |
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* [[opérateur de saisie|opérateurs de saisie]], |
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* etc. |
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Ainsi, par additions successives, services publics et sociétés se sont chacun constitué un ''[[patrimoine informationnel|patrimoine applicatif]]'' de plus en plus étendu (on parle souvent de millions de lignes de code), qu'il a bien fallu maintenir au cours du temps, pour l'adapter : |
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* fonctionnellement à l'évolution permanente des besoins, de la concurrence et des contraintes règlementaires ; |
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* techniquement au progrès rapide des ordinateurs, des [[systèmes d'exploitation]] et des réseaux de communication. |
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Néanmoins, le développement et l'entretien de ces programmes de complexité croissante comportaient un inconvénient majeur : |
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les délais et les coûts informatiques augmentaient si vite qu'il devenait de plus en plus difficile de satisfaire les besoins de plus en plus variés exprimés par les autres services ''utilisateurs'' de l'entreprise. |
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=== [[Années 1980]] et [[Années 1990|1990]] === |
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* par la mise au point de méthodes ([[MERISE]]) et d'outils ([[Atelier de génie logiciel|AGL]], [[automates d'exploitation]]) permettant d'industrialiser et de rationaliser la réalisation, l'exécution et la maintenance des programmes ; |
* par la mise au point de méthodes ([[MERISE]]) et d'outils ([[Atelier de génie logiciel|AGL]], [[automates d'exploitation]]) permettant d'industrialiser et de rationaliser la réalisation, l'exécution et la maintenance des programmes ; |
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* par la diversification des langages de programmation (néanmoins le [[COBOL]] restera longtemps le plus utilisé) ; |
* par la diversification des langages de programmation (néanmoins le [[COBOL]] restera longtemps le plus utilisé) ; |
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* en tirant parti des progrès considérables de la miniaturisation et de l'augmentation vertigineuse des capacités de stockage et des performances des [[ordinateur]]s et des réseaux ; |
* en tirant parti des progrès considérables de la miniaturisation et de l'augmentation vertigineuse des capacités de stockage et des performances des [[ordinateur]]s et des réseaux ; |
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* par l'emploi croissant des réseaux publics pour transmettre des [[Donnée (informatique)| |
* par l'emploi croissant des réseaux publics pour transmettre des [[Donnée (informatique)|données]] avec d'autres entreprises ou administrations (systèmes d'échanges bancaires, [[Échange de données informatisées|EDI]]…) ; |
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* par la multiplication et la spécialisation croissante des activités de l'informatique (conseil, expression de besoins, architecture, documentation, tests, formation, assistance, dépannage, etc.) ; |
* par la multiplication et la spécialisation croissante des activités de l'informatique (conseil, expression de besoins, architecture, documentation, tests, formation, assistance, dépannage, etc.) ; |
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* en réutilisant le plus possible de solutions existantes, en particulier en se procurant des logiciels initialement conçus pour d'autres sociétés et en les adaptant au moindre coût aux spécificités de l'entreprise. |
* en réutilisant le plus possible de solutions existantes, en particulier en se procurant des logiciels initialement conçus pour d'autres sociétés et en les adaptant au moindre coût aux spécificités de l'entreprise. |
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* normalisation des protocoles d'échanges : [[SQL]] pour que différents programmes puissent alimenter et extraire sélectivement les données d'un [[SGBD]], [[X.500]] ou [[LDAP]] pour mutualiser un annuaire et gérer la sécurité d'accès, [[Post Office Protocol|POP]] et [[Simple Mail Transfer Protocol|SMTP]] ou [[X.400]] pour échanger des messages, [[Network file system|NFS]], [[FTAM]] ou [[File Transfer Protocol|FTP]] pour transférer des fichiers, [[RPC]] pour interroger un autre programme, etc. ; |
* normalisation des protocoles d'échanges : [[SQL]] pour que différents programmes puissent alimenter et extraire sélectivement les données d'un [[SGBD]], [[X.500]] ou [[LDAP]] pour mutualiser un annuaire et gérer la sécurité d'accès, [[Post Office Protocol|POP]] et [[Simple Mail Transfer Protocol|SMTP]] ou [[X.400]] pour échanger des messages, [[Network file system|NFS]], [[FTAM]] ou [[File Transfer Protocol|FTP]] pour transférer des fichiers, [[RPC]] pour interroger un autre programme, etc. ; |
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* apparition de [[progiciel]]s et de [[SSII|sociétés de service]] dont la spécialisation accrue a permis de réduire les coûts de réalisation, d'exploitation et de maintenance tout en augmentant les fonctionnalités des systèmes d'information. |
* apparition de [[progiciel]]s et de [[SSII|sociétés de service]] dont la spécialisation accrue a permis de réduire les coûts de réalisation, d'exploitation et de maintenance tout en augmentant les fonctionnalités des systèmes d'information. |
