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« Transports durant les Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024 » : différence entre les versions

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=== Titres de transports spécifiques en Île-de-France ===
=== Titres de transports spécifiques en Île-de-France ===

Au moment de la candidature de Paris pour l'attribution des JOP, il était proposé d'assurer une gratuité des transports en commun pour les détenteurs de billets pour assister aux épreuves, mais après la révision budgétaire effectuée en 2022 à la suite de la [[Impact économique de l'invasion de l'Ukraine par la Russie|crise inflationniste]], ''Paris 2024'' a renoncé au financement de cette mesure<ref name="IDFMtarifs"/>. [[Île-de-France Mobilités]] déclarant ne pas vouloir faire payer aux abonnés franciliens les surcoûts engendrés par l'adaptation du plan de transports durant l'été 2024, cet organisme annonce des tarifs plus importants <ref name="IDFMtarifs">{{lien web|url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/jo-de-paris-2024-le-ticket-de-metro-a-4-euros-c-est-un-peu-la-surprise-2880536.html|titre=JO de Paris 2024 : avec le ticket de métro à 4 euros, "certains Franciliens risquent tout de même de se retrouver pénalisés" |site=francetvinfo.fr|date=28 novembre 2023|auteur=Pierre de Beaudoin|consulté le=29 novembre 2023}}</ref>.

Du {{date-|20 juillet}} au {{date-|8 septembre}}, un titre de transport temporaire nommé « passe Paris 2024 », autorisant un nombre illimité de trajets en Île-de-France, est vendu au tarif de {{unité|16|€}} pour une journée ou {{unité|70|€}} par semaine (avec des tarifs intermédiaires en fonction du nombre de journées : 30, 42, 52, 60 et {{unité|66|€}})<ref name="PasseJOP"/>. Sur cette même période, le tarif de certains billets sera relevé : {{unité|4|€}} pour le [[ticket t+]], {{unité|32|€}} pour le forfait de {{unité|10|trajets}} par la carte Navigo Easy et {{unité|16|€}} pour un ticket origine-destination vers les [[Aéroport de Paris-Orly|aéroports d'Orly]] ou de [[Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle|Roissy]]<ref name="PasseJOP"/>. Les autres forfaits touristiques seront suspendus. Les titres de transports [[Carte Navigo|Navigo]] et {{nobr|Liberté +}} restent inchangés pour les abonnés franciliens<ref name="PasseJOP"/>.
Du {{date-|20 juillet}} au {{date-|8 septembre}}, un titre de transport temporaire nommé « passe Paris 2024 », autorisant un nombre illimité de trajets en Île-de-France, est vendu au tarif de {{unité|16|€}} pour une journée ou {{unité|70|€}} par semaine (avec des tarifs intermédiaires en fonction du nombre de journées : 30, 42, 52, 60 et {{unité|66|€}})<ref name="PasseJOP"/>. Sur cette même période, le tarif de certains billets sera relevé : {{unité|4|€}} pour le [[ticket t+]], {{unité|32|€}} pour le forfait de {{unité|10|trajets}} par la carte Navigo Easy et {{unité|16|€}} pour un ticket origine-destination vers les [[Aéroport de Paris-Orly|aéroports d'Orly]] ou de [[Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle|Roissy]]<ref name="PasseJOP"/>. Les autres forfaits touristiques seront suspendus. Les titres de transports [[Carte Navigo|Navigo]] et {{nobr|Liberté +}} restent inchangés pour les abonnés franciliens<ref name="PasseJOP"/>.



Version du 29 novembre 2023 à 20:27

Le prolongement de la ligne 14 est attendu pour juin 2024.

Les transports durant les Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024 sont un élément essentiel de leur réussite pour un bon acheminement des spectateurs vers les sites de compétition.

En région parisienne, l'organisation des transports en commun est dirigée par Île-de-France Mobilités qui coordonne les contrats des transporteurs. L'autorité organisatrice devient aussi partenaire officiel des Jeux en afin de faciliter l’organisation des transports durant les compétitions.

Contexte des transports publics en Île-de-France

Durant l'été 2023, de nombreuses lignes sont perturbées pour travaux.

