« Grapus » : différence entre les versions
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'''Grapus''' est un groupement de graphistes revendiquant un statut d'auteur. Il est créé en [[1970]] par [[Pierre Bernard (graphiste)|Pierre Bernard]], François Miehe (qui s'en retire en 1980<ref name="fonds Grapus"/>) et [[Gérard Paris-Clavel]]. En 1975 Jean-Paul Bachollet et en 1976 [[Alex Jordan (graphiste)|Alex Jordan]] les rejoignent<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |auteur=Xavier de Jarcy |titre=A Thiers, Grapus bouge toujours |url=https://www.telerama.fr/scenes/a-thiers-grapus-bouge-toujours,161170.php |site=Télérama |date=2017-07-26 |consulté le=2024-09-08}}</ref>. |
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Décrit comme « un bureau de graphisme d'extrême gauche »<ref name="Wolf1999">Laurent Wolf, [https://www.letemps.ch/societe/gens-thomas-hirschhorn-empoigne-monde Gens: Thomas Hirschhorn empoigne le monde], letemps.ch, 6 octobre 1999</ref>, Grapus affirme son intention de « changer la vie » et va s'attacher à développer dans une même dynamique recherche graphique et engagement politique, social et culturel. Le nom Grapus est la contraction d'une insulte [[Mai 68|soixante-huitarde]] « crapule stalinienne » (crap stal) et du mot graphisme<ref>{{Lien web|titre = Pierre Bernard, le graphisme engagé|url = http://next.liberation.fr/culture-next/2015/11/26/pierre-bernard-le-graphisme-engage_1416274|site = Libération.fr|consulté le = 2015-11-26}}</ref>. |
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== Historique == |
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Les trois fondateurs se sont rencontrés pendant le mouvement étudiant de [[mai 1968]], dans l'atelier populaire |
Les trois fondateurs se sont rencontrés pendant le mouvement étudiant de [[mai 1968]], dans l'atelier populaire {{N°|3}}<ref name="fonds Grapus">{{Lien brisé | langue = | auteur = | url = http://www.aubervilliers.fr/IMG/pdf/Notice_descriptive_Grapus_finale.pdf | titre = Notice descriptive du fonds Grapus | jour = | mois = | année = 1990 | site = aubervilliers.fr | éditeur = [[Portable Document Format|document PDF]] | en ligne le = | consulté le = 22 mai 2013}}.</ref> chargé de la production des [[affiches murales et slogans de Mai 68]] à l'[[ École nationale supérieure des arts décoratifs|École des Arts-déco]]<ref>Laurent Gervereau, Gérard Paris-Clavel, François Miehe, « L'atelier des Arts-décoratifs. Entretien avec François Miehe et Gérard Paris-Clavel », in ''Matériaux pour l'histoire de notre temps. Mai-68 : Les mouvements étudiants en France et dans le monde'', sous la direction de Stéphane Courtois, {{n°|11-13}}, 1988 {{p.|192-197}} ([https://doi.org/10.3406/mat.1988.403853 en ligne sur ''persee.fr'']).</ref>, l'un des deux lieux qui s'en occupaient à Paris, avec l'[[École nationale supérieure des beaux-arts de Paris|École des beaux-arts de Paris]]. Grapus est fondé peu après, pendant que les trois sont étudiants-chercheurs à l'éphémère [[Institut de l’environnement]]<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Xavier de Jarcy |titre=La rocambolesque aventure du “Bauhaus français” |url=https://www.telerama.fr/scenes/la-rocambolesque-aventure-du-bauhaus-francais,155822.php |site=Télérama |date=2017-03-27 |consulté le=2024-09-08}}</ref>{{,}}{{sfn|Favier|2014|p=43-45}}. |
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Ils commencent à travailler |
Ils commencent à travailler avec la lutte pour l’arrêt de la [[guerre du Vietnam]], pour l'identité visuelle de la [[Confédération générale du travail|CGT]] Paris et sur des campagnes d'affichage du [[Parti communiste français]]<ref name="fonds Grapus"/>{{,}}<ref name="Wolf1999"/>. Grapus travaille également pour la culture, créant des affiches pour le Théâtre de la Salamandre, ou le [[Théâtre de l’Est parisien]]. |
