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{{Voir homonymes|Thomas}}
'''Tibor K. Thomas''' est né à Fagaras en Roumanie le 21 avril 1919. Un jeune garçon tranquille qui aimait dessiner, peut-être influencé par son père qui lui-même était un bon dessinateur. Tibor n’avait que 7 ans lorsque son père est mort et sa mère à du faire de la couture pour subvenir aux besoins de la famille de 4 enfants. À dix ans il entre à l’école des Arts et Métiers où il apprend l’ébénisterie et la sculpture. Sa mère ne pouvant plus subvenir à ses besoins, à douze ans, Tibor doit se trouver du travail et quitte la maison pour habiter dans une petite chambre qu’il partage avec un ami.
{{Rédaction|date=décembre 2023}}
Il fait toute sorte de travaux dans l’imprimerie, librairie, usine de textile et autres. Mais aussi il peint des portraits. A 15 ans, il commence à faire de la gymnastique. Sa force et son tallent lui vaut une certaine reconnaissance et quelques années plus tard il enseigne la gymnastique.
{{À wikifier|date=décembre 2023}}
Durant la 2ième guerre mondiale, il est mobilisé et travaille sur la construction de routes et de chemins de fer. Dans l’armée, il rencontre un peintre de renommée Szonyi Stephan qui reconnait son talent et l’invite à travailler dans un de ses ateliers après la guerre. En 1948, encouragé par Stephan, il entre à l’Académie des Beaux-Arts de Bucarest. Quelques années plus tard, il devient l’assistant du professeur et peintre émérite Alexandro Cuscourenko à l’académie et finalement professeur de peinture et de dessin.
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Pendant une dizaine d’années il travaille comme professeur et voyage beaucoup dans les pays de l’Europe de l’est pour enseigner les méthodes roumaines. Durant cette période, il y a un grand manque de liberté en Roumanie, les artistes travaillent pour l’état qui achète leurs tableaux et fait les expositions. Ce manque de liberté pèse sur Thomas qui décide de passer à l’ouest et après plusieurs tentatives, il réussit à sortir du pays avec sa femme et son fils. Ils passent par l’Autriche ensuite l’Italie pour finir au Canada ou il s’installe à Montréal en 1969
{{Infobox Biographie2}}
Dans son pays adoptif, il est vite reconnu comme artiste d’exception et présente de nombreuses expositions au Canada et partout dans le monde, en Europe au Etats-Unis et au Mexique.

Thomas continu de peindre et enrichir la scène artistique montréalaise jusqu’à sa mort en 2010.<ref>52 Couleurs du Québec… Cinquante-Deux Peintres, Louis Bruens, Éditions La Palette, 1987</ref>
'''Tibor K. Thomas, de son nom complet "Tiberiu Krausz Thomas",''' est un [[Liste de peintres roumains|peintre]] [[Roumanie|roumain]] né à [[Făgăraș]] en 1919 et mort en 2010, ayant émigré au [[Canada]] en 1969.

Il suit à onze ans les cours de l’École des Arts et Métiers. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Tibor K. Thomas s'inscrit à l’Institut de Beaux-arts de Bucarest, où il enseigne à la suite de ses études entre 1950 et 1969.

== Biographie ==

Tibor K. Thomas nait à [[Făgăraș]], en [[Roumanie]], le 21 avril 1919. Tibor n’avait que sept ans lorsque son père est mort et sa mère a faire de la couture pour subvenir aux besoins de la famille de quatre enfants. À dix ans il entre à l’école des Arts et Métiers où il apprend l’ébénisterie et la sculpture. Sa mère ne pouvant plus subvenir à ses besoins, à douze ans, Tibor doit se trouver du travail et quitte la maison pour habiter dans une petite chambre qu’il partage avec un ami<ref name=":0" />.

Il fait toute sorte de travaux dans l’imprimerie, librairie, usine de textile et autres. Mais aussi il peint des portraits. A 15 ans, il commence à faire de la gymnastique et quelques années plus tard il l'enseigne<ref name=":0" />.
Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], il est mobilisé et travaille sur la construction de routes et de chemins de fer. Dans l’armée, il rencontre un peintre de renommée [[Szonyi Stephan]] qui reconnait l’invite à travailler dans un de ses ateliers après la guerre<ref name="ref_auto_1">T. K. Thomas, Collection Signature, Broquet, 1987</ref>. En 1948, encouragé par Stephan, il entre à l’Académie des Beaux-Arts de Bucarest. Quelques années plus tard, il devient l’assistant du professeur et peintre émérite Alexandro Cuscourenko à l’académie et finalement professeur de peinture et de dessin<ref name=":0" />.

Pendant une dizaine d’années il travaille comme professeur et voyage beaucoup dans les pays de l’Europe de l’Est pour enseigner les méthodes roumaines. Durant cette période, il y a un grand manque de liberté en Roumanie, les artistes travaillent pour l’État qui achète leurs tableaux et fait les expositions. Ce manque de liberté pèse sur Thomas qui décide de passer à l’Ouest et après plusieurs tentatives, il réussit à sortir du pays avec sa femme et son fils. Ils passent par l’Autriche ensuite l’Italie pour finir au Canada ou il s’installe à Montréal en 1969{{refnec}}.

Dans son pays adoptif, {{nonneutre|il est vite reconnu{{par qui}} comme artiste d’exception}} et présente de nombreuses expositions au Canada et {{évasif|partout dans le monde}}, en Europe aux États-Unis et au Mexique. Thomas continue de peindre et enrichir la scène artistique montréalaise jusqu’à sa mort en 2010<ref name=":0">52 Couleurs du Québec… Cinquante-Deux Peintres, Louis Bruens, Éditions La Palette, 1987</ref>.

== Style ==
== Style ==
L’œuvre de Thomas est exécuté avec une grande maitrise dans un style postimpressionniste avec des tendances expressionnistes.
L’œuvre de Thomas{{lequel}} est {{perso|exécuté avec une grande maitrise}}{{secnec|}} dans un style postimpressionniste avec des tendances expressionnistes.

Thomas travaille à l’huile et à l’acrylique. Il peint souvent des portraits mais aussi des scènes de ville, des paysages ruraux, marins côtiers et des natures mortes.
Thomas travaille à l’huile et à l’acrylique. Il peint souvent des portraits mais aussi des scènes de ville, des paysages ruraux, marins côtiers et des natures mortes.

Les paysages de Thomas offrent une vue avec une perspective assez simple présentée sur les trois plans.
Les paysages de Thomas offrent une vue avec une perspective assez simple présentée sur les trois plans.

On y trouve souvent un éléments architectural placé solidement dans le plan moyen et qui domine la scène
On y trouve souvent un éléments architectural placé solidement dans le plan moyen et qui domine la scène.

L’arrière-plan est plutôt calme, sans être ennuyant où un certain dynamisme est exprimé par un traitement libre des éléments distants tel que les nuages dans le ciel.
L’arrière-plan est plutôt calme, sans être ennuyant où un certain dynamisme est exprimé par un traitement libre des éléments distants tel que les nuages dans le ciel.

L’avant-plan plus détaillé et animé donne vie et un sens de mouvement au tableau.<ref>Québec en peinture/in painting, Jacques de Roussan, collection Horizons, Roussan, 1989</ref>
L’avant-plan plus détaillé et animé donne vie et un sens de mouvement au tableau<ref>Québec en peinture/in painting, Jacques de Roussan, collection Horizons, Roussan, 1989</ref>.
L’œuvre de Thomas s’est transformé après son exil de la Roumanie. Son passage à l’ouest a eu une grande influence sur son art. Ses peintures deviennent de plus en plus lumineuses utilisant une palette plus élargie avec une gamme chromatique qui alterne entre les couleurs chaudes et froides et qui donne un dynamisme et une spontanéité renouvelés à ses œuvres. Aussi, Thomas peint de plus en plus de paysage qui joue un rôle progressivement important dans l’ensemble de son œuvre.<ref>T. K. Thomas, Collection Signature, Broquet, 1987</ref>

== Historique d’expositions <ref>Répertoire Biennal Magazin’art, 2000-2001, Éditart International Ltée</ref>==
L’œuvre de Thomas s’est transformé après son exil de la Roumanie. Son passage à l’Ouest a eu une grande influence sur son art. Ses peintures deviennent de plus en plus lumineuses utilisant une palette plus élargie avec une gamme chromatique qui alterne entre les couleurs chaudes et froides et qui donne un dynamisme et une spontanéité renouvelés à ses œuvres. Aussi, Thomas peint de plus en plus de paysage qui joue un rôle progressivement important dans l’ensemble de son œuvre<ref name="ref_auto_1" />.

== Historique d’expositions<ref>Répertoire Biennal Magazin’art, 2000-2001, Éditart International Ltée</ref> ==
* Rétrospective (1969/1999) Édifice Belgo, Mtl, 1999
* Rétrospective (1969/1999) Édifice Belgo, Mtl, 1999
* Galerie Atelier J. Lukacs, Toronto, 1992
* Galerie Atelier J. Lukacs, Toronto, 1992
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* Breckenridge, Colorado, USA, 1990
* Breckenridge, Colorado, USA, 1990
* Intern’l Gallery Invitational, Chicago, 1990
* Intern’l Gallery Invitational, Chicago, 1990
* Galerie Michel-Ange, Montréal, 1990/1999
* Galerie Michel-Ange, Montréal, 1990-1999
* Galerie Pauline Johnson, Outremont, 1990/1999
* Galerie Pauline Johnson, Outremont, 1990-1999



== Références ==
== Références ==
{{Références}}
{{Références}}

== Liens Externes ==
== Liens externes ==
* [https://canadianclassicfineart.com/fr/collections/thomas-tibor-k Biographie et Collection de Tibor K. Thomas (Canadian Classic Fine Art)]
{{liens}}
* [https://www.tkthomas.ca The Paintings of T. K. Thomas]

{{Portail|peinture|Roumanie|Québec}}

{{CLEDETRI:Thomas, Tibor K.}}
[[Catégorie:Peintre roumain du XXe siècle]]
[[Catégorie:Naissance en avril 1919]]
[[Catégorie:Naissance à Făgăraș]]
[[Catégorie:Décès en 2010]]

Dernière version du 13 août 2024 à 07:52

Tibor K. Thomas
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Biographie
Naissance
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Activité
Autres informations
Site web

Tibor K. Thomas, de son nom complet "Tiberiu Krausz Thomas", est un peintre roumain né à Făgăraș en 1919 et mort en 2010, ayant émigré au Canada en 1969.

Il suit à onze ans les cours de l’École des Arts et Métiers. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Tibor K. Thomas s'inscrit à l’Institut de Beaux-arts de Bucarest, où il enseigne à la suite de ses études entre 1950 et 1969.

Tibor K. Thomas nait à Făgăraș, en Roumanie, le 21 avril 1919. Tibor n’avait que sept ans lorsque son père est mort et sa mère a dû faire de la couture pour subvenir aux besoins de la famille de quatre enfants. À dix ans il entre à l’école des Arts et Métiers où il apprend l’ébénisterie et la sculpture. Sa mère ne pouvant plus subvenir à ses besoins, à douze ans, Tibor doit se trouver du travail et quitte la maison pour habiter dans une petite chambre qu’il partage avec un ami[1].

Il fait toute sorte de travaux dans l’imprimerie, librairie, usine de textile et autres. Mais aussi il peint des portraits. A 15 ans, il commence à faire de la gymnastique et quelques années plus tard il l'enseigne[1]. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé et travaille sur la construction de routes et de chemins de fer. Dans l’armée, il rencontre un peintre de renommée Szonyi Stephan qui reconnait l’invite à travailler dans un de ses ateliers après la guerre[2]. En 1948, encouragé par Stephan, il entre à l’Académie des Beaux-Arts de Bucarest. Quelques années plus tard, il devient l’assistant du professeur et peintre émérite Alexandro Cuscourenko à l’académie et finalement professeur de peinture et de dessin[1].

Pendant une dizaine d’années il travaille comme professeur et voyage beaucoup dans les pays de l’Europe de l’Est pour enseigner les méthodes roumaines. Durant cette période, il y a un grand manque de liberté en Roumanie, les artistes travaillent pour l’État qui achète leurs tableaux et fait les expositions. Ce manque de liberté pèse sur Thomas qui décide de passer à l’Ouest et après plusieurs tentatives, il réussit à sortir du pays avec sa femme et son fils. Ils passent par l’Autriche ensuite l’Italie pour finir au Canada ou il s’installe à Montréal en 1969[réf. nécessaire].

Dans son pays adoptif, il est vite reconnu[Par qui ?] comme artiste d’exception[non neutre] et présente de nombreuses expositions au Canada et partout dans le monde[évasif], en Europe aux États-Unis et au Mexique. Thomas continue de peindre et enrichir la scène artistique montréalaise jusqu’à sa mort en 2010[1].

L’œuvre de Thomas[Lequel ?] est exécuté avec une grande maitrise[Interprétation personnelle ?][source secondaire nécessaire] dans un style postimpressionniste avec des tendances expressionnistes.

Thomas travaille à l’huile et à l’acrylique. Il peint souvent des portraits mais aussi des scènes de ville, des paysages ruraux, marins côtiers et des natures mortes.

Les paysages de Thomas offrent une vue avec une perspective assez simple présentée sur les trois plans.

On y trouve souvent un éléments architectural placé solidement dans le plan moyen et qui domine la scène.

L’arrière-plan est plutôt calme, sans être ennuyant où un certain dynamisme est exprimé par un traitement libre des éléments distants tel que les nuages dans le ciel.

L’avant-plan plus détaillé et animé donne vie et un sens de mouvement au tableau[3].

L’œuvre de Thomas s’est transformé après son exil de la Roumanie. Son passage à l’Ouest a eu une grande influence sur son art. Ses peintures deviennent de plus en plus lumineuses utilisant une palette plus élargie avec une gamme chromatique qui alterne entre les couleurs chaudes et froides et qui donne un dynamisme et une spontanéité renouvelés à ses œuvres. Aussi, Thomas peint de plus en plus de paysage qui joue un rôle progressivement important dans l’ensemble de son œuvre[2].

Historique d’expositions[4]

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  • Rétrospective (1969/1999) Édifice Belgo, Mtl, 1999
  • Galerie Atelier J. Lukacs, Toronto, 1992
  • Institute of Art, Odessa, Texas, USA 1991
  • Galerie Atelier J. Lukacs, Montréal, 1991
  • Breckenridge, Colorado, USA, 1990
  • Intern’l Gallery Invitational, Chicago, 1990
  • Galerie Michel-Ange, Montréal, 1990-1999
  • Galerie Pauline Johnson, Outremont, 1990-1999

Références

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  1. a b c et d 52 Couleurs du Québec… Cinquante-Deux Peintres, Louis Bruens, Éditions La Palette, 1987
  2. a et b T. K. Thomas, Collection Signature, Broquet, 1987
  3. Québec en peinture/in painting, Jacques de Roussan, collection Horizons, Roussan, 1989
  4. Répertoire Biennal Magazin’art, 2000-2001, Éditart International Ltée

Liens externes

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