En Île-de-France, où se déroulent la majorité des épreuves[1], les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) représentent la desserte de 25 sites (13 dans Paris et 12 en Petite et Grande Couronne) avec 50 sessions par jour pour les Jeux olympiques et 17 sites (dont 10 dans Paris et 7 en Petite Couronne) avec 18 sessions par jour pour les Jeux paralympiques, pour des totaux respectifs de 767 sessions au total, dont les deux cérémonies d'ouverture et de clôture, et 261 sessions, dont les deux cérémonies d'ouverture et de clôture[1]. Ces événements représentent 500 000 spectateurs par jour pour les Jeux olympiques et 300 000 pour les Jeux paralympiques), qui s'ajoutent aux autres motifs de mobilité, dont la fin des congés d'été et la rentrée scolaire début septembre. IDFM a orienté les mobilités non liées aux JOP sur des itinéraires adaptés et favorisera le télétravail et les reports de circulation vers le vélo et le covoiturage[1].

En février 2023, une mission d'information de l'Assemblée nationale estimait que « la réussite de la France à organiser les Jeux sera notamment jugée à l’aune de sa capacité à gérer les déplacements de personnes », alors que pas moins de 600 000 spectateurs, dont 35 % en provenance de l’étranger, et 200 000 personnes accréditées devront être transportées quotidiennement[2]. La mission regrette que le Comité stratégique des mobilités ne se soit réuni pour la première fois qu'en décembre 2022 et qu'un coordinateur national des mobilités aux JOP, Florent Bardon, n'ait été nommé que ce mois-là[3].

Pour répondre à l’augmentation du flux de voyageurs sur les différentes lignes par rapport à un été normal, l'offre de transport sera renforcée de 15 % et concentrée dans le cœur d'agglomération et sera maximale pour les lignes desservant des sites olympiques comme les RER B et D, la ligne T11 et la ligne 14, renforcées par des navettes bus pour certains sites[1]. L'objectif du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 est de permettre à 100 % des spectateurs de rejoindre les sites olympiques et paralympiques en transports collectifs[1]. Une application mobile, disponible au printemps 2024, devra faciliter les déplacements des spectateurs en proposant un calculateur d'itinéraires pouvant s'adapter aux aléas[1]. Pour informer les voyageurs, 5 000 agents identifiables grâce à leurs chasubles violettes[4], doivent être déployés dans les gares et stations, où sera apposée une signalétique spéciale[1].

Contrairement aux années précédents[5], le réseau ne connaîtra pas d'interruption liées à des travaux d'été en 2024[4]. Les chantiers sont gelés sur le réseau Francilien du 8 juillet à fin septembre[6].

Sécurité dans les transports

Le dispositif de sécurisation du réseau d'Île-de-France Mobilités est planifié et coordonné sous l’autorité de la Préfecture de police[1]. La loi olympique du , qui fait du Préfet de police de Paris l’unique préfet responsable de la sécurité et de l’ordre public en Île-de-France, élargit le champ des images de vidéoprotection visibles par les agents de la SNCF et de la RATP intégrés au centre de coordination de la sécurité des transports franciliens[7]. La coordination de la sécurité dans les transports s'opère depuis l'été 2022 à partir du Centre de commandement opérationnel de sécurité (CCOS) qui regroupe tous les acteurs au sein de locaux communs situés à la préfecture de police[8].

Aux 3 000 agents de sécurité permanents, devraient s'ajouter 5 000 agents temporaires et plus de 50 brigades cynophiles de détection d'explosifs. Ils seront déployés sur le réseau francilien pour intervenir sur les objets délaissés[1]. Le CCOS est relié à 101 000 caméras de vidéosurveillance disposées sur l’ensemble des réseaux de transport franciliens[8]. Durant les JO, les patrouilles passeront de 125 à 700 par jour avec un effectif d'agents des polices de transports portés de 1 100 à 1 300[8].

Accessibilité des transports

Hormis la ligne 14 qui l'est entièrement, l'accessibilité du métro est très partielle[9]. Tout le réseau de tramway l'est en revanche, de même que la grande majorité des gares Transilien[10]. Selon le Conseil régional, 200 gares sont accessibles début 2023 et « environ 240 » sur 266 le seront en 2024, dont toutes les gares desservant les sites olympiques[11].