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Simultanément se sont très largement répandus les [[mini]]s puis les [[micro-ordinateur]]s qui ont permis aux entreprises moyennes puis de plus en plus petites, ainsi qu'aux collectivités locales et aux associations de s'équiper de programmes très standardisés et simples d'emploi : comptabilité, paye, gestion commerciale, allocations ou prestations sociales, etc. Les grandes firmes ont également pu entreprendre la décentralisation partielle de leurs systèmes informatiques, soit pour équiper succursales ou filiales, soit pour bénéficier des économies rendues possibles par l'emploi de systèmes en plus grand nombre mais moins complexes (''[[downsizing]]''). |
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En particulier, les [[années 1990]] ont vu l'adoption rapide d'une catégorie particulière de logiciels de gestion, les [[Progiciel de gestion intégré|progiciels de gestion intégrés]] ou PGI (en anglais ERP) dont la richesse et la relative universalité illustrent bien cette tendance des entreprises à renoncer à des programmes sur-mesure, à décentraliser et à uniformiser leur gestion à l'échelle de toute l'entreprise. De même beaucoup de grandes entreprises et administrations publiques ont désormais recours à l'[[externalisation]] (en anglais ''Facility Management'') d'une partie ou de la totalité de leur service informatique, afin de concentrer leurs efforts sur les activités où elles se sentent plus efficaces. |
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Au cours de la même période, le mouvement dit d'[[orientation client]] a donné naissance à des solutions de [[gestion de la relation client]] (en anglais CRM), qui associent le plus souvent informatique et téléphonie, voire Internet, pour garantir la prise en compte immédiate et sans faille des commandes et des réclamations des clients, ainsi que leur information sur les livraisons, le service après-vente, les nouveautés, etc. |
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Toujours à la même époque, les entreprises industrielles ont pu mettre en œuvre des [[SGDT|Systèmes de gestion de données techniques]] qui harmonisent la production documentaire, la nomenclature des pièces et sous-ensembles, les procédés de fabrication, la gestion de la production et des stocks. |
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La mise en place de telles solutions est souvent la conséquence de l'intervention de [[Consultant|consultants]], dont certains cabinets sont devenus très influents. Ils remettent en question l'organisation de l'entreprise et les méthodes de travail et préconisent des solutions nouvelles ([[réingénierie des processus d'affaires]]). |
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Il est toutefois apparu que les progiciels de gestion intégrés, dont le déploiement a été largement tiré par les contraintes du [[passage informatique à l'an 2000]], ne permettaient pas toujours de traiter les spécificités des [[Métier (activité)|métier]]s de l'entreprise. |
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=== Années 2000 === |
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Plus récemment, on constate une forte expansion des solutions de [[gestion électronique des documents]], notamment liée aux progrès technique et à la baisse des prix des solutions de numérisation ([[scanner (informatique)|scanner]])s, de stockage (disques durs, [[CD-RW]], [[DVD]], et graveurs associés) et de restitution d'images (imprimantes laser couleur). |
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Enfin, le fort taux d'équipements informatique des entreprises, qui est souvent considéré comme un atout compétitif, a très largement contribué à la baisse des prix des matériels et des réseaux, ainsi qu'à leur plus grande ergonomie, sans lesquels le développement fulgurant de l'informatique familiale et d'Internet n'aurait probablement pas eu lieu. |
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Désormais pour fédérer de multiples systèmes et ainsi pouvoir consolider l'information de plusieurs services et sociétés partenaires (entreprises en réseau) on utilise des systèmes de communication plus ou moins normalisés qui facilitent l'échange de données et même la collaboration (on parle d'[[interopérabilité informatique|interopérabilité]]) entre des programmes d'origines diverses. Ainsi grâce au [[middleware]] un programme peut puiser des informations dans plusieurs [[bases de données]] sans en connaître les spécificités. Les [[entrepôt de données|entrepôts de données]] (''datawarehouse'') et les outils d'aide à la décision (''[[data mining]]'') facilitent le rapprochement et donc l'analyse des données provenant de plusieurs [[systèmes d'information]]. |
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Le développement mondial du réseau Internet a influencé les choix techniques des entreprises : l'utilisation des protocoles [[TCP/IP]] s'est généralisée, beaucoup de programmes de gestion sont réalisés comme ceux du [[Web]], à tel point que l'on distingue aujourd'hui : |
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* l'[[intranet]] réservé à l'entreprise elle-même ; |
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* l'[[extranet]] ouvert à ses partenaires (clients, fournisseurs ou co-traitants). |
