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« Polaire (actrice) » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Polaire|Bouchaud}}
{{Voir homonymes|Polaire|Bouchaud}}
{{Infobox Biographie2
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| charte = acteur de films
| légende = Polaire en 1895.
| légende = Polaire en 1895.
}}
}}


'''Polaire''', [[nom de scène]] d''''Émélie Marie Bouchaud''', est une [[chanteuse]]<ref>{{Lien web|titre=La glu Polaire|url=https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0000374869|site=Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris|consulté le=2018-02-02}}</ref> et [[actrice]] [[France|française]] née le {{Date|14|mai|1874}} à [[Sidi M'Hamed (Alger)|Mustapha]] ([[Algérie]]) et morte le {{Date de décès|11|octobre|1939|14|5|1874}}<ref>[http://www.lesgensducinema.com/affiche_acteur.php?mots=Polaire&nom_acteur=POLAIRE&ident=64726&debut=0&record=1&from=ok Polaire] sur ''Les gens du cinema.com''.</ref> à [[Champigny-sur-Marne]] ([[Val-de-Marne]]).
'''Polaire''', [[nom de scène]] d''''Émélie Marie Bouchaud''', est une [[chanteuse]]<ref name=glu>{{Lien web|titre=La glu Polaire|url=https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0000374869|site=Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris|consulté le=2018-02-02}}.</ref> et [[actrice]] [[France|française]] née le {{Date|14|mai|1874}} à [[Sidi M'Hamed (Alger)|Mustapha]] ([[Algérie]]) et morte le {{Date de décès|11|octobre|1939|14|5|1874}}<ref name=gens>{{Lien web |langue= fr|titre= Polaire|url=http://www.lesgensducinema.com/affiche_acteur.php?mots=Polaire&nom_acteur=POLAIRE&ident=64726&debut=0&record=1&from=ok |date= |site=Les gens du cinema.com }}.</ref> à [[Champigny-sur-Marne]] ([[Val-de-Marne]]).


== Biographie ==
== Biographie ==
=== Enfance et famille ===
=== Enfance et famille ===
Émélie Marie Bouchaud est née le {{Date|14|mai|1874}} à [[Sidi M'Hamed (Alger)|Mustapha]] ([[Algérie]]), commune créée en 1835 par les Français durant la période coloniale et devenue en 1977 une des treize communes d'[[Alger]] sous le nom de Sidi M'Hamed<ref>{{Lien web|titre=La glu Polaire|url=https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0000374869|site=Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris|consulté le=2018-02-02}}</ref> .
Émélie Marie Bouchaud est née le {{Date|14|mai|1874}} à [[Sidi M'Hamed (Alger)|Mustapha]] ([[Algérie]]), commune créée en 1835 par les Français durant la [[Algérie française|période coloniale]] et devenue en 1977 une des treize communes d'[[Alger]] sous le nom de Sidi M'Hamed<ref name=glu/>.


Son père, né à [[Hussein Dey (commune)|Hussein Dey]] et dont la famille est originaire des [[Les Essards (Charente-Maritime)|Essards]] ([[Charente-Maritime]]), s'appelle François Bouchaud, il est propriétaire de voitures. Sa mère, couturière, est Lucile Milandre, née à [[Clamecy (Nièvre)|Clamecy]] ([[Nièvre (département)|Nièvre]]). Il se sont mariés le {{date-|26 mars 1870}} à Alger<ref>{{Lien web|titre=ANOM, Etat Civil, Résultats|url=http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/osd.php?territoire=ALGERIE&acte=8400|site=anom.archivesnationales.culture.gouv.fr|consulté le=2019-12-01}}</ref>.
Son père, François Bouchaud, né à [[Hussein Dey (commune)|Hussein Dey]] et dont la famille est originaire des [[Les Essards (Charente-Maritime)|Essards]] ([[Charente-Maritime]]), est propriétaire de voitures. Sa mère, couturière, est Lucile Milandre, née à [[Clamecy (Nièvre)|Clamecy]] ([[Nièvre (département)|Nièvre]]). Ils se sont mariés le {{date-|26 mars 1870}} à Alger<ref>{{Lien web|titre=ANOM, Etat Civil, Résultats|url=http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/osd.php?territoire=ALGERIE&acte=8400|site=anom.archivesnationales.culture.gouv.fr|consulté le=2019-12-01}}</ref>.


=== Carrière ===
=== Carrière ===
[[Fichier:Mlle Polaire posant chez Juan Sala.jpg|vignette|gauche|redresse|Mlle Polaire posant chez Juan Sala]]
En 1890, Polaire qui a alors seize ans rejoint à Paris son frère Edmond qui y exerce au [[café-concert]] sous le nom de [[Dufleuve]]. Elle a déjà chanté dans des cafés à Alger et continue sur cette voie. Elle se fait remarquer par son physique particulier tenant à une exceptionnelle [[taille de guêpe]], à une époque où les femmes portent des [[Corset|corsets]] pour affiner leur taille. Elle est au programme d'un tour de chant à [[l'Européen]] dès le mois de {{date-|septembre 1890}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Andrée Sallée|auteur2=Philippe Chauveau|titre=Music-hall et café-concert|lieu=Paris|éditeur=Bordas Spectacle|année=1985|isbn=}}</ref>.
En 1890, Polaire qui a alors seize ans rejoint à Paris son frère Edmond qui y exerce au [[café-concert]] sous le nom de [[Dufleuve]]. Elle a déjà chanté dans des cafés à Alger et continue sur cette voie. Elle se fait remarquer par son physique particulier tenant à une exceptionnelle [[taille de guêpe]], à une époque où les femmes portent des [[Corset|corsets]] pour affiner leur taille. Elle est au programme d'un tour de chant à [[l'Européen]] dès le mois de {{date-|septembre 1890}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Andrée Sallée|auteur2=Philippe Chauveau|titre=Music-hall et café-concert|lieu=Paris|éditeur=Bordas Spectacle|année=1985|isbn=}}</ref>.


En 1895, ''Le Rire'' publie un dessin de [[Henri de Toulouse-Lautrec|Toulouse-Lautrec]] la représentant sur scène<ref name=":0">{{Lien web|titre=Polaire - Emilie Marie Bouchaud (1874-1939) - Biographie - Page 1|url=http://deesk.pagesperso-orange.fr/polaire-1900/c_polaire_biographie_a.htm#2b|site=deesk.pagesperso-orange.fr|consulté le=2017-05-09}}</ref>. Son attitude, énergique et excentrique, fait d'elle un phénomène du « caf' conc' ». On dit d'elle qu'elle a le genre « gommeuse épileptique »<ref name=":0" />, deux termes correspondant à deux genres du café-concert (les « gommeuses » adoptent une attitude aguicheuse et une élégance excessive, les « épileptiques » une intense activité corporelle et gestuelle combinant danse, grimaces et chanson). {{citation|Pour moi, dès mon début, je fis tout de suite ces gestes exaspérés qui m'ont toujours été propres. (…) Rejetant ma tête en arrière, je chantais, en quelque sorte, avec mes cheveux battant au vent, avec mes narines frémissantes, avec mes poings crispés…}}, dit-elle dans ses Mémoires<ref name=":0" />.
En 1895, l'hebdomadaire humoristique ''[[Le Rire]]'' publie un dessin de [[Henri de Toulouse-Lautrec|Toulouse-Lautrec]] la représentant sur scène<ref name=":0">{{Lien web|titre=Polaire - Emilie Marie Bouchaud (1874-1939) - Biographie - Page 1|url=http://deesk.pagesperso-orange.fr/polaire-1900/c_polaire_biographie_a.htm#2b|site=deesk.pagesperso-orange.fr|consulté le=2017-05-09}}</ref>. Son attitude, énergique et excentrique, fait d'elle un phénomène du « caf' conc' ». On dit d'elle qu'elle a le genre « gommeuse épileptique »<ref name=":0" />, deux termes correspondant à deux genres du café-concert (les « gommeuses » adoptent une attitude aguicheuse et une élégance excessive, les « épileptiques » une intense activité corporelle et gestuelle combinant danse, grimaces et chanson). {{citation|Pour moi, dès mon début, je fis tout de suite ces gestes exaspérés qui m'ont toujours été propres. (…) Rejetant ma tête en arrière, je chantais, en quelque sorte, avec mes cheveux battant au vent, avec mes narines frémissantes, avec mes poings crispés…}}, dit-elle dans ses Mémoires<ref name=":0" />.
[[Fichier:Polaire with slave.jpg|vignette|redresse|gauche|Polaire et son « esclave noir » aux États-Unis en 1910.]]
[[Fichier:Polaire ring.jpg|vignette|redresse|Polaire avec un [[piercing nasal]], ''[[Iskry]]'' n° 31, 1913.]]
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Amie du couple en vue formé par [[Willy (écrivain)|Willy ]] et [[Sidonie Gabrielle Colette|Colette]] {{incise|cette dernière étant l'autrice de la série des Claudine}}, elle obtient en [[1902 au théâtre|1902]] au théâtre le rôle de [[Claudine (Colette)|Claudine]] dans ''[[Claudine à Paris]]'' aux [[Bouffes-Parisiens]], qui fait un succès immense, et se produit aux [[États-Unis]] en [[1910]], puis à [[Londres]].


