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{{Infobox Cinéma (film)
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'''''Nazarín''''' est un [[cinéma mexicain|film mexicain]] réalisé par [[Luis Buñuel]] en [[1958]], sorti en [[1959 au cinéma|1959]]. Il met en scène les difficultés d'un [[prêtre catholique]] œuvrant dans un [[Mexique]] dominé par un [[anticléricalisme]] politique virulent.
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'''''Nazarín''''' est un [[cinéma mexicain|film mexicain]] réalisé par [[Luis Buñuel]] en [[1958]], sorti en [[1959 au cinéma|1959]]. Il met en scène les difficultés d'un [[prêtre catholique]] œuvrant dans un [[Mexique]] dominé par un [[anticléricalisme]] politique virulent. C'est le film préféré du réalisateur indien [[Ritwik Ghatak]] et l'un des dix films favoris d'[[Andreï Tarkovski]] et de [[Hong Sang-soo]].

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== Synopsis ==
== Synopsis ==
Le père Nazario est un [[Prêtre catholique|prêtre]] d'origine espagnole qui exerce son ministère pastoral au [[Mexique]] au début du {{s-|XX}} sous le régime [[Franc-maçonnerie|maçonnique]] de [[Porfirio Diaz]]. Ce prêtre vit les [[Évangile|valeurs évangéliques]] telles qu'enseignées et vécues par [[Jésus de Nazareth|Jésus]] lui-même : un homme libre, engagé, compatissant, proche des gens et ne pensant qu'à donner aux autres. Ses paroissiens sont les pauvres qui vivent à proximité. Mais, en essayant de protéger une [[Prostitution|prostituée]] qui a commis un meurtre, puis incendié le lieu du crime, il doit fuir, poursuivi par la justice. Il se fait embaucher sur un chantier acceptant pour seul salaire un peu de nourriture, ce qui provoque la colère des autres ouvriers. Dans un village, il visite une gamine déclarée mourante. Celle-ci guérit. Les gens crient au miracle, mais, quand dans un village où les habitants sont atteints de la [[peste]], il veut donner les [[Extrême-Onction|derniers sacrements]] à une mourante, il se fait éconduire. Dans le village suivant, un nain tombe amoureux de la prostituée qui l'accompagne, et l'autre jeune femme qui le suit depuis sa fuite de Mexico est reprise par l'homme qui l'avait abandonnée. Rattrapé par la police, maltraité par ses compagnons d'infortune, le père Nazario est envahi par doute.
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== Fiche technique ==
== Fiche technique ==
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* Monteur : [[Carlos Savage]]
* Monteur : [[Carlos Savage]]
* Chef décorateur : Edward Fitzgerald
* Chef décorateur : Edward Fitzgerald
* Dates de sorties :
* Pays de production : {{Mexique}}
* Langue originale : [[espagnol]]
**{{Mexique}} : {{date|4|juin|1959|au cinéma}}
* Dates de sortie :
**{{France}} : {{date|30|novembre|1960|au cinéma}}
** [[Mexique]] : {{date|4|juin|1959|au cinéma}}
** [[France]] : {{date|30|novembre|1960|au cinéma}}


== Distribution ==
== Distribution ==
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* [[Aurora Molina]] : La Carmela
* [[Aurora Molina]] : La Carmela
* [[Pilar Pellicer]] : Lucia
* [[Pilar Pellicer]] : Lucia
* [[David Reynoso]] : Juan}}
* {{lien|David Reynoso}} : Juan}}

== Distinctions ==
Le film a été présenté en sélection officielle en compétition au [[Festival de Cannes 1959]]<ref>''{{Festival de Cannes|suffixe=retrospective/1959/selection/competition|titre=La Sélection - 1959 - Compétition}}''</ref>.


