« Cyprien et Justine » : différence entre les versions

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{{Infobox Saint
{{ébauche|saint}}
| féminin =
[[Fichier:Kiprian and justina.JPG|vignette|Icônes bulgares de Cyprien et Justine. ]]
| nom =
'''Cyprien et Justine d'Antioche''' sont deux saints chrétiens étroitement associés dans l'[[hagiographie]]. Victimes de la [[persécution de Dioclétien]], ils sont aujourd'hui considérés comme purement [[légende|légendaires]] et confondus à date ancienne respectivement avec [[Cyprien de Carthage]] et [[Justine de Padoue]].
| image = Kiprian and justina.JPG
| taille image = 220
| légende = Icônes bulgares de Cyprien et Justine.
| titre = [[Saint]]s, [[martyr]]s
| date de naissance = {{s|III}}
| lieu de naissance = [[Antioche]], [[province romaine]] de [[Cœlé-Syrie (province romaine)|Cœlé-Syrie]]
| date de décès = [[304]]
| lieu de décès = [[Nicomédie]], province romaine de [[Bithynie et Pont]]
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| vénéré par = [[Église catholique]], [[Église orthodoxe orientale]], [[Église copte orthodoxe]]
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| titre saint patron =
| saint patron =
}}
 
'''Cyprien et Justine''' (grec Κυπριανὸς καὶ Ἰουστίνη) '''d'Antioche''' (lieu d'origine) ou
== Légende ==
'''de Nicomédie''' (lieu du martyre) sont deux [[saint]]s [[chrétien]]s étroitement associés dans l'[[hagiographie]]. Leur historicité est plus que douteuse, et leurs romanesques aventures (fortement influencées, entre autres, par les ''[[Actes de Paul et Thècle]]'') sentent la fiction édifiante. Ils auraient subi le martyre ensemble à [[Nicomédie]] pendant la [[persécution de Dioclétien]]. Cyprien d'Antioche a été parfois confondu, dès le {{s-|IV}}, avec [[Cyprien de Carthage]] († 258) et un sort similaire advint beaucoup plus tard à Justine, confondue avec [[Justine de Padoue]].
 
== Légende primitive ==
Jeune fille, Justine se convertit en entendant chaque matin le [[diacre (christianisme)|diacre]] Proctus proclamer l'[[Évangile]]<ref>Les éléments de la légende sont repris de l'œuvre d'Eudoxie et de ''La Légende dorée'' cités dans d'autres notes.</ref>.
Trois compositions hagiographiques grecques datables du {{s-|IV}} ou au plus tard du début du {{s-|V}}, ont pour héros le magicien Cyprien, qui, après une longue carrière vouée aux cultes polythéistes, à l'adoration du diable et à la sorcellerie, se repent sous l'influence d'une vierge chrétienne qu'il avait voulu envoûter, devient clerc et même évêque de Nicomédie et finit en martyr aux côtés de celle qui l'a converti. Ces trois textes sont, dans l'ordre chronologique de leur rédaction : la ''Conversion de Cyprien'', intitulée également (et plus justement) ''Actes'' [Πρᾶξις τοῦ ἁγίου Κυπριανοῦ = BHG 452]<ref>Édition : Th. Zahn (1872), p. 139-153 ; L. Radermacher (1927), p. 76-112</ref> ; la ''Confession de Cyprien'' [Μετάνοια] [BHG 453], qui se présente comme un récit à la première personne<ref>Édition : ''Acta sanctorum'', ''Septembris'' VII (1760), p. 222-241.</ref> ; la ''Passion de Cyprien'' [BHG 455]<ref>Édition : ''Acta sanctorum'', ''Septembris'' VII (1760), p. 242-245.</ref>. Les deux premiers de ces écrits existaient avant 379, puisque [[Grégoire de Nazianze]] y fait allusion<ref>Grégoire de Nazianze, ''Laudatio'' [BHG 457], ''Patrologia Graeca'', tome 35, col. 1169-1193. Grégoire confond Cyprien de Carthage et Cyprien d'Antioche, mais, à partir du chapitre IX de son Panégyrique (col. 1177 C), il raconte clairement l'histoire du Cyprien magicien et de Justine en suivant de près la trame de BHG 452 et de BHG 453. Le poète latin [[Prudence (poète)|Prudence]], vers l'an 400, tomba dans la même erreur et confondit les deux Cyprien, en attribuant à celui de Carthage un passé de magicien qui ne concerne que Cyprien d'Antioche : ''Peristephanon'', XIII [= BHL 2044], 21-24.</ref>, et le troisième dut être rédigé entre la fin du {{s-|IV}} et le début du {{s-|V}}, puisque Eudocie († 471/472) l'exploite.
Quant à Cyprien, c'est un magicien et sorcier, [[occultiste]] reconnu à son époque, et auteur d'un livre de [[sorcellerie]]. Il tente de séduire Justine, soit pour son propre compte, soit à la demande d'un certain Aglaïdas (Acladius en français). Il invoque à cette fin un ou plusieurs [[démon (esprit)|démons]], mais comme Justine se prémunit en faisant le [[signe de croix]], les forces démoniaques ne parviennent pas à leurs fins. C'est au contraire Justine qui obtient la [[conversion religieuse|conversion]] de Cyprien. Converti au [[christianisme]], Cyprien devient évêque, soit directement, soit après avoir été d'abord diacre puis prêtre. Justine et Cyprien subissent le [[martyr]]e en [[304]].
 
Voici le résumé de la ''Conversion de Cyprien'' [BHG 452]. La jeune et belle vierge Justine, issue d'une famille noble et païenne d'Antioche de Syrie, est fascinée en entendant chaque matin, de sa fenêtre, le [[diacre (christianisme)|diacre]] Praylios prêcher l'[[Évangile]], et aspire à embrasser cette religion si attirante<ref>Souvenir évident des ''Actes de Paul et Thècle'' [BHG 1710-1713], 7-8 : de sa fenêtre, Thècle entend Paul prêcher et est séduite par sa parole.</ref>. Elle s'en ouvre à ses parents, qui non seulement respectent son désir mais encore la suivent dans son choix. Sans délai, Justine et ses parents se font baptiser. Le père de Justine devient prêtre et meurt pieusement un an et demi après son ordination. Lors de ses fréquentes allées et venues entre sa demeure et l'église, Justine est remarquée par le noble et riche scholasticos Aglaïdas, qui aussitôt tombe amoureux d'elle. Il la demande en mariage et est éconduit. Il tente de l'agresser mais se fait rosser par la vaillante vierge<ref>Autre imitation des
== Transmission de la légende ==
''Actes de Paul et Thècle'' [BHG 1710-1713], 27 : Thècle neutralise son agresseur Alexandre.</ref>. Pour arriver à ses fins, le soupirant malheureux s'adresse alors à un magicien fameux nommé Cyprien. Celui-ci tente d'ensorceler Justine, d'abord pour servir Aglaïdas, puis pour son propre compte, car il s'est épris lui aussi de la belle jeune fille. Il invoque un ou plusieurs démons, mais comme la vierge se prémunit en faisant le [[signe de croix]], l'assaut diabolique échoue. C'est au contraire Justine qui obtient la conversion de Cyprien.
 
Passé au christianisme, l'ancien sorcier devient évêque, soit directement, soit après avoir été d'abord diacre puis prêtre. La ''Confession de Cyprien'' [BHG 453]<ref>Le texte de BHG 453 a été traduit par Pierre Grimal dans ''Romans grecs et latins''. Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1958, p. 1389-1413.</ref> est le récit autobiographique détaillé de son itinéraire religieux : le sorcier repenti y raconte ses multiples voyages et ses initiations à de nombreux cultes et rites païens, son commerce avec le diable, son installation finale à Antioche où il devient un sorcier renommé, sa rencontre avec Aglaïdas et son essai manqué de séduction de Justine, jusqu'à sa renonciation à la magie (il brûle alors publiquement ses grimoires) et sa conversion au christianisme ainsi que sa pénitence.
Le récit de Justine et Cyprien constitue le début de la première partie de l'ouvrage de l'impératrice [[Eudoxie (épouse de Théodose II)|Eudoxie]] consacré à Cyprien d'Antioche<ref>{{Lien web|titre=Saint Cyprien : roman en vers de l'impératrice Eudocie Athénaïs|site=utqueant.org|url=http://www.utqueant.org/net/pdf/careudocie.pdf|consulté le=9 mai 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Chapitre|auteur=Danièle Béranger-Auserve|titre=Cyprien, personnage romanesque dans la ''Conversion de saint Cyprien''|titre ouvrage=Les personnages du roman grec : actes du colloque de Tours (18-20 novembre 1999)|lieu=Lyon|éditeur=Maison de l'Orient et de la Méditerranée|date=2001|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/mom_0151-7015_2001_act_29_1_1400|consulté le=9 mai 2020}}.</ref>.
 
Selon leur légende, Justine et Cyprien subirent le [[martyre]] en [[304]] à [[Nicomédie]], dans la [[province romaine]] du [[Bithynie et Pont|Pont-Bithynie]]. Ce martyre est narré dans la ''Passion'' BHG 455, aussi dépourvue d'autorité que les deux pièces précédentes du cycle cyprianique.
Il est repris dans ''[[La Légende dorée]]'' de [[Jacques de Voragine]], sous la rubrique de « sainte Justine »<ref>Cf. Jacques de Voragine, ''La légende dorée'', Paris, Garnier Flammarion {{ISBN|2-08-070133-9}}, t. II, {{p.|222-226}}.</ref>.
 
== Transmission et postérité de la légende ==
Le martyre de Justine et Cyprien est reporté par la mystique Maria Valtorta, dans la vision qu'elle eut le 29 mars 1944 (''Les Cahiers de 1944'').
Le récitL'histoire de JustineCyprien et CyprienJustine constitue le début de la première partie du poème grec en hexamètres de lstyle homérique [BHG 458-459]<ref>Texte grec dans 'ouvrage'Patrologia Graeca'', tome 85, col. 831-864, ou mieux éd. A. Ludwig, Leipzig, 1897, p. 24-79.</ref> de l'impératrice [[Eudoxie (épouse de Théodose II)|EudoxieEudocie]] (vers 439-471/472) consacré à Cyprien d'Antioche/Nicomédie<ref>{{Lien web|titre=Saint Cyprien : roman en vers de l'impératrice Eudocie Athénaïs(vers 439-471/472)(bAthénaïs|site=utqueant.org|url=http://www.utqueant.org/net/pdf/careudocie.pdf|consulté le=9 mai 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Chapitre|auteur=Danièle Béranger-Auserve|titre=Cyprien, personnage romanesque dans la ''Conversion de saint Cyprien''|titre ouvrage=Les personnages du roman grec : actes du colloque de Tours (18-20 novembre 1999)|lieu=Lyon|éditeur=Maison de l'Orient et de la Méditerranée|date=2001|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/mom_0151-7015_2001_act_29_1_1400|consulté le=9 mai 2020}}.</ref>.
 
Les pièces du cycle de Cyprien d'Antioche furent traduites en latin, sans doute aux {{sp-|V|-|VI|s}}<ref>BHL 2047-2048 = Actes/Conversion BHG 252 ; BHL 2049 = Confession BHG 453 ; BHL 2051 = Passion BHG 455.</ref>, et furent également adaptées dans plusieurs langues orientales (syriaque ; copte ; arabe...)<ref>''Bibliotheca hagiographica orientalis'' (1910), p. 53-54 : BHO 228-229 (trad. syriaque des Actes/Conversion BHG 252) ; BHO 230 (trad. arabe du même texte) ; BHO 231 (trad. copte fragmentaire de la Confession BHG 453) ; BHO 232 (trad. copte fragmentaire de la Passion BHG 455).</ref>.
 
La matière de la légende fut reprise dans le haut Moyen Âge latin, notamment par [[Aldhelm]]<ref>Aldhelm, ''De laude uirginitatis'', 34 = BHL 2052.</ref>. Elle fut traitée par [[Flodoard de Reims]]<ref>Flodoard, ''De Christi triumphis Antiochiae gestis'', I, 15, ''PL'' 135, 567-572.</ref> et passa dans maintes collections occidentales dont ''[[La Légende dorée]]'' de [[Jacques de Voragine]], où l'histoire des deux saints figure sous la rubrique « de sainte Justine vierge »<ref>Jacques de Voragine, ''Legenda aurea'', cap. CXLII (137), ''De sancta Iustina uirgine'', éd. Th. Graesse, 3e éd., 1890, anast. 1969, p. 632-636. Traduction fr. : Jacques de Voragine, ''La légende dorée'', Paris, Garnier Flammarion {{ISBN|2-08-070133-9}}, t. II, {{p.|222-226}}.</ref>.
 
Le personnage du sorcier Cyprien, surtout tel que le présentent les Actes ou ''Confession'' [BHG 453] (où le repenti décrit sa soif de connaissances interdites et son commerce avec le démon), a été, avec [[Simon le Magicien]] et aux moins deux autres personnages hagiographiques, l'une des sources d'inspiration de la figure du [[Faust]] légendaire (celui du ''Faustbuch'' de 1587 et aussi, en quelque manière, celui de [[Goethe]]).
 
La légende de Cyprien et Justine fut adaptée par le dramaturge espagnol [[Pedro Calderón de la Barca]] (1600-1681) dans son drame hagiographique intitulé ''El mágico prodigioso'' (1637).
 
Le martyre de Justine et Cyprien est reportérapporté par la mystique [[Maria Valtorta]], dans la vision qu'elle eut le 29 mars 1944 (''Les Cahiers de 1944'').
 
== Culte ==
Aucun culte ne semble avoir été rendu à Cyprien et à Justine avant le début du {{sp-|VIII|-|VIII}}. Les deux martyrs sont absents du ''Martyrologe Syriaque'' de 411 comme du ''Martyrologe Hiéronymien''. Aucune église romaine de l'antiquité tardive ou du Haut Moyen Âge ne fut placée sous leur patronage. Leurs noms furent introduits dans les synaxaires grecs sans doute par suite de la diffusion du poème d'Eudocie
{{section à sourcer|date=février 2013}}
<ref>Hippolyte Delehaye, ''Synaxarium Ecclesiae Constantinopolitanae''. Bruxelles, 1902, au 2 octobre, 1, col. 97-100 (long résumé de BHG 452 et 455).</ref>, et les deux martyrs étaient vénérés ensemble dans leur martyrion de [[Constantinople]], situé à Péra ἐν τοῖς Σολομῶνος, c'est-à-dire sur les pentes nord de la Corne d'Or<ref>''Synaxaire de Constantinople'' (1902), col. 100, 5-7. Voir Raymond Janin, ''La géographie ecclésiastique de l'Empire byzantin. Première partie. Le siège de Constantinople et le patriarcat oecuménique. Tome III. Les églises et les monastères''. Paris, Institut français d'études byzantines, 1969 (2e édition), p. 290.</ref>. En Occident, le plus ancien martyrologe historique qui les mentionne est celui de [[Bède le Vénérable|Bède]]<ref>Dom Jacques Dubois & Geneviève Renaud, ''Édition pratique des martyrologes de Bède, de l'Anonyme Lyonnais et de Florus''. Paris, Éditions du C.N.R.S., 1976, p. 177 : 26 septembre, ''VI. Kalendas Octobres'', 1.</ref>.
Presque inconnu en Europe, Cyprien est aujourd'hui vénéré par les occultistes et les sorciers de la [[Santeria]] qui est une religion originaire des Caraïbes (croyance aux esprits), comme un esprit protecteur et puissant. Sa couleur symbolique est le pourpre (mauve), comme la couleur de son manteau.
 
En raison de l'absence de fondement historique de leur histoire et du caractère manifestement fabuleux des compositions hagiographiques qui les mettent en scène, Cyprien d'Antioche et Justine ont été radiés du Calendrier romain général dans le cadre du concile [[Vatican II]]. Le nouveau [[Calendrier liturgique romain]] présenté à la suite du ''[[motu proprio]]'' ''Mysterii paschalis ''publié le 14 février 1969 par le pape [[Paul VI]] est formel sur ce point : « ''Ss. Cyprianus et Iustina (20 sept.)'' » figurent dans la rubrique « Saints qui présentent de graves difficultés historiques » (''Sancti qui graves historicas difficultates praebent'')<ref>''Calendarium Romanum ex decreto sacrosancti oecumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Pauli P.P. promulgatum''. Typis Polyglottis Vaticanis, 1969, p. 68. Voir https://archive.org/details/CalendariumRomanum1969/page/n67/mode/2up?view=theater</ref> et, par conséquent, leur mention a disparu de la liste des saints dont le culte est autorisé dans l'Église catholique.
 
Presque inconnu en Europe, Cyprien est aujourd'hui vénéré par les occultistes et les sorciers de la [[Santeria]] qui est une religion originaire des Caraïbes (croyance aux esprits), comme un esprit protecteur et puissant. Sa couleur symbolique est le pourpre (mauve), comme la couleur de son manteau.
 
''[[Le Livre de Saint Cyprien]]'' ({{Lang-pt|''Livro de São Cipriano}}'' ; {{Lang-es|''Libro de San Cipriano}}'') fait référence à différents [[Grimoire|grimoires]] des {{s mini-|XVII}}, {{sp-|XVIII|et|XIX|s}}, populaires dans le monde [[Hispanité|hispanophone]] et [[Lusophonie|lusophone]], et attribués [[Pseudépigraphe|pseudépigraphiquement]] à Cyprien<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur=José Leitão|date=2014|titre=The Book of St. Cyprian - The Sorcerer's Treasure|éditeur=Hadean press|ISBN= 9781907881329}}.</ref>.
 
== Notes et références ==
{{références}}
 
== Bibliographie ==
Delehaye Hippolyte, « Cyprien d'Antioche et Cyprien de Carthage », dans ''Analecta Bollandiana'', 39 (1921), p. 314-333.
 
Radermacher Ludwig, ''Griechische Quellen zur Faustsage. Der Zauberer Cyprianus. Die Erzählung des Helladius. Theophilus''. Wien & Leipzig, 1927.
 
Zahn Theodor, ''Cyprian von Antiochien und die deutsche Faustsagen''. Erlangen, 1882.
 
== Liens externes ==
* {{en}} [https://www.newadvent.org/cathen/04583a.htm ''Sts. Cyprian and Justina''], Gabriel Meier, ''[[Catholic Encyclopedia]]'', Vol. 4, New York, Robert Appleton Company, 1908, New Advent
* {{it}} [https://www.santiebeati.it/dettaglio/94975 ''Santi Cipriano, Giustina e Tectisto Martiri''], Gaia Corrao et Agostino Amore, Santi e Beati
* [https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/voragine/tome03/143.htm Sainte Justine, vierge], ''[[La Légende dorée]]'' sur ''bibliotheque-monastique.ch''
* [https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/af66e9d5-c69a-4c14-868d-51320597f740 Les différentes saintes Justine], L'Évangile au Quotidien
 
{{Portail|Christianisme}}
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