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« Pyramide de Couhard » : différence entre les versions

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La '''pyramide de Couhard''' (également appelée '''pierre de Couhard'''<ref>Carte IGN 1:25000 - Autun 2825E.</ref>, anciennement '''pierre de Couart''') est un [[monument]] antique se dressant à proximité de l’ancienne [[nécropole]] du « Champ des Urnes » à [[Autun]], commune française de [[Saône-et-Loire]]. Cette pyramide, qui surplombe la ville d’[[Autun]], fut sans doute construite au {{Ier siècle}} {{nobr|{{ap JC}}<!--- Pas de point final, confondu avec le point abréviatif ! --->}}
La '''pyramide de Couhard''' (également appelée '''pierre de Couhard'''<ref>Carte IGN 1:25000 - Autun 2825E.</ref>, anciennement '''pierre de Couart''') est un [[monument]] antique se dressant à proximité de l’ancienne [[nécropole]] du « Champ des Urnes » à [[Autun]], commune française de [[Saône-et-Loire]]. Cette pyramide, qui surplombe la ville d’[[Autun]], fut sans doute construite au {{sap|I}}<!--- Pas de point final, confondu avec le point abréviatif ! --->


La pyramide de Couhard a été classée [[Monument historique (France)|monument historique]] par la [[Liste des monuments historiques de 1840|liste de 1840]]<ref name="bm" />.
La pyramide de Couhard a été classée [[Monument historique (France)|monument historique]] par la [[Liste des monuments historiques protégés en 1840|liste de 1840]]<ref name="bm" />.


== Étymologie ==
== Étymologie ==
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== Fonction du monument ==
== Fonction du monument ==


La pyramide se dressait dans une des grandes nécropoles de la cité [[Rome antique|romaine]] d’[[Augustodunum]], l’ancienne Autun : les cimetières de toutes les villes romaines se situaient toujours en dehors des murailles. La pyramide de Couhard, dont l’interprétation a donné lieu à de nombreuses controverses, était donc très probablement un [[monument funéraire]] : un tombeau recouvrant les restes d’un défunt, ou un [[cénotaphe]] célébrant sa mémoire.
La pyramide se dressait dans une des grandes [[nécropole]]s de la cité [[Rome antique|romaine]] d’[[Augustodunum]], l’ancienne Autun : les cimetières de toutes les villes romaines se situaient toujours en dehors des murailles. La pyramide de Couhard, dont l’interprétation a donné lieu à de nombreuses controverses, était donc très probablement un [[monument funéraire]] : un tombeau recouvrant les restes d’un défunt, ou un [[cénotaphe]] célébrant sa mémoire.
{{À prouver|date=février 2021}}
Cependant, la fonction de grue reste à analyser, les éventuelles pièces en bois ayant disparu avec les années, ce qui expliquerait sa structure pleine (afin de soutenir les charges levées) et sa proximité avec un cours d'eau à l'époque (chargement/déchargement de bateaux)<ref>Hypothèse à creuser</ref>.


== Architecture ==
== Architecture ==


[[Fichier:Pierre de Couhard.jpg|vignette|gauche|La pierre de Couart d'après une aquarelle du {{s-|XVIII}} ([[Jean-Baptiste Lallemand]], 1716-1803). Bibliothèque nationale de France.]]
[[Fichier:Pierre de Couhard.jpg|vignette|gauche|La pierre de Couart d'après une aquarelle du {{s-|XVIII}} ([[Jean-Baptiste Lallemand]], 1716-1803). [[Bibliothèque nationale de France]].]]
Seul le [[Opus caementicium|blocage]] intérieur nous est parvenu. Il était recouvert d’un [[Parement (construction)|parement]] régulier formant une [[pyramide]] et atteignait environ {{unité|33|mètres}}.
Seul le [[Opus caementicium|blocage]] intérieur nous est parvenu. Il était recouvert d’un [[Parement (construction)|parement]] régulier formant une [[pyramide]] et atteignait environ {{unité|33|mètres}}.


D’après un plan de la ville d’[[Autun]] datant de l’époque de {{François Ier}}, la pyramide aurait jadis été recouverte d’un parement de [[marbre]] blanc.
D’après un plan de la ville d’[[Autun]] datant de l’époque de {{François Ier}}, la pyramide aurait été recouverte à l'origine d’un parement de [[marbre]] blanc.


== Fouilles ==
== Fouilles ==


La pyramide apparaît aujourd’hui percée d’un orifice, dû à des fouilles effectuées en 1640 par l’abbé de Castille. Ce dernier, qui espérait tomber sur une salle interne, ne trouva rien, l’édifice étant comble. Le monument suscita bien des interprétations, des controverses et des hypothèses. En 1802, Joseph de Rosny, auteur de l’''Histoire de la ville d’Autun, connue autrefois sous le nom de [[Augustodunum]]'', rappelle que beaucoup y voyaient le monument du druide [[Diviciac|Divitiacos]], à la suite de la prétendue découverte au {{s|XVII}} d'une [[médaille]] d’or sur laquelle auraient été inscrits les mots « ''{{lang|la|Gloria Ædorum druidumque}}'' »<ref>{{ouvrage|auteur1=Joseph de Rosny|titre=Histoire de la ville d’Autun, connue autrefois sous le nom de [[Bibracte]], capitale de la république des Éduens|lieu=Autun|éditeur=Dejussieu|année=1802|pages totales=352|passage=234}}.</ref>.
La pyramide apparaît aujourd’hui percée d’un orifice, dû aux [[Fouille|fouilles]] effectuées en 1640 par l’abbé de Castille. Il espérait découvrir une salle intérieure mais ne trouva rien, l’édifice étant comble. Le monument suscita bien des interprétations, des controverses et des hypothèses. En 1802, [[Joseph Rosny]], auteur de l’''Histoire de la ville d’Autun'', rappelle que beaucoup y voyaient le monument du [[druide]] [[Diviciacos|Divitiacos]], à la suite de la prétendue découverte au {{s|XVII}} d'une [[médaille]] d’or sur laquelle auraient été inscrits les mots {{citation étrangère|langue=la|Gloria Ædorum druidumque}}<ref>{{ouvrage|auteur1=[[Joseph Rosny]]|titre=Histoire de la ville d’Autun, connue autrefois sous le nom de [[Bibracte]], capitale de la république des Éduens|lieu=Autun|éditeur=Dejussieu|année=1802|pages totales=352|passage=234}} {{lire en ligne|url={{Google Livres|id=3SgPnssgPW0C|page=234}}}}.</ref>.
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En 1840, lors de travaux visant à rénover la base de l’édifice, des sondages sont entrepris par {{MM.|Desplaces et Martigny}}, qui étudient les fondations de la pyramide. Des sondages ont aussi lieu en 1801 et 1877<ref>{{article|auteur1=[[Paul-Marie Duval]]|auteur2=[[Pierre Quoniam]]|titre=Relevés inédits des monuments antiques d'Autun (Saône-et-Loire)|périodique=[[Gallia (revue)|Gallia]]|volume=21|numéro=1|année=1963|pages=155–189 [186]|doi=10.3406/galia.1963.2385}}.</ref>.
Au {{s|XIX}}, d’autres fouilles ont eu lieu, infructueuses elles aussi. Des sondages sont réalisés en 1801 et 1877, mais aussi lors de travaux visant à rénover la base de l’édifice, ceux effectués par {{MM.|Desplaces et Martigny}} en 1840, pour étudier les fondations de la pyramide<ref>{{article|auteur1=[[Paul-Marie Duval]]|auteur2=[[Pierre Quoniam]]|titre=Relevés inédits des monuments antiques d'Autun (Saône-et-Loire)|périodique=[[Gallia (revue)|Gallia]]|volume=21|numéro=1|année=1963|pages=155–189 [186]|doi=10.3406/galia.1963.2385}}.</ref>.
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=== Texte de la tablette<ref>{{Lien web |titre=Epigraphische Datenbank Heidelberg |url=https://edh-www.adw.uni-heidelberg.de/edh/inschrift/HD008131 |site=edh-www.adw.uni-heidelberg.de |éditeur=[[Académie des sciences de Heidelberg]]|consulté le=2020-07-06}}.</ref> ===
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== Restaurations ==

La pyramide bénéficie de plusieurs [[Restauration (art)|restaurations]]. L'une d'entre elles, au début des années 1980, appose du [[Mortier (matériau)|mortier de ciment]] sur l'édifice, ce qui ne permet pas aux pierres et à la maçonnerie de respirer correctement. Au début du {{S-|XXI}}, les détachements de pierre de la paroi deviennent réguliers. En 2021, une nouvelle campagne de restauration des monuments antiques d'Autun est lancée, débutant par celle de la pyramide de Couhard d'{{date-|avril 2021-}} à {{Date-|juillet 2021}}<ref>{{Lien web|auteur=M. F. avec Alexandre Baudrand|titre=Saône-et-Loire : la pyramide de Couhard à Autun subit une importante restauration|date=19 avril 2021|url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/saone-et-loire-la-pyramide-de-couhard-a-autun-subit-une-importante-restauration-2051356.html|éditeur=[[France 3 Bourgogne-Franche-Comté]]|consulté le=20 avril 2021}}.</ref>. Il est prévu de purger les ciments précédemment réalisés et de refaire les joints avec de la [[Mortier (matériau)|chaux]], davantage respectueuse de la pierre. Les parties en mauvais état devraient aussi être traitées et l'ensemble sécurisé. L'échafaudage pèse {{Unité|80|tonnes}} et le coût de la restauration de la pyramide s'élève à {{Unité|275000|euros}}<ref>{{Lien web|auteur=Jean-François Robert|titre=Autun. Des travaux jusqu’en juillet sur la pierre de Couhard|date=16 avril 2021|url=https://www.lejsl.com/culture-loisirs/2021/04/15/des-travaux-jusqu-en-juillet-sur-la-pierre-de-couhard|site=[[Le Journal de Saône-et-Loire]]|consulté le=20 avril 2021}}.</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* {{article |nom=Duval|prénom= Paul-Marie |lien auteur=Paul-Marie Duval |titre= Relevés inédits des monuments antiques d'Autun (Saône-et-Loire) |périodique= Travaux sur la Gaule (1946-1986) |année= 1989 |pages= 1001-1043 |éditeur=Publications de l'École française de Rome |url texte=https://www.persee.fr/doc/efr_0000-0000_1989_ant_116_1_3726}}
* {{article |auteur=[[Paul-Marie Duval]] |titre= Relevés inédits des monuments antiques d'Autun (Saône-et-Loire) |titre numéro= Travaux sur la Gaule (1946-1986) |année= 1989 |pages= 1001–1043 |périodique=Publications de l'École française de Rome |numéro=116|url texte=https://www.persee.fr/doc/efr_0000-0000_1989_ant_116_1_3726}}, {{chap.}}{{V}} (« La pyramide de Couard »), {{p.}}1040–1043.


=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Augustodunum]]
* ''[[Augustodunum]]''
* [[Église Saint-Léger de Couhard]], monument du {{S-|XII}} à proximité


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
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* {{Bases}}
* {{Bases}}


{{Palette| Monuments funéraires romains| Monuments historiques de 1840 en Bourgogne}}
{{Palette|Monuments funéraires romains|Monuments historiques de 1840 en Bourgogne|Patrimoine d'Autun}}


{{Portail| archéologie| Rome antique| Monuments historiques| Saône-et-Loire| Morvan}}
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[[Catégorie:Monument historique classé en 1840]]
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[[Catégorie:Augustodunum]]
[[Catégorie:Mausolée en France]]

Dernière version du 18 juin 2024 à 10:23

Pyramide de Couhard
La Pyramide de Couhard, face Sud-Ouest
Présentation
Type
Monument funéraire
Style
Antiquité
Construction
Ier siècle ap. J.-C.
Patrimonialité
Localisation
Pays
Commune
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
(Voir situation sur carte : Saône-et-Loire)
Géolocalisation sur la carte : Autun
(Voir situation sur carte : Autun)

La pyramide de Couhard (également appelée pierre de Couhard[2], anciennement pierre de Couart) est un monument antique se dressant à proximité de l’ancienne nécropole du « Champ des Urnes » à Autun, commune française de Saône-et-Loire. Cette pyramide, qui surplombe la ville d’Autun, fut sans doute construite au Ier siècle apr. J.-C.

La pyramide de Couhard a été classée monument historique par la liste de 1840[1].

Étymologie

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Son nom provient du hameau de Couhard, près duquel le monument se situe.

Description

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Le monument est constitué des restes d'une pyramide de base carrée qui faisait 10,50 m de côté et 22,65 m de hauteur. Le monument ne contient pas de chambre intérieure[3].

Fonction du monument

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La pyramide se dressait dans une des grandes nécropoles de la cité romaine d’Augustodunum, l’ancienne Autun : les cimetières de toutes les villes romaines se situaient toujours en dehors des murailles. La pyramide de Couhard, dont l’interprétation a donné lieu à de nombreuses controverses, était donc très probablement un monument funéraire : un tombeau recouvrant les restes d’un défunt, ou un cénotaphe célébrant sa mémoire.

Architecture

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La pierre de Couart d'après une aquarelle du XVIIIe siècle (Jean-Baptiste Lallemand, 1716-1803). Bibliothèque nationale de France.

