« Régis Franc » : différence entre les versions
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Révélé par ses bandes dessinées au milieu des années 1970 dès ses premières publication dans ''[[Charlie Mensuel]]'' et ''[[Pilote (périodique)|Pilote]]'', il acquiert une assez large audience à la fin des années 1970 avec le [[strip quotidien]] ''[[Le Café de la plage]]'' publié dans ''[[Le Matin de Paris]]''. |
Révélé par ses bandes dessinées au milieu des années 1970 dès ses premières publication dans ''[[Charlie Mensuel]]'' et ''[[Pilote (périodique)|Pilote]]'', il acquiert une assez large audience à la fin des années 1970 avec le [[strip quotidien]] ''[[Le Café de la plage]]'' publié dans ''[[Le Matin de Paris]]''. |
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Dans les années 1980, il fait les beaux jours d'''[[(À suivre)]]'' avec des séries mettant en scène la vie politique des années [[François Mitterrand|Mitterrand]]. Il délaisse peu à peu la bande dessinée à partir du milieu des années 1990 pour se consacrer à l'écriture et au cinéma. Pour [[Patrick Gaumer]], c'est un {{"|conteur hors pair}} |
Dans les années 1980, il fait les beaux jours d'''[[(À suivre)]]'' avec des séries mettant en scène la vie politique des années [[François Mitterrand|Mitterrand]]. Il délaisse peu à peu la bande dessinée à partir du milieu des années 1990 pour se consacrer à l'écriture et au cinéma. Pour [[Patrick Gaumer]], c'est un {{"|conteur hors pair}}{{sfn|Gaumer|2004}}. |
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== Biographie == |
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=== Des débuts rapides === |
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Sachant dessiner dès son plus jeune âge, mais avant tout passionné par l'écriture, le cinéma et l'humour en général |
Sachant dessiner dès son plus jeune âge, mais avant tout passionné par l'écriture, le cinéma et l'humour en général{{sfn|Franc|1978|p=9}}, Régis Franc s'oriente tout d'abord, après un baccalauréat technique{{sfn|Franc|1984|p=6}}, vers la publicité et dirige, de 1972 à 1975, une agence de communication parisienne{{sfn|Gaumer|2004}}. Désireux de changer de milieu et, surtout, de moins travailler, il décide de se lancer dans la bande dessinée en 1975{{sfn|Franc|1978|p=3}}, en publiant une nouvelle dans ''[[Pilote (périodique)|Pilote]]'' puis des bandes dessinées dans cette revue ainsi que ''[[Charlie Mensuel]]''{{sfn|Gaumer|2004}}. |
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L'originalité de son graphisme, très dépouillé et efficace, comme de sa narration, qui joue sur les lectures parallèles (plusieurs fils narratifs se suivent dans les cases) de sa mise en scène (les personnages, animaux anthropomorphiques, évoluent dans des décors fixes, comme au théâtre |
L'originalité de son graphisme, très dépouillé et efficace, comme de sa narration, qui joue sur les lectures parallèles (plusieurs fils narratifs se suivent dans les cases) de sa mise en scène (les personnages, animaux anthropomorphiques, évoluent dans des décors fixes, comme au théâtre{{sfn|Franc|1978|p=5}}) et de ses thèmes (il privilégie la critique sociale douce ou les « tranches de vie » montrant des personnages solitaires et désabusés à une époque où la majorité des jeunes auteurs présentent de la science-fiction ou des bandes dessinées post-soixante-huitardes sans originalité{{sfn|Franc|1978|p=4-69}}), cette originalité, donc, le fait très rapidement remarquer et il devient, dès 1976, un auteur régulier du ''Pilote'' de [[Guy Vidal]]. Il est, en 1978, {{"|une des révélations [des] deux dernières années}}{{sfn|Franc|texte=Léturgie 1979, p. 3|1978|p.=3}}. |
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Lorsque ''[[Le Matin de Paris]]'' est lancé en 1977, ses dirigeants font appel à Régis Franc pour réaliser un [[strip quotidien|« strip » quotidien]] ; celui-ci, désireux de toucher un public plus large que celui des gros lecteurs de bande dessinée, accepte sans hésiter |
