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== Résumé ==
== Résumé ==
À [[Nice]], une guerre des gangs entre deux truands locaux, Achille Volfoni, dit « le Corse » et Théodore Musard, dit « l'Auvergnat » fait rage dans la ville, que la police ne peut stopper en raison de la complicité de certains représentants de l'ordre auprès des deux caïds. Parallèlement, le commissaire divisionnaire Stanislas Borowitz, de la « [[Inspection générale de la Police nationale|police des polices]] », usant de méthodes particulièrement expéditives pour contrer les ripoux, est envoyé de [[Paris]] avec l'accord du commissaire niçois Grimaud afin de « nettoyer » la ville de Nice de ses truands et de la corruption policière, tout en enquêtant sur le meurtre du commissaire Bertrand, policier notoirement ripou, assassiné dans une chambre d'hôtel, alors qu'il s'y trouvait en compagnie d'une prostituée, également tuée. Afin de mener au mieux son enquête, il se fait passer pour le frère de la prostituée, un petit malfrat d'origine calabraise du nom d'Antonio Cerruti. Au cours de son enquête, il découvre que deux policiers, Rey et Massard, également impliqués dans les meurtres, sont de mèche avec le « Corse ».
À [[Nice]], une guerre des gangs entre deux truands locaux, Achille Volfoni dit « le Corse » et Théodore Musard dit « l'Auvergnat », fait rage dans la ville. La police ne peut l'arrêter en raison de la complicité de certains représentants de l'ordre avec les deux caïds. Parallèlement, le commissaire divisionnaire Stanislas Borowitz, de la « [[Inspection générale de la Police nationale|police des polices]] », usant de méthodes particulièrement expéditives pour contrer les ripoux, est envoyé de [[Paris]] avec l'accord du commissaire niçois Grimaud afin de « nettoyer » la ville de Nice de ses truands et de la corruption policière, tout en enquêtant sur le meurtre du commissaire Bertrand, policier notoirement ripou, assassiné dans une chambre d'hôtel, alors qu'il s'y trouvait en compagnie d'une prostituée, également tuée. Afin de mener au mieux son enquête, il se fait passer pour le frère de la prostituée, un petit malfrat d'origine calabraise du nom d'Antonio Cerruti. Au cours de son enquête, il découvre que deux policiers, Rey et Massard, également impliqués dans les meurtres, sont de mèche avec le Corse.


Borowitz décide de monter le « Corse » et l'« Auvergnat » l'un contre l'autre. Il fait sauter le bureau de Musard (l'« Auvergnat ») situé dans son casino, n'hésitant pas à le faire se déshabiller et à le laisser nu en pleine rue, et il incendie le bar appartenant à Volfoni (le « Corse »), tout en leur faisant porter le chapeau de ces événements. Parallèlement à son enquête, il rencontre la riche romancière Edmonde Puget-Rostand, avec laquelle il entame une liaison.
Borowitz décide de monter le Corse et l'Auvergnat l'un contre l'autre. Il fait sauter le bureau de Musard (l'Auvergnat) situé dans son casino, n'hésitant pas à le faire se déshabiller et à le laisser nu en pleine rue, et il incendie le bar appartenant à Volfoni (le Corse), tout en leur faisant porter le chapeau de ces événements. Parallèlement à son enquête, il rencontre la riche romancière Edmonde Puget-Rostand, avec laquelle il entame une liaison.