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À partir de 1978, Grapus a l'occasion d'exposer dans d'importantes expositions comme à Paris ([[Musée de la Publicité|Musée de l'affiche]]), à [[Amsterdam]] ([[Stedelijk Museum]]), à [[Aspen]] ([[Colorado]]) et à [[Montréal]] ([[Musée d'art contemporain de Montréal|Musée d'art contemporain]]). Ils réalisent des affiches célèbres et influencent les jeunes générations par leur éthique à la fois novatrice et engagée<ref>{{Lien web |url= http://www.centrepompidou.fr/cpv/ressource.action;jsessionid=0A0B3CCFA96BBACB7307D93A05DD8E38?param.id=FR_R-475881abf6a2bbcd0c4efe079f12e¶m.idSource=FR_CF-475881abf6a2bbcd0c4efe079f12e|titre= Collection du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou |site= centrepompidou.fr |
À partir de 1978, Grapus a l'occasion d'exposer dans d'importantes expositions comme à Paris ([[Musée de la Publicité|Musée de l'affiche]] en 1982<ref name=":0" />), à [[Amsterdam]] ([[Stedelijk Museum]]), à [[Aspen]] ([[Colorado]]) et à [[Montréal]] ([[Musée d'art contemporain de Montréal|Musée d'art contemporain]]). Ils réalisent des affiches célèbres et influencent les jeunes générations par leur éthique à la fois novatrice et engagée<ref>{{Lien web |url= http://www.centrepompidou.fr/cpv/ressource.action;jsessionid=0A0B3CCFA96BBACB7307D93A05DD8E38?param.id=FR_R-475881abf6a2bbcd0c4efe079f12e¶m.idSource=FR_CF-475881abf6a2bbcd0c4efe079f12e|titre= Collection du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou |site= centrepompidou.fr |consulté le= 6 juillet 2013}}.</ref>. |
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[[Fichier:Logotype la Villette grapus 1986 cite sciences.jpg|vignette|Logotype pour la Villette (Cité des sciences et de l'industrie)]] |
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En 1981, Grapus signe le logo du [[Secours populaire français]], une "main ailée tricolore". En 1984, Grapus remporte la commande de l'identité graphique du site de la Villette ([[Cité des sciences et de l'industrie]]), et développe un logotype basé sur des formes géométriques<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Tiphaine Guillermou |prénom=Tiphaine |nom=graphéine |auteur2=Graphéine |titre=Pierre Bernard & Grapus, "graphisme d'utilité publique", 1942/2015 |url=https://www.grapheine.com/histoire-du-graphisme/pierre-bernard-grapus-graphiste-utilite-publique |site=Graphéine |date=2016-03-23 |consulté le=2024-09-08}}</ref>{{,}}{{sfn|Favier|2014|p=49-51}}. |
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Leur style est marqué par l'utilisation de l’écriture manuscrite et de l’assemblage de techniques diverses (dessin, peinture, photo, texte). |
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Fin 1990, le collectif Grapus décide de cesser ses activités. En 1991 il reçoit le [[Grand prix national des arts graphiques]] à titre posthume. |
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== L'après Grapus == |
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[[Pierre Bernard (graphiste)|Pierre Bernard]] fonde, avec [[Dirk Behage]] et [[Fokke Draaijer]], « l'Atelier de Création Graphique », qui travaille dans les domaines de l'[[Édition (document)|édition]], de l'affiche, de la [[signalétique]] et dans le domaine de l'[[identité visuelle]], avec toujours la même conviction (Grapus) que {{citation|le graphisme a une fonction culturelle d'utilité publique<ref name="acgparis">{{Lien web | url = http://www.acgparis.com/index.php?id=182 | titre = présentation de l'Atelier de Création Graphique | site = acgparis.com | consulté le = 22 mai 2013}}.</ref>}}. |
[[Pierre Bernard (graphiste)|Pierre Bernard]] fonde, avec [[Dirk Behage]] et [[Fokke Draaijer]], « l'Atelier de Création Graphique », qui travaille dans les domaines de l'[[Édition (document)|édition]], de l'affiche, de la [[signalétique]] et dans le domaine de l'[[identité visuelle]], avec toujours la même conviction (Grapus) que {{citation|le graphisme a une fonction culturelle d'utilité publique<ref name="acgparis">{{Lien web | url = http://www.acgparis.com/index.php?id=182 | titre = présentation de l'Atelier de Création Graphique | site = acgparis.com | consulté le = 22 mai 2013}}.</ref>}}. |
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Gérard Paris-Clavel crée avec Vincent Perrottet l'atelier « les Graphistes associés », qu'il quittera rapidement en 1992. Il devient graphiste indépendant pour développer dans son atelier d’Ivry-sur-Seine une activité artistique autonome à côté de son travail de commande d’artisan graphiste. En 1991 il crée avec Marc Pataut, l’association Ne pas plier |
Gérard Paris-Clavel crée avec Vincent Perrottet l'atelier « les Graphistes associés », qu'il quittera rapidement en 1992. Il devient graphiste indépendant pour développer dans son atelier d’Ivry-sur-Seine une activité artistique autonome à côté de son travail de commande d’artisan graphiste. En 1991 il crée avec [[Marc Pataut]], l’association Ne pas plier<ref>{{Lien web|titre = Ne Pas Plier|url = www.nepasplier.fr|date = }}</ref>. |
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[[Alex Jordan (graphiste)|Alex Jordan]] fonde l'atelier « Nous Travaillons Ensemble » (NTE) avec [[Ronit Meirovitz]] et [[Anette Lenz]] (qui faisaient partie de son groupe de travail à l'intérieur de Grapus) avec l'idée, de continuer naturellement la démarche « Grapus ». « Nous Travaillons ensemble » |
[[Alex Jordan (graphiste)|Alex Jordan]] fonde l'atelier « Nous Travaillons Ensemble » (NTE) avec [[Ronit Meirovitz]] et [[Anette Lenz]] (qui faisaient partie de son groupe de travail à l'intérieur de Grapus) avec l'idée, de continuer naturellement la démarche « Grapus »<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Jan Middendorp |titre=Anette Lenz: Poetic rhetoric in the public realm |url=https://www.eyemagazine.com/feature/article/anette-lenz-poetic-rhetoric-in-the-public-realm |site=Eye Magazine |date=2021 |consulté le=2024-09-08}}</ref>. « Nous Travaillons ensemble » a travaillé en binôme avec l'association de photographes « [[le bar Floréal]] » depuis sa création en 1985 et cosigne également de nombreuses réalisations de l'association multidisciplinaire « la Forge ». Actuellement (2024) NTE est composé de [[Valérie Debure]] et d'Alex Jordan. |
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== Le Fonds Grapus == |
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À la dissolution du groupe en 1990, il est décidé de céder les archives à la ville d'[[Aubervilliers]] au sein des Archives communales. Les documents ont fait l'objet d'un tri et d’un classement à partir de 2001<ref name="fonds Grapus"/>. |
À la dissolution du groupe en 1990, il est décidé de céder les archives à la ville d'[[Aubervilliers]] au sein des Archives communales. Les documents ont fait l'objet d'un tri et d’un classement à partir de 2001<ref name="fonds Grapus"/>. Il s’agit de la collection la plus complète à ce jour (863 affiches) documentant 20 années de création collective au service de thèmes sociaux, culturels et politiques. |
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Il s’agit de la collection la plus complète à ce jour (863 affiches) documentant 20 années de création collective au service de thèmes sociaux, culturels et politiques. |
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== Sources == |
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| titre=Comment, tu ne connais pas Grapus ? |
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| pages totales=248 |
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== Notes et références == |
== Notes et références == |
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{{références |
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== Voir aussi == |
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=== Bibliographie === |
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* Léo Favier, ''Comment, tu ne connais pas Grapus ?'', livre d'entretiens, 248 p., Spector Books, 2014 {{ISBN|978-3944669489}} |
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* Collectif, ''Études sur le collectif Grapus 1970-1990… : Entretiens et archives'', 181 p., B42 éditions, 2016 {{ISBN|978-2917855706}} |
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Dernière version du 8 septembre 2024 à 15:28
Grapus est un groupement de graphistes revendiquant un statut d'auteur. Il est créé en 1970 par Pierre Bernard, François Miehe (qui s'en retire en 1980[1]) et Gérard Paris-Clavel. En 1975 Jean-Paul Bachollet et en 1976 Alex Jordan les rejoignent[2].
Décrit comme « un bureau de graphisme d'extrême gauche »[3], Grapus affirme son intention de « changer la vie » et va s'attacher à développer dans une même dynamique recherche graphique et engagement politique, social et culturel. Le nom Grapus est la contraction d'une insulte soixante-huitarde « crapule stalinienne » (crap stal) et du mot graphisme[4].
Historique
[modifier | modifier le code]Les trois fondateurs se sont rencontrés pendant le mouvement étudiant de mai 1968, dans l'atelier populaire no 3[1] chargé de la production des affiches murales et slogans de Mai 68 à l'École des Arts-déco[5], l'un des deux lieux qui s'en occupaient à Paris, avec l'École des beaux-arts de Paris. Grapus est fondé peu après, pendant que les trois sont étudiants-chercheurs à l'éphémère Institut de l’environnement[6],[7].
Ils commencent à travailler avec la lutte pour l’arrêt de la guerre du Vietnam, pour l'identité visuelle de la CGT Paris et sur des campagnes d'affichage du Parti communiste français[1],[3]. Grapus travaille également pour la culture, créant des affiches pour le Théâtre de la Salamandre, ou le Théâtre de l’Est parisien.
À partir de 1978, Grapus a l'occasion d'exposer dans d'importantes expositions comme à Paris (Musée de l'affiche en 1982[2]), à Amsterdam (Stedelijk Museum), à Aspen (Colorado) et à Montréal (Musée d'art contemporain). Ils réalisent des affiches célèbres et influencent les jeunes générations par leur éthique à la fois novatrice et engagée[8].
En 1981, Grapus signe le logo du Secours populaire français, une "main ailée tricolore". En 1984, Grapus remporte la commande de l'identité graphique du site de la Villette (Cité des sciences et de l'industrie), et développe un logotype basé sur des formes géométriques[9],[10].
Grapus a accueilli de nombreux participants et stagiaires ; en tout plus que 80 personnes ont fait partie du collectif. La conception des images réalisées s'est presque toujours faite collectivement[1].
Leur style est marqué par l'utilisation de l’écriture manuscrite et de l’assemblage de techniques diverses (dessin, peinture, photo, texte).
Fin 1990, le collectif Grapus décide de cesser ses activités. En 1991 il reçoit le Grand prix national des arts graphiques à titre posthume.
L'après Grapus
[modifier | modifier le code]Pierre Bernard fonde, avec Dirk Behage et Fokke Draaijer, « l'Atelier de Création Graphique », qui travaille dans les domaines de l'édition, de l'affiche, de la signalétique et dans le domaine de l'identité visuelle, avec toujours la même conviction (Grapus) que « le graphisme a une fonction culturelle d'utilité publique[11] ».
Gérard Paris-Clavel crée avec Vincent Perrottet l'atelier « les Graphistes associés », qu'il quittera rapidement en 1992. Il devient graphiste indépendant pour développer dans son atelier d’Ivry-sur-Seine une activité artistique autonome à côté de son travail de commande d’artisan graphiste. En 1991 il crée avec Marc Pataut, l’association Ne pas plier[12].
Alex Jordan fonde l'atelier « Nous Travaillons Ensemble » (NTE) avec Ronit Meirovitz et Anette Lenz (qui faisaient partie de son groupe de travail à l'intérieur de Grapus) avec l'idée, de continuer naturellement la démarche « Grapus »[13]. « Nous Travaillons ensemble » a travaillé en binôme avec l'association de photographes « le bar Floréal » depuis sa création en 1985 et cosigne également de nombreuses réalisations de l'association multidisciplinaire « la Forge ». Actuellement (2024) NTE est composé de Valérie Debure et d'Alex Jordan.
Le Fonds Grapus
[modifier | modifier le code]À la dissolution du groupe en 1990, il est décidé de céder les archives à la ville d'Aubervilliers au sein des Archives communales. Les documents ont fait l'objet d'un tri et d’un classement à partir de 2001[1]. Il s’agit de la collection la plus complète à ce jour (863 affiches) documentant 20 années de création collective au service de thèmes sociaux, culturels et politiques.
La ville d'Aubervilliers a travaillé en collaboration avec la bibliothèque Forney de la Ville de Paris et le soutien de la Mission Recherche et Technologie du ministère de la Culture, pour pouvoir mettre en ligne le Fonds Grapus sur son site Internet[réf. nécessaire].
En 2017, une exposition rétrospective consacrée à la production artistique de Grapus est montrée à l'Usine du May à Thiers, pour la première fois depuis sa dissolution[14],[15],[2],[16].
Sources
[modifier | modifier le code]- Léo Favier, Comment, tu ne connais pas Grapus ?, Leipzig, Spector Books, , 248 p. (ISBN 978-3-944669-48-9)
- Collectif, Études sur le collectif Grapus 1970-1990… : Entretiens et archives, Éditions B42, , 184 p. (ISBN 978-2-917855-70-6)
- Grapus - "Je me souviens d'une exposition à Thiers..." Album de l'exposition à l'Usine du May - Thiers, 2017. (ISBN 978-2-9568230-0-1)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Notice descriptive du fonds Grapus »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur aubervilliers.fr, document PDF, (consulté le ).
- Xavier de Jarcy, « A Thiers, Grapus bouge toujours », sur Télérama, (consulté le )
- Laurent Wolf, Gens: Thomas Hirschhorn empoigne le monde, letemps.ch, 6 octobre 1999
- « Pierre Bernard, le graphisme engagé », sur Libération.fr (consulté le )
- Laurent Gervereau, Gérard Paris-Clavel, François Miehe, « L'atelier des Arts-décoratifs. Entretien avec François Miehe et Gérard Paris-Clavel », in Matériaux pour l'histoire de notre temps. Mai-68 : Les mouvements étudiants en France et dans le monde, sous la direction de Stéphane Courtois, no 11-13, 1988 p. 192-197 (en ligne sur persee.fr).
- Xavier de Jarcy, « La rocambolesque aventure du “Bauhaus français” », sur Télérama, (consulté le )
- Favier 2014, p. 43-45.
- « Collection du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou », sur centrepompidou.fr (consulté le ).
- Tiphaine Guillermou et Graphéine, « Pierre Bernard & Grapus, "graphisme d'utilité publique", 1942/2015 », sur Graphéine, (consulté le )
- Favier 2014, p. 49-51.
- « présentation de l'Atelier de Création Graphique », sur acgparis.com (consulté le ).
- « Ne Pas Plier »
- (en) Jan Middendorp, « Anette Lenz: Poetic rhetoric in the public realm », sur Eye Magazine, (consulté le )
- Thomas Lemahieu, « Graphisme. À Thiers, Grapus se retrouve avec le couteau entre les dents » , sur L'Humanité, (consulté le )
- Tiphaine graphéine, « Grapus s'expose ! », sur Graphéine - Agence de communication Paris Lyon, (consulté le )
- Maud Turcan, « Événement - Grapus expose à Thiers, cet été », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (en) Museum of Modern Art
- Ressource relative au spectacle :