« Henri Hours » : différence entre les versions
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Henri Hours est le fils de [[Joseph Hours]], professeur d'histoire en khâgne au [[lycée du Parc]]. Il entre en 1947 à l’[[École nationale des chartes]] et obtient le diplôme d’archiviste paléographe en 1951 grâce à une thèse intitulée ''Le retour de Lyon sous l’autorité royale à la fin des guerres de Religion (1593-1597)''<ref>{{lien web |titre=Décès de Henri Hours (prom. 1951) |url=http://www.enc-sorbonne.fr/fr/actualite/deces-henri-hours-prom-1951 |site=École nationale des chartes |date=18-10-2017 |consulté le=13-10-2020}}.</ref>. |
Henri Hours est le fils de [[Joseph Hours]], professeur d'histoire en khâgne au [[lycée du Parc]], qui fut directeur des archives municipales de la cité des Gones. Il entre en 1947 à l’[[École nationale des chartes]] et obtient le diplôme d’archiviste paléographe en 1951 grâce à une thèse intitulée ''Le retour de Lyon sous l’autorité royale à la fin des guerres de Religion (1593-1597)''<ref>{{lien web |titre=Décès de Henri Hours (prom. 1951) |url=http://www.enc-sorbonne.fr/fr/actualite/deces-henri-hours-prom-1951 |site=École nationale des chartes |date=18-10-2017 |consulté le=13-10-2020}}.</ref>. |
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À la sortie de l’École des chartes, Henri Hours prend un poste aux [[Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon|Archives départementales du Rhône]] où il se consacre notamment au classement de fonds d'archives privées, par exemple les archives de [[Charles Ernest Beulé]], ministre de l'Intérieur en 1873, et des archives des institutions religieuses d'[[Ancien Régime]] (série G). En 1959, il prend la direction des archives de la Ville de Lyon. Il y initie la constitution d'un fichier des événements ayant marqué l'histoire de la ville, aujourd'hui numérisé et consultable en ligne. Il développe également la constitution des fonds photographiques et fait mener des campagnes pour conserver la trace des mutations urbaines des [[Trente Glorieuses]]. |
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En parallèle, Henri Hours a été membre de plusieurs sociétés savantes lyonnaises : la Société historique, archéologique et littéraire de Lyon, l’Académie des sciences, belles-lettres et arts, dont il a été secrétaire général de 1953 à 1977, puis président de 1997 à 1978, et le Cercle lyonnais de numismatique. Il a été également président de la Société d’étude de Lyon Rive-Gauche. |
En parallèle, Henri Hours a été membre de plusieurs sociétés savantes lyonnaises : la Société historique, archéologique et littéraire de Lyon, l’Académie des sciences, belles-lettres et arts, dont il a été secrétaire général de 1953 à 1977, puis président de 1997 à 1978, et le Cercle lyonnais de numismatique. Il a été également président de la Société d’étude de Lyon Rive-Gauche. |
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Henri Hours a dirigé les [[Archives départementales de la Creuse|Archives de la Creuse]] en 1979-1982, puis celles du [[Archives départementales du Jura|Jura]] de 1982 à 1995, et enfin celles du [[Archives départementales du Puy-de-Dôme|Puy-de-Dôme]] dès 1995 jusqu’à sa retraite en 1987 (avec un intérim de 2003 à 2004 aux [[Archives départementales du Cantal|Archives du Cantal]])<ref>{{Article|langue=fr |titre=Le directeur des Archives départementales prend sa retraite |périodique=[[La Montagne (journal)|La Montagne]] |date=30/05/2017 |lire en ligne=https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/le-directeur-des-archives-departementales-prend-sa-retraite_12422487/ |consulté le=14 décembre 2023}}.</ref>. |
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⚫ | Il a dirigé la publication des 42 monographies sur le patrimoine rhodanien du Comité du pré-inventaire des monuments et richesse artistiques du Rhône : la plupart de ces ouvrages portent sur le patrimoine d'une commune, auxquels s'ajoutent des volumes sur les aqueducs romains du Mont-d'Or (1987) et de l'Yzeron (1991), les mairies du Rhône (1991), les fours à chaux (2003), les chapelles (2007). |
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⚫ | Il a dirigé la publication des {{nb|42 monographies}} sur le patrimoine rhodanien du Comité du pré-inventaire des monuments et richesse artistiques du Rhône : la plupart de ces ouvrages portent sur le patrimoine d'une commune, auxquels s'ajoutent des volumes sur les aqueducs romains du Mont-d'Or (1987) et de l'Yzeron (1991), les mairies du Rhône (1991), les fours à chaux (2003), les chapelles (2007). |
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Après sa retraite en 1988, il devient archiviste bénévole de l'[[archidiocèse de Lyon]] et le reste jusqu’en 2010. |
Après sa retraite en 1988, il devient archiviste bénévole de l'[[archidiocèse de Lyon]] et le reste jusqu’en 2010. |
Version du 14 décembre 2023 à 18:40
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Henri Joseph Alexandre Hours |
Nationalité | |
Formation |
École nationale des chartes (diplôme d'archiviste-paléographe) (jusqu'en ) |
Activités | |
Père | |
Enfants |
Henri Hours (d) Bernard Hours |
Membre de | |
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Distinctions |
Henri Hours, né le à Toulon et mort le à Gerzat[1],[2], est un archiviste et historien français.
Conservateur aux Archives départementales du Rhône de 1951 à 1959, il est directeur des Archives municipales de Lyon de 1959 à 1988.
Biographie
Henri Hours est le fils de Joseph Hours, professeur d'histoire en khâgne au lycée du Parc, qui fut directeur des archives municipales de la cité des Gones. Il entre en 1947 à l’École nationale des chartes et obtient le diplôme d’archiviste paléographe en 1951 grâce à une thèse intitulée Le retour de Lyon sous l’autorité royale à la fin des guerres de Religion (1593-1597)[3].
À la sortie de l’École des chartes, Henri Hours prend un poste aux Archives départementales du Rhône où il se consacre notamment au classement de fonds d'archives privées, par exemple les archives de Charles Ernest Beulé, ministre de l'Intérieur en 1873, et des archives des institutions religieuses d'Ancien Régime (série G). En 1959, il prend la direction des archives de la Ville de Lyon. Il y initie la constitution d'un fichier des événements ayant marqué l'histoire de la ville, aujourd'hui numérisé et consultable en ligne. Il développe également la constitution des fonds photographiques et fait mener des campagnes pour conserver la trace des mutations urbaines des Trente Glorieuses.
En parallèle, Henri Hours a été membre de plusieurs sociétés savantes lyonnaises : la Société historique, archéologique et littéraire de Lyon, l’Académie des sciences, belles-lettres et arts, dont il a été secrétaire général de 1953 à 1977, puis président de 1997 à 1978, et le Cercle lyonnais de numismatique. Il a été également président de la Société d’étude de Lyon Rive-Gauche.
Henri Hours a dirigé les Archives de la Creuse en 1979-1982, puis celles du Jura de 1982 à 1995, et enfin celles du Puy-de-Dôme dès 1995 jusqu’à sa retraite en 1987 (avec un intérim de 2003 à 2004 aux Archives du Cantal)[4].
Il a dirigé la publication des 42 monographies sur le patrimoine rhodanien du Comité du pré-inventaire des monuments et richesse artistiques du Rhône : la plupart de ces ouvrages portent sur le patrimoine d'une commune, auxquels s'ajoutent des volumes sur les aqueducs romains du Mont-d'Or (1987) et de l'Yzeron (1991), les mairies du Rhône (1991), les fours à chaux (2003), les chapelles (2007).
Après sa retraite en 1988, il devient archiviste bénévole de l'archidiocèse de Lyon et le reste jusqu’en 2010.
Il est le père de Bernard Hours, professeur à l'Université Jean-Moulin-Lyon-III, Henri Hours, Françoise Hours et Marie Hours[réf. souhaitée].
Il a été fait chevalier des Arts et des Lettres et il a reçu les insignes de chevalier de Saint-Grégoire-le-Grand en 2013[5].
Publications
- Le retour de Lyon sous l'autorité royale à la fin des Guerres de religion, thèse pour le diplôme d'archiviste paléographe, 2 vol. dactylographiés, 1951.
- GADILLE, Jacques (dir.), Le diocèse de Lyon, Paris : Beauchesne, 1983, 350 p.
- Le rêve impossible : la bourgeoisie traditionnelle se confie à ses enfants (Le Journal de la jeunesse, 1890-1914), Lyon : Ed. lyonnaises d'art et d'histoire, 1993, 162 p.
- Histoire du pont de Saône : neuf siècles de vie lyonnaise autour du pont du Change, Lyon : J. André, 1996, 60 p.
- La lutte contre les épizooties et l'École vétérinaire de Lyon au XVIIIe siècle, Paris : PUF, 1957, 95 p.
Bibliographie
- Louis Faivre d'Arcier, "Henri Hours (1926-2017)", Bibliothèque de l'École des Chartes, t. 172, 2014-2017.
- Mélanges d’histoire lyonnaise offerts par ses amis à Monsieur Henri Hours, 1990
Liens externes
- Ressources relatives à la recherche :
Notes et références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- [1]
- « Décès de Henri Hours (prom. 1951) », sur École nationale des chartes, (consulté le ).
- « Le directeur des Archives départementales prend sa retraite », La Montagne, (lire en ligne, consulté le ).
- « Décès de Henri Hours (prom. 1951) », sur École nationale des chartes, (consulté le )