Mais son enquête est perturbée par l'irruption de sa fille, Charlotte, âgée de quatorze ans et au caractère bien trempé, qui s'est échappée de son pensionnat en [[Angleterre]]. Lorsque Rey et Massard découvrent la vérité à propos de Borowitz, le premier décide de l'assassiner. Borowitz réplique avant lui, l'abat, et n'hésite pas à faire porter le chapeau à Volfoni qui se retrouve alors inculpé pour le meurtre de Rey. Aussi, lorsque Musard et ses hommes enlèvent Charlotte, Borowitz pense que c'est Volfoni le responsable. Passant outre l'avis de Grimaud, Borowitz fait cavalier seul et, aidé d'un ancien collègue et ami, Cazauban, extrait Volfoni de sa cellule et le séquestre. Mais il reçoit un appel téléphonique d'Edmonde qui a reçu un colis contenant une chaussure et un numéro de téléphone noté sur un papier. Borowitz appelle et découvre que c'est Musard (l'« Auvergnat ») qui est derrière l'enlèvement de Charlotte. Massard, qui s'est acoquiné avec l'« Auvergnat » depuis l'arrestation du « Corse », propose son aide à Borowitz afin de libérer sa fille. Massard tue Musard et ses hommes, libère Charlotte et l'amène auprès de son père.
Mais son enquête est perturbée par l'irruption de sa fille, Charlotte, âgée de quatorze ans et au caractère bien trempé, qui s'est échappée de son pensionnat en [[Angleterre]]. Lorsque Rey et Massard découvrent la vérité à propos de Borowitz, le premier décide de l'assassiner. Borowitz réplique avant lui, l'abat, et n'hésite pas à faire porter le chapeau à Volfoni qui se retrouve alors inculpé pour le meurtre de Rey. Aussi, lorsque Musard et ses hommes enlèvent Charlotte, Borowitz pense que c'est Volfoni le responsable. Passant outre l'avis de Grimaud, Borowitz fait cavalier seul et, aidé d'un ancien collègue et ami, Cazauban, extrait Volfoni de sa cellule et le séquestre. Mais il reçoit un appel téléphonique d'Edmonde qui a reçu un colis contenant une chaussure et un numéro de téléphone noté sur un papier. Borowitz appelle et découvre que c'est Musard (l'Auvergnat) qui est derrière l'enlèvement de Charlotte. Massard, qui s'est acoquiné avec l'Auvergnat depuis l'arrestation du Corse, propose son aide à Borowitz afin de libérer sa fille. Massard tue Musard et ses hommes, libère Charlotte et l'amène auprès de son père.


Borowitz laisse Massard partir avec le « Corse » menotté à une voiture de police, avant de mettre son plan à exécution en les piégeant grâce à un barrage de gendarmerie. En tentant de fuir, Massard et Volfoni sont tués. Leur voiture, mitraillée par la gendarmerie, fait une chute d'un pont et atterrit sur la voie ferrée avant d'être percutée par un train. Borowitz repart vers Paris avec Charlotte, en disant au revoir à Edmonde.
Borowitz laisse Massard partir avec le Corse menotté à une voiture de police, avant de mettre son plan à exécution en les piégeant grâce à un barrage de gendarmerie. En tentant de fuir, Massard et Volfoni sont tués. Leur voiture, mitraillée par la gendarmerie, fait une chute d'un pont et atterrit sur la voie ferrée avant d'être percutée par un train. Borowitz repart vers Paris avec Charlotte, en disant au revoir à Edmonde.