Lorsque ''[[Le Matin de Paris]]'' est lancé en 1977, ses dirigeants font appel à Régis Franc pour réaliser un [[strip quotidien|« strip » quotidien]] ; celui-ci, désireux de toucher un public plus large que celui des gros lecteurs de bande dessinée, accepte sans hésiter{{sfn|Franc|1978|p=4}}. ''[[Le Café de la plage]]'', que l'auteur réalise tout en continuant à publier abondamment dans ''Pilote'', lui permet de s'essayer à ce nouveau mode narratif – le « strip » –, tout en conservant les caractéristiques habituelles de ses travaux (malgré le format, les histoires offrent une double narration). Très à la mode tout à la fin des années 1970, Franc plaît au public parisien cultivé, voire « snob » par ses références ironiques à la littérature ([[Marcel Proust|Proust]], [[F. Scott Fitzgerald|Fitzgerald]]), son originalité narrative<ref>[[Numa Sadoul]], « Le Numa-Numa frappeur », dans ''[[Schtroumpfanzine]]'' {{numéro|16}}, janvier 1978, p. 15.</ref> et son ton distancié. Cette originalité tend cependant à décliner au fil du temps, et Franc va quitter l'expérimentation pour des formes narratives comme génériques plus balisées{{sfn|Peeters|1984|p=26}}. |
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=== Les années 1980 : Régis Franc, pilier d'''(À suivre)'' === |
=== Les années 1980 : Régis Franc, pilier d'''(À suivre)'' === |
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Il rejoint en 1981 la revue ''[[(À suivre)]]'', où il crée, lors de la nationalisation du [[groupe industriel Marcel Dassault]], ''[[Tonton Marcel]]'' au travers duquel il fustige les travers égomaniaques des grands dirigeants. D'une forme plus classique ([[gaufrier (bande dessinée)|gaufrier]] régulier, narration à un seul niveau, seul l'anthropomorphisme et le dépouillement persistent), cette série confirme la volonté de Franc de continuer à créer des bandes dessinées proches de l'actualité. |
Il rejoint en 1981 la revue ''[[(À suivre)]]'', où il crée, lors de la nationalisation du [[groupe industriel Marcel Dassault]], ''[[Tonton Marcel]]'' au travers duquel il fustige les travers égomaniaques des grands dirigeants{{sfn|Gaumer|2004}}. D'une forme plus classique ([[gaufrier (bande dessinée)|gaufrier]] régulier, narration à un seul niveau, seul l'anthropomorphisme et le dépouillement persistent), cette série confirme la volonté de Franc de continuer à créer des bandes dessinées proches de l'actualité. |
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À la mort de [[Marcel Dassault]] en 1986, Franc, qui ne travaille plus pour ''Pilote'' depuis l'année précédente, se consacre dans ''(À suivre)'' à la bande dessinée politique : ''Cohabitation'' en 1986-1988, ''Le Journal de présidentielles'' en 1988, l'éphémère ''Succession'' en 1989. L'auteur abandonne tout travail formel recherché pour privilégier l'efficacité. |
À la mort de [[Marcel Dassault]] en 1986, Franc, qui ne travaille plus pour ''Pilote'' depuis l'année précédente, se consacre dans ''(À suivre)'' à la bande dessinée politique : ''Cohabitation'' en 1986-1988, ''Le Journal de présidentielles'' en 1988, l'éphémère ''Succession'' en 1989{{sfn|Gaumer|2004}}. L'auteur abandonne tout travail formel recherché pour privilégier l'efficacité. |
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=== Diversification vers le cinéma et éloignement de la bande dessinée === |
=== Diversification vers le cinéma et éloignement de la bande dessinée === |
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Dès le début des années 1980, Régis Franc, commence à diversifier ses activités. Passionné de [[cinéma]], il co-scénarise deux films de [[Danièle Dubroux]], puis en réalise lui-même un en 1989, présenté à [[Festival de Cannes|Cannes]] en 1990 dans la sélection « Perspectives du cinéma français » sous le nom ''Toutes les femmes se ressemblent'' puis sorti en salle en janvier 1991 sous le nom ''[[Mauvaise Fille (film, 1991)|Mauvaise fille]]''. Sans être mauvaise, la critique n'est cependant pas conquise<ref>[[Jacques Siclier]], « Mauvaise fille », dans ''[[Le Monde]]'', 27 janvier 1991</ref>. L'expérience est un échec relatif, et Franc revient à la bande dessinée, publiant dans ''(À suivre)'' de 1991 à 1993, ''[[Taty, Princesse de Neuilly]]'', où la femme de Marcel et son neveu [[beat Generation|beatnik]] servent dorénavant de support à la critique sociale. De 1994 à la fin des années 1990, il publie ensuite ses bandes dessinées dans ''[[Elle (magazine)|Elle]]''. |
Dès le début des années 1980, Régis Franc, commence à diversifier ses activités. Passionné de [[cinéma]], il co-scénarise deux films de [[Danièle Dubroux]], puis en réalise lui-même un en 1989, présenté à [[Festival de Cannes|Cannes]] en 1990 dans la sélection « Perspectives du cinéma français » sous le nom ''Toutes les femmes se ressemblent'' puis sorti en salle en janvier 1991 sous le nom ''[[Mauvaise Fille (film, 1991)|Mauvaise fille]]''{{sfn|Gaumer|2004}}. Sans être mauvaise, la critique n'est cependant pas conquise<ref>[[Jacques Siclier]], « Mauvaise fille », dans ''[[Le Monde]]'', 27 janvier 1991</ref>. L'expérience est un échec relatif, et Franc revient à la bande dessinée, publiant dans ''(À suivre)'' de 1991 à 1993, ''[[Taty, Princesse de Neuilly]]'', où la femme de Marcel et son neveu [[beat Generation|beatnik]] servent dorénavant de support à la critique sociale{{sfn|Gaumer|2004}}. De 1994 à la fin des années 1990, il publie ensuite ses bandes dessinées dans ''[[Elle (magazine)|Elle]]''{{sfn|Gaumer|2004}}. |
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=== Régis Franc écrivain === |
=== Régis Franc écrivain === |
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== Régis Franc, « chroniqueur d'une société immobile » == |
== Régis Franc, « chroniqueur d'une société immobile » == |
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Les récits de Franc publiés dans ''Pilote'' et ''Le Matin'' (1975-1985) se distinguent de la bande dessinée d'alors par une saturation de références directes (personnages, textes des bulles) ou indirectes (multiplicité des points de vue empruntée au roman-fleuve de l'entre-deux-guerres) prises hors du champ de la bande dessinée (peinture, littérature, cinéma), et qui dépassent la simple valeur humoristique de la parodie pour servir « à des fins narratives extrêmement élaborées » |
Les récits de Franc publiés dans ''Pilote'' et ''Le Matin'' (1975-1985) se distinguent de la bande dessinée d'alors par une saturation de références directes (personnages, textes des bulles) ou indirectes (multiplicité des points de vue empruntée au roman-fleuve de l'entre-deux-guerres) prises hors du champ de la bande dessinée (peinture, littérature, cinéma), et qui dépassent la simple valeur humoristique de la parodie pour servir « à des fins narratives extrêmement élaborées »{{sfn|Dellisse|1984|p=13}} : comme chez [[Gustave Flaubert|Flaubert]], la saturation de détails fait oublier la structure globale du récit et naître une impression d'enlisement, de vanité profonde — la difficulté d'être est mise au jour{{sfn|Dellisse|1984}}. Cet écrasement des personnages est marqué, notamment, par l'absence de chute de ces histoires et par la profusion des phylactères, qui vont jusqu'à envahir l'espace{{sfn|Dellisse|1984|p=13}}, ou par l'impossibilité de lire de manière satisfaisante des récits où différents niveaux narratifs sont présents sans hiérarchisation à l'intérieur de chaque case{{sfn|Peeters|1984|p=26}}. |
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== Œuvre == |
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=== Bandes dessinées === |
=== Bandes dessinées === |
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==== Dans des périodiques ==== |
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* Illustrations et nouvelles dans ''[[Pilote (périodique)|Pilote]]'', 1975-1985 |
* Illustrations et nouvelles dans ''[[Pilote (périodique)|Pilote]]'', 1975-1985{{sfn|Groensteen|Marmonnier|Niffle|Van Cauwenbergh|1984}}. |
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* 85 récits courts dans ''Pilote'', Dargaud, 1976-1985 |
* 85 récits courts dans ''Pilote'', Dargaud, 1976-1985{{sfn|Groensteen|Marmonnier|Niffle|Van Cauwenbergh|1984}}. |
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* Récits courts, gags et illustrations dans ''[[Charlie Mensuel]]'', 1976-1980, 1984 |
* Récits courts, gags et illustrations dans ''[[Charlie Mensuel]]'', 1976-1980, 1984{{sfn|Groensteen|Marmonnier|Niffle|Van Cauwenbergh|1984}}. |
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* ''Le Voyage'', dans ''Charlie Mensuel'', Éditions du Square, 1976 |
* ''Le Voyage'', dans ''Charlie Mensuel'', Éditions du Square, 1976{{sfn|Groensteen|Marmonnier|Niffle|Van Cauwenbergh|1984}}. |
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* Trois récits courts dans ''[[L'Écho des savanes]]'', 1976 et 1980 |
* Trois récits courts dans ''[[L'Écho des savanes]]'', 1976 et 1980{{sfn|Groensteen|Marmonnier|Niffle|Van Cauwenbergh|1984}}. |
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* 996 strips du ''[[Le Café de la plage|Café de la plage]]'', dans ''[[Le Matin de Paris]]'', 1977-1980 |
* 996 strips du ''[[Le Café de la plage|Café de la plage]]'', dans ''[[Le Matin de Paris]]'', 1977-1980{{sfn|Groensteen|Marmonnier|Niffle|Van Cauwenbergh|1984}}. |
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* Cinq récits courts de ''Gontran et Julot, automobiliste'', dans ''Pilote'', 1978-1979 |
* Cinq récits courts de ''Gontran et Julot, automobiliste'', dans ''Pilote'', 1978-1979{{sfn|Groensteen|Marmonnier|Niffle|Van Cauwenbergh|1984}}. |
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* ''Cette nuit fut la plus douce'', dans ''Pilote'', 1980 |
* ''Cette nuit fut la plus douce'', dans ''Pilote'', 1980{{sfn|Groensteen|Marmonnier|Niffle|Van Cauwenbergh|1984}}. |
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* 51 récits courts de ''[[Tonton Marcel]]'', dans ''[[(À suivre)]]'', 1981-1986 et 1997<ref name=bdoubliees>{{Lien web|url=http://bdoubliees.com/asuivre/auteurs2/franc.htm Régis Franc |titre=Régis Franc dans À suivre |site=BDoubliées}}.</ref>. |
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* Récits courts et illustrations dans ''(À suivre)'', entre 1981 et 1992 |
* Récits courts et illustrations dans ''(À suivre)'', entre 1981 et 1992<ref name=bdoubliees />. |
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* Six récits courts d’''Eden-cinéma'', dans ''[[Première (magazine)|Première]]'', 1981-1982 |
* Six récits courts d’''Eden-cinéma'', dans ''[[Première (magazine)|Première]]'', 1981-1982 |
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* 11 récits courts de ''Cohabitation'', dans ''(À suivre)'' 1986-1988 |
* 11 récits courts de ''Cohabitation'', dans ''(À suivre)'' 1986-1988<ref name=bdoubliees />. |
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* 5 récits courts du ''Journal des présidentielles'', dans ''(À suivre)'', 1988 |
* 5 récits courts du ''Journal des présidentielles'', dans ''(À suivre)'', 1988<ref name=bdoubliees />. |
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* 22 récits courts de ''Taty, Princesse de Neuilly'', dans ''(À suivre)'', 1991-1993 |
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* Récits courts dans ''[[Elle (magazine)|Elle]]'' à partir de 1994. |
* Récits courts dans ''[[Elle (magazine)|Elle]]'' à partir de 1994. |
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==== Albums ==== |
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* ''Histoires immobiles et Récits inachevés'', [[Dargaud]], {{coll|Pilote}}, 1977<ref>{{Périodique|auteur=Francis Lambert|titre=Régis Franc : Histoire immobiles et Récits inachevés|périodique=[[(À suivre)]]|numéro=1|date=1978-2|passage=99-101}}.</ref> |
* ''Histoires immobiles et Récits inachevés'', [[Dargaud]], {{coll|Pilote}}, 1977<ref>{{Périodique|auteur=Francis Lambert|titre=Régis Franc : Histoire immobiles et Récits inachevés|périodique=[[(À suivre)]]|numéro=1|date=1978-2|passage=99-101}}.</ref>. |
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* ''Le Café de la plage'' : |
* ''Le Café de la plage'' : |
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# ''Le Café de la plage'', [[Le Matin de Paris]], 1977 |
# ''Le Café de la plage'', [[Le Matin de Paris]], 1977. |
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# ''Monroe stress'', Le Matin, 1978 |
# ''Monroe stress'', Le Matin, 1978. |
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# ''Rose à l'arête'', Le Matin, 1979 |
# ''Rose à l'arête'', Le Matin, 1979. |
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# ''L'Arrivée'', |
# ''L'Arrivée'', Autoédition, 1980. |
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# ''L'Arrivée 2'', |
# ''L'Arrivée 2'', Autoédition, 1981 {{ISBN|2902908016}}. |
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* ''Nouvelles histoires'', Dargaud, {{coll|Pilote}}, 1978 |
* ''Nouvelles histoires'', Dargaud, {{coll|Pilote}}, 1978 {{ISBN|2205012878}}. |
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* ''Souvenirs d'un menteur'', Dargaud, 1979 |
* ''Souvenirs d'un menteur'', Dargaud, 1979 {{ISBN|2205015907}}. |
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* ''Nuits de Chine'', Dargaud, 1982 |
* ''Nuits de Chine'', Dargaud, 1982 {{ISBN|2205017756}}. |
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* ''Sunset Corridor'', |
* ''Sunset Corridor'', Dargaud, 1983 {{ISBN|2205024752}}. |
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* ''Tonton Marcel'', [[Casterman]], {{coll|Les Romans (À suivre)}} : |
* ''Tonton Marcel'', [[Casterman]], {{coll|Les Romans (À suivre)}} : |
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# ''Tonton Marcel, capitaine d'industrie'', 1983 |
# ''Tonton Marcel, capitaine d'industrie'', 1983 {{ISBN|2203334169}}. |
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# ''Tonton Marcel, génie du siècle'', 1985 |
# ''Tonton Marcel, génie du siècle'', 1985 {{ISBN|2203334282}}. |
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# ''Tonton Marcel, roi de l'opposition'', 1986 |
# ''Tonton Marcel, roi de l'opposition'', 1986 {{ISBN|}}. |
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* ''Le Marchand d'opium'', Dargaud, 1984 |
* ''Le Marchand d'opium'', Dargaud, 1984 {{ISBN|2205027670}}. |
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* ''Cohabitation'', Casterman, 1987 |
* ''La Cohabitation'', Casterman, 1987 {{ISBN|220333438X}}. |
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* ''Bonjour ma chérie'', Casterman, 1988 |
* ''Bonjour ma chérie'', Casterman, 1988 {{ISBN|2203334401}}. |
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* ''[[Le Café de la plage]]'' (édition intégrale), [[Casterman]], 1989 |
* ''[[Le Café de la plage]]'' (édition intégrale), [[Casterman]], 1989 {{ISBN|2203380101}}. |
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* ''Marius & Olive, [[Casterman]], 1991'' |
* ''Marius & Olive, [[Casterman]], 1991'' {{ISBN|2203380195}}. |
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* ''Taty, princesse de Neuilly'', ''[[Casterman]]'', 1993 |
* ''Taty, princesse de Neuilly'', ''[[Casterman]]'', 1993 {{ISBN|2203359048}}. |
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* ''Fin de siècle - La bande dessinée de [[Elle (magazine)|Elle]]'', [[Lagardère (entreprise)|Filipacchi]], 1998 |
* ''Fin de siècle - La bande dessinée de [[Elle (magazine)|Elle]]'', [[Lagardère (entreprise)|Filipacchi]], 1998 {{ISBN|}}. |
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* ''La Ferme de Montaquoy : Qui court la campagne trouve le chemin'', [[Presses de la Cité]], coll. « La Cité graphique », 2022 {{ISBN|978-2-258-19993-4}}. Cet ouvrage alterne bande dessinée, texte illustré et photographies<ref name=cosnard2022 />. |
* ''La Ferme de Montaquoy : Qui court la campagne trouve le chemin'', [[Presses de la Cité]], coll. « La Cité graphique », 2022 {{ISBN|978-2-258-19993-4}}. Cet ouvrage alterne bande dessinée, texte illustré et photographies<ref name=cosnard2022 />. |
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* {{Article|auteur=[[Luc Dellisse]] |titre=Une duplicité stratégique |périodique=''[[Les Cahiers de la bande dessinée]]'' |numéro=57 |mois=avril |année=1984 |passage=11-13}}. |
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* {{Chapitre|auteur=[[Patrick Gaumer]] |titre=Régis Franc |titre ouvrage=''Larousse de la BD'' |éditeur=[[Éditions Larousse|Larousse]] |lieu=Paris |année=2004 |passage=309}}. |
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* {{Article|auteur=[[Benoît Peeters]] |titre=Une Exploration interrompue |périodique=''[[Les Cahiers de la bande dessinée]]'' |numéro=57 |mois=avril |année=1984 |passage=24-26}}. |
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* Régis Franc (int. [[Jean Léturgie]]), « Régis Franc », dans ''[[Schtroumpfanzine]]'' {{numéro}}15, {{date-|janvier 1978}}, p. 3-10 |
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* Régis Franc (int. [[Thierry Groensteen]]), « Entretien avec Régis Franc », dans ''Les Cahiers de la bande dessinée'' {{numéro}}57, {{date-|avril 1984}}, {{p.}}6-10 |
* Régis Franc (int. [[Thierry Groensteen]]), « Entretien avec Régis Franc », dans ''Les Cahiers de la bande dessinée'' {{numéro}}57, {{date-|avril 1984}}, {{p.}}6-10 |
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==== Bibliographies de ses ouvrages ==== |
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* [http://bdoubliees.com/asuivre/auteurs2/franc.htm Régis Franc] sur le site BDoubliées |
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* Michel Béra, Michel Denni, [[Philippe Mellot]], ''[[BDM Trésors de la bande dessinée]]'', Éditions de l'Amateur, Paris, 2004 |
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=== Liens externes === |
=== Liens externes === |
Version du 6 novembre 2023 à 07:29
Régis Franc (né à Lézignan-Corbières le ) est un auteur de bande dessinée, cinéaste et écrivain français.
Révélé par ses bandes dessinées au milieu des années 1970 dès ses premières publication dans Charlie Mensuel et Pilote, il acquiert une assez large audience à la fin des années 1970 avec le strip quotidien Le Café de la plage publié dans Le Matin de Paris.
Dans les années 1980, il fait les beaux jours d'(À suivre) avec des séries mettant en scène la vie politique des années Mitterrand. Il délaisse peu à peu la bande dessinée à partir du milieu des années 1990 pour se consacrer à l'écriture et au cinéma. Pour Patrick Gaumer, c'est un « conteur hors pair »[1].
Biographie
Des débuts rapides
Sachant dessiner dès son plus jeune âge, mais avant tout passionné par l'écriture, le cinéma et l'humour en général[2], Régis Franc s'oriente tout d'abord, après un baccalauréat technique[3], vers la publicité et dirige, de 1972 à 1975, une agence de communication parisienne[1]. Désireux de changer de milieu et, surtout, de moins travailler, il décide de se lancer dans la bande dessinée en 1975[4], en publiant une nouvelle dans Pilote puis des bandes dessinées dans cette revue ainsi que Charlie Mensuel[1].
L'originalité de son graphisme, très dépouillé et efficace, comme de sa narration, qui joue sur les lectures parallèles (plusieurs fils narratifs se suivent dans les cases) de sa mise en scène (les personnages, animaux anthropomorphiques, évoluent dans des décors fixes, comme au théâtre[5]) et de ses thèmes (il privilégie la critique sociale douce ou les « tranches de vie » montrant des personnages solitaires et désabusés à une époque où la majorité des jeunes auteurs présentent de la science-fiction ou des bandes dessinées post-soixante-huitardes sans originalité[6]), cette originalité, donc, le fait très rapidement remarquer et il devient, dès 1976, un auteur régulier du Pilote de Guy Vidal. Il est, en 1978, « une des révélations [des] deux dernières années »[7].
Lorsque Le Matin de Paris est lancé en 1977, ses dirigeants font appel à Régis Franc pour réaliser un « strip » quotidien ; celui-ci, désireux de toucher un public plus large que celui des gros lecteurs de bande dessinée, accepte sans hésiter[8]. Le Café de la plage, que l'auteur réalise tout en continuant à publier abondamment dans Pilote, lui permet de s'essayer à ce nouveau mode narratif – le « strip » –, tout en conservant les caractéristiques habituelles de ses travaux (malgré le format, les histoires offrent une double narration). Très à la mode tout à la fin des années 1970, Franc plaît au public parisien cultivé, voire « snob » par ses références ironiques à la littérature (Proust, Fitzgerald), son originalité narrative[9] et son ton distancié. Cette originalité tend cependant à décliner au fil du temps, et Franc va quitter l'expérimentation pour des formes narratives comme génériques plus balisées[10].
Les années 1980 : Régis Franc, pilier d'(À suivre)
Il rejoint en 1981 la revue (À suivre), où il crée, lors de la nationalisation du groupe industriel Marcel Dassault, Tonton Marcel au travers duquel il fustige les travers égomaniaques des grands dirigeants[1]. D'une forme plus classique (gaufrier régulier, narration à un seul niveau, seul l'anthropomorphisme et le dépouillement persistent), cette série confirme la volonté de Franc de continuer à créer des bandes dessinées proches de l'actualité.
À la mort de Marcel Dassault en 1986, Franc, qui ne travaille plus pour Pilote depuis l'année précédente, se consacre dans (À suivre) à la bande dessinée politique : Cohabitation en 1986-1988, Le Journal de présidentielles en 1988, l'éphémère Succession en 1989[1]. L'auteur abandonne tout travail formel recherché pour privilégier l'efficacité.
Diversification vers le cinéma et éloignement de la bande dessinée
Dès le début des années 1980, Régis Franc, commence à diversifier ses activités. Passionné de cinéma, il co-scénarise deux films de Danièle Dubroux, puis en réalise lui-même un en 1989, présenté à Cannes en 1990 dans la sélection « Perspectives du cinéma français » sous le nom Toutes les femmes se ressemblent puis sorti en salle en janvier 1991 sous le nom Mauvaise fille[1]. Sans être mauvaise, la critique n'est cependant pas conquise[11]. L'expérience est un échec relatif, et Franc revient à la bande dessinée, publiant dans (À suivre) de 1991 à 1993, Taty, Princesse de Neuilly, où la femme de Marcel et son neveu beatnik servent dorénavant de support à la critique sociale[1]. De 1994 à la fin des années 1990, il publie ensuite ses bandes dessinées dans Elle[1].
Régis Franc écrivain
Sous l'impulsion de Paul Otchakovsky-Laurens, il décide en 1999 de se consacrer à l'écriture[12]. Après un dernier scénario de cinéma en 2000 (Trois Huit), il livre en 2001 son premier roman, Du beau linge (Robert Laffont). Suivent Une blonde blessée qui par un soir d'été (Julliard, 2004), Ceux qui m'attendent (Balland, 2007), Un grand oiseau blanc avec une chemise (Éditions Fayard, 2011), London Prisoner : Scènes de la vie d'un Français à Londres (Fayard, 2012), Jamais les papillons ne voyagent (Fayard, 2014).
En 2022, il livre aux Presses de la Cité « un livre émouvant et superbe mêlant texte, bande dessinée, fusain, peinture et photo[13] » : La Ferme de Montaquoy, consacré à la ferme de sa belle-famille. L'année suivante, poursuivant dans cette veine autobiographique, il revient sur la vie de ses parents dans le texte Je vais bien (Presses de la Cité), sur lequel il travaillait depuis 2014 et le décès de son père[12].
Régis Franc, « chroniqueur d'une société immobile »
Les récits de Franc publiés dans Pilote et Le Matin (1975-1985) se distinguent de la bande dessinée d'alors par une saturation de références directes (personnages, textes des bulles) ou indirectes (multiplicité des points de vue empruntée au roman-fleuve de l'entre-deux-guerres) prises hors du champ de la bande dessinée (peinture, littérature, cinéma), et qui dépassent la simple valeur humoristique de la parodie pour servir « à des fins narratives extrêmement élaborées »[14] : comme chez Flaubert, la saturation de détails fait oublier la structure globale du récit et naître une impression d'enlisement, de vanité profonde — la difficulté d'être est mise au jour[15]. Cet écrasement des personnages est marqué, notamment, par l'absence de chute de ces histoires et par la profusion des phylactères, qui vont jusqu'à envahir l'espace[14], ou par l'impossibilité de lire de manière satisfaisante des récits où différents niveaux narratifs sont présents sans hiérarchisation à l'intérieur de chaque case[10].
Œuvre
Bandes dessinées
Dans des périodiques
- Illustrations et nouvelles dans Pilote, 1975-1985[16].
- 85 récits courts dans Pilote, Dargaud, 1976-1985[16].
- Récits courts, gags et illustrations dans Charlie Mensuel, 1976-1980, 1984[16].
- Le Voyage, dans Charlie Mensuel, Éditions du Square, 1976[16].
- Trois récits courts dans L'Écho des savanes, 1976 et 1980[16].
- 996 strips du Café de la plage, dans Le Matin de Paris, 1977-1980[16].
- Cinq récits courts de Gontran et Julot, automobiliste, dans Pilote, 1978-1979[16].
- Cette nuit fut la plus douce, dans Pilote, 1980[16].
- 51 récits courts de Tonton Marcel, dans (À suivre), 1981-1986 et 1997[17].
- Récits courts et illustrations dans (À suivre), entre 1981 et 1992[17].
- Six récits courts d’Eden-cinéma, dans Première, 1981-1982
- 11 récits courts de Cohabitation, dans (À suivre) 1986-1988[17].
- 5 récits courts du Journal des présidentielles, dans (À suivre), 1988[17].
- 22 récits courts de Taty, Princesse de Neuilly, dans (À suivre), 1991-1993[17].
- Récits courts dans Elle à partir de 1994.
Albums
- Le Café de la plage, Le Matin de Paris, 1977.
- Monroe stress, Le Matin, 1978.
- Rose à l'arête, Le Matin, 1979.
- L'Arrivée, Autoédition, 1980.
- L'Arrivée 2, Autoédition, 1981 (ISBN 2902908016).
- Nouvelles histoires, Dargaud, coll. « Pilote », 1978 (ISBN 2205012878).
- Souvenirs d'un menteur, Dargaud, 1979 (ISBN 2205015907).
- Nuits de Chine, Dargaud, 1982 (ISBN 2205017756).
- Sunset Corridor, Dargaud, 1983 (ISBN 2205024752).
- Tonton Marcel, Casterman, coll. « Les Romans (À suivre) » :
- Tonton Marcel, capitaine d'industrie, 1983 (ISBN 2203334169).
- Tonton Marcel, génie du siècle, 1985 (ISBN 2203334282).
- Tonton Marcel, roi de l'opposition, 1986 (ISBN inconnu).
- Le Marchand d'opium, Dargaud, 1984 (ISBN 2205027670).
- La Cohabitation, Casterman, 1987 (ISBN 220333438X).
- Bonjour ma chérie, Casterman, 1988 (ISBN 2203334401).
- Le Café de la plage (édition intégrale), Casterman, 1989 (ISBN 2203380101).
- Marius & Olive, Casterman, 1991 (ISBN 2203380195).
- Taty, princesse de Neuilly, Casterman, 1993 (ISBN 2203359048).