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De même, sous l'impulsion du ''World Wide Web Consortium'' ([[World Wide Web Consortium|W3C]]), la technologie [[Extensible Markup Language|XML]] et tous ses dérivés ([[Web Services Description Language|WSDL]], [[XML-RPC]]), qui décrivent la [[structuration des données]] et les interfaces d'échanges, sont en voie d'adoption par un grand nombre des éditeurs de logiciels et des services informatiques, et vont peu à peu permettre à des programmes de sources variées d'exploiter mutuellement leurs possibilités. |
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L'[[interopérabilité informatique]] est appelée à se fonder sur des [[framework]]s globaux tels que [[Resource Description Framework|RDF]], et sur l'utilisation massive de [[métadonnée]]s. |
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== Formations == |
== Formations == |
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Actuellement, pour répondre au besoin du marché du travail, les écoles ont adapté leur cursus et certaines d'entre elles proposent des filières de formation répondant spécifiquement à cette demande de l'informatique de gestion. |
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En France, si la plupart des universités et écoles supérieures de gestion et scientifiques enseignent l'informatique, peu d'écoles supérieures sont spécialisées dans l'informatique de gestion. Cependant, il existe des écoles qui forment au niveau bac+2 ([[Brevet de technicien supérieur|BTS]]) en informatique de gestion et la formation [[MIAGE]] au niveau bac+5. |
En France, si la plupart des universités et écoles supérieures de gestion et scientifiques enseignent l'informatique, peu d'écoles supérieures sont spécialisées dans l'informatique de gestion. Cependant, il existe des écoles qui forment au niveau bac+2 ([[Brevet de technicien supérieur|BTS]]) en informatique de gestion et la formation [[MIAGE]] au niveau bac+5. |
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En Belgique, les Hautes écoles proposent la formation Bachelor en 3 ans. Le Bachelier en Informatique de gestion est un informaticien avec une base de programmation et un savoir-faire dans un ensemble de techniques informatiques logicielles au sens large du terme. |
En Belgique, les Hautes écoles proposent la formation Bachelor en 3 ans. Le Bachelier en Informatique de gestion est un informaticien avec une base de programmation et un savoir-faire dans un ensemble de techniques informatiques logicielles au sens large du terme. |
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En Suisse, ce sont les [[Haute école spécialisée de Suisse occidentale|Hautes écoles spécialisées]] (HES) qui proposent une |
En Suisse, ce sont les [[Haute école spécialisée de Suisse occidentale|Hautes écoles spécialisées]] (HES) qui proposent une formation de niveau bachelor, dont le cursus est très orienté vers la pratique, qui proposent ces formations en trois ans. Ces mêmes écoles proposent un Master of Science en Business Administration avec une orientation en [[Système d'information|systèmes d'information]]. |
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Au Québec, 47 différents [[CÉGEP]] enseignent l'informatique de gestion. |
Au Québec, 47 différents [[CÉGEP]] enseignent l'informatique de gestion. |
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Au Maroc, l'Informatique de gestion est |
Au Maroc, l'Informatique de gestion est proposée dans le cadre de programmes universitaires de niveau bac+5, généralement offerts en délocalisation avec des universités canadiennes et européennes. |
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== Bibliographie == |
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* {{Article|auteur1=Pierre-André Sunier|titre=Qu'est-ce que l'informatique de gestion ?|périodique=Revue économique et sociale : bulletin de la Société d'études économiques et sociales|volume=61|date=2003|lire en ligne=https://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=res-001:2003:61::905|pages=175 à 181}} |
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== Notes et références == |
== Notes et références == |
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=== Articles connexes === |
=== Articles connexes === |
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* [[Informatique]] |
* [[Informatique]] |
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* [[Gestion d'entreprise]] |
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* [[Gestion de données]] |
* [[Gestion de données]] |
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* [[Système d'information]] |
* [[Système d'information]] |
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* [[MIAGE]] |
* [[MIAGE]] |
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[[Catégorie:Mécanographie]] |
[[Catégorie:Mécanographie]] |
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[[ar:ادارة نظم المعلومات]] |
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[[cs:Informační systém]] |
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[[ko:경영 정보 시스템]] |
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[[he:מערכת מידע]] |
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[[pt:Sistema de informação de gestão]] |
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[[zh:信息管理系统]] |
Dernière version du 30 septembre 2023 à 23:11
L’informatique de gestion (IDG) est l'ensemble des connaissances, des technologies, et des outils en rapport avec la gestion de données, c'est-à-dire la collecte, la vérification et l'organisation de grandes quantités d'informations. L'informatique de gestion a de nombreuses applications pratiques dans les entreprises : listes de clients, de fournisseurs, de produits, comptabilité, etc.
En informatique de gestion, les informations sont souvent placées dans des bases de données et traitées par l'intermédiaire de logiciels spécialisés que sont les systèmes de gestion de base de données.
Histoire
[modifier | modifier le code]L’informatique de gestion constitue, avec les utilisations militaires, industrielles et scientifiques, l'un des domaines essentiels d'application qui ont permis le développement rapide de l'informatique.
Dans les années 1980 et 1990, l'informatique de gestion a progressivement évolué :
- en planifiant à plus long terme les choix techniques et organisationnels (schémas directeurs) ;
- par la mise au point de méthodes (MERISE) et d'outils (AGL, automates d'exploitation) permettant d'industrialiser et de rationaliser la réalisation, l'exécution et la maintenance des programmes ;
- par la diversification des langages de programmation (néanmoins le COBOL restera longtemps le plus utilisé) ;
- en tirant parti des progrès considérables de la miniaturisation et de l'augmentation vertigineuse des capacités de stockage et des performances des ordinateurs et des réseaux ;
- par l'emploi croissant des réseaux publics pour transmettre des données avec d'autres entreprises ou administrations (systèmes d'échanges bancaires, EDI…) ;
- par la multiplication et la spécialisation croissante des activités de l'informatique (conseil, expression de besoins, architecture, documentation, tests, formation, assistance, dépannage, etc.) ;
- en réutilisant le plus possible de solutions existantes, en particulier en se procurant des logiciels initialement conçus pour d'autres sociétés et en les adaptant au moindre coût aux spécificités de l'entreprise.
Ce dernier point a beaucoup influencé les évolutions de l'informatique en général :
- standardisation du matériel et des systèmes d'exploitation pour éviter des mises à niveau et des tests incessants ;
- enrichissement du vocabulaire technique par d'innombrables concepts et acronymes (voir jargon informatique)
- modélisation et conception des systèmes (par exemple architecture client-serveur, orientation objet, modèle ISO, ASN.1, XML) ;
- normalisation des protocoles d'échanges : SQL pour que différents programmes puissent alimenter et extraire sélectivement les données d'un SGBD, X.500 ou LDAP pour mutualiser un annuaire et gérer la sécurité d'accès, POP et SMTP ou X.400 pour échanger des messages, NFS, FTAM ou FTP pour transférer des fichiers, RPC pour interroger un autre programme, etc. ;
- apparition de progiciels et de sociétés de service dont la spécialisation accrue a permis de réduire les coûts de réalisation, d'exploitation et de maintenance tout en augmentant les fonctionnalités des systèmes d'information.
Formations
[modifier | modifier le code]En France, si la plupart des universités et écoles supérieures de gestion et scientifiques enseignent l'informatique, peu d'écoles supérieures sont spécialisées dans l'informatique de gestion. Cependant, il existe des écoles qui forment au niveau bac+2 (BTS) en informatique de gestion et la formation MIAGE au niveau bac+5.
En Belgique, les Hautes écoles proposent la formation Bachelor en 3 ans. Le Bachelier en Informatique de gestion est un informaticien avec une base de programmation et un savoir-faire dans un ensemble de techniques informatiques logicielles au sens large du terme.
En Suisse, ce sont les Hautes écoles spécialisées (HES) qui proposent une formation de niveau bachelor, dont le cursus est très orienté vers la pratique, qui proposent ces formations en trois ans. Ces mêmes écoles proposent un Master of Science en Business Administration avec une orientation en systèmes d'information.
Au Québec, 47 différents CÉGEP enseignent l'informatique de gestion.
Au Maroc, l'Informatique de gestion est proposée dans le cadre de programmes universitaires de niveau bac+5, généralement offerts en délocalisation avec des universités canadiennes et européennes.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre-André Sunier, « Qu'est-ce que l'informatique de gestion ? », Revue économique et sociale : bulletin de la Société d'études économiques et sociales, vol. 61, , p. 175 à 181 (lire en ligne)
Notes et références
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