== Fiche technique ==
== Fiche technique ==
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* Son : [[Alain Sempé]]
* Son : [[Alain Sempé]]
* Musique : [[Philippe Sarde]]
* Musique : [[Philippe Sarde]]
**La musique du film est interprétée par : [[Chet Baker]] - Trompette ; [[Ron Carter]] - Basse ; [[Billy Cobham]] - Batterie ; [[Larry Coryell]] - Guitare ; [[Hubert Laws]] - Flûte ; [[Hubert Rostaing]] - Clarinette ; [[Maurice Vander]] (non crédité) - Piano
**La musique du film est interprétée par : [[Chet Baker]] - Trompette ; [[Ron Carter]] - Basse ; [[Billy Cobham]] - Batterie ; [[Larry Coryell]] - Guitare ; [[Hubert Laws]] - Flûte ; [[Hubert Rostaing]] - Clarinette ; [[Maurice Vander]] (non crédité) - Piano ; [[ François Rabbath - Willy Lockwood]] Contrebasse
* Coordinateur des cascades : [[Claude Carliez]]
* Coordinateur des cascades : [[Claude Carliez]]
* Coordinateur des cascades automobiles : [[Rémy Julienne]]
* Coordinateur des cascades automobiles : [[Rémy Julienne]]
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** Extérieurs : [[Alpes-Maritimes]]<ref>Cf. [https://www.imdb.com/title/tt0077563/locations IMDB]</ref>
** Extérieurs : [[Alpes-Maritimes]]<ref>Cf. [https://www.imdb.com/title/tt0077563/locations IMDB]</ref>
* Format : [[couleur]] par [[Eastmancolor]] – [[Formats de projection|1,66:1]] – [[son monophonique]]
* Format : [[couleur]] par [[Eastmancolor]] – [[Formats de projection|1,66:1]] – [[son monophonique]]
* Genre : [[Film policier|policier]]
* Genre : [[Film policier| comédie policière]] [[Film d'action| action]]
* Durée : 107 minutes
* Durée : 107 minutes
* Date de sortie : {{FRA-d}} {{date|28|mars|1979|au cinéma}}
* Date de sortie :
** [[France]] : {{date|28|mars|1979|au cinéma}}


== Distribution ==
== Distribution ==
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== Autour du film ==
== Autour du film ==
*''Flic ou voyou'' est le premier film de la carrière de [[Jean-Paul Belmondo]] à dépasser le million d'entrées sur Paris et sa périphérie<ref>Gilles Durieux, ''Belmondo'', Le Cherche-midi, 2009, page 270</ref>. Les scénaristes ont alors l’idée de faire un second film à son intention : ''[[Le Guignolo]]''. On y retrouve, outre Belmondo, la plupart des autres comédiens du film : [[Georges Géret]], [[Charles Gérard]], [[Michel Galabru]], [[Philippe Castelli]], [[Tony Kendall (acteur)|Tony Kendall]] ou encore [[Michel Beaune]].
*''Flic ou voyou'' est le premier film de la carrière de [[Jean-Paul Belmondo]] à dépasser le million d'entrées sur Paris et sa périphérie<ref>Gilles Durieux, ''Belmondo'', Le Cherche-midi, 2009, page 270</ref>. Les scénaristes ont alors l’idée de faire un second film à son intention : ''[[Le Guignolo]]''. On y retrouve, outre Belmondo, la plupart des autres comédiens du film : [[Georges Géret]], [[Charles Gérard]], [[Michel Galabru]], [[Philippe Castelli]], [[Tony Kendall (acteur)|Tony Kendall]] ainsi que [[Michel Beaune]].