La plupart des lignes de bus sont accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR), mais avec une capacité limitée en cas de forte demande, comme lors des Jeux paralympiques, ce qui conduit le Gouvernement à vouloir rendre accessibles 1 000 taxis aux personnes en fauteuil roulant[12]. Les transports collectifs permanents seront donc complétés par des navettes disponibles dans toutes les gares parisiennes afin de rejoindre tous les sites olympiques[9]

Titres de transports spécifiques en Île-de-France

Au moment de la candidature de Paris pour l'attribution des JOP, il était proposé d'assurer une gratuité des transports en commun pour les détenteurs de billets pour assister aux épreuves, mais après la révision budgétaire effectuée en 2022 à la suite de la crise inflationniste, Paris 2024 a renoncé au financement de cette mesure[13]. Île-de-France Mobilités déclarant ne pas vouloir faire payer aux abonnés franciliens les surcoûts engendrés par l'adaptation du plan de transports durant l'été 2024, cet organisme annonce des tarifs plus importants [13].

Du au , un titre de transport temporaire nommé « passe Paris 2024 », autorisant un nombre illimité de trajets en Île-de-France, est vendu au tarif de 16  pour une journée ou 70  par semaine (avec des tarifs intermédiaires en fonction du nombre de journées : 30, 42, 52, 60 et 66 )[14]. Sur cette même période, le tarif de certains billets sera relevé : 4  pour le ticket t+, 32  pour le forfait de 10 trajets par la carte Navigo Easy et 16  pour un ticket origine-destination vers les aéroports d'Orly ou de Roissy[14]. Les autres forfaits touristiques seront suspendus. Les titres de transports Navigo et Liberté + restent inchangés pour les abonnés franciliens[14].

Par mode de transports

Prolongements et nouvelles infrastructures de transports lourds

La principale nouvelle infrastructure livrée pour les JOP sera le prolongement de la ligne 14 du métro, qui est prévu pour juin 2024, au nord jusqu'à Saint-Denis Pleyel, aux abords du village olympique et des sites des compétitions de Saint-Denis[5] et au sud jusqu'à l'aéroport d'Orly, mais dans leur document de , les rapporteurs de la mission d'information de l'Assemblée nationale expriment des réserves sur la date de disponibilité du prolongement au sud[15]. La composante piétonne du franchissement urbain Pleyel, qui met en correspondance la station Saint-Denis Pleyel de la ligne 14 avec la gare du Stade de France - Saint-Denis du RER D et son parvis est assemblée dans les délais au-dessous des voies ferroviaires nord : cet axe piéton doit représenter 10 et 15 % des flux vers le Stade de France et le centre aquatique[16]. Le prolongement du T3b vers l'ouest de la porte d’Asnières à la porte Dauphine verra normalement le jour en avril 2024[17].

Un RER NG de la ligne E.

En revanche, certaines infrastructures envisagées lors de la phase de candidature ne seront pas disponibles. Officialisé en 2021, le report à 2026 des premières phases de la ligne 16 et de la ligne 17 avait entraîné dès 2020 un ajustement des localisations des sites de compétition en Seine-Saint-Denis, avec le retrait d'épreuves capacitaires, comme le volley-ball, au profit de l'escalade au Bourget[18],[19]. La liaison directe CDG Express entre Paris et l'aéroport de Roissy est reportée à 2027[20].

D'autres réalisations ne seraient que partielles. Ainsi, le prolongement du RER E vers l'ouest, desservant notamment la porte Maillot, ne bénéficiera que d'une mise en service partielle au entre les gares de Magenta et Nanterre-La Folie à raison d’un train toutes les 15 minutes et seulement de 10 h à 16 h, la faisabilité d'un renfort en période de compétition restant à confirmer[21]. Cette desserte sera permise par l'arrivée à compter de la fin 2023 d'un nouveau matériel roulant sur la ligne E[22].

Adaptation des gares

Façade de la gare du Nord.

Le projet d'une modification profonde de la gare de Paris-Nord avant 2024 a été abandonné au profit du projet Horizon 2024 de 50 millions d’euros. Des espaces supplémentaires sont créés par la réduction de certains espaces commerciaux[23]. Pour Eurostar, le nombre de lecteurs automatiques de passeports est porté de 5 à 10 afin de fluidifier les formalités d’embarquement rallongées depuis le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne[23]. La gare Transilien voit ses escaliers mécaniques modernisés et les quais des RER gagner en espace. Le parvis de la gare doit être réaménagé en 2024 et réservé aux piétons, une fois que la station de dépôt des taxis aura été transférée dans les parkings souterrains[23]. Le côté est de la gare doit recevoir une nouvelle gare routière ainsi qu'une halle à vélos sécurisée de 1 200 places[23].