Seul le blocage intérieur nous est parvenu. Il était recouvert d’un parement régulier formant une pyramide et atteignait environ 33 mètres.

D’après un plan de la ville d’Autun datant de l’époque de François Ier, la pyramide aurait été recouverte à l'origine d’un parement de marbre blanc.

La pyramide apparaît aujourd’hui percée d’un orifice, dû aux fouilles effectuées en 1640 par l’abbé de Castille. Il espérait découvrir une salle intérieure mais ne trouva rien, l’édifice étant comble. Le monument suscita bien des interprétations, des controverses et des hypothèses. En 1802, Joseph Rosny, auteur de l’Histoire de la ville d’Autun, rappelle que beaucoup y voyaient le monument du druide Divitiacos, à la suite de la prétendue découverte au XVIIe siècle d'une médaille d’or sur laquelle auraient été inscrits les mots « Gloria Ædorum druidumque »[4].

Au XIXe siècle, d’autres fouilles ont eu lieu, infructueuses elles aussi. Des sondages sont réalisés en 1801 et 1877, mais aussi lors de travaux visant à rénover la base de l’édifice, ceux effectués par MM. Desplaces et Martigny en 1840, pour étudier les fondations de la pyramide[5].

En 1960, on trouve à la base du monument une « tablette magique » en plomb (15,8 × 5,8 cm) du IIe siècle portant des inscriptions en latin et en grec, ainsi qu’une grande croix. Celle-ci se trouve aujourd’hui au musée Rolin d’Autun[3].

Texte de la tablette[6]

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ONESIFORVS
MVSCLOSVS
CARPVS
ATTIANVS
NEPOS VERACIS
TITVS

ΑΒΡΑΣΑ
ΑΒΡΑΣΑΞ
ΔΑΜΝΑΜΕΥΣ
ΚΟΜΠΩΘ
ΘΙΦΕΡΙΘ
ΓΩΜΑΤΟΥ
ΣΑΒΑΛΘΩΥΘ
ΒΙΣΩΤΟΡΘ
ΔΕΘΕΡΘ

Restaurations

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La pyramide bénéficie de plusieurs restaurations. L'une d'entre elles, au début des années 1980, appose du mortier de ciment sur l'édifice, ce qui ne permet pas aux pierres et à la maçonnerie de respirer correctement. Au début du XXIe siècle, les détachements de pierre de la paroi deviennent réguliers. En 2021, une nouvelle campagne de restauration des monuments antiques d'Autun est lancée, débutant par celle de la pyramide de Couhard d' à [7]. Il est prévu de purger les ciments précédemment réalisés et de refaire les joints avec de la chaux, davantage respectueuse de la pierre. Les parties en mauvais état devraient aussi être traitées et l'ensemble sécurisé. L'échafaudage pèse 80 tonnes et le coût de la restauration de la pyramide s'élève à 275 000 euros[8].

Notes et références

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  1. a et b Notice no PA00113096, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Carte IGN 1:25000 - Autun 2825E.
  3. a et b Plaque d'information de la pyramide, sur lunetoile.com.
  4. Joseph Rosny, Histoire de la ville d’Autun, connue autrefois sous le nom de Bibracte, capitale de la république des Éduens, Autun, Dejussieu, , 352 p., p. 234 [lire en ligne].
  5. Paul-Marie Duval et Pierre Quoniam, « Relevés inédits des monuments antiques d'Autun (Saône-et-Loire) », Gallia, vol. 21, no 1,‎ , p. 155–189 [186] (DOI 10.3406/galia.1963.2385).
  6. « Epigraphische Datenbank Heidelberg », sur edh-www.adw.uni-heidelberg.de, Académie des sciences de Heidelberg (consulté le ).
  7. M. F. avec Alexandre Baudrand, « Saône-et-Loire : la pyramide de Couhard à Autun subit une importante restauration », France 3 Bourgogne-Franche-Comté, (consulté le ).
  8. Jean-François Robert, « Autun. Des travaux jusqu’en juillet sur la pierre de Couhard », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).

Bibliographie

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  • Paul-Marie Duval, « Relevés inédits des monuments antiques d'Autun (Saône-et-Loire) », Publications de l'École française de Rome, no 116 « Travaux sur la Gaule (1946-1986) »,‎ , p. 1001–1043 (lire en ligne), chap. V (« La pyramide de Couard »), p. 1040–1043.

Articles connexes

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Liens externes

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