*Une grande partie du film a été tournée à [[Nice]] : on peut y voir la [[promenade des Anglais]] à plusieurs reprises, la [[place Masséna]] où l'Auvergnat ([[Georges Géret]]) se retrouve nu, le [[Vieux-Nice]] (bar des Langlois), le [[Port Lympia|port]] où Rey et Massard discutent, etc. La scène de l'examen du permis de conduire a été tournée dans le quartier Saint-Maurice autour du Parc Chambrun. Le commissariat de police se situe dans les locaux du [[Palais des ducs de Savoie|Palais de la Préfecture]]. Belmondo prend la fuite en tyrolienne sur le chantier du parc d'attraction [[Zygofolis]]. Les scènes au début du film se déroulent à [[Èze]] et [[Cap-d'Ail]] tandis que le camping ''Le Pylone'' se situe à [[Antibes]] et le casino à [[Juan-les-Pins]]. Les scènes d'intérieur ont été tournées aux [[studios de la Victorine]].
*Une grande partie du film a été tournée à [[Nice]] : on peut y voir la [[promenade des Anglais]] à plusieurs reprises, la [[place Masséna]] où l'Auvergnat ([[Georges Géret]]) se retrouve nu, le [[Vieux-Nice]] (bar des Langlois), le [[Port Lympia|port]] où Rey et Massard discutent, etc. La scène de l'examen du permis de conduire a été tournée dans le quartier Saint-Maurice autour du Parc Chambrun. Le commissariat de police se situe dans les locaux du [[Palais des ducs de Savoie|Palais de la Préfecture]]. Belmondo prend la fuite en tyrolienne sur le chantier du parc d'attraction [[Zygofolis]]. Les scènes au début du film se déroulent à [[Èze]] et [[Cap-d'Ail]] tandis que le camping ''Le Pylone'' se situe à [[Antibes]] et le casino à [[Juan-les-Pins]]. Les scènes d'intérieur ont été tournées aux [[studios de la Victorine]].
*C'est la première fois que Belmondo est dirigé par Georges Lautner. Au total, ils tourneront ensemble cinq films. Suivront en effet ''[[Le Guignolo]]'' (1980), ''[[Le Professionnel]]'' (1981), ''[[Joyeuses Pâques (film)|Joyeuses Pâques]]'' (1984) et ''[[L'Inconnu dans la maison]]'' (1992).
*C'est la première fois que Belmondo est dirigé par Georges Lautner. Au total, ils tourneront ensemble cinq films. Suivront en effet ''[[Le Guignolo]]'' (1980), ''[[Le Professionnel]]'' (1981), ''[[Joyeuses Pâques (film)|Joyeuses Pâques]]'' (1984) et ''[[L'Inconnu dans la maison]]'' (1992).


*Premier des 3 films mettant en vedette simultanément Jean-Paul Belmondo et Marie Laforêt , qui tourneront ensuite ensemble ''[[Les Morfalous]]'' et ''[[Joyeuses Pâques (film)|Joyeuses Pâques]]''.
*C'est le premier des trois films mettant en vedette simultanément Jean-Paul Belmondo et Marie Laforêt, qui tourneront ensuite ensemble ''[[Les Morfalous]]'' et ''[[Joyeuses Pâques (film)|Joyeuses Pâques]]''.


*Le film comporte plusieurs allusions aux ''[[Les Tontons flingueurs|Tontons flingueurs]]'', film du même réalisateur et du même dialoguiste :
*Le film comporte plusieurs allusions aux ''[[Les Tontons flingueurs|Tontons flingueurs]]'', film du même réalisateur et du même dialoguiste :
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*La petite voiture de sport découverte de Stanislas Borowitz est une [[Caterham|Caterham Super seven.]]
*La petite voiture de sport découverte de Stanislas Borowitz est une [[Caterham|Caterham Super seven.]]


* Dans ce film tout comme dans les quatre autres réalisés par Lautner avec Belmondo au générique, la mère du réalisateur, [[Renée Saint-Cyr]], n'apparait pas. Elle est pourtant toujours présente dans les autres films de Lautner à cette époque. Les seconds rôles fétiches du cinéaste ([[Jean Luisi]], [[Henri Cogan]], [[Robert Dalban]]) sont également absents, remplacés par ceux de Belmondo ([[Claude Brosset]], [[Michel Beaune ]], [[Charles Gérard]]). Cela semble montrer que le "[[bankable]]" Belmondo a pesé sur le [[casting]].
* Dans ce film tout comme dans les quatre autres réalisés par Lautner avec Belmondo au générique, la mère du réalisateur, [[Renée Saint-Cyr]], n'apparait pas. Elle est pourtant toujours présente dans les autres films de Lautner à cette époque. Les seconds rôles fétiches du cinéaste ([[Jean Luisi]], [[Henri Cogan]], [[Robert Dalban]]) sont également absents, remplacés par ceux de Belmondo ([[Claude Brosset]], [[Michel Beaune]], [[Charles Gérard]]). Cela semble montrer que le « [[bankable]] » Belmondo a pesé sur le [[casting]].


