« Balthazar Martinot » : différence entre les versions
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|légende=Pendule « Tête de Poupée » par Balthazar Martinot, Paris, vers 1700 (''Deutsches Uhrenmuseum'', Inv. 2004-119). |
| légende = Pendule « Tête de Poupée » par Balthazar Martinot, Paris, vers 1700 (''Deutsches Uhrenmuseum'', Inv. 2004-119). |
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[[Fichier:Martinot1678.jpg|vignette|Horloge par Balthazar Martinot, 1678.]] |
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'''Balthazar Martinot''', dit « l''''Aîné''' », né en 1636 à [[Rouen]], mort le {{date|30 décembre 1714}} à [[Saint-Germain-en-Laye]] et inhumé en cette église<ref>[https://archives.yvelines.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjEtMDktMDciO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6MTtzOjQ6InJlZjIiO2k6NjMxNjtzOjE2OiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sIjtiOjE7czoyMToidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbF9tb2RlIjtzOjQ6InByb2QiO30= Acte de décès à Saint-Germain-en-Laye, vue 109] : « S(épulture) de Baltazard Martinot. Le meme jour (31 décembre 1714) a été jnhumé dans cette Eglise le Corps de Sr. Balthazar Martinot horlogeur de feüe la Reyne mere epoux de Catherine de Châlons de cette paroisse décédé le jour precedent agé d'environ soixante et dixneuf ans messe haute et prierres chantées en presence de Louis Balthazar Martinot Valet de garderobe du Roy fils du deffunt, de Pierre françois Racine ecuier seigneur de Tremblay epoux de la petite fille du deffunt et de gerosme Martinot frere du deffunt lesquels ont signé. »</ref>, est un [[horloger]] [[France|français]]. |
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'''Balthazar Martinot''', dit « l''''Aîné''' », né en 1636 à [[Rouen]], mort en 1714 à [[Saint-Germain-en-Laye]], est un [[horloger]] [[France|français]]. |
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⚫ | Comme écrit dans le ''Dictionnaire des horlogers français'' (Tardy) : {{citation|Avec les Martinot nous avons affaire à la plus longue dynastie de l’histoire de l’horlogerie. Nous nous trouvons en face d’êtres d’une exceptionnelle longévité et d’une fécondité non moins exceptionnelle qui, durant près de deux siècles, ont tenu des emplois officiels<ref>Henri-Gustave Lengellé dit Tardy, ''Dictionnaire des horlogers français'', avec l'apport des travaux de [[Paul Brateau]] et de [[Robert Ardignac]]{{etc.}}, Paris, Tardy, 1972, 2 volumes, ''sub verbo'' « Martinot ».</ref>}}. |
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Balthazar Martinot avait épousé Anne Belon, fille de Pierre Belon, également valet de chambre-horloger ordinaire de la reine. |
Balthazar Martinot avait épousé Anne Belon, fille de Pierre Belon, également valet de chambre-horloger ordinaire de la reine. |
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Leur fille Anne Martinot morte en 1707 avait épousé [[Philippe van Dievoet]], dit « Vandive », le fameux orfèvre du Roi et du Dauphin, frère du sculpteur bruxellois [[Pierre van Dievoet]]. |
Leur fille Anne Martinot morte en 1707 avait épousé [[Philippe Van Dievoet|Philippe van Dievoet]], dit « [[Vandive]] », le fameux orfèvre du Roi et du Dauphin, frère du sculpteur bruxellois [[Pierre Van Dievoet|Pierre van Dievoet]]. |
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Balthazar naquit à Rouen en 1636 et était le fils de l'horloger Balthazar Martinot le Vieux (1610-1697) et de Catherine Hubert, fille de l'horloger Noël Hubert (1612-1650), gouverneur du [[Gros Horloge]] de Rouen et fondateur en cette ville d'une célèbre dynastie d'horlogers. Plusieurs membres de cette famille Hubert, huguenots, ont émigré à [[La Haye]], [[Amsterdam]], [[Genève]], [[Leyde]] ou [[Londres]]. |
Balthazar naquit à Rouen en 1636 et était le fils de l'horloger Balthazar Martinot le Vieux (1610-1697) et de Catherine Hubert, fille de l'horloger Noël Hubert (1612-1650), gouverneur du [[Gros-Horloge|Gros Horloge]] de Rouen et fondateur en cette ville d'une célèbre dynastie d'horlogers. Plusieurs membres de cette famille Hubert, huguenots, ont émigré à [[La Haye]], [[Amsterdam]], [[Genève]], [[Leyde]] ou [[Londres]]<ref name=AKL>{{article|langue=de|auteur=Peter Plaßmeyer|titre= Martinot, Balthazar (1636)|périodique=Allgemeines Künstlerlexikon Online / Artists of the World Online|éditeur=Degruyter|année=2009|url=https://www.degruyter.com/document/database/AKL/entry/_f9038659-de83-4b4e-90ae-d2be134602bd/html}}{{accès payant}}.</ref>. |