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En 1903 débutent les représentations du ''P'tit Jeune Homme'' aux Bouffes-Parisiens. Polaire y interprète le rôle d'un travesti qui « l'excédait », selon ses propres termes<ref name=":0" />.
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Amie du couple en vue formé par [[Willy (écrivain)|Willy ]] et [[Sidonie Gabrielle Colette|Colette]] {{incise|coauteurs de la série des Claudine}}, elle obtient [[1902 au théâtre|1902]] au théâtre le rôle de [[Claudine (Colette)|Claudine]] dans ''[[Claudine à Paris]]'' aux [[Bouffes-Parisiens]], qui fait un succès immense, et se produit aux [[États-Unis]] en [[1910]], puis à [[Londres]].

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En 1903 débutent les représentations du ''P'tit Jeune Homme'' aux Bouffes-Parisiens. Polaire y interprète le rôle d'un travesti qui « l'excédait », selon ses propres termes<ref name=":0" />.


Elle pose également pour les peintres [[Antonio de La Gandara]], [[Henri de Toulouse-Lautrec]], [[Leonetto Cappiello]], [[Rupert Carabin]] et [[Jean Sala]], qui devint à partir de 1893 le portraitiste de la société parisienne.
Elle pose également pour les peintres [[Antonio de La Gandara]], [[Henri de Toulouse-Lautrec]], [[Leonetto Cappiello]], [[Rupert Carabin]] et [[Jean Sala]], qui devint à partir de 1893 le portraitiste de la société parisienne.


À partir de 1909, elle interprète plusieurs rôles au cinéma. Après la [[Première Guerre mondiale]], elle se consacre surtout au théâtre.
À partir de 1909, elle interprète plusieurs rôles au cinéma. Après la [[Première Guerre mondiale]], elle se consacre surtout au théâtre.


Durant sa carrière, elle interprète ''Tha ma ra boum di hé'' (son plus grand succès, à ses tout débuts)<ref>{{Lien web|titre=Tha-Ma-Ra-Boum-Di-Hé : chansonnette|url=https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001494137/v0001.simple.selectedTab=thumbnail|site=Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris|consulté le=2018-02-16}}</ref>, ''La Glu'' (sur un poème de [[Jean Richepin]]), ''Tchique tchique'' de [[Vincent Scotto]], et récite ''La Charlotte prie Notre-Dame'' de [[Jehan Rictus]].
Durant sa carrière, elle interprète ''[[Tha ma ra boum di hé]]'' (son plus grand succès, à ses tout débuts)<ref>{{Lien web|titre=Tha-Ma-Ra-Boum-Di-Hé : chansonnette|url=https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001494137/v0001.simple.selectedTab=thumbnail|site=Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris|consulté le=2018-02-16}}</ref>, ''La Glu'' (sur un poème de [[Jean Richepin]]), ''Tchique tchique'' de [[Vincent Scotto]], et récite ''La Charlotte prie Notre-Dame'' de [[Jehan Rictus]].


=== Mort ===
=== Mort ===
Polaire meurt le {{Date de décès|11|octobre|1939|14|5|1874}} à [[Champigny-sur-Marne]] ([[Val-de-Marne]])<ref>[http://www.lesgensducinema.com/affiche_acteur.php?mots=Polaire&nom_acteur=POLAIRE&ident=64726&debut=0&record=1&from=ok Polaire] sur ''Les gens du cinema.com''.</ref>. Sa tombe est située dans l'ancien cimetière du Centre à Champigny-sur-Marne - division 21<ref>[http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/polaire/polaire.htm Site dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net, page sur Polaire],consulté le 16 juillet 2021.</ref>.
Polaire meurt le {{Date de décès|11|octobre|1939|14|5|1874}} à [[Champigny-sur-Marne]] ([[Val-de-Marne]])<ref name=gens/>.<br>Sa tombe est située dans l'[[Cimetière de Champigny-sur-Marne|ancien cimetière du Centre]] à [[Champigny-sur-Marne]] - division 21<ref>[http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/polaire/polaire.htm Site dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net, page sur Polaire],consulté le 16 juillet 2021.</ref>.


<gallery mode="packed" caption="Quelques photos, dessins et caricatures représentant l'artiste Polaire">
<gallery mode="packed" caption="Quelques photos, dessins et caricatures représentant l'artiste Polaire">
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Polaire cappiello.jpg|Polaire par [[Leonetto Cappiello]] ([[1905 en arts plastiques|1905]]).
Polaire cappiello.jpg|Polaire par [[Leonetto Cappiello]] ([[1905 en arts plastiques|1905]]).
Charles Milcendeau - Portrait de Mlle Polaire.jpg|Polaire par [[Charles Milcendeau]].
Charles Milcendeau - Portrait de Mlle Polaire.jpg|Polaire par [[Charles Milcendeau]].
Jean Sala 11.jpg|Polaire par [[Juan Sala]] ([[1910 en arts plastiques|1910]]).
CFP-2 Polaire.jpg|Polaire en 1909.
Mlle Polaire posant chez Juan Sala.jpg|Polaire par [[Juan Sala]] ([[1910 en arts plastiques|1910]]).
Sem Polaire.jpg|Polaire par [[Sem (illustrateur)|Sem]].
Sem Polaire.jpg|Polaire par [[Sem (illustrateur)|Sem]].
PolaireParSEM.jpg|Polaire par Sem.
PolaireParSEM.jpg|Polaire par Sem.
CFP-2 Polaire.jpg|Polaire en 1909.
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</gallery>

{{message galerie}}
== Confusion ==
Certains sites spécialisés dans le cinéma confondent la carrière de Polaire avec celle de l'actrice italienne [[Pauline Polaire]] entrainant des erreurs dans l'attribution de rôle dans de nombreux films, cette méprise ayant été signalée par un des descendants directs de l'actrice italienne<ref>[https://deesk.pagesperso-orange.fr/polaire-1900/polaire_paulinepolaire_d.htm Site deesk.pagesperso-orange.fr, page sur Pauline Polaire], consulté le 17 juillet 2021.</ref>.


== Postérité ==
== Postérité ==
[[Fichier:Marevéry Roger Vincent Polaire et Lilian Greuze Marevéry Yves 1907.jpg|vignette|redresse|Caricature d'[[Yves Marevéry]] sur les trois acteurs jouant dans la pièce de [[Jehanne d'Orliac]], ''Joujou tragique'', au [[Théâtre du Gymnase Marie-Bell|théâtre du Gymnase]] en 1907.]]
[[Fichier:Marevéry Roger Vincent Polaire et Lilian Greuze Marevéry Yves 1907.jpg|vignette|redresse|Caricature d'[[Yves Marevéry]] sur les trois acteurs jouant dans la pièce de [[Jehanne d'Orliac]], ''Joujou tragique'', au [[Théâtre du Gymnase Marie-Bell|théâtre du Gymnase]] en 1907.]]

=== Record ===
=== Record ===
« {{Mlle|Polaire}} » est citée par le ''[[Livre Guinness des records]]'' comme codétentrice (avec la Britannique Ethel Granger) de celui de la taille la plus fine, {{unité|33|cm}}<ref>{{Ouvrage|titre=Guinness World Records 2015|éditeur=Guinness World Records|année=2014|pages totales=255|passage=[https://books.google.fr/books?id=rBd4BAAAQBAJ&pg=PT87 {{p.|84}}]|isbn=978-1-908843-70-8|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=rBd4BAAAQBAJ|consulté le=27 juin 2016}}.</ref>{{,}}<ref>[https://www.google.fr/books/edition/La_vie_sexuelle_des_%C3%A9crivains/_FrRDwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq Google Livre "La vie sexuelle des écrivains" de Iman Bassalah, Nouveau Monde Editions].</ref>. Elle-même déclare dans ses mémoires s'être plusieurs fois laissé entourer la taille {{Citation|d'un faux-col de pointure normale, 41 ou 42<ref>{{Ouvrage|auteur1=Polaire|titre=Polaire par elle-même|lieu=Paris|éditeur=Eugène Figuière|année=|pages totales=118|passage=38|isbn=|lire en ligne=http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/polaire/polaire_memoires/01_polaire_memoires.htm|consulté le=27 juin 2016}}.</ref>.}}
« {{Mlle|Polaire}} » est citée par le ''[[Livre Guinness des records]]'' comme codétentrice (avec la Britannique Ethel Granger) de celui de la taille la plus fine, {{unité|33|cm}}<ref>{{Ouvrage|titre=Guinness World Records 2015|éditeur=Guinness World Records|année=2014|pages totales=255|passage=[https://books.google.fr/books?id=rBd4BAAAQBAJ&pg=PT87 {{p.|84}}]|isbn=978-1-908843-70-8|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=rBd4BAAAQBAJ|consulté le=27 juin 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Iman Bassalah |titre=La vie sexuelle des écrivains |éditeur=Nouveau Monde Editions |année= 2016|isbn= |lire en ligne=https://www.google.fr/books/edition/La_vie_sexuelle_des_%C3%A9crivains/_FrRDwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq }}. </ref>. Elle-même déclare dans ses mémoires s'être plusieurs fois laissé entourer la taille {{Citation|d'un faux-col de pointure normale, 41 ou 42<ref>{{Ouvrage|auteur1=Polaire|titre=Polaire par elle-même|lieu=Paris|éditeur=Eugène Figuière|année=|pages totales=118|passage=38|isbn=|lire en ligne=http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/polaire/polaire_memoires/01_polaire_memoires.htm|consulté le=27 juin 2016}}.</ref>.}}


=== Évocation ===
=== Évocation ===
Elle est citée par [[Simenon]] dans ''[[La Première Enquête de Maigret, 1913]]'' publié en 1949 : {{citation|Elle avait la taille aussi fine que Polaire et elle était si menue que la masse de ses cheveux semblait devoir compromettre son équilibre.}}
Elle est également citée par l'écrivain [[Georges Simenon]] dans ''[[La Première Enquête de Maigret, 1913]]'' publié en 1949 : {{citation|Elle avait la taille aussi fine que Polaire et elle était si menue que la masse de ses cheveux semblait devoir compromettre son équilibre.}}


=== Iconographie ===
=== Iconographie ===
Son portrait en pied (huile sur toile datée de 1910) par [[Juan Sala]] est passé en vente à Paris le {{date|28|juin|2016}} ; il est reproduit en couleurs dans ''La Gazette de l'hôtel Drouot'' du {{date|24|juin|2016}} ({{p.|55}}).
Son portrait en pied (huile sur toile datée de 1910) par [[Juan Sala]] est passé en vente à Paris le {{date|28|juin|2016}} ; il est reproduit en couleurs dans ''[[La Gazette Drouot|La Gazette de l'hôtel Drouot]]'' du {{date|24|juin|2016}} ({{p.|55}}).
Une photographie de la séance de pose a été publiée dans ''[[La Vie illustrée]]''.
Une photographie de la séance de pose a été publiée dans ''[[La Vie illustrée]]''.


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* ''Pour être heureux'' (Yvain) - Odéon 75143 - Matrice K1-510 - 1923
* ''Pour être heureux'' (Yvain) - Odéon 75143 - Matrice K1-510 - 1923
* ''Allo ! Chéri'' (Boyer - Stamper) - Pathé 4970 - Matrice 2485 - {{date-|8 mai 1918}}
* ''Allo ! Chéri'' (Boyer - Stamper) - Pathé 4970 - Matrice 2485 - {{date-|8 mai 1918}}
* ''Pour être heureux'' (Yvain) - Aérophone - No. 1467 - 1920
* ''Pour être heureux'' (Yvain) - Aérophone - N° 1467 - 1920
* ''La Glu'' (Richepin - Fragerole) - Aérophone - No. 1468 - 1920
* ''La Glu'' (Richepin - Fragerole) - Aérophone - N° 1468 - 1920
* ''Nocturne'' (Nozière) - Gramophone K-5798 - Matrice BS 4432-1 et 4433-2 - 1929
* ''Nocturne'' (Nozière) - Gramophone K-5798 - Matrice BS 4432-1 et 4433-2 - 1929
* ''La Glu'' (Richepin - Fragerole) - Polydor 521531 - Matrice 2170 BK - 1929
* ''La Glu'' (Richepin - Fragerole) - Polydor 521531 - Matrice 2170 BK - 1929
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* ''Le Train du rêve'' (Aubret - Lenoir) - Parlophone 22716 - Matrice Pa 106124-2 - 1930
* ''Le Train du rêve'' (Aubret - Lenoir) - Parlophone 22716 - Matrice Pa 106124-2 - 1930
* ''Le Premier Voyage'' (Lenoir) - Parlophone 22716 - Matrice Pa 106165-2 - 1930
* ''Le Premier Voyage'' (Lenoir) - Parlophone 22716 - Matrice Pa 106165-2 - 1930
* ''La Prière de la Charlotte'' (Jehan Rictus - arr. Warms) - Cristal 6263 - Matrice CP 2082 et 2083 - 1936
* ''La Prière de la Charlotte'' (Jehan Rictus - arr. Warms) - Cristal 6263 - Matrice CP 2082 et 2083 - 1936.
}}
}}
;Réédition en CD
;Réédition en CD
* [[Eugénie Buffet]] & Polaire : ''Succès et Raretés 1918-1936''
* [[Eugénie Buffet]] & Polaire : ''Succès et Raretés 1918-1936''.


== Filmographie ==
== Filmographie ==
{{colonnes|nombre=2|taille=30|
* [[1909 au cinéma|1909]] : ''Moines et guerriers''
* [[1909 au cinéma|1909]] : ''Moines et guerriers''
* [[1910 au cinéma|1910]] : ''La Tournée des grands ducs'' de [[Léonce Perret]] : La danseuse
* [[1910 au cinéma|1910]] : ''[[La Tournée des grands ducs (film, 1910)|La Tournée des grands ducs]]'' de [[Léonce Perret]] : la danseuse
* [[1911 au cinéma|1911]] : ''Le Visiteur'' de [[René Leprince]]
* [[1911 au cinéma|1911]] : ''Le Visiteur'' de [[René Leprince]]
* [[1911 au cinéma|1911]] : ''Le Poison de l'humanité'' de [[Victorin Jasset]]
* 1911 : ''Le Poison de l'humanité'' de [[Victorin Jasset]]
* [[1912 au cinéma|1912]] : ''Ma gosse''
* [[1912 au cinéma|1912]] : ''Ma gosse''
* [[1912 au cinéma|1912]] : ''[[Le Friquet]]'' de [[Maurice Tourneur]] : Le Friquet
* [[1913 au cinéma|1913]] : ''[[Sœurette (film)|Sœurette]]'' de [[Maurice Tourneur]]
* [[1913 au cinéma|1913]] : ''[[Sœurette (film)|Sœurette]]'' de [[Maurice Tourneur]]
* [[1913 au cinéma|1913]] : ''[[Les Gaîtés de l'escadron (film, 1913)|Les Gaîtés de l'escadron]]'' de [[Maurice Tourneur]] et [[Joseph Faivre]]
* 1913 : ''[[Les Gaîtés de l'escadron (film, 1913)|Les Gaîtés de l'escadron]]'' de Maurice Tourneur et [[Joseph Faivre]]
* [[1913 au cinéma|1913]] : ''[[Le Dernier pardon]]'' de [[Maurice Tourneur]]
* 1913 : ''[[Le Dernier pardon]]'' de Maurice Tourneur
* [[1913 au cinéma|1913]] : ''La Dame de Monsoreau'' de [[Emile Chautard]]
* 1913 : ''[[La Dame de Monsoreau (film, 1913)|La Dame de Monsoreau]]'' d'[[Émile Chautard]]
* [[1914 au cinéma|1914]] : ''[[Monsieur Lecoq (film, 1914)|Monsieur Lecoq]]'' de [[Maurice Tourneur]] et [[Gérard Bourgeois (réalisateur)|Gérard Bourgeois]]
* [[1914 au cinéma|1914]] : ''[[Le Friquet]]'' de Maurice Tourneur : Le Friquet
* 1914 : ''[[Monsieur Lecoq (film, 1914)|Monsieur Lecoq]]'' de Maurice Tourneur et [[Gérard Bourgeois (réalisateur)|Gérard Bourgeois]]
* [[1917 au cinéma|1917]] : ''[[Le Masque du vice]]'' d'[[André Hugon]]
* [[1917 au cinéma|1917]] : ''[[Le Masque du vice]]'' d'[[André Hugon]]
* [[1922 au cinéma|1922]] : ''{{lang|it|Un Punto nero}}''
* [[1932 au cinéma|1932]] : ''[[Amour... amour...]]'' de [[Robert Bibal]] : la chiromancienne
* [[1922 au cinéma|1922]] : ''{{lang|it|Il Controllore dei vagoni letti}}''
* [[1923 au cinéma|1923]] : ''{{lang|it|La Locanda delle ombre}}''
* [[1924 au cinéma|1924]] : ''{{lang|it|Saetta impara a vivere}}''
* [[1924 au cinéma|1924]] : ''{{lang|it|Maciste e il nipote d'America}}''
* [[1924 au cinéma|1924]] : ''Caporal Saetta''
* [[1925 au cinéma|1925]] : ''[[Maciste aux enfers]]'' de [[Guido Brignone]] : Graziella
* [[1932 au cinéma|1932]] : ''Amour… amour…'' de [[Robert Bibal]] : La chiromancienne
* [[1933 au cinéma|1933]] : ''[[Âme de clown]]'' de [[Marc Didier]]
* [[1933 au cinéma|1933]] : ''[[Âme de clown]]'' de [[Marc Didier]]
* [[1935 au cinéma|1935]] : ''[[Arènes joyeuses (film, 1935)|Arènes joyeuses]]'' de [[Karl Anton|Karel Anton]]
* [[1935 au cinéma|1935]] : ''[[Arènes joyeuses (film, 1935)|Arènes joyeuses]]'' de [[Karl Anton]]
}}


== Théâtre ==
== Théâtre ==
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== Publication ==
== Publication ==
* {{Ouvrage|auteur1=Polaire|titre=Polaire par elle-même|lieu=Paris|éditeur=Figuière|année=1933}}.
* {{Ouvrage|auteur1=Polaire|titre=Polaire par elle-même|lieu=Paris|éditeur=Figuière|année=1933}}, {{ASIN| B001BUCG1Y}}.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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* {{Ouvrage|auteur1=[[Jean-Baptiste Thierrée]]|titre=La Folie Polaire|éditeur=Lume|année=2007|isbn=978-2915474169}}
* {{Ouvrage|auteur1=[[Jean-Baptiste Thierrée]]|titre=La Folie Polaire|éditeur=Lume|année=2007|isbn=978-2915474169}}
* {{Ouvrage|auteur1=Françoise Giraudet|titre=Polaire, la Demoiselle à la rose rouge|éditeur=|année=2011|isbn=}}, [http://pagesperso-orange.fr/livre-polaire/ Présentation en ligne]
* {{Ouvrage|auteur1=Françoise Giraudet|titre=Polaire, la Demoiselle à la rose rouge|éditeur=|année=2011|isbn=}}, [http://pagesperso-orange.fr/livre-polaire/ Présentation en ligne]

=== Vidéos ===
* [https://www.youtube.com/watch?v=6EZ_ALAhAGs&list=RD6EZ_ALAhAGs&start_radio=1&rv=6EZ_ALAhAGs&t=10 Chanson de Polaire, « Le train du rêve »]
* [https://www.youtube.com/watch?v=3tEcvF-scbQ Chanson de Polaire : « Le Petit Savoyard »]


=== Liens externes ===
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[[Catégorie:Naissance en mai 1874]]
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Pour les articles homonymes, voir Polaire et Bouchaud.

Polaire
Polaire en 1895.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Émélie Marie BouchaudVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie

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Polaire, nom de scène d'Émélie Marie Bouchaud, est une chanteuse[1] et actrice française née le à Mustapha (Algérie) et morte le (à 65 ans)[2] à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne).

Biographie

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Enfance et famille

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Émélie Marie Bouchaud est née le à Mustapha (Algérie), commune créée en 1835 par les Français durant la période coloniale et devenue en 1977 une des treize communes d'Alger sous le nom de Sidi M'Hamed[1].

Son père, François Bouchaud, né à Hussein Dey et dont la famille est originaire des Essards (Charente-Maritime), est propriétaire de voitures. Sa mère, couturière, est Lucile Milandre, née à Clamecy (Nièvre). Ils se sont mariés le à Alger[3].

Carrière

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En 1890, Polaire qui a alors seize ans rejoint à Paris son frère Edmond qui y exerce au café-concert sous le nom de Dufleuve. Elle a déjà chanté dans des cafés à Alger et continue sur cette voie. Elle se fait remarquer par son physique particulier tenant à une exceptionnelle taille de guêpe, à une époque où les femmes portent des corsets pour affiner leur taille. Elle est au programme d'un tour de chant à l'Européen dès le mois de [4].

En 1895, l'hebdomadaire humoristique Le Rire publie un dessin de Toulouse-Lautrec la représentant sur scène[5]. Son attitude, énergique et excentrique, fait d'elle un phénomène du « caf' conc' ». On dit d'elle qu'elle a le genre « gommeuse épileptique »[5], deux termes correspondant à deux genres du café-concert (les « gommeuses » adoptent une attitude aguicheuse et une élégance excessive, les « épileptiques » une intense activité corporelle et gestuelle combinant danse, grimaces et chanson). « Pour moi, dès mon début, je fis tout de suite ces gestes exaspérés qui m'ont toujours été propres. (…) Rejetant ma tête en arrière, je chantais, en quelque sorte, avec mes cheveux battant au vent, avec mes narines frémissantes, avec mes poings crispés… », dit-elle dans ses Mémoires[5].

Polaire et son « esclave noir » aux États-Unis en 1910.
Polaire avec un piercing nasal, Iskry n° 31, 1913.

Amie du couple en vue formé par Willy et Colette — cette dernière étant l'autrice de la série des Claudine —, elle obtient en 1902 au théâtre le rôle de Claudine dans Claudine à Paris aux Bouffes-Parisiens, qui fait un succès immense, et se produit aux États-Unis en 1910, puis à Londres.

En 1903 débutent les représentations du P'tit Jeune Homme aux Bouffes-Parisiens. Polaire y interprète le rôle d'un travesti qui « l'excédait », selon ses propres termes[5].

Elle pose également pour les peintres Antonio de La Gandara, Henri de Toulouse-Lautrec, Leonetto Cappiello, Rupert Carabin et Jean Sala, qui devint à partir de 1893 le portraitiste de la société parisienne.

À partir de 1909, elle interprète plusieurs rôles au cinéma. Après la Première Guerre mondiale, elle se consacre surtout au théâtre.

Durant sa carrière, elle interprète Tha ma ra boum di hé (son plus grand succès, à ses tout débuts)[6], La Glu (sur un poème de Jean Richepin), Tchique tchique de Vincent Scotto, et récite La Charlotte prie Notre-Dame de Jehan Rictus.

Mort

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Polaire meurt le (à 65 ans) à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne)[2].
Sa tombe est située dans l'ancien cimetière du Centre à Champigny-sur-Marne - division 21[7].

  • Quelques photos, dessins et caricatures représentant l'artiste Polaire
  • Mademoiselle Polaire 1895 - Toulouse-Lautrec.
    Mademoiselle Polaire 1895 - Toulouse-Lautrec.
  • Polaire par Toulouse-Lautrec.
    Polaire par Toulouse-Lautrec.
  • Polaire par Édouard Stebbing.
    Polaire par Édouard Stebbing.
  • Polaire montrant sa taille de guêpe vers 1900.
    Polaire montrant sa taille de guêpe vers 1900.
  • Polaire par Leonetto Cappiello (1905).
    Polaire par Leonetto Cappiello (1905).
  • Polaire par Charles Milcendeau.
    Polaire par Charles Milcendeau.
  • Polaire en 1909.
    Polaire en 1909.
  • Polaire par Juan Sala (1910).
    Polaire par Juan Sala (1910).
  • Polaire par Sem.
    Polaire par Sem.
  • Polaire par Sem.
    Polaire par Sem.

Confusion

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Certains sites spécialisés dans le cinéma confondent la carrière de Polaire avec celle de l'actrice italienne Pauline Polaire entrainant des erreurs dans l'attribution de rôle dans de nombreux films, cette méprise ayant été signalée par un des descendants directs de l'actrice italienne[8].

Postérité

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Caricature d'Yves Marevéry sur les trois acteurs jouant dans la pièce de Jehanne d'Orliac, Joujou tragique, au théâtre du Gymnase en 1907.

Record

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« Mlle Polaire » est citée par le Livre Guinness des records comme codétentrice (avec la Britannique Ethel Granger) de celui de la taille la plus fine, 33 cm[9],[10]. Elle-même déclare dans ses mémoires s'être plusieurs fois laissé entourer la taille « d'un faux-col de pointure normale, 41 ou 42[11]. »

Évocation

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Elle est également citée par l'écrivain Georges Simenon dans La Première Enquête de Maigret, 1913 publié en 1949 : « Elle avait la taille aussi fine que Polaire et elle était si menue que la masse de ses cheveux semblait devoir compromettre son équilibre. »

Iconographie

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Son portrait en pied (huile sur toile datée de 1910) par Juan Sala est passé en vente à Paris le  ; il est reproduit en couleurs dans La Gazette de l'hôtel Drouot du (p. 55). Une photographie de la séance de pose a été publiée dans La Vie illustrée.

Discographie

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78 tours
  • Arrêtez chauffeur (Vargues) - L'Omnium 69 - 1903
  • J'suis terrible en amour (Piccolini - Grimaldi - Bouchaud) - L'Omnium 70 - 1903)
  • Le petit frisson (Lestac) - L'Omnium 71 - 1903
  • Ma p'tite crotte (Rimbault - Arnould - Beretta) - L'Omnium 72 - 1903
  • Tchicke Tcchike (Scotto) - Odéon 75143 - 1923
  • Pour être heureux (Yvain) - Odéon 75143 - Matrice K1-510 - 1923
  • Allo ! Chéri (Boyer - Stamper) - Pathé 4970 - Matrice 2485 -
  • Pour être heureux (Yvain) - Aérophone - N° 1467 - 1920
  • La Glu (Richepin - Fragerole) - Aérophone - N° 1468 - 1920
  • Nocturne (Nozière) - Gramophone K-5798 - Matrice BS 4432-1 et 4433-2 - 1929
  • La Glu (Richepin - Fragerole) - Polydor 521531 - Matrice 2170 BK - 1929
  • Le P'tit Savoyard - Polydor 521531 - Matrice 2170 BK - 1929
  • Le Train du rêve (Aubret - Lenoir) - Parlophone 22716 - Matrice Pa 106124-2 - 1930
  • Le Premier Voyage (Lenoir) - Parlophone 22716 - Matrice Pa 106165-2 - 1930
  • La Prière de la Charlotte (Jehan Rictus - arr. Warms) - Cristal 6263 - Matrice CP 2082 et 2083 - 1936.
Réédition en CD

Filmographie

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Théâtre

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Publication

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  • Polaire, Polaire par elle-même, Paris, Figuière, , (ASIN B001BUCG1Y).

Notes et références

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  1. ↑ a et b « La glu Polaire », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le ).
  2. ↑ a et b « Polaire », sur Les gens du cinema.com.
  3. ↑ « ANOM, Etat Civil, Résultats », sur anom.archivesnationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  4. ↑ Andrée Sallée et Philippe Chauveau, Music-hall et café-concert, Paris, Bordas Spectacle,
  5. ↑ a b c et d « Polaire - Emilie Marie Bouchaud (1874-1939) - Biographie - Page 1 », sur deesk.pagesperso-orange.fr (consulté le )
  6. ↑ « Tha-Ma-Ra-Boum-Di-Hé : chansonnette », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  7. ↑ Site dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net, page sur Polaire,consulté le 16 juillet 2021.
  8. ↑ Site deesk.pagesperso-orange.fr, page sur Pauline Polaire, consulté le 17 juillet 2021.
  9. ↑ Guinness World Records 2015, Guinness World Records, , 255 p. (ISBN 978-1-908843-70-8, lire en ligne), p. 84.
  10. ↑ Iman Bassalah, La vie sexuelle des écrivains, Nouveau Monde Editions, (lire en ligne).
  11. ↑ Polaire, Polaire par elle-même, Paris, Eugène Figuière, 118 p. (lire en ligne), p. 38.
  12. ↑ Comoedia du 9 avril 1934

Voir aussi

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Bibliographie

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Vidéos

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Liens externes

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