* L'arme de Stanislas Borowitz est un [[Colt Python]] calibre [[.357 Magnum]] à canon long. Jean-Paul Belmondo utilise la même arme dans ''[[Le Professionnel]]''.
* L'arme de Stanislas Borowitz est un [[Colt Python]] calibre [[.357 Magnum]] à canon long. Jean-Paul Belmondo utilise la même arme dans ''[[Le Professionnel]]''.
* La scène du début où Belmondo arrive en voiture sur la Côte d'Azur a été tournée sur la route de la Turbie (D37) dans le virage où la [[Princesse Grace de Monaco]] aura son accident mortel 2 ans après (on voit en fond [[Saint-Jean-Cap-Ferrat]]).
* La scène du début où Belmondo arrive en voiture sur la Côte d'Azur a été tournée sur la route de [[La Turbie]] (D37) dans le virage où la [[Princesse Grace de Monaco]] aura son accident mortel deux ans après (on voit en fond [[Saint-Jean-Cap-Ferrat]]).


== Distinctions ==
== Distinctions ==
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{{Références}}
{{Références}}


== Liens externes ==
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* {{Bases}}
* {{Ouvrage |auteur=Thibaut Bruttin |responsabilité1=<small>édition, présentation et annotations</small> |titre=Michel Audiard et Jean Herman/Vautrin |sous-titre=Flic ou Voyou, L'Entourloupe, Garde à vue |tome=4 |éditeur=[[institut Lumière]] / [[Actes Sud]] |année=2023 |pages totales=832 |isbn=9782330183004}}, scénario et histoire de la production.

=== Liens externes ===
{{Liens}}


{{Palette|Georges Lautner|Michel Audiard}}
{{Palette|Georges Lautner|Michel Audiard}}

Dernière version du 3 août 2024 à 14:35

Flic ou voyou
Description de l'image Flic ou Voyou Logo.png.
Réalisation Georges Lautner
Scénario Michel Audiard
Jean Herman
Acteurs principaux
Sociétés de production Cerito Films
Gaumont International
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Policier
Durée 107 minutes
Sortie 1979

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Flic ou Voyou est un film français réalisé par Georges Lautner, sorti en 1979.

À Nice, une guerre des gangs entre deux truands locaux, Achille Volfoni dit « le Corse » et Théodore Musard dit « l'Auvergnat », fait rage dans la ville. La police ne peut l'arrêter en raison de la complicité de certains représentants de l'ordre avec les deux caïds. Parallèlement, le commissaire divisionnaire Stanislas Borowitz, de la « police des polices », usant de méthodes particulièrement expéditives pour contrer les ripoux, est envoyé de Paris avec l'accord du commissaire niçois Grimaud afin de « nettoyer » la ville de Nice de ses truands et de la corruption policière, tout en enquêtant sur le meurtre du commissaire Bertrand, policier notoirement ripou, assassiné dans une chambre d'hôtel, alors qu'il s'y trouvait en compagnie d'une prostituée, également tuée. Afin de mener au mieux son enquête, il se fait passer pour le frère de la prostituée, un petit malfrat d'origine calabraise du nom d'Antonio Cerruti. Au cours de son enquête, il découvre que deux policiers, Rey et Massard, également impliqués dans les meurtres, sont de mèche avec le Corse.

Borowitz décide de monter le Corse et l'Auvergnat l'un contre l'autre. Il fait sauter le bureau de Musard (l'Auvergnat) situé dans son casino, n'hésitant pas à le faire se déshabiller et à le laisser nu en pleine rue, et il incendie le bar appartenant à Volfoni (le Corse), tout en leur faisant porter le chapeau de ces événements. Parallèlement à son enquête, il rencontre la riche romancière Edmonde Puget-Rostand, avec laquelle il entame une liaison.

Mais son enquête est perturbée par l'irruption de sa fille, Charlotte, âgée de quatorze ans et au caractère bien trempé, qui s'est échappée de son pensionnat en Angleterre. Lorsque Rey et Massard découvrent la vérité à propos de Borowitz, le premier décide de l'assassiner. Borowitz réplique avant lui, l'abat, et n'hésite pas à faire porter le chapeau à Volfoni qui se retrouve alors inculpé pour le meurtre de Rey. Aussi, lorsque Musard et ses hommes enlèvent Charlotte, Borowitz pense que c'est Volfoni le responsable. Passant outre l'avis de Grimaud, Borowitz fait cavalier seul et, aidé d'un ancien collègue et ami, Cazauban, extrait Volfoni de sa cellule et le séquestre. Mais il reçoit un appel téléphonique d'Edmonde qui a reçu un colis contenant une chaussure et un numéro de téléphone noté sur un papier. Borowitz appelle et découvre que c'est Musard (l'Auvergnat) qui est derrière l'enlèvement de Charlotte. Massard, qui s'est acoquiné avec l'Auvergnat depuis l'arrestation du Corse, propose son aide à Borowitz afin de libérer sa fille. Massard tue Musard et ses hommes, libère Charlotte et l'amène auprès de son père.

Borowitz laisse Massard partir avec le Corse menotté à une voiture de police, avant de mettre son plan à exécution en les piégeant grâce à un barrage de gendarmerie. En tentant de fuir, Massard et Volfoni sont tués. Leur voiture, mitraillée par la gendarmerie, fait une chute d'un pont et atterrit sur la voie ferrée avant d'être percutée par un train. Borowitz repart vers Paris avec Charlotte, en disant au revoir à Edmonde.

Fiche technique

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Distribution

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Autour du film

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  • C'est le premier des trois films mettant en vedette simultanément Jean-Paul Belmondo et Marie Laforêt, qui tourneront ensuite ensemble Les Morfalous et Joyeuses Pâques.
  • Le film comporte plusieurs allusions aux Tontons flingueurs, film du même réalisateur et du même dialoguiste :
    • le titre du film que plusieurs personnages vont voir dans un cinéma est Le Terminus des prétentieux, titre prévu initialement pour les Tontons flingueurs et mentionné dans une réplique de Bernard Blier. Les images de ce film sont extraites de la séquence générique d’un autre film de Georges Lautner, Pas de problème ! mais les commentaires de Charlotte à Stanislas au sujet de ce qu'il a manqué du film sont imaginaires puisque dans le vrai film rien ne s'est passé avant la séquence projetée à ce moment précis ;
    • le personnage de Claude Brosset s’appelle Volfoni, nom porté par les personnages de Bernard Blier et Jean Lefebvre dans les Tontons flingueurs ;
    • l’acteur italien Venantino Venantini, qui joue ici le rôle de Mario, tenait celui de Pascal dans les Tontons flingueurs. La rencontre de Mario avec Borowitz rappelle également les scènes de « bourre-pif » des Tontons Flingueurs : Mario ouvre la porte et le poing de Belmondo apparaît de la droite de l'écran pour lui infliger un direct au visage.

Distinctions

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Notes et références

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  1. « Box office Jean-Paul BELMONDO - (page 45) - BOX OFFICE STORY », sur www.boxofficestory.com (consulté le )
  2. « Convertisseur franc-euro | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
  3. Cf. IMDB
  4. Gilles Durieux, Belmondo, Le Cherche-midi, 2009, page 270

Bibliographie

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  • Thibaut Bruttin (édition, présentation et annotations), Michel Audiard et Jean Herman/Vautrin : Flic ou Voyou, L'Entourloupe, Garde à vue, t. 4, institut Lumière / Actes Sud, , 832 p. (ISBN 9782330183004), scénario et histoire de la production.

Liens externes

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