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Balthazar Martinot mourut à [[Saint-Germain-en-Laye]] en 1714. |
Balthazar Martinot mourut à [[Saint-Germain-en-Laye]] en 1714<ref name=AKL/>. |
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== Parcours == |
== Parcours == |
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⚫ | Balthazar Martinot commença à œuvrer à Paris vers 1660, il était établi [[rue Galande]] en 1683 et [[quai des Orfèvres]] en 1697 et se retira dans son château de [[Saint-Germain-en-Laye]] en 1710. Son talent lui procura de nombreux appuis et lui donna un grand prestige. En 1665, il avait succédé à son beau-père Pierre Belon comme valet de chambre-horloger ordinaire de la [[reine mère]] [[Anne d'Autriche (1601-1666)|Anne d'Autriche]], il est de 1689 à 1679 et de 1693 à 1695<ref>Balthazar Martinot (Biographical details) dans la base de donnés du [[British Museum]], [https://www.britishmuseum.org/research/search_the_collection_database/term_details.aspx?bioId=83008 en ligne]</ref> horloger du roi et de son conseil. Il jouissait de la protection et de la considération des plus importants représentants de la société de son époque, à commencer par [[Louis XIV]] lui-même, Monseigneur le [[Louis de France (1661-1711)|Grand Dauphin]], les [[Louis-Marie-Victor d'Aumont|ducs d'Aumont]] et [[Charles Belgique Hollande de La Trémoille|de La Trémoille]], le [[Charles III de Rohan-Guéméné|prince de Rohan]], le [[marc René de Voyer de Paulmy d'Argenson (1652-1721)|marquis d'Argenson]], la comtesse de Polignac, le [[Léon Potier de Gesvres (cardinal)|cardinal de Gesvres]], les [[Achille de Harlay|Présidents de Harlay]], [[Chrétien-François Ier de Lamoignon|de Lamoignon]] et de nombreux autres grands personnages. |
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⚫ | Balthazar Martinot commença à œuvrer à Paris vers 1660, il était établi [[rue Galande]] en 1683 et [[quai des Orfèvres]] en 1697 et se retira dans son château de [[Saint-Germain-en-Laye]] en 1710. Son talent lui procura de nombreux appuis et lui donna un grand prestige. En 1665, il avait succédé à son beau-père Pierre Belon comme valet de chambre-horloger ordinaire de la reine [[Anne d'Autriche (1601-1666)|Anne d'Autriche]], il |
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Le nom de Balthazar Martinot reste attaché à une splendide loterie de montres et de pendules à [[Château de Versailles|Versailles]] qu’il organisa en 1695 pour la Cour en compagnie de son confrère [[Nicolas Gribelin]], les billets avaient été remplacés par des médailles sur lesquelles étaient gravées une pendule et l’inscription « ''Honos et praemia alunt artes'' ». |
Le nom de Balthazar Martinot reste attaché à une splendide loterie de montres et de pendules à [[Château de Versailles|Versailles]] qu’il organisa en 1695 pour la Cour en compagnie de son confrère [[Nicolas Gribelin]], les billets avaient été remplacés par des médailles sur lesquelles étaient gravées une pendule et l’inscription « ''Honos et praemia alunt artes'' ». |
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== Production == |
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Outre des montres de petits volumes, il est l'auteur de nombreuses pendules dont le boîtier est souvent l'œuvre de [[André-Charles Boulle]] (1642-1732). |
Outre des montres de petits volumes, il est l'auteur de nombreuses pendules dont le boîtier est souvent l'œuvre de [[André-Charles Boulle]] (1642-1732). |
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Les grands musées |
Les grands musées conservent nombre de ses productions ([[musée du Louvre]], [[musée de Cluny]] et Musée national des techniques à Paris<ref>[https://collections.arts-et-metiers.net/?queryId=439185fc-bc1f-4d38-a0e1-cbd44946a0f1 collections.arts-et-metiers.net/].</ref>, Musée des Arts décoratifs à [[Lyon]], Museum der Zeitmessung Beyer à [[Zurich]], Musée de l'horlogerie à [[La Chaux-de-Fonds]]<ref name=AKL/>, le [[Victoria and Albert Museum]] à Londres<ref>{{en}} [https://collections.vam.ac.uk/search/?id_person=AUTH345719 collections.vam.ac.uk].</ref>, le [[Cleveland Museum of Art]]<ref>{{en}} [https://www.clevelandart.org/art/1967.153 collection www.clevelandart.org].</ref>, La [[The Frick Collection| Frick Collection]]<ref>{{en}} [https://collections.frick.org/people/328/balthazar-martinot-ii/objects Collections.frick.org]</ref>, le [[Musée de la civilisation]]<ref>[https://collections.mcq.org/objets/49085 collections.mcq.org].</ref>, etc.). |
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On a découvert un inventaire de 1700 qui révèle qu’il possédait la plus importante collection privée d’horloges de son temps à Paris. |
On a découvert un inventaire de 1700 qui révèle qu’il possédait la plus importante collection privée d’horloges de son temps à Paris. |
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Le {{date-|8 janvier 2023}}, lors des émeutes au [[Palais du Planalto]] au [[Brésil]], une horloge du {{s|XVII}} signée par Balthazar Martinot, un cadeau offert par Louis XIV au prince [[Joseph Ier (roi de Portugal)| Joseph du Brésil]], pour occasion de son mariage avec [[Marie-Anne-Victoire d'Espagne| Marie-Anne Victoire]]<ref>{{lien web |langue=es |auteur=Braña Albillo, Ana José |auteur1=Universidad de Valladolid |titre=El tiempo de los Borbones. Arte de la relojería en as colecciones reales |url=https://uvadoc.uva.es/handle/10324/19639 |site=uva.es |date=2016 |consulté le=11-12-2023}}.</ref>, a été radicalement endommagée<ref>{{article|langue=en|auteur=Mario Lobao et David Biller, (Associated Press)| titre= Brazil reckons with artistic treasures ruined in riot|date=12 janvier 2023|périodique=Latimes|url= https://www.latimes.com/world-nation/story/2023-01-12/brazil-reckons-with-artistic-treasures-ruined-in-riot}}.</ref>. |
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⚫ | Avant l'invention capitale en 1675 par [[Christian Huygens]] du [[ressort spiral]] réglant, Balthazar Martinot, en collaboration avec [[Blaise Pascal]] et le [[duc de Roannez]], mit au point en 1660 un système de ressort destiné à réguler le [[balancier (horlogerie)|balancier]] des montres. Ce mécanisme porte toujours en horlogerie le nom de « ressort réglant de Martinot ». |
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== Le ressort réglant de Martinot == |
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== Proche famille == |
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⚫ | Avant l'invention capitale en 1675 par [[Christian Huygens]] du [[ressort spiral]] réglant, Balthazar Martinot, en collaboration avec [[Blaise Pascal]] et le [[Liste des seigneurs de Roannais|duc de Roannez]], mit au point en 1660 un système de ressort destiné à réguler le [[balancier (horlogerie)|balancier]] des montres. Ce mécanisme porte toujours en horlogerie le nom de « ressort réglant de Martinot ». |
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Parentèle de Balthazar Martinot, une généalogie de l'ensemble de cette famille se trouvant sous l'article [[Famille Martinot (horlogers)]] : |
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{{références}} |
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I) Balthazar Martinot dit l’Aîné, horloger de la reine [[Anne d'Autriche (1601-1666)|Anne d’Autriche]] puis du roi [[Louis XIV]] et du Conseil, né à [[Rouen]] en 1636 et mort en 1716. Il s’établit à Paris vers 1680. Il avait épousé Anne Belon. Dont : |
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* [[Henri-Gustave Lengellé]] dit Tardy, ''Dictionnaire des horlogers français'', Paris, Tardy, 1972, avec l'apport des travaux de [[Paul Brateau]] et de [[Robert Ardignac]] ''et alii'', 2 volumes. |
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* {{es}} ALBILLO, Ana José Braña. ''EL TIEMPO DE LOS BORBONES ARTE DE LA RELOJERÍA EN LAS COLECCIONES REALES DE FELIPE V A FERNANDO VII'', Universidad de Valladolid, 2016, Espagne. |
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=== Articles connexes === |
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:1) Suzanne Martinot, épouse de Maître François Faulcon, Conseiller du Roy au bailliage et siège présidial de Rouen. |
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:2) Anne Martinot morte en 1707 qui épousa [[Philippe van Dievoet]] dit Vandive (1654-1738), le fameux orfèvre du [[Louis XIV|Roi]] et du [[Louis de France (1661-1711)|Dauphin]], frère du sculpteur bruxellois [[Pierre van Dievoet]]. |
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:3) Catherine Martinot qui épousa par contrat du 30 août 1699, Antoine Barrois, Écuyer, valet de chambre ordinaire du Roi. (Les témoins à ce mariage furent [[Louis XIV de France|Louis XIV]] lui-même, Monseigneur le Grand Dauphin, le duc de Bourgogne, [[Marie-Adélaïde de Savoie]], Philippe d'Anjou et beaucoup d'autres). |
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:4) Sieur Louis Balthazar Martinot, Officier de la Maison du Roy, mort en 1730, épousa Dame Madelaine de la Champagne<ref>Madelaine de la Champagne est la sœur de Marguerite de la Champagne épouse de Marin Herbinot Sieur des Touches, officier de la maison du Roy et ancien conseiller du Roy Trésorier gageur des rentes de l'hôtel de ville de Paris, demeurant rue et paroisse Saint Roch. Dont: Marin Nicolas Herbinot Sieur Des Touches, Conseiller du roi élu au siège présidial de l'élection du Mans qui épousa le 22 novembre 1746, au Mans, Chapelle du château de Fontenaille, Marie Renée Marguerite Ménard des Rolandières.</ref>. Dont quatre enfants<ref>Concernant cette parentelle, voir l'acte du 23 janvier 1731, aux Archives Nationales, Registres des tutelles, coté AN Y4463B. Concerne la tutelle de ses quatre enfants mineurs donnée à Dame Marie Madelaine de la Champagne veuve Martinot, le Sieur Louis François Martinot, marchand bourgeois de Paris, cousin paternel des mineurs étant nommé leur subrogé tuteur : « Furent présents les parents et amis de Balthazar Jacques Martinot, âgé de douze ans trois mois, Marie Madelaine âgée de onze ans et cinq mois, Marin âgé de deux ans neuf mois et François Martinot âgé de onze mois. Le tout ou environ. Enfants mineurs de deffunt Sieur Louis Balthazard Martinot ancien officier de la maison du Roy et de Dame Marie Madelaine De la Champagne a present sa veuve leur pere et mere, scavoir Sieur Philippe Vandive marchand orfevre jouaillier a Paris ancien Consul demeurant quay des Orfevres paroisse Saint Barthelemy grand-oncle des mineurs a cause de feuë damoiselle Anne Martinot sa femme, et ce du costé paternel, Sieur Baltazar Philippe Vandive et Nicolas Philippe Vandive marchand orfevres Jouailliers a Paris y demeurant sur le quay des orfevres paroisse Saint Barthelemy cousins issus de germains paternesl des mineurs Marin Herbinot Sieur des Touches officier de la maison du Roy et ancien conseiller du Roy Tresorier gageur des rentes de l'hostel de cette ville et demeurant rue et paroisse Saint Roch oncle maternel des mineurs a cause de Dame Marguerite de la Champagne son epouse; Sieur Noel de Reberque bourgeois de Paris demeurant rue Montmartre paroisse Saint Eustache aussy oncle maternel a cause de damoiselle Gabrielle de la Champagne son epouse; Sieur Estienne le Large de Raul (?) Juré mesureur de grains et bourgeois de Paris y demeurant grande rue du Fauxbourg paroisse Saint Jacques du halay (?)), Cousin issu de germain maternel et Sieur Michel Joseph Collier bourgeois de Paris y demeurant fauxbourg Saint Honoré rue et paroisse de la Madelaine »</ref>: |
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:::a) Balthazar Jacques Martinot né en 1718. |
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:::b) Marie Madelaine Martinot, née en 1720. |
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:::c) Marin Martinot, né en 1728. |
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:::d) François Martinot, né en 1730. |
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* Paul Brateau, ''Dictionnaire des horlogers français'', Paris, Tardy, 1972. |
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<references/> |
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* [[Famille Martinot]] |
* [[Famille Martinot]] |
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* [[Famille Van Dievoet dit Vandive]] |
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* [[Isaac Thuret]] |
* [[Isaac Thuret]] |
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* [[Philippe van Dievoet]] |
* [[Philippe Van Dievoet|Philippe van Dievoet]] |
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* [[Famille David (imprimeurs)]] |
* [[Famille David (imprimeurs)]] |
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* [[Christophe David]] |
* [[Christophe David]] |
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=== Liens externes === |
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{{Autres projets|commons=Category:Balthazar Martinot}} |
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{{Portail|art|Horlogerie|FGS}} |
{{Portail|art|Horlogerie|FGS}} |
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{{DEFAULTSORT:Martinot, Balthazar}} |
{{DEFAULTSORT:Martinot, Balthazar}} |
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[[Catégorie:Horloger]] |
[[Catégorie:Horloger français]] |
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[[Catégorie:Artiste normand]] |
[[Catégorie:Artiste normand]] |
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[[Catégorie:Naissance en 1636]] |
[[Catégorie:Naissance en 1636]] |
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[[Catégorie: |
[[Catégorie:Naissance à Rouen]] |
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[[Catégorie:Décès en décembre 1714]] |
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[[Catégorie:Décès à Saint-Germain-en-Laye]] |
[[Catégorie:Décès à Saint-Germain-en-Laye]] |
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[[Catégorie:Décès dans la province d'Île-de-France]] |
Dernière version du 1 septembre 2024 à 11:51
Naissance | |
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Décès | |
Activité |
Balthazar Martinot, dit « l'Aîné », né en 1636 à Rouen, mort le à Saint-Germain-en-Laye et inhumé en cette église[1], est un horloger français.
Balthazar Martinot, écuyer, valet de chambre-horloger ordinaire de la reine mère Anne d'Autriche en 1665, puis horloger ordinaire du roi, était considéré de son temps comme l'un des plus fameux horlogers de toute l'Europe.
Comme écrit dans le Dictionnaire des horlogers français (Tardy) : « Avec les Martinot nous avons affaire à la plus longue dynastie de l’histoire de l’horlogerie. Nous nous trouvons en face d’êtres d’une exceptionnelle longévité et d’une fécondité non moins exceptionnelle qui, durant près de deux siècles, ont tenu des emplois officiels[2] ».
Balthazar Martinot avait épousé Anne Belon, fille de Pierre Belon, également valet de chambre-horloger ordinaire de la reine.
Leur fille Anne Martinot morte en 1707 avait épousé Philippe van Dievoet, dit « Vandive », le fameux orfèvre du Roi et du Dauphin, frère du sculpteur bruxellois Pierre van Dievoet.
Balthazar naquit à Rouen en 1636 et était le fils de l'horloger Balthazar Martinot le Vieux (1610-1697) et de Catherine Hubert, fille de l'horloger Noël Hubert (1612-1650), gouverneur du Gros Horloge de Rouen et fondateur en cette ville d'une célèbre dynastie d'horlogers. Plusieurs membres de cette famille Hubert, huguenots, ont émigré à La Haye, Amsterdam, Genève, Leyde ou Londres[3].
Balthazar Martinot mourut à Saint-Germain-en-Laye en 1714[3].
Parcours
[modifier | modifier le code]Balthazar Martinot commença à œuvrer à Paris vers 1660, il était établi rue Galande en 1683 et quai des Orfèvres en 1697 et se retira dans son château de Saint-Germain-en-Laye en 1710. Son talent lui procura de nombreux appuis et lui donna un grand prestige. En 1665, il avait succédé à son beau-père Pierre Belon comme valet de chambre-horloger ordinaire de la reine mère Anne d'Autriche, il est de 1689 à 1679 et de 1693 à 1695[4] horloger du roi et de son conseil. Il jouissait de la protection et de la considération des plus importants représentants de la société de son époque, à commencer par Louis XIV lui-même, Monseigneur le Grand Dauphin, les ducs d'Aumont et de La Trémoille, le prince de Rohan, le marquis d'Argenson, la comtesse de Polignac, le cardinal de Gesvres, les Présidents de Harlay, de Lamoignon et de nombreux autres grands personnages.
Le nom de Balthazar Martinot reste attaché à une splendide loterie de montres et de pendules à Versailles qu’il organisa en 1695 pour la Cour en compagnie de son confrère Nicolas Gribelin, les billets avaient été remplacés par des médailles sur lesquelles étaient gravées une pendule et l’inscription « Honos et praemia alunt artes ».
Production
[modifier | modifier le code]Outre des montres de petits volumes, il est l'auteur de nombreuses pendules dont le boîtier est souvent l'œuvre de André-Charles Boulle (1642-1732).
Les grands musées conservent nombre de ses productions (musée du Louvre, musée de Cluny et Musée national des techniques à Paris[5], Musée des Arts décoratifs à Lyon, Museum der Zeitmessung Beyer à Zurich, Musée de l'horlogerie à La Chaux-de-Fonds[3], le Victoria and Albert Museum à Londres[6], le Cleveland Museum of Art[7], La Frick Collection[8], le Musée de la civilisation[9], etc.).
On a découvert un inventaire de 1700 qui révèle qu’il possédait la plus importante collection privée d’horloges de son temps à Paris.
Le , lors des émeutes au Palais du Planalto au Brésil, une horloge du XVIIe siècle signée par Balthazar Martinot, un cadeau offert par Louis XIV au prince Joseph du Brésil, pour occasion de son mariage avec Marie-Anne Victoire[10], a été radicalement endommagée[11].
Le ressort réglant de Martinot
[modifier | modifier le code]Avant l'invention capitale en 1675 par Christian Huygens du ressort spiral réglant, Balthazar Martinot, en collaboration avec Blaise Pascal et le duc de Roannez, mit au point en 1660 un système de ressort destiné à réguler le balancier des montres. Ce mécanisme porte toujours en horlogerie le nom de « ressort réglant de Martinot ».
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Acte de décès à Saint-Germain-en-Laye, vue 109 : « S(épulture) de Baltazard Martinot. Le meme jour (31 décembre 1714) a été jnhumé dans cette Eglise le Corps de Sr. Balthazar Martinot horlogeur de feüe la Reyne mere epoux de Catherine de Châlons de cette paroisse décédé le jour precedent agé d'environ soixante et dixneuf ans messe haute et prierres chantées en presence de Louis Balthazar Martinot Valet de garderobe du Roy fils du deffunt, de Pierre françois Racine ecuier seigneur de Tremblay epoux de la petite fille du deffunt et de gerosme Martinot frere du deffunt lesquels ont signé. »
- Henri-Gustave Lengellé dit Tardy, Dictionnaire des horlogers français, avec l'apport des travaux de Paul Brateau et de Robert Ardignac, etc., Paris, Tardy, 1972, 2 volumes, sub verbo « Martinot ».
- (de) Peter Plaßmeyer, « Martinot, Balthazar (1636) », Allgemeines Künstlerlexikon Online / Artists of the World Online, Degruyter, (lire en ligne).
- Balthazar Martinot (Biographical details) dans la base de donnés du British Museum, en ligne
- collections.arts-et-metiers.net/.
- (en) collections.vam.ac.uk.
- (en) collection www.clevelandart.org.
- (en) Collections.frick.org
- collections.mcq.org.
- (es) Universidad de Valladolid, « El tiempo de los Borbones. Arte de la relojería en as colecciones reales », sur uva.es, (consulté le ).
- (en) Mario Lobao et David Biller, (Associated Press), « Brazil reckons with artistic treasures ruined in riot », Latimes, (lire en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Hélène Cavalié née d'Escayrac-Lauture, Pierre Germain dit le Romain (1703-1783). Vie d'un orfèvre et de son entourage, Paris, 2007, thèse de l'École des Chartes, tome I, p. 209, 210, 345, 350, 429, 447. (concernant les Vandive).
- Mathieu da Vinha, Les valets de chambre de Louis XIV, Paris, Perrin, 2004.
- Henri-Gustave Lengellé dit Tardy, Dictionnaire des horlogers français, Paris, Tardy, 1972, avec l'apport des travaux de Paul Brateau et de Robert Ardignac et alii, 2 volumes.
- Bulletin de la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure, publié par Imprimerie de H. Boissel, 1897, tome 10 (1894/96), p. 425, notes sur l'horloger Balthazar Martinot.
- Mémoires de la Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, p. 185. (épouse de Balthazar Martinot)
- (es) ALBILLO, Ana José Braña. EL TIEMPO DE LOS BORBONES ARTE DE LA RELOJERÍA EN LAS COLECCIONES REALES DE FELIPE V A FERNANDO VII, Universidad de Valladolid, 2016, Espagne.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Famille Martinot
- Famille Van Dievoet dit Vandive
- Isaac Thuret
- Philippe van Dievoet
- Famille David (imprimeurs)
- Christophe David
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :