« Daribiti n°1 » : différence entre les versions
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{{Infobox Localité du Burkina Faso |
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| année_pop = 2006<ref>{{Ouvrage|langue=francais|auteur1=Ministère de l'administration territorale, de la décentralisation et de la sécurité.|titre=Memorandum sur la détermination du nombre de sièges des conseillers municipaux par villages et par secteurs dans le cardre des élections locales du 02 décembre 2012.|éditeur=Ministère de l'administration territorale, de la décentralisation et de la sécurité.|lieu=Ouagadougou|date=11 septembre 2012|pages totales=459|isbn=|lire en ligne=http://www.ceni.bf/sites/default/files/elections/repartition-sieges-conseilles-municipaux-02-2012.pdf}}</ref> |
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'''Daribiti n°1''', également orthographié Darbiti, Darbiti 1, Darbity, Darbity 1, Daribity 1 ou Daribiti 1, est un village situé dans le [[Kongoussi (département)|département de Kongoussi]] de la [[Provinces du Burkina Faso|province]] du [[Bam (Burkina Faso)|Bam]] dans la [[Régions du Burkina Faso|région]] du [[Centre-Nord (Burkina Faso)|Centre-Nord]] au [[Burkina Faso]]. |
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== Géographie == |
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=== Localisation === |
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Daribiti {{n°|1}} est situé à {{unité|40|km}} du [[chef-lieu]] de la commune de [[Kongoussi]], notamment dans sa partie ouest. |
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Daribiti {{n°|1}} est limité : |
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* au nord par le village de Ibis et de [[Temnaoré (Kongoussi)|Temnaoré]] |
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* au sud par le village de [[Dafiré]] et de [[Zingguima]] |
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* à l’est par le village de [[Imiéré]] |
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* à l’ouest par le village de [[Nayalgué (Kongoussi)|Nayalgué]] et de Oui |
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=== Géologie et relief === |
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==== Relief ==== |
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Le terroir a une inclinaison générale Sud-Nord. Le [[Relief (géomorphologie)|relief]] est soumis à l’[[érosion]]. Le village dispose de collines des [[Ravin|ravins]] et de quelques bas-fonds<ref name=":0">Monographie de Darbiti 1, édition 2016, document disponible auprès du siège de l'ONG Le Soleil dans la Main (http://soleil.lu)</ref>. |
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==== Sols ==== |
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Ce sont des sols peu évolués et peu profonds (inférieurs à {{unité|45|cm}}) à valeur [[Agriculture|agricole]] très faible à nulle. Ils sont utilisés à des fins [[Sylvopastoralisme|sylvo-pastorales]]. Les sols ferrugineux tropicaux sont localisés sur les pentes supérieures des collines. Ils sont peu profonds (<45 cm) et proviennent de l'altération des cuirasses. Ce sont des sols à vocation [[Agrosylvopastoralisme|agro-sylvo-pastorale]]. Les sols sablo-limoneux à [[Argile|argileux]] sont localisés le long des plans d’eau dans les vallées ou fonds de vallées. Ce sont des sols profonds (supérieurs à {{unité|40|cm}}) à valeur [[Agrosylvopastoralisme|agro-sylvo-pastorale]] intéressante. Outre ces trois principales unités de sols, on note de façon dispersée la présence de [[Lithosol|lithosols]] des plateaux cuirassés. Ce sont des sols où l'on note la quasi absence d’une couche de [[végétation]] et de terre. Leur valeur [[Agrosylvopastoralisme|agro-sylvo-pastorale]] est négligeable. |
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De façon générale, on observe une dégradation progressive des différents types de sols. Cette situation rend pratiquement impossible leur exploitation sans des aménagements de protection et de conservation des eaux et des sols et l'apport de matières minérales<ref name=":0" />. |
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=== Climat === |
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Le village appartient au [[Climat tropical|régime tropical]] soudano-sahélien. Ce climat se traduit par l'alternance de deux saisons : une [[saison sèche]] de huit mois comprise entre octobre et mai ; une [[Saison humide|saison pluvieuse]] de quatre mois allant de juin à septembre. La [[pluviométrie]] varie entre 500 et {{unité|800|mm}} d’eau par an. Cette [[Pluviométrie|pluviométrique]] affecte négativement les récoltes, le couvert végétal et la disponibilité des [[Eau de surface|eaux de surface]]<ref>{{Ouvrage|langue=francais|auteur1=Boubacar Ibrahim|titre=Caractérisation des saisons de pluies au Burkina Faso dans un contexte de changement climatique et évaluation des impacts hydrologiques sur le bassin du Nakanbé|éditeur=Université Pierre et Marie Curie|lieu=Paris|date=mai 2013|pages totales=237|isbn=|lire en ligne=https://core.ac.uk/download/pdf/52725447.pdf}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=francais|auteur1=R. Bellefontaine, A. Gaston & Y. Petrucci|titre=Aménagement des forêts naturelles des zones tropicales sèches|éditeur=Food and Agriculture Organization of the United Nations|lieu=Rome|année=1997|pages totales=316|isbn=92-5-203970-8|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=SjafvYtWE-4C&printsec=frontcover}}</ref>. |
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=== Hydrologie === |
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[[Fichier:Bouli de Darbiti 1.jpg|gauche|vignette|Bouli de Daribiti n°1.]] |
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On enregistre des cours d’eau au niveau du village. Ces cours d’eau, principalement alimentés par les précipitations, tarissent en saison sèche. Un cours d’eau a été identifié pour la réalisation d’un [[Bouli (agriculture)|bouli]] avec un périmètre qui sera aménagé pour la [[Maraîchage|maraichéculture]]. Un autre bas-fond situé à l’ouest du village tarit en [[saison sèche]]. Le village devient inaccessible après les fortes pluies<ref name=":0" />{{,}}<ref>{{Article|langue=francais|auteur1=Le Soleil dans la Main|titre=Bulletin bimensuel d'information des activités menées au Bam. Juin 2017|périodique=Bulletin bimensuel d'information des activités menées au Bam|date=Jui 2017|issn=|lire en ligne=http://asdm.lu/wp-content/uploads/2017/07/2017-07-11_Bulletin_BS-DD.pdf|pages=4}}</ref>. |
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=== Végétation et faune === |
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==== Végétation ==== |
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Le caractère semi-désertique du climat du village ne favorise pas l'existence d'une [[végétation]] abondante. La [[végétation]] originelle est de type [[savane]] arborée qui s’est fortement dégradée ces dernières années du fait de la [[sécheresse]] et de la forte pression foncière. Les formations [[Végétation|végétales]] naturelles encore présentes sont les reliques de fortes galeries le long des cours d’eau, les [[Savane|savanes]] et les steppes<ref>{{Article|langue=anglais|auteur1=Colin Thor West, Carla Roncoli & Pascal Yaka|titre=Climate variability in West Africa: A case study in vulnerability and adaptation on the northern central Plateau, Burkina Faso|périodique=The economics of ecology, exchange, and adaptation: anthropoligcal explorations|date=2016|issn=0190-1281|lire en ligne=|pages=341}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=francais|auteur1=Yvon Régis Lazare Memeleyen Ada N'Gozon|titre=Commerce formel et informel des motopompes pour la petite irrigation : fonctionnement réel, caractéristiques techniques des équipements, réalité du service après-vente proposé|éditeur=|année=2005|pages totales=49|isbn=|lire en ligne=http://documentation.2ie-edu.org/cdi2ie/opac_css/doc_num.php?explnum_id=1019}}</ref>. Les principales espèces végétales figurent dans le tableau ci-dessous. |
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{| class="wikitable" |
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|+Nom des principales espèces végétales à Daribiti n°1 et leur utilité<ref name=":0" /> |
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!Nom scientifique |
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!Nom en français |
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!Nom en mooré |
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!Utilisation |
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|- |
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|[[Baobab africain|Adansonia digitata]] |
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|Baobab africain |
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|Toeega |
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|<nowiki>- alimentation humaine (fruits et feuilles) </nowiki> |
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- [[artisanat]] (racines) |
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- [[pharmacopée]] |
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|- |
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|[[Balanites aegyptiaca]] |
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|Dattier du désert |
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|Kieglga |
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|<nowiki>- alimentation humaine (fruits et feuilles) </nowiki> |
|||
- [[fourrage]] (feuilles) |
|||
- [[Bois (matériau de construction)|bois d'œuvre]] |
|||
- [[pharmacopée]] |
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|- |
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|[[Acacia nilotica]] |
|||
|Gommier rouge |
|||
|Pengendga |
|||
| - [[artisanat]] ([[teinture]]) |
|||
- [[fourrage]] |
|||
- [[Bois énergie|bois de chauffe]] |
|||
- [[pharmacopée]] |
|||
|- |
|||
|[[Piliostigma reticulatum]] |
|||
|Piliostigma, Bauhinia, Semelier |
|||
|Bagandé |
|||
|<nowiki>- alimentation humaine (feuilles) </nowiki> |
|||
- [[fourrage]] (feuilles et fruits) |
|||
- [[Bois (matériau de construction)|bois d'œuvre]] (fibres) |
|||
- [[pharmacopée]] |
|||
|- |
|||
|[[Tamarinier|Tamarindus indica]] |
|||
|Tamarinier |
|||
|Pusga |
|||
|<nowiki>- alimentation (fruits et feuilles) </nowiki> |
|||
- [[Bois énergie|bois de chauffe]] |
|||
- [[pharmacopée]] |
|||
|- |
|||
|[[Karité|Vitellaria paradoxa]] |
|||
|Karité |
|||
|Taâga |
|||
|<nowiki>- alimentation humaine (fruits)</nowiki> |
|||
- [[fourrage]] (fruits) |
|||
- [[Bois énergie|bois de chauffe]] |
|||
- [[Bois (matériau de construction)|bois d'œuvre]] |
|||
- [[pharmacopée]] |
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|} |
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==== Faune ==== |
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Au regard du climat semi-désertique, le village ne regorge que de petits gibiers tels que les [[Lièvre|lièvres]], les [[Singe|singes]], les [[perdrix]], les [[Pintade|pintades]], le [[Chat sauvage d'Afrique subsaharienne|chat sauvage]], les [[Oiseau|oiseaux]] et différents [[Reptile|reptiles]]. La raréfaction des animaux sauvages dans la zone, selon les villageois, est due en grande partie à la diminution du couvert [[Végétation|végétal]] et à la pression de l’homme ([[braconnage]])<ref name=":0" />. |
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== Histoire == |
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{{…}} |
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== Politique et administration == |
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Darbiti veut dire en langue [[Moré|mooré]] « peut-être on va rester définitivement ». Les premiers habitants sont venus du [[Zondoma|Zandoma]], l’actuelle [[Zondoma|province du Zandoma]] à la suite d'un conflit de chefferie entre deux frères. L’ainé qui fut l’ancêtre du village s’est d’abord installé à [[Youba]] et de [[Youba]], il vint à Daribiti n°1 qui était inoccupé. Il [[Agriculture|cultivait]] et pratiquait la [[chasse]]. Ses femmes trouvaient que le milieu était décent et exigeaient au mari de s’installer définitivement. Le mari accepta et s’installa dans le premier quartier du village nommé Zandoma en souvenir du village paternel. Daribiti n°1 est peuplé uniquement de [[Mossi (peuple)|mossi]]. Les familles [[Peuple autochtone|autochtones]] les plus nombreuses sont les Nabrawa. Les [[Religion|religions]] par ordre d’importance sont les [[Musulman|musulmans]] (60 %), les [[Catholicisme|catholiques]] (20 %), les [[Animisme|animistes]] (15 %) et les [[Protestantisme|protestants]] (5 %). Le village a un [[chef de village]] et un [[chef de terre]]. Le [[Chef de village|chef]] s’occupe de la gestion du pouvoir et le chef de terre s’occupe du foncier et des rites. Le [[Comités villageois de développement|CVD]] (Conseil Villageois de Développement) est un démembrement de l’autorité moderne chargé de la gestion du village. Les habitants de Daribiti {{n°|1}} ne sont pas apparentés aux habitants des villages voisins. Les relations avec les villages voisins se résument aux [[mariages]], [[Rite funéraire|funérailles]], à l'entraide culturale, l’éducation, la santé, le marché et l’exploitation de site d’[[orpaillage]]<ref name=":0" />. |
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== Population et société == |
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=== Données démographiques === |
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Daribiti n°1 compte {{nombre|1517|habitants}} repartis dans 8 [[Quartier (ville)|quartiers]] que sont<ref name=":0" /> : |
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* Zandoma avec 327 habitants |
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* Nakombgo avec 95 habitants |
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* Tengsobyiri avec 118 habitants |
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* Tilembougrin avec 58 habitants |
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* Wedranguin avec 250 habitants |
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* Bogoyiri avec 259 habitants |
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* Zong-yargo avec 221 habitants |
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* Niat-yargo avec 189 habitants |
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En somme cette population est composée de 608 hommes et 909 femmes. Les enfants dont l’âge est compris entre 0 et 18 ans sont au nombre de 607. |
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Les derniers chiffres officiels ont enregistré une population de 988 habitants pour Daribiti {{n°|1}} en 2006<ref>{{Ouvrage|langue=francais|auteur1=Ministère de l'administration territorale, de la décentralisation et de la sécurité|titre=Memorandum sur la détermination du nombre de sièges des conseillers municipaux par villages et par secteurs dans le cardre des élections locales du 02 décembre 2012|éditeur=Ministère de l'administration territorale, de la décentralisation et de la sécurité|lieu=Ouagadougou|date=11 septembre 2012|pages totales=459|isbn=|lire en ligne=http://www.ceni.bf/sites/default/files/elections/repartition-sieges-conseilles-municipaux-02-2012.pdf}}</ref>. |
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=== Organisation coutumière et sociale === |
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Le village a un [[chef de village]] qui assure la gestion de sa communauté et un [[chef de terre]] qui est chargé de la gestion des questions liées à la terre et la gestion des cérémonies sacrificielles<ref name=":0" />. |
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=== Les services sociaux === |
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==== Education ==== |
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[[Fichier:École primaire de Darbiti 1.png|gauche|vignette|École primaire de Daribiti n°1.]] |
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Le village abrite une école à 6 classes avec un effectif de 192 élèves dont 103 filles et 89 garçons. L’école dispose de deux logements en banco, construits par les communautés et d’une [[Cantine scolaire|cantine]]. L’insuffisance de logements est un problème pour les enseignants. L’école n’a pas de jardin scolaire. |
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Il n’y a pas de [[centre d’alphabétisation]] dans le village freinant ainsi l’apprentissage de la langue locale [[moré]]. Le village ne dispose pas non plus d’un centre de loisirs pour les jeunes. |
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NB : Il y a des élèves qui fréquentent le [[collège]] d’enseignement général de [[Temnaoré (Kongoussi)|Temnaoré]] situé à {{unité|3|km}} du village<ref name=":0" />. |
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==== Santé ==== |
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En ce qui concerne la santé, l'accessibilité aux infrastructures (CSPS) est jugée "normale" lorsque la distance est parcourue en 30 minutes, ce qui peut correspondre à environ 2-3 km à pied ou 5 km à [[Bicyclette|vélo]]. |
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Daribiti n°1 ne dispose pas de formation sanitaire, ses habitants se soignent au CSPS de [[Temnaoré (Kongoussi)|Temnaoré]] qui est à {{unité|3|km}}<ref>{{Ouvrage|langue=francais|auteur1=Ministère de la santé, Burkina Faso|titre=Carte sanitaire 2010|éditeur=Ministère de la santé, Burkina Faso|lieu=Ouagadougou|année=2012|pages totales=133|isbn=|lire en ligne=http://www.cns.bf/IMG/pdf/carte_sanitaire_2010.pdf}}</ref>. De manière générale, les conditions d'accès des ménages aux infrastructures de santé sont relativement bonnes étant-donné la proximité avec Temnaoré. Les principales maladies rencontrées par ordre d’importance dans la communauté sont : le [[paludisme]], les infections respiratoires aiguës, les [[Maladies de peau|affections de la peau]], les [[Plaie|plaies]], les [[Maladie de l'appareil digestif|affections digestives]], les [[Diarrhée|diarrhées]], les [[Ophtalmologie|affections de l’œil]] et les [[Parasitisme|parasitoses intestinales]]<ref name=":0" />. |
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==== L'eau et l'assainissement ==== |
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[[Fichier:Forage de Darbiti 1.jpg|gauche|vignette|Forage de Daribiti n°1, quartier Tilimbougri.]] |
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En ce qui concerne l'approvisionnement en [[eau potable]], l'accessibilité aux [[Forage|forages]] ou bornes-fontaines est jugée "normale" lorsque la distance est parcourue en 30 minutes, ce qui peut correspondre à environ 1 à {{unité|2|km}}. Par ailleurs un ouvrage doit couvrir une population d'environ 300 habitants. |
|||
En matière d’équipement hydraulique, le village renferme 5 [[Forage|forages]] dont 95 % sont fonctionnels. |
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Il existe également au sein de la communauté deux [[Puits à eau|puits busés]], temporairement utilisés par la population dépendamment de leur régime. |
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La communauté renferme une [[Lac de barrage|retenue d'eau]] qui se tarit précocement avec une impossibilité de faire la [[Maraîchage|maraichéculture]]. |
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Dans le domaine de l’assainissement le village compte 38 [[Latrine à fosse simple|latrines]]<ref name=":0" />. |
|||
Si la question des distances à parcourir constitue le principal paramètre d'accès à l'[[eau potable]], la question du niveau de pression humaine sur les ouvrages n'est pas à négliger. |
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{| class="wikitable" |
|||
|+La répartition de forages et latrines par quartier<ref name=":0" /> |
|||
![[Quartier (ville)|Quartiers]] |
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![[Forage|Forages]] |
|||
![[Latrine à fosse simple|Latrines familiales]] |
|||
![[Population]] |
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|- |
|||
|Zandoma |
|||
|2 |
|||
|3 |
|||
|327 |
|||
|- |
|||
|Nakombgo |
|||
|1 |
|||
|3 |
|||
|95 |
|||
|- |
|||
|Tengsobyiri |
|||
|0 |
|||
|3 |
|||
|118 |
|||
|- |
|||
|Tilembougrin |
|||
|1 |
|||
|7 |
|||
|58 |
|||
|- |
|||
|Wedranguin |
|||
|0 |
|||
|5 |
|||
|250 |
|||
|- |
|||
|Bogoyiri |
|||
|0 |
|||
|3 |
|||
|259 |
|||
|- |
|||
|Zong-yargo |
|||
|0 |
|||
|9 |
|||
|221 |
|||
|- |
|||
|Niat-yargo |
|||
|1 |
|||
|5 |
|||
|189 |
|||
|- |
|||
!TOTAL |
|||
|5 |
|||
|38 |
|||
|1517 |
|||
|} |
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==== Infrastructures religieuses ==== |
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[[Fichier:Mosquée de Darbiti 1.png|gauche|vignette|Mosquée de Daribiti n°1.]] |
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L'[[islam]] est représenté par une [[mosquée]]. Le village dispose de quartiers à forte dominance [[Islam|musulmane]]. Les autres [[Religion|religions]] n’ont pas d’infrastructures<ref name=":0" />. |
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== Économie == |
|||
=== Agriculture === |
|||
L’[[agriculture]] constitue la principale activité [[Socioéconomie|socio-économique]] des habitants. L’[[agriculture]] pratiquée dans le village est une [[agriculture de subsistance]] de type pluviale. Elle est pratiquée de manière [[Agriculture extensive|extensive]]. L’[[agriculture]] est tributaire des aléas climatiques et expose les populations à l’[[insécurité alimentaire]]. |
|||
Les principales cultures sont : |
|||
* les cultures céréalières : [[Millet commun|petit-mil]], [[Sorgo commun|sorgho]], [[maïs]]. |
|||
* les autres cultures vivrières : [[haricot]], [[maïs]], [[arachide]], [[sésame]], [[Pois bambara|pois de terre]] et d’autres cultures comme le [[coton]], l’[[oseille]], la [[pastèque]], le [[piment]] et la [[patate douce]]. |
|||
Ces cultures se pratiquent dans les champs familiaux qui sont de petites tailles. Les moyens de productions sont la [[Daba (outil)|daba]]. Cependant quelques villageois cultivent avec les [[Âne|ânes]] et les [[Bos|bœufs]]. L’agriculture est confrontée à l’[[érosion]] et à l’[[ensablement]] des sols. Avec l’accroissement de la population les terres cultivables deviennent rares. On note un manque d’encadrement technique pour la production [[Agropastoralisme|agro-pastorale]] et un manque de moyens modernes pour l’[[agriculture]]. Les manques de terres cultivables et les caprices de la [[pluviométrie]] entrainent l’[[Exode rural|exode]] des jeunes vers les grandes villes ([[Ouagadougou]] et [[Bobo-Dioulasso]]) et dans les sites miniers à la recherche de leur bien-être<ref name=":0" />. |
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{| class="wikitable" |
|||
|+Répartition des différentes cultures au sein du village<ref name=":0" /> |
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!Cultures |
|||
!Superficie occupée par rapport |
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à la superficie totale du champ |
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|- |
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|[[Millet commun|Petit-mil]] |
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|50% |
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|- |
|||
|[[Haricot]] |
|||
|20% |
|||
|- |
|||
|[[Maïs]] |
|||
|10% |
|||
|- |
|||
|[[Arachide]] |
|||
|15% |
|||
|- |
|||
|[[Sésame]] |
|||
|5% |
|||
|} |
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=== Élevage === |
|||
L’[[élevage]] constitue la deuxième activité du village. Il s’agit d’un élevage sédentaire pratiqué par les agriculteurs qui entretiennent des troupeaux de petits ruminants et de gros bétails. L’[[élevage]] traditionnel est aussi caractérisé par l’[[Aviculture|élevage des volailles]]. Il n’existe pas de parc à bétail et le suivi du [[vétérinaire]] se fait une seule fois dans l’année. Les producteurs vendent leurs animaux au marché de [[Temnaoré (Kongoussi)|Temnaoré]]. L’alimentation du bétail est basée sur le [[Fourrage|fourrage naturel]] et les résidus des récoltes. L’insuffisance de [[pâturage]] et la rareté de points d’eau pour l’abreuvement des animaux sont des handicaps pour les [[éleveurs]]<ref name=":0" />. |
|||
=== Orpaillage === |
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Le village ne dispose pas de site d’[[orpaillage]]. On compte à peu près 200 femmes et 300 enfants qui vont travailler durant la sèche dans les sites des villages voisins comme [[Zingguima]] et [[Imiéré]]<ref name=":0" />. |
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=== Artisanat === |
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L’[[artisanat]] traditionnel est pratiquée dans le village par quelques membres de la communauté et l’on peut citer le [[tissage]], la [[teinture]], la [[Forge (métallurgie)|forge]], la [[vannerie]] et la [[poterie]]. N’ayant pas de marché, les produits se vendent au marché de [[Temnaoré (Kongoussi)|Temnaoré]]<ref name=":0" />. |
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== Annexes == |
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=== Notes et références === |
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{{Références|colonnes=2}} |
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=== Liens externes === |
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=== Articles connexes === |
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{{Palette|Localités de la province du Bam}} |
|||
{{Portail|Burkina Faso}} |
|||
[[Catégorie:Ville dans le département de Kongoussi]] |
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Dernière version du 12 avril 2024 à 12:40
| Daribiti n°1 | |||
| Administration | |||
|---|---|---|---|
| Pays |  Burkina Faso
|
||
| Région | Centre-Nord | ||
| Province | Bam | ||
| Département ou commune |
Kongoussi | ||
| Démographie | |||
| Population | 988 hab. (2006[1]) | ||
| Géographie | |||
| Coordonnées | 13° 26′ 09″ nord, 1° 45′ 11″ ouest | ||
| Localisation | |||
| Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
| |||
modifier  |
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Daribiti n°1, également orthographié Darbiti, Darbiti 1, Darbity, Darbity 1, Daribity 1 ou Daribiti 1, est un village situé dans le département de Kongoussi de la province du Bam dans la région du Centre-Nord au Burkina Faso.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Daribiti no 1 est situé à 40 km du chef-lieu de la commune de Kongoussi, notamment dans sa partie ouest.
Daribiti no 1 est limité :
- au nord par le village de Ibis et de Temnaoré
- au sud par le village de Dafiré et de Zingguima
- à l’est par le village de Imiéré
- à l’ouest par le village de Nayalgué et de Oui
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Relief
[modifier | modifier le code]Le terroir a une inclinaison générale Sud-Nord. Le relief est soumis à l’érosion. Le village dispose de collines des ravins et de quelques bas-fonds[2].
Sols
[modifier | modifier le code]Ce sont des sols peu évolués et peu profonds (inférieurs à 45 cm) à valeur agricole très faible à nulle. Ils sont utilisés à des fins sylvo-pastorales. Les sols ferrugineux tropicaux sont localisés sur les pentes supérieures des collines. Ils sont peu profonds (<45 cm) et proviennent de l'altération des cuirasses. Ce sont des sols à vocation agro-sylvo-pastorale. Les sols sablo-limoneux à argileux sont localisés le long des plans d’eau dans les vallées ou fonds de vallées. Ce sont des sols profonds (supérieurs à 40 cm) à valeur agro-sylvo-pastorale intéressante. Outre ces trois principales unités de sols, on note de façon dispersée la présence de lithosols des plateaux cuirassés. Ce sont des sols où l'on note la quasi absence d’une couche de végétation et de terre. Leur valeur agro-sylvo-pastorale est négligeable.
De façon générale, on observe une dégradation progressive des différents types de sols. Cette situation rend pratiquement impossible leur exploitation sans des aménagements de protection et de conservation des eaux et des sols et l'apport de matières minérales[2].
Climat
[modifier | modifier le code]Le village appartient au régime tropical soudano-sahélien. Ce climat se traduit par l'alternance de deux saisons : une saison sèche de huit mois comprise entre octobre et mai ; une saison pluvieuse de quatre mois allant de juin à septembre. La pluviométrie varie entre 500 et 800 mm d’eau par an. Cette pluviométrique affecte négativement les récoltes, le couvert végétal et la disponibilité des eaux de surface[3],[4].
Hydrologie
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On enregistre des cours d’eau au niveau du village. Ces cours d’eau, principalement alimentés par les précipitations, tarissent en saison sèche. Un cours d’eau a été identifié pour la réalisation d’un bouli avec un périmètre qui sera aménagé pour la maraichéculture. Un autre bas-fond situé à l’ouest du village tarit en saison sèche. Le village devient inaccessible après les fortes pluies[2],[5].
Végétation et faune
[modifier | modifier le code]Végétation
[modifier | modifier le code]Le caractère semi-désertique du climat du village ne favorise pas l'existence d'une végétation abondante. La végétation originelle est de type savane arborée qui s’est fortement dégradée ces dernières années du fait de la sécheresse et de la forte pression foncière. Les formations végétales naturelles encore présentes sont les reliques de fortes galeries le long des cours d’eau, les savanes et les steppes[6],[7]. Les principales espèces végétales figurent dans le tableau ci-dessous.
| Nom scientifique | Nom en français | Nom en mooré | Utilisation |
|---|---|---|---|
| Adansonia digitata | Baobab africain | Toeega | - alimentation humaine (fruits et feuilles)
- artisanat (racines) |
| Balanites aegyptiaca | Dattier du désert | Kieglga | - alimentation humaine (fruits et feuilles)
- fourrage (feuilles) |
| Acacia nilotica | Gommier rouge | Pengendga | - artisanat (teinture)
- fourrage |
| Piliostigma reticulatum | Piliostigma, Bauhinia, Semelier | Bagandé | - alimentation humaine (feuilles)
- fourrage (feuilles et fruits) - bois d'œuvre (fibres) |
| Tamarindus indica | Tamarinier | Pusga | - alimentation (fruits et feuilles) |
| Vitellaria paradoxa | Karité | Taâga | - alimentation humaine (fruits)
- fourrage (fruits) |
Faune
[modifier | modifier le code]Au regard du climat semi-désertique, le village ne regorge que de petits gibiers tels que les lièvres, les singes, les perdrix, les pintades, le chat sauvage, les oiseaux et différents reptiles. La raréfaction des animaux sauvages dans la zone, selon les villageois, est due en grande partie à la diminution du couvert végétal et à la pression de l’homme (braconnage)[2].