Proche de la base nautique de Vaires, la mise en accessibilité de la gare de Vaires - Torcy est effective début 2023[24],[11]. La gare de Saint-Denis (RER D et ligne H) est l'objet de travaux de mise en accessibilité et d'accroissement de capacité pour 2023[10],[25].

Durant les Jeux, le nettoyage sera renforcé dans 120 gares et stations impactées par la hausse du nombre de voyageurs[4].

Réseau de bus

Contexte de mise en concurrence

Dans le cadre de l'ouverture à la concurrence des transports publics, la période des Jeux concerne particulièrement le réseau de bus à Paris qui devait être négociée en 2024 pour être effective en janvier 2025[2]. Afin de limiter les risques de perturbations et de conflits sociaux, le calendrier doit être repoussé d'environ deux ans : les lots les plus excentrés seraient attribués par Île-de-France Mobilités entre septembre 2024 et la fin du premier semestre 2025, alors que les lots de Paris-intramuros ne le seraient que fin 2026[26],[27]. Cette question est d'autant plus sensible que dans la foulée de la reprise du trafic après la pandémie de Covid-19, les réseaux souffrent d'une insuffisance de conducteurs[28].

Par ailleurs, les incidents constatés en mai 2022 lors de la Finale de la Ligue des champions liés en partie à des grèves sur le réseau RER ont mis en lumière la fragilité des conditions de transports lors des grands événements[29]. Alors qu'un préavis a été déposé durant l'été 2023 en amont des matches au Stade de France de la Coupe du monde de rugby[30], SNCF et RATP anticipent des négociations pour l'octroi de primes aux agents durant les JOP[31].

Modification et renforcement des circulations

Par rapport à un été normal, la fréquence de circulation des bus sera plus importante, mais presque toutes les lignes à Paris verront leur parcours modifié[6]. Ainsi, selon un sondage réalisé en octobre 2023, les Parisiens sont nombreux à se déclarer préoccupés par la disponibilité des transports (78 %) et la durée des trajets (76 %)[6].

Un réseau de bus et cars va renforcer la desserte des sites les moins équipés en transports

Le lieu de remisage des bus et cars venant renforcer le réseau permanent est installé sur les anciens parkings de l'ex-usine Citroën à Aulnay-sous-Bois, qui se situe à proximité des autoroutes A1, A3 et de la Francilienne[32].

Adaptation du plan de transports à l'été 2024

Si des secteurs comme le sud-est parisien sont peu concernés par les déplacements motivés par les JOP, les lignes les plus sollicitées seront, pour le métro, les lignes 8, 9, 10, 12, 13 et 14[6]. La 1, la 5 et la 6 seront aussi concernées en raison des fan-zones ou lieux de festivités qu’elles desservent[6]. Sur le réseau Transilien, sont concernées les lignes J (branche Argenteuil), L, N, P et U ainsi que le tramway T3b, le T11 Express et le T13 Express ainsi que les RER B, C et D[6].

Pour absorber le flux supplémentaire de passagers, l’offre sera renforcée de 15 % par rapport à un été normal. Ainsi, le RER C (dont le tronçon central est habituellement coupé pour travaux) verra sa fréquence renforcée à une rame toutes les cinq minutes dans Paris intra-muros[6]. De même, la ligne J sera renforcée entre Paris Saint-Lazare et Le Stade (pour desservir le stade Yves-du-Manoir à Colombes avec 8 trains par heure, même aux heures creuses, au lieu de 4. Sur la ligne P, ce seront 6 trains par heure qui iront jusqu’à Vaires-sur-Marne, et sur la ligne N, 4 trains par heure circuleront[6].

Des stations trop proches des lieux de festivités seront fermées, comme la station de métro Concorde, de même que Tuileries (trop peu capacitaire pour suppléer Concorde)[6].

Déplacement des délégations

Les organisateurs estiment qu'un gros tiers des émissions de gaz à effet de serre liés aux JOP sera lié aux transports des athlètes et des spectateurs. S'il est difficile d'éviter le transport aérien pour la plupart des délégations nationales, les comités nationaux belge, britannique et néerlandais se sont engagés à arriver par le train[33]. En parallèle dans le village olympique pour faciliter le déplacement des délégations vers les aéroports franciliens, le groupe ADP prévoit la construction d'une zone enregistrement des bagages à J-1 avant le vol permettant ainsi aux bagages les plus volumineux d'être acheminé directement par une organisation dédiée à l'aéroport prévu[34].

Une gare routière temporaire est édifiée en bordure Est du village olympique pour véhiculer en car les athlètes et leurs accompagnateurs en direction des sites de compétition et d'entraînement[35]. Lancé durant l'hiver 2022-2023, le premier appel d'offres émis par Île-de-France Mobilités pour transporter les 200 000 personnes accréditées, ce qui requiert un important parc de matériel et la disponibilité de nombreux professionnels de la route, s'est cependant révélé infructueux[2].

Durant les Jeux, les bretelles de l'autoroute A1 de la Porte de Paris à Saint-Denis seront réservées aux usages olympiques, avant d'être démantelées en 2025. Pour conserver la possibilité d'entrer et sortir de l'autoroute A86, le demi-échangeur de Pleyel est complété par deux nouveaux sens de circulation[36],[37].

Infrastructures vélo

Le recours au vélo n'était envisagé que de manière secondaire avant la pandémie de Covid-19, se limitant à la finition des pistes cyclables de la rive droite du canal Saint-Denis et la passerelle interne au village olympique[38].

Le développement significatif de l'usage du vélo à Paris et en petite couronne à partir de 2020[39] et les craintes autour de la fiabilité du réseau de transports collectifs ont entraîné l'intégration du vélo dans le plan de transports durant les JOP, alors qu'en 2022 le Collectif vélo Île-de-France pointait que 90 % des sites olympiques n'étant pas ou peu accessibles à vélo[40].

Hormis le site de Villepinte, tous les sites devraient disposer de pistes cyclables et d'infrastructures de stationnement[41]. Les sites olympiques devraient être accessibles par 418 km de pistes cyclables[41], dont 55 km d'« olympistes » (30 à Paris et 25 en Seine-Saint-Denis) aménagés durant l'année précédant les JOP[42].

La Société de livraison des ouvrages olympiques (Solidéo) cofinance la création d'infrastructures cyclables utilisables pendant les Jeux et par la suite, comme la passerelle de Dugny au Bourget[43], la passerelle du Franc-Moisin à Saint-Denis[44], la passerelle du Village olympique (seule réservée aux délégations pendant les JOP)[45] en plus ainsi que des aménagements autour du canal Saint-Denis[46].

Le service de vélos en libre-service Vélib’ doit passer d'ici 2024 de 18 000 à 21 000 vélos disponibles, alors que sept grands sites de compétition seront dotés de stations éphémères[41]. Par ailleurs, les opérateurs de vélos sans station comme Lime, Dott et Tier ont une flotte cumulée de 20 000 vélos[41].

Pour Louis Belenfant, directeur du collectif Vélo Île-de-France, le vélo « présente un double intérêt. D'abord, il s'agit d'un réseau supplémentaire et complémentaire des transports en commun (...) qui permet de soulager les transports. Deuxièmement, il s'agit d'une expérience plus agréable. Sillonner Paris à vélo, on s'en souviendra plus que de galérer dans les couloirs des métros ou être serré avec des spectateurs dans une navette »[2].

Transports aériens

De nombreux voyageurs internationaux arriveront par l'aéroport de Roissy, mais également d'Orly et par l'aéroport d'affaires du Bourget. Pour des raisons de sécurité, tous les aéroports franciliens (y compris celui de Beauvais, dans le département de l'Oise, ainsi que les aérodromes de loisirs) seront fermés au moment de la cérémonie d'ouverture, le en soirée[47].

La Région soutient un projet de taxis volants électriques avec un seul passager devant relier Roissy à l'héliport d'Issy-les-Moulineaux et au Vertiport, une barge flottante près de la gare d'Austerlitz sur laquelle serait installée une plate-forme de décollage et d'atterrissage. Ce projet suscite un avis défavorable de la Ville de Paris et des réserves de l'Autorité environnementale[48].