- Fin de siècle - La bande dessinée de Elle, Filipacchi, 1998 (ISBN inconnu).
- La Ferme de Montaquoy : Qui court la campagne trouve le chemin, Presses de la Cité, coll. « La Cité graphique », 2022 (ISBN 978-2-258-19993-4). Cet ouvrage alterne bande dessinée, texte illustré et photographies[13].
Littérature
- Du beau linge, Robert Laffont, 2001 (ISBN 2-221-09324-0).
- Une blonde blessée qui par un soir d'été, éditions Julliard, 2004 (ISBN 2-260-01654-5).
- Ceux qui m'attendent, Éditions Balland, 2007 (ISBN 978-2-35315-041-0).
- Un grand oiseau blanc avec une chemise, Éditions Fayard, 2011 (ISBN 978-2-213-65612-0).
- London Prisoner : Scènes de la vie d'un Français à Londres, Éditions Fayard, 2012 (ISBN 978-2-213-65611-3).
- Jamais les papillons ne voyagent, Fayard, 2014 (ISBN 978-2-213-68139-9).
- Je vais bien, Presses de la Cité, 2023 (ISBN 978-2-258-19995-8).
Cinéma
- 1984 : Les Amants terribles en tant que co-scénariste avec Danièle Dubroux (réalisatrice)
- 1987 : La Petite Allumeuse en tant que co-scénariste avec Danièle Dubroux
- 1991 : Mauvaise fille (présenté à Cannes en 1990 sous le nom Toutes les femmes se ressemblent) en tant que réalisateur
- 1993 : Le Silence de l'été en tant qu'acteur
- 2001 : Trois Huit en tant que co-scénariste avec Olivier Dazat et Philippe Le Guay
Musique
- La Fosse, opéra-bouffe d'Un drame musical instantané en tant que librettiste (in cd L'Hallali), 1987
Prix
- 1977 : Prix du meilleur espoir du festival d'Angoulême[19]
- 2015 : Prix Mottart de l'Académie française pour Jamais les papillons ne voyagent[20]
Notes et références
Notes
Références
- Gaumer 2004.
- Franc 1978, p. 9.
- Franc 1984, p. 6.
- Franc 1978, p. 3.
- Franc 1978, p. 5.
- Franc 1978, p. 4-69.
- Léturgie 1979, p. 3.
- Franc 1978, p. 4.
- Numa Sadoul, « Le Numa-Numa frappeur », dans Schtroumpfanzine no 16, janvier 1978, p. 15.
- Peeters 1984, p. 26.
- Jacques Siclier, « Mauvaise fille », dans Le Monde, 27 janvier 1991
- Denis Cosnard, « Régis Franc : « Je n’arrive pas à me réjouir de quoi que ce soit » », sur lemonde.fr, 2023.11-5.
- Denis Cosnard, « Régis Franc croque un siècle de vies à la ferme », sur lemonde.fr, .
- Dellisse 1984, p. 13.
- Dellisse 1984.
- Groensteen et al. 1984.
- « Régis Franc dans À suivre », sur BDoubliées.
- Francis Lambert, « Régis Franc : Histoire immobiles et Récits inachevés », (À suivre), no 1, , p. 99-101.
- Thierry Groensteen et collectif, Primé à Angoulême : 30 ans de bande dessinée à travers le palmarès du festival, Angoulême, Éditions de l'An 2, , 103 p. (ISBN 2-84856-003-7).
- Voir sur academie-francaise.fr.
Annexes
Bibliographie
Articles de revues, dictionnaires, collectifs
- Luc Dellisse, « Une duplicité stratégique », Les Cahiers de la bande dessinée, no 57, , p. 11-13.
- Patrick Gaumer, « Régis Franc », dans Larousse de la BD, Paris, Larousse, , p. 309.
- Thierry Groensteen, Christian Marmonnier, Frédéric Niffle et Franz Van Cauwenbergh, « Bibliographie de Régis Franc », Les Cahiers de la bande dessinée, no 57, , p. 35-36 et 97.
- Benoît Peeters, « Une Exploration interrompue », Les Cahiers de la bande dessinée, no 57, , p. 24-26.
Dossiers
- « Dossier Régis Franc », dans Les Cahiers de la bande dessinée no 57, , p. 6-36
Interviews
- Régis Franc (int. Jean Léturgie), « Régis Franc », dans Schtroumpfanzine no 15, , p. 3-10
- Régis Franc (int. Thierry Groensteen), « Entretien avec Régis Franc », dans Les Cahiers de la bande dessinée no 57, , p. 6-10
Liens externes
- Ressources relatives à la bande dessinée :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (de + en) Artists of the World Online
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- (en) IMDb