Histoire
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Politique et administration
[modifier | modifier le code]Darbiti veut dire en langue mooré « peut-être on va rester définitivement ». Les premiers habitants sont venus du Zandoma, l’actuelle province du Zandoma à la suite d'un conflit de chefferie entre deux frères. L’ainé qui fut l’ancêtre du village s’est d’abord installé à Youba et de Youba, il vint à Daribiti n°1 qui était inoccupé. Il cultivait et pratiquait la chasse. Ses femmes trouvaient que le milieu était décent et exigeaient au mari de s’installer définitivement. Le mari accepta et s’installa dans le premier quartier du village nommé Zandoma en souvenir du village paternel. Daribiti n°1 est peuplé uniquement de mossi. Les familles autochtones les plus nombreuses sont les Nabrawa. Les religions par ordre d’importance sont les musulmans (60 %), les catholiques (20 %), les animistes (15 %) et les protestants (5 %). Le village a un chef de village et un chef de terre. Le chef s’occupe de la gestion du pouvoir et le chef de terre s’occupe du foncier et des rites. Le CVD (Conseil Villageois de Développement) est un démembrement de l’autorité moderne chargé de la gestion du village. Les habitants de Daribiti no 1 ne sont pas apparentés aux habitants des villages voisins. Les relations avec les villages voisins se résument aux mariages, funérailles, à l'entraide culturale, l’éducation, la santé, le marché et l’exploitation de site d’orpaillage[2].
Population et société
[modifier | modifier le code]Données démographiques
[modifier | modifier le code]Daribiti n°1 compte 1 517 habitants repartis dans 8 quartiers que sont[2] :
- Zandoma avec 327 habitants
- Nakombgo avec 95 habitants
- Tengsobyiri avec 118 habitants
- Tilembougrin avec 58 habitants
- Wedranguin avec 250 habitants
- Bogoyiri avec 259 habitants
- Zong-yargo avec 221 habitants
- Niat-yargo avec 189 habitants
En somme cette population est composée de 608 hommes et 909 femmes. Les enfants dont l’âge est compris entre 0 et 18 ans sont au nombre de 607.
Les derniers chiffres officiels ont enregistré une population de 988 habitants pour Daribiti no 1 en 2006[8].
Organisation coutumière et sociale
[modifier | modifier le code]Le village a un chef de village qui assure la gestion de sa communauté et un chef de terre qui est chargé de la gestion des questions liées à la terre et la gestion des cérémonies sacrificielles[2].
Les services sociaux
[modifier | modifier le code]Education
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Le village abrite une école à 6 classes avec un effectif de 192 élèves dont 103 filles et 89 garçons. L’école dispose de deux logements en banco, construits par les communautés et d’une cantine. L’insuffisance de logements est un problème pour les enseignants. L’école n’a pas de jardin scolaire.
Il n’y a pas de centre d’alphabétisation dans le village freinant ainsi l’apprentissage de la langue locale moré. Le village ne dispose pas non plus d’un centre de loisirs pour les jeunes.
NB : Il y a des élèves qui fréquentent le collège d’enseignement général de Temnaoré situé à 3 km du village[2].
Santé
[modifier | modifier le code]En ce qui concerne la santé, l'accessibilité aux infrastructures (CSPS) est jugée "normale" lorsque la distance est parcourue en 30 minutes, ce qui peut correspondre à environ 2-3 km à pied ou 5 km à vélo.
Daribiti n°1 ne dispose pas de formation sanitaire, ses habitants se soignent au CSPS de Temnaoré qui est à 3 km[9]. De manière générale, les conditions d'accès des ménages aux infrastructures de santé sont relativement bonnes étant-donné la proximité avec Temnaoré. Les principales maladies rencontrées par ordre d’importance dans la communauté sont : le paludisme, les infections respiratoires aiguës, les affections de la peau, les plaies, les affections digestives, les diarrhées, les affections de l’œil et les parasitoses intestinales[2].
L'eau et l'assainissement
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En ce qui concerne l'approvisionnement en eau potable, l'accessibilité aux forages ou bornes-fontaines est jugée "normale" lorsque la distance est parcourue en 30 minutes, ce qui peut correspondre à environ 1 à 2 km. Par ailleurs un ouvrage doit couvrir une population d'environ 300 habitants.
En matière d’équipement hydraulique, le village renferme 5 forages dont 95 % sont fonctionnels.
Il existe également au sein de la communauté deux puits busés, temporairement utilisés par la population dépendamment de leur régime.
La communauté renferme une retenue d'eau qui se tarit précocement avec une impossibilité de faire la maraichéculture.
Dans le domaine de l’assainissement le village compte 38 latrines[2].
Si la question des distances à parcourir constitue le principal paramètre d'accès à l'eau potable, la question du niveau de pression humaine sur les ouvrages n'est pas à négliger.
| Quartiers | Forages | Latrines familiales | Population |
|---|---|---|---|
| Zandoma | 2 | 3 | 327 |
| Nakombgo | 1 | 3 | 95 |
| Tengsobyiri | 0 | 3 | 118 |
| Tilembougrin | 1 | 7 | 58 |
| Wedranguin | 0 | 5 | 250 |
| Bogoyiri | 0 | 3 | 259 |
| Zong-yargo | 0 | 9 | 221 |
| Niat-yargo | 1 | 5 | 189 |
| TOTAL | 5 | 38 | 1517 |
Infrastructures religieuses
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L'islam est représenté par une mosquée. Le village dispose de quartiers à forte dominance musulmane. Les autres religions n’ont pas d’infrastructures[2].
Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]L’agriculture constitue la principale activité socio-économique des habitants. L’agriculture pratiquée dans le village est une agriculture de subsistance de type pluviale. Elle est pratiquée de manière extensive. L’agriculture est tributaire des aléas climatiques et expose les populations à l’insécurité alimentaire.
Les principales cultures sont :
- les cultures céréalières : petit-mil, sorgho, maïs.
- les autres cultures vivrières : haricot, maïs, arachide, sésame, pois de terre et d’autres cultures comme le coton, l’oseille, la pastèque, le piment et la patate douce.
Ces cultures se pratiquent dans les champs familiaux qui sont de petites tailles. Les moyens de productions sont la daba. Cependant quelques villageois cultivent avec les ânes et les bœufs. L’agriculture est confrontée à l’érosion et à l’ensablement des sols. Avec l’accroissement de la population les terres cultivables deviennent rares. On note un manque d’encadrement technique pour la production agro-pastorale et un manque de moyens modernes pour l’agriculture. Les manques de terres cultivables et les caprices de la pluviométrie entrainent l’exode des jeunes vers les grandes villes (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso) et dans les sites miniers à la recherche de leur bien-être[2].
| Cultures | Superficie occupée par rapport
à la superficie totale du champ |
|---|---|
| Petit-mil | 50% |
| Haricot | 20% |
| Maïs | 10% |
| Arachide | 15% |
| Sésame | 5% |
Élevage
[modifier | modifier le code]L’élevage constitue la deuxième activité du village. Il s’agit d’un élevage sédentaire pratiqué par les agriculteurs qui entretiennent des troupeaux de petits ruminants et de gros bétails. L’élevage traditionnel est aussi caractérisé par l’élevage des volailles. Il n’existe pas de parc à bétail et le suivi du vétérinaire se fait une seule fois dans l’année. Les producteurs vendent leurs animaux au marché de Temnaoré. L’alimentation du bétail est basée sur le fourrage naturel et les résidus des récoltes. L’insuffisance de pâturage et la rareté de points d’eau pour l’abreuvement des animaux sont des handicaps pour les éleveurs[2].
Orpaillage
[modifier | modifier le code]Le village ne dispose pas de site d’orpaillage. On compte à peu près 200 femmes et 300 enfants qui vont travailler durant la sèche dans les sites des villages voisins comme Zingguima et Imiéré[2].
Artisanat
[modifier | modifier le code]L’artisanat traditionnel est pratiquée dans le village par quelques membres de la communauté et l’on peut citer le tissage, la teinture, la forge, la vannerie et la poterie. N’ayant pas de marché, les produits se vendent au marché de Temnaoré[2].
Annexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Ministère de l'administration territorale, de la décentralisation et de la sécurité., Memorandum sur la détermination du nombre de sièges des conseillers municipaux par villages et par secteurs dans le cardre des élections locales du 02 décembre 2012., Ouagadougou, Ministère de l'administration territorale, de la décentralisation et de la sécurité., , 459 p. (lire en ligne)
- Monographie de Darbiti 1, édition 2016, document disponible auprès du siège de l'ONG Le Soleil dans la Main (http://soleil.lu)
- Boubacar Ibrahim, Caractérisation des saisons de pluies au Burkina Faso dans un contexte de changement climatique et évaluation des impacts hydrologiques sur le bassin du Nakanbé, Paris, Université Pierre et Marie Curie, , 237 p. (lire en ligne)
- R. Bellefontaine, A. Gaston & Y. Petrucci, Aménagement des forêts naturelles des zones tropicales sèches, Rome, Food and Agriculture Organization of the United Nations, , 316 p. (ISBN 92-5-203970-8, lire en ligne)
- Le Soleil dans la Main, « Bulletin bimensuel d'information des activités menées au Bam. Juin 2017 », Bulletin bimensuel d'information des activités menées au Bam, jui 2017, p. 4 (lire en ligne)
- (en) Colin Thor West, Carla Roncoli & Pascal Yaka, « Climate variability in West Africa: A case study in vulnerability and adaptation on the northern central Plateau, Burkina Faso », The economics of ecology, exchange, and adaptation: anthropoligcal explorations, , p. 341 (ISSN 0190-1281)
- Yvon Régis Lazare Memeleyen Ada N'Gozon, Commerce formel et informel des motopompes pour la petite irrigation : fonctionnement réel, caractéristiques techniques des équipements, réalité du service après-vente proposé, , 49 p. (lire en ligne)
- Ministère de l'administration territorale, de la décentralisation et de la sécurité, Memorandum sur la détermination du nombre de sièges des conseillers municipaux par villages et par secteurs dans le cardre des élections locales du 02 décembre 2012, Ouagadougou, Ministère de l'administration territorale, de la décentralisation et de la sécurité, , 459 p. (lire en ligne)
- Ministère de la santé, Burkina Faso, Carte sanitaire 2010, Ouagadougou, Ministère de la santé, Burkina Faso, , 133 p. (lire en ligne)