Accès aux sites olympiques et paralympiques

Sports Lieux et moyens d'accès des épreuves des Jeux olympiques de 2024[49]
Site Ville Transports lourds Bus Remarques
Village olympique de Saint-Denis Saint-Denis, Saint-Ouen, L'Île-Saint-Denis (M)(14) (Saint-Denis Pleyel)
Cérémonie d'ouverture Seine
(pont d'Austerlitz - pont d'Iéna)
Paris (RER)(B) (Saint-Michel - Notre-Dame, Invalides) (RER)(C) (Saint-Michel - Notre-Dame, Musée d'Orsay)
(M)(5)(10) (Gare d'Austerlitz) (M)(7) (Pont Marie, Châtelet) (M)(10) (Maubert - Mutualité, Cluny - La Sorbonne) (M)(11) (Hôtel de Ville) (M)(4) (Saint-Paul, Hôtel de Ville, Châtelet, Louvre - Rivoli, Palais-Royal, Concorde) (M)(1) (Invalides) (M)(13) (Invalides) (M)(6)(9) (Trocadéro) (M)(12) (Concorde)
Nombreuses lignes
Athlétisme Stade de France Saint-Denis (RER)(B) (La Plaine - Stade de France) (RER)(D) (Stade de France - Saint-Denis)
(M)(13) et (T)(8) (Porte de Paris) (M)(12) (Front populaire) (M)(14) (Pleyel)
(BUS)RATP139153170173239253255302353
(BUS)N44N143
Rugby à sept
Cérémonie de clôture
Aviron Base nautique de Vaires Vaires-sur-Marne (RER)(A) (Torcy) TransilienLigne P du Transilien (Vaires-Torcy) (BUS)RATP211311421
Badminton Arena Porte de la Chapelle Paris (M)(12) et (T)(3b) (Porte de la Chapelle) (BUS)RATP3860153252302350
(BUS)N43N143
Basket-ball Basket 5x5
(1er tour)
Stade Pierre-Mauroy Lille (1) (Pont de Bois)
Basket 5x5
(phase finale)
Paris-Bercy Paris (M)(6)(14) (Bercy) (BUS)RATP24717787216
(BUS)N32N35N130N138
Basket 3x3 Place de la Concorde Paris (M)(1)(8)(12) (Concorde) (BUS)RATP424572738494
(BUS)N11N24
Boxe 1er tour Arena Paris-Nord Villepinte (RER)(B) (Parc des Expositions) (BUS)RATP20
phase finale Stade Roland-Garros Paris (M)(9) (Michel-Ange - Auteuil, Porte de Saint-Cloud, Michel-Ange - Molitor)
(M)(10) (Porte d'Auteuil)
(BUS)RATP223242527288123241260PC
(BUS)N32N35N130N138
Desserte renforcée par navettes spéciales
Plongeon Centre aquatique Saint-Denis (RER)(B) (La Plaine - Stade de France) (RER)(D) (Stade de France - Saint-Denis)
(M)(13) et (T)(8) (Porte de Paris) (M)(14) (Pleyel)
(BUS)RATP153170239253255353
(BUS)N44
Natation artistique
Water-polo (1er tour)


À part l'Arena Paris-Nord à Villepinte, tous les sites sont accessibles en vélo et disposent d'un stationnement.

Pour les bus, des déviations sur les lignes habituelles sont possibles. La desserte sera précisée en 2024. Des sites avec des transports lourds peu capacitaires comme le stade Roland-Garros seront renforcés par des navettes spéciales.

Accessibilité PMR : en région parisienne, les gares sont accessibles, de même que la plupart des stations de bus. Pour le métro, seule la ligne 14 l'est.

Sports Lieux et moyens d'accès des épreuves des Jeux paralympiques de 2024
Site Ville Transports lourds Bus Remarques
Village olympique de Saint-Denis Saint-Denis, Saint-Ouen, L'Île-Saint-Denis (M)(14) (Saint-Denis Pleyel)
Cérémonie d'ouverture Place de la Concorde Paris (M)(1)(12) (Concorde) (BUS)RATP424572738494
Para-cyclisme Sur route Circuit sur route Clichy-sous-Bois, Chelles (T)(4) (Clichy-sous-Bois Mairie) (RER)(E) (Gare de Chelles - Gournay) (BUS)RATP113213
Sur piste Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines Montigny-le-Bretonneux (RER)(C) TransilienLigne N du TransilienLigne U du Transilien (Gare de Saint-Quentin-en-Yvelines)
Athlétisme Stade de France Saint-Denis (RER)(B) (La Plaine - Stade de France) (RER)(D) (Stade de France - Saint-Denis)
(M)(13) et (T)(8) (Porte de Paris) (M)(12) (Front populaire) (M)(14) (Pleyel)
(BUS)RATP139153170173239253255302353
(BUS)N44N143

Organisation des transports en Île-de-France à l'été 2024

Plan de transport pour l'été 2024

Les métros des lignes 8, 9, 10, 12, 13 et 14, les trains des lignes J (branche Argenteuil), L, N, P et U, ceux des lignes de RER B, C et D ainsi que les tramways des lignes T3a et T3b seront les plus sollicités[1].

Pour répondre à l’augmentation du flux de voyageurs sur les différentes lignes par rapport à un été normal, l'offre de transport sera renforcée de 15 % et concentrée dans le cœur d'agglomération et sera maximale pour les lignes desservant des sites olympiques comme le RER B et le RER D, la ligne H et le tram T11 qui desservent le Stade de France, le centre aquatique, au Bourget et l’Arena Porte de la Chapelle et le parc des expositions de Paris-Nord Villepinte[4] ainsi que la ligne 14 du métro[1].

Les sites de transports lourds de capacité limitée seront renforcés par des navettes routières pour les spectateurs : 400 bus articulés seront déployés vers ou depuis tous les sites olympiques et paralympiques en Grande couronne et à Paris Ouest (stade Roland-Garros et parc des Princes)[1].

Pour la RATP, les JOP nécessitent un renfort de 290 conducteurs par rapport à un été traditionnel[4].

Restrictions des circulations routières et fluviales

Durant la période de compétition, 185 kilomètres de voies en région parisienne seront réservées aux personnes accréditées, aux transports et aux secours. Plusieurs axes et abords de sites olympiques seraient fermés de h à minuit[50].

Sur les trois-quarts nord du boulevard périphérique, entre les portes de Sèvres et de Bercy, la voie de gauche sera réservée à l'été 2024 aux véhicules accrédités par la lecture automatique des plaques d’immatriculation[51]. À Paris, un couloir dédié aux JOP sera également aménagé sur le quai de Bercy[51].

Ces fermetures concernent cinq autoroutes : A1 de Roissy à la porte de la Chapelle, A4 entre Collégien et la porte de Bercy, A104 entre Collégien et Saint-Thibault-des-Vignes, A13 entre la porte Maillot et Rocquencourt et A12 entre Rocquencourt et Montigny-le-Bretonneux[50].

Au début de l'été 2023, les modalités de ces restrictions restent non précisées, que ce soit pour les particuliers ou pour les professionnels, les entreprises de transport et de travaux publics étant ainsi dans l'impossibilité de planifier leurs opérations à l'été 2024[52].

Concernant la circulation fluviale, le bras de la Seine qui traverse le village olympique sera fermé de mi-juillet au et son trafic reporté sur le bras Ouest[53]. Non utilisé habituellement, ce bras fait l'objet d'aménagements afin d’être rendu navigable (dragage, installations de pilotage, etc.) pour un investissement de 15 millions d'euros[53]. En outre, aux abords de la date de la cérémonie d'ouverture, prévue le , ainsi que pour les épreuves de nage en eau libre et de triathlon, la navigation devrait être totalement interdite à Paris[53].

Transports sur les sites olympiques hors Île-de-France

Hormis les matches au Parc des Princes, les compétitions de football sont organisées en province du 24 juillet au 10 août à Nantes (stade de la Beaujoire), à Bordeaux (stade Chaban-Delmas), à Marseille (stade Vélodrome), à Nice (Stade Allianz Riviera), à Saint-Étienne (stade Geoffroy-Guichard) et à Lyon (parc Olympique lyonnais)[54] selon les modalités habituelles des matches dans ces enceintes.

Les épreuves de surf sont organisées sur le site de Teahupo'o à Tahiti[55],[56].

Financement du plan de transports

Si les lignes de transports existantes et nouvelles ne sont pas construites spécifiquement pour les Jeux olympiques et ne sont donc pas intégrées à leur budget, l'organisation du plan de transports à l'été 2024 est, lui, évalué à 200 millions d'euros[1].

Durant les Jeux, Île-de-France Mobilités met en place un titre de transport temporaire nommé « passe Paris 2024 ». Par rapport au prix en période « normale », la majoration des tarifs de ce titre temporaire, qui ne concerne pas les abonnés franciliens, doit servir à financer le surcoût généré par le renforcement du plan de transport[14].

Intégration des aspects écologiques

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes