« Chari » : différence entre les versions
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Le Chari prend sa source en [[République centrafricaine]], anciennement [[Oubangui-Chari]]. Il naît de la confluence de deux rivières assez bien alimentées en toutes saisons, le '''Bamingui''' venu du sud-est et cours supérieur du Chari, qui reçoit les eaux du [[Gribingui]] venu du sud. Le Bamingui forme alors pendant une cinquantaine de kilomètres la frontière entre la Centrafricaine et le Tchad. Dans ce secteur, il reçoit en rive droite le [[Bangoran]], lui aussi cours d'eau centrafricain. Dès ce moment, il porte le nom de « Chari ». Puis juste avant de s'engager en territoire exclusivement tchadien, il reçoit, en rive droite également, la longue rivière appelée [[Bahr Aouk]], qui née loin à l'est, à proximité de la frontière soudanaise, joue le rôle de frontière [[Frontière entre la Centrafrique et le Tchad|centrafrico-tchadienne]] sur presque tout son parcours. |
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Le Chari représente 80 % des apports en eau du lac Tchad. La majorité des habitants du Tchad sont riverains du Chari ou de ses affluents. |
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Le débit du fleuve a été observé pendant 58 ans (1933-1991) à [[N'Djamena]], la capitale du Tchad située peu en amont du débouché du Chari dans le [[lac Tchad]], donc en fin de parcours<ref>[http://www.grdc.sr.unh.edu/html/Polygons/P1537100.html GRDC - Le Chari à N'Djamena]</ref>. |
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* J. C. Olivry, [http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/Mon_hydr/25393.pdf ''Fleuves et rivières du Cameroun''], collection « Monographies hydrologiques », {{numéro|9}}, [[Institut de recherche pour le développement|ORSTOM]], Paris, 1986, 781 p. |
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=== Articles connexes === |
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=== Liens externes === |
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* {{Dictionnaires}} |
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* {{Bases géographie}} |
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* {{Bases vie publique}} |
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[[Catégorie:Cours d'eau |
[[Catégorie:Cours d'eau au Tchad]] |
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[[Catégorie:Cours d'eau |
[[Catégorie:Cours d'eau en République centrafricaine]] |
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[[Catégorie:Cours d'eau |
[[Catégorie:Cours d'eau au Cameroun]] |
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[[Catégorie:Système hydrologique du Chari|*]] |
Dernière version du 31 août 2024 à 14:38
Chari Bamingui | |
Carte du bassin versant du Chari. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 1 200 km |
Bassin | 548 747 km2 |
Bassin collecteur | le Lac Tchad |
Débit moyen | 1 059 m3/s (Ndjamena) |
Régime | pluvial tropical de savane |
Cours | |
Embouchure | le Lac Tchad |
· Altitude | 280 m |
· Coordonnées | 12° 49′ 59″ N, 14° 33′ 34″ E |
Géographie | |
Pays traversés | République centrafricaine Tchad Cameroun |
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Le Chari est un fleuve d'Afrique centrale qui coule en République centrafricaine, au Tchad et au Cameroun.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le Chari prend sa source en République centrafricaine, anciennement Oubangui-Chari. Il naît de la confluence de deux rivières assez bien alimentées en toutes saisons, le Bamingui venu du sud-est et cours supérieur du Chari, qui reçoit les eaux du Gribingui venu du sud. Le Bamingui forme alors pendant une cinquantaine de kilomètres la frontière entre la Centrafricaine et le Tchad. Dans ce secteur, il reçoit en rive droite le Bangoran, lui aussi cours d'eau centrafricain. Dès ce moment, il porte le nom de « Chari ». Puis juste avant de s'engager en territoire exclusivement tchadien, il reçoit, en rive droite également, la longue rivière appelée Bahr Aouk, qui née loin à l'est, à proximité de la frontière soudanaise, joue le rôle de frontière centrafrico-tchadienne sur presque tout son parcours.
Après avoir traversé la moitié sud du Tchad du sud-est vers le nord-ouest, et baigné sa capitale N'Djamena où reçoit l'apport du Logone, le Chari sert de frontière entre le Cameroun et le Tchad depuis la capitale tchadienne jusqu'à son embouchure dans le lac Tchad.
Le Chari représente 80 % des apports en eau du lac Tchad. La majorité des habitants du Tchad sont riverains du Chari ou de ses affluents.
Ensemble avec son affluent le Logone, il inonde les Yaérés, vaste plaine d'environ 6 000 km2 située à l'ouest du fleuve, au sud-ouest de N'Djamena.
Les débits à Ndjamena
[modifier | modifier le code]Le débit du fleuve a été observé pendant 58 ans (1933-1991) à N'Djamena, la capitale du Tchad située peu en amont du débouché du Chari dans le lac Tchad, donc en fin de parcours[1].
À N'Djamena, le débit annuel moyen ou module observé sur cette période était de 1 059 m3/s pour un bassin versant de plus ou moins 600 000 km2, soit la quasi-totalité de ce dernier.
La lame d'eau écoulée dans l'ensemble du bassin atteint ainsi le chiffre de 56 millimètres par an.
Le Chari est en fait un fleuve assez abondant, mais il est fort irrégulier et connait de longues périodes de maigres. Sur la période d'observation de 58 ans, le débit mensuel minimal a été de 8 m3/s (fleuve presque complètement à sec), tandis que le débit mensuel maximal s'élevait à 4 846 m3/s.
Affluents
[modifier | modifier le code]- le Bahr Sara (Ouham)
- le Bahr Aouk
- le Bahr Keïta
- le Bahr Salamat
- le Bamingui
- le Logone
- le Bahr Erguig
- le Bahr Gatamaro
- le Bahr Ligna
- le Batha du Lairi
- le Bahr Biher
- le Serbeouel
- le Taf-Taf
- l'Eredir
Principales villes traversées
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notes
- Références
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- J. C. Olivry, Fleuves et rivières du Cameroun, collection « Monographies hydrologiques », no 9, ORSTOM, Paris, 1986, 781 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Le Transaqua
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Hydrology and Water Resources of Africa (chapitre 7 - page 326) - par Mamdouh Shahin