== Analyse du film ==
== Analyse du film ==
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L'un des moments de doute du père Nazario est quand il s'adresse à un codétenu qui l'a frappé : {{citation bloc|Pour la première fois de ma vie, j'ai des difficultés à pardonner, mais je vous pardonne car c'est mon devoir de chrétien, mais j'ai aussi du mépris et je me sens coupable, ne sachant pas séparer le mépris du pardon.}}
L'un des moments de doute du père Nazario est quand il s'adresse à un codétenu qui l'a frappé : {{citation bloc|Pour la première fois de ma vie, j'ai des difficultés à pardonner, mais je vous pardonne car c'est mon devoir de chrétien, mais j'ai aussi du mépris et je me sens coupable, ne sachant pas séparer le mépris du pardon.}}

== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* Pierre Acot-Mirande, [[Téléciné]] {{numéro}}93, Paris, Fédération des loisirs et culture cinématographique (FLECC), janvier-février 1961 {{ISSN|0049-3287}}
* Pierre Acot-Mirande, [[Téléciné]] {{numéro}}93, Paris, Fédération des loisirs et culture cinématographique (FLECC), janvier-{{date-|février 1961}} {{ISSN|0049-3287}}


=== Lien externe ===
=== Liens externes ===
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[[Catégorie:Film en espagnol]]
[[Catégorie:Film en espagnol]]
[[Catégorie:Adaptation d'un roman espagnol au cinéma]]
[[Catégorie:Film tiré d'une œuvre de Benito Pérez Galdós]]

Dernière version du 12 juillet 2024 à 14:12

Nazarín

Réalisation Luis Buñuel
Scénario Julio Alejandro
Luis Buñuel
Emilio Carballido
Acteurs principaux
Sociétés de production Producciones Barbachano Ponce
Pays de production Drapeau du Mexique Mexique
Genre Drame
Durée 94 minutes
Sortie 1959

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Nazarín est un film mexicain réalisé par Luis Buñuel en 1958, sorti en 1959. Il met en scène les difficultés d'un prêtre catholique œuvrant dans un Mexique dominé par un anticléricalisme politique virulent. C'est le film préféré du réalisateur indien Ritwik Ghatak et l'un des dix films favoris d'Andreï Tarkovski et de Hong Sang-soo.

En , le film est sélectionné en 6e position dans la liste établie par la revue Somos des 100 meilleurs films mexicains de tous les temps[1].

Le père Nazario est un prêtre d'origine espagnole qui exerce son ministère pastoral au Mexique au début du XXe siècle sous le régime maçonnique de Porfirio Diaz. Ce prêtre vit les valeurs évangéliques telles qu'enseignées et vécues par Jésus lui-même : un homme libre, engagé, compatissant, proche des gens et ne pensant qu'à donner aux autres. Ses paroissiens sont les pauvres qui vivent à proximité. Mais, en essayant de protéger une prostituée qui a commis un meurtre, puis incendié le lieu du crime, il doit fuir, poursuivi par la justice. Il se fait embaucher sur un chantier acceptant pour seul salaire un peu de nourriture, ce qui provoque la colère des autres ouvriers. Dans un village, il visite une gamine déclarée mourante. Celle-ci guérit. Les gens crient au miracle, mais, quand dans un village où les habitants sont atteints de la peste, il veut donner les derniers sacrements à une mourante, il se fait éconduire. Dans le village suivant, un nain tombe amoureux de la prostituée qui l'accompagne, et l'autre jeune femme qui le suit depuis sa fuite de Mexico est reprise par l'homme qui l'avait abandonnée. Rattrapé par la police, maltraité par ses compagnons d'infortune, le père Nazario est envahi par le doute.

Fiche technique

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Distribution

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Non crédité au générique :

Distinctions

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Le film a été présenté en sélection officielle en compétition au Festival de Cannes 1959[2].

Analyse du film

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L'un des moments de doute du père Nazario est quand il s'adresse à un codétenu qui l'a frappé :

« Pour la première fois de ma vie, j'ai des difficultés à pardonner, mais je vous pardonne car c'est mon devoir de chrétien, mais j'ai aussi du mépris et je me sens coupable, ne sachant pas séparer le mépris du pardon. »

Notes et références

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Bibliographie

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  • Pierre Acot-Mirande, Téléciné no 93, Paris, Fédération des loisirs et culture cinématographique (FLECC), janvier- (ISSN 0049-3287)